Heureusement, il y a des jours bénis, il y a le quotidien Le Parisien, pour tout à coup vous submerger sous une infinité de choix possibles. Pourquoi ne pas tenter alors de les évoquer grâce à une revue de presse dont on espère qu'elle touchera d'autres esprits que le sien ?
D'abord, dans Le Journal du Dimanche, une critique du livre de Frédéric Beigbeder par Soazig Quéméner, qui ne mériterait pas d'être relevée si elle ne tranchait, par sa distance et sa concise lucidité, sur la plupart des dithyrambes - dont on se demande si c'est l'écrivain qui les reçoit, ou le mondain médiatique... Même Yann Moix, qui avec Gilles Martin-Chauffier est en général le plus libre et le plus impertinent des juges, s'est laissé prendre au rituel des hommages amicaux obligés. Cela fait du bien, alors, de lire cette jeune journaliste qui n'a pas froid à l'esprit !
Le Parisien, c'est une mine. J'aime le droit que se donne le blogueur d'être grave ou frivole et d'accrocher sa subjectivité comme il l'entend, à tout ce qui lui chante.
Ainsi, je n'aurais jamais cru que Nagui, dans une interview, aurait été capable d'une telle absence de complaisance, avec des appréciations d'une rare dureté sur Jeanne Mas et Richard Berry. Se dégage en définitive de ce entretien l'image d'une personnalité infiniment plus intéressante que la télévision qui fait son succès. Fi des préjugés, donc.
Il y a aussi l'inévitable Claude Allègre qui semble être abonné à cette page de Dominique de Montvalon : L'invité du dimanche. Pourtant, lui qui se pique de singularité et de provocation ne surprend jamais. C'est la même prétention, le même souci de faire croire à une liberté unique alors que sous ses réponses court, comme un fil rouge, l'inconditionnalité tactique à l'égard du président de la République. Seuls les méchants, bien sûr, sont responsables du fait qu'il n'est pas ministre et il distribue des conseils au parti socialiste puisque, paraît-il, "la gauche est sa famille". Avec cette méthode, rien n'est perdu : il couvre tout l'éventail.
Usain Bolt, cet athlète hors du commun, d'une décontraction incroyable et qui mène une vie de patachon quand il ne court pas. Il danse à s'épuiser, se couche tard et défie les règles du sportif classique. Mais, comme le dit Sebastien Coe, "c'est un génie". Je maudis le dopage qui nous a sinon pourri l'admiration du moins troublé et perverti l'enthousiasme. On n'ose plus s'émerveiller, on a peur d'être dupe, on ne veut plus être le dindon du sprint ! On a perdu beaucoup avec cette diffusion de l'ère du soupçon. Usain Bolt, alors, un miracle ou une construction ?
Enfin, Maxime Brunerie. France Info m'a appris qu'il avait été libéré le 3 août et TFI a demandé mon point de vue sur celui contre lequel j'avais requis huit ans d'emprisonnement, la cour d'assises l'ayant condamné ensuite à dix ans pour la tentative d'assassinat sur le président Chirac. Je me souviens parfaitement de lui, de l'être timide, crispé, plein de bonne volonté judiciaire qu'il a été durant ces journées d'audience présidées en 2004 par Martine Varin, malheureusement décédée depuis. Il semble, à lire les propos de ses avocats, qu'il a accompli en prison un important travail sur lui-même et qu'il est parvenu à se détacher du terreau idéologique obsessionnel qui l'a conduit au pire, avec la volonté d'inscrire son nom dans l'Histoire et d'exister enfin, selon ses critères. Il désire, paraît-il, l'anonymat, exercer un métier, créer une famille, bref vivre vraiment ou revivre. Je lui souhaite un avenir où on n'entendra plus parler de lui en mauvaise part. Il y a ainsi des pages judiciaires qui jettent un bref éclat sur ma propre vie. Je ne déteste pas cette inévitable solidarité, quoique j'en aie.
Que choisir ? Mais rien quand on a la chance d'avoir tout.
J'ai oublié... oups
si vous voulez entendre sa voix, écoutez donc sur ce lien, il chante accompagné de l'orchestre philharmonique de Prague !
Il y a aussi les paroles.
http://www.espoirdiffusion.ch/paroles_les_filles_de_l_est.php
Rédigé par : Pierre-Antoine | 28 août 2009 à 13:17
@jpmarcio (et à tous ceux qui liront)
moi j'aime bien le chnateur Philippe Ducouroux, vous ne le connaissez pas ?
allez donc faire un tour par là :
http://www.espoirdiffusion.ch/les_filles_de_l_est.php
Il a pris à coeur un des fléaux modernes, "la traite des blanches" dans notre si belle Europe occidentale !
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 28 août 2009 à 13:14
Gilberto Gil face à Buarque, y pas photo, c'est un peu comme comparer Gérard Lenormand à Léo Ferré (le é s'associant).
Au fait les Lusitanophiles, connaissez-vous le plus bel album de Jobim, Urubu ?
AO
Rédigé par : oursivi | 28 août 2009 à 00:12
Alex,
Qui suis-je pour approuver vos préférences ???
Ca peut sembler un peu hors sujet dans ce blog, mais non...
En fait, j'aime bien la musique de Chico Buarque : c'est un très bon chanteur compositeur. Je n'ai lu aucun de ses livres. Mais j'apprécie moins la personne. C'est un avis tout à fait personnel, mais je pense que c'est quelqu'un qui confond la situation d'artiste et d'intellectuel, et ça le rend antipathique, à mon goût. On a parlé un peu de cela il y a quelques jours.
