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14 avril 2009

Commentaires

Marie @ Aïssa

@ Aïssa,

D’autre part, vous connaissez, ne serait-ce que par ouï-dire, le cimetière d’Ablain-St Nazaire, Notre Dame de Lorette, (lieu aux multiples profanations) dans lequel une partie du cimetière a été réservée aux soldats musulmans; à l'intérieur de la Tour lanterne, une chapelle ardente renferme une trentaine de cercueils dont un contenant le corps d'un soldat inconnu de 1939-1945, un second le corps d'un soldat inconnu d'Afrique du Nord, un troisième celui d'un soldat inconnu d'Indochine. Un reliquaire contient terre et cendres des camps de concentration. Sous la dalle centrale reposent 6 000 corps.
Dans le cimetière, s’y trouve inhumé à côté de ses hommes le Général BARBOT aussi modestement que le simple soldat qui repose à ses côtés. A l'origine, sa tombe était dominée par une croix rustique formée de douilles d'obus façonnées déposée par ses soldats. En 1952, la croix a été dérobée !

Un nouveau mémorial, en souvenir de la bataille d’Arras, a été inauguré il y a un an, déjà très visité. Il est aménagé dans la carrière Wellington, ancienne carrière de craie où les sapeurs Néo-zélandais ont creusé sans relâche un réseau souterrain de vingt kilomètres reliant entre elles d’anciennes carrières utilisées par des tailleurs de pierre au XVè et XVIè siècles, ville souterraine sous Arras où vécurent les britanniques durant la Grande guerre. Ces aménagements répondaient également aux besoins élémentaires de confort pour 24 000 hommes en attente d'une montée en ligne : la carrière offrant une grande sécurité malgré la proximité du front, des cuisines, des douches, des latrines y furent installées, de même qu'un hôpital militaire. Les sorties furent dégagées à l’explosif et de l’antre de la terre jaillirent des soldats qui allaient effectuer une percée en plein milieu des lignes ennemis en prévision de l’attaque du lundi de Pâques 09 avril 1917…


En 2004, sur le site de Notre Dame de Lorette, l’Orchestre national de Lille, dirigé par Jean-Claude Casadesus, a interprété la IXème Symphonie de Beethoven, afin de rendre hommage, aux Combattants de la Première Guerre Mondiale et célébrer l'Union Européenne.

Actuellement est à l'étude un projet franco-allemand visant à organiser des rencontres entre jeunes autour des sépultures de guerre et sites de mémoire….


Fable de France.
Les notres Les votres…


C’est un jeune bandit, tout jeune, imberbe et blond
L’œil oblique et fuyant, sous un front en surplomb
Il est un peu voleur, assez incendiaire
Il vient d’assassiner une vieille rentière
Et ce n’était pas la, d’ailleurs, son coup d’essai
Il étrangla pour rire, un enfant, qui passait,
Un jour sur une route. Une autre fois, le drille
A coupé les deux mains d’une petite fille
Il est heureux. Il boit et croit en Dieu …. Pourtant
Quelqu’un, la vu tuer un prêtre a bout portant
On ne le punit point, sa renommée est grande
Car il est Lieutenant dans l’armée Allemande.

Voilà nos officiers, monsieur, Guillaume Deux :
Ils ont de beaux habits, ils sont nobles, pieux,
Ils égorgent très bien, entre deux patenôtres :
Je ne sais pas pourquoi, voyez-vous, j’aime mieux
Les notres

Quand dans la ville prise, après l’âpre combat,
L’on voit des galonnés pétroler un grabat
D’autres qui, pleins de vin, sous les tables se vautrent,
Ce sont Et vous donnez la croix aux plus goujat
Les votres

Mais quand au premier rang dans la rouge moisson
Des chefs chargent, avec au cœur une chanson
Et tombent les premiers pour entrainer les autres,
Monsieur Guillaume Deux, ces officiers, ce sont
Les notres !

Quand révolver au poing, derrière ces valets
Que vous appelez des soldats Dieu qu’ils sont laids
Des gradés crient : « Forvaerts ! Forvaerts ! », les bons apôtres
Monsieur Guillaume Deux, ce sont admirez-les
Les votres

Mais la terre de France, ou coula sans merci
Tant de de sang noble et pur, quand dans le champ noirci
Refleuriront les blés, les froments, les épeautres,
Dira comment ont sut mourir et vaincre aussi
Les notres !


Carnets de guerre de Claude Parron
http://www.association14-18.org/documents/parron.htm


Une anecdote véridique :

En 1918, un soldat noir tomba sous le charme d’une jeune femme de métropole. Ce soldat lui fit une cour assidue et afin de lui plaire, lui offrit un présent : un immense sautoir composé de… nombreux médaillons… fort originaux !!!
La jeune femme en fut extrêmement honorée. Cependant, ce bijou l’intrigua.
Que pouvaient bien représenter ces médaillons ?
Elle les regarda de plus près et les observa avec une très très grande attention… Pour enfin découvrir, Ô stupeur et horreur, que ce bijou était composé d’oreilles… d’allemands… !
Cet Africain, en effet, avait appliqué une tradition de son pays… de cette époque du moins… durant la Grande Guerre, à savoir qu’un guerrier coupait les oreilles de son ennemi !
Inutile de conclure en disant que cette dame ne le garda pas… et que le prétendant perdit sa belle… !

Marie @ Aïssa

@ Aïssa,

D’après monsieur JD Reffait : faux-bruit, mais après tout, même si il y a poisson d’avril, je pense que ce faux bruit est bien parti de quelque part… de la Halde, peut-être, même, à juste titre… ??? Cela vient-il du fait, qu’il y a quelque temps, il était reproché à certains trop de commémorations ???

J’espère qu’un jour ne se réalisera pas sur cette terre de France, la prédiction de monsieur Roland Dorgelès : « On nous oubliera, le temps inexorable fera son œuvre, les soldats mourront une seconde fois… » que les Français sauront encore se souvenir du sacrifice de leurs anciens, seront aussi dignes que les Britanniques au regard de leurs morts… ! Mais si nos politiques réfléchissent comme Faugiel : « Maintenant qu'il n'y a plus de poilus, il n’y a plus d’anciens combattants… ! », il est temps de se rafraîchir d’urgence les neurones… et on peut s’inquiéter !
Peut-être vous souvenez-vous que ce sont les Anglais qui ont « gueulé » lorsqu’un intelligent voulut défoncer la terre de Somme pour l’élargissement de l’aéroport de Roissy ! Comme un autre intelligent voulut défoncer la terre de Verdun pour y faire construire des immeubles… !!!!

Il y a plus de 10 ans, je me souviens avoir lu un article dans une revue dans lequel il était déjà question de supprimer le 11 novembre. Cette éventualité avait déclenché à cette époque une réaction assez vive de la part de lecteurs. D’autant que ce piaulis fut bruissé par un enseignant ! On peut toujours avancer que la date du 11 novembre, idem pour le 8 mai, perturbe le bon déroulement de l'élargissement de la Communauté européenne... !!!

