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03 mai 2009

Commentaires

Roulleaux Dugage

Il y a des avocats pour les affaires de droit et d'autres pour les affaires tordues ; la plupart des avocats savent dans quelle case ranger Me Lombard dont les vertus en matière de transparence restent à démontrer...

Pierre-Antoine

@PB
"Pourquoi éprouve-t-on comme une mélancolie devant ces tractations, ces péripéties, ces honneurs, ces dissensions ?"
(...)
"Je perçois plus qu'un hiatus entre le Pouvoir, ses jeux et ses préférences d'un côté et la masse judiciaire qui râle, s'agite, rêve de respect et "tient la boutique" de l'autre."

Et que fait la masse judiciaire ? elle si prompte à envoyer au pénal un pôv prof qui a eu l'humour de dire "je coupe tout ce qui dépasse".

Si elle cherche le respect, elle n'a qu'à en être digne ! Non dans son comportement, car on lui accorde ce respect dont elle rêve, mais dans sa réaction face à ses tractations, ses péripéties, ses honn/rr/eurs, ses dissensions, car ce sont les siennes, pas celles du citoyen dont elle rêve le respect.

En ce qui me concerne, ce n'est pas de la mélancolie que j'éprouve devant ces dérives et ces horreurs, mais du doute, un énorme doute, un doute abyssal !

Cordialement et avec une énorme envie citoyenne de tenir la boutique.

Pierre-Antoine


Catherine JACOB

@ jpledun
"Patience, messieurs les grognegneux, le suivant arrive bientôt. Vous allez pouvoir recommencer votre petit jeu adoré de démolition, qui impressionne tant le net !
Vous le dites avec tellement d'intelligence."

Donc j'imagine, sans sceautise!
Ce qu'il me semble en fait que craigne PB c'est que le grand sceau impérial se garde tout seul et qu'en ce qui concerne les petits sceaux, il n'en reste plus qu'une purée de pois cassés!

Mais qui sait, avec un peu de chance un grand haricot... ou même une belle courge... risque peut-être bien d'avoir suffisamment de personnalité pour mettre les pieds dans le plat de légumes et restaurer l'image d'une 'bonne justice' contre la justice des bonnes, des petits majordomes et autres femmes de ménages au rabais!!!

Noured1987

Oui, drôle de Justice Monsieur Bilger !Triste constatation !
Qu'un magistrat vienne à ridiculiser un Premier président est malheureusement devenu monnaie courante.
D'ailleurs on se demande s'il reste encore une autorité des Premiers présidents et des procureurs généraux vis-à-vis de leurs subalternes.
Lorqu'on voit le nombre d'affaires étouffées par le Parquet de Paris, on peut légitimement se demander s'il existe un procureur général.
Quant à notre garde des Sceaux elle est plus préoccupée par l'évolution de la mode que par la bonne marche de la justice.
Aujourd'hui on comprend mieux pourquoi la France est l'un des pays les plus condamnés par la Cour Européenne des Droits de l'Homme.

Catherine JACOB

"Il y a des éminences grises, il y a des favoris, une vie secrète, souterraine, officieuse se déroule, sous l'égide de l'Etat, dans les coulisses. "

Devons-nous comprendre que vous nous pensez avoir régressé à une ère mitterrandienne émule de Louis le onzième ?

"Je perçois plus qu'un hiatus entre le Pouvoir, ses jeux et ses préférences d'un côté et la masse judiciaire qui râle, s'agite, rêve de respect et "tient la boutique" de l'autre."

Eh oui, il y a les cages :
http://www.37-online.net/chateaux/photos/photos_loches/cage.html
et leur inventeur qui tel l'arroseur arrosé s'y est retrouvé enfermé. Et, bien sûr, il y a aussi le roi, ce beau-fils de la belle Agnès, qui casse la procédure et y tint enfermé pendant onze ans, autant d'années que de nombre de Louis, le cardinal Ballue accusé d'avoir comploté avec Charles le Téméraire.
Je crois que du cours d'histoire qui m'a révélé cette anecdote, date les débuts de ma conscience politique !

