Quelques commentateurs de mon dernier billet sur Valéry Giscard d'Estaing m'ont fait le reproche de m'attacher à un sujet dépassé - je ne le crois pas tel - alors qu'ils attendaient un post sur le cours de l'affaire Clearstream et la polémique liée à l'utilisation du substantif "coupables" par le président. Un autre blogueur, "Jules", demeure "perplexe" devant mon silence. Pourtant, il semble évident et inévitable pour le magistrat que je suis. Il est exclu, par déontologie, que je m'abandonne à cette tentation qui au vrai me tenaille chaque jour.
En revanche, rien ne m'arrête quand il s'agit d'analyser un propos du président de la République à Pittsburgh, aux Etats-Unis, lors de la conférence de presse suivant le G20. Il a tourné en dérision ceux qui, en France, ont eu le temps de se consacrer "à cette polémique certainement passionnante" alors que lui a travaillé "nuit et jour durant une semaine" et qu'il a été "bien occupé" en traitant "de sujets lourds" (nouvelobs.com, lepoint.fr).
Que le président de la République, même à l'étranger, badine sur cette controverse le concernant ne fait que confirmer que l'Etat de droit, sur quelque registre que ce soit, n'est pas une obsession pour lui. Il l'évoque certes souvent mais j'ai l'impression que l'hommage est plus formel qu'authentique. L'homme politique, chez lui, a clairement fait disparaître l'avocat.
Mais ce qui m'intéresse dans sa réplique, c'est à nouveau l'allusion à sa charge de travail et à l'importance de sa mission. Au point de se moquer de ceux qui en France faisaient comme ils pouvaient, n'ayant pas un G20 à se mettre sous l'esprit et donc contraints, en quelque sorte, de se rabattre sur des péripéties médiocres. Je me demande si dans une démocratie, et pour un président de la République, tout ce qui est de nature à agiter l'esprit public, à susciter un émoi même excessif, voire partisan, ne devrait pas être pris au sérieux, dès lors que le trouble, peu ou prou, a une tonalité politique. Pour une République, une échelle des valeurs n'a guère de sens. Il y a le rôle capital du président et les fourmis de la citoyenneté que nous sommes. Rien n'est admirable, rien n'est méprisable. Tout a sa place dans l'espace public.
En effet, ce n'est pas la première fois, loin de là, que Nicolas Sarkozy, en substance, déclare qu'il travaille énormément, qu'il est à la tête de la France pour cela et qu'on aurait mauvaise grâce à dénier qu'il ne ménage pas ses efforts. C'est une évidence. Le président travaille beaucoup, bouge énormément mais l'étonnant est qu'il ne cesse de le répéter comme s'il cherchait paradoxalement à donner mauvaise conscience à ceux qui l'ont porté au pouvoir et lui infligent ce devoir quotidien de diriger leur pays, cet honneur dont à l'entendre le bonheur s'est évanoui. C'est si dur ! Pourtant, ils ne sont pas rares ceux qui seraient prêts à emprunter ce chemin de croix ! Mais on n'y peut rien. Un président, on l'élit pour qu'il travaille, se donne à fond, au point qu'on lui permet juste un peu de repos à condition que ce ne soit pas somptuaire ni ostensible. La sueur sans les larmes. Il n'est pas choisi pour autre chose. Aussi, il y a quelque chose de surprenant dans cette fréquente représentation du président par lui-même comme être laborieux, surmené et courant le monde pour nous. C'est nous faire entrer trop volontiers dans ses coulisses intimes comme lorsque le soir on rentre, qu'on s'affale et qu'on avoue qu'on n'en peut plus. Je ne me souviens pas avoir jamais entendu Jacques Chirac, même au temps de sa splendeur politique et de son inlassable énergie, proférer publiquement, avec une sorte de contentement de soi mais attristé, qu'il en faisait beaucoup et que c'était remarquable pour un président. Pas plus que François Mitterrand qui, au contraire, cherchait à dissimuler la somme de ce qu'il accomplissait sous ses flâneries et ses parcours de golf. A chacun son sport.
Je n'aurais jamais imaginé que Nicolas Sarkozy, formidable actif, puisse appartenir à cette catégorie de gens qui éprouvent, en plus, le besoin sinon de s'en vanter du moins de le proclamer régulièrement. Pas seulement pour répondre aux critiques mais par une sorte d'information qu'il ne répugne jamais à donner sur lui-même. Comme si cela était un événement, une rupture là aussi.
Je suis d'autant plus sensible à cette habitude présidentielle que chez beaucoup, dans la quotidienneté la moins éclatante et stressante qui soit, toutes proportions gardées et respectées, on trouve ce souci de se camper en forçats de la vie. Combien sont persuadés qu'ils ont une charge de travail épuisante, vous en imposent le récit et se croient à la fois importants et dignes de pitié ! L'expérience démontre que ces personnes, qui se soucient comme d'une guigne du labeur des autres, sont généralement les moins efficaces à tous points de vue.
Le président travaille. Nous aussi.
"Rédigé par: Aïssa Lacheb-Boukachache | 28 septembre 2009 à 22:34"
Toujours se mefier des volatiles dont la provenance n'est pas certifiee...on a trop tendance a se mefier du cochon en ce moment mais la poule aussi vehicule la grippe !
Sur ce, une bonne apres-midi a vous et a tous.
Rédigé par : Valerie | 29 septembre 2009 à 16:57
Peu importe, Véronique Raffeneau, je voulais seulement souligner que je ne fuyais pas l'argumentation, mais qu'il n'était pas question de l'entamer ici. Et, oui, je trouve que vos commentaires transpirent l'aigreur et que le thème "des politiciens nuls et incapables" sur lequel vous brodez constamment est d'un simplisme absolu. Mais vous avez raison, j'ai tort d'y réagir, c'est tout à fait inutile et je n'ai pas envie de perdre mon temps.
Rédigé par : Laurent Dingli | 29 septembre 2009 à 15:54
@ Laurent
Enfin quoi !
Mais je ne vous demandais rien quand vous vous êtes senti autorisé à me dire :
"vous n'avez pas compris grand-chose au souci réel du président de la République de lutter contre le dérèglement climatique."
Pensez-vous que que ce soit suffisant pour disqualifier vos interlocuteurs - qui ne vous demandent rien - de simplement prétendre d'un coup d'un seul qu'ils ne comprennent rien à rien, ou que ce qu'ils disent, ils le disent juste parce qu'à vos yeux ils seraient des aigris.
Vous vous contentez de me contredire en vantant "le souci réel du président de la République de lutter contre le dérèglement climatique." Et il faudrait vous croire sur parole.
Alors que vous ne démontrez rien.
Quant à votre article article "Ecologie et société pour une vision globale", désolée cher Laurent, mais...
"Je suis surbookée toute cette semaine et je n'ai pas le temps de lire et de suivre tous les aspects de cette polémique taxe carbone certainement passionnante"
Voilà, vous avez une petite idée de l'effet produit par une réponse velléitaire et inconséquente...
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 29 septembre 2009 à 13:25
J'ajoute, Véronique Raffeneau, que je ne considère pas le président de la République comme le sauveur du monde, mais, comme the right man at the right place.
Rédigé par : Laurent Dingli | 29 septembre 2009 à 11:48
Véronique Raffeneau,
Le café du commerce a trait à vos assommantes obsessions à propos des politiques, de droite et de gauche, du gouvernement ou des chambres, que vous qualifiez d'incapables, billet après billet. Vous êtes dans l'aigreur et la caricature permanente.
