Lorsque le président des Etats-Unis se déplace à l'étranger, l'appareil qui l'accompagne est énorme, impressionnant. Sa sécurité est assurée par une équipe pléthorique, des précautions considérables sont prises. Tout est vérifié, contrôlé par les Américains qui ne font confiance qu'à eux-mêmes pour mettre en place le dispositif qui évitera le pire au président et veiller à son parfait fonctionnement. Cette efficacité, ce formidable train de mesures pourraient, tant ils entravent pendant quelque temps le cours ordinaire de la vie, être mal acceptés, susciter des critiques, voire de l'hostilité. Il suffit, pour s'en convaincre, de songer à l'irritation que suscitent chez les Français les inconvénients liés aux voyages officiels, aux blocages et aux embouteillages qu'ils créent. Le Français râle vite et aucun de nos présidents n'a été épargné, devant le pouvoir ostensible, par la fronde du révolutionnaire, de l'anarchiste qui sommeillent plus ou moins cachés dans le citoyen même le plus paisible.
Pourquoi Barack Obama a-t-il échappé, lors de son dernier séjour en Normandie et à Paris, à cette inévitable rancoeur, à cette réticence classique du résident de base devant les manifestations envahissantes du pouvoir, à cette jalousie des "petits" à l'égard des représentations de la puissance étatique ? L'état de grâce dont il a bénéficié est d'autant plus surprenant que cette vigilance des services américains s'attache aussi bien à la part officielle qu'à la sphère privée et familiale. Qu'on songe par exemple au goûteur américain chargé de vérifier, dans le restaurant où la famille Obama est allée dîner, la qualité de la nourriture, son absence de risque pour le président (le JDD, Le Parisien, Le Figaro). Il y a quelque chose des temps antiques dans cette hypertrophie de la prudence. Pourtant, on n'en rit pas, elle n'a pas été tournée en dérision. Elle a été perçue quasiment comme une évidence. D'où vient la mansuétude du sentiment collectif, presque son étrange fierté devant le spectacle d'impeccable professionnalisme qui lui a été offert ?
D'abord, évidemment, sa rareté fait son prix. Un tel déploiement, inscrit dans la banalité, lasserait rapidement, insupporterait profondément. Pour s'en persuader, qu'on évoque seulement les polémiques qui naissent lors des voyages de Nicolas Sarkozy en province, à cause du service d'ordre massif mis en place et du quadrillage opéré ! Barack Obama lui-même, s'il nous habituait aux démonstrations que sa présence a justifiées, ferait perdre à celles-ci leur lustre et les priverait de la bienveillance qu'on leur concède.
Ensuite, il y a une corrélation directe entre la première puissance du monde, les Etats-Unis, et cette surabondance qui se veut efficiente, de la stratégie de protection et de bien-être de son président. Il me semble que le citoyen non seulement ne proteste pas contre les inévitables retombées du souci de sauvegarde mais qu'au contraire il les juge naturelles, incontestables comme si elles définissaient un élément constitutif, une marque fondamentale de la domination d'un pays et de son emprise sur la vie internationale. La France, sur ce plan, n'est pas dénuée de bon sens et ne s'offusque pas de la profusion des moyens quand elle est évidemment adaptée à l'étendue des prérogatives et de la souveraineté. En revanche, elle n'hésite pas à trouver ridicules les surenchères d'un Etat qui "se gonfle" bien au-delà de son influence réelle.
Enfin, grâce à Barack Obama lui-même. Sa personnalité, son charisme, son incroyable aptitude à demeurer soi avec, dans les cérémonies officielles, une décontraction grave et sereine et, dans le privé, une désinvolture, une simplicité jamais vulgaires ni décalées représentent un formidable atout personnel qui donne à l'hégémonie américaine une légitimité et une qualité perdues depuis longtemps. Il y a une injustice du sort qui pose sur certains êtres la grâce, quoi qu'ils fassent et où qu'ils se trouvent, et, sur d'autres, la pesanteur en dépit de tout. Ce n'est pas le pouvoir qui secrète l'élégance. C'est l'allure qui fait naître le sentiment d'un pouvoir mérité. Pour Obama, cet incroyable talent qui ne le quitte jamais et le tient toujours dans la juste ligne - il ne force jamais le trait ni ne se dégrade en une familiarité affectée - paraît d'autant plus une chance pour son pays et pour le monde qu'il lui permet de faire oublier une présidence Bush très décevante et qu'il l'engage dans une politique novatrice. Aussi difficile qu'elle soit, comme je l'ai écrit déjà dans un billet, elle cherche à s'inscrire dans un espace où la pensée n'est pas occultée par l'improvisation et la morale par l'urgence. Une sorte de réalisme éthique. Il est hors de question de tomber dans une inconditionnalité qui fait en définitive plus de mal que de bien à celui en bénéficie mais on a le droit de se réjouir - et rien n'a encore démenti cette espérance - de la présence de cet homme à la bonne place et au bon moment.
J'apprécie que l'analyse politique, aujourd'hui et depuis quelques années, ait été contrainte de remettre en évidence - cela n'est pas très chic, je sais, par rapport aux concepts - le poids des personnalités et le caractère des hommes et des femmes de pouvoir. La vanité leur est étrangère ou non. Ils résistent aux fatalités ou y succombent. Ils font vivre la démocratie ou l'étouffent, ostensiblement ou subtilement. Ils sont respectables ou non. Ils sont ou ne sont pas.
On comprend qu'Obama Circus n'ait gêné personne.
Je remarque que le principe d'universalité est aujourd'hui porté par des hommes noirs : l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis d'Amérique ; la disparition de Michael Jackson ; l'anniversaire de Nelson Mandela. Ces trois événements, avec leurs différences respectives, ont suscité une véritable communion mondiale. Tout cela se situe donc bien au-delà d'une simple "revanche" historique de l'homme noir. Et pourtant, quel clin d'oeil de l'histoire, quel pied de nez pour ceux qui ont été, pour ainsi dire, les premières victimes de la mondialisation (avec les Indiens d'Amérique) et qui en sont aujourd'hui les porte-parole. J'y vois un message d'espoir pour l'humanité.
Rédigé par : Laurent Dingli | 20 juillet 2009 à 09:29
Tiens après la comparaison entre les discours de Sarkozy et d'Obama sur l'Islam, on peut comparer aujourd'hui leurs interventions respectives sur l'Afrique (Dakar et Ghana). A oui, j'oubliais, on peut même ajouter dans les deux colonnes comparatives la récente déclaration d'Obama sur l'élargissement du G8 : eh ! n'en déplaise à JDR, l'éminent sarkophobe, il a toujours une longueur d'avance mon Nico !
Rédigé par : Laurent Dingli | 12 juillet 2009 à 09:51
@Monsieur Dingli,
Tranquillisez-vous, vous avez le droit d'exploser surtout lorsque vous lisez des aberrations. Je n'ai pas écrit de bêtises, je les ai déplacées ! J'aurais dû contrôler. D'autant que sur un autre site qui présente le même texte, il est restitué en particulier à Charlotte Corday l'assassinat de Marat !
La liste étant longue, c'est d'autant plus méritant tant à monsieur Reffait qu'à vous-même de l'avoir lue et corrigée ! Par ailleurs, je puis vous assurer que de ma part ce n'était nullement un test de vigilance à l'attention des historiens du blog de monsieur Bilger !