Laurent Dingli

Cher Aïssa Lacheb-Boukachache, une révolution d'un nouveau genre, pourquoi pas, mais on peut mettre tellement de choses sous ce vocable. Je l'avais pris au sens habituel. Pour le reste, loin de moi la volonté de minimiser les souffrances que subissent certains de nos compatriotes. Je dis seulement que le Bangladesh, par exemple, se trouve sur une autre planète, et que la violence y est sans commune mesure avec ce que vivent les plus pauvres de nos travailleurs (les mendiants n'ont jamais fait de révolution).
Vous dites que la Révolution est intelligente et pragmatique : je n'en crois rien.

ZADIG

Mon cher Philippe, lorsqu'un salarié porte une plainte au civil contre une grosse société... qui a embauché un magistrat de cette même juridiction comme conseiller judiciaire du PDG... il est bien évident que le salarié est désormais dans l'impossibilité d'obtenir satisfaction... Evident... Que fait la Cour de cassation saisie dans ce cas... elle n'ira pas jusqu'à censurer ses copains de la cour d'appel, le rejet est acquis d'office et c'est une réalité... Pour votre satisfaction perso voir l'affaire N° S 06/13540 ch 18 D audience du 5/2/2008 et son arrêt rendu le 1er avril 2008 (hors poisson d'avril) après de multiples reports ce qui jette la suspicion... sur la qualité du "Travail"... Faire un rapprochement entre les conclusions et l'arrêt met bien en évidence les dysfonctionnements et turpitudes de la justice... ah j'oubliais, le salarié est membre d'anticor et d'It France qui lutte contre la corruption... Bonne chance Philippe vous qui avez comme ambition de tenir la boutique...

jpledun

Avec le bruit que vous faites je n'entends plus "La révolution silencieuse" prônée par B.L.A - B.L.A

Ce n’est pas juste...

 Aïssa Lacheb-Boukachache

Je n'écrirais pas les choses comme vous, cher Laurent Dingli … « … peuple repu et bedonnant ...» … Il y a beaucoup de misère morale et matérielle en notre pays, certaines zones, certaines vies n'ont hélas rien à envier à celles de ces pays que vous décrivez. Cependant ce qui semble vous échapper est la formulation qu'a pris au fil du temps le terme «Révolution». Qu'est-ce que recèle désormais d'action -ou d'inaction- ce mot, voilà d'où il faut partir pour comprendre ce qui se passe chez nous et que l'on peut dire qui se passe également en tout pays occidental comparable, Etats-Unis compris. Les émeutes ou insurrections peu ou prou spontanées, circonscrites à un endroit, limitées dans le temps, ne sont pas des Révolutions mais l'exacerbation de la manifestation suivie ou non de grève constitutionnellement admise. Chez nous, la Révolution, la nouvelle Révolution, est actuelle et permanente depuis plusieurs décennies déjà. C'est une Révolution silencieuse malgré les apparences et quotidienne qui reformule les données essentielles du lien social. On ne change pas de système (personne n'y songe sérieusement sinon quelques-uns peu nombreux en réalité), on ne l'adapte même pas à nos contingences collectives et/ou individuelles (ce serait là, en effet, la Révolution «classique», 1789 mettons), on s'adapte chacun à lui, c'est différent et c'est aussi une Révolution. Cela ne va pas sans grave problèmes sociaux et ce sont les manifestations visibles de ceux-ci qui font songer quelques-uns aux prémices d'une Révolution telle qu'entendue. On en est loin en vérité. Ainsi, par exemple, dans un Etat de Droit, ce que j'appelle le problème du 100 pour 1: un magistrat seul devant traiter 100 dossiers simultanément; un surveillant de détenus devant seul gérer 100 détenus; une soignante en maison de retraite pour 100 personnes âgées; un professeur pour 100 élèves et ainsi de suite … Les difficultés et drames humains sociaux se situent à cet endroit pour la plupart. Car s'il est possible pour un agriculteur aujourd'hui, la technologie aidant, de produire seul de quoi nourrir 100 voire plus personnes, un ouvrier de produire seul pour 100 ou 1000, il n'est pas possible pour les autres de continuer comme ils le font ni pour ceux qui ont affaire à ceux-là de subir ce qu'ils font, dans ces conditions car pour ceux-là qui ne sont pas dans la production de biens matériels, la technologie ne peut rien ou si peu. Il y a assurément hiatus (je ne sais quel qualificatif lui donner) ici. Ce hiatus où se nichent les colères, les incompréhensions et les impuissances à trouver une solution à notre modernité en mouvement. La Révolution (sens commun et historique) est intelligente et pragmatique, c'est tout le contraire du désarroi … Il n'y aura pas de Révolution chez nous sinon une Révolution des mentalités adhérant à cette modernité, ce qui n'est pas acquis. Quant aux uns et aux autres d'un continent l'autre, d'un hémisphère l'autre, ils sont appelés à se rencontrer par la guerre ou par la paix … Qu'on le veuille ou non, l'issue pour tous est là. Il faut espérer et se battre pour que celle-ci soit toute entière pacifique. L'explication incessante à tous des choses de ce monde et la liberté d'expression ne seront pas les moindres des armes … A votre niveau comme au mien, nous sommes déjà dans la lutte, que nous l'ignorions ou non ...