Il est vrai, ce que vous exprimez très justement dans votre propos, que les monuments aux morts que l'on trouve dans beaucoup de villages concernent pour certains les morts des guerres de 1870 - 1914/18 - 1939/45, voire aussi Indochine, Algérie. Les noms gravés sont bien évidemment pour la plupart ceux des enfants du pays qui peuvent aussi bien être des personnes portées disparues... Mais dans les cimetières communaux il y a bien souvent un carré de tombes de soldats étrangers à la commune tombés dans ou à proximité, ou encore ramenés dans la commune, après guerre…. Il suffit d’y entrer pour s’en apercevoir… ! *

* De 1920 à 1930, l’État français procéda au rassemblement des corps dans des nécropoles nationales. À l’Armistice, le territoire composant l’ancienne zone des armées fut divisé en 55 secteurs (chiffre auquel il faut ajouter 7 secteurs en Alsace- Lorraine). Ces secteurs étaient eux-mêmes divisés en carrés nettement délimités. Des travaux et des fouilles furent systématiquement entrepris pour exhumer des champs de bataille les corps disparus et procéder au travail d’identification. Cette tâche concerna également les cimetières provisoires où de nombreuses erreurs furent constatées concernant les mentions surmontant les tombes. La construction de cimetières de regroupement eut aussi pour objectif de faciliter le recueillement des familles et d’organiser le transfert des corps vers les cimetières communaux pour les familles qui en faisaient la demande. Ainsi, entre 1921 et 1923, ce sont 240 000 dépouilles qui furent exhumées et déplacées à travers tout le pays. La prise en charge de la restitution des corps aux familles fut permise par la loi de finances du 31 juillet 1920 et le décret du 28 septembre 1920 assurant la totalité de l’opération depuis l’exhumation et le transport jusqu’à l’inhumation dans le cimetière communal. Quant aux sépultures militaires demeurées dans les nécropoles nationales ou dans les carrés militaires des cimetières communaux, elles étaient entretenues par l’État et donnaient droit à un pèlerinage familial annuel financé par la collectivité. L’Allemagne, dépendant de la France suite au traité de Versailles, suivit la même procédure. Dans tous les pays du Commonwealth, on refusa cette restitution en s’appuyant sur la tradition aristocratique britannique qui veut que le corps d’un soldat repose sur le lieu de sa mort. Aux Etats-Unis, le gouvernement, selon la volonté de chaque famille, prit en charge le rapatriement des corps aux États-Unis ou procéda au regroupement des corps dans des nécropoles nationales….


En 1914, il ne devait pas y avoir beaucoup de gens de couleur en métropole. Ma grand-mère a vu son premier « noir »* (*ce n’est pas péjoratif, j’ignore de quel pays il pouvait bien être originaire) en 1919 ! Elle tricotait à la fenêtre de son domicile lorsqu’un noir s’est approché pour lui demander sa route. Elle n’en avait encore jamais vu ! Pourtant, elle était issue d’un milieu favorisé et elle a, entre autres lieux, habité Paris ! ….


Vous aviez soulevé la discrimination commémorative, pensez, par exemple, que durant la bataille de la Somme autour de la commune de Rancourt qui comptait en 14 à peine une centaine d’habitants, guère plus aujourd’hui, il est tombé (morts, blessés, disparus) dans ce secteur, (environ 20 kms) en quatre mois, un million deux cents voire un million cinq cents mille hommes, comment aurait fait le maire de cette commune, des autres communes concernées, s’il avait dû inscrire sur le monument de son village, le nom d’une partie de ces morts…. Cette commune à la particularité de posséder trois cimetières militaires…. Rancourt étant une grande nécropole française où il n’y a pas de carré musulman. Les morts français dont des musulmans sont tous dans le cimetière de la Chapelle du Souvenir, sans distinction aucune.

Si vos pas vous poussent un jour du côté de Vimy, il existe dans ce magnifique haut lieu de la mémoire canadienne, une plaque commémorative en l’honneur des valeureux soldats de la division marocaine. Division qui s’est élancée sur la crête de Vimy, les 9-10-11 mai 1915, pour atteindre la cote 140, leur objectif, là, pour s’y faire massacrer par l’artillerie française qui n’arrivait pas à régler ses tirs et par l’ennemi, lorsqu’ils reçurent l’ordre de se replier… ! Mais laissons à Blaise Cendrars, qui fut un soldat de cette division marocaine, dans un extrait de : « la main coupée », le privilège de le relater :

« Il y a exactement trente ans de cela. Oui il y avait du nouveau. Mais ce n’était pas « l’offensive du printemps », ce grand tralala des états-majors qui n’avait pas abouti. Nous, une poignée d’hommes, nous avions bien percé, nous (Le 9 mai 1915, à 12h 1/4, mon escouade et moi, nous étions sur la crête de Vimy avec quelques braves types, 2-300 hommes en tout qui avions poussé de l’avant en sautant quatre lignes de tranchées allemandes sans tirer un coup de fusil, et le front était crevé) ! Mais les états majors qui avaient monté cette offensive et qui nous avaient fait coudre des carrés de drap blanc dans le dos pour que l’artillerie puisse suivre notre progression à la lunette,…, les États-majors, eux, ne croyaient pas à la fameuse percée et quand nous eûmes atteint la crête de Vimy (que les Canadiens ne reprirent qu’en 1917) avec nos carrés blancs dans le dos nous fûmes une jolie cible pour nos 75 et, dès que nous bougions, pour les 77 et les gros noirs autrichiens qui nous amochaient, sans parler des Allemands que nous avions dépassés et qui nous visaient dans le dos avec d’autant plus d’aisance.. »

Cette division marocaine fut la plus glorieuse des divisions de l’armée française, la seule dont tous les drapeaux furent décorés de la légion d’honneur. A Vimy, un monument fut édifié sans autorisation, par ses anciens, en 1925, à la mémoire de cette héroïque division marocaine « Sans peur et Sans pitié ». Ce qui fut par la suite régularisé….

Il y a deux ans, il me semble, un couple fut surpris en train d’effectuer des photos pornos posant sur les pierres du monument commémoratif de Vimy !!!


Monsieur Claude Guéant qui est un enfant de Vimy a raté l’occasion d’une belle fête commémorative du 11 novembre 2008. Année du décès des derniers poilus. En effet, la terre de Vimy a restitué, à quelques jours, avant, cet anniversaire les restes d’un soldat français. C’aurait pu être l’occasion d’un enterrement national, en présence des représentants des pays qui eurent des forces armées engagées dans cette région… que nenni, seul, un bouquet à Verdun lui fut préféré !

Laurent Dingli

J'ajoute, à propos de Dexia qu'il faut lire aussi le correctif du PDG, M. Mariani - certaines informations publiées par Libération paraissent exactes ; d'autres fausses. A qui faut-il donc faire confiance ? A un chef d'entreprise ? A un journal qui veut peut-être se "payer" rapidement un patron dans une atmosphère de crise ? Faut-il faire comme d'habitude, c'est-à-dire un cocktail des deux, pour essayer, tant bien que mal, d'atténuer la désinformation et ce qui n'est souvent que le reflet d'une vulgaire querelle idéologique ? Tout cela pousse parfois à se désintéresser de l'actualité.

Laurent Dingli

Pour ceux qui n'ont pas entendu cette triste prestation, je renvoie aux différents liens d'Europe 1. Il faut écouter notamment le deuxième extrait consternant sur le rapport entre la nation et l'Europe :
http://www.europe1.fr/Info/Actualite-France/Politique/Europeennes-Rachida-Dati-s-embourbe-lors-d-un-meeting-de-l-UMP/(gid)/218379

Laurent Dingli

Il y a aussi les mots politiques du mercredi, notamment ceux si consternants tenus par Miss Paillettes Rachida Dati lors d'un meeting UMP sur les Européennes : vraiment, cette Rachida Dati, c'est la honte. Elle a même réussi l'exploit de dépasser soeur Marie Ségolène en "ridiculitude". C'est insultant pour les citoyens que nous sommes de rabaisser à ce point la politique. Et c'est aussi de la haute responsabilité de celui qui l'a choisie pour représenter la France en Europe. Vraiment, c'est la honte !
J'attends aussi des sanctions contre les cadres de Dexia qui s'accordent des primes et autres bonus après avoir accepté l'argent de l'Etat, c'est-à-dire celui des contribuables français et belges. Tout le monde n'a pas la décence d'un Pierre Bilger.