Rédigé par : Marie @ Laurent Dingli | 16 juin 2009 à 21:23
Marie,
J'avais oublié de vous dire : mon agacement de l'autre jour était dirigé contre le site internet qui a publié tant d'erreurs grossières, et non pas contre vous évidemment. Je m'en voudrais sincèrement de reprendre avec rudesse quelqu'un qui s'intéresse autant que vous à l'Histoire. Bien à vous.
Rédigé par : Laurent Dingli @ Marie | 16 juin 2009 à 16:58
@Denis Monod-Broca,
Vous avez parfaitement raison. Je ne m'étais pas arrêtée un seul instant à cette idée "casse-croûte" des tribus primitives ! Merci de le rappeler.
Comme quoi lorsqu'il s'agit de trépassement, l'Humain fait montre d'un extrême raffinement et d'une imagination endiablée ! Et ce, quel que soit le continent !
Que monsieur Obama soit plus roi et plus sacré que tous les autres réunis... certainement. S'il n'y avait les conflits Irak ; Afghan, le serait-il seulement ?? Quel sera son destin ???
Pour le moment, il bénéficie d'un état de grâce qui dure toujours. Pour combien de temps encore ?
Que "son enveloppe extérieure" joue en sa faveur, c'est un fait. Il séduit. En use t-il ? Je ne saurais le dire, tout en le supposant...
L'habit, chez lui, fait-il seulement le moine ?
Bien sûr que non, pas chez un avocat ! :o)
Rédigé par : Marie @ Denis Monod-Broca | 13 juin 2009 à 23:07
@ Marie
Votre liste peut remonter encore plus loin dans le temps, jusqu'aux origines de l'hominisation.
Le roi sacré des tribus primitives finissait à la casserole. Il était une victime en instance de sacrifice.
Des études ethnographique montrent que le phénomène n'a pas disparu et il suffit d'ouvrir son journal pour constater que nos sociétés évoluées, modernes, civilisées... sont encore primitives par bien des aspects, et d'abord par celui-là, le danger dans lequel se trouvent nos "rois sacrés", et Obama en est un, plus roi et plus sacré que tous les autres réunis...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 13 juin 2009 à 19:41
@ J. D. Reffait,
"...je prie le grand architecte qu'il ne dise pas trop de conneries !"
Sur ce point, vous ne pouvez qu'être seul juge !
Est-il seulement membre de la même Loge ?
Il est vrai que depuis quelques mois, la presse parle énormément de la franc-maçonnerie. Curiosité ou méconnaissance ?
Ceci étant, voici les coordonnées. Il y a plusieurs articles.
Peut-être connaissez-vous les auteurs ?
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/je-suis-franc-macon-et-alors-57066
http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/la-franc-maconnerie-et-les-femmes-56934
Rédigé par : Marie @ Jean-Dominique Reffait | 13 juin 2009 à 16:31
Marie, vous avez parfaitement raison sur le fond. La violence politique a été longtemps une modalité du renouvellement des élites et le demeure encore dans certains coins de la planète. Pour les USA, 4 présidents assassinés sur 44, sans compter les attentats graves, c'est un score qui justifie la prudence.
Si l'un de mes frères - c'est ainsi que l'on dit mais je n'use pas de cette expression en milieu non maçon, premièrement parce que notre folklore n'a pas à s'immiscer dans un espace public laïque, enfin parce que cela laisserait entendre que seuls les maçons sont mes frères, ce qui ne correspond pas à ma conviction - si l'un d'eux s'exprime sur un média, je prie le grand architecte qu'il ne dise pas trop de conneries !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait@Marie | 13 juin 2009 à 12:10
@ J.D. Reffait,
Mea culpa pour n’avoir pas contrôlé la véracité de cette énumération, non exhaustive, qui comporte des énormités.
Cependant, cette liste, bien qu’incomplète, m'a paru intéressante, par rapport à un point. Depuis le 11 septembre, peut-être ???, on nous parle constamment de terrorisme, de lutte contre le terrorisme... !! d’attentats, éventuels, au moment des élections américaines contre le candidat Obama... après l'Eta, l'Ira... comme si nous découvrions une nouvelle façon brutale de contester !
Celui qui a rédigé cette liste même cousue d’erreurs, nous permet de constater que depuis la nuit des temps, les assassinats de personnages dits importants qui dérangeaient étaient légion. (idem pour le simple péquin, d’ailleurs). Avec quelques subtilités toutefois pour d’aucuns sur la manière dont était actionnée, pour eux, la Faucheuse... !
Vous avez raison, monsieur Reffait, le petit-fils de Clovis, Sigebert 1er fut assassiné en 575 à coup de scramasaxe, sur ordres de Frédégonde, tandis que la reine Brunehilde, elle, meurt en 613, attachée vivante, à la queue d’un cheval en furie...... sa sœur Galswinthe mourant étranglée, avant elle… nous dit l’Histoire…. Sauf qu’elles ne paraissent pas sur la liste… !
Vous allez me répondre : "on s'en fout"... En effet !
Il n’y a même pas Jeanne d’Arc ! (Pour monsieur Dingli ! :o) )
Monsieur Obama a le privilège de l'homme d'Etat de pouvoir traverser les villes où il se rend dans une, des voiture(s) conduite(s) peut-être par un blanc. Suspense-sécurité oblige…. Obama circus comme l’écrit monsieur Bilger.
Satisfaction, intérieure, peut-être ???
N’habitant pas Paris, j’avoue que toute cette sécurité ne m’a nullement gênée ! Tout en la concevant, étant donné cette personnalité….
Lors de divers passages dans la capitale, j'ai pu constater, que des chauffeurs de taxis à la mine peu avenante pour certains (c’est-à-dire parce que noir ou d'origine arabe) sont quelque peu évités par le commun des mortels… ! (individus : français ou étrangers).
Systématiquement, « ils » me furent laissés. J’en ai cure. Ces personnes sont très souvent fort aimables, polies… plus que d’aucuns bons français : bien blancs… gonflés par un ego… démesuré… ! Je raffole de ces traversées de Paris, durant lesquelles j’ai droit aux cancans parisiens… ! Un régal. J’ai essayé en moto. Pour les cancans, nul ! Autrement, la traversée, géniale !
Monsieur Obama n’a pas eu, grâce à son Obama Circus, à subir le spectacle navrant que l’on découvre en arrivant Gare du Nord, à savoir tous ces individus qui vont gueusant d’un taxi à un autre, cherchant quelque monnaie ou chapardant une valise, une recette… comme cela me fut conté par un chauffeur de taxi victime de ces malencontreux méchefs… !
Monsieur Obama n’a pas de ce fait ouï :
- « M’sieur, t’as pas 8,75 €… ? … Bien sûr, on peut crever… !
- « M’sieur, t’as pas 5 €… ? ... Pas étonnant, c’est un français !
- « M’sieur, t’as pas 2 euros ? Il me manque 2 euros pour m’acheter un billet de train… !
- « M’sieur, tu me paies un café… ?
- « M’sieur, tu me paies un sandwich… ? …… »
Voilà, ce à quoi, monsieur Obama a échappé… à l’occasion de son passage à Paris… grâce à son Obama Circus… !
PS : M. Reffait, l’un de vos « frères » ??? –dit-on ainsi- s’exprime sur Agora !
Rédigé par : Marie @ Jean-Dominique Reffait | 13 juin 2009 à 11:08
Non Marie, renoncez ! J'ai arrêté la lecture de votre liste au roi d'Austrasie assassiné en 195, 3 siècles avant l'apparition dudit royaume... A jeter !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait@Marie | 12 juin 2009 à 22:25
Désolé d'être en désaccord.
Je trouve que B Obama n'est qu'un people de plus.
Apparemment les Français aiment ça.
