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16 avril 2009

Commentaires

Marie @ Catherine Jacob

@ Catherine Jacob,

"J'ai trouvé d'où vient le lapsus auquel vous m'avez rendue attentive. Du nom de l'un des héros de la série télévisée américaine Friends !"

Je ne connais pas la série à laquelle vous faites référence, mais votre lapsus significatif s'applique parfaitement à la comparaison messéante de monsieur Bilger "... de Gaulle... Sarkozy..." à savoir : "Epiphanie vs chandeleur" d'où "Galette vs crêpe" ! :)


Même incongruité lorsqu'il y a quelques années, un avocat, pour défendre son client, meurtrier, ancien cycliste, qui passait en cour d'assises, rapprochait le dopage qu'avait accepté son client du "dopage" subi par les poilus de 14-18 à qui l'on distribuait, disait-il, de l'alcool additionné d'éther !!!

Catherine JACOB @ Marie (2)

J'ai trouvé d'où vient le lapsus auquel vous m'avez rendue attentive. Du nom de l'un des héros de la série télévisée américaine Friends !

Catherine JACOB

@Marie

"Je pense, Madame Catherine Jacob, que votre doigt a ripé, et que vous pensiez Epiphanie à la place de chandeleur."

Exact. L'inversion Trois adultes, un enfant contre trois enfants, un adulte étant également intéressante.

Marie @ Catherine Jacob

@ Catherine Jacob,

"En tout état de cause, là où à la chandeleur ce sont des petits Jésus que l'on met souvent de nos jours dans les galettes en lieu et place de la traditionnelle fève..."

Je pense, Madame Catherine Jacob, que votre doigt a ripé, et que vous pensiez Epiphanie à la place de chandeleur. Les galettes sont plus faciles à garnir de fèves que la crêpe de la chandeleur ! :) C'est du moins plus discret !
Même si elles sont bonnes toutes les deux.

Catherine JACOB

@Aïssa Lacheb-Boukachache
"Ah ma chère Catherine Jacob, si je vous disais que cette sombre histoire de ces trois petits enfants découpés en morceaux par l'ogre ce monstre et mis dans le saloir m'a traumatisé enfant … J'en garde encore des séquelles."

Hum!
Pourtant en règle générale, ce n'est pas l'événement dramatique initial qui risque de traumatiser les enfants, lesquels, mieux que les adultes, entendent la vérité des contes et des mythes, c'est la solution qui leur est donnée. Or, dans ce cas, la solution est tout à fait favorable même si elle prend du temps.

J'ai entendu le rabbin Josy Eisenberg raconter un jour dans son émission dominicale qu'un jeune garçon lui avait posé avec insistance cette question à propos du sacrifice d'Isaac: "Et si l'ange était arrivé trop tard?"

Donc, il y a bien une crainte en effet, et à laquelle il me semble, l'histoire du sacrifice permet de s'exprimer et non à l'origine de laquelle serait le sacrifice!

Dans le cas du sacrifice d'Isaac, on a un bélier substitué, mais dans la tradition de St Nicolas, le sacrifice humain a bien lieu qui permet aussi quelque part de donner une réponse à la question du gamin relatée par le rabbin: Si l'ange arrive trop tard, il y a un plan B. Mais bon, l'intérêt de ce type de configuration sacrificielle, c'est que l'ange ne peut pas arriver trop tard!

Le mythe remonte donc vraisemblablement plus haut, en tout cas se rattache à une tradition plus ancienne et sans doute différente du catholicisme qui l'a finalement adoptée et relookée, comme souvent.

Saint Nicolas est le patron de la Lorraine et sa fête y est plus ancienne que l'actuelle fête de Noël. Mais bon, jusqu'au XXIIème siècle seules les grandes cités des grands axes étaient christianisées ce qui n'a pas empêché que Nancy ait eu assez longtemps une très sale réputation sur le plan de la sorcellerie!
En tout état de cause, là où à la chandeleur ce sont des petits Jésus que l'on met souvent de nos jours dans les galettes en lieu et place de la traditionnelle fève, ce qui, quelque part est tout à fait significatif, ce sont des St Nicolas en pain d'épices que dégustent les lorrains et non des simulacres de petits enfants, ce qui n'est pas sans doute également du sens!!

Sens auquel feraient bien de réfléchir plus sérieusement je pense, les défenseurs des enfants de tout poils, dont l'acharnement à voir le Mal partout en dit tout aussi long sur leurs appétits cachés que sur leurs intentions avouées et ça c'est une lecture analytique qui se justifie assez bien du reste!


Laurent Dingli

Jean-Dominique Reffait,
Vous avez raison, laissons cette brave Ségolène Royal pour retenir le fond de votre propos qui est du même jus :
"Et maintenant il va falloir aller s'excuser au nom de la France pour les propos tenus à l'endroit d'Obama, de Merkel ou de Zapatero transformé en idiot de village par notre irascible zébulon..."
Si ce n'est pas du Ségolène...

sbriglia

"Véronique, je suis en train, ne dévoilez pas trop de choses !"

Pourquoi, le compartiment est plein ?

Jean-Dominique Reffait

Cher Laurent Dingli, pour me démontrer ma mauvaise foi titanesque concernant N. Sarkozy, vous me rapportez des commentaires concernant... Ségolène Royal dont j'ai déjà dit que je ne la tiens pas en beaucoup plus haute estime que le premier. J'ai apprécié son discours sénégalais, son placet à Zapatero me semble bien excessif. Et cela n'enlève rien au fait que N. Sarkozy a l'art de se rendre ridicule à ses collègues.