Je préfère beaucoup plus Gilberto Gil, par la qualité de ses musiques, mais aussi par sa modestie et surtout les causes qu'il défend.
http://www.ledevoir.com/2008/02/13/175918.html
ou
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gilberto_Gil
Bref, c'est quelqu'un qui a des idées très intéressantes et argumentées (au sujet des droits d'auteur).
Pour satisfaire votre curiosité, j'ai vécu quelques années au Brésil, il y a très longtemps.
Rédigé par : jmarcio | 27 août 2009 à 22:59
"Comme vous êtes dans le monde de la paillasse..."
Belle opinion que vous avez du monde circasien.
Trois trains de retard minimun.
Faites-moi plaisir, rendez visite au cirque du soleil, au cirque Roncalli, et autre cirque nouveau français.
N'ayez crainte vous ne serez pas ridicule.
Cherchez bien la paillasse !
Vous insultez toute une profession, Monsieur.
Je suis tellement énervé que je repars pour deux semaines d'air pur loin de vos sinistres commentaires.
Rédigé par : JPLEDUN | 27 août 2009 à 13:53
Obrigado JMarcio.
J'espère que j'ai passé l'examen...
En l'occurrence la liste vous donne plus une idée de mon épouse qui me conseille...
Jorge Amado bien sûr (cf lien pour la chanson du film de la novela du livre...) !
Je parlais des classiques, moins des contemporains.
Et il y a tous les Portugais aussi...
Que choisir. Vous faites encore reculer F.B. le mondain...
La littérature brésilienne est souvent féminine, sensible à la chimie des corps et des ambiances. Parfois trop à mon goût.
Chico Buarque est différent de cela. J'ai adoré Budapest, par exemple.
Rédigé par : Alex paulista | 27 août 2009 à 01:37
Cher Alex,
Plutôt un défi : dites moi ce que vous lisez et je vous dirai qui vous êtes. 8-).
Liste intéressante. Il manque un peu de Jorge Amado - il y en a plein et sont tous très bons. Pour Machado de Assis : Memorias Postumas de Bras Cubas est un livre marrant. Je suggère aussi Meu Pé de Laranja Lima de José Mauro de Vasconcelos. Et tant d'autres - la littérature brésilienne est très riche et complètement différente de la littérature française.
Rédigé par : jmarcio | 26 août 2009 à 23:10
Cher jmarcio
Je n'ai pas le plaisir de vous connaître donc ne peux présumer si vous maniez l'ironie ou me lancez un défi. :o)
Voilà ma liste, en toute humilité bien sûr devant ces monuments:
Dom Casmurro de Machado de Assis
Morte e Vida Severina de João Cabral
Vidas Secas de Graciliano Ramos
Macunaima et Amar, verbo intransitivo de Mario de Andrade
O Amor de Clarisse Lispector
Sans évoquer les bons bouquins de Chico Buarque que j'aime beaucoup.
Rédigé par : Alex paulista | 26 août 2009 à 16:41
Monsieur Ledun et très cher clown,
Calmez-vous un peu, vous m'avez l'air bien énervé.
Comme vous êtes dans le monde de la paillasse, faites donc quelques pirouettes, cela pourrait vous détendre. Je vous vois bien aussi dans les marionnettes. A propos joueriez-vous le rôle du Grand Guignol ou celui du gendarme qui reçoit la bastonnade ? J'avoue avoir une petite idée.
Pierre-Antoine,
Je ne doute pas un instant de vos connaissances ni de vos réseaux, cher ami, je disais seulement que les journalistes français ont aussi fait leur travail dans ce domaine. C'est par leur intermédiaire que j'ai pu être informé de cette situation (comme pour le cas de la Grèce et de la Turquie).
Mon cher Philippe,
J'ai pensé à vous ce matin en écoutant l'incontournable BHL débiter des lieux communs sur Ted Kennedy qu'il a rencontré (qui cet éternel poseur n'a-t-il pas rencontré ?). Cela me fait penser à son numéro de hâbleur concernant le regretté Massoud, numéro dénoncé par un homme dont j'admirais beaucoup le travail et la sensibilité, Christophe de Ponfilly.
Rédigé par : Laurent Dingli | 26 août 2009 à 10:08
Pour le petit jeu sur la révolution, moi je signe des deux mains pour Chateaubriand, parce qu'il a été terrorisé et qu'il a choisi le nouveau monde au lieu de ces fous de français coupeurs de tête.
Rédigé par : jpledun | 26 août 2009 à 01:16
@ Aïssa
"Un personnage de la révolution ?"
Je ne m'identifie pas à elle, mais elle me plaît bien cette femme :
Marie-Anne-Charlotte de Corday d’Armont !
"Ô France ! ton repos dépend de l'exécution des lois ; je n'y porte pas atteinte en tuant Marat : condamné par l'univers, il est hors la loi. Quel tribunal me jugera ? Si je suis coupable, Alcide l'était donc lorsqu'il détruisait les monstres ! [...]
"
Et comme monstre coupeur de têtes, Marat devait figurer en tête de liste !
Mais je ne veux pas lui ressembler, juste qu'elle parce que je m'interroge sur ses profondes motivations qui l'ont poussée à transgresser elle-même la loi !
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 26 août 2009 à 00:16
@Laurent Dingli
"J'attends avec impatience vos suggestions pour faire respecter les Droits de l'homme en Libye ; "
Je n'ai pas de suggestions, mais des informations qui me permettent de dire que certaines de mes connaissances interviennent en Libye et surtout au niveau des "réfugiés incarcérés".
Et oui il ne vous a pas échappé que je fus "aumônier protestant* de prison" et donc assez informé des actions "non visibles" qui sont conduites là-bas... et ailleurs... avec la discrétion obligatoire dans ces "républiques".
Je peux échanger avec vous en privé si vous le souhaitez... j'ai même des informations de première main sur les prisons iraniennes...