Rédigé par : mike | 12 juin 2009 à 13:32
@ Laurent Dingli,
Je n'ai pas contrôlé, il est vrai, la liste relevée il y a quelques jours, certes, mais l'auteur, lui, s'est peut-être basé sur les écrits de l'avocat-écrivain : Henri-Robert qui a écrit un livre sur "Les Grands Procès de l'Histoire. P. , Payot, 1922" :
IIè serie : La Marquise de Brinvilliers, l'Affaire du Collier, le Procès de Juliette Corday, le Procès de Madame Rolland et l'Affaire Lafarge.
"livre-rare-book.com : site professionnel de livres d'occasion ..."
Ceci explique peut-être cela ?
Rédigé par : Marie @ Laurent Dingli | 12 juin 2009 à 12:57
Marie, dans cette fastidieuse énumération, vous avez aussi recopié les erreurs grossières de votre source. Je n'ai pas eu le temps de tout lire, mais au hasard : Marat n'a pas été assassiné par Juliette, mais par Charlotte Corday ; Walter Rathenau n'a pas été tué par des membres du mouvement socialiste révolutionnaire Spartacus (Spartakusbund, fondé par Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht), mais par des Corps francs d'extrême droite (Freikorps), nébuleuse dont faisait partie l'écrivain Ernst Von Salomon. Ce dernier évoque d'ailleurs le meurtre du ministre dans son célèbre ouvrage, Les Réprouvés, etc.
Rédigé par : Laurent Dingli | 12 juin 2009 à 09:54
Marie, qu'est-ce qui vous arrive ? Z'avez pris un laxatif ?
Et puis Sigebert, roi d'Austrasie en 195, j'ai comme un gros doute sur la fiabilité de cette litanie.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 12 juin 2009 à 09:28
« Lorsque le président des Etats-Unis se déplace à l'étranger, l'appareil qui l'accompagne est énorme, impressionnant. »
« To be or not to be ? »
Personnellement, le dispositif de sécurité étalé par les Américains, d'une part, je le trouve naturel, puisque leur Président aurait été menacé à l'occasion des élections présidentielles, voire bien avant. Ce n'est pas parce qu'il se trouve dans un autre pays, de surcroît le nôtre, qu'il s'y trouve en totale sécurité. D'autre part, on n'est jamais plus prudent que lorsque l'on dirige soi-même les opérations !!! De ce côté-là, les Américains ont su démontrer depuis longtemps déjà qu'ils aimaient commander et non obéir... !... comme ils aiment que le fassent les autres... !
L’Histoire a démontré depuis l’Antiquité que les attentats politiques ont traversé les âges et ne date pas d’aujourd’hui... ! Il n'y a pas que les Américains qui « descendent » leurs présidents.
- en 44 avant Jésus-Christ : Jules César (Rome) est assassiné par une conspiration patricienne.
- en 41 avant Jésus-Christ : Caligula (Rome) est assassiné par un certain Chaera.
- en 37 avant Jésus-Christ : Tibère (Rome) est assassiné par un préfet de sa garde prétorienne.
- en 54 avant Jésus-Christ : l’empereur Claude (Rome) est assassiné par sa seconde femme Agrippine.
- en 192 après Jésus-Christ : l’empereur Marcus Aurelius Commodus (Rome), dit « Commode », est assassiné par sa concubine Marcia.
- en 195 : le roi d’Austrasie, Sigebert 1er de la dynastie mérovingienne est assassiné à Vitry-en-Artois.
- en 584 : le roi Chilpéric 1er est assassiné par deux inconnus alors qu’il revenait de la chasse.
- en 675 : le roi Chilpéric 2è est assassiné a cours d’une partie de chasse dans la forêt de Livry.
- en 769 : le roi Dagobert 2è est assassiné au cours d’une partie de chasse.
- en 987 : l’archevêque de Prague (Tchéquie) est assassiné par un prêtre païen.
- en 1308 : Albert 1er de Hasbourg (Autriche) est assassiné par son neveu, Jean de Souabe.
- en 1407 : le duc Louis d’Orléans (France), frère cadet du roi Charles VII, est assassiné par dix-huit agresseurs à coups de hallebarde.
- en 1418 : Bernard VII d’Armagnac (France) est assassiné par une foule de Parisiens en colère.
- en 1563 : le duc de Guise (France) est assassiné.
- en 1582 : Guillaume 1er d’Orange-Nassau (Hollande) est assassiné par un fanatique du nom de Balthazar Gérard.
- en 1584 : Guillaume II de Hollande est assassiné par un agent du roi d’Espagne.
- en 1589 : le roi Henri III (France) est assassiné par un moine dominicain du nom de Jacques Clément.
- en 1605 : le roi James 1er (Angleterre) échappe à un attentat en plein parlement britannique.
- en 1610 : Henri IV (France) est assassiné par Ravaillac.
- en 1757 : le roi Louis XV (France), dit Louis le Bien-Aimé, reçoit plusieurs coups de couteau au ventre d’un nommé Damiens qui sera écartelé.
- en 1792 : le roi Gustave III (Suède) est assassiné au cours d’un bal masqué à l’Opéra Royal de Stockholm par un militaire du nom de Jacob Johan Anckarström.
- en 1793 : Marat (France) est assassiné par Juliette Corday.
- en 1800 : attentat au baril de poudre enduit de résine sur le passage du cortège de Napoléon 1er (France) qui en réchappe.
- en 1803 : deuxième attentat contre Napoléon 1er (France) par un certain Georges Cadoudal. Déjoué de justesse.
- en 1820 : Charles-Ferdinand de Bourbon (France) est assassiné par un sellier alors qu’il se rendait à l’opéra.
- en 1825 : le général Miloradovitch, gouverneur militaire de Saint-Pétesbourg (Russie), est assassiné.
- en 1825 : attentat contre le cortège du roi Louis-Philippe (France). 18 morts. Le roi en réchappe.
- en 1836 : deuxième attentat contre le roi Louis-Philippe (France). Un jeune homme tire à bout portant sur lui et le rate. Il sera exécuté.
- en 1836 : troisième attentat contre le roi Louis-Philippe (France). La balle tirée par un certain Meunier frôle la poitrine du roi.
- en 1837 : découverte d’un vaste complot visant à assassiner le roi Louis-Philippe (France).
- en 1839 : nouvel attentat, déjoué au dernier moment contre le roi Louis-Philippe (France), par une société secrète appelée « Les Saisons ».
- en 1840 : nouvel attentat contre Louis-Philippe (France). Marius Darmès tire sur le carrosse du roi mais le manque.
- en 1846 : nouvel attentat contre Louis-Philippe (France) dans le parc de Fontainebleau. Trois balles frappent les franges de la voiture royale.
- en 1853 : Isabelle II d’Espagne est victime d’une tentative d’attentat par le prêtre Martin Marina.
- en 1852 : un attentat est déjoué de justesse à Marseille contre Napoléon III (France).
- en 1855 : un Italien, Pianiri, tire sur Napoléon III (France) alors qu’il passe sur les Champs-Elysées, et le rate. Il sera exécuté.
- en 1858 : Napoléon III (France) est victime d’un attentat perpétré par un conspirateur italien, Felice Orsini.
- en 1864 : le président Abraham Lincoln (Etats-Unis) est assassiné par un acteur fanatique, John Wilkes Booth alors qu’il assiste à une représentation théâtrale.
- en 1866 : Bismarck (Allemagne) reçoit plusieurs balles a ventre tirées par Ferdinand Blind. Bismarck survivra.