Véronique, je suis en train, ne dévoilez pas trop de choses !

jpledun@

@Véronique Raffeneau

Joli.

Je vais le lire prochainement.

Didier van Cauwelaert dans "Le père adopté" pourrait vous intéresser.

Laurent Dingli

Véronique Raffeneau,
Si je puis me permettre, votre commentaire me semble très juste.

Laurent Dingli

Quand il s'agit de Sarkozy, votre mauvaise foi est titanesque, cher Jean-Dominique Reffait.
Jack Lang, ce matin sur Europe :
"Démesurée, disproportionnée et surtout inadéquate". Invité sur Europe1 lundi matin, Jack Lang a jugé avec sévérité l’attitude de Ségolène Royal. L’ex-candidate à la présidentielle a provoqué un tollé ce week-end en demandant pardon au chef du gouvernement espagnol Jose Luis Zapatero au sujet des propos supposés du chef de l’Etat à son encontre.
"J’ai envie de dire à nos amis espagnols : excusez-la, pardonnez -lui !", s'est exclamé Jack Lang avant de faire mine de s’interroger : "sait-elle au juste ce qu’elle fait en écrivant au chef du gouvernement espagnol ? Je veux excuser son faux pas", a ajouté le député du Pas-de-Calais.
(Source : Europe 1.fr)
Et les proches de S. Royal eux-mêmes, ainsi Vincent Peillon, hier sur la même radio :
"Mme Ségolène Royal aurait pu s'éviter cette sortie".
JDR, ne soyez donc pas plus royaliste que la reine... des bourdes.

Véronique Raffeneau

Philippe, je me permets de digresser du sujet initial de votre billet pour évoquer votre livre "Etats d'âme et de droit", que je viens de lire.

Alors naturellement je voudrais m'attarder sur le chapitre que vous consacrez à votre histoire intime et familiale.

Plus particulièrement je voudrais parler de l'absent, de l'errant, du vagabond, du rendez-vous raté au Terminus de Saint-Lazare où vous vous êtes manqués, vous et votre père. Votre "Nantes" à vous de la chanteuse Barbara.

Je pense que l'hypersensibilité et la vulnérabilité capitale de l'homme Philippe Bilger doivent tout à ce père perdu, réprouvé et maudit.

Je pense aussi qu'entre Nicolas Sarkozy et vous-même, il y a cette étrange fraternité des hommes élevés sans père. Cela fabrique ces extravertis, au positif et au négatif, ces Tout Seuls qui n'ont confiance qu'en eux, qui ne comptent que sur eux, qui n'escomptent qu’eux.

Avec, pour se venger de l'absence et pour se défendre des autres vos extravagances, vos exagérations, vos mots injustes pour quelques-uns, pour ceux qui vous semblent - peut-être à tort - avoir été assurés de l’essentiel que vous n’avez pas eu. Votre besoin impérieux, tyrannique, à tous les deux de reconnaissance, votre sens de la camaraderie aussi. Mais également votre travers de penser que si on n’est pas avec vous, c’est qu’on est contre vous.

Total respect, Philippe, pour vos mots dans votre livre si douloureux à l'égard de votre père. Comme il vous a manqué.

Laurent Dingli

...même si j'en avais très envie... Décidément, je fatigue.

Laurent Dingli

Je suis d’accord avec vous, cher Aïssa Lacheb-Boukachache, ces comparaisons incessantes deviennent grotesques. Pour autant, et avec les précautions que vous indiquez, certaines analogies peuvent se révéler éclairantes. Cette triste mode a été lancée je crois par l’inénarrable Laurent Joffrin avec son Sarkozy/Bonaparte, trouvaille dont il était très fier et qu’il a considérée comme une grande pensée. Je l’ai écrit à Philippe Bilger, Sarkozy, tel un bon général en campagne, a l’œil sur tout, et c’est sans doute le seul point de similitude qui existe entre lui et le Premier Consul.
Un mot encore sur la Colombie. J’entendais l’autre jour un correspondant de l’AFP dire que les FARC venaient d’assassiner une dizaine d’Indiens, qu’ils ont éventré les femmes enceintes et jeté leur fœtus dans les champs alentours... Ces Indiens ont dû être rudement contents d’être émancipés à l‘arme blanche au nom de la révolution communiste. Je ne traiterai pas ces barbares d’étrons ou d’objets, même si j’en aurais très envie, parce que je sais qu’ils sont justement bien humains, trop humains sans doute.

Têtuniçois

Bravo à Ségolène Royal, elle a du panache, ne baisse pas les bras, elle a de l'audace et du courage. Elle est digne et pas vulgaire comme l'autre.
Elle sera présidente en 2012.
Quant aux critiques sur son incompétence, blabla... ce sont les mêmes reproches que l'on faisait à Angela Merkel et à pratiquement toutes les femmes qui arrivent à de hautes fonctions.

Jean-Dominique Reffait@Laurent Dingli

Je ne suis ni ségoléniste ni royaliste, j'avais in illo tempore pas si lointain de la campagne comparé les deux finalistes unis dans la fumisterie industrielle. Il se trouve que le discours sénégalais de Royal était très beau, que celui de Sarkozy reflétait la poussiéreuse mentalité de missionnaires civilisateurs. S'agissant des zapaterades de l'un ou de l'autre, nous sommes davantage dans un numéro de tarte à la crème.

