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11 septembre 2009

Commentaires

julio

Je suis le moins intelligent de vous tous, je n'ai pas fait de longues études et je ne comprends rien à vos commentaires. Je veux juste dire que je m'intéresse à l'actualité. Vous voyez ce que je veux dire ? Et je pense que si vous vous mettez tous ensemble vous hommes et femmes intelligents, la France sera un jour plus belle.

panoptique

J'aime vos portraits des robins. A vrai dire, les portraits, c'est ce que je préfère. Tout comme j'aime ceux de PRD ou de SDS.
A ce propos, ce dernier en a réalisé un beau de l'intéressé Herzog, dans Le Figaro de ce jour. Un face à face avec son confrère Metzner, qui vaut le coup d'oeil. Cette fidélité à "son président" est magnifique. Toute proportion gardée, cela peut faire penser à Berryer et "son roi". D'ailleurs, et pour rebondir, à l'époque de ce député, il était normal, même quasi-souhaité d'être sinon ami, au moins en bon bon terme avec ses "ennemis", députés-avocats des autres camps, fussent-ils extrémistes. Sans "nostalgie à jamais stérile", comme disait un autre robin, cet autre temps avait du bon ; du très bon même.

Admirateur Eperdu

Il fut un temps où on présentait T. Herzog et son compère Szpiner comme les avocats du Président... mais c'était un autre Président.

On nous le présente aujourd'hui comme l'ami et le conseil d'un autre Président, qui veut "accrocher sur un croc de boucher" ceux qui l'ont mis dans ce complot de Clearstream.

Or le premier Président bien évidemment et comme dab ne savait rien de ce que faisait son plus proche collaborateur comme de Gaulle ne savait rien des horreurs que faisait Foccart (cf un fil récent). Défense de sourire...

Allez on chante tous "Quand Ganelon vient nous servir à boire" pour fêter l'entrée en scène de ce ténor du barreau.

PS : n'y aurait-il pas du Ganelon chez beaucoup de ces avocats si médiatiques ?
Je discutais récemment avec une personnalité, intelligente, de la création, un homme remarquable pour ses engagements et son courage et je lui disais : "Nous avons été nombreux à avoir été plantés par nos avocats" et il m'a repris : "Nous avons tous été plantés un jour ou l'autre par nos avocats".

Alors moins les avocats s'approchent des médias et plus ils me séduisent...

Aïssa Lacheb-Boukachache

Ce qui pose la définition de l'Histoire. L'Histoire, c'est la somme à chaque instant de l'addition des volontés et de la soustraction des refus individuels. C'est ce chiffre perpétuel et différent à chaque seconde. Et ce chiffre n'est rien autre que le consentement ou non de l'homme à ce qu'il vit au moment où il le vit. Il n'y a ni coupables qui diraient oui ni innocents qui diraient non et inversement; il y a ceux qui disent oui et ceux qui disent non et les innocents et les coupables se trouvent, qu'ils le sachent ou l'ignorent absolument, parmi les uns et parmi les autres.


Aïssa.

Laurent Dingli

Je suis d'accord, Aïssa. Un point seulement. Vous oubliez le très émouvant film de Stanley Kubrick censuré en France dans les années cinquante (ce qui confirme par ailleurs tout ce que vous dites).

Aïssa Lacheb-Boukachache

Bien sûr, Laurent … Souvenez-vous, j'avais écrit ici même que les premiers à blâmer étaient ceux-là les «Poilus» que j'avais qualifiés de chair à canon ignorante au début et consentante jusqu'à la fin. De part et d'autre des frontières, s'ils s'étaient révoltés massivement comme ils sont allés massivement à cette boucherie, les choses auraient été assurément autres et meilleures pour eux et pour tous. Mais ils ne l'ont pas fait, ils sont allés à l'abattoir docilement, ils y sont restés et quand quelques-uns ont enfin pris conscience, tant du côté français que du côté allemand, du crime massif que les politiciens et autres généraux commettaient contre eux, on les a fusillés lâchement tels des bêtes et aujourd'hui encore il s'en trouve pour refuser qu'on les réhabilite et qu'on leur demande pardon. Jospin Premier ministre avait commencé de faire la démarche sur ces lieux même (Craonne) en souvenir de son père surtout, pacifiste acharné; Chirac Président ramena sa fraise aussitôt pour dire non, il ne faut pas … «C'étaient des paysans, des ouvriers, de tous les coins de France, même les plus reculés, pour la plupart analphabètes, ils y allaient simplement, sans se poser de question ...», c'est ce qu'a dit, les louant en cela paraît-il, Pétain général après le carnage de Verdun où toute la France de 17 à 45 ans a défilé au rythme de la noria pