Je ne me prends pas pour Julien Clerc. Je n'ai pas envie de vanter les charmes de Sophie Marceau ou d'une autre actrice dotée des mêmes avantages. Je me demande seulement pourquoi, en été, même les médias les plus sérieux éprouvent le besoin de nous expliquer l'amour, d'analyser la séduction et de mesurer l'influence du soleil sur la libido.
Pourquoi ces choses capitales de l'existence, les coeurs, les corps, les relations complexes des uns et des autres, les musiques intimes, l'alchimie des sentiments sont-ils seulement, et de manière tellement superficielle, abordés par les médias au cours de cette saison alanguie, ralentie où le monde et la France semblent se mettre en suspens et comme en attente de la vraie vie ? Parce que, relevant du for interne et de l'histoire personnelle, ils ne seraient pas dignes d'occuper les pages des quotidiens et des hebdomadaires durant l'année, quand les esprits sérieux et les responsabilités commandent ? Il me semble qu'en effet le bonheur, le terreau pourtant fondamental d'une destinée réussie, le fil paisible des jours, tout ce qui se rapporte à l'humain pèsent peu en face des statuts, des personnages, des missions, de la gravité et du sérieux avec lesquels il est de bon ton de se mouvoir, de l'immensité des tâches et de la touche de vanité surtout virile qui accompagne n'importe quelle activité. Cette relégation de l'univers profond et personnel juste bon à remplir le vide de l'été ne me paraît d'ailleurs pas sans incidence sur la politique elle-même qui ne pourrait que se grandir, se hausser à hauteur d'hommes, en se souciant de ce qui donne du sens et de la dignité à un parcours, n'importe lequel : le respect qu'on lui octroie et le souci qu'on a de sa qualité. J'incline à croire que notre évaluation est trop pauvre qui focalise sur l'économique et le financier sans comprendre qu'en amont d'eux, des histoires et des familles en dépendent dans leur substance la plus immatérielle. Avant la lutte des classes, il y a l'inégalité des joies.
Ces pensées me sont venues parce que depuis quelques semaines une interrogation fondamentale n'a pas cessé d'être formulée : monokini ou non, seins nus ou pas ? Il y a eu la vogue, sur le sable, près des vagues, de ces jeunes ou vieilles femmes, dévoilant le haut sans montrer le bas. Les esthétiques étaient diverses, voire contrastées. Mais les poitrines s'exposaient, impudentes, imprudentes, négligées ou non. Des visages arboraient un air de fierté, d'autres d'indifférence calculée. Il s'agissait de faire comme tout le monde ou de satisfaire le regard d'autrui avec la part de soi qu'on estimait la plus tentante. Il y avait du défi, de l'audace ou de la provocation, il y avait aussi du conformisme et du grégarisme. Demeurait pourtant une cohorte substantielle de femmes qui ne se laissaient pas aller et qui gardaient sur elles ce soutien-gorge si conservateur. Jetant un coup d'oeil à droite ou à gauche, tentées peut-être, elles restaient cependant avec le secret bien gardé de leur poitrine, obligeant ceux qui passaient à faire des supputations, là où les autres libérées de leur carcan autorisaient des certitudes.
Mais quel changement subit, quel reflux après le flux de l'exhibition vulgaire, quel retournement, suscités par un rapport avec autrui et avec soi sans commune mesure avec ce qu'il était devenu ! Qu'il ait fallu un tel délai, des psychologues pour aboutir à cette évidence qu'on tuait le désir en montrant, qu'on sacrifiait l'élaboration de l'amour en ne cachant pas, pour percevoir que le secret n'était pas l'ennemi de la sensualité mais son allié et que le corps avait besoin d'être vu mais aussi deviné, dépasse l'entendement. Qu'il faille rappeler cette banalité que, comme la nudité complaisamment présentée en famille au nom de la liberté, l'offrande publique d'une poitrine ne constitue pas un acte neutre mais qu'elle induit un certain nombre de mécanismes obscurs pour les proches et guère élégants pour les tiers, révèle à quel point un certain progressisme a longtemps frappé. Il valait mieux se conformer à la mode que respecter les équilibres subtils du désir, du secret et du corps. Plutôt tout perdre en dévoilant tout que répudier les canons modernistes en sauvegardant les ombres et les clartés, en conciliant le présent transparent avec l'avenir à découvrir. Une société se juge aussi à la manière dont elle se comporte en public - au mode désinvolte ou grave qu'elle utilise pour afficher l'intime.
J'entends ici ou là la réplique sempiternelle sur le retour de l'ordre moral, l'entrave intolérable causée à la libération des moeurs avec notamment l'emprise des magazines féminins qui obligent à confondre la vie privilégiée de leurs élues avec le destin de toutes. Je n'ai jamais détesté, pour ma part, l'ordre et la morale et si la notion d'ordre moral est historiquement connotée, je préfère l'ordre et sa moralité possible au désordre et son immoralité probable. Tous les désordres ne sont pas créateurs et il est des ordres qui ne sont pas étouffants. Que nous ayons cette satisfaction de voir une évolution qu'on croyait irrésistible freinée, voire arrêtée constitue un bienfait dont je ne surestime pas l'importance, appliqué qu'il est à l'été, aux seins nus, au désir. Il n'empêche.