Pour en revenir au billet de Philippe, il est regrettable que nous assistions en vérité aux ébats d'une bande de potes dont l'un est devenu le chef mais qui ne parvient pas à faire oublier son statut de pote. La première fiesta va se terminer aux élections européennes, chacun ramasse les miettes du dessert et se presse autour du caïd essoufflé : "Tu m'invites à la prochaine ? Mais tu ne me mets pas à côté de lui, je veux être avec ma copine. Je t'ai apporté des chocolats pour que tu réfléchisses."

Cela dit, cette pratique présidentielle ou une autre, je m'en fiche : je ne me situe pas dans la nostalgie d'un âge d'or de la pratique politique, âge d'or qui n'a jamais existé. On aurait pu croire Sarkozy dangereux au départ, il n'est que grotesque, c'est rassurant.

jpledun@Jean-Dominique Reffait

@ Jean-Dominique Reffait

"...Nous sommes ri-di-cu-les !.."

Ca y est le microcosme du Blog de PB a trouvé à nouveau argument pour disqualifier LEUR président de LEUR république.

Ne parlons surtout pas des dossiers.
Continuons la récréation jusqu'á la prochaine présidentielle.
C'est exactement ce dont LEUR pays a besoin actuellement.

RI DI CU LES. La question est posée.

jpledun@Jean-Dominique Reffait

"...Sinon, je me suis amusé au petit jeu suggéré par Baudricourt de deviner qui a écrit chaque commentaire dès les premiers mots. Essayez, c'est impressionnant de facilité."

Comme vous le dites, Alexandre...

 Aïssa Lacheb-Boukachache

Sur le mot (pareil là encore: prétendu ou vrai) de N.Sarkozy quant à Barack Obama et sa supposée inexpérience des affaires, etc., ce serait, si cela s'avère vrai que cette déclaration, faire gravement fi ou ignorance crasse des choses politiques des Etats-Unis. Obama était sénateur et ce serait insulter le Sénat et les sénateurs des Etats-Unis que de les comparer au nôtre et aux nôtres ... Un sénateur aux USA a plus de pouvoir qu'un ministre chez nous. Sarkozy se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude en avançant des âneries pareilles ... Il n'est que de voir en quel court laps de temps Obama s'est saisi des affaires de son pays et du monde pour constater qu'on est loin là de l'amateurisme dont causerait notre Président ... Il n'a pas eu besoin d'aller, lui, durant plus d'une semaine à Malte sur le yacht d'un quelconque petit Rockefeller pour s'imprégner de sa fonction et en saisir tous les ressorts.

Quant à Ségolène, qu'ajouter après ce qu'a écrit L.Dingli?... Si, peut-être, ceci qu'à moins d'être devenue folle ou relaps, on ne critique pas son pays à l'étranger ... Puis je m'interroge: Elle est présidente de la région Poitou-Charente ... Mais qui la préside et la gère cette région pendant qu'elle est ailleurs à s'excuser de tout, rien et autres vacances puis que sais-je?... Elle s'en balance déjà comme de son string de cette région qui l'a élue et elle prétend à s'occuper des affaires de la France! C'est sidérant ... Quel mépris pour la Charente, le Poitou! ... Si donc on néglige à ce point sa propre région, que n'en ferait-on pas autant du reste, c'est évident ...


Allez, bonne nuit.


Aïssa.

Jean-Dominique Reffait

J'ignore si la presse mondiale est à la botte de Ségolène Royal, mais le président est habillé chaudement pour les prochains hivers par les gauchistes du Times par exemple. Ce ne sont que bourdes, aigreurs et fanfaronnades qui sont rapportées, détestation de ses homologues qui en ont assez de lui. Cela ne me surprend pas, c'était annoncé, c'est le personnage : la tchatche et rien d'autre. Obama qui n'a jamais géré un ministère ! ca c'est drôle ! Pour devenir président américain, faut passer par Beauvau siouplait ! Pas de chance, aucun président des USA n'a jamais occupé de poste ministériel auparavant.
Nous sommes ri-di-cu-les !

Bernardini

De Gaulle n'avait pas une très haute idée des journalistes, de " tout ce qui grouille, grenouille, scribouille..." , qu'il méprisait, mais calmement, sans la hargne de Sarkozy. Il en remettait à sa place plus d'un, au moment des conférences de presse, par une remarque cinglante qui n'appelait aucune répartie. Il faut dire qu'il n'avait pas, en face de lui, ceux d'aujourd'hui, surtout ceux dont le débraillé verbal tient lieu de style.

Le côté "grossier personnage" de notre président est déplaisant - et le mot est faible - pour beaucoup de Français, mais, hélas, trouve un écho favorable chez un nombre encore plus important de gens, ceux qui le voient en somme proches d'eux, pas fier, "nature", répondant aux malotrus avec le langage des malotrus. "Casse-toi, pov'con, t'as vu ? il a bien répondu."

Bon, j'arrête là.

Sarkozy ? Le négatif absolu de De Gaulle !