Aïssa.

PARITOLOG

Drôle d'ouvriérisme.
Etrange vocabulaire, étranges insinuations : dans les dernières phrases.
Un "magistrat de base", comme ça sent bon son prolo en bleu de chauffe ! (repeindre la Robe en Bleu !)
(mais il est vrai qu'il y a de ces omnipotents qui ont été encartés à Force-Ouvrière-Magistrature ... sans rire !!!)
Mais où est le rapport avec le Réel : y aurait-il des magistrats assujettis comme des "opérateurs exécutants" ???
A propos cela faisait longtemps qu'on n'avait pas relu cette dichotomie fleurant le soviétisme entre
"légal" et "réel", pour insinuer que le Peuple serait empêché d'élire Son Vrai Champion...
Mais au fait : qui serait ce peuple ?
Eh bien d'après la dernière phrase : une population d'environ 60 MILLIONS et plus, face à l'abominable
"Pouvoir" (avec un P... majuscule) : ne compte plus ! elle a été supplantée par 7 à 8000 héros de ...
...la "masse judiciaire" ... souffrant d'irrespect, mais tenant bon à leurs postes ... ("la boutique", sic...).
Alors quand on en est à ce point de détestation envers le résultat de l'Election, de la Démocratie
("le Pouvoir") tout en exerçant en Réalité des pouvoirs incontrôlés jusqu'à la nausée ... (outreauesque) :
c'est grave, docteur !

semtob

Cher Philippe,

Et un deux quatre et cinq,
C'est le sourire de Joe Dassin,
Et un et deux c'est votre paire de mocassins
Trêve de spadassin,
Ce qui est bien,
Ce sont tous ces saints
Qui soufflent à bon dessein,
Fais-toi couler un bain,
Dans la plaine les baladins,
Très féminines, nous n'oserions le baisemain.
françoise et karell Semtob

sbriglia

@Aîssa (décidément,cher A. je ne parviendrai jamais à faire les trémas ! la vieillesse, vous dis-je !)

Merci !

Et je rajouterais "il faut, ma chère Véronique, lire les post de PB "ab initio"...

...pour les "lève-tôt..."

Il y a des... variations de... formulation.

Mais la résipiscence est aussi une qualité consubstantielle de notre hôte...

 Aïssa Lacheb-Boukachache

@Véronique

Le post de ce cher Sbriglia est un modèle du genre... J'ai adoré. Il est à rapprocher du premier mien en cette colonne... La délicatesse de ce cher ami ainsi que la mienne envers ce cher PB nous empêcheront - en tout cas m'empêchera - de vous en expliquer l'essence. Il faut être vigilante, chère Véronique ...:)


Aïssa.