Laurent Dingli

@ Alex Paulista,
J'ai aussi répondu à vos arguments sur le fond à propos du vocabulaire et du nazisme : relisez-moi bien, cher ami, puisque vous m'aimez bien. Je vous répondrai à mon tour, en plagiant Aïssa/Chimène :
Va, Alex, je ne te hais point !
En revanche, je n'ai rien compris à votre passage sur le prof-garde-chiourme, le rire gras des nazis, etc. Mais, inutile de m'envoyer une explication détaillée sur le sujet.
Merci à vous.

Jean-Dominique Reffait@Aïssa

Cher Aïssa, la Halde n'a jamais eu l'intention de supprimer les monuments aux morts, il s'agit d'une rumeur créée par un blogueur, avec un faux communiqué. Cela n'enlève rien à la belle justesse de votre propos.

 Aïssa Lacheb-Boukachache

- Dites-nous, Mr Bilger, pourquoi voulez-vous être magistrat?
- Pour l'amour de la Justice, mesdames, messieurs le jury …
- Hum … Excellent, excellent …
- Et pour servir le Droit, ajouterai-je …
- Très bien, très bien … Et votre épouse?...
- Oui?
- Que fait-elle, votre épouse?
- C'est une femme d'intérieur ...
- Soumise?
- Oh que non ... Respectable.
- L'intérieur ou la dame?
- Les deux naturellement …
- Naturellement, c'est vite dit, vous ne pensez pas, Mr Bilger?...
- ???
- Votre dame porte-t-elle le cayon?
- Le cayon?
- Vous ignorez si votre dame porte le cayon?... Ce n'est pas très bon pour vous, cela, vous le savez ...
- Oui, j'ignore ce qu'est le cayon, je m'en excuse.
- Posons les choses autrement: Porte-t-elle le barbichet?
- Le barbichet?
- Porte-t-elle le penn'sardin dans ce cas?
- Le peigne … pardon, le peigne … Je ne comprends pas …
- Non le peigne, Mr Bilger mais le … enfin, passons … Vous êtes sûr que vous serez apte à cette fonction de magistrat? Car enfin, confondre le penn'sardin et un vulgaire peigne … N'est-ce pas, chers confrères et consoeurs, ah ah ah ...
(les confrères et consoeurs, en choeur)
- Absolument, d'autant qu'il ignore pareillement le cayon.
- Et le barbichet …
- Mr Bilger, répondez-nous: ce n'est pas très français votre nom … Prononce-t-on Bilger ou Bilgère ou Bilguère?
(Un des confrères)
- Ou Bilgouère?
- On prononce Bilger en insistant légèrement sur le «r» …
- Légèrement, tiens donc ... Bilgère donc?
- Oui …
- C'est français?
- Ma foi oui, je crois …
- Vous n'êtes pas sûr d'être français et vous voulez être magistrat …
- ???
- Passons … Quelle paroisse fréquentez-vous? Votre femme surtout …
- Honnêtement, nous sommes peu assidu …
- Peu assidus mais vous priez?...
(Une des consoeurs)
- Est-elle bigote?
- Pardon?...
- Votre épouse, est-elle bigote?
- Faites-vous tous deux partie d'une secte?
- Mangez-vous du boudin?
- Lequel? Noir, blanc?...
- Et du cochon?...
- Pourquoi êtes-vous venu en cravate?
- Aimez-vous Sarkozy?
- Monarchiste?
- Vous habitez où?
- Pourquoi avoir quitté Barbès pour le XVIème arrondissement?
- Aimez-vous Mireille Mathieu?
- Penn'sardin ça ne vous dit rien mais Poutine ça vous dit quelque chose au moins?
- Avez-vous une maladie incurable?
- Combien de temps vous reste-t-il à vivre?
- Fréquentez-vous le baisodrome de Pigalle?
- Revenons au cochon … Vous êtes sûr d'en manger?
- Mangez-vous tout dans le cochon?
- Les merguez, vous aimez ça?
- Etes-vous allé à la Mecque?
- Vous préférez Compostelle?...
- Comment s'appelle le Pape?
- Comptez-vous vous y rendre prochainement?
- Le corps des officiers de police, qu'en pensez-vous? Répondez, Mr Bilger, n'éludez pas, cela vous dessert …
- Répooooondeeeeeez, Mr Bilger, les commissaires de police, vous en pensez quoi?...
- Vous êtes sûr que vous ne préfèreriez pas faire infirmière?
- Vous n'avez pas répondu à la question, Mr Bilgèèèèèèèrrrrrrrrr … On prononce Bilgèèèèèèrrrrre, n'est-ce pas?...
- Laquelle?
- Pourquoi êtes-vous là aujourd'hui?
(Le président du jury chuchotant aux confrères et consoeurs)
- Qu'est-ce qu'il vient nous emmerder ici, celui-là …
- Mr Bilgèèèèèrrrrrrre ….
- Oui.
- Vous pouvez disposer, votre oral est terminé, vous recevrez votre note par courrier …


Aïssa.

Laurent Dingli

Vous me pardonnerez pour l'expression redondante "une insulte familière" (sic).

Alex paulista

@ mes chers historiens

Pardon. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Mais au lycée quand un prof-garde-chiourme faisait une analyse étymologique d'une insulte suivie d'une référence aux nazis, on partait d'un rire gras et sonore. Pour conforter l'analyse, car les nazis avaient ce même genre de rire tonitruant et sadique, je me souviens.

Ludovic, lui, vous prie de l'excuser. Tout le monde ne peut pas avoir le même caractère.

La "suffisance"...
Décidément, Laurent Dingli, vous n'avez que ce mot-là à la bouche dès que vous êtes contrarié...
Et arrêtez d'interpréter toute réaction non consensuelle à vos posts comme une revanche sur des attaques antérieures. Puisque je vous dis que je vous aime bien et que vos posts m'intéressent, à défaut de toujours me convaincre.
Mala sem alça...

Ludovic

@Alex Paulista,

Ouh là mais je n'ai pas parlé de nazisme moi, c'est un sujet que je ne prends jamais à la légère et contrairement à beaucoup, je n'ai jamais pensé à qualifier Jean-Marie Le Pen et encore moins Christian Vanneste de nazis. Cela ne m'empêche pas d'avoir du mépris pour eux. Je crois quand même être allé trop loin dans le commentaire incriminé, d'où le rappel à l'ordre, bien sympathique au demeurant, de mes deux estimés confrères. Avec le recul, je suis même étonné que M. Bilger ait laissé passer ce commentaire, ou au moins la dernière phrase, il ne m'a pas rappelé à l'ordre mais il n'a sans doute pas apprécié.

sbriglia@Aïssa

Cher Aïssa,

Vous dont le tréma sur le i me met dans un état d'apoplexie quasi permanent, incapable que je suis de le frapper à mon clavier, obligeant une fois sur deux la discrète madame Columbo à rectifier l'injure commise à votre prénom, je trouve votre dernier commentaire très émouvant, digne d'être lu dans les écoles de la République... J'ai été élevé par un père héros de la guerre qui me montrait, dans les provinces profondes que nous visitions, les plaques des monuments aux morts de la grande guerre...
Cette mémoire va peu à peu s'étioler... puisque "le véritable tombeau des morts est la mémoire des vivants", comme se plaisait à le rappeler l'auteur de mes jours...

Je suis heureux, profondément touché, que ce texte ait été écrit par vous : il vous honore, il nous honore...

@Ludovic : aller à Canossa pour ça ? vous êtes sûr que c'est une ville d'eau ?