Pour moi, c'est un plaisir de vacances.
Z'avez tous le bonjour d'Edvige et d'Hadopi...
Rédigé par : SYLVAIN | 27 août 2009 à 11:46
"que font les grands frères et les imams ???"
Rédigé par: SYLVAIN | 25 août 2009 à 10:32
Ils cherchent votre nom dans le bottin !
;o)
AO
Rédigé par : oursivi | 26 août 2009 à 20:01
L'essaim de Sophie à Cancannes aurait dit Cactus !
En avoir ou pas ? seconde question parfois terre à terre, non ?
Rédigé par : Cachez moi cet essaim | 26 août 2009 à 19:57
Notons aussi que les burkinis sont indécents : on voit les chevilles et les poignets, c'est atroce, que font les grands frères et les imams ???
Rédigé par : SYLVAIN | 25 août 2009 à 10:32
Les beaux seins, c'est un peu comme le gros lot du Loto, y a 1 chance sur 20 millions d'en avoir une belle paire ; quand on en voit parfois, ça provoque plus de grimaces que de joie et plaisir ; de vrais ""tuel'amour""
Donc.....les cacher serait plus approprié pour nous faire "rêver" à de beaux seins fictifs et illusoires.
Mais c'est très macho ce que je dis là, aïe !
Rédigé par : SYLVAIN | 25 août 2009 à 10:31
Bonjour à toutes et à tous.
Tombant sur ce saint billet au hasard de mes pérégrinations sur le oueb, je me suis senti un tantinet obligé de vous faire partager mon avis sur la question étant le créateur et webmaster du site www.JeMontreMesSeins.com (oui, oui, tout est dans le nom de domaine mais ce n'est certainement pas un site vulgaire loin de là !!!). Ouvert depuis novembre 2008 soit à peine un an, il a déjà reçu plus de 3000 photos de 400 paires de seins différents appartenant à des femmes comme la vôtre, votre voisine ou votre collègue ou vous mesdames tout simplement !!
Etonnant non ?
Le monokini disparaîtrait sur la plage au profit d'Internet ?
Le femme éprouve-t-elle finalement un sentiment d'impudeur à dévoiler cet atout ?
L'anonymat crée par Internet facilite-t-il l'exposition ?
Je ne puis répondre à ces questions mais il me semble que ce que l'on cache d'un côté, l'on a besoin (envie ?) de le montrer ailleurs !
Sans pour autant tuer le désir mais justement peut-être le susciter virtuellement... c'est tellement plus simple....
Être sein-gulière et sein-cère n'est si sein-ple dans ce milieu de sein-ges où se mêlent sein-glés et seins-d'esprit.....
Rédigé par : Raphael | 22 août 2009 à 08:37
C'est la gloire, Philippe, vous êtes rediffusé ! Je suis ainsi tombé sur une redif de Vivolta en zappant.
Super, en remplacement du Gendarme de Saint Tropez, les soirées camping vont s'animer des rediffusions de Philippe Bilger :
Mon proc chez les nudistes
Mon proc, ce génétique
Rabbi Philippe
Rédigé par : Jean-Dominique | 15 août 2009 à 22:19
Les seins nus sont TRES vulgaires voire interdits au Bresil.
Seul un timbre poste cache a peine plus que le tetin.
Peut-etre pour ne pas exposer les cicatrices...
Mais je suis pour le topless. Comme toute exposition, cela cree une emulation entre les femmes, qui prennent ainsi plus soin d'elles.
Idem pour les hommes.
D'ailleurs j'ai une theorie de l'ete: je suis persuade que Nicolas Sarkozy respecte Segolene Royal parce qu'elle incarne Mme Figaro. Une femme qui, sans "avoir le soleil sur la facade", fait l'effort d'etre a son top et s'entretient. Assez ambitieuse tout en ayant la politesse de ses limites.
Rédigé par : Alex paulista | 15 août 2009 à 13:44
Me revient cette scène du Christ marchant sur les eaux du lac de Tibériade avec à ses côtés Saint Pierre nageant et lui disant : "T'es con, elle est bonne !"
AO
Rédigé par : oursivi | 14 août 2009 à 11:42
@J-D Reffait
"Il est venu à l'idée de cette amie de nous parler de son tatouage, nouveauté furieusement canaille et, hop, j'enlève mon slip de bain pour montrer la merveille. Et que je me contorsionne sur une fesse puis sur l'autre, pour bien faire admirer le dessin."
A toutes fins, tout renseignement utile, sachez qu'il existe en Moselle un grand passionné des tatouages. C'est un psychiatre à la retraite mais qui se livre encore à quelques expertises!