La taxe carbone en un paragraphe ? Cela appellerait votre réaction et puis la mienne, etc. Je ne me dérobe pas du tout à propos d'un sujet qui m'intéresse depuis dix ans. Mais si, fin 2009, vous n'avez pas encore compris que nous devons nous orienter d'urgence vers des économies d'énergie drastiques et que, dans ce contexte alarmant, l'incitation ne suffit pas, je désespère de vous convaincre.
Si vous voulez argumenter sur ce point avec moi, je vous invite donc à poster un commentaire après mon article "Ecologie et société pour une vision globale". Et je vous répondrai bien volontiers. Je le ferai d'ailleurs ici avec plaisir le jour où PB parlera d'environnement. J'avais déjà effectué de longues digressions sur Greenpeace dans une discussion qui m'avait opposé à Daniel Ciccia. Comprenez donc, une fois pour toutes, que je ne puis parasiter le blog de notre cher procureur.
http://www.etyc.org/Laurent_Dingli/3887
Rédigé par : Laurent Dingli | 29 septembre 2009 à 10:53
@ Laurent
Votre premier commentaire au billet de PB qui, selon vous, n'a rien compris à la politique en tous points novatrice de notre président qui ne compte pas ses heures:
"Ne voyez-vous pas que cet homme a contribué à mettre en place l'embryon d'un gouvernement mondial ? Ne voyez-vous pas qu'il a fait en deux ans et demi ce que d'autres n'ont pas su faire en dix ? Ne voyez-vous pas qu'il a donné une impulsion inédite à l'Europe et au ci-devant G8 ? Ne voyez-vous pas enfin l'intelligence politique rare qui consiste à diminuer les prérogatives de la France pour partager celles-ci avec le Brésil, l'Inde et la Chine ?"
...Ne voyez-vous pas que cet homme avec la taxe carbone va pour la première fois de notre histoire, et à lui tout seul, transformer le destin du monde, de l'humanité et celui de notre planète ?
Qu'est-ce que vous croyez à la fin ? Une taxe carbone dont personne dans ce gouvernement n'est capable d'en expliquer la finalité et l'efficacité condamnerait ceux qui s'interrogent à son sujet à n'être que des piliers des cafés de commerce !
Si cette taxe carbone est tellement évidente pour caractériser le nouvel âge de notre humanité que Nicolas Sarkozy incarne à vos yeux, alors nul besoin de partir dans des digressions assommantes et hors sujet, vous devriez pouvoir, Laurent, en un paragraphe, nous convaincre de cette révélation-révolution qui changera la face du monde grâce à notre Président.
Pour le moment, je maintiens que cette taxe est perçue comme l'est l'Observatoire du comportement canin validé et voté par un Sénat en phase avec ce Président sauveur du monde, c'est-à-dire comme une énième traduction, en beaucoup plus grand, d'une gigantesque usine à gaz.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 29 septembre 2009 à 05:49
Ben voilà Valerie...
(va être content M. Reffait pour le hors sujet !)
La loi sur la protection des animaux, en France, condamne les combats de coqs et les corridas. Dans le même temps, elle les autorise dans les régions où ceux-ci sont « traditionnels ». Une situation schizophrénique contre laquelle s’élève One Voice en relayant les nombreuses demandes de révision de ladite loi.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3041
Rédigé par : [email protected]érie | 28 septembre 2009 à 23:55
Véronique Raffeneau,
Vous écrivez une bourde et, plutôt que de l'assumer, vous vous en exonérez par un rapide "peu importe" : c'est un peu facile. Quant au reste de vos généralités sur les "gouvernants", elle ne dépasse pas, depuis un moment déjà, le niveau "café du commerce". Franchement, la conversation à ce niveau ne m'intéresse pas. Quant à la taxe carbone, je ne vous expliquerai rien du tout, parce que ce n'est pas le sujet du billet de PB et que les digressions interminables l'agacent souverainement.
Rédigé par : Laurent Dingli | 28 septembre 2009 à 23:12
M.Ledun a écrit :
Alors qu'ils continuent de nous parler talonnettes et style. C'est tout bon.
..
Oui !
..
C'est fou le nombre de belles nanas d'1m75 que je vois depuis un an se balader au bras de mecs d'1m68 comme moi.
A mon époque, avec 1m68, combien de râteaux ai-je pris par des ravissantes qui me disaient à la fin, t'es pas mal mais trop petit pour moi.
Nicolas et Carla font des petits, quelle modernité. Quelle chance ils ont les jeunes !
Que ne suis-je né il y a 15 ans.
Voilà pour les insultes : talonnette, le nain, le nabot. D'ailleurs, je n'ai jamais entendu cette insulte antiprésidentielle dans la vie, sauf sur les blogs et dans les manifs. Même pas dans les cafés du commerce, trop dangereux, on ne sait sur qui on tombe, il y a des nains pro sarkozystes qui pourraient se vexer et qui ont du muscle.
Sur le blog on risque moins.
Un jour, nous étions une douzaine d'amis au restau, tous gens de gauche. Il y en a un qui s'est lâché, il a dit le NAIN. Je lui ai juste dit, tu parles de moi ?
Il a passé une soirée de gêne et sa femme vint s'excuser avant de partir. La politique n'excuse pas tout, quand même.
..
Tant que l'opposition se résumera à sa taille et à son STYLE, ça sera pénible, désagréable certes mais politiquement on ne risquera pas grand-chose.
Rédigé par : bernard | 28 septembre 2009 à 22:37
Législation concernant les coqs:
Loi.
Article unique:
«Est coq qui n'accorde attention et force hommage qu'aux poules dont la coquetterie est inversement et positivement proportionnelle au caquet»
La jurisprudence a précisé en sus dans un arrêt jamais démenti qu'une poule même transformée et assagie ne saurait être qualifiée jamais de coq. En conclusion de quoi, poule Valérie, vous êtes déboutée!
Maitre Aïssa/ Avocat commis d'office du poulailler …
Sans transition
Pardonnez-moi, cher Ludovic, je vous ai omis malencontreusement. Quel coq étourdi!...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 28 septembre 2009 à 22:34
@Catherine Jacob,
Ce n'était qu'une sympathique boutade, je ne vais pas discuter de linguistique et encore moins de japonais avec vous, qui êtes une spécialiste, moi qui n'en sais pas un traître mot. J'aime bien Hagège quand même.
Rédigé par : Ludovic | 28 septembre 2009 à 21:49
@Aïssa,
Jean-Dominique, Laurent, et moi alors, vous m'oubliez? Pour vous répondre "in subito" ce n'est pas latin, c'est du mauvais italien, il convient de dire en italien "subito", sans le "in", quant au latin, pour dire immédiatement je choisirais "praesentaneum" que je vous laisse décliner selon la circonstance.
Rédigé par : Ludovic | 28 septembre 2009 à 21:35
Que notre président travaille c'est quand même la moindre des choses.
Qu'il nous le fasse savoir c'est son droit.
Qu'il soit vantard, grand bien lui fasse.
Mais vous n'êtes pas obligé d'être à son écoute permanente si son discours vous déplaît.
C'est comme pour la télé, si l'émission vous déplaît pas la peine de rester devant à râler, c'est pénible pour l'entourage.
Zapper ou fermez-là, la tv bien sûr.