Cordialement
*je tiens à l'adjectif qualificatif "protestant" qui ne vient pas de protester, mais de proclamer !
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 26 août 2009 à 00:06
Quant au dopage, je ne crois pas, comme Jean-Dominique, qu'Usain Bolt le soit ou l'ait été … Et puis, quand bien même celui-ci, croit-on qu'il suffit de se gaver d'EPO ou autres substances pour réussir ces performances … A l'origine, il y a quand même, qu'on le veuille ou non, un réel talent sportif. Après, c'est autre chose, c'est de leur santé dont il s'agit, ça les regarde … Pantani, la merveilleuse Florence Griffith Joyner, plus loin Anquetil, j'en passe certainement, tous morts … Du gâchis pour pas grand-chose finalement … Ledun a raison, courir c'est rien. La municipalité de Reims subventionne assez grassement son idole, Yohann Diniz qui lui ne court pas mais marche ainsi encore qu'Eunice Barber qui elle saute, court, lance, fait tout sur le terrain sans grimper jamais une marche du podium puisqu'elle n'y va plus depuis longtemps sur les terrains … On se demande pourquoi l'argent des impôts rémois sert à ce que cet homme continue de marcher après des titres et des médailles qu'il n'attrape même pas en plus … Il y a à cet endroit quelque chose qui me dépasse absolument, mon entendement n'y entend rien. Puis aux derniers championnats du monde, Berlin 2009, notre délégation sportive comptait 75 titulaires. 75 et trois médailles apportées, même pas une d'or, c'est du propre tiens … Quelle bande de rigolos! Si chers subventionnés et pas un résultats probant; à ce prix, je pose ma candidature, saut à la perche, 100 mètres face Bolt, lancer du javelot, du marteau, de la patate ou du foin, je suis sûr sinon d'en faire autant au moins de ne pas faire pire, dopé ou non …
Cher PB, Maxime B..., vous dites qu'il souhaite garder l'anonymat. Quelqu'un ici a fait remarquer avec justesse que franchement vous ne l'y aidez pas aujourd'hui. C'est drôle … Puis on constate puisque vous l'écrivez qu'il fut condamné à plus que ce que vous réclamiez … Ceux de la bande à Fofana ont pris moins que ce que vous demandiez. J'ai compris enfin: il faut face à Bilger faire tout pour qu'il requiert le plus … Avis aux avocats (rire) … Je déconne, c'est une boutade.
Je tousse, c'est sérieux, je tousse … Couf couf! Sub-fébrile, est-ce le tabac, la grippe aviaire? Il faut dire, je suis aux premières loges … Paraît qu'on sera vacciné les premiers, nous autres docteurs et soignants … les procureurs aussi je suppose, pas les historiens ça c'est sûr, faudra attendre, vous ainsi que les philosophes, les écrivains, les avocats, les sportifs sauf Usain Bolt ça va de soi ... Faudrait déjà qu'on trouve un vaccin ... C'est rassurant, figurez-vous qu … couf … figurez-vous que … couf … couf … couf … allez, suppositoire doliprane, soupe, dodo ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 25 août 2009 à 22:58
Bonsoir cher Procureur
Avoir la possibilité et le temps de trouver sujet à un billet est une forme de luxe que nous avons ...
Il me vient à l'esprit que dans quelques siècles tous nos échanges auront disparu ou presque, que plus personne ne se souviendra de PB, et certainement encore moins des sportifs et des animateurs auxquels le Parisien se serait intéressé - Le Parisien, c'était quoi, d'ailleurs ?
En revanche, on devrait se souvenir un peu de Florence Rey et un peu plus de Maxime... qu'il le veuille ou non !
Si l'histoire, souvent cruelle, limite l'image de la chiraquie à des tripatouillages de fonds de caisse d'HLM, et que l'on oublie le substrat idéologique de Maxime Brunerie (est-ce que l'on se souvient de ce que pensait l'étudiant allemand qui voulut il y a deux siècles tuer Napoléon Bonaparte ?), cet animal pourrait même s'en sortir pas mal !
Rédigé par : david | 25 août 2009 à 22:13
POSITION OFFICIEL DU CLOWN SUR LE SUJET :
"Suicide en prison"
Pour rassurer définitivement M. Dingli
(en espérant qu'il chausse ses meilleures lunettes)
Oui, c'est le rôle de tout le monde d'en parler.
Qui a dit le contraire ? MOI PAS.
En parler ? On en parle depuis des décennies et il ne se trouve personne pour infléchir la courbe ?
Tous des fainéants (ce gouvernement inclus).
C'est agir qu'il faut. Plus en parler.
JP LEDUN
Rédigé par : jpledun | 25 août 2009 à 21:47
Aïssa
Pour votre jeu, ma tendresse va pour Monge et, bien sûr, Arago (sans son oncle-sauf-ocle, je n'ai pas de talent d'écrivain)... rsrsrs (équivalent brésilien de lol).
Rédigé par : Alex paulista | 25 août 2009 à 21:46
Vous avez raison, cher Jean-Dominique Reffait, un gauchiste doit sommeiller en moi. Je l'ai toujours soupçonné. Nous ne sommes quasiment jamais d'accord, mais bon, nous avons en commun, je crois, une passion pour l'Afrique et pour la Bretagne, c'est déjà pas mal !
Rédigé par : Laurent Dingli | 25 août 2009 à 21:46
Cher professeur,
Chacun possède un droit de réponse, effectivement, mais aussi un droit d'argumentation. Si vous décidez de donnez des leçons de morale (leçons tout à fait déplacées au demeurant), attendez-vous á une réponse incisive.