Alex paulista

De près, tout le monde est complexe et personne n'est banal ni même "normal".
J'avoue me sentir peu passionné par les détails de comment Nicolas Sarkozy gère les compétents ou incompétents qu'il a placés aux plus hauts postes.

Mais j'aimerais savoir ce qu'il fait pour la France, même s'il est tôt pour dresser un bilan. Pensons aux derniers Présidents.
Que retiendrons-nous des réalisations de celui-ci ?
Le bouclier fiscal ?
La réduction du déficit et l'exemple de modération de dépenses ? Non je blague...

Mais sérieusement, quoi ?
Ne se disperse-t-il pas finalement ?


Sinon, je me suis amusé au petit jeu suggéré par Baudricourt de deviner qui a écrit chaque commentaire dès les premiers mots. Essayez, c'est impressionnant de facilité.

Laurent Dingli

Jean-Dominique Reffait,
Les petites phrases prêtées au président de la République ont été démenties par le député socialiste présent. Le PS ne suit même pas sur ce terrain consternant soeur Marie Ségolène de la Grande Muraille de Chine. En s'excusant chaque jour, dans le monde entier, pour des phrases imaginaires, cette passionaria grotesque a atteint des sommets de ridicule. Vous êtes trop fin pour alimenter ce niveau zéro de la politique, enfin il me semble. Pas vous, pas ça !

bernard

Juste pour contredire :
""Et maintenant il va falloir aller s'excuser au nom de la France pour les propos tenus à l'endroit d'Obama, de Merkel ou de Zapatero transformé en idiot de village par notre irascible zébulon... Qu'il ne fasse pas davantage que ses prédécesseurs, finalement ça vaut mieux. Maintenant, il faudrait qu'il se taise.""
..
""Deux parlementaires, présents au déjeuner de l'Elysée mercredi d'où est née une polémique, ont réagi samedi aux excuses présentées par Ségolène Royal du président du gouvernement espagnol, Jose Luis Zapatero, pour des propos attribués à Nicolas Sarkozy, démentis de plusieurs bords.

- Jean Arthuis (centriste), président de la commission des Finances du Sénat juge "indigne l'exploitation des propos imputés au président de la République, rapportés en contradiction avec son expression. Par quel aveuglement Ségolène Royal peut-elle prendre appui sur un contresens aussi grossier pour se livrer à pareille gesticulation ? Exercice pathétique et dérisoire" (communiqué).

- Gilles Carrez (UMP), rapporteur général du Budget à l'Assemblée : "Je peux témoigner des propos élogieux tenus par Nicolas Sarkozy au sujet de Jose Luis Zapatero qui gère au mieux son pays et a su se faire réélire alors que d'autres se prétendant très intelligents ont été incapables d'une telle performance. La mise en scène des pseudo-excuses de Ségolène Royal est délirante et grotesque" (communiqué).""


 Aïssa Lacheb-Boukachache

Ah ma chère Catherine Jacob, si je vous disais que cette sombre histoire de ces trois petits enfants découpés en morceaux par l'ogre ce monstre et mis dans le saloir m'a traumatisé enfant … J'en garde encore des séquelles. Dans le quartier où nous vivions à ce moment, beaucoup de musulmans rapatriés d'Algérie (moi je l'étais de Sissonne dans l'Aisne où je naquis dans le camp …), l'Etat fit construire en plein centre une petite maison près la grosse église Ste-Thérèse («Sainte-Thérèse, priez pour nous», je lisais ça sur son fronton chaque fois qu'allant à l'école je passais devant) où officiait le curé de la paroisse qui était missionné (par qui?) de nous christianiser en nous apprenant par coeur et choeur le catéchisme … Et pour nous effrayer, il nous racontait dans l'obscurité cette histoire terrible de Saint-Nicolas et des enfants découpés salés … Cela faisait suite, souvent, lors que nous lui cambriolions sa mission … Tout de même, découper en morceaux des enfants pour ça et les mettre à salaison … C'est cette image des têtes et des morceaux de viande de ces gniards dans le gros sel qui m'a toujours marqué … Enfin …