Le président "cause dans le poste" je ne l'écoute pas. De toutes manières cela va faire le buzz pendant une semaine. On sera qu'on le veuille ou non au courant de ce qu'il a dit.
Alors, maintenant, à demi-mot, l'Affaire, oui Clearstream.
Je trouve tout de même bizarre qu'on parle du vizir de Villepin et jamais du Calife Chirac car vous ne me ferez pas croire que l'Elysée ne savait rien de tout cela. Comme dans toute affaire d'Etat, le plus haut point de la pyramide sans être le donneur ordre a toujours été, pour le moins, le mentor bienveillant des turpitudes de ses employés.
Rédigé par : Surcouf | 28 septembre 2009 à 20:16
Messieurs Dingli, Lacheb-Boukachache et Ledun, pourriez-vous nous informer sur la legalisation des combats de coqs en France aujourd'hui car a vous lire vous vous y connaissez ?
Rédigé par : Valerie | 28 septembre 2009 à 20:06
Eh oui Ledun, ça en jette … De toute façon, c'est ça ou le mms, le texto …
Sans transition
Cher PB, la forme vous importe autant que le fond, c'est indéniable … Perso la forme m'en balance moi, juge pas un homme sur ça, trop facile … Pour être franc, le style Sarko me fait rire autant que j'apprécie … En ce sens, il est davantage proche de la plèbe qu'un Mitterrand grand bourgeois ou, pire, un de Gaulle sorti d'on ne sait où pour sauver la France du gouffre et du néant (mdr) … Sur le fond, il est manifeste qu'à l'échelle de notre pays comme à celle du monde nous vivons une période importante de changement tous azimuts. La question est de savoir si celle-ci est née in subito (c'est latin ça?), la faillite du capitalisme ou vient à terme ou transition d'un processus commencé il y a plusieurs décennies, mettons le premier choc pétrolier pour simplifier … Je pencherai pour la seconde proposition. Quoi qu'il en soit, les enjeux sont tels que focaliser sur les manières du Président semble dérisoire … Qu'est-ce qui sortira d'une telle période plus troublée qu'on le croit? Mystère … Si on en sort … Vaste programme … Vos Lumières d'historiens, Jean-Dominique, Laurent qui voit des injures partout qui n'en sont pas, éclairez-nous … Que dit l'Histoire? Notre homme est-il Napoléon ou Bonaparte? Qu'allons-nous devenir? Nous mettrons-nous à remarcher à quatre pattes broutant l'herbe comme nous le conseille Nicolas Hulot-Rousseau ou le monde sera-t-il celui d'Allègre traitant l'autre d'imbécile fini?... Imbécile fini, en voilà des façons! C'est contagieux la sarkolangue … Quoique lui c'est plutôt "pov' con", différent en somme, moins recherché, ça en jette pas quoi ... C'est vrai qu'"imbécile" c'est plutôt vieille France, poussiéreux ... Sot, fat, vain ... C'est relou tout ça! Con, connard, tête de rat, nique ta mère, enculé de ta race, tu travailles pas fainéant alors que je trime pour toi! t'attends tout de la société?! va crever eh morbac!... Non je vois pas Sarko dire ça ... Faut pas buser (abuser) quand même, comme dit ma mère qui depuis cinquante ans qu'elle est en France ne sait toujours pas prononcer ce mot et tous les autres ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 28 septembre 2009 à 19:28
DE LA NOTION DE CHEF
Au-delà de tout parti pris politique, je rejoins l'analyse de Philippe Bilger.
En premier lieu, l'expérience politique du Président de la République est déjà longue et il dispose d'une grande pratique de ses arcanes. De ce fait, il n'ignorait aucunement la difficulté de la tâche quand il a sollicité les suffrages de ses concitoyens.
En deuxième lieu, le Peuple qui l'a élu ne peut qu'exiger de lui qu'il soit à la hauteur des responsabilités qu'il a voulu assumer. L'engagement est certes extrêmement exigeant, mais l'exercice de la plus haute fonction ne peut que réclamer un investissement permanent et de nombreux sacrifices, en sus des avantages personnels concédés par la République.
En troisième lieu, la fonction présidentielle est bien le placement dans la position du "CHEF" de l'Etat. "Caput, capitis", explicitait le Gaffiot de nos années de latin ! La tête pense, le chef guide et se porte en tête, quelle que soit sa fatigue. Il est donc "capital", au sens étymologique, que le chef endure les difficultés sans en appeler à un discours misérabiliste et plaintif. L'élégie ne peut se concevoir à ce niveau de fonction, surtout si l'on prend des dispositions pour exercer un second mandat. A défaut, il conviendrait, par cohérence, de ne pas solliciter les suffrages une deuxième fois.
Rédigé par : Robert | 28 septembre 2009 à 18:58
Vous avez bien raison Florence. Même le Président passe souvent inaperçu. Au Brésil, c'est Carla qui attire tous les regards du peuple.
Sinon, les gens s'intéressent à la crise au Honduras.
Quelques-uns au crash des Rafales.
Certains persiflent, signalant ironiquement qu'en ces périodes d'instabilité les nouveaux avions français arrivent... non plutôt "tombent" à pic...
Ils sont taquins.
Rédigé par : Alex paulista | 28 septembre 2009 à 18:26
Pas moi mais je passe vous saluer ; je vous élis toujours , tout tourneboulé pas votre style : vos émois m'émeuvent ! et moi ? je m'inactive : tout un programme ; je n'ai pas assez de temps pour ne rien faire à fond ce que je ne veux plus faire !
que la vie est belle ainsi ; reste l'avis ! ( sinon j'avance , blog après blog ; tel Jésus multipliant les pins , je multiplie mes blogs )
Amitiés à Madame Bilger et à ceux d'ici !
( la belle équipe )
Rédigé par : Cactus | 28 septembre 2009 à 18:10
@Ludovic
"Synthétiser Claude Hagège et Stéphane Bern à propos d'un billet sur Sarkozy, c'est étrange. Je préfère encore les originaux sur le sujet."
J'ai fait mes propres calculs et autres vérifications moi-même. Quant à Claude Hagège, vu son niveau en japonais, du moins ce qu'il m'a été donné d'en juger via les ondes radio (je ne sais plus laquelle, France Musique, il me semble, aussi étonnant que cela puisse paraître a priori), je lui préfère de loin Stéphane Bern qui lui se contente de parler de sujets qu'il maîtrise, même si on peut penser ce qu'on veut de l'intérêt intrinsèque de ce qui le passionne! Maintenant, je n'ai pas parlé des langues qui disparaissent chaque jour, cheval de bataille du grââaand Claude Hagège, mais uniquement des langues officielles de l'Union européenne et qui donc sont très loin d'être lettre morte.
Rédigé par : Catherine JACOB | 28 septembre 2009 à 17:51
Vous avez raison Florence.
Le dernier soutien en date :
Joschka Fischer, (ancien vice-chancelier et ministre Vert des Affaires étrangères)
« Quand la crise est soudain devenue grave, le président français n'a pas toujours été délicat dans ses manières, mais c'était une grande idée, efficace »
Laissez rire et se moquer. Pendant ce temps-là les gens, les électeurs, les rejettent les uns après les autres (les moqueurs).
Le PS français en miettes, le SPD allemand en crise, le Spö autrichien sur la même voie. Seul le PS portugais sauve sa peau ce week-end...