- en 1866 : attentat manqué contre le tsar Alexandre II Nikolaievitch (Russie).
- en 1868 : le roi Michel III de Serbie est assassiné.
- en 1870 : le dictateur Juan Prim (Espagne) est assassiné par José Paul y Angulo.
- en 1872 : un jeune homme tire à bout portant sur la reine Victoria 1er (Angleterre) et la rate.
- en 1874 : nouvel attentat raté contre Bismarck (Allemagne) par un certain Kullman.
- en 1878 : le roi Alphonse XII (Espagne) échappe de peu à un attentat.
- en 1878 : Guillaume 1er (Allemagne) est blessé par balles par un ouvrier anarchiste.
- en 1878 : Humbert 1er (Italie) est victime d’un attentat à Naples.
- en 1879 : tentative d’assassinat ratée contre Alphonse II (Espagne). L’auteur sera garotté.
- en 1880 : tentative d’attentat raté de peu contre le premier ministre Ion Bratianu (Roumanie).
- en 1880, James Abraham Garfeld, vingtième président des Etats-Unis, est grièvement blessé lors d’un attentat.
- en 1881 : le tsar Alexandre II (Russie) est assassiné.
- en 1881 : tentative d’assassinat contre Gambetta (France) par un nommé Emile Florion.
- en 1882 : Lord Cavendish (Angleterre) est assassiné en Irlande.
- en 1882 : le roi de Serbie, Milan 1er, échappe à un attentat. ; en 1887 : attentat raté contre Jules Ferry (France).
- en 1891 : Stefam Stamboulov (Bulgarie) est la cible d’un attentat.
- en 1892 : le ministre de Serbie, Georgevitch, en visite à Paris, est grièvement blessé à coups de tranchet par Léon Lauthier.
- en 1894 : Francesco Crispi, président du Conseil italien, tombe sous les balles de Paolo Lega.
- en 1894 : le président Sadi Carnot (France) est assassiné alors qu’il visite l’Exposition Universelle.
- en 1897 : Pietro Acciarito, 26 ans, tente de poignarder le roi Humbert 1er (Italie).
- en 1897 : attentat manqué au pays basque contre le Président du Conseil Antonio del Castillo (Espagne).
- en 1898 : l’impératrice Elisabeth d’Autriche, dite « Sissi », est assassinée.
- en 1899 : le président Emile Loubet (France) est victime d’une agression près de l’hippodrome d’Auteuil.
- en 1900 : Le roi Humbert 1er (Italie) est assassiné par Gaetano Bresci.
- en 1901 : le président William MacKinley (Etats-Unis) est assassiné par un émigrant polonais, Léon Czolgosz.
- en 1902 : le roi Léopold II (Belgique) échappe à des coups de feu tirés sur son véhicule par Gennaro Rubino.
- en 1903 : le roi de Serbie, Alexandre 1e Obrenovitch est assassiné.
- en 1905 : une bombe est lancée sur la voiture du grand-duc Serge Alexandrovitch, fils du roi Alexandre II (Russie).
- en 1905 : nouvel attentat à la bombe contre le cortège du président Loubet (France). 17 blessés et 5 morts.
- en 1906 : attentat à la bombe contre le premier ministre Stolypine (Russie) lors d’une réception.
- en 1907 : assassinat du premier ministre Nicolas Petkov (Bulgarie).
- en 1912 : le président du Conseil José Canaleja (Espagne) est assassiné par Manuel Pardinas.
- en 1913 : Antonio d’Alba tire sur le roi Victor-Emmanuel III (Italie) et le rate. Alba sera condamné aux travaux forcés.
- en 1913 : attentat manqué à Madrid contre le roi Alphonse XIII (Espagne).
- en 1914 : l’archiduc François de Hasbourg, héritier du trône austro-hongrois, est assassiné.
- en 1914 : Jean Jaurès (France) est assassiné dans un café par Raoul Villain.
- en 1916 : Raspoutine (Russie) est assassiné par le prince Ioussoupov.
- en 1920 : le président du conseil Eleuthérios Venizélos (Grèce) échappe de peu à un attentat à Paris.
- en 1921 : le président du Conseil Eduardo Dato (Espagne) est assassiné par des métallurgistes de la CNT.
- en 1922 : le premier président polonais de la IIe République, Narutowiz Gabriel, est assassiné.
- en 1922 : le ministre Walther Ratheneau (Allemagne) est assassiné par le groupe « Spartacus ».
- en 1922 : tentative d’assassinat du président Alexandre Millerand (France) par un militant communiste.
- en 1922 : le président Michael Collins (Irlande) est assassiné.
- en 1924 : le secrétaire général du parti socialiste Giaccomo Matteotti (Italie) est assassiné par des militants fascistes.
- en 1925 : attentat sanglant contre le roi Boris III (Bulgarie). Tous ses ministres sont tués, il est blessé.
- en 1926 : attentat contre la voiture de Mussolini (Italie) à Rome. Il s’en sort indemne.
- en 1927 : le vice-président de la République d’Irlande, Kevin O’Higgins, est assassiné.
- en 1928 : nouvel attentat raté contre le roi Victor-Emmanuel III (Italie). 16 morts et quarante blessés.
- en 1932 : le président Paul Doumer (France) est assassiné
- en 1933 : le premier ministre Ion Duca (Roumanie) est assassiné.
- en 1933 : tentative d’attentat contre le président Thomas Dewey (Etats-Unis).
- en 1933 : attentat manqué à Miami contre le président Franklin Delano Roosevelt (Etats-Unis).
- en 1934 : le roi Alexandre 1er Karageorgévicth (Yougoslavie), est assassiné lors d’une visite à Marseille.
- en 1936 : attentat raté contre Léon Blum (France) sur le boulevard Saint-Germain.
- en 1941 : tentative d’assassinat sur le président du conseil Pierre Laval (France).
- en 1950 : deux nationalistes portoricains tentent d’assassiner le président Harry Truman (USA).
- en 1956 : une bombe est lancée à Nicosie (Chypre) contre la résidence du gouverneur britannique, sir John Harding.
- en 1958, le chancelier Conrad Adenauer (Allemagne) échappe de justesse à un attentat.
- en 1959 (février) : attentat raté en Haute-Garonne (France) contre le général De Gaulle.
- en 1959 (juillet) : nouvel attentat raté contre De Gaulle (France) à Toulon.
- en 1959 (octobre) : rafale de mitraillette contre le véhicule de François Mitterrand (France).
- en 1961 : attentat raté de l’OAS contre De Gaulle (France) sur la route de Colombey-les-Deux-Eglises.
- en 1962 : attentat à la bombe contre André Malraux (ministre de la culture, France). Une fillette de 4 ans est grièvement blessée.
- en 1962 (juillet) : attentat raté contre De Gaulle (France) sur les Champs-Elysées.
- en 1962 (août) : rafale de mitraillette au Petit-Clamart contre la voiture du général De Gaulle (France).
- en 1963 : complot (déjoué) visant à tuer le premier ministre Georges Pompidou à la sortie de la messe dans les Yvelines.
- en 1963 : assassinat de Georges Fitzgerald Kennedy (Etats-Unis) à Dallas.
- en 1965 : Malcom X (Etats-Unis) est assassiné.
- en 1968 : Martin Luther King (Etats-Unis) est assassiné.
- en 1968 : Robert Kennedy (Etats-Unis) est assassiné à Los Angeles.
- en 1969 : tentative d’assassinat du président Léonid Brejnev (URSSS) par un certain Anatoly Ilyin.
- en 1969 : une bombe explose au passage du véhicule du premier ministre Georges Papadopoulos (Grèce) à une trentaine de kilomètres d’Athènes.