Sans transition


Je ne comprends pas ce désir étrange de sans cesse vouloir comparer tel de nos Présidents avec tel autre, autrement dit tel moment de notre Histoire et tel autre. Aujourd'hui on dit de Gaulle-Sarkozy ou, mieux dans le grotesque, Sarkozy-Napoléon (ce fut Le Point, je crois, qui le premier fit ce rapprochement débile, avec à sa tête en pages d'Histoire comparée Max Gallo). FOG est intelligent mais il y a des fois où il en tient une sacrée couche avec des idées journalistiques pareilles … (En ce moment, ils font campagne pour sauver du naufrage la petite Rama Yade et docteur tirelire son supérieur hiérarchique. C'est louable mais, tout de même … si si, ils ont osé, plus c'est gros plus ça passe, c'est Chirac qui a dit ça, les voici bombardés tous deux «personnalités politiques françaises préférées des français», rien moins que ça, juste derrière ce même Jacques qui prend, lui, le top ten, pôle position du sondage …) … Je disais donc: comparer les êtres n'a pas de sens. Ainsi, hier de Gaulle à Louis 14, même grandeur de notre pays préservée, même rayonnement rétabli, même sauvetage global de ce grand radeau méduse France … Avant hier, Napoléon le numéro 1 s'entend quoique le numéro 2 n'était pas si mauvais bougre qu'on l'a dit, Poléon donc et Jules César voire Alexandre, rien que ça … Qui ne rirait franchement à la lecture de ces fumeuses théories? Tout ceci est bien dommage car ainsi, la puissance des médias étant ce qu'elle est quant à l'inconscient collectif, on fixe ainsi des images, des opinions dans l'esprit des gens plus souvent trompeuses et causes réelles de déception voire de haine que d'autre chose … Puis de ces façons loufoques mais efficaces, on éloigne la populace (dixit Imbert) des contingences et problématiques réelles de son temps. Bref, on veut lui masquer sa réalité mais in fine ce n'est toujours qu'un simple masque de papier … Qu'advienne une catastrophe qui hypothèque l'avenir du pays et alors on jugera de ces comparaisons. Car, on le remarque, il s'agit toujours de catastrophes, de tueries, de sang répandu partout, de tyrannies, de crimes et d'injustices, enfin les sujets historiques de ces comparaisons … Comme si Nicolas Sarkozy, même constitutionnellement chef des Armées, était un de ces chefs de guerre en campagne continue à l'instar des précédents: Louis 14, César, Alexandre, même de Gaulle dont l'histoire si proche qu'elle est de nous n'en est pas moins telle celle des autres. Lui aussi a trempé dans les guerres, le sang, les tueries, les crimes, l'injustice … C'est -aussi- à ces aunes terribles qu'il entre dans l'Histoire et devient cette sorte singulière de référence à comparaison. S'agirait-il des caractères personnels uniquement qu'on ne sortirait pas pour autant du sordide et incongru de ces comparaisons. Mitterrand, nous rapporte FOG (encore lui), a soupiré en privé, plein de regret: «Ah si j'avais eu une guerre ...» … A qui se comparait-il déjà s'il l'avait eu «sa» guerre? Mac-Mahon ou Ramses II? Pétain peut-être?... Il l'a eu pourtant «sa» guerre, Algérie, 1956 .. Certes il n'était alors que ministre de la Justice, peu suffisant pour passer la grande porte de l'Histoire, les Invalides, le Panthéon … C'est certain que ce n'est pas à la lecture de ses lettres ministérielles hallucinantes aux Domaines de la République où il négociait dur, exigeant devis, crédits et ristournes à son ministère fauché, le prix de guillotines neuves pour l'Algérie à feu et à sang, qu'il allait faire partie de ces élites historiques d'Etats guerriers … Un individu ne peut être raisonnablement comparé qu'à lui-même et en son temps, c'est la logique même. Pusillanime aujourd'hui, il peut se révéler redoutable et grandiose en temps incertains … L'inverse vaut. Puis de même qu'aujourd'hui vous n'êtes plus biologiquement le même qu'hier en ce sens qu'aucune de vos cellules d'origine (même les neurones, on le découvre seulement maintenant) ou même d'il y a dix ans seulement si vous en avez vingt, trente ou plus, ne subsiste car toutes mortes au fil des jours, remplacées continuellement par d'autres; également votre esprit, votre caractère, votre être pour tout dire … Ainsi, que serait Napoléon aujourd'hui et Sarkozy sous la Convention? Les comparateurs devraient se poser cette question plutôt. Car on ne compare pas les moments de l'Histoire et les êtres qui la vivent et/ou la font; on les constate du moment qu'ils sont et de ce que ceux-là sont et réalisent à ce moment. Et de même que nul ne peut être jugé pour ce qui n'a pas eu lieu, nul ne saurait être historiquement même d'hier seulement jugé que ce qu'il est devenu à chaque instant n'ai terminé de faire à chaque instant. Ainsi notre Président actuel stupide ici et génial là … Est-ce le même homme? Oui et non. Pareil pour vous, pareil pour moi, pareil pour tous ... Je ne serai pas plus risible qu'aucun d'entre vous s'il me venait à comparer Nicolas Sarkozy à Gengis Kahn ou, tiens, mieux et plus sympa, à Félix Faure mourant glorieusement dans son bureau de l'Elysée comme on le sait … Il n'y a que des instants, même d'une seconde, c'est ça l'Histoire. A l'échelle d'un endroit et d'un homme comme à l'échelle du monde et de tous les hommes ...


Aïssa.

jpledun@Jean-Dominique Reffait

@Jean-Dominique Reffait

"...Maintenant, il faudrait qu'il se taise..."

Cela me rappelle un peu Georges Marchais. Un homme de conviction.
Je ne vois rien d'insultant sur ce qu'il aurait dit de Mr Obama,
"...est un esprit subtil, très intelligent et très charismatique. Mais il est élu depuis deux mois et n’a jamais géré un ministère de sa vie. Il y a un certain nombre de choses sur lesquelles il n’a pas de position".
C'est juste exact. Une insulte pareille j'en veux tous les jours !

Madame Merkel idem : son revirement en l'espace de quelques heures á propos du plan de sauvetage des banques est exact.

Zapatero... là je ne sais pas. Je penche pour une déformation "bienveillante" d'une personne présente.
Sarko le cite sans en arrêt en exemple.

Maintenant, je suis d'accord avec vous. Il devrait être plus hypocrite et parler très très bas.

N'ayez crainte. Madame Royal vous a déjà vengés, pour tant de stupidité…

jpledun

"...Si Sarkozy avait été président en 2001, les soldats français seraient en train de se faire égorger pour la plus "grande gloire" de Bush en Irak..."