Alors qu'ils continuent de nous parler talonnettes et style. C'est tout bon.
Rédigé par : [email protected] | 28 septembre 2009 à 17:40
Le président travaille, certes, mais je voudrais qu'il ne perde pas trop de temps à travailler sur le dossier Polanski et qu'il rappelle à ses ministres d'ouverture que la loi et la morale sont les mêmes pour tous.
Rédigé par : Florence | 28 septembre 2009 à 16:40
"Mon grand-père disait :
"Le bon menuisier, plombier etc... ne se vante pas de son travail, il laisse à son travail le soin de le faire.""
Rédigé par: marie 2 | 27 septembre 2009 à 08:55
Le bon sens de nos ancêtres nous fait furieusement défaut aujourd'hui !
"Le spectacle de ce président incapable de mettre de la distance entre sa fonction et ses émotions, enfermé dans l'obsession de ses comptes à régler privés ou de ses humeurs du moment est devenu un spectacle navrant et détestable."
Rédigé par: Véronique Raffeneau | 27 septembre 2009 à 10:27
Bien vu... et surtout bien dit.
Rédigé par: Ysabeau | 27 septembre 2009 à 16:00
Très juste !
Le personnage de Sarkozy (je ne connais pas l'homme réel)
Rédigé par: Alex paulista | 27 septembre 2009 à 18:21
Rendez grâce a Dieu qui, dans son infinie Miséricorde vous a épargné cette épreuve... comme à moi, d'ailleurs...
Rédigé par : Valerie | 28 septembre 2009 à 15:43
@ Laurent
Peu importe que L'observatoire du comportement canin soit un projet émanant de parlementaires socialistes, toujours est-il que ce projet a été validé par le Sénat. Cette validation illustre parfaitement le scénario en trois temps qui signe la méthode de travail des gouvernants depuis des années:
"Un fait divers, une question de société ou un problème économique surgit et hop voilà l'Etat qui pond une loi et crée une structure ad hoc."
Rien, me semble-il, ne contraignait le Sénat à valider ce projet.
Quant à la taxe carbone, plutôt que de vous contenter de dire que j'évalue mal la fibre verte de Nicolas Sarkozy, démontrez-nous en quoi cette taxe carbone sera efficace. Expliquez-nous le principe de redistribution de cette taxe qui, je le crains, sera à nouveau une usine à gaz suffisamment floue et complexe pour décourager qui voudra y comprendre une virgule.
Démontrez-nous également la pertinence des résultats et l'efficacité des innombrables agences gouvernementales créées en continu depuis des années dans un souci d'environnement.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 28 septembre 2009 à 15:41
@ la sasson
Le monde entier ne rit pas de nous, c'est totalement faux. J'ai souvent des contacts avec des étrangers et je constate qu'ils ne se moquent aucunement de nous ni de notre président. Ils ont autre chose à faire car nous ne sommes ni le centre du monde, ni la risée du monde.
Heureusement du reste car si le monde entier passait son temps à rire des Français, il n'aurait pas fini de s'esclaffer avec notre ambassadrice mondiale à l'ONU et son site internet qu'Obama lui envie, avec notre Béarnais solitaire qui veut être vizir à la place du vizir, notre bourreuse d'urnes du Nord-Pas de-Calais, notre petit facteur de Neuilly et tous les autres... Ils sont à pleurer de rire, non ?
Rédigé par : Florence | 28 septembre 2009 à 15:25
@Catherine JACOB,
Synthétiser Claude Hagège et Stéphane Bern à propos d'un billet sur Sarkozy, c'est étrange. Je préfère encore les originaux sur le sujet.
Rédigé par : Ludovic | 28 septembre 2009 à 15:12
"Merci pour ce joli mot (anachorète)
Cela en jette !"
Rédigé par: [email protected]ïssa | 28 septembre 2009 à 13:54
Quoi ? cela en jette des cacahouetes...
Une excellente journee a tous... sans tempete !
Rédigé par : Valerie | 28 septembre 2009 à 15:02
A toutes fins utile :
'Condition de l'homme moderne' de Hannah Arendt :
"L'homme moderne perd sa vie à la gagner. Que fait-il, en effet ? Travailler pour subvenir à ses besoins ? Oeuvrer pour construire un monde d'objets dont les plus éminents sont les oeuvres d'art ? Agir au sens politique du terme pour instituer un monde commun régi par des valeurs communes ? Sans conteste, de ces trois modalités de la vie active (par opposition à la vie contemplative des Anciens), la dernière est désormais sacrifiée. Notre époque est ainsi marquée par le dépérissement du politique et le triomphe de l'économie. La condition de l'homme moderne est celle d'un homo laborans qui ne se reconnaît plus dans ce qu'il fait, et non celle de cet animal politique, comme le définissait Aristote, qui se construisait en construisant la cité." = extrait de http://www.amazon.fr/Condition-lhomme-moderne-Hannah-Arendt/dp/product-description/2266126490
+ un commentaire lecteur : http://www.amazon.fr/product-reviews/2266126490/ref=dp_top_cm_cr_acr_txt?ie=UTF8&showViewpoints=1#
Rédigé par : Catherine JACOB | 28 septembre 2009 à 14:48
@ Monsieur Bilger,
Du titre a la conclusion, j'aurais aime avoir la capacite d'ecrire ce billet. Merci a vous de l'avoir fait pour nous.
Rédigé par : Valerie | 28 septembre 2009 à 14:20
Je ne suis pas un ermite et encore moins sur une montagne bavaroise...
Graz est en Styrie...
Merci pour ce joli mot (anachorète)
Cela en jette !
Rédigé par : [email protected]ïssa | 28 septembre 2009 à 13:54
J'ajoute, Véronique Raffeneau, que si vous imaginez qu'"une taxe carbone est créée avec comme seul souci et finalité de complaire aux idéologies vertes", c'est que vous n'avez pas compris grand-chose au souci réel du président de la République de lutter contre le dérèglement climatique. Que les modalités d'application soient sujet à débat est une autre histoire.
Rédigé par : Laurent Dingli | 28 septembre 2009 à 13:04
@ Véronique Raffeneau,
Vous êtes mal renseignée, il me semble. L'observatoire du comportement canin est un projet émanant de parlementaires socialistes. Je vous renvoie donc au site du sénat pour compléter vos informations :
http://www.senat.fr/rap/l07-184/l07-1848.html
@ La Sasson,
Si vous n'avez à me servir comme référence que le très antisarkozyste Courrier international, vous êtes assez peu convaincant(e). Tiens, et pourquoi pas l'Huma aussi comme point de vue impartial sur l'action du président de la République ?
@ Aïssa Lacheb-Boukachache,
Vos petites colères agrémentées d'insultes ne m'impressionnent pas, mon cher ; ce n'est pas parce que vous vous êtes fait récemment taper sur les doigts comme un garnement qu'il faut vous déchaîner ainsi. Tiens, d'ailleurs, le billet de Philippe Bilger aurait pu vous être destiné : si quelqu'un répète inlassablement qu'il est accablé de travail, c'est bien vous... Jean-Dominique Reffait vous avait conseillé un jour de retourner à vos hochets ; pour ma part, je vous avais conseillé le lexomil. A vous d'apprécier la méthode la plus efficace.
Rédigé par : Laurent Dingli | 28 septembre 2009 à 12:42
Bravo pour votre billet. J'y adhère totalement.