J'ai également connu une lectrice de français de l'université de Kobé, il me semble, je ne suis plus très sûre mais je crois bien, qui effectuait un travail de recherches sur les tatouages Yakusa. A l'époque je trouvais cela assez, disons particulier, mais depuis j'y ai trouvé davantage d'intérêt. Surtout depuis que je m'intéresse au traçage sur le corps des défunts, pratique dont on trouve mention également chez les Grecs à propos d'Hermès, de signes destinés à se prémunir contre quelque vélléité de vagabondage de l'esprit de ces derniers. Il est passionnant en effet de constater que c'est le signifiant de ces signes là qui vaut de nos jours pour "Lettres", "phrase", "écriture","littérature", etc. dans les écritures idéographiques. Pour en revenir aux Yakusa, j'ai eu l'occasion d'admirer de pas trop loin, leurs superbes tatouages (buste uniquement, mais certains sont aussi entièrement tatoués que par ex. les maoris) et sans doute peut-on voir là chez eux aussi une ancienne marque de rattachement tribal, le problème c'est que c'est une tribu 'malfaisante', dit pour emprunter un terme au vocabulaire bilgérien en la matière.
Ceci étant, l'exhibitionnisme de votre amie ne doit peut-être pas grand chose au tatouage qui en est peut-être simplement le prétexte, et n'est pas un cas isolé, mais on le retrouve plutôt chez les hommes qui s'imaginent que plus ils en montrent plus on va être persuadées qu'ils en font! Mais bon, en la matière c'est comme pour les grandes gueules!
"Franchement je suis pas bégueule, je ne joue pas les rosières, mais je ne savais absolument plus où me foutre."
Quelque part aussi ce qui est recherché c'est précisément cela, votre embarras. Et c'est cela précisément qui est malsain! Et, à mon avis, mais le psychiatre de la famille ce n'est pas moi, cela participe également de ce fait d'une forme de vampirisme, en ce que la personne se nourrit psychiquement s'entend, de cet embarras ou plutôt de la porte que ce dernier entrouvre l'espace d'un seconde sur votre être intime en vous faisant baisser par surprise votre garde. Or donc, elle baisse son slip, vous baissez la garde et hop! si je puis me permettre, vous êtes refait!!
Par conséquent, ne faites pas comme elle, ne montrez rien!
Rédigé par : Catherine JACOB | 14 août 2009 à 10:48
En effet, Jean-Dominique, il s'agit bel et bien du "burkini"... Veuillez me pardonner pour cette imprécision.
Oursivi: par son attitude militante et le retentissement obtenu, cette personne espère peut-être qu'une puissance étrangère compatissante lui fasse un pont doré.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 14 août 2009 à 07:54
J'étais l'autre jour avec ma femme sur les bord de la piscine d'amis très chers que je connais depuis une double décennie. Il s'est passé quelque révolution chez ce couple d'amis et Madame, après une dépression, est devenue coquine, ce qui l'a totalement guérie. La Fontaine n'avait pas tort quand il suggère que c'est ainsi que l'esprit vient aux filles.
Il est venu à l'idée de cette amie de nous parler de son tatouage, nouveauté furieusement canaille et, hop, j'enlève mon slip de bain pour montrer la merveille. Et que je me contorsionne sur une fesse puis sur l'autre, pour bien faire admirer le dessin.
Franchement je suis pas bégueule, je ne joue pas les rosières, mais je ne savais absolument plus où me foutre.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 14 août 2009 à 02:09
Puisque c'est la saison où Justice au singulier évoque des objets allant par deux, je saisis l'occasion de souligner une difficulté de la langue française, rencontrée par une jeune britannique de ma famille.
" Comment voulez-vous, note-t-elle, que je ne fasse aucune erreur sur le genre des noms, alors que les seins, attributs féminins, sont masculins et que les c......., attributs masculins par excellence, sont féminines ?"
Rédigé par : Yves | 14 août 2009 à 00:32
Eh bien cher Aïssa, nous n'avons tout simplement pas la même façon de voir les choses, mais alors pas du tout.
Rédigé par : Laurent Dingli | 13 août 2009 à 22:15
"l'intéressée se déclarant prête à quitter notre pays si le droit à se baigner dans cet appareil ne lui est pas reconnu."
Après le plus simple, le plus bête appareil ?
Faites qu'elle le quitte, faites qu'elle le quitte, faites...
Prière adressée à tous les seins, les petits, les gros, les beaux, les durs, les mous qu'ont un grand cou ; oh, oui, les beaux surtout. Sirs, the baby's bar is open.
A--O--O--A soutient tous les seins
Rédigé par : oursivi | 13 août 2009 à 18:40
Daniel Ciccia, qu'est-ce que la burkina ? Un maillot de bain que l'on porte sur la tête à Ouagadougou ? A moins que vous n'évoquiez le burkino, maillot pour le cinéma allemand, ou le burkinu, qui serait un maillot de bain en comprimé à avaler avant les repas ?
J'ai entendu parler du burkini, maillot de bain en 5 pièces façon puzzle pour les décadentes musulmanes qui veulent faire trempette comme les chiens d'infidèles.