Que vous enfonciez Sarko pour ce qu'il fait ou a fait, c’est votre très bon droit.
Que vous arriviez á l'enfoncer pour ce qu'il n'a pas fait, c'est plus que tendancieux.
La haine n'est pas une bonne amie pour argumenter.
Oui je vous trouve haineux. Oui c’est mon problème.
Oui je sais, je vais avoir droit á la réponse passe-partout pour anti-sarkozyste en manque d’argument : « Pétainiste »,
Comme d'hab...

Pas grave.

Laurent Dingli

Philippe,
Je ne trouve plus vos billets concernant Ingrid Bétancourt. Je vous écrivais en substance dans mon commentaire qui s'est perdu (ça m'arrive aussi, cher Aïssa) que n'ayant pas partagé votre enthousiasme pour sainte Ingrid Bétancourt, je ne suis pas très étonné par les critiques très feutrées de Clara Rojas. Nous avions déjà sainte Ségolène, une deuxième bienheureuse me semble de trop dans le paysage national.
Toute cette kermesse autour de la "sainte" auréolée par les médias et les politiques (de droite comme de gauche, président en tête) commençait à lasser et, fort heureusement, nous avions à l'époque les commentaires au vitriol de SR.
Le plus comique, c'est que sainte Ingrid, humblement persuadée de recevoir le prix Nobel de la paix (on se demande bien à quel titre), avait déjà commandé le champagne pour fêter sa canonisation... euh, je veux dire sa réception. Burlesque non ?

Catherine JACOB

"Difficile de ne pas baigner dans les "états d'âme" quand le président lui-même - et c'est sa méthode propre - mêle constamment, en politique et dans la plupart de ses discours, notations intimes, personnelles voire conjugales et idées générales, projets de réforme. Il est clair que par contagion il a "déteint" sur certains qui ont probablement mal choisi leur domaine d'application.

Le père fouettard qu'il a été, qu'il a voulu être sera-t-il écouté au-delà du temps proche de la remontrance ? Le président fera-t-il oublier le copain qui gronde mais ne fait pas mal ?"

La première de vos remarques reprises ci-dessus me fait penser aux différents registres de langage qui se laissent distinguer en japonais, une langue qui donne un statut de faute de grammaire à leur emploi composite et cela me fait donc penser à quelque erreur dans l'emploi de la grammaire politique. A partir de là, on peut sans doute se permettre de distinguer entre les fautes de grammaire qui font simplement tache et les fautes de grammaire qui sont carrément dommageables au sens, mettant l'interlocuteur dans la position très inconfortable et risquée de l'interprète...

S'agissant de la métaphore du père fouettard, il me semble qu'elle suppose une métamorphose de Saint Nicolas. Or, s'il y a eu volonté de rupture, y-a-t-il jamais eu de véritable renouveau et donc de Saint. Et quelles pourraient être les intentions véritables du père fouettard qui me paraît se référer aux rites de destruction de ce que le temps écoulé a pu avoir de mauvais afin de tout reprendre en somme à zéro, à l'égard des trois petits ministres dans le petit baquet où les aurait disposés un cupide boucher?
Là encore, je ne sais pourquoi, mais je pense au rituel au cours duquel les diables japonais viennent effrayer les enfants en s'introduisant dans les maisons, aux flèches que l'on tire dans leur direction et au bûcher dans lequel on les brûle ensuite de façon à s'assurer qu'en effet, que rien de mauvais ne passera de l'ancienne à la nouvelle année. Or donc, le père fouettard prélude à nouvelle ère de Sarkozysme ?!

Changez de lecture Monsieur l'A.G., Kafka ne vous vaut rien.

Têtuniçois

Je fréquente les blogs depuis longtemps mais lire que Sarkozy est dans la continuité de de Gaulle, je n'avais jamais lu et je ne pensais pas que l'on ose dire ça !
Sarkozy est l'exact contraire de de Gaulle. Il a même enterré définitivement le gaullisme.
Il s'aligne de manière inconditionnelle sur Washington avec l'OTAN.
Si Sarkozy avait été président en 2001, les soldats français seraient en train de se faire égorger pour la plus "grande gloire" de Bush en Irak.
De Gaulle n'a cessé de faire intervenir l'Etat alors que Sarkozy fait exactement le contraire en démolissant l'Etat à coups de réformes libérales.
De Gaulle faisait des rimes et il était cultivé, Sarkozy insulte, "casse-toi pauvre con", et considère que c'est inutile d'avoir lu la princesse de Clèves.
De Gaulle avait de la tenue (même si on n'avait pas ses opinions politiques, on peut le reconnaître),
Sarkozy est vulgaire, bling bling et sans-gêne (surtout avec son portable).
De Gaulle avait Malraux.
Sarkozy a Bigard et Steevy .
De Gaulle était économe (il payait lui-même ses factures)
Sarkozy a fait exploser le budget de l'Elysée et veut s'offrir un joujou hors de prix, son airbus genre Air force 1.
De Gaulle savait s'exprimer correctement et il était discret pour sa vie privée.
Sarkozy massacre la langue de Molière et étale sa vie privée.
De Gaulle et Sarkozy c'est le jour et la nuit.
Chirac est le dernier gaulliste.

jpledun

Ce n'est pas d'UN Sarkozy dont la France a besoin, mais d'une dizaine de sa trempe.