Ce genre de profil, très enclin à mettre en avant sa charge de travail - et son agitation, le plus souvent - se rencontre fréquemment en entreprise. La plupart du temps, j'ai l'impression qu'il s'agit d'un complexe, d'une volonté de se justifier.
Mais s'il y a besoin d'une justification, c'est soit que les faits, le résultat des actions entreprises par ces personnes, ne sont pas probants, soit que ces personnes n'en ont pas l'impression et cherchent à masquer cette faiblesse qu'en fait elles nous révèlent. Dans les deux cas c'est contre-productif.
Rédigé par : Sofienne | 28 septembre 2009 à 12:12
Jpledun, en matière de donneur de leçon vous avez depuis longtemps atteint le pompon vous … L'anachorète du haut de sa montagne bavaroise infligeant au monde via ce blog ses sermons et ses sentences, ses blâmes et ses félicitations … Hum ...
Sans transition
J'écoutais ce matin sur Inter une chronique d'un journaliste dont je n'ai pas retenu le nom … Intéressant à plus d'un titre car il y dézinguait littéralement Villepin pour la simple raison implicite que celui-ci a décidé de s'exprimer et dialoguer avec les gens directement par son blog, c'est à dire sans l'interface médiatique officielle, c'est à dire encore sans passer par ce filtre des journalistes officiels … On comprenait mieux alors pourquoi cette haine de ceux-là, soutenue par les Wolton de tous acabit, contre le Net. C'est que de lui à moi, il n'y a plus eux et leurs mensonges par omission ou par ajout, leurs incompétence, leurs inepties, leur collusions, leurs insuffisances, leurs transformations des dires et des propos, tout ce qui fait qu'on les démasque de plus en plus pour les en apprécier et respecter de moins en moins … Certes Villepin via le Net peut tout aussi bien tromper le monde mais qu'importe, le fait est que, comme ces paysans du producteur au consommateur, il y a de moins en moins de ces singuliers intermédiaires dont la vanité et la soumission au Pouvoir et aux intérêts des uns et des autres a pris des formes et des allures dont l'indécence vire carrément à la prostitution en sa pire vulgarité … Cet aveu journaliste ce matin à la radio en forme de liquidation de Villepin en disait plus sur leur dépit que toutes les dissertations possibles … L'aveu d'un échec, d'une supercherie mise à nu par ce Net désormais honni à mort … Ce Net qui, contraire à eux et sans fioriture, nous montre parmi une infinité de choses le Président tel qu'il est … Tous les angles, tous les points de vue sont possibles et réalisés, on ne biaise plus, terminé la ligne peu ou prou officielle des «grands médias», médias aux ordres engueulés quand ils dévient d'un iota tel Arlette Chabot humiliée aujourd'hui par Sarko et qui, non satisfaite d'être trainée à terre et piétinée en punition, fait amende honorable et s'explique publiquement en jurant qu'il n'en fut rien de ce coup de pied présidentiel à son cul de journaliste impertinente … Il travaille, soit! nous on regarde et on écoute et quel champ de vision désormais que celui-là!... Presque une vraie démocratie mondiale directe … Si ce n'est pas une révolution, ça lui ressemble … Tant mieux ou tant pis; à chacun d'adhérer ou non, ce qui n'ira pas dans un sens comme dans tous les autres sans vigilance et intelligence ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 28 septembre 2009 à 12:05
"Il est exclu, par déontologie, que je m'abandonne à cette tentation qui au vrai me tenaille chaque jour. "
Quelles plus belles victoires que les victoires sur soi-même! Ne plus fumer sans patch nicotine, s'éviter de prononcer la phrase blessante qu'on a sur le bout de la langue, se contentant de la savourer en silence et en pensant : "Ah, si tu savais!"
Si seulement certains nuisibles qui scrutent à la loupe la vie privée d'autrui y cherchant désespérément la paille susceptible de concurrencer un jour leur propre poutre, pouvaient en dire autant!
Puis-je répliquer à l'aide de deux autres passages de ce billet à une observation de votre précédent billet qui disait :"Lady Diana, le mythe médiocre et surfait que notre société a créé pour combler son vide et passer le temps. Une idole sans rime ni raison. Voilà ce qui, chez elle, a dû fasciner Giscard qui n'aimait rien tant que l'intelligibilité : une erreur gracieuse et célébrée." En précisant "et qui n'offre cependant pas un sujet dépassé"! Sachant que "Rien n'est admirable, rien n'est méprisable. Tout a sa place dans l'espace public."
Ceci étant, je crois qu'il est important de prendre conscience de l'importance des mythes d'une façon générale, même et surtout de ceux qui paraissent sans rime ni raison dans l'espace de cette Europe tant géographique( = 47 pays ) que réduit à l'Union européenne, à savoir à ces 27 pays dont : Républiques et républiques fédérales : 20 (vingt) pays et monarchies: 7 (sept) pays autrement dit plus du quart des 27!
Et dont les locuteurs se rattachent à :
1-Famille des langues indo-européennes : 23 pays /27 pays ( langues romanes [7pays dont français :3 et deux monarchies] / langues germaniques [12 pays dont anglais 4, 5 monarchies et 4 pays ayant au moins deux langues officielles] / langues celtiques (1pays) / langues slaves (4pays) / langues baltes (2 pays) /grec (2 pays) ) ça fait plus de 23 mais certains pays ont deux voire trois langues officielles de l'Union.
2-Famille des langues ouraliennes : 3pays/27pays = Estonien, Finnois, Hongrois (pour se faire une petite idée de cette famille, il faut savoir qu'on y range, par ex., le japonais, du moins la partie non sinisée de ce dernier qui se limite par ailleurs essentiellement au vocabulaire)
3-Famille des langues sémitiques : 1 pays/27 pays (Maltais)
Donc qui ne connaîtrait rien à l'Allemagne qui vient de réélire sa chancelière, laquelle se présente davantage dans un style bobonne 'qui a plus à offrir', que dans le style princesse de contes de fées qui joue à qui a la plus jolie robe, ou à la culture germanique, ainsi que D.C-B l'avait reproché en son temps à NS, - et quiconque y connaît un tant soit peu quelque chose d'ailleurs sait que ce n 'est pas complètement faux-, ne connaîtrait rien à la culture de la majorité des pays de l'Union, et une culture dont près de la moitié des régimes de gouvernement sont des...monarchies! (D'autre part, il en reste encore un certain nombre dans l'Europe géographique en dehors de l'Union à appartenir aux deux catégories à la fois, et à la culture des langues germaniques et à la catégorie des régimes monarchiques.)
Le groupe germanique de la famille indo-européenne représente 203,9millions dont locuteurs anglophones seulement 66,4 millions, le tout se répartissant sur : 1 670 808km² dont pour les anglophones : 662 386km² (grâce à la Finlande qui en fournit par ailleurs, la moitié).
Le groupe des langues romanes est à égalité en ce qui concerne le nombre de locuteurs : 203,9 millions dont locuteurs francophones 134,9 millions, le tout se répartissant sur en revanche : 1 718 731km² ( les pays bilingues sont comptabilisés des deux côtés).