GL

Je viens de lire l’entretien qu’a accordé au Figaro le Conseiller Xavier CHAVIGNÉ (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/05/01/01016-20090501ARTFIG00156-outreau-chavigne-n-a-jamais-rien-voulu-cacher-.php).
Celui-ci nous indique « Je n'ai pas eu à lire le dossier, car ce rôle était celui du conseiller rapporteur ».
Pour autant, il n’hésite pas à affirmer que « le mis en examen n'a apporté aucun élément nouveau à l'appui de sa demande ». Heureusement que son collègue conseiller rapporteur ne lui a pas demandé d’aller se jeter au port…
La motivation apparaît ainsi formulée : « L'examen de ces demandes de remise en liberté a quelque chose de très répétitif ». Mais j’avais cru comprendre que c’était pour l’intéressé son premier examen du dossier concerné.
Enfin, il n’hésite pas à avancer comme étant une source d’argument : « Par ailleurs, je n'ai ni signé, ni rédigé l'arrêt ».

Ma question sera très simple : la collectivité le paye à quoi faire ce Monsieur ? Sait-il ce qu’est la collégialité ainsi que le travail des dossiers ?
Mais le plus terrible, c’est que l’intéressé nous expose sa manière de fonctionner avec un aplomb qui confine à (il vaut mieux que je m’abstienne)...
Avec ce type d’état d’esprit, dont je prétends qu’il trouve sa source majeure dans le cursus viscéral de l’E.N.M., le législateur peut faire toutes les réformes qu’il veut, dans tous les sens, en long, en large et en travers. Rien ne sortira de positif.
En outre, alors que sa place devrait être dans un service administratif sans contact avec le justiciable, l’intéressé s’accroche à son siège de membre du Conseil supérieur de la magistrature, en dépit de la demande du Premier Président de la Cour de cassation.
En droit, il a raison…
Quand est-ce que la "drôle de Justice" va s'achever ?

Admirateur Eperdu

Je constate que sauf erreur ou omission de ma part :

- aucun syndicat de magistrat,
- aucun avocat "médiatisé",
- aucun politique

n'a commenté vertement ce dîner surréaliste chez Courroye.

Intéressant, non ?

Je compte déposer plainte prochainement à Nanterre au pénal. Je viens donc d'écrire au procureur Courroye pour lui demander :

- Les dates de disponibilité de sa salle à manger,
- Les menus que son épouse propose,

et je l'ai interrogé sur les frais de bouche :

- se les fait-il directement rembourser par le Ministère puisque ces prestations sont dans "l'intérêt du service",
- ou peut-il les imputer sur les dommages et intérêts qu'il ne manquera pas de m'octroyer (je le rembourserai après).

Alex paulista

@ JDR
1% ? "Congratulations", comme dirait notre ami Devedjian.
Voyons ce que donnera en 2012 cette expérience de cinétique électorale.
Ces quotas et gesticulations font momentanément gagner un certain électorat, et perdre plus définitivement un autre, qui était souvent déjà hostile à court terme.

En attendant, une telle scission du pays est bien néfaste...


Jean-Dominique Reffait@Laurent Dingli

@ Laurent Dingli
Vous avez grand tort de n'être pas toujours d'accord avec moi mais sans doute pensez-vous de même : nous sommes donc d'accord sur ce point. Je suis toujours ravi d'échanger avec courtoisie, parfois ironie, avec des personnes qui sont d'un point de vue opposé au mien, c'est toujours fertile pour moi. L'adhésion permanente m'ennuie. Je vous renvoie votre compliment.

Philippe Bilger se trouve actuellement dans un huis clos sartrien aux portes de l'enfer et j'estime que nous lui devons un peu de légèreté dans nos commentaires du moment.

Véronique Raffeneau

Je ne comprends rien au post de sbriglia.

sbriglia, c'est possible d'expliquer ?

Guile

Monsieur Boukachache, parfois, vous m'exaspérez...
A croire qu'être en décalage permanent vous satisfait.