Laurent Dingli

@ Alex Paulista,
Je sais bien que vous n'avez toujours pas digéré ce que j'avais dit un jour sur votre suffisance et votre manière assommante de pontifier, mais lisez un peu mieux mon commentaire au lieu de sauter sur la moindre occasion pour japper. Je n'ai jamais traité qui que ce soit de nazi, j'ai écrit qu'en tant qu'historien, Ludovic savait ce que signifiait ce genre de glissement sémantique qui déshumanisent l'opposant ou le contradicteur, en d'autres termes qu'il n'était pas de son niveau d'employer les mêmes termes que ses adversaires, voire pire.
Qu'auriez-vous dit si Christian Vanneste avait traité un homosexuel d'excrément ou d'objet ? Peut-être lui auriez-vous adressé le même rappel. Il ne s’agit pas de lancer une insulte familière dans l’intimité, mais de se prononcer dans un débat public.
Pour autant, Ludovic s'est exprimé sous le coup de la passion, il s'en est expliqué, et il n'y a pas lieu d'en faire tout un plat. Il n'est pas accusé et je ne suis ni procureur ni censeur.
Si vous vous êtes "fâché" avec vos professeurs d'histoire parce que, dites-vous, ils vous passaient en boucle "Nuit et Brouillard" et vous rappelaient à l'ordre quand vous bavardiez, vous ne deviez pas manifester un grand intérêt pour cette discipline.
Et puis, je doute que des professeurs aient jamais passé Nuit et Brouillard "en boucle" pour édifier de petits ignorants ; ils ont seulement essayé de les aider à appréhender l'indicible et à comprendre une partie de leur tragique héritage.
Personne ne vous fait de leçon de morale ni ne vous dit que vous êtes responsable du génocide. Ce serait vous accorder une bien trop grande importance (décidément, toujours votre suffisance, elle fonctionne même à rebours). Ne jouez donc pas les victimes à bon compte, vous tombez dans l’absurde.
@ Aïssa Lacheb-Boukachache, intéressant développement sur les errances de la Halde, mais je ne développe pas pour ne pas prolonger la digression.

Laurent Dingli

Marie,
Vous avez parfaitement raison. J'avais complètement oublié cette référence au général Maurice. Merci pour cette précision et pour ce rappel.

Marie

@ Laurent Dingli,

J'ai lu dans la revue l'Histoire consacrée au 11 novembre 1918 ceci :

"Un an après l'armistice, le 18 novembre 1919, Hindenburg, le vrai héros de la guerre pour le peuple allemand (il fut le commandant de toutes les forces allemandes à partir de septembre 1916), prit position devant la commission d'enquête parlementaire que l'Assemblée nationale avait mise en place pour déterminer "les causes de l'effondrement de l'Allemagne de 1918", Hindenburg déclara que l'effondrement avait été inéluctable compte tenu de "l'infiltration révolutionnaire" dans l'armée. Et citant l'opinion du général anglais Frederick Maurice, largement répandue dans la presse allemande, il poursuivit : "Un général anglais a dit à juste titre : "L'armée allemande a reçu un coup de poignard dans le dos[...] A qui la faute, chacun le sait. S'il en fallait encore une preuve, on la trouverait dans la déclaration du général anglais citée ici et dans l'immense étonnement de nos ennemis devant leur propre victoire."

Marie

@ Catherine Jacob,

Monsieur Sbriglia faisait très certainement allusion au clavier français : "AZERTY" donc aux zéros du dimanche, et non aux zorros du dimanche :)

Alex paulista

Sbrillo ne répond plus
En vers il nous épate
Il défie l'allopathe
Fait rougir le têtu.

Dans ses rêves concis
Autant que l'Avocat
S'invitent à l'envi
Fil dentaire ou tanga

Tous les pédants assis
Méfiez-vous bien du vieux
Son clavier averti
en vaut deux, Nom de Dieu !

 Aïssa Lacheb-Boukachache

Marie,

J'ai vaguement entendu de ce projet de la la HALDE de suppression des monuments aux morts de la Grande Guerre. Ce serait fait au prétexte que la signification et la réalité de celle-ci sont ignorées des générations actuelles; également au prétexte que ceux-ci seraient discriminants en leurs intitulés mémoriels, autrement dit qu'il s'y trouverait trop (pour tout dire: tous) de noms français gravés sur ces stèles et pas assez (pas du tout même) de noms, mettons, de ceux des colonies … C'est exact mais il faut voir les choses autrement. En 1918, la France métropolitaine comptait environ 45 000 communes, villes et villages. A la fin de la guerre, seuls 16 d'entre eux pouvaient «se vanter» de n'avoir à compter aucun mort ou disparu en leur sein. 16 seulement! Or chaque commune a eu ses morts et disparus de ce conflit, ses enfants … Ce sont les noms de ceux-là qu'elles ont inscrit sur leurs monuments et c'est normal. En ceci, la HALDE est en train de dégénérer gravement en accusant ces dernières de discrimination commémorative. Ce qui serait juste, par contre, serait de davantage reconnaître et mémoriser par stèles (vraies stèles, pas des bouts de cailloux dissimulés disséminés je ne sais où...) et souvenirs ceux qui, d'Afrique noire, du Maghreb, de Russie, de Chine et ex Indochine, tous ceux qui sont venus se battre pour ce pays et plus que souvent y sont morts … Un exemple: Je passe quasiment tous les jours devant le fort de la Pompelle, tout près Reims, pour aller travailler. Ce fort fut un haut lieu de cette guerre; durant quatre années les combats les plus cruels et acharnés y eurent lieu et jamais les Allemands ne l'ont conquis. Quand on le visite, c'est impressionnant tant les traces des luttes y demeurent encore, la terre est morte, crevée de partout à cet endroit précis du fort, plus rien n'y repousse … Quatre années de bombardement quotidien, je dis bien quotidien, de coups de mains de jour, de nuit, d'égorgements, de tueries corps à corps, rien n'y a fait, ce fort est demeuré jusqu'au bout français. Il verrouillait et garantissait Reims; c'est dire combien il était stratégique. Pourtant, dans l'esprit de ses constructeurs, trente ans plus tôt, dans l'esprit même des Etats-majors, il n'était que secondaire, peu important ni fiable. Tous sont tombés, même Douaumont, même Vaux, sauf lui … Durant un court moment, à ses débuts en 14, il fut défendu sommairement par des français du coin et une brigade russe (Russes désormais inhumés à la nécropoles russes de St-Hilaire-le-Grand non loin et que visita en 1977 Soljénitsyne) contre des Allemands peu motivés pour le prendre. Puis son intérêt parut évident aux Allemands pour faire tomber Reims et à partir de ce moment ils s'acharnèrent contre lui, y jetant tout ce qu'ils pouvaient de forces matérielles et humaines. C'est à partir de ce moment également qu'il fut défendu par des renforts venus essentiellement des colonies, Noirs, Algériens, Marocains, Tunisiens. Quatre ans durant et dans les pires conditions, ces hommes ont tenu ce fort et sauvé Reims. Beaucoup d'entre eux sont désormais inhumés dans la grande nécropole de Sillery tout près, leurs noms gravés sur les plaques … Ce cimetière est étonnant car les croix des tombes des gars (soldats) du coin sont souvent littéralement collées aux dalles aux versets du Coran … Plus fraternel on ne peut pas mais hélas c'est dans la souffrance et la mort qu'on voit plus que souvent cela. A la fin de la guerre, un superbe monument fut érigé à l'entrée de Reims, non loin de ce fort, en souvenir de «l'Armée noire», terme générique pour désigner ces hommes. Ce monument fut un des rares en France que les nazis, vingt ans plus tard, démantelèrent complètement. Il fut reconstruit à la fin de cette seconde guerre mais plus sommairement, pour tout dire rapidement … En ce moment, une campagne locale incluant des personnalités d'envergure s'organise afin que l'on érige à nouveau le monument tel qu'il le fut à l'origine. Mais c'est un fait que la plupart des rémois ignorent que leur ville fut défendue et sauvée comme jamais durant quatre années par des étrangers Noirs et Arabes … Rien ou presque n'y est de cette impressionnante page d'Histoire. C'est là que la HALDE aurait raison si en lieu de faire référence à une quelconque discrimination anti allemande (ce qui est insidieux là aussi car les nécropoles allemandes près Reims et en France de cette guerre sont respectées et aussi bien entretenues que toutes), elle s'attardait plutôt sur cet oubli discriminant de ceux-là d'Afrique. La plupart des monuments aux morts de Reims et environ, à l'exception de celui détruit par les nazis et reconstruit vaguement, sont dédiés «aux morts tombés pour la France» et quand des noms y sont gravés par dizaines ou milliers, il n'y figure aucun nom ni de Noir ni d'Arabe … C'est ironique, n'est-ce pas, et désolant. Reims, berceau du christianisme en Europe, origine du christianisme en France par le baptême de Clovis par l'évêque St-Rémi, gardée, défendue et préservée de la pire barbarie chrétienne par des … animistes noirs et des musulmans arabes et/ou noirs. Si la HALDE «dénonçait», sans désir de polémique quelconque, ce vilain état historique de fait, ces pieux mensonges et oublis au nom d'une hypothétique unité nationale (on sait ce qu'il en fut de cette unité vingt ans plus tard sous l'Occupation nazie), elle serait davantage dans un rôle moins risible … Je crois sincèrement que la lutte contre les discriminations, celles de la mémoire historique et celles actuelles, se situe toujours dans le plus que dans le moins … En ces choses, qu'on ajoute à ce qui manque, qu'on ne supprime point, c'est cela aller de l'avant, pas l'inverse. J'en ai bien peur: La HALDE, encore une commission qui n'a rien compris à son rôle … J'ai plutôt l'impression qu'il s'agit là, en ses déclarations prétendues ou vraies, d'une grosse farce de mauvais goût. Mais si cela s'avère vrai, je lui souhaite bien du courage, s'attaquer aux anciens combattants et leurs associations … Il ne fera pas long feu sur son siège le Louis Schweitzer … A propos de cet homme aujourd'hui président de cet organisme anti discriminant, que n'avait-il commencé déjà de faire bâtir une grande et significative stèle commémorant tous ces milliers d'ouvriers étrangers qui en près d'un siècle ont trimé comme des bourriques sous payées dans les usines Renault qu'il présidait, ont fait Renault? Comme il a oublié ceux-là, il voudrait aujourd'hui qu'on oublie les autres, ceux des tranchées, des forts, de toute cette merde qu'on envoya à la boucherie au nom de nos prétendues valeurs, disons les choses ainsi … A moins que, effaçant ces symboles de souffrance de la mémoire collective, on nous préparerait sourdement à un autre 14-18, une nouvelle hécatombe, histoire de sauver le capitalisme et tous les Renault de la terre, de relancer la croissance, de diminuer la population mondiale, de préserver l'écologie et j'en passe, étant incapables d'imaginer d'autres moyens non criminels, moins odieux, réellement pacifiques, intelligents et fraternels … Quant à ce soi-disant noyau dur franco-allemand de l'unité européenne, cela fait bien longtemps que ce n'est plus qu'une formule vide de sens et qui n'intéresse que quelques mornes intellectuels en leurs gourbis d'école. On n'en voit pas beaucoup des Allemands en France et l'inverse pareillement … Au mieux, il n'y a entre nos deux peuples plus qu'une vague respectueuse indifférence. Indifférence. Les Allemands sont davantage tournés vers l'Est, comme les y a toujours poussé leur Histoire, que vers nous, c'est ainsi …