On est cependant récemment passés de Diana (décédée dans le tragique accident du pont de l'Alma au fameux zouave), et Caroline perdue dans les brumes nordiques et alcooliques d'Ernst August de Hanovre (qui s'il ne porte plus le titre de prince de Grande Bretagne, conserve la nationalité britannique et par voie de conséquence, sans doute, son épouse), à leurs modernes copies:
- la princesse des Asturies dont l'époux, du moins si l'on se base sur les documents accessibles par internet, arbore dans sa généalogie des personnages dont il est pourtant attesté soit qu'ils n'ont jamais eu de descendance (tant légitime qu' illégitime), par ex. Elisabeth de Neufchâtel, soit qu'ils ne sont pas nés aux bonne dates et donnent plutôt à supposer une filiation bâtarde par ex. Isabelle de Lorraine, qui paraît plutôt être la fille d'Alison du May, la maîtresse (assassinée) du Duc Charles II (ou Ier selon le principe de comptage) et non pas Isabelle Ire , duc de Lorraine, fille de Marguerite de Wittelsbach etc. etc. etc.
- Carla Bruni Tedeschi Sarközy de Nagy-Bocsa , princesse people et nouvelle Joséphine, épouse de l'Homo laborans, et qui ' souhaite prêter sa voix à ceux qui ne peuvent se faire entendre." (Sic)
Ce qui donne ma foi à penser que, 'comme si de rien n'était', sans raisons, mais avec rimes, "Knock-knock-knockin' on heaven's door" , quelqu'un chuchote que ces jolis mythes comptent toujours parmi les sésames du monde moderne qui ont manifestement leur place dans l'espace public élargi.
Ce à quoi on ne saurait rester indifférent quoi qu'on en pense. Yeah, Yeah, Yeah!
Rédigé par : Catherine JACOB | 28 septembre 2009 à 11:12
J'ajoute :
N. Sarkozy a la conception du droit d'un avocat d'affaires, agissant dans un domaine où le contrat privé se substitue à la loi, où le juge n'est que l'interprète des clauses d'un contrat. La volonté exprimée de dépénaliser le droit des affaires rend compte de cette conception : l'état de Droit passe après la résolution contractuelle de conflits privés.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 28 septembre 2009 à 10:36
Il m'arrive d'être débordé de travail. Cette situation est très souvent le fruit de mon inorganisation antérieure ou d'un défaut de concentration. Je connais aussi des gens débordés de travail : forcément, avec des week-ends de 4 jours, la charge de boulot se retrouve concentrée sur quelques petites journées. Authentique paresseux, je suis perfectionniste, dégoûté à l'idée de revenir sur un travail fait : j'ai ainsi pu me rendre compte qu'en 4 heures de concentration intense, j'abattais un travail de meilleure qualité qu'un agité "au taquet" en 4 jours. Le président fait penser à ces anciens cancres soucieux d'effacer leur image de cossard. Il cherche à se persuader lui-même, plus que les autres, qu'il est un grand travailleur. Toute son histoire antérieure dit le contraire.
Un responsable politique, à la différence d'un chirurgien, dont la responsabilité et la somme de travail m'apparaissent bien plus grandes, travaille en public. Ses collaborateurs travaillent dans l'ombre, ce qui personnalise d'autant la charge de travail. "Je travaille beaucoup" se traduit par "Plusieurs dizaines de personnes travaillent beaucoup". "J'ai décidé que..., j'ai eu l'idée de..." signifient "J'ai signé une décision prise par d'autres, j'ai rendu public l'idée de mes collaborateurs." Oui, je crois que Guéant ou Guaino, Fillon ou Lagarde sont de gros bosseurs. Le président ramasse les copies. Révélatrice cette affirmation - devons-nous parler d'une supplique ? - qu'il n'est pas influençable ? Un vrai bosseur n'a aucune peine à admettre qu'il se laisse convaincre...
L'interview du président à New York a démontré assez piteusement qu'il maîtrisait bien mal ses dossiers. Erreurs, lapsus, approximations, il fut à l'unisson des deux journalistes qui n'ont rien relevé. Sa colère à l'issue de l'interview traduisait sans doute le mécontentement de lui-même. Les Français auront appris que le CO2 causait un trou dans la couche d'ozone : après deux ans de Grenelle de l'environnement, voilà une leçon bien mal assimilée ! Il lâche le mot "Hedge Fund" dans un contexte erroné, vaguement poussé par Pujadas, démontrant qu'il ne sait pas vraiment de quoi il s'agit. S'il travaille beaucoup, il a des progrès à faire dans la méthode ou dans la concentration.
Jules, il faut interpréter les silences de Philippe Bilger... Quelle rage cela doit être de constater qu'un président torpille quotidiennement l'idée même d'une justice indépendante fondée sur le droit égal et respecté ! Réagir à chaud ? Pour quel profit ? Placer le ministère public au coeur de la polémique politique ? La tendance est déjà suffisamment lourde comme ça !
Aïssa, substitut du procureur est une fonction radicalement nouvelle pour moi ! Je crains de n'être pas à la hauteur de la tâche !
Est-ce à ce point insupportable pour vous de participer, comme vous le faites par ailleurs fort bien, à un débat construit ? Eh bien oui, un blog se doit d'être cohérent et le propriétaire dudit blog donne le "la", c'est une règle de bienséance et d'efficacité qui s'impose à tous.
Vous pointez chez Laurent Dingli et chez moi notre tropisme commun d'historien : nous devons avoir en commun le souci d'aller au bout d'un sujet, de concentrer notre attention sur ce qui nous est proposé. Il ne me semble pas que cela obère la liberté d'expression, au contraire, l'expression est d'autant plus libre qu'elle n'est pas parasitée par le hors-sujet, bête noire de l'historien. Exprimer un désaccord suppose que les opinions contraires s'expriment sur un même sujet. Il me semble.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 28 septembre 2009 à 10:30
Généralement, les personnes qui se prennent beaucoup au sérieux sont également celles qui doutent de leur propre compétence, de leur efficacité.
Récemment, j'ai suivi une intervention du professeur Marseille dans l'émission de Yves Calvi sur la 5. Il a apporté une démonstration de l'inefficacité du fameux G20, ce qui est une façon de souligner la vanité des propos des fameux "grands dirigeants du monde".
Rédigé par : LABOCA | 28 septembre 2009 à 10:07
Votre dilemme : "comment ne pas parler directement de l'affaire" en y incitant la marge de vos lecteurs qui détestent Sarkozy à le faire pour vous.
Là était votre objectif ! Ca vous démangeait tellement que vous avez mis un certain temps à trouver la manière de l'aborder afin de la faire commenter dans le sens que vous n'osez exprimer tout haut ! Très hypocrite tout ça !
Rédigé par : marc | 28 septembre 2009 à 09:47
Bonjour M. Bilger,
Remarquable billet, vous n'avez manifestement peur de rien, car il faut un certain courage pour oser pareille critique. N'en déplaise aux sarkolâtres, Nicolas Sarkozy, en usant du substantif "coupables" au lieu de "prévenus" ou d'"accusés" n'a commis ni une maladresse, ni un lapsus.
Ce serait d'ailleurs lui faire injure que de le croire. Avocat de profession, il connaît mieux que d'autres le sens de ces mots et ne saurait se méprendre.
Je n'irai pas jusqu'à dire que le président de la République fait fi de l'Etat de droit, mais ce n'est pas la première fois qu'il fait ou tente de faire pression sur la justice et qu'il s'assied assez allègrement sur la présomption d'innocence.