- en 1971 : un policier est tué en tentant de désamorcer une bombe placée à Athènes (Grèce), au pied de la statue du président américain Harry Truman.
- en 1973 : l’amiral Carrero Blanco, successeur de Franco (Espagne), est tué lors d’un attentat spectaculaire attribué à l’ETA.
- en 1975 (avril) : un nommé Franklin Lin rate un attentat contre le président Gerald Ford (Etas-Unis).
- en 1975 : le juge d’instruction François Renaud (France), dit le Shériff, est assassiné à la porte de son domicile lyonnais.
- en 1975 (juillet) : nouvel attentat raté d’une certaine Lynette Fromme contre le président Gerald Ford (Etats-Unis), à Sacramento, en Californie.
- en 1975 (septembre) : nouvel attentat raté d’une certaine Sara Jane Moore, membre de la « Symbionese Liberation Army », contre le président Gerald Ford (Etats-Unis).
- en 1978 : l’ancien maire de Turin (Italie), G. Picco, est blessé par balles en pleine rue par un commando des Brigades Rouges.
- en 1979 : Lord Mountbatten (Angleterre) est assassiné en Irlande.
- en 1980 : l’ancien ministre Joseph Fontanet (France) est assassiné d’une balle dans la tête à Paris.
- en 1981 : Ronald Reagan (Etats-Unis) échappe de peu à un attentat.
- en 1981 : une lettre piégée de l’IRA adressée au premier ministre Margareth Thatcher (Angleterre), est désamorcée à temps.
- en 1981 : le juge d’instruction Pierre Michel (France) est abattu en pleine rue à Marseille.
- en 1981 : le conseiller d’ambassade Christian Chapman (Etats-Unis) est assassiné de 5 balles en pleine rue, à Paris.
- en 1982 : assassinat de Charles Robert Ray (Etats-Unis), attaché militaire de l’ambassade américaine à Paris, alors qu’il sortait de son domicile.
- en 1982 : Jean-Paul II (Vatican) échappe de peu aux coups de feu d’un prêtre traditionaliste espagnol, lors d’un pèlerinage au Portugal.
- en 1982 : assassinat en pleine rue, à Paris, du diplomate G. Grand (Etats-Unis).
- en 1982 : le général Carlo Alberto Dalla Chiesa (Italie) et son épouse sont tués dans un attentat.
- en 1984 : Margaret Thatcher (Angleterre) échappe de peu à un attentat de l’IRA.
- en 1984 : le prêtre catholique Jerzy Popieluszko (Pologne), membre de « Solidarnosc », est torturé et tué par la police politique.
- en 1985 : le général René Audran (France) est assassiné de 11 balles par Action Directe.
- en 1985 : la voiture de l’ancien ministre de la justice, Alain Peyrefitte (France), explose. Il n’est que blessé mais son chauffeur décède.
- en 1986 : le premier ministre Olaf Palme (Suède) est assassiné en pleine rue à la sortie d’un cinéma.
- en 1986 : le PDG de la Régie Renault, Georges Besse (France), est assassiné devant son domicile parisien par Action Directe.
- en 1987 : attaque à la bombe contre le domicile du premier ministre des Pays-Bas. Pas de victimes.
- en 1990 : un certain Alexandre Chmonov tente d’assassiner le président Michael Gorbatchev (Russie).
- en 1992 : le juge anti-mafia Giovanni Falcone (Italie) est assassiné.
- en 1995 : Itzak Rabin, premier israélien, est assassiné par un fanatique.
- en 2002 : Maxime Brunerie (22 ans) essaie d’assassiner Jacques Chirac (France) sur les Champs Elysées.
- en 2003 : Anna Lindh, ministre des affaires étrangères de Suède, est assassinée en pleine rue etc…
Liste relevée sur le site "Montray Kréyol"
La liste s'est allongée depuis... !
Rédigé par : Marie | 12 juin 2009 à 09:06
Hey Laurent Dingli! je n'avais pas songé à cela! Croyez-vous qu'ils se font la bise quand ils se réunissent au Conseil constitutionnel, Chirac et Giscard? Quelles révélations fumeuses vont-ils faire encore pour distraire la populace (dixit Imbert) pendant que le monde crève de souffrance? On doit rire là-dedans, nom d'une pipe! Pire qu'à l'ENM .. Jean-Dominique, vous n'avez pas tort mais je pense que Laurent a davantage raison. D'ailleurs, vous verrez bientôt certains affirmer sans rire que de même que Barack Obama s'est inspiré de la campagne de Ségolène Royal pour mener la sienne, il s'est inspiré du discours de Dakar de Nicolas Sarkozy pour faire écrire et lire le sien celui du Caire … Bref, contrairement à ce que croient certains, il a clairement les yeux braqués sur tout ce qui politiquement se fait ou se défait chez nous en France, même les frasques à Giscard … Il cherche déjà quoi balancer de bête et méchant sur Bush fils et le père et même Reagan et même Clinton, tiens, tant qu'on y est, pour faire la nique à Hillary … C'est fou ce qu'on inspire les Américains!
Plus sérieusement, je pense que ces discours sont liés à notre époque et qu'ils ne peuvent, de ce fait ainsi que de la volonté de cesser les masques, que se rejoindre même si celui d'Obama est plus précis en sus de la généralité. Une image en forme de question: Le Tupolev soviétique est-il une imitation espionnée du Concorde franco-Anglais? Seuls les niais fats ego imbus chauvins d'eux-mêmes diront oui, les autres diront simplement et justement que les lois de la physiques et de l'aéronautique sont telles, identiques et s'imposant à tous que le même désir technologique d'aller vite en avion de ligne ne peut donner que les mêmes formes aérodynamiques ou peu s'en faut à celui-ci … De fait, la même volonté de tirer les Peuples arabo-musulmans et ceux d'Afrique et même ceux d'une certaine partie de l'Asie de l'avant ne peut conduire qu'à des discours se ressemblant si ce n'est dans la forme, au moins dans le fond et l'intention … Maintenant, je crains fort que, du coté américain assurément, cela serve aussi de manière d'avertissement. Ou ces Peuples font l'effort demandé, acceptent la main tendue sans confondre aide et amitié avec reniement de soi, ou ils prendront leurs responsabilités dans ce futur proche qui ne s'annonce pas des plus faciles par maints endroits … D'ailleurs les deux alternatives sont singulièrement liées et du choix de l'une ou de l'autre dépendra la guerre ou la paix. Qu'on ne soit pas naïf; si Dieu ne joue pas aux dés, selon Einstein, il en est de même des Américains, qu'on n'en doute pas … Ce Président sans fortune, sans histoire politique personnelle ou familiale, sans histoire américaine ancrée au-delà de sa propre génération, métisse à black, chrétien du Kenya ayant grandi en Asie en le plus vaste pays musulman du monde puis en Océanie, n'est pas tombé du hasard sur le siège de Jefferson qu'il aime à citer … Il représente le monde et l'union des trois principales religions monothéistes. Et ce n'est pas non plus un hasard si c'est un démocrate, en regard de ce que fut l'histoire guerrière des démocrates américains (j'en avais déjà survolé ici même quelques moments). Il n'y a plus d'autres choix ni de moments à tergiversation. Trop de monde sur une terre qui n'en peut, trop de pollution, peu d'eau potable pour tous, de la dissémination nucléaire et chimique un peu partout, de la corruption, de la spéculation, du nihilisme et du fascisme «musulman» ou autre, du mépris des Peuples et j'en passe … On assiste en direct aux prémices historiques de la reformulation du monde et ce sera fait par l'option de la guerre ou par celle de la paix où viennent de s'inscrire formellement, par ce discours annonciateur, les américains. L'Europe est appelée à se joindre à ce défi, cette Europe encore une fois tributaire des Etats-Unis, qui serait aujourd'hui à feu et à sang si ceux-ci n'y étaient intervenus décisivement et encore une fois pour y imposer par la force la paix en cette guerre balkanique qui aurait mené le monde Dieu sait où et qu'aucun européen n'a su ni éviter ni faire cesser …
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 11 juin 2009 à 22:19
Bonjour à tous
Je profite de ce billet pour vous raconter une anecdote savoureuse que l'on m'a racontée au Liban. Comme vous savez, les dirigeants libanais sont parmi les plus protégés, à l'instar des dirigeants pakistanais, Pervez Moucharraf en tête, quand il était en poste.