Une anecdote, pour terminer: Me promenant il y a quelques années dans Reims, je remarquais une très belle ancienne maison. Sur la façade, une plaque où était inscrit ceci: «Ici demeurait le docteur Lucien Bettinger, déporté et assassiné par la barbarie allemande à Auschwitz en 1943». Cela m'a choqué, non la plaque, bien sûr, mais son intitulé. «... par la barbarie allemande ...», qu'est-ce que cela voulait dire en l'an 2000?... Rien. Cette plaque, au fil des décennies, telle qu'elle était intitulée, était devenue comme une insulte à tout un peuple et plus je la lisais, plus je le comprenais et ne l'acceptais. J'ai donc écrit au journal local L'Union de Reims pour, mettons, signaler cette aberration historique et plus que tout anachronique. Le journal ne me répondit pas ni ne publia ma lettre mais, quelques semaines plus tard, passant à nouveau près cette maison, je remarquais cette plaque où était désormais effacé (on avait gratté fort à cet endroit) le mot «allemande» qu'on avait remplacé par «nazie», ce qui donne aujourd'hui encore «Ici demeurait le docteur Lucien Bettinger, déporté et assassiné par la barbarie nazie à Auschwitz en 1943» … Ce petit rien que j'ai seul accompli ce jour a tout de même plus de gueule et de crédit que les grandes gesticulations stupides pseudo anti discriminant historiques de la Halde … Tout est là: dans la conscience de chacun mais il est vrai aussi que c'est long et difficile que la conscience ...


Aïssa.

Alex paulista

@ JDR

Pas des intégristes... plutôt des "drôles" comme on dit à la campagne.
J'ai déjà vu une situation comparable à NY, une armée de juifs en habits bloquaient toute la 52ème rue pour une fête, un mariage je crois. Ils bloquaient aussi la 7ème avenue à moitié et les taxis commençaient à "bawler" à leur encontre. Il fallait voir comment ils allaient au devant, souriaient au gens, leur faisaient un passage en riant.
Difficile de ne pas les trouver sympathiques.
L'attitude y est pour beaucoup donc, et dans ce sentiment de gêne partagée que vous décrivez il y a un manque de bienveillance qui se cache parfois derrière le principe de laïcité.

@ Ludovic
L'étron m'a rappelé le strrronzzzzo sonore d'Italie. Aller chercher les nazis sur le sujet me semble exagéré.

Finalement vos commentaires montrent un particularité de notre société: les laïques qualifient d'intégristes ceux qui exercent leur droit de porter des tenues religieuses au jardin d'acclimatation, et on ne peut pas proférer une insulte sans se prendre une leçon de morale comme si on était responsable d'un génocide en étant né quarante ans après.
C'est ce dernier point qui m'a fâché avec mes profs d'histoire. Ils nous passaient Nuit et Brouillard en boucle, et le moindre bavardage durant la Nième projection nous amenait une réflexion similaire à celle de Laurent Dingli.
Stronzzo, bosta, mala sem alça, je dis ça à qui me fatigue, avec plus ou moins d'affection. Serais-je nazi ?

Laurent Dingli

Marie,
Le mythe du "coup de poignard dans le dos" n'est pas dû à un Anglais (vous pensiez sans doute à l'antisémite allemand d'origine anglaise, Houston Stuart Chamberlain, à ne pas confondre avec celui des accords de Munich, Arthur Neville Chamberlain), mais à Erich Ludendorff, "Generalquartiermeister" de l'armée impériale, et véritable paranoïaque, qui participa incidemment au putsch d'Adolf Hitler de 1923.

Jean-Dominique Reffait

@ Catherine Jacob
Je répondrais volontiers à votre question sur Mayotte s'il plait à Philippe Bilger de nous proposer un billet sur ce thème. Ne m'invitez pas à la digression, vile tentatrice.

Catherine JACOB

"Christian Vanneste fait un festival quand, invité de Parlons Net-France Info, il explicite sa position sur l'homosexualité qui poussée à l'universel constituerait un danger pour l'humanité."

Peut-être veux-il dire que pousser cette tendance à l'universel reviendrait à devoir recourir à une sorte de reine des abeilles en somme pour la reproduction de l'espèce??

Catherine JACOB

@J-D Reffait
"C. Vanneste est à l'opposé de tout ce que je pense, il est l'homme du "rôle positif de la colonisation", hallucinante contre-vérité de l'histoire. Mais l'intérêt des idées choquantes, c'est de pouvoir y réagir, de reconstruire une réflexion qu'on avait laissée de côté."