Rédigé par : Jean-Dominique | 13 août 2009 à 18:31
Mais non, la position de ce cher PB n'est pas dépassée, comme vous dites, cher Laurent, même si ce n'est pas de pudeur dont il s'agit ainsi que vous l'affirmez mais de morale artificielle, c'est-à-dire servant un temps les intérêts de qui l'édicte et l'impose souvent même par la force … C'est juste qu'il va à son rythme, c'est tout et c'est là que j'interviens. Vous conviendrez cependant, comme moi, que ce sympathique et respectable rythme «bilgérien» (nommons-le ainsi...) tend depuis quelques décennies à s'accélérer ou ralentir c'est selon … N'avez-vous point, comme moi, remarqué que le soutif rétrécit à ne plus faire parfois qu'un fil singulier passant simplement par le cou et par les côtés? C'est le soutif chagrin comme on le dit d'une peau … L'autre partie du bikini, je n'en parle; il n'est que de laisser en cette chose la parole à notre cher ami Alexandre de Sao-Paulo qui nous en informera davantage il est certain … Et puis, non, je ne trouve absolument pas frustrant de connaître des seins d'une femme avant son prénom (l'inverse vaut, mes biceps, mes pectoraux peuvent l'intéresser avant mon prénom; j'en connais d'ailleurs plus d'une qui s'en fiche de mon prénom qu'elle n'ait vu d'abord ce qu'il y a dessous …). Pour tout dire, je crois que cela évite bien des confusions, des erreurs d'appréciation, des malentendus, des déceptions … Mais ce serait un vaste débat ... Et détrompez-vous, j'étais né dans les années cinquante; vous ne m'avez point vu, c'est tout … Catherine Millet est formidable; elle a révélé et vit ce dont toutes les femmes rêvent -sauf les nonnes- sans oser même le dire par peur des censeurs: vivre en toutes ces choses leur corps sans entrave ni complexe. Il s'agit précisément d'érotisme avec cette précision que vous semblez écarter on ne sait pourquoi étant entendu qu'elle est inévitable, qu'arrive un moment où celui-ci cède la place pour justement ce que vous semblez condamner et rejeter en son nom, c'est à dire le sexe nommé par son nom.
Sans transition
Cher PB, vous ne répondez pas à ma question: Frédéric Beigbeder a-t-il du talent selon vous?
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 13 août 2009 à 18:12
J'espère qu'il est des femmes qui s'habillent par rapport à leurs envies propres et non en fonction de l'effet qu'elles pourraient créer chez autrui. Si c'est le cas, je souhaite qu'elles conservent longtemps la liberté de se vêtir à leur guise, même si cela constitue une entorse à votre conception de l'ordre moral. Boiter n'est pas pêcher disait Lucien Israël.
Voilà. Puisqu'il est question de tenue, n'hésitez pas à changer votre photo, le moment me paraît opportun.
Rédigé par : Sylvain | 13 août 2009 à 17:39
Il est évident que nous assistons à la résurgence de la pudeur. Sur les plages de Méditerranée, le monokini a effectivement reculé, sous un double effet me semble-t-il où se conjuguent la pudeur des jeunes filles et le désir de protéger les seins de l'agression du soleil.
En retrouvent de leur mystère, les seins redeviennent un peu plus qu'un attribut anatomique et entretiennent le fantasme et le désir, comme dans la rime les si fameux seins de Sophie Marceau.
A l'extrême, nous apprenons également un nouveau terme, la burkina, pour désigner le nécessaire de bain rigoriste.
Une jeune femme qui l'avait revêtu en piscine a été refoulée et poursuit l'administration de la piscine, qui invoque le même principe qui proscrit le short, pour ostracisme.
Cette affaire isolée qui n'est représentative de rien fait encore la une de nos JT, l'intéressée se déclarant prête à quitter notre pays si le droit à se baigner dans cet appareil ne lui est pas reconnu.
Rédigé par : Daniel Ciccia | 13 août 2009 à 13:36
L'essaim, quelle guêpe l'a piqué ?
AO
Rédigé par : oursivi | 13 août 2009 à 13:29
Bon, cela dit, à part la sympathique et bonhomme trombine de PB et sa cravate tellement bien assortie à sa chemise que l'on croirait qu'il a oublié d'en mettre, ce saint sujet nous aura laissé sur notre faim, question émoustillement...
Et Cath qui nous parle dentier, là où elle devrait plutôt nous parler d'Antibes, surtout nous (avec JDR) qui sommes plutôt pour, comme le chantait Bobby L.
Et moi qui n'ai même pas encore été mettre mon nez à la plage, quelle misère, cet été !
Parce que Paris est quand même un peu morne.
AO plate
Rédigé par : oursivi | 13 août 2009 à 12:45
"considéré avec...circonspection. Sait-on jamais!"
Rédigé par: Catherine JACOB | 12 août 2009 à 21:31
Des fois que la ses verres (à dents) parole grand maternelle ne vous saute au visage ?
AO (comme les verres)
Rédigé par : oursivi | 13 août 2009 à 12:35
Je constate qu'avec la thématique de ce billet, vous étiez encore un petit peu en avance sur l'air du temps qui, depuis hier, fait du décolleté de Mesdames MERKEL et LENGSFELD un argument électoral avec ce slogan : "Wir haben mehr zu bieten" = "Nous, nous avons plus à offrir."!
Voir : http://www.20minutes.fr/article/341501/Monde-Le-decollete-de-Merkel-un-argument-de-vote.php
Argument électoral donc, avec lequel il me paraît difficile de rivaliser, n'est-ce pas messieurs !! Ceci étant précisé en mémoire de la dernière rivalité en date dont nous avons eu connaissance. Autrement dit le "duel de charme entre Carla Bruni et Letizia d'Espagne": http://www.tf1.fr/50-mn-inside/news/duel-de-charme-entre-carla-bruni-et-letizia-d-espagne-4400019.html
Rédigé par : Catherine JACOB | 13 août 2009 à 10:11
Bon, Philippe, on fait comme d'hab ? 23 H au TopLess Club de Malibu ? Ce soir, c'est Miss T-Shirt mouillé, sans T-shirt, subtil...