Ne faites pas en plus l'hypocrite avec vos phrases ampoulées style :
"Vous n'avez nul besoin non plus d'évoquer vos souffrances intimes pour justifier votre sensibilité dont je ne me permettrai pas de douter, ne vous connaissant pas"
Vous avez seulement mis en doute ma perspicacité á faire la différence entre une pomme frite et un être humain !
A part monsieur le professeur tout va très bien.
Désolé également d'avoir publié une critique assassine sur l'œuvre de M. B.L.A
La prochaine fois j'attendrai d'en trouver une qui soit plus sympa et qui vous convienne.
J'attends toujours la phrase qui "...m'a profondément choqué" sur le suicide.
A propos, un dirigeant de Coca Cola vient d'en arriver á cette extrémité.
Pas un mot ? Pas une réaction?
Cela ne m'étonne pas.
Par contre Monsieur le professeur, je n'ai rien compris à votre histoire de projection et de complexe.
Vous devez bien me connaître pour avancer de tels propos.
Vous m'avez profondément choqué, M. Dingli, (que personne ne lit ?), je tenais á vous le dire.
Trop facile. Vraiment.
Rédigé par : jpledun | 25 août 2009 à 21:35
Cher Alex,
Quels classiques de la littérature brésilienne lisez-vous ?
OK ! C'est une provocation ;-)
Rédigé par : jmarcio | 25 août 2009 à 21:15
Qu'est-ce qu'elle est méchante cette Marilou... et stupide au possible. Pourquoi voulez-vous que je me prétende écrivain puisque je le suis ? Pourquoi voulez-vous que je me prétende infirmier puisque je le suis ? Soigne ta prose cocotte, on ne peut prétendre quand on est, c'est de la syntaxe élémentaire... Je n'aime pas rire de l'imbécillité, c'est dommage.
Jpledun, je ne comprends pas... Votre père sous morphine (c'est lui, je suppose, que vous évoquez) hallucinant et mis sous contention ... La morphine hospitalière calme la douleur physique, apaise, endort à certaines doses voire au pire peut causer un coma suivi d'un arrêt cardiaque et la mort mais ce sont des accidents relativement rares en hôpital ... Je n'ai jamais vu quelqu'un hospitalisé et sous morphine et sous contention, c'est un non sens, une aberration, quelque chose de physiologiquement impossible, cette drogue étant déjà à elle seule une "contention" (j'emploie ce mot à escient même s'il n'est pas le plus pertinent mais c'est pour que vous saisissiez bien l'explication) néanmoins non dans le sens violent que vous pouvez imaginer. Etes-vous sûr qu'il ne s'agit que de cela? Vous n'êtes pas obligé de répondre, je comprendrai ... Vous, vous ne m'aimez pas mais vous êtes moins con que la précédente ci-dessus la marâtre... Je ne rirai pas de votre souffrance.
Ma chère Catherine Jacob, cessez je vous prie d'ironiser cruelle sur la tête de ce cher Frédéric Beigbeder ... Je le défendrai encre et plume, gardant le souvenir impérissable de cet article plus qu'élogieux qu'il m'avait consacré dans ... Voici. Eh oui, cher PB, Voici, un de vos mag favoris, j'y étais moi aussi ... Mdr qui veut dire texto mort-de-rire et non merde, comme chacun sait.
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 25 août 2009 à 20:03
La seule position confortable avec ces écrivains médiatiques est encore de ne pas les lire et encore moins les commenter.
Toute autre attitude consiste à rentrer dans leur jeu.
J'attends qu'un ami qui les aurait lus me les conseille, comme pour tout autre bouquin. Du coup les bons auteurs restent pauvres, car un bon bouquin se prête...
Mais ayant les classiques de la littérature brésilienne à rattraper, je préfère voir F.B. au ciné.
99F m'avait assez amusé d'ailleurs, Dujardin était très bon.
Rédigé par : Alex paulista | 25 août 2009 à 18:36
Vous avez raison, cher Ludovic, merci pour ce rappel.
Rédigé par : Laurent Dingli | 25 août 2009 à 15:20
Pour Aïssa
Un flash spécial sur les ondes vient de nous l'apprendre : Aragon s'est retourné dans sa tombe après avoir eu connaissance de la prose d'Aïssa. (Hé oui cher PB votre blog est lu même dans l'au-delà !).
"Il y a du Aragon en moi on me l'a souvent dit et non des moindres et j'en suis fier"
Sacré Aïssa ! pensez-vous donc qu'il suffit d'aligner les mots à la queue leu leu pour se proclamer écrivain ? Le fond et la forme me semblent indispensables et dans votre cas il s'agit seulement d'une logorrhée épistolaire bien pénible à lire. Que vous vous prétendiez infirmier me laissait déjà perplexe (quel établissement a pu vous embaucher ?) mais si maintenant vous comparez votre talent littéraire à celui d'Aragon … vous m'inquiétez !
Allez sans rancune et merci pour ce grand moment d'humour. Si un jour j'ai une baisse de moral je vous relirai !
Rédigé par : Marilou | 25 août 2009 à 14:25
Laurent Dingli, quand je vous disais que vous étiez un gauchiste, vous ne me croyiez pas. Même jpledun s'en aperçoit !
SR, combien coûte l'ennui de Philippe Bilger ? Pas cher puisque vous avez les moyens de vous le payer avec régularité...
Discussions de comptoir, soit, c'est pas interdit. Même si causer au comptoir de Beigbeder et de la critique littéraire, c'est au moins le comptoir de la brasserie Lipp.
Aïssa, Philippe ne semble pas avoir de mal pour trouver des sujets (nous serions bien en peine les uns et les autres d'en faire autant, c'est la cause de notre rôle secondaire de commentateurs, incapables que nous sommes, au quotidien, de débusquer l'essentiel derrière le futile apparent). Sa frustration provient que certains sujets qui le passionnent lui sont interdits ici. Il se livre donc à un exercice plus difficile : parler politique avec Valérie Bègue comme thème principal. Je trouve ça calé.