Un des ministres libanais les plus importants s'était fait faire une voiture blindée très protégée et très chère. Peu après, on lui a volé cette voiture.
Plusieurs mois plus tard, à l'occasion d'une visite officielle, il a reconnu sa voiture comme équipant un collègue étranger, qui l'avait sûrement achetée de bonne foi.
Et à la fin, tous ces moyens, ça protège juste d'un déséquilibré, pas d'une organisation ou d'un État...
Rédigé par : Alex paulista | 11 juin 2009 à 21:44
Laurent Dingli a raison.
La preuve :
http://www.elysee.fr/documents/index.php?mode=cview&press_id=880&cat_id=7&lang=fr
C'est vrai aussi que le discours d'Obama est mieux tourné, plus concentré sur l'Islam.
Rédigé par : jpledun | 11 juin 2009 à 17:33
Laurent Dingli, vous êtes dans l'erreur dans la comparaison des deux discours. Le discours de N. Sarkozy proclame la foi qui en est l'unique sujet, celui d'Obama la constate pour en établir un contour politique. Un discours est religieux, l'autre est politique. Mais N. Sarkozy n'est pas le sujet ici et, encore bien moins, la comparaison d'icelui avec B. Obama.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 11 juin 2009 à 17:08
Je ne vois pas très bien où veut en venir exactement le billet du jour.
Ceci étant, c'est vrai qu'Obama fait largement le poids aussi longiligne soit-il. Quand on le voit en compagnie de nos dirigeants européens, c'est comme quand on voit tout à coup une actrice de série américaine qui paraissait frêle et menue dans son environnement naturel, à côté de l'une de nos starlettes du jour, par exemple à Cannes, on est surpris par la différence de style d'occupation de l'espace.
Quant au fait de se voir ouvrir la voie par des motards et de passer les feux quelle que soit leur couleur, personnellement cela m'est arrivé dans des circonstances assez différentes, la première c'était sur une civière dans une ambulance, la seconde dans une voiture officielle entre deux futurs ministres qui se la jouaient quelque peu, et en vérité, je n'étais pas très rassurée à l'idée qu'en fonction de la vigilance du service d'ordre, un accident pouvait toujours arriver.
Mais bon, je risquais bien évidemment beaucoup moins que, lorsqu'à l'occasion de ce même travail d'interprète, je me suis retrouvée dans l'un des modèles haut de gamme Mercedes avec au volant le chef d'entreprise lui-même, mordu de moto et qui a promené son invité japonais tout aussi féru de moto et de vitesse à 180km à l'heure sur une route départementale, sans avoir été prévenue à l'avance, et sans possibilité de demander à descendre quitte à rentrer par mes propres moyens !
Ce que j'ai été amenée à faire comme remarque à l'arrivée a fait qu'on ne m'a plus sollicitée par la suite...
Mais bon, plaie d'argent n'est pas mortelle !
Rédigé par : Catherine JACOB | 11 juin 2009 à 16:43
Mon impression diffère de la vôtre : je l'ai trouvé terne, hésitant et peu charismatique lors de la conférence de presse, loin de l'élégance des deux frères Kennedy de ma jeunesse. Il affichait à l'évidence non pas son peu d'amitié pour Nicolas Sarkozy mais son manque d'intérêt pour la France et donc nous-mêmes : nous parler l'ennuyait. J'en arrive à penser non seulement que l'Europe ne l'intéresse pas mais qu'il n'a aucune sympathie pour elle.
Pour le reste est bien fini le temps où les dirigeants serraient des mains ; ils couraient des risques sérieux pourtant (pensons au Petit Clamart, ou à l’origine de la Première guerre mondiale). Sans doute ne ressentent-ils plus le besoin du contact direct, de se rassurer sur l'empathie du peuple. Peut-être n'ont-ils plus besoin de se sentir aimés tant leur narcissisme est gonflé par la télé. Bon, de Gaulle déjà se déplaçait avec nombre de CRS, et utilisait trois voitures groupées, mais il serrait les mains.
Rédigé par : Jean-Marie | 11 juin 2009 à 15:55
Aïssa Lacheb-Boukachache,
Je ne crois pas à l'élégance et au savoir-vivre de celui qui a décerné la Légion d'honneur à Vladimir Poutine, couvert les magouilles de Tiberi, ou poursuivi le bon vieux système de la Françafrique, etc., etc.
Je vous rappelle que ledit Chirac avait trahi le susnommé Valéry dans les années soixante-dix. Je crois qu'il n'a aucune leçon de savoir-vivre à donner à celui-ci. C'est bonnet blanc et blanc bonnet. Pour autant, vous avez raison, cette révélation post-mortem est particulièrement minable.
Les deux archontes siègent aujourd'hui au Conseil constitutionnel, agréable sinécure où ils peuvent se retrouver entre deux chamailleries de collège.
Rédigé par : Laurent Dingli | 11 juin 2009 à 14:52
Merci Jean-Dominique pour la mise ici de ce discours que je considère comme fondamental.
Obama circus, cher PB? Giscard circus plutôt ... Quelle marinade certains de nos Présidents antédiluviens! Il aura attendu Bongo mort pour faire ses révélations, ça alors, on en crevait d'impatience de tout savoir, on attendait avec l'avidité sourde des privés d'informations, mister Président ... Minable attitude du Giscard, comme s'il n'avait plus que ça à offrir à la France, à lui proposer en ces temps pénibles! J'ai plutôt davantage ri lors que FOG a rappliqué ce soir-là sur le plateau de France 2 en pleine analyse des élections européennes pour nous balancer, comme ça, modestie à peine feinte, ce scoop exclusif du Point: Omar Bongo est mort ... Sacré FOG, va, qui manifestement semble n'avoir pas compris que le scoop permanent c'était plutôt que Bongo soit vivant ... Après Giscard circus, aura-t-on la primeur de Chirac circus? Je pense que Chirac le roturier socialiste a en ces choses plus d'élégance et de savoir-vivre que l'ersatz d'aristocrate au destin pas fameux, pire qu'un naufrage, une noyade à pic celui-là ... Il ne nous ressortira pas les diam's à Bokassa, soupé le Peuple, indigestion de ces vieilleries qui ne brillent qu'à l'ombre des hypocrisies et n'ont la valeur que de la bassesse et crasse de toute chose ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 11 juin 2009 à 12:52
Monsieur Philippe Bilger a des vapeurs pour Obama, le Jimmy Carter noir, c'est très attendrissant dans ce monde brutal !!!
Rédigé par : bruno | 11 juin 2009 à 12:44
Ce qui m'amuse c'est que les mêmes qui se prosternent aujourd'hui devant Obama et applaudissent à son discours du Caire, n'avaient pas assez de mots durs pour qualifier le discours de Nicolas Sarkozy à Ryad.