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 12 août 2009 à 22:36
@Madame de F.
"Je me lève avec, ils me précèdent toute la journée, et le soir je ne les pose pas sur la table de nuit car ils font partie de moi. "
Je ne pense tout de même pas que quelqu'un soit allé jusqu'à comparer la paire de seins avec les deux rangées de dents d'un dentier.
Vous me rappelez ma grand-mère, tiens! dont son mari disait avec fierté qu'elle avait "de quoi présenter!" mais qui le soir venu, rangeait ses dents dans un verre à dents assez fascinant en fin de compte, et qu'enfant, j'ai plus d'une fois considéré avec...circonspection. Sait-on jamais!
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 août 2009 à 21:31
Mes deux seins malgré Lui* ou malgré eux ?
AO
* feu le magazine gentiment frippon qui fit suavement et sans trop de vulgarité, l'éducation a minima de nombre d'ados timides, dont moi.
Rédigé par : oursivi | 12 août 2009 à 21:08
Aïssa, je ne crois pas que la position de Philippe soit dépassée. La pudeur est éternelle, même si les modes changent, même si un Indien d'Amazonie n'en a pas la même conception que nous, même si pour certaines peuplades, il est plus pénible de montrer son cou ou ses chevilles que son sexe, même si les belles crétoises des fresques de Knossos sont bien affriolantes. Je crois pour ma part à cette sensualité qui ne se dévoile pas d'emblée, mais qui se découvre. Et si je suis gnagnan ou désuet (zut, comme vous, je n'étais même pas né dans les années cinquante !), et bien tant pis, mon cher ami. Pour autant, voir une inconnue aux seins nues ne me dérange nullement. Et pourtant ! quand, dans l'Oeuvre de Zola, le peintre Claude Lantier découvre pour la première fois le corps de Christine endormie ! Et puis, il y a quelque chose d'un peu frustrant de connaître les seins d'une femme avant même qu'elle dévoile son prénom, ne trouvez-vous pas ? Catherine Millet, à mes yeux, c'est l'anti-érotisme.
Rédigé par : Laurent Dingli | 12 août 2009 à 19:48
Je me lève avec, ils me précèdent toute la journée, et le soir je ne les pose pas sur la table de nuit car ils font partie de moi.
La connotation dont les tiers les investissent les regarde mais je n'aime pas qu'on me coupe en morceaux. Parce que mon visage est moche, d'aucuns finiront par me dire de le cacher ??
D'être en monokini n'est pas pour les montrer, tant pis pour ceux qui regardent, c'est plutôt un lien à l'enfance ou tout est simple et sans chichis.
Cependant je sais que cette a-pudeur est liée à l'anonymat qui règne sur la plage.
Si d'aventure, je rencontrais un collègue de travail sur la plage (même avec maillot méga couvrant) cela serait confrontant...
Rédigé par : Madame de F. | 12 août 2009 à 18:41
Le naturisme est à ce titre plein d'enseignement. Les pratiquants sont en fait très prudes les uns par rapport aux autres.
La nudité partagée en groupe, en famille, c'est poser la contingence de son corps. C'est une ascèse du désir. Si tout est dévoilé, l'âme reste inviolable. N'ayant rien d'autre à monter que son cœur, on a un sentiment de liberté l'un par rapport à l'autre.
Je me demande s'il ne faudrait pas modifier l'article 222-32 du code pénal. En effet, ce dernier définit un délit "passif", caractérisé par le regard d'autrui et non pas par l'action effective du délinquant. C'est l'attitude de spectateur outré qui détermine le délit. On est en pleine subjectivité ! Je croyais qu'une infraction ne pouvait que se définir objectivement sous l'empire de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1789 ?
La législation espagnole est plus libérale et plus juste. Elle n'interdit pas la nudité per se. L'article 185 du code pénal espagnol ne condamne que l'exhibition obscène devant les mineurs (par l'âge ou incapacité). L'article 186 protège de la même manière la jeunesse de la pornographie. Ainsi, c'est bien le comportement volontairement, ostensiblement et activement obscène qui est visé mais point la simple nudité.
Mala restringenda sunt, non amplianda et multiplicanda.
Je me demande s'il ne faudrait pas requérir l'application de l'article 222-32 de notre code pénal dans un sens plus restreint qu'aujourd'hui, suivant la jurisprudence d'outre-Pyrénées. En d'autres termes, ne seraient plus poursuivie la simple nudité (purement passive: "Cachez ce corps que je ne saurais voir!") mais les attitudes manifestement obscènes ou lubriques.
Rédigé par : PEB | 12 août 2009 à 18:02
Bonne vacances Philippe !
Les seins nus , Bobby Lapointe n'était probablement pas contre ou alors tout contre comme il le chante à "la fille du pêcheur" lui offrant les agréments de son sexe.