Mon personnage de la Révolution ? J'admire les écrits de Saint-Just, beaucoup moins son action. Mes préférés sont à la périphérie de la grande histoire officielle : Olympe de Gouge, Toussaint Louverture, Condorcet.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 25 août 2009 à 12:48
@Aïssa Lacheb-Boukachache
"Quel est le personnage acteur d’une façon ou d’une autre de la Révolution française dont vous vous sentez le plus proche ? "
Le panier, parce que véritable "Recueil de nouvelles"...têtes, Beigbeder oblige of corse!
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 août 2009 à 11:32
Bonjour,
Juste un petit mot pour vous conforter dans votre -bonne- appréciation de Nagui. J'ai eu affaire à lui dans le cadre de mon travail à la ville de Paris il y a quelques années. Quelqu'un lui avait donc donné mes coordonnées pour "un conseil". Il m'a donc téléphoné un samedi soir et j'ai été frappé par sa gentillesse et sa simplicité. Vu sa notoriété il pouvait même estimé comme flatteur de téléphoner à un simple collaborateur de la Ville. Mais non; il était poli et gêné comme n'importe qui qui téléphonerait à une heure "anormale".
Bref, il m'avait fait une très bonne impression ce qui n'était pas le cas de tous les "people" avec qui j'avais pu avoir quelque contact.
Bien à vous,
TB
Rédigé par : Billy Tallec | 25 août 2009 à 11:21
Monsieur Ledun,
Vous réitérez, eh bien je bisse.
Vous vous exprimez dans un espace public où chacun possède un droit de réponse, grâce à la courtoisie de notre hôte. Vous n'avez d'ailleurs pas l'habitude de ménager vos contradicteurs et je me souviens du jour où vous aviez eu l'élégance de publier une critique assassine sur l'un des livres de notre ami Aïssa Lacheb-Boukachache, faute d'avoir des arguments pour lui répondre. Souffrez donc que je réagisse, sans retrousser vos babines ni montrer vos belles dents blanches. Vous n'avez nul besoin non plus d'évoquer vos souffrances intimes pour justifier votre sensibilité dont je ne me permettrai pas de douter, ne vous connaissant pas. J'ai simplement relevé ce que j'ai le droit de considérer comme une incongruité de votre part. Je bisse donc et, même, comme ce bon vieux Cyrano, je trisse.
En ce qui concerne mes livres d'histoire et mes pantoufles, ils sont là, en effet, près de moi, très rassurants. Je ne les quitte que pour marcher sur la falaise et humer l'air de ma belle Bretagne.
Quant à ma "frustration" de n'être pas un Max Gallo, vous m'avez bien fait rire, cher clown ; cessez donc de projeter sur les autres votre petit complexe social avec lequel, depuis un moment déjà, vous me fatiguez.
Rédigé par : Laurent Dingli | 25 août 2009 à 11:15
Monsieur Ledun et très cher clown,
Si vous n'avez pas encore compris que la pression publique et médiatique participe activement et sert même d'aiguillon à l'action politique, alors vous n'avez pas compris grand-chose.
Je cite votre élégante sortie à propos de l'information concernant des suicidés :
"Commence á nous les casser avec le suicide en prison"
Vous, mon cher, on peut dire que vous avez la classe.
Cher Aïssa Lacheb-Boukachache,
Vous trouvez Laurent Ruquier et Frédéric Beigbeder intelligents et Catherine Millet érotique ; vous m'étonnerez toujours, cher ami.
Très bonne idée votre jeu, quoique très difficile. J'espère que vous nous ne révélerez pas au final le nom de Marat, que vous aviez comparé un jour à ce bon vieux Louis XIV.
Difficile choix donc. J'ai une tendresse pour Mirabeau, ce grand ogre jovial, martyrisé par un père sans coeur, cet orateur hors pair, qui a été l'un des moteurs de la grande Révolution. J'aime bien aussi le pasteur Rabaut Saint-Etienne et puis aussi le duc de La Rochefoucauld-Liancourt (zut, ça en fait déjà trois), et puis l'abbé Grégoire notamment pour son combat contre l'esclavage des noirs. Ah ! oui, j'admire aussi beaucoup le courage de ce breton de Lanjuinais. Pour tenir tête aux guillotineurs (ouh ! l'affreux jeu de mots), il fallait avoir du courage ! Et puis tiens, pour faire bonne mesure, et puisque je passe actuellement douze heures par jour en l'an II de la République française une et indivisible, j'ajouterai quelques-uns de ses ennemis mortels, pour qui j'ai une grande affection, le marquis Louis de Salgues de Lescure, Maurice Louis Gigost d'Elbée et le marquis de Bonchamps. De sacrés bonshommes tout de même !
Rédigé par : Laurent Dingli | 25 août 2009 à 10:49
Cher Philippe,
Je ne sais pas si la première partie de ma réponse à M.Dingli s’est égarée ou si vous n’en voulez pas.
Donc je réitère.
Monsieur Dingli,
Cessez de donner des leçons de morale á votre petit monde.
La souffrance c’est par exemple aussi de savoir son père entravé sur un lit d’hôpital, parce qu’il hallucine á cause de la morphine. Triste image et impuissance. Ca c’est ma douleur.
Lâchez-moi vous voulez bien.
Restez dans vos livres d’histoire, dans vos pantoufles ou dans votre frustration de n'être pas un Max Gallo, je ne sais, mais cessez de me montrer du doigt pour vous donner de l’allure.
Rédigé par : [email protected] | 25 août 2009 à 10:05
Usain Bolt, définitivement.
Le bronze de Bob Tahri était très émouvant.
C'est diamétralement opposé tout en étant, au fond, la même chose. Il faut se méfier des apparences.
Sur Maxime B., pourquoi répétez-vous son nom s'il souhaite l'anonymat et que vous vous dites solidaire ?
Par moment je ne vous suis pas...
Rédigé par : Alex paulista | 25 août 2009 à 00:37
Ils se répartissent implicitement et parfois même sans le soupçonner les rôles, cher PB, quant à la critique de ce genre de livre de ce genre d’auteur … Ainsi Soazig Quéméner et les quelques autres pensant comme elle de cela, même s’ils en écrivaient, sincèrement ou non mais publiquement le plus grand mal, « soutiendraient » encore la cause de l’intéressé. Même, ils le crédibiliseraient davantage, faisant pendant aux encenseurs peu ou prou amis, les complaisants et/ou renvoi d'ascenseur … Que des louanges nuit et discrédite davantage que toutes les critiques négatives … C’est un singulier équilibre qu’il faut savoir faire tenir pour aller au succès ; le publicitaire Frédéric Beigbeder ne le sait que trop bien … Soazig ou les autres tels elle se seraient tu eut été plus pertinent voire convaincant. Son papier participe, qu’elle le veuille ou non, de la positive promotion de ce livre … J’admire l’intelligence de Beigbeder en vérité et puis l’homme aime réellement la littérature, les livres, c’est l’essentiel. Le reste, Quéméner comprise, c’est du bizness et il a bien raison de mener tout cela avec une certaine maestria …
Je suis étonné de savoir que c’est un malaise lancinant pour vous que de trouver des sujets à commenter … Je croyais que, comme moi qui ne sait fixer ma pensée que par l’écrit, vous écriviez comme vous respirez … Il y a du Aragon en moi, on me l’a souvent dit et non des moindres et j’en suis fier. C’est peut-être la raison pour laquelle j’éprouve de grandes difficultés, un agacement sourd et persistant quand je lis Aragon … Qu’y a-t-il en vous qui peine autant puisque vous le dites?
Ce billet aujourd’hui ne prête qu’à peu de commentaires … C’est pourquoi j’aimerais proposer un jeu à toutes et tous, enfin les habitué(es) de ce lieu, vous aussi cher PB si vous ne craignez rien, qui nous –et même à eux- en dira –je n’en doute pas une seconde- plus sur eux que tous leurs commentaires. C’est une façon originale de se présenter enfin … Voici : Quel est le personnage acteur d’une façon ou d’une autre de la Révolution française dont vous vous sentez le plus proche ? Je dirai le mien en dernier ou vers ce moment-là …
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 24 août 2009 à 22:16
Discussions de comptoir, manque l'horoscope et le temps de demain, pluvieux ? Bientôt une rubrique tendance Jean-Pierre Pernault : Combien coûte l'ennui de Philippe Bilger ?
Rédigé par : SR | 24 août 2009 à 18:51
"comme le dit Sebastien Coe, "c'est un génie"."
Vois pas bien en quoi un type de 2m de haut à la coordination, certes, parfaite, chose réservée jusque là aux moins sur dimensionnés - il faudra s'intéresser à ces nouvelles capacités qu'ont les athlètes à ne plus subir les handicaps de leurs dimensions hors normes, chose récente, au tennis, au foot et bien sûr en athlétisme, faudra-t-il bientôt instaurer des compétitions par catégorie de poids ou de tailles, et pourquoi cette levée de ses compensations naturelles récentes ? -
pourquoi, donc, ou plutôt en quoi, cet homme serait en quoique ce soit "un génie" ?... Il y a dans cet exercice de courir trop peu de place pour une éventuelle stratégie, pour une technique, certes existante dans le sprint, comme on en voit dans les sports de balles où la complexité des gestuelles s'enrichit encore des nécessités d'adaptation au jeu des concurrents. Courir plus vite que tous les autres ne me paraît pas tout à fait digne de cela. En tout cas, singulièrement distinct ; courrait-il moins vite seul ou face à un chrono géant. Pas sûr.
AO
Rédigé par : oursivi | 24 août 2009 à 18:41
Que je vous comprends Monsieur Bilger...
Usain Bolt fait rêver car il va vite, se comporte comme un adolescent qui découvre son nouveau jouet. Mais...
Est il dopé ? Finalement, à cause des autres, ceux dont la triche a été avérée, on se sent obligé de douter. Vous l'expliquez très bien. Malheureusement, je ne sais quoi penser de ses chronos... J'ai beau y croire, le doute me tient...
Rédigé par : Guile | 24 août 2009 à 18:11
Le sportif dopé a tendance à surjouer le sérieux, l'effort, la concentration. A moins qu'il soit super-malin, Bolt fait l'inverse, oui c'est facile pour lui, il fait le pitre, il s'amuse, il est doué. Il ne donne pas le change. J'ai donc plutôt tendance à le croire propre et à me laisser aller à admirer la facilité et la jeunesse agile.
Ah Claude Allègre, le grand inutile... Ce qui est épatant c'est qu'il se trouve encore des journalistes pour aller demander son avis, au coeur de l'été certes, à cet homme dont tout le monde se fiche. Quelle pauvre personne, abandonnée de Dieu et des hommes, peut trouver à se passionner dans les déclarations de Claude Allègre ?
Maxime Brunerie, au final, n'a fait de mal qu'à lui-même. Personne n'ayant heureusement pâti de son geste, notamment pas J. Chirac qui ne s'est rendu compte de rien, il n'y avait pas de raison de le garder enfermé si son trajet s'est éloigné de ce qui a motivé son acte.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 24 août 2009 à 18:10
Et puis encore.