Je sais bien, la tradition laïque de la France, si différente de la conception politique des Etats-Unis, toujours imprégnée de religion, deux approches, deux cultures, etc.
N'empêche : les deux discours adressés au monde arabo-musulman n'étaient pas si éloignés l'un de l'autre dans la mesure où ils portaient un message similaire, celui du rapprochement et de la réconciliation.
Rédigé par : Laurent Dingli | 11 juin 2009 à 12:42
Quoi qu'il "fait" quoi qu'il ""dit"" où qu'il """est""", il est digne, élégant, grave, bien, bon, juste, beau, parfait et tout le reste et même plus.
J'ai particulièrement apprécié cette marche en trio (avec Mme Merkel et M.Wiesel), les mains dans les poches, bien concentré...... à Buchenwald.
Il est tout le contraire de mon président (inculte et petit) pour lequel j'(inculte*)ai honte, mais honte, d'avoir voté.
-Tu veux un chewing-gum, Angela ( claque dans le dos ) ?
Le texte mesquin que je viens de pondre, ça veut dire quoi ?
*et petit aussi, qui se ressemble s'assemble.
Rédigé par : bernard | 11 juin 2009 à 10:43
Aïssa
C'est juste, ce que vous écrivez sur les soldats africains moins fêtés que les vétérans américains, mais cela résulte de l'historiographie qui fonde les mythes nationaux. Le premier soldat à débarquer sur le sol français était américain, il a cette prime au nom des autres : peu ou prou, c'est l'Amérique qui a libéré la France, avec l'aide de quelques supplétifs, tel est le mythe. Au point que le gouvernement français peut imaginer de faire de cette célébration une "affaire franco-américaine", en excluant la Reine d'Angleterre, le comble du déni !
C'est ainsi, les GI's se sont installés dans nos mémoires, avec le Coca Cola, les pin up, les cigarettes et le chewing gum. Ils ne se sont pas contentés de débarquer et de combattre, ils ont amené cette énergie américaine qui a bouleversé notre culture contemporaine et qui se transforme aujourd'hui en nostalgie des années 50.
Pour les sceptiques concernant Barack Obama, je livre à leur sagacité l'analyse du texte intégral (en français) du discours du Caire. Je n'adhère pas à tout, loin de là notamment sur la forme religieuse du discours, mais il s'agit là d'un absolu chef d'oeuvre de politique étrangère dont je pense qu'il sera disséqué longtemps dans les instituts de sciences politiques. Quelle intelligence et quelle habileté !
Discours Obama
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 11 juin 2009 à 09:50
Je vais vous dire, Monsieur le Procureur,
J'ai eu la désagréabilité d'avoir été interrompu dans mes divagations pédestres et parigotes (sur la voie publique que vous m'interdisez, vous et Monsieur le Préfet de Police, d'emprunter sans m'être au préalable balafré à grands coups de rasoir matinaux, tellement je suis trop beau et que ça en heurte "l'Ordre public" à cause de ces cohortes de femmes folles de mon corps, poussée par un instinct lubrique bien compréhensible...), par le convoi impressionnant de la première dame des USA se rendant à ce fameux restaurant !
Eh bien, c'était bref, c'était fait poliment, in french in the text, please, presque de façon conviviale et teinte de sympathie propre à faire naître de la compassion.
Et ça donnait même l'envie de collaborer, me prenant à épier les "têtes inconnues" et éventuellement suspectes dans les parages, en supplétif improvisé à ces services de sécurité vraiment "impeccables" !
Très, très loin des cohortes vindicatives de nos pôvres CRS et gendarmes mobiles, mis sur le gril par leurs chefs se sachant sur un siège éjectable à la moindre contrariété d'humeur de notre "Ô combien vénéré Président" lors de ses propres déplacements !
J'admire et me rappelle ce parcours entre l'A14 et la rue du Faubourg Saint-Honoré en compagnie de la voiture de Chirac, de la voiture suiveuse et de la moto de couverture, un retour de week-end chargé :
Pas de sirène, pas de motard ouvrant la route, un respect scrupuleux du code de la route, un petit salut de la main à travers la portière, un sourire du garde du corps à l'avant et moi au volant de mon "tas de boue à roulette", roulant "en couverture complice"...
Toute la différence entre la dignité et le mépris !
Rédigé par : L'ignoble Infreequentable | 11 juin 2009 à 09:44
Obama se dévoile petit à petit : comme tous les autres présidents qui l'ont précédé, il est aux bottes des militaires qui ont, eux, le vrai, l'unique pouvoir !
"On comprend qu'Obama Circus n'ait gêné personne" dites-vous !
Ce qui m'a la plus gêné dernièrement c'est sa façon de se dévoiler ainsi en oubliant les femmes : que notre résident à la république lui ait si vite emboîté le pas concernant les histoires de voiles, je ne le cache pas m'a beaucoup gêné même si je suis personne ou presque !
Bien à vous !
Rédigé par : Cactus au cirque | 11 juin 2009 à 07:55
Tout ce que j'ai écrit quant à la lettre précédente trouverait avec justesse sa place à la suite de celle-ci … Ce cher PB a dû être inspiré et c'est tant mieux. Cependant, pour la compléter et comme je l'ai écrit à la précédente, je dirais que cette mansuétude française pleine de respect à l'égard du Président Obama est également et malheureusement empreinte en secret d'un certain mais non moins réel complexe français, pour ce qui serait en quelque chose que ce soit, supérieur. Même contre Bush fils en France, les Français n'ont pas râlé … Contre aucune visite de chaque Président américain, que celui-ci soit charismatique, spontané et lui-même en tout ou peu. C'est moins l'homme qui la représente que l'Amérique qui est ainsi honorée et, il faut le dire, par ce travers, crainte. Il y a comme de la timidité française -je n'ose écrire bassesse- dans une telle attitude. Dans les domaines culturels, cette timidité confine à l'obséquiosité, l'asservissement. On est comme des enfants éblouis et impressionnés. Par je ne sais quelle diablerie, on a dans le crâne qu'on n'arrive pas à leurs chevilles et on a tort, incroyablement tort, de le penser … Si nous acceptions enfin d'être nous-mêmes comme ils sont eux-mêmes, quel bel équilibre cela ferait … Mais ici il y a et depuis longtemps comme une pénible sorte de claudication française et c'est dramatique. Singer n'amène qu'au ridicule, nous en sommes là et je ne suis pas loin de penser qu'eux ainsi que d'autres dans le monde nous prennent en pitié car ils nous aiment et nous préfèreraient davantage francs et entiers. Honorer, respecter, admirer mais être toujours et encore soi-même et ne point en avoir honte jamais, voilà tout le problème français.