"Tu avais promis, souviens-toi, qu'on se marierait
Mes études finies et lorsque je serai
Médecin
Médecin, c'est long, bien long, et pour me
consoler
Prenant un air distrait tu m'laissais cajoler
Les deux tiens"
Rédigé par : mischka | 12 août 2009 à 10:47
Bonjour M. Bilger,
Les marronniers de l'été vous conduisent à jouer les Tartuffe, "cachez ce sein que je ne saurais voir". Une réplique qui aurait très bien convenue au pape Paul IV lorsqu'il découvrit la première version du "Jugement dernier" peint par Michel Ange derrière l'autel de la chapelle Sixtine. Le Christ, les Saints et les damnés représentés dans le plus simple appareil, quelle belle provocation de l'artiste, contraint de repeindre quelques pagnes ici ou là pour complaire à la morale pontificale.
Rédigé par : Ludovic | 12 août 2009 à 10:35
Ah, si l'on pouvait revenir à la voilette !
Rédigé par : mike | 12 août 2009 à 10:21
Je m'amuse de constater que vous avez pris (à mon sens) le problème à l'envers :
Ce n'est pas les montrer ou non, mais les cacher ou non !
Nous n'avons plus le droit d'être comme nous sommes ; nous nous devons de correspondre une image.
Nous n'avons plus le droit d'être différents. Un ami, hélas disparu, avait été amputé d'une jambe à hauteur du genou. "Il n'y a que sur une plage naturiste (pas celle du Cap d'Agde !) que je ne suis pas considéré comme une bête curieuse" me disait-il.
Nous traînons une grande honte du corps, pour le plus grand bonheur des fabricants de maillots et autres !
Rédigé par : papet croûton | 12 août 2009 à 06:58
Ne craignez pas, femmes, notre désir incontrôlé à la vue de ces amas de poitrines affalés, rougis et transpirants sur les plages ! Nous ne vous demandons pas de les cacher pour réfréner nos ardeurs lubriques, non, mais bien plutôt pour les préserver jusqu'au soir où vous serez bien satisfaites qu'elles ne soient pas complètement éteintes ! Il ne s'agit pas, comme un tchador, de cacher ce qui serait désirable, mais d'ôter de la vue ce qui ne l'est pas.
Car, enfin, ce liseré de sueur sous le pli du sein, ces rougeurs inégales, ce mouvement informe de l'un qui pend à droite, l'autre qui hésite, croyez-vous que cela ne refroidisse pas le plus forcené des priapiques ?
Quel curieux paradoxe que d'exposer sans ménagement ses seins au nom de la répression du désir masculin et de la liberté gagnée sur celui-ci, tout en ayant pris un soin particulier à s'épiler le maillot ! Allons-y, Cro Magnonne, sois cohérente : mes seins, mes poils aux pattes, sous les bras et mes franges au sous-sol, hardi !
"Sous un léger corsage
qui fait des plis
deux petits seins bien sages
comme c'est joli."
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 12 août 2009 à 00:37
Il est frappant de constater à quel point le fait de montrer ou de ne pas montrer ses seins est culturellement connoté, ce jusque dans l'écriture. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le signifiant pictographique 'seins dénudés' ne renvoie pas à un fantasme d'ordre sexuel mais est le signifiant du bien être et de la détente via l'enfant au maillot qui s'y nourrit. De même, une silhouette aux seins apparents est le signifiant tout d'abord de 'mère nourricière' par opposition à première épouse, puis de 'mère' tout court.
A l'intérieur même des ensembles de signifiants on peut encore observer des différences culturelles puisque l'aspect jouisseur n'est attesté que pour les caractères appartenant au corpus des inscriptions sur vase de bronze, tandis que l'aspect protecteur n'est attesté que pour le corpus des inscriptions gravées sur support d'os cortical.
Je crois que les réactions et les désirs que peut susciter la vue d'une poitrine dénudée peuvent être très différents. Pour ma part, je me souviens avoir pris conscience d'un désir d'enfant à travers la réaction de mon corps à la vue d'une femme qui nourrissait son enfant sans complexe dans une gare routière. Je ne pense pas que le même spectacle aurait pu susciter le même désir chez un homme. Quoique, de nos jours, sait-on jamais!
S'agissant du 'se montrer' qui n'est pas en cause dans ce qui précède, personnellement et c'est quelque part le cas de le dire, ce n'est pas ma tasse de thé!
S'agissant d'un torse d'homme, des superbes tablettes de chocolat ou du petit bidon qui peuvent l'accompagner, ça dépend des circonstances, mais en tout cas, jamais à table, je trouve vulgaire et indécent de ne pas respecter les autres convives en ne faisant pas l'effort de passer au moins un tee shirt!
Pour ceux que ça pourrait intéresser, ils peuvent accèder à un petit diaporama des caractères dont il est question au §1, en cliquant sur mon nom. Je l'ai mis en ligne spécialement en l'honneur de ce billet qui, quoiqu'il s'en défende rend un bel hommage à l'ornement de la femme par excellence!
Rédigé par : Catherine JACOB | 11 août 2009 à 21:39
Ah, ce bon vieux « retour » du bikini !
Retour vers une certaine forme de pudeur ? C’est à voir !