Au fait, comment, pour votre part, commenteriez vous le référendum de Mayotte ( voir au besoin : http://www.outre-mer.gouv.fr/?+-elections-+.html )

@sbrigila
"Des héros du dimanche."
C'est sûr : vous avez un clavier AHERTY"

Très drôle, quand on a un QHELTY en revanche cela donne quoi vu la thématique orientée de la majorité de commentaires?

Ludovic

@Laurent Dingli et J.D. Reffait,

Vous avez raison, je me suis laissé emporter au-delà de toute mesure, ce qui m'arrive pourtant très rarement. La colère est bien mauvaise conseillère, et mes propos étaient, j'en conviens, abusifs. Je me rends donc à Canossa, peut-être pas à genoux tout de même.

sbriglia@Têtuniçois

Du missionnaire
Ne varie guère...
Il est têtu!
Même salade
Dans ses ballades...
Il est niçois!
A la brouette
Sans pirouette
Essaye-toi
Têtuniçois!

Marie

Je ne reviens pas de Fez, comme monsieur Dingli, qui présente une particularité supplémentaire avec le sieur JD Reffait ! … alors…. ! Et puisque les amis de monsieur Aïssa m’ont laissé un demi neurone… ! Faisons avec…. !

Les mots polis, tiques du dimanche ? Certainement.
Sont-ils seulement polis ces mots du dimanche ?

Les cloches se taisent, nous rappelle-t-on, du jeudi saint au soir au dimanche de Pâques, qui selon la légende, partent pour Rome, (il paraît que Sarkozy était en Italie, tiens !) et reviennent le dimanche chargées d’œufs de Pâques ! Pour résonner de toute leur voix, en ce jour, agitées par leur battant, suspendues à leur mouton… On s’en est aperçu pour Hadopi :
« Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence. » Euridipe

Le muguet étant de son côté en fleur, les clochettes de mai vont très sûrement en écho clocheter à leur tour... !


Les maux polis, tics du dimanche ?

Durant ce week-end pascal, j’ai pu constater la mauvaise foi de monsieur Calvi lors de son émission intitulée : « Et si Jésus revenait… », dans laquelle furent recitées les paroles du Pape, concernant toujours la distribution de préservatifs, délibérément mal interprétées par des journalistes de gauche ??? désireux de démontrer que Benoît XVI, Pape Allemand, détruit lentement mais sûrement l’union des catholiques obtenue par Jean Paul II, Pape Polonais… ! Les Africains, que l’on veut faire passer pour des individus moins intelligents que la moyenne des blancs français, ont, eux, compris le message !!! C’est vrai, un sondage précise que les catholiques français veulent que le Pape s’en aille… ! Je n’ai pas participé au sondage et je désire, moi, qu’il reste… !

MAM, elle, a l’intention de mettre en place des mesures législatives pour interdire le port de la cagoule…. Personne ne s’en émeut… chez les messieurs…!!! :(
La parole de MAM serait-elle d’Evangile ?


Par ailleurs, je n’ai pas beaucoup entendu de réactions alors qu’il est question de supprimer tous les monuments aux morts pour la France, étant donné qu’avec l’Europe, il ne faut pas heurter nos amis les Allemands !!! Pardonnez-nous, messieurs les Allemands, d’avoir gagné en 1918 ! Il est vrai que c’est un anglais qui a déclaré, alors que vous faisiez votre révolution, que vous aviez « reçu un coup de poignard dans le dos »… !!! Vous donnant, ainsi, prétexte à reprendre les armes… !

PS : Monsieur Bilger, si vous envisagez un jour sur ce blog, l’instauration d’un duel, pas de duel intellectuel, s’il vous plaît. Autrement, disqualifiez d’office le sieur Sbriglia.. ! Même en style morse, il est sûr de gagner !

D. Dufau

Pourquoi attendre des déclarations politiques du dimanche ce qu'elles ne peuvent pas fournir ?

La presse parlée, télévisée ou écrite a besoin de chaleur, pas de lumière.

L'auditoire partisan a besoin d'être rassuré pas instruit.

sbriglia

"Des héros du dimanche."

C'est sûr : vous avez un clavier AHERTY

Jean-Dominique Reffait

@Ludovic
Je ne comprends pas comment on peut qualifier une personne d'"étron" en lui reprochant en même temps des propos que l'on trouve écoeurant. C'est se placer sur le même terrain, voire pire.
C. Vanneste est à l'opposé de tout ce que je pense, il est l'homme du "rôle positif de la colonisation", hallucinante contre-vérité de l'histoire. Mais l'intérêt des idées choquantes, c'est de pouvoir y réagir, de reconstruire une réflexion qu'on avait laissée de côté.
A l'inverse, lorsque l'invective répond à l'invective, c'est match nul et vos suffocations n'ont pas fait avancer d'un poil vos convictions, pire, vous les desservez.
C'est amical ce que je vous dis là, car je partage votre révolte contre de tels propos qui sont incontestablement porteurs de dangerosité.
Le billet de Philippe porte justement sur la force des mots qui, lorsqu'ils sont lourds de sens, sont presque des actes en lieu et place des dérisions et des calembours. Cette force des mots, il faut l'admettre pour tous, en toute occasion qu'il est donné d'y réfléchir.

Une petite anecdote pour illustrer la nuisance du non-dit : Dimanche, j'étais au jardin d'acclimation (Bois de Boulogne à Paris) avec mon fils. C'était jour de Pâque juive et le jardin était envahi de familles juives orthodoxes, avec chapeau, redingote, papillottes et Thora sous le bras. Tous les non-juifs - et éventuellement les juifs présents se comportant comme tout le monde - étaient gênés. Les regards, les chuchotements des uns comme des autres étaient révélateurs. dans une mare, un canard avait un drôle de plumage sur la tête et quelqu'un a alors murmuré : "Lui aussi, il a un streimmel sur la tête". Ce murmure fut entendu de tous, il y eut un éclat de rire général qui fit disparaître les intégristes de la mare aux canards. Bien malin celui qui saurait juger ce qui se passe dans les têtes à ce moment là, ce tourbillon de pensées confuses qu'un seul murmure libère.

Baudricourt

Pour n’en rester qu’aux mots du dimanche, autant dire qu’ils me passent très très haut dessus de la tête, comme des matraquages publicitaires entretenant l’image d’une marque, celle des politiques et celle des journalistes.
Vive l’hypocrisie, car sans elle nous ne pourrions pas vivre en société, rien que de penser à une civilisation de la transparence me file les pires cauchemars !
Itou pour le monde du communautarisme vous enfermant d’office dans une case dont on ne voudrait plus vous faire sortir.
Miracle de l’ADN, où l’on peut être noir l’été et blanc l’hiver, sensible à l’androgynie au printemps et hétérosexuel assumé.
Sans faire ma Dolto, généralement les propos ou attitudes « homophobes », me font hurler de rire… Très révélateur d’un complexe mal dégrossi. Les propos du député Vanneste défendaient l’idée que la structure familiale est la seule à favoriser la reproduction d’une civilisation. Puisque nous en sommes à déterrer les morts, qu’en aurait pensé le grand César ou Monsieur, frérot de Louis XIV ?
Et notre aimable parlementaire peut bien faire ce qu’il veut, du moment qu’il ne vient pas afficher ses turpitudes sous mon nez.
Me couchant avec les poules, je n’ai vu que le début de l’émission « au pilori l’accusé ».
Nostalgie… Traînant mes guêtres à la même époque aux Abbesses, je dus m’endormir rêvant à ma jeunesse passée. Miracle de l’ADN, avec l’âge, je ressemble plus à nos cousins, alors un dos argenté en mini jupe, ça le fait moins…

Têtuniçois

Monsieur Vanneste n'est pas le seul à blâmer car il dit tout haut ce que pensent un grand nombre de députés UMP.
Celui qui est le plus à blâmer c'est Sarkozy qui lui a donné l'investiture ump pour les dernières élections municipales.
Considérer que les homosexuels sont inférieurs aux hétérosexuels, c'est normal à l'UMP. On le voit d'ailleurs avec la discrimination homophobe du mariage.
Alors que de plus en plus de pays ouvrent le mariage homosexuel (bientôt la Suède, le Brésil et peut-être aussi l'Etat de New York et le Portugal) Sarkozy préfère satisfaire le lobby homophobe représenté par madame Boutin.