Franchement.
(Je viens juste de regarder le 20H...)

Jean-Dominique Reffait

Je disais avant l'élection présidentielle "Fumiste", c'est-à-dire qui fait de la fumée et rien que de la fumée. Que de la gueule. C'est confirmé : fumiste.
Le rassurant dans l'histoire, c'est que les ruptures promises, le grand charivari, tout ça n'a pas eu lieu et n'aura pas lieu. Quelques réformes bien ou mal venues, comme n'importe quel gouvernement. Avec en prime un ludion qui agite ses grelots, qui s'épanche sottement dans sa langue si personnelle.
Et maintenant il va falloir aller s'excuser au nom de la France pour les propos tenus à l'endroit d'Obama, de Merkel ou de Zapatero transformé en idiot de village par notre irascible zébulon... Qu'il ne fasse pas davantage que ses prédécesseurs, finalement ça vaut mieux. Maintenant, il faudrait qu'il se taise.
Que tout cela est finalement ordinaire et un cran encore au-dessous des pratiques gouvernementales antérieures. Ambitions de chefs de bureau, d'un bout à l'autre de la chaîne.

Je suis d'accord avec votre conclusion dont je remets les mots dans le bon ordre :
La pratique banale n'est pas présidentielle.

semtob

le 17/04
Cher Philippe,

L'image du père, le créateur.
L'image du père fouettard, le Saint Nicolas,
le personnage qui fait peur aux petits enfants, qui leurs coupe les oreilles en pointe...
Les ministres, des grandes filles et des grands garçons...

Je vous cite : "ces grands garçons et ces grandes filles"
C'est une façon personnelle de voir...
Notre Président Nicolas Sarkozy s'inscrit
dans la continuité de la pensée gaulienne, ne vous en déplaise et je pourrais
vous en donner de nombreux exemples.
Cet homme extraordinaire avait des qualités et des faiblesses : il était taquin avec son entourage, instable dans le jeune âge et avec les journalistes plus tard ; il était taquin avec les femmes aussi ; il avait de grandes colères ; il était timide ; il avait des périodes de découragement et des moments de force . Il était très humain.
Dans un repas privé, en présence d'un diplomate qui se disait amateur de poésie,
il le ridiculisa tendrement en lui faisant deviner ses propres rimes.
En présence d'une actrice, il lui fit remarquer que lui était vêtu en civil, et elle en militaire.
En la présence d'un aumônier, fumant tranquillement sa cigarette, pendant un bombardement, il se moqua tendrement de lui :
- Comment ! Vous avez la foi et vous avez la tremblote ! s'exclama de Gaulle.
Alors qu'une bombe s'enfonce...
-Vous voyez ils ont des bombes qui n'éclatent pas.
Interrogé sur l'affaire de la disparition de Ben Barka, le Général a éludé une question posée par la presse en février 1966,en répondant :
- C'est le fait de mon inexpérience.
J'ai une admiration tendre pour de Gaulle et
pour Nicolas Sarkozy.
françoise et karell Semtob

Pierre-Antoine

@Laurent Dingli

Moi non plus je ne suis pas parfait...
Mais j'essaie de m'améliorer puisque j'ai voté Sarko...

Sans regret ? Jamais... ce sont les remords que je redoute :-)

Cordialement avec sympathie

Pierre-Antoine

Têtuniçois

Il fait honte à la France et à la République. Toute la presse internationale se moque de son immaturité, de son côté fanfaron.
En un mot un petit enfant capricieux qui n'a pas reçu assez de fessées.

Laurent Dingli

Je ne crois pas, cher Philippe, à cette image du "copain qui gronde" et "qui ne fait pas mal", mais à un pouvoir qui a parfois la sagesse de ne pas abuser de son autorité. Encore que certains hauts fonctionnaires limogés ne doivent pas partager la même analyse que vous sur les menaces qui ne seraient pas suivies d'effet.
Je partage toutefois votre avis et considère, pour ma part, que cette "tolérance" est une preuve de maturité politique.
Pierre-Antoine,
Je fais partie de cette majorité qui a voté "Sarko" et qui n'est donc pas parfaite, comme vous dites, mais je ne le regrette pas un instant.

bernard

"""-On donne l'assaut au Tanit, Président ?
-Oui !"""
...A l'évidence, la pratique présidentielle n'est pas banale.
Ca n'a pas trop pipé, médiatiquement.

mike

Avant les dernières élections présidentielles, Monsieur Sarkozy disait à peu près : Il y a ceux qui causent et il y a ceux qui font, je serai de ceux-là.
Ce discours volontaire a plu à beaucoup et il a été élu.
Pendant un an et demi, il a effectivement fait et même si cela n'a pas plu à tout le monde il a réalisé quelques réformes.
Les oppositions se sont ensuite levées et manifestées, la plus efficace d'entre elles étant la "crise".
L'esprit des tribus gauloises a réapparu, les renoncements et demi-tours se sont amorcés; aujourd'hui et quoique certains en disent les réformes sont arrêtées.
Les ministres, en tout cas les moins compétents d'entre eux, sont fatigués et ambitionnent de changer de portefeuille (Ah il est beau l'esprit de service !).
Le verbe du président ne suffit plus. On en est arrivé au "Retenez moi ou je fais un malheur".
Apparemment personne n'est troublé.
A la question titre de votre post je réponds OUI sans hésitation mais avec regret: j'attendais mieux et la France aussi. Contentons-nous donc de la médiocrité actuelle - après tout cela fait trente-cinq ans que nous y sommes habitués - et espérons que le prochain ou la prochaine titulaire du fauteuil présidentiel ne sera pas pire à l'usage.
Finalement les "sauveurs" n'existent que lorsque les peuples veulent les accompagner.
Ce temps n'est décidément toujours pas arrivé chez nous: les délices empoisonnées de la polémique à tout propos ont de belles espérances.