Laurent Dingli

@ Jean-Dominique Reffait,
Je suis rarement d'accord avec vous, mais vous écrivez bien et le faites avec esprit.
@ Aïssa Lacheb-Boukachache,
Idem, dans un autre style. Assez bien vu votre comparaison Dieudonné-Le Pen. Mais je crois qu'il y a suffisamment de clowns sur la piste. L'élection européenne n'intéresse déjà pas grand monde, alors que l'UE détermine en grande partie notre destin. Je l'ai dit pour la piteuse sortie de Rachida Dati, la politique mérite mieux que cela.
Je reviens d'un mot sur les prétendus risques de Révolution auxquels je ne crois pas. Un peuple bedonnant et repu ne fait pas le coup de feu et ne dresse pas des barricades, sauf dans le style des fils à papa de 68. S'il y a une révolution, ce sera peut-être chez de vrais crève-la-faim, en Asie, en Afrique, dans ces ghettos de près de 20 millions de personnes... A ce sujet, je vous conseille de regarder ce soir sur Arte ce qu'est le pire des esclavages modernes, les "bouffeurs de fer" de Chittagong, qui se tuent en désossant nos poubelles. Edifiant !

sbriglia

Il me semble que l'immersion quotidienne dans le sordide et l'indicible et l'effet de repoussoir que créent les douces soirées de printemps vous fouettant le visage au sortir des audiences, sont de nature à provoquer un subtil état dépressif qui vous fait voir en gris les robes fuschia de certaines, s'agiter comme des serpents les festons rouges ou bleus de vos collègues et les brûleurs de matelas doubler la mise au Palais de la Méditerranée...

On devrait suspendre sa plume dans ces moments...

PS :

-Tu crois ?

-J'en suis sûr !... Il a dû le supprimer, effrayé par son audace... ou sur les conseils de Madame Columbo, dont on dit qu'elle se promène souvent vers la place Vendôme...

-Enfin, ce n'est pas possible, sous sa plume ?...

-Oui, mais enfin il y a aussi le sens médiéval du terme "affidés" : "à qui on peut se fier"...

-Le connaissant ce devait plutôt être dans le sens de "spadassins, complices prêts à tout" !..

Dur, dur, dur d'être PB...

jpledun

Soyez donc content qu'elle ne soit plus là puisqu'á vos yeux elle est incompétente.
Qu'est-ce que vous avez á toujours râler ?

Elle est là et elle remplit sa feuille de route, ce n'est pas ça.
Elle n'est plus là, ce n'est pas ça non plus.

Patience, messieurs les grognegneux, le suivant arrive bientôt. Vous allez pouvoir recommencer votre petit jeu adoré de démolition, qui impressionne tant le net !
Vous le dites avec tellement d'intelligence.

 Aïssa Lacheb-Boukachache

Les tribunaux et Cours sont en chômage technique pour cause la Tentiaire n'ouvre plus ses portes ni pour faire entrer ni pour faire sortir … Toute façon, ils ne peuvent plus faire entrer, plus de place, fini, complet la taule, ça déborde, on voit des mains aux fenêtres à grilles et barreaux, des bras, têtes par dessus culs ... Comme c'est marrant! Comme est poilant Guéant qui veut interdire les listes européennes de Dieudonné sous le motif d'antisémitisme, sic. Il ne lui viendrait pas à l'esprit, au secrétaire général, d'interdire pour les mêmes raisons les listes Le Pen et FN … C'est que les cinq millions français qui votent pour cet homme et son Parti le conchient allègrement et il le sait bien et il en prend acte et il ne ramène pas sa fraise … Un peu plus de courage, Guéant, que diable! C'est décevant ces petits biceps que vous montrez, c'est pitié … Bon, cher PB, est-ce qu'on s'ennuie au TGI de Paris quand les inculpés sont retenus en prison par les matons furax? Qu'est-ce que l'on y fait? Souriez, bon sang! Je vous sens déprimé … Le proc' a eu sa médaille, il a fini son linge, c'est blanc … Ah ah! Petites ambitions de couilles molles … Je rêve de changer le monde, eux rêvent d'un clou à leur veston … Mon cher PB, parlons peu mais parlons bien: aimez-vous la belote?


Aïssa.