Ministre de l'Intérieur lors de l'arrestation d'Yvan Colonna, il s'était déjà félicité de la capture de "l'assassin du préfet Erignac". Président de la République, Nicolas Sarkozy a en quelque sorte récidivé. Je ne sais pas si Dominique de Villepin sera condamné, mais l'intervention publique et assez surprenante du procureur de la République de Paris avant l'ouverture du procès Clearstream, laissait déjà présumer que les jeux étaient faits et que les dés étaient pipés. Si D. de Villepin devait être condamné, il aurait beau jeu de jouer les martyrs (il le fait déjà certes) victime de la persécution et de la haine d'un homme. Quant au verdict, il sera inévitablement entaché de suspicion.
L'affaire Clearstream est une affaire d'Etat, ce n'est ni la première, ni sans doute la dernière. On ne peut que regretter que le chef de l'Etat en fasse une affaire personnelle, la prudence aurait sans doute consisté à éluder la question et à laisser la justice suivre son cours.
Rédigé par : Ludovic | 28 septembre 2009 à 09:27
@ Florence : "Je trouve Nicolas Sarkozy vraiment courageux de se battre pour un peuple qui n'est capable que de se moquer de lui. Nous ne le méritons pas."
Ça fait du bien de commencer la semaine en riant un bon coup !
@ Laurent Dingli : "Ne voyez-vous pas que cet homme a contribué à mettre en place l'embryon d'un gouvernement mondial ? Ne voyez-vous pas qu'il a fait en deux ans et demi ce que d'autres n'ont pas su faire en dix ? Ne voyez-vous pas qu'il a donné une impulsion inédite à l'Europe et au ci-devant G8 ? Ne voyez-vous pas enfin l'intelligence politique rare qui consiste à diminuer les prérogatives de la France pour partager celles-ci avec le Brésil, l'Inde et la Chine ?"
Je vous conseille vivement de lire "Courrier International" : tous les jeudis, on peut y lire des articles de la presse internationale sur notre cher président. J'y vois plus souvent une série de critiques parfois acerbes, parfois moqueuses, mais rarement élogieuses quant à l'intelligence politique rare dont serait, d'après vous, pétri Nicolas Sarkozy.
Le monde entier rit de nous et, franchement, c'est tragique.
Rédigé par : La Sasson | 28 septembre 2009 à 09:15
"Imaginons ce que ça donnerait en ce moment avec un Copé, une Royal, une Aubry aux véritables manettes. " (Bernard)
Mais figurez-vous, Bernard, et sans vouloir être dans une polémique facile, qu'il m'arrive de penser qu'en réalité ce trio que vous redoutez, eh bien c'est que nous avons aux manettes depuis l'élection de Nicolas Sarkozy.
Ce trois en un.
L'insignifiance d'un Copé : lisez la biographie politique de Jean-François Copé. Nous avons un parcours on ne plus classique et on ne plus banal du mec qui ne sait faire que cette politique-là, et dont l'expérience professionnelle, en réalité, ne se résume qu'à cela.
L'inconséquence de Royal : une loi est votée par le parlement - tests ADN. Elle ne plaît plus. Est invoquée pour justifier sa disparition une faisabilité hasardeuse dans l'application - en passant, depuis des années TOUTES les lois posent souci en matière d'application. Du reste, elles ne sont pas appliquées. Alors nos trois en un en créent des nouvelles pour pallier aux insuffisances et aux impuissances gouvernementales et politiques.
Le dogmatisme d'Aubry : une taxe carbone est créée avec comme seul souci et finalité de complaire aux idéologies vertes. Qu'importe que nous soyons des contributeurs surtaxés en permanence. Avant de créer une taxe verte, qu'on nous expose d'abord les résultats obtenus par les investissements considérables en matière d'environnement depuis des années. Il y a eu des secrétariats d'Etat à l'environnement depuis quand déjà ? Quels sont leurs résultats ? Et toutes ces agences, toutes ces commissions ou administrations créées depuis des années. Qu'en est-il ?
Introduction de l'article:
"Dette, déficit : État, le grand gaspillage"
par Sophie Roquelle et Cécile Crouzel- Le Figaro Magazine - 25-09
"La France aura bientôt un organisme public de plus : l'Observatoire national du comportement canin. Créé après une série d'agressions par des chiens dangereux l'an dernier, ce think tank animalier sera doté d'un comité de pilotage, d'un comité d'orientation, d'un comité d'experts, et donc, bien sûr, d'un staff et d'un budget. Incorrigibles Français ! Un fait divers, une question de société ou un problème économique surgit et hop voilà l'Etat qui pond une loi et crée une structure ad hoc. Les sommes en jeu sont minces à chaque fois, mais l'accumulation donne le vertige (...)"
Le trois en un, à l'arrivée c’est cela, et à l’arrivée donne ceci :
Une dette publique invraisemblable, des clientélismes et des intérêts particuliers ponctuellement satisfaits, des usines à gaz innombrables, petites et immenses, comme trompe-l'oeil permanent en guise de soutiens à l'activité économique.
J'ai voté Nicolas Sarkozy parce que je pensais que son programme rassemblait un maximum de nos concitoyens sur l'idée qu'il fallait impérativement engager des réformes structurelles dans notre pays.
Nous avons aujourd'hui un président dont l'action cumule à peu près tous les défauts en matière de direction d'un pays, dont nous ne voulions plus.
Sans parler de son slogan de "République irréprochable". Il n'y a pas un jour où le Président, par ses égocentrismes - au sens exact - doublés de ses grands penchants extravertis, n'en transgresse les principes fondateurs.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 28 septembre 2009 à 08:47
Encore un qui est d'accord avec ce que vous dites, cher Philippe et également avec mon opinion.
« Quand la crise est soudain devenue grave, Sarkozy a convoqué l'Eurogroupe à Paris.
Le président français n'a pas toujours été délicat dans ses manières, mais c'était une grande idée, efficace »
Joschka Fischer, (ancien vice-chancelier et ministre Vert des affaires étrangères)
In "Le monde"
Rédigé par : jpledun | 28 septembre 2009 à 01:55
M.Lacheb-Boukachache fait la morale á M.Dingli (que... et puis m...).
Très impressionnant.
La vengeance est un plat qui se mange froid.
Rédigé par : jpledun | 28 septembre 2009 à 01:25
Mais Nicolas Sarokozy n'est en cela que le porte-parole de tous les Français de base.
Emettez la moindre critique, la moindre objection, le moindre reproche, et l'on vous répondra : je travaille, moi, Monsieur !