Abiram

Ce constat n'est pas à mes yeux si anodin qu'il pourrait le paraître de prime abord. Entre les lignes j'y vois une belle définition de ce qui sépare autorité et autoritarisme, et dont le prézydent ne sort pas vraiment grandi...
Comment le pourrait-il diraient (diront ?) les mauvaises langues.

SR

Ce qui a totalement disparu de la sphère politique c'est la notion d'intérêt général. On observe l'exhibition des intérêts particuliers qui postulent à davantage de reconnaissance. On peut rapprocher ces ministres à ces patrons qui accumulent les rémunérations et autres gratifications alors que l'entreprise est en faillite. Ce qui compte c'est l'enrichissement sur une courte période, comme Nadine Morano qui se verrait bien prendre la direction d'un vaste ministère qui irait de la famille à l'éducation, alors qu'on peut légitimement s'interroger sur son bilan global qui se limite concrètement à une modification de son aspect esthétique ( nouvelle coupe de cheveux, nouvelle garde robe, rajeunissement du visage...).

jpledun

Pas banal en effet.

Moi, je trouve très bien qu'il fasse les gros yeux en public et á haute voix, face á ses propres ministres.
Cela en dit long sur le personnage.

D'un autre côté, je découvre au détour d'un article, un tutoiement avec Henri Emmanuelli. Dire que ces deux là se sont étrillés á l'AN.
Là aussi je suis sur le c...

Pierre-Antoine

Oui je sais, il est minuit largement passé et ma citrouille ne s'est pas transformée en rolls…
Je rentre juste d'une bonne soirée, je lis mon courrier, d'un œil curieux je bifurque sur le blog à Philippe et là… que lis-je ?

"A l'évidence, la pratique présidentielle n'est pas banale. "

A l'évidence, enfin un président qui ressemble à son peuple, discuteur, gouailleur, hâbleur, flagorneur, râleur, prometteur, j'en passe et des pas moindre…

Plus je vois la vie sous la 5ème bis, plus j'ai l'impression de lire "Sarkosix au pays des gaulois"

Il a bien fallu qu'une majorité vote sarko… bon hé ho… personne n'est parfait et faute avouée est à moitié…
Que celui qui n'a pas lu notre bon Jean de la Fontaine lève le doigt…
Les grenouilles qui se voulaient un roi… Alors on a le roi qu'on mérite.

Vu l'heure tardive, juste un petit cordialement accompagné d'une bonne nuit…

Pierre-Antoine

Ludovic

Bonsoir M. Bilger,

Je ne suis pas encore revenu de Canossa et je ne suis pas prêt à récidiver, au risque d'encourir une peine plancher, mais tout de même, il me semble que la vision de de Gaulle s'essayant à faire du sarkozysme est un tantinet osée, j'allais dire déplacée. Allez savoir pourquoi, mais je préférerais de loin que M. Sarkozy soit gaullien plutôt que l'inverse.
Même si vous ne le citez pas, je retrouve en page 2 du Canard Enchaîné, quelques échos à votre billet, à moins que ce ne soit l'inverse. Je ne sais si notre Président se contente de faire les gros yeux ou s'il mettra ses menaces à exécution mais certains ministres ont tout lieu de s'inquiéter. Le pauvre Roger Karoutchi est sur la sellette, je cite "Karoutchi a besoin de vacances; il va en avoir de longues, je vais le dégager. Ce n'est pas parce qu'il passe ses jours et ses nuits au Sénat que c'est un bon ministre. En laissant Albanel, qui n'a aucun sens politique, seule au banc du gouvernement, il a fait preuve d'un amateurisme déplorable."
Un peu plus loin, on apprend que Philippe Séguin se verrait bien garde des Sceaux puisqu'il se rase (sic), la place doit être heureuse au vu des nombreux postulants à la Justice. Mme Boutin se voit déjà à l'agriculture, tandis que Mme Dati, qui ne se serait guère montrée place Vendôme depuis janvier, menacerait de planter tout le monde si on ne lui octroie pas "un haut poste dans une entreprise publique" ainsi que le maintien de sa voiture de fonction et de ses officiers de sécurité.
Tout cela fleure bon le remaniement ministériel à venir.
On m'a reproché, à juste titre, mon hubris et ma virulence excessive à l'encontre de Christian Vanneste, j'ai fait mon mea culpa. Que l'on juge maintenant des propos tenus par le chef de l'Etat à l'encontre des journalistes après l'affaire du séjour au Mexique en mars dernier : "Les journalistes ce sont des nullards, il faut leur cracher à la gueule, il faut leur marcher dessus, les écraser. Ce sont des bandits. Et encore, les bandits, eux, ont une morale."
Nicolas Sarkozy a décidément beaucoup à apprendre pour être si peu que ce soit comparé à un de Gaulle.

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