Laurent Dingli

Ludovic,
Je comprends votre passion, mais vous ne devriez pas employer des termes qui visent à déshumaniser l'adversaire, en le qualifiant d‘objet ou d‘étron. Vous, qui êtes historien, savez ce que peut évoquer ce genre de glissement sémantique (ein stück, disaient les nazis des juifs dans les camps). Aussi condamnables que soient ses propos, Christian Vanneste ne mérite pas de telles insultes, surtout de la part de quelqu’un comme vous qui, selon moi, doit donner l’exemple. Vous me parliez d’hubris à propos de la manière avec laquelle j’ironisais sur le mythe du général de Gaulle, c’est-à-dire que je répondais à une démesure (celle du mythe) par une autre (celle de l’ironie). Je vois que vous pouvez aller bien plus loin que moi quand le sujet vous touche personnellement (il me semble que vous avez évoqué ici même votre homosexualité).
Voilà, Ludovic, j’espère que cette mise au point ne vous choquera pas et que vous comprendrez le fond de ma pensée.

Pierre-Antoine

@catherine jacob

"par la mise en oeuvre de méthodes nettement plus critiquables en fait, mais qui contribuent à occuper les avocats généraux là-bas comme ici !"

Si seulement c'était vrai... le problème c'est que les AG ont plus d'occupation avec le menu fretin que les gros requins...

Cordialement avec une pointe d'humour...

Pierre-Antoine

Guile

Monsieur Vanneste nous fait rêver avec ses belles tirades à la gloire de la sottise !! C'est la liberté d'expression des cons, mais il n'est pas le seul.

Tous nos hommes/femmes politiques en sont, et pratiquent la petite phrase qui ne mange pas de pain et qui est teintée de stupidité.

Je crois qu'en France, ce qui les pousse à la tirade inoubliable, c'est qu'on reste dans l'idéologie, comme pour mieux éviter de trouver les solutions.

Le pragmatisme, absent de nos dirigeants, serait pourtant utile en ces temps de crise...

Catherine JACOB

@Têtuniçois
"Monsieur Bilger, je viens de vous voir sur France 2 dans Faites entrer l'accusé. Je ne savais pas que vous aviez été avocat général dans l'affaire Paulin."
Moi non plus, mais je crois que j'aurais tout de même fait le choix de M6 avec La Nouvelle Star, ainsi que de la vie des personnages fortunés plus ou moins célèbres qui l'a suivie.
Je crois qu'il a été question ici même du scandaleux achat par Paris Hilton, riche héritière, d'une robe destinée à être portée à l'occasion d'une soirée unique. Mais hier soir, on a pu voir Elisabeth Thierot, émigrée d'origine polonaise ayant fait fortune aux USA après avoir vécu une vie difficile de femme battue, aller chercher la commande d'une robe en soie peinte à la main à son intention, destinée à être portée à l'unique occasion d'une soirée entre filles et modèle unique d'un mauvais goût érigé au rang d'un art mais que j'ai malgré tout scrupule à critiquer vu que cette originale finance par ailleurs un refuge pour femmes battues susceptible d'en accueillir un nombre appréciable, et robe à six mille dollars dont l'antivol était resté poinçonné sur la doublure...!
J'ai également été fascinée par la façon dont l'empereur de la fringue aux USA, Christian Audigier, arrivé sans un centime en poche il y a huit ans dans ce pays, aime dépenser son argent, me demandant quel manque tous ces millions de dollars ne réussiront jamais à combler et qui existe aussi chez de moins chanceux, lesquels s'y emploient par la mise en oeuvre de méthodes nettement plus critiquables en fait, mais qui contribuent à occuper les avocats généraux là-bas comme ici !

Blanc Cassis

Dimanche de Pâques : les cloches étaient de sortie.

jpledun

Super Salengro ce soir á 20h30 sur France 2 (merci qui ?)

"L'occupation des usines oui, mais dans la légalité"

Un socialiste qui parle comme ça, je vote pour lui !

Vanneste doit sortir de l'UMP. Il ne me représente pas. Il ne représente pas mes idées. Mais je suis encarté au même parti que lui.
Désolant.

@ B.L.A B.L.A.

Joli le trait d'humour sur "Centrale"
En toute honnêteté.

Têtuniçois

Drôle de coïncidence, sur mon dernier commentaire, je parle de Druon sortant du sarcophage et je viens juste d'apprendre sur le site du Figaro qu'il vient de mourir...

Monsieur Bilger, je viens de vous voir sur France 2 dans Faites entrer l'accusé. Je ne savais pas que vous aviez été avocat général dans l'affaire Paulin.
Je me souviens que j'espérais à l'époque que l'on soit sans pitié pour un pareil monstre.

Ludovic

Bonsoir M. Bilger,

Je ne souhaitais pas, dans un premier temps, commenter ce billet qui ressemble tellement à un hit parade, pardon à un top ten, des déclarations politiques du dimanche. Après tout, chaque citoyen est assez mature, ou réputé tel, pour se forger sa propre opinion, sur telle ou telle petite phrase. Ce qui m'agace au plus haut point est la place donnée à Christian Vanneste (que j'ai bien du mal à qualifier en dehors de propos orduriers). Par faveur, que l'on cesse d'accorder quelque importance que ce soit à ce personnage, j'allais dire cette chose, cet objet, qui véhicule tant de haine, de mépris, l'émotion me gagne et je ne parviens plus à discourir sereinement du personnage, tant sa détestation m'est profonde. Je sais bien que l'on me reprochera de ne pas argumenter, mais au risque de sombrer dans le délit, je n'y parviens pas. Je tire la chasse, comme il se doit sur un étron.

 Aïssa Lacheb-Boukachache

Vite, j'anticipe sur les réponses de quelques hargneux hargneuses aigris aigrises qui me détestent: Je le sais, moi aussi j'ergote parfois, je blablate, j'ai le don et j'ai pas fait ni l'ENA ni Centrale ... Heu ... Centrale, oui mais l'autre, c'est pas la même, on y entre sans concours celle-là, 100% égalité républicaine, le diplôme c'est le billet de sortie, d'où la difficulté du cursus et des examens ... Seule différence mais de taille: moi, ça ne mange pas de pain, comme on dit, empêche personne de dormir, rêver ... J'em ...? Ah bon?! Qui donc? hé hé ...


Aïssa.