Souvenons-nous que le Bikini français fut très mal accueilli, qu’aucun mannequin de l’époque ne voulait l’essayer et encore moins se faire photographier dans cet appareil.
On fit appel pour le montrer à une danseuse du Casino de Paris, Micheline Bernardini, pas du tout gênée elle qui dansait nue ou presque… (1)
Mais il faudra beaucoup de temps, une bonne dizaine d’années, avant qu’il soit toléré sur les plages, son port ayant été interdit en Italie, en Espagne et dans beaucoup de stations balnéaires de notre bon pays par des maires qui, aujourd’hui, seraient appelés pères-la-pudeur…
Autres temps, autres mœurs !
Micheline Bernardini, qui a porté le premier bikini français en 1946 :
http://www.bikiniscience.com/chronology/1945-1950_SS/LR4601_S/LR4601.html
Ce qui est le plus drôle c’est de savoir que ce sont les Romains de l’Antiquité qui ont inventé le Bikini.
C’est ce que nous apprennent les fresques antiques et notamment celles de Sicile !
Le bikini romain - Fresque de la Villa de Casale (Sicile):
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Casale_Bikini.jpg
(1) Pas de lien de parenté…que je sache.
Rédigé par : Bernardini | 11 août 2009 à 20:55
«Cher Twitter, j'ai perdu les eaux. Ce n'était pas comme le personnage de Charlotte dans le film Sex and the city. Maintenant je chronomètre les contractions sur une application de mon Iphone. Le chronomètre pour contraction était amusant jusqu'à ce que les contractions deviennent douloureuses» … C'est en ces termes que Sara Morishige Williams, épouse du directeur de Twitter, s'est exprimée ces jours-ci en direct et quasi jusqu'à la péridurale qu'elle a mentionnée sur le site de microblogs crée par son mari et s'adressant à ses 14 000 personnes «abonnées à son fil», c'est l'expression … Comme à côté de tout ceci vous paraissez ancien, lointain, cher PB; «vos» sympathiques petits seins nus l'été à la plage, ça fait franchement attardé … A son second, la belle Sara «Twitter» accouchera en live, cuisses bien écartées face la webcam, c'est sûr … J'ai même vu une scène, sur un autre site, où -les cons, ils m'ont fait trop rire- l'on avait placé une micro-caméra dans le vagin durant l'acte, ce qui fait qu'on voyait un gros machin aller et venir peinard jusqu'à l'éjaculation. Comme la caméra était placée face, donnant l'impression que c'est nous qui étions à sa place, à ce moment j'ai cru que l'abruti m'envoyait la purée sur la poire et j'ai sursauté face l'écran … Le sein «cannois» de Sophie Marceau … Avez-vous remarqué, comme moi, le regard lubrique ce jour-là d'Elkabbach en retrait de l'actrice? Quel vicelard la façon dont il s'est penché pour bien matter le petit téton de la Sophie … Votre billet m'amuse, j'ai de la tendresse pour lui, il fleure bon les années cinquante comme un roman de Sartre, ces vieilles publicités où l'on voit la maman sage correctement habillée présenter la dernière machine à laver Grundig ou Radiola; plus «hard», celles où on les voit vantant les premiers bikinis qui cachaient encore plus que le plus long short d'aujourd'hui, une révolution … J'ai chaque fois que je l'ai pu quand je vivais là-bas fréquenté le Cap-d'Agde, l'immense camp naturiste, petite ville dans la ville, où, soit dit, personne n'est obligé de se mettre nu. L'été, en ce moment donc, c'est la folie furieuse la nuit, il faut voir ça une fois au moins dans sa vie … Le «visqueux» (Houellebecq) y a ses quartiers quand il se sent menacé à Paris, Catherine Millet je l'y ai croisée et même plusieurs fois, une personne délicieuse … D'autres encore et non des moindres … Il n'y a rien de choquant là-dedans, c'est la vie et on ne s'en lasse pas, le mystère que vous évoquez de ces choses est à chaque fois renouvelé … Comme vous faites vieille France, c'est émouvant … «Fais-moi mal Johnny Johnny Johnny, fais moi mal … Hé hé ...» … Le problème -si problème il y a- n'est pas tant ce sein nu sur une plage que l'image souvent sordide renvoyée de la femme par Internet. Comme elle s'y trouve dégradée cette femme, comme ce qu'on y montre à tous est pénible et fait mal à voir … Autant regarder un bon porno digne, naturel et propre de par exemple cette chère amie Coralie Trinh-Thi que je salue et embrasse et qui depuis est devenue une véritable auteure écrivain, est sain je trouve pour le corps comme pour l'esprit et le lien social, autant ces choses innombrables de l'Internet sont franchement indignes quand elles montrent à l'outrance et l'insulte pour le genre humain la femme … On se sent blessé -en tout cas c'est ce que je ressens- quand on voit ces images et pourtant il faut les voir, ne pas s'en cacher, savoir jusqu'où l'ignominie humaine est capable d'aller pour abaisser la dignité humaine … Songez que des enfants voient ces choses également, des adolescent(es) et qu'ainsi ils grandissent souvent selon -aussi- cette «éducation» qu'on ne saurait qualifier, on en conviendra, de sentimentale … Votre sein nu l'été sur une plage française ou Paris-plage, à côté c'est du pipi de sansonnet; si ce n'était que lui le «problème», comme ce serait bien … Finissons sur une note d'espoir: Un jour, en chirurgie, je surprenais quand j'entrais dans sa chambre pour y accomplir sur elle les soins que son état post-opératoire immédiat requérait une femme d'une quarantaine d'années qui pleurait. Evidemment, je comprenais la raison de cet effondrement moral; elle venait de subir l'ablation d'un sein et sa morphologie ne permettait pas une quelconque reconstruction mammaire en tirant sur le grand dorsal (muscle), ce qui donne en général une réparation quasi parfaite, invisible, téton nouveau crée par tatouage par dessus … Pendant mes soins, je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai dit que si son mari regardait la cicatrice et la touchait, alors ce serait la preuve qu'il l'aime encore malgré cette amputation. Je ne l'ai pas rassurée avec mes propos consolateurs à deux balles, elle continuait de sangloter, se cacher le visage, tout cacher, mais enfin ... Plusieurs jours plus tard, entrant à nouveau dans la chambre, je surprenais cette fois le mari et la femme qui ne m'avaient pas entendu frapper … Il posait sa tête sur sa poitrine et je jurerai qu'il venait d'embrasser la cicatrice quand il se redressa surpris pour sortir dans le couloir et me laisser la place, désolé, confus, malgré mon insistance pour qu'il reste assister aux soins … Elle riait.