Thierry SAGARDOYTHO

S'il y avait encore un garde des Sceaux à bord, ça se verrait ! Depuis l'épisode consternant lors duquel Rachida DATI a récemment démontré, de la façon la plus caricaturale, son incompétence manifeste sur les questions européennes, celle-ci ayant déjà fait ses preuves depuis deux ans sur les questions judiciaires stricto sensu, la Maison Justice doit aspirer à retrouver un vrai garde, garant de l'indépendance de ses Juges et d'un certain nombre de valeurs fort mises à mal. Pourvu que le prochain garde ne soit pas un gadget ; la Chancellerie mérite bien mieux.

Marrananrolles

Monsieur l'avocat général,

J'ose cette analyse de rapprocher le dîner chez le procureur Courroye et la fin de la "neutralité ministérielle" de la Gendarmerie désormais sous l'autorité de fait (et non de droit puisque le projet de loi est désormais dans les limbes de l'Assemblée nationale pour quelques mois encore...) du même ministre que celui de la police. Les sénateurs, dans la grande sagesse que d'aucuns leur reprochent parfois, ont écarté pour un temps la subordination directe aux préfets et inscrit la mission de police judiciaire de cette arme dans leur rédaction... Visionnaires, les "anciens" ?
N'est-ce pas la preuve que l'ensemble des leviers dans une seule main pose plus de problèmes qu'il n'offre de solutions ? Ou, plus directement, n'est-ce pas une démonstration supplémentaire d'une volonté politique de "tout maîtriser" et qui suscite quand même quelques interrogations ?

Christian C

Cher Philippe Bilger,
Face aux "coups de canif" répétés portés à l'indépendance de la justice, qui laissent ainsi apparaître une organisation dépassée de la justice, et un exercice anormal des pouvoirs, reste un pouvoir qui nous est ouvert à tous, et dont - jusqu'à présent - personne n'a tenté de nous interdire l'usage : le pouvoir d'informer et le pouvoir de s'exprimer. Vous le faites avec justesse et raison. Continuez.

Jean-Dominique Reffait

Je radote : c'était écrit ! La perfusion à haute dose de sarkozine est parvenue à anesthésier les meilleurs esprits, je n'ai moi-même aucun mérite de n'y avoir pas été sensible, étant résolument allergique à toute forme de piqûre. Mais ce que vous décrivez là pour la justice, qui se développe au même niveau dans les autres secteurs, se lisait à livre ouvert dès la campagne électorale. Et j'attends avec gourmandise les révélations futures sur l'argent public de lutte contre la crise versé aux amis du président par l'entremise de sociétés ivoiriennes ou gabonaises.

Comment vous n'avez plus de ministre de la justice ? Nenni, mais son titre a changé cependant : Rachida Dati est désormais ministre de la justice à Qatar, pays si cher à son coeur, si délicatement bling bling, et c'était donc la priorité des priorités que d'installer une filiale de l'ENM dans ce luxueux désert (Médiapart). On va exporter nos Burgaud chez les émirs (Ah, c'était le bon temps, quand on avait la Chariaa...)

Chiffre : 1% de la population française a été placée en garde en vue en 2008. Si l'on ne compte que les adultes, on est bien au-delà. Ca rassure et Gaetan B peut préparer ses gégènes, ça va embaucher.

Allez Philippe, pour vous consoler, je vous prête mon yacht cet été pour une croisière dans des îles de rêves. Il est à Roscoff, il fait 5,15 mètres, n'oubliez pas votre Rolex waterproof, ça attire les maquereaux au large de l'île de Batz.

mike

Courage, Monsieur, et tenez la boutique.
Ne lisez pas trop les journaux, n'écoutez pas les médias. Ecoutez Schubert ou Varèse, lisez Balzac et, si vous allez dans un jardin, regardez les oiseaux.

didier Schneider

Bernard Tapie : drôle de justice, aussi...