Oui, c'est le rôle de tout le monde d'en parler.
Qui a dit le contraire ? Moi pas.
Votre ami historien "gauchiste" a raison. Ce sont des doubles foyers dont vous avez besoin.
En parler ! On en parle depuis des décennies et il ne se trouve personne pour infléchir la courbe ?
Tous des fainéants (ce gouvernement inclus).
C'est agir qu'il faut. Plus en parler.
L'action, vous connaissez vous ?
Rédigé par : [email protected] | 24 août 2009 à 18:03
@PB & LD
au lieu de @PB il fallait lire @LD, mais l'oeil de PB exercé à l'analyse des dossiers avait déjà corrigé...
et vous cher LD, je pense (à vous lire depuis quelques mois) que vous ne vous êtes point pris pour un avocat général ne fut-ce que quelques secondes LOL
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 24 août 2009 à 16:33
"Même Yann Moix, qui avec Gilles Martin-Chauffier est en général le plus libre et le plus impertinent des juges, s'est laissé prendre au rituel des hommages amicaux obligés."
Olivia de Lamberterie elle aussi nous a tartiné du Beigbeder la semaine dernière, en veux-tu en voilà!
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 août 2009 à 15:36
De mémoire, il me semble qu'il est rarissime que l'on communique une sortie en fin de peine sauf si c'est le détenu libéré lui-même qui informe la presse, ce qui ne semble pas être le cas ici (je ne parle pas d'une libération conditionnelle qui est une décision de justice et, d'ailleurs, ces aménagements de peine passent généralement inaperçus même si l'affaire en son temps a été médiatisée).
Je ne vois qu'un précédent à l'annonce d'une libération de fin de peine : celle de Florence Rey. Pourquoi ces détenus ont-ils droit à ce traitement de "faveur" ? Ils ont purgé leur peine, qu'on leur f... la paix! Quel est l'intérêt de rendre publique cette information ? Quel est l'intérêt pour la presse de la diffuser ? À part pour déclencher des flots de réactions en tous sens, généralement haineuses, qui enferment le justiciable qui a purgé sa peine dans l'acte qu'il a commis.
Maxime Brunerie a tourné la page paraît-il. Il a payé bien cher son acte de folie (il n'a pas eu de conditionnelle). Il semble avoir évolué dans le bon sens en prison. Faire du bruit autour de sa libération risque de gêner sa réinsertion. Les journalistes ne pourraient-ils pas y penser ?
Rédigé par : bébert | 24 août 2009 à 15:16
"Ainsi, je n'aurais jamais cru que Nagui, dans une interview, aurait été capable d'une telle absence de complaisance, avec des appréciations d'une rare dureté sur Jeanne Mas et Richard Berry. Se dégage en définitive de ce entretien l'image d'une personnalité infiniment plus intéressante que la télévision qui fait son succès. Fi des préjugés, donc."
C'est pourtant un des personnage les plus détestables du PAF. M'en revient que ce type qui se croit féru de musique - en sa version FM la plus sotte si on examine ses choix - était assis pas loin de moi au concert de Steely Dan à l'Olympia en sept 2000. SDan est considéré à juste titre comme un des groupes les plus créatifs de l'Histoire de la Pop. Il n'était jamais venu à Paris, ni, je crois, en Europe. De ses débuts autour de 1970 à sa séparation en 81-82, puis sa reformation au milieu des années 90, on n'avait jamais pu les voir de ce côté-ci de l'Atlantique, jamais osé l'espérer, presque.
Quand ils y sont venus après tant d'années et d'enterrements-disparitions possibles, ce groupe de musiciens (que d'aucuns qualifient à tort de musiciens pour musiciens) a attiré le plus beau linge de Paris. Il me semble même avoir vu Cath Deneuve, assise tout près, à moins qu'elle ait eu alors un parfait sosie.
Et, alors que tous étions hypnotisés par le duo magique et leurs sémillants sidemen, Nagui a passé son temps à bailler et à regarder sa montre.
Le lendemain la corvée était finie, il pouvait réinviter tous les people aimés des... et poser ses questions à la Drucker en toute certitude, les devoirs de vacances étaient finis, il pourrait continuer à redoubler autant d'années que cela lui "chanterait".
AO
Rédigé par : oursivi | 24 août 2009 à 15:06
@ Cher Pierre-Antoine,
Votre dernier commentaire s'adressait à moi je présume, malgré les initiales de ce cher PB.
Je songeais au Grand Maghreb dont la Libye fait partie. Je suis parfaitement au courant pour les prisons de ce pays, comme vous apparemment, vous voyez donc que les journalistes n'en parlent pas si rarement.
Quand je lis les expressions dont vous émaillez votre prose, cher ami, je me demande si vous ne retombez pas en enfance, comme il m'arrive de le faire. Entre nous, je trouve cette expression de LOL, made in internet, un tantinet ridicule, mais c'est juste une question de goût.
J'attends avec impatience vos suggestions pour faire respecter les Droits de l'homme en Libye ; elles seront certainement utiles à l'Etat français et à l'UE dont les parlementaires et les fonctionnaires administratifs se penchent régulièrement sur la question.
Si on en fait trop, on s'immisce dans les affaires arabes ; on méprise l'Islam, on est des néo-colonialistes impénitents, des bobos droit-de-l'hommistes, etc.
Si on laisse faire, on est complice, c'est pour le fric, et pis les politiques c'est tous keu des pourris (et autres analyses de comptoir).
Pas si simple, n'est-ce pas ? LOL
Rédigé par : Laurent Dingli | 24 août 2009 à 14:57
@Laurent Dingli,
Tout à fait d'accord avec vous pour dénoncer le sort de ces malheureux clandestins érythréens.