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 11 août 2009 à 20:44
Certes, mais c'est considérer que cet attribut physique, pas forcément si différent entre hommes et femmes, constitue une barrière entre les sexes.
Je pense que c'est une évolution égalitaire de retirer quelque peu la connotation de désir à cette partie de l'anatomie. Est-ce là le fondement d'une société moderne, de dire cache ce que je désire et rentre dans (mon) l'ordre moral.
Rédigé par : malpighien | 11 août 2009 à 19:56
Les saints, les mont(r)er ou pas, vieille querelle d'iconoclastes :
« Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punit l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. »
— Exode 20:4-6
l'AO le très sein
Rédigé par : oursivi | 11 août 2009 à 19:45
Faut bien remplir son quota de pages blanches...
Parmi les sujets "sexe" quasi marronniers, celui-ci a le bon goût d'être relativement nouveau et de donner lieu à une iconographie ma foi fort agréable (mais je m'égare).
Le sieur Souchon a aussi évoqué les courbes de la dame. Va falloir que je creuse le sujet. Soirée galère en perspective.
Bonjour chez vous
Rédigé par : Jean Meyran | 11 août 2009 à 19:34
"ralentie où le monde et la France semblent se mettre en suspens et comme en attente de la vraie vie"
L'été n'est-il que le sommeil nécessaire de l'année, à voir ?...
Il peut être le moment où ceint (ahaha) du meilleur calme, on travaille le mieux, à condition que la température n'excède un maximum syndical au-delà duquel les neurones se dépolarisent et baignent dans un chaos bien peu ordonnateur.
Il y règne un été d'esprit bien propice à la lecture comme à la rêverie, activités indispensables à l'épanouissement des productions transcendantes décrites il y a peu. En prenant l'été à revers, on traverse des périodes métaphysiquement très enrichissantes, à parcourir des villes désertées, à se laisser prendre à cette dérive des habitudes que la brisure du rythme annuel autorise. On peut se découvrir autre, ni pire ni meilleur, juste autre, moins enfermé dans ce soi qu'on connait par coeur.
Sinon, "pour les seins", le sujet est battu et rebattu, pas comme les oeufs au plat, mais déshabiller une jolie femme qui a deux grand yeux blancs au milieu d'un haut du corps bronzé m'a souvent mis à la limite de l'éclat de rire, et ce en des instants où cela ne se fait pas.
Laissons les femmes faire là ce qu'elles veulent et prenons-les comme elles sont.
AO, ceint de l'impression de participer ce jour au courrier des lectrices de ELLE, ce qui est une autre manière de déraillement estival.
Rédigé par : oursivi | 11 août 2009 à 18:07
Long billet pour de seins propos ! Bonnes Vacances Monsieur Bilger !
Rédigé par : J .A | 11 août 2009 à 17:23
Mais oui, mon cher Philippe, nous reste-t-il une marge entre le string et le tchador ? Notre civilisation occidentale aime se jeter d'un extrême à l'autre, elle qui, devenue bourgeoise et pudibonde, cachait jusqu'aux attributs antiques qu'elle ne savait voir et badigeonnait le sexe des anges... Tout ça pour finir avec Beigbeder montrant son cul à la télé. Voilà où nous en sommes, l'écrivain, ou celui qui se prétend tel, montre son cul comme les filles de joie sur les trottoirs, le barbouilleur de pages fait la péripatéticienne, c'est marketing et petite vertu. Et l'on nous a pourtant appris bêtement que les extrêmes se rejoignaient. Ah ! ça donc ! Qui l'eût cru, lustucru, Lolo Ferrari et Torquemada, même combat, Beigbeder et Robespierre, des frères siamois !
Rédigé par : Laurent Dingli | 11 août 2009 à 16:10