 Aïssa Lacheb-Boukachache

J'ignore si c'est un mot du dimanche mais celui-ci m'intéresse au plus haut point qui vient du Président de la République qui dit quant aux retenues des patrons par les ouvriers et employés des entreprises en leurs locaux "qu'il ne laissera pas faire" ... Intéressant à plus d'un titre car nous avons l'essence même de ce qu'est un authentique blabla tel que défini par sa majesté Céline des Lettres, Céline dont notre Président est un inconditionnel admirateur soit dit ... L'essence même du blabla, sa quintessence ajoutons car enfin on peut s'amuser, si on a le temps, à deviner en quoi et par quoi il ne laissera pas faire ... Cette parole m'intrigue car non seulement elle ne vaut pas un clou mais tenté qu'on serait de lui donner le moindre début de crédibilité, on n'en serait pas pour autant avancé d'un iota: par quel moyen ne laissera-t-il pas faire? Car qu'on ne s'y trompe pas, que le Président le sache ou non, il ne s'agit rien moins que de la colère et du désespoir des gens. Ainsi, le Président ne laissera pas faire, oui, mais quoi? La séquestration des patrons ou la désespérance des gens? Les deux sont liés, n'est-ce pas?... Je pense pour ma part qu'il s'est agi là, dans la pensée du Président, de la séquestration des patrons. Il ne laissera donc pas faire celle-ci. Soit! mais par quoi? Je suis curieux de savoir ces moyens présidentiels qui "ne laisseront pas faire" ... Quant à ne pas laisser faire la détresse des gens, ça c'est une autre histoire, un autre blabla mettons ... C'est un peu comme si Rama Yade se prenait soudain de la défense des droits de l'homme ... en France déjà. Ne pas laisser faire en France, d'abord en France ... Les droits de ces hommes et femmes méprisés, désespérés, qui retiennent en leurs entreprises ...etc ... Elle blablate à l'ombre du docteur tirelire qui lui-même blablate à l'ombre de ... enfin bref ... Sauf à considérer que le politique blabla du dimanche ou non est un réel moyen efficient tant des affaires intérieures que des autres ... Le blabla du blablateur, on apprend ça et uniquement ça à l'ENA et quelques autres écoles ailleurs assimilées. Sinon, c'est un don ...


Aïssa.

Jean-Dominique Reffait

@ Têtuniçois
Bien d'accord avec vous : les mots du dimanche, du lundi et de toute la semaine du président donnent des maux de tête. Paraît qu'il fait exprès, disent ses disciples agenouillés, pour bien se faire comprendre du peuple qui préférait, nous dit-on, une phrase en bazar à une expression juste. Il est bizarre ce peuple. Au G20, il parlait pourtant pareil à un parterre de journalistes internationaux, traduit par des interprètes de haut niveau habitués à parler Vaugelas. C'est vrai qu'il fallait se mettre au niveau d'un demi-africain qui n'est pas entré dans l'histoire et qui ne sait même pas serrer la main, c'est une excuse.

yh

Billet intéressant, comme les commentaires.

Juste une remarque : j'ai du mal à comprendre en quoi le président Sarkozy serait le seul homme habilité à parler au nom de la France et ce sous couvert d'une sorte d'onction divine.

Etre élu président et ce démocratiquement n'offre pas jusqu'à preuve du contraire le droit unilatéral de parole pour son pays.

Cela tant moralement que juridiquement (ou alors ai-je mal lu la Constitution).

Têtuniçois

A propos de Ségolène Royal, on lui est tombé dessus pour l'utilisation du mot "bravitude". Même le vieux gâteux de Druon a été sorti de son sarcophage pour cracher sur Ségolène.
Ce même Druon, on ne l'entend pas lorsque Sarkozy massacre à longueur de discours la langue française. A lire, un très bon article dans Marianne sur le sujet. Sarkozy s'exprime comme une racaille de banlieue, quel exemple pour les jeunes...

Alex paulista

@ Laurent Dingli
Je suis d'accord avec vous, la transcription de Philippe Bilger est assez différente de ce qu'a dit Christian Vanneste :
Ce qu'énonce Philippe Bilger a une certaine signification (avec laquelle on peut être en désaccord), alors que la phrase de M. Vanneste n'a vraiment aucun sens.
Inférieur dans l'ordre alphabétique peut-être ?
Non, je crois qu'il voulait dire "Pédés caca".
Rien à voir avec le pauvre Kant et pire qu'un manque de références.
S'il veut condamner les comportements stériles, je lui conseille de réfléchir plus avant de parler.

Jean-Dominique Reffait

Effectivement, la déclaration de C. Vanneste n'a pas le même sens que celui rapporté par Philippe. Malentendu donc sur une sottise car à la place de celle qu'on imaginait, c'en est une autre. L'homosexualité est certes inférieure à l'hétérosexualité au regard de la reproduction mais largement supérieure au regard du contrôle des naissances... Quant à pousser la chose à l'universel, je ne sais pas ce qu'il entend par pousser et ne veux pas le savoir ! Je soupçonne C. Vanneste de faire l'apologie de la bisexualité : un coup pour se reproduire, un coup pour le fun.

Pierre-Antoine

@ Jean-Dominique Reffait

Holala, les mots du mardi font mal...
A part Ségo, personne n'a trouvé grâce à vos yeux ?
J'avoue quand-même, mis à part pour Ségo, que vous avez des raccourcis qui font mouche et que je partage...
Quoique bien plus concis, ils sont du même style que le billet de notre cher PB.
Lui aussi me semble-t-il, moins ouvertement que vous en laissant d'autres allègrement l'égratigner, en pince pour Ségo...
Il y a peut-être une explication toute simple à cela... le week-end elle fait relâche LOL

Cordialement avec humour.

Pierre-Antoine

Laurent Dingli

Je viens de lire l'article de rue 89. M. Vanneste dit à propos de l'homosexualité :

« J'ai dit qu'elle était inférieure à l'hétérosexualité. Si on la poussait à l'universel, ce serait dangereux pour l'humanité. »
Ce qui est assez différent de votre transcription :
"Christian Vanneste... explicite sa position sur les homosexuels en considérant leur moindre aptitude à l'universel"
D'où ma méprise ainsi que celle de Jean-Dominique Reffait.

Jean-Dominique Reffait

Merci pour cette première brochette de la saison, ça sent les vacances !

Et les mots du dimanche cachent parfois les maux de la semaine : ils ne sont pas réductibles, eux, à une formule. Ségolène Royal n'a pas parlé au nom de la France. Elle a dit que la phrase de N.Sarkozy-Guéant n'engageait pas la France et les Français, ce qui du point de vue institutionnel est exact. Le président de la République n'a pas de mandat électif pour aller porter des jugements moraux sur tel ou tel. Qu'il le fasse, c'est humainement inévitable, mais ça ne regarde que lui. Le discours de Ségolène Royal est très beau.

Pierre Moscovici est sur une ligne stratégique intelligente cependant : stop à la diabolisation de Sarkozy, car on entre dans le syndrome Le Pen. Plus on tape dessus, plus il apparaît comme original, fort, providentiel.

Malheureuse Rama Yade. Ca devient pathétique. A quoi occupe-t-elle ses journées ?

Je n'ai pas entendu Christian Vanneste sur les homosexuels moins aptes à l'universel : c'est une belle sottise lorsqu'on considère le nombre d'artistes, de penseurs homosexuels au cours des siècles, à commencer par le premier d'entre eux, Socrate. On peut reprocher plein de choses aux homosexuels, mais pas l'inaptitude à l'universel. Manque peut-être pas de culot, Vanneste, mais de références, ça oui.

Karoutchi, pas touche, on nous écoute...

Allègre, c'est le faux méchant, l'éléphant qui a peur d'une souris, derrière sa broussaille de sourcils se cache une midinette. Il aime les attributs du pouvoir, attraction magique. J'aime bien l'entendre car il ressemble à sa marionnette des Guignols, il est sa propre caricature.

catherine A

Vanneste progressiste parce qu'il s'oppose à Hadopi ? Ben voyons. On en reparlera quand les auteurs, compositeurs, musiciens... crèveront la dalle et disparaîtront. Si festival il y a, sur ce texte, c'est avant tout de démagogie. On a l'impression de vieux c... qui , de peur de passer pour des ringards, sont prêts comme le dit Têtuniçois à se mettre une casquette de rappeur ; et même pire ! C'est pathétique ! D'autant plus qu'ils ont montré leur véritable intérêt pour la loi en préférant, à l'heure du vote, la buvette à l'hémicycle.
A quand le droit d'aller chercher gratuitement sa baguette et ses croissants chez le boulanger ? Voilà qui serait rudement progressiste ! Les boulangers disparaîtront ; pas grave ils feront chanteurs.

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