semtob

Cher Philippe,

Vous : pas naïf.
Vous : dans l'erreur de l'E.N.
Vous : dans l'erreur de la compréhension de l'homme juste. L'homme juste n'est pas forcément conforme au légal.
Aristote tout comme Descartes a fait des erreurs.
L'homme de toutes les vertus n'existe pas.
Les écrits d'Aristote étaient des règles pour plaire, pour séduire. Boileau a démontré les contresens de sa pensée.
Il est mort depuis Galilée.
La loi ne prescrit pas toujours la morale.
Elle oublie l'homme.
Je devine ce qui séduit les juristes dans cette fusion à la pensée d'Aristote, c'est ce qui lui plaisait à lui-même c'est-à-dire la puissance de l'acte et de la théorie.
Cette théorie est caduque.
Le vrai va triompher du vraisemblable en faisant excursion par le raisonnable.
Même si vous traînez tous les pieds enchainés que vous êtes à cette fidélité de pensée d'avant l'émergence du rationnel.

L'homme juste s'inscrit dans l'épopée avec ses tripes, sa bite et son couteau. La résilience est née pour détrôner la tragédie. C'était notre façon de dire merde
à Aristote.
françoise et karell Semtob

 Aïssa Lacheb-Boukachache

Je suis sûr, cher PB, que même si vous ne partagez pas leurs idées, sur ce point au moins vous êtes si proche des syndicats que de quiconque ... J'en ai l'absolue certitude. Tout n'est pas le meilleur chez les réacs et tout n'est pas le pire chez les autres ... Ainsi va ...


Aïssa.

SR

Oui drôle de justice, un malaise a surgi hier au mariage du Duc d'Orléans, où l'actuel Garde des sceaux a monopolisé les objectifs des photographes et suscité la curiosité des invité(e)s. Tout le monde voulait être présenté à Rachida Dati porte-manteau de la maison Dior. Cette image a renvoyé au reportage télévisé de la veille sur Pierre Bérégovoy qui avait subitement gonflé son réseau d'amis après son installation au ministère des Finances. En approchant un monde de riches autant l'un était dévoré par les remords et rongé par la culpabilité autant l'autre est décomplexée, exhibitionniste, cédant à la facilité que procure le prestige de son poste ministériel pourtant si sensible, qui demande une rigueur morale et de la mesure en toutes occasions. Samir Traboulsi vit toujours à Paris, il continue de fréquenter les grands hôtels, il a un peu vieilli, mais son acuité est toujours vive, c'est un éternel séducteur qui arrive à passer entre les mailles des filets de la justice grâce à un réseau bien solide en politique, qu'il suffit de flatter parfois.

Ludovic

Bonsoir M. Bilger,

J'ai lu comme vous ces informations dans la presse. Je ressens une grande morosité dans votre billet, vous semblez affligé, ce n'est franchement pas le moment, nous nous comprenons. Le citoyen de base que je suis croit encore en la Justice, j'espère ne pas être le seul. Philippe Courroye, que j'estime pourtant, me semble quand même plus partisan que je ne l'imaginais.
Toutefois ce genre de favoritisme n'est pas l'apanage du judiciaire, vous le savez bien. Je pourrais évoquer quelques nominations récentes d'inspecteurs généraux de l'Education nationale, moins dues à leurs mérites qu'au favoritisme, ce n'est pas le cas, fort heureusement, de la majorité d'entre eux, mais je ressens toujours un certain vague à l'âme, lorsque c'est le cas.
Comme le titre de votre blog, vous êtes un magistrat singulier, et c'est bien pour cela que l'on vous aime tant. J'imagine bien que vous n'espérez plus être garde des Sceaux, Courroye se verrait bien lui secrétaire d'Etat (Le Canard enchaîné). C'est bien tout le problème du Président, de préférer les réseaux d'amis et le clinquant, à la vraie valeur des hommes.
Courage à vous.

Le doute doit bénéficier à l'accusé

Et vous oubliez les déclarations surréalistes de Xavier Chavigné qui considère que le reproche qui lui est fait d'avoir instruit l'un des pans de l'affaire d'Outreau est infondé puisqu'il a signé les deux refus de remise en liberté de Dominique Viel "sans [avoir]l'occasion de lire le dossier" et en consacrant tout au plus 20 min au dossier (sic sic sic).

Ci-joint :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/04/30/01016-20090430ARTFIG00581-outrau-chavigne-refuse-d-etre-un-bouc-emissaire-.php

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