Sous-entendu : vous en avez de la chance, que je ne me contente pas de me tourner les pouces ! Vous me voudriez pas, en plus, que je me soucie de bien faire mon travail, ou bien de ne pas gêner le vôtre ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 septembre 2009 à 23:37
Je vous trouve désolant, cher Laurent Dingli ainsi que vous parfois non moins cher Jean-Dominique Reffait de vous abaisser à ce singulier rôle de cerbères du blog de ce cher PB … Il serait bon que vous cessiez ces choses en forme d'injonctions «légitimes»; vous atteignez à des sommets de ridicule … Ainsi votre dernière sortie, Laurent, contre cette sympathique Valentini Elsa … C'est infect, je vous l'écris franchement. Etes-vous ici chez vous, vous, en votre blog pour lui reprocher de la sorte de n'être pas sur le sien et de n'obéir point à une règle que vous auriez édictée consistant à suivre une quelconque ligne éditoriale tracée par PB à chaque fois? Si quelqu'un seul est habilité à dire en ce sens une chose à un commentateur ou une commentatrice, c'est PB … Non vous, que cela vous plaise ou non. Si Valentini Elsa ne vous sied pas en son propos, partez vous, ce n'est pas à elle de se taire comme vous le lui rétorquez sans qu'elle vous ait rien demandé … Je hais la fatuité et la persécution et c'en est une en l'espèce, c'est pourquoi, ne la lisant pas vous répondre, je m'inscris ici à sa place défendre sa cause contre vous et vos prétentions insensées car insensé est celui qui non fondé à s'exprimer de la sorte le fait et le fait le plus béatement qui soit. Si certains commentaires de qui que ce soit ne vous conviennent pas, ne les lisez pas ou partez! PB lui-même vous donne tort par le billet actuel qui répond ainsi qu'à d'autres à Valentini Elsa dont la question était plus que pertinente, cela ne finit-il pas de vous convaincre?... Maintenant cette femme (ou cet homme), intervenant(e) pour une fois, sait la réponse à son interrogation et sa perplexité relativement à l'attitude éditoriale de PB, il la lui a donnée et par un billet entier. C'est une forme de camouflet qu'il vous inflige; il serait bon que vous le compreniez une bonne fois pour toutes … Il n'a nul besoin de vous pour dire et faire la police à sa place ici chez lui et certes non chez Valentini Elsa ou un(e) autre mais chez vous non plus davantage … Si je devais avoir le même comportement à peine croyable que vous en ces choses, c'est à plus des deux tiers des commentateurs que j'enjoindrais de la fermer, de déguerpir ou de traiter du billet et uniquement du billet tant les écrits me sont vains, fatigants, ineptes pour ne pas dire plus …Seulement j'ai le sens infini de la liberté surtout celle de s'exprimer, c'est pourquoi je me tais et passe outre. On vous croirait parfois les petits substituts mesquins du procureur, on marche sur la tête … Je vous renvoie aux propos indignes que vous avez adressés à Valentini Elsa: Créez votre blog, vous et lisez-y ce que vous avez envie d'y lire si les commentaires ici ou même certains commentaires ne vous seyent pas … Vu comme cela, vous comprenez comme c'est plus dur … Revendiquer la liberté pour soi et soi seul contre les autres, non, personne sensé ne prendra de cette camelote surannée, c'est du toc, liberté à la mord-moi-le-noeud! Valentini Elsa revenez … Tant que votre commentaire est publié -et ce fut le cas- par Bilger fécit qui les lit tous quoiqu'il travaille beaucoup tel Sarko par ailleurs ou moi-même lessivé qui rentre encore une fois de vingt-quatre heures consécutives de garde et doit en censurer franchement un paquet tant j'imagine les insultes et autres ordures à caractère peu ou prou personnel qu'il doit recevoir de partout anonymement chaque jour du seul fait de sa fonction publique et judiciaire peu populaire ni positivement considérée il faut le dire, sachez que vous êtes la bienvenue! Cher Laurent, cher Jean-Dominique, ressaisissez-vous, vous êtes historiens, pas flics ou censeurs du Net ni d'un Net (ce blog), un comble, qui ne vous appartient pas davantage …
Allez, faites pas la gueule, souriez, ça fait du bien sur la tronche des fois, ça remet à sa place bien des choses qui sans ça sont si laides …
A plus, quand j'aurai l'esprit plus frais et le corps moins las … Si j'ai envie!
Aïssat
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 27 septembre 2009 à 22:15
"Un président, on l'élit pour qu'il travaille, se donne à fond, au point qu'on lui permet juste un peu de repos à condition que ce ne soit pas somptuaire ni ostensible. La sueur sans les larmes. Il n'est pas choisi pour autre chose", dites vous !?
Je ne sais pas, est-ce qu'on ne l'élirait pas plutôt pour une sorte de règne républicain, la constitution étant d'ailleurs taillée pour cela ? Je ne dis pas que régner n'est pas travailler, je prétendrais juste que c'est différent, et sans jugement de valeur négatif pour le travail. Un Président n'est pas un commis voyageur de commerce, comme Chirac a su en être un excellent autrefois, cela ne nous convient pas, à nous le peuple !
Non seulement, Sarko n'est pas dans son job, lui porte atteinte, mais il se plaint !
Va-t-il, à force d'abaisser la fonction, jusqu'à créer une section CGT présidentielle ou préfèrera-t-il une section SUD Elysée ?
Cordialement
Rédigé par : david | 27 septembre 2009 à 19:11
Il y a quelques mois, je craignais que les mesquineries quotidiennes 24 heures sur 24 qu'on lui faisait le fassent disjoncter. Mais je constate qu'il tient bon, qu'il change la France et organise un monde se voulant meilleur, en trimant dur à égalité avec Obama, Blair, Brown, Merkel, DSK, Lula...
Je l'aime de plus en plus et je ne ferai pas l'erreur avec lui, comme je l'ai faite avec de Gaulle que je détestais, dans ma jeunesse.
Ses défauts, il en a, je n'ai pas non plus envie de les voir tellement ce qu'il fait est important, en comparaison.
Il n'est pas du genre à s'accrocher au pouvoir et ça se sent. Et ça met les mesquins bien mal à l'aise.
Imaginons ce que ça donnerait en ce moment avec un Copé, une Royal, une Aubry aux véritables manettes.
Moi ça me fait froid dans le dos.
Si en 2012, le monde, la France vont vraiment mieux, alors la majorité le chassera. Sinon, si la tempête gronde encore, il n'a pas grand-chose à craindre de ces enfants de choeur.
Monsieur Bilger, sous votre langue extraordinaire et vos connaissances des gens d'en haut dont je suis jaloux, il y a beaucoup de mesquinerie.
Rédigé par : bernard | 27 septembre 2009 à 19:06
Je partage complètement les opinions de Laurent Dingli et de jpledun.
Je trouve Nicolas Sarkozy vraiment courageux de se battre pour un peuple qui n'est capable que de se moquer de lui.
Nous ne le méritons pas.
Bonne journée
Rédigé par : Florence | 27 septembre 2009 à 19:03
Le personnage de Sarkozy (je ne connais pas l'homme réel) est un gros lourd vulgaire parvenu et fier de l'être, qui vit dans l'affichage plus que dans la réalisation. Il ne faut pas s'étonner de le voir balancer des clichés de gros lourd.
À sa décharge, et en clin d'œil à Obama, je vous dirais qu'il ne vous a pas échappé qu'il était déjà comme ça avant d'être élu...
Moi, ce qui me choque le plus, c'est le déficit. Pour une crise qui ne devait pas toucher la France (dixit Minc), ça fait mal.
Combien de déficit font nos voisins allemands, ceux qui selon le même Minc devaient être beaucoup plus touchés ?
Ah, deux fois moins (4.1 contre 8%) ?
Bizarre, bizarre.
Au travail !
Rédigé par : Alex paulista | 27 septembre 2009 à 18:21
On comprend que vous vous interdisiez d'aborder certains sujets trop proches de votre profession.
Vous serait-il possible néanmoins de commenter la position de la France refusant l'offre de l'Iran puisque cette offre reviendrait à échanger "un assassin contre une innocente" ?
Un homme qui a purgé sa peine, ou au moins assez de sa peine pour profiter d'une libération conditionnelle, doit-il encore être considéré comme un assassin ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 27 septembre 2009 à 16:50