Quelque chose semble avoir échappé aux observateurs de la visite d'Obama en Normandie et qui s'inscrit parfaitement à charge dans ce que je décris. C'était pourtant gros comme l'Empire State Building -ou plutôt non, la Tour Eiffel, restons français, n'ayons pas honte, moi je n'ai pas honte- … On voyait ces vétérans américains salués, fêtés, embrassés avec ferveur par ces nombreux français habitant ou non la Normandie mais reconnaissants de leur intervention et libération. C'est légitime qu'un tel accueil à ces anciens soldats, il n'y a rien à y redire. Mais que n'a-t-on pareillement vu le même émoi public et populaire quelques semaines plus tôt lorsqu'on commémora tout aussi officiellement l'intervention des troupes d'Afrique et la libération, à la même époque et contre le même ennemi, de la France par la Provence cette fois … Les vétérans Noirs, Arabes, la population française n'a pas dansé avec eux, ce jour-là, ne les a pas embrassés comme on le vit à Colleville aujourd'hui … Alors, authenticité de l'émoi populaire français ou non? Si oui, c'est donc heureux et nous serions nous-mêmes en cette chose comme en toutes. Mais alors encore, pourquoi ne la vit-on pas, cette pareille et constante authenticité, du côté de la Provence avec ces autres libérateurs? Tout est là. C'est que d'une part on complexé; de l'autre on fanfaronne … Par ce complexe, nous faisons MEME des pires "merdes" américaines la quintessence de toute chose que nous importons et vénérons et par ce fanfaronnage nous rejetons et ignorons ce que nous croyons qui nous est inférieur en le mesurant – et c'est là notre tragédie ultime- non à nous-mêmes et ce que nous faisons et croyons mais à ce que font, croient et sont ceux qui nous induisent malgré eux en ce complexe. Mais notre vérité, elle est où dans tout ça? Si je devais intituler mon propos, j'écrirais: CHERCHEZ LE FRANCAIS ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 10 juin 2009 à 20:09
C'est un stratège doté d'exceptionnelles qualités mais que lui prend-il de venir dire aux européens qu'il doivent intégrer tel ou tel pays ? Ne serait-il pas plus habile de sa part de ne rien dire en laissant le temps faire son affaire plutôt que d'attiser certaines susceptibilités publiquement ?
Je pense à la Turquie, bien sûr, et ses propos à cet égard avaient-ils pour finalité l'entrée de ce pays dans l'Europe, ou bien celle d'agacer un peu ?
Rédigé par : jean | 10 juin 2009 à 19:58
Dans votre commentaire sur les mesures d'extrême sécurité qui sont mises en place autour du Président des USA lors de ses déplacements, peut-être y a-t-il lieu de se souvenir de l'assassinat de Kennedy, celui de son frère, et de l'attentat contre Reagan. Je pense par ailleurs que tout ce qui ressort de la sécurité des personnalités s'est considérablement renforcé, alors que celle à l'égard des citoyens a considérablement régressé.
Merci pour la qualité et la pertinence de vos commentaires, même si certains de ceux-ci s'opposent aux miens. Merci au Conseil Constitutionnel d'avoir remis de l'ordre dans le désordre sécuritaire.
Claude RUBIN
Rédigé par : Claude RUBIN | 10 juin 2009 à 19:30
Obama Circus
Ni tout ce que fait, ou dit, Obama est bien ; ni tout ce que dit, ou fait, notre président est mal.
Ce qui est certain cependant est que le premier a l'élégance naturelle, l'autre la vulgarité naturelle. C'est vraiment injuste !
Rédigé par : Jean-Noël | 10 juin 2009 à 17:48
Loin de moi l'envie d'annoncer un quelconque désenchantement vis-à-vis d'Obama, et bien au contraire je souhaite de tout coeur que ce président soit à la hauteur de la situation.
Cependant, il me semble qu'il est préférable de ne pas se laisser aller à une complaisance "coupable" envers Obama.
Pour faire une métaphore maternelle : il est comme un bel enfant brillant, intelligent, plein d'avenir et de charme, muni de tous les atouts, et qui tournerait mal parce que ses parents et son entourage auraient eu la faiblesse de trop l'idôlatrer et ainsi de le pourrir.
C'est donc avec infiniment de bienveillance mais aussi beaucoup d'exigence que nous devons nous comporter avec Obama pour qu'il donne le meilleur de lui-même.
Rédigé par : Florence | 10 juin 2009 à 15:49
Celui qu'on dit charismatique tient-il son charisme de ses qualités propres ou le tient-il de ceux qui le lui confèrent de par leurs sentiments à eux ?
Obama est-il admiré parce qu'il est admirable ou est-il admirable parce qu'il est admiré ?
Il y a du magique, du sacré, du régressif, et donc beaucoup de danger, dans les sentiments qu'il suscite tout autour de la terre...
J'ai appris en vous lisant que le président américain, sur le sol français, avait un goûteur, américain bien sûr. Pauvre Obama ! pauvre Amérique ! et pauvres de nous !
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 10 juin 2009 à 15:08
Yes we Bilger !!! Un peu niais tout ça...
Rédigé par : SR | 10 juin 2009 à 12:27
Barack Obama incarne la puissance américaine avec d'autant plus de légitimité que l'Amérique s'est réconciliée avec elle-même lors de son élection. Au-delà de l'homme, il y a le symbole d'une Amérique retrouvée qui peut tout puisqu'elle est à nouveau tout : union du blanc et du noir, du tiers-monde et de l'occident, du passé et du présent. Protéger ce président, c'est protéger notre Amérique, celle qui, aujourd'hui, fait correspondre l'Amérique des rêves à celle des réalités.
Cette dimension messianique est accentuée par le caractère immuable de l'élégance d'Obama : qu'il coure après son chien dans les colonnades de la Maison Blanche ou qu'il se tienne droit, la tête de côté, lorsqu'il prononce un discours, il demeure inchangé, l'expression de son visage est stable traduisant une sérénité puissante. La personne d'Obama ne s'oppose pas aux concepts, il est lui-même un concept politique.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 10 juin 2009 à 10:28
Si j'ai espéré la victoire d'Obama et si je ne le regrette pas, je suis assez perplexe quand je vois mes compatriotes emplis d'une indulgence à son égard qui ne me dit rien de bon.
Obama est un homme, avec ses qualités et ses défauts.
Parmi ses qualités, vous relevez son élégance, élégance à laquelle je suis sensible mais qui ne m'aveugle pas pour autant.
Il y a beaucoup de points qui m'inquiètent, notamment la valse des milliards de dollars qu'il faudra payer un jour ou l'autre, avec les intérêts qui pourront atteindre des montants colossaux.
Je n'ai pas aimé non plus son petit couplet sur le voile des femmes musulmanes.
Enfin, sa désinvolture avec Merkel puis Sarkozy lors de son récent voyage ne me dit rien de bon.
Je crains que cet état quasi amoureux dans lequel nous sommes ne se termine par une bonne gueule de bois. Quelle femme, quelle jeune fille n'est pas tombée amoureuse d'un bel homme plein de charme, d'élégance avant de retrouver la vue une fois la phase de séduction passée, et de considérer finalement que ce ne sont pas des qualités essentielles ?
A l'échelle d'une vie de femme, cela ne porte pas à conséquence mais à l'échelle de la planète, nous ferions mieux de sortir vite de notre état d'amoureux transis et de dépasser rapidement les apparences.
Quand on perd de vue la réalité, elle se rappelle à nous d'autant plus violemment qu'on l'a ignorée.
Rédigé par : Florence | 10 juin 2009 à 09:38
"On comprend qu'Obama Circus n'ait gêné personne."
Moi cela m'a gêné et me gêne quand le même cirque s'installe pour mon "Petit bonhomme". (Je cherche á recevoir une convocation au commissariat)
Pas très écologique tout cela. En totale contradiction avec "Le pacte énergie climat" qu’ils ont tous signé…
Qu'ils donnent l'exemple. Nous suivrons tout aussi facilement.
Mais là... dur, dur.
Il est quand même fort Obama : aujourd’hui á l'Assemblée Nationale, il a été cité plusieurs fois comme exemple á suivre, par Madame Guigou et par... les communistes (les députés du groupe GDR, pardon).
Chapeau.
Rédigé par : jpledun | 10 juin 2009 à 00:22