Toutefois lorsque vous écrivez "Secourir ces gens devrait être une obligation, au même titre que l'on n'a pas le droit de laisser un accidenté se vider de son sang sur le trottoir : les contrevenants devraient être poursuivis sur le plan international" je voudrais vous rassurer car c'est déjà le cas.
Sans être un expert du droit maritime international, il existe bien une législation en la matière et une obligation de porter secours à toute embarcation en difficulté. Mais que voulez-vous, il y a des délinquants des mers comme des automobilistes qui commettent des délits de fuite.
S'agissant des Etats, les marines espagnoles et italiennes viennent régulièrement au secours des clandestins en mer, je suppose et j'espère qu'il en va de même pour notre marine.
Bien cordialement.
Rédigé par : Ludovic | 24 août 2009 à 14:56
La chance est aussi pour nous de vous lire ! Merci Monsieur Bilger, pour le billet votre choix sera le mien ; j'y trouve là un espace de liberté et des commentaires à la hauteur ! Votre bon sens nous instruit.
Je vous en remercie. Pour ce qui est du RECORD Usain Bolt, cela est comme la loterie italienne, il suffit d'y croire ! Vive les Maths !
Rédigé par : J.A | 24 août 2009 à 14:45
@PB
"Je sais que la question est très complexe ; je sais que les clandestins s'entassent dans les pays du Maghreb ou au sein de l'Union, comme en Grèce."
Ignorez-vous qu'ils s'entassent aussi dans les prisons lybiennes ?
Ce qui semblerait expliquer une certaine mansuétude du style "faites donc barrage avec votre système politique peu regardant aux droits de l'homme et peu regardé par nos journalistes, et nous on vous redore votre blason terni"...
C'est un sacré cas Daffy Duck... terni coti terni coton... LOL
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 24 août 2009 à 13:28
Monsieur Ledun,
C'est une bonne chose que le suicide en prison soit l'objet d'une telle préoccupation collective alors que la France enregistre de tristes records dans ce domaine. C'est le rôle de la presse, c'est celui des magistrats, des responsables politiques et des citoyens que nous sommes. Je sais bien que l'expression "tête de gondole" que vous utilisez est censée constituer un trait d'humour, mais elle incarne bien, malgré tout, la confusion de notre société entre l'humain et la marchandise. On ne parle pas de vendre des disques ou des pommes frites, mais d'hommes et de femmes qui mettent fin à leurs jours après une immense détresse que - je le souhaite sincèrement pour vous - vous ne pourrez jamais concevoir.
Rédigé par : Laurent Dingli | 24 août 2009 à 12:35
Même archi dopé, c'est très fort ;-)
Bonjour chez vous
Rédigé par : Jean Meyran | 24 août 2009 à 11:57
Il ne vous en faut pas beaucoup pour vous choquer.
Dites-moi ce que j'ai pu écrire ici de si choquant.
Placer le suicide en prison en "tête de gondole" de nos infos, illustrés et blogs depuis des mois, maintenant, me gonfle.
Pas le problème du suicide en prison.
Arrêtez de vous la jouer.
Rédigé par : jpledun@L. Dingli | 24 août 2009 à 10:43
Ce qui m'a frappé dans l'actualité récente, c'est la mort de plusieurs Erythréens qui tentaient de venir clandestinement en Europe ; un fait-divers désormais sordidement banal ; ils sont morts d'épuisement, de faim et de soif ; les survivants jetaient régulièrement les cadavres par-dessus bord ; parmi tous les navires qu'ils ont croisé en Méditerranée, un seul, un pêcheur, s'est arrêté pour leur donner un peu d'eau et de pain.
Mais qu'est-ce que c'est que ce monde de m. ?
Il ne s'agit plus là d'ouvrir ou de fermer les frontières, il n'est plus question de droite ou de gauche, mais d'un simple geste d'humanité. Secourir ces gens devrait être une obligation, au même titre que l'on n'a pas le droit de laisser un accidenté se vider de son sang sur le trottoir : les contrevenants devraient être poursuivis sur le plan international ; quant aux Etats, qu'on ne me dise pas que les riches pays européens n'ont pas les moyens de faire croiser des petits bâtiments pour aider ces naufragés, eux qui déploient des forces considérables pour lutter contre la piraterie somalienne. Je sais que la question est très complexe ; je sais que les clandestins s'entassent dans les pays du Maghreb ou au sein de l'Union, comme en Grèce. Qu'on les accepte ou qu'on les ramène chez eux, il ne faut pas permettre la poursuite d'une telle ignominie.
Finalement, nous ne sommes pas si loin de la question du suicide en prison (Monsieur Ledun, vos propos à ce sujet m'ont vraiment choqué, et je tenais à vous le dire). Il ne s'agit pas, là encore, d'être progressiste ou conservateur, droit-de-l'hommiste ou pas, c'est une question d'humanité.
Rédigé par : Laurent Dingli | 24 août 2009 à 10:21
Soazig Quéméner n'est pas si seule à s'épargner d'induction de mélasse complaisante : Philippe Lançon également fait justice à la littérature et la critique.
http://www.liberation.fr/livres/0101586176-sous-le-capot-de-frederic-beigbeder
Rédigé par : tchieumachin | 24 août 2009 à 10:04
Bien le bonjour, cher Philippe !
Je m'étais fait la même réflexion que vous en lisant le papier de cette jeune consœur dans le JDD…
Mais ce n'est pas pour ça que j'interviens : j'aurais aimé connaître votre opinion sur le procès qu'intente (pour injure) votre confrère Bourragué à mon (notre ?) ami Olivier Bonnet (Plume de presse).
L'affaire vaut bien un p'tit billet, non ?
Meilleurs souvenirs.
Rédigé par : B.L. | 24 août 2009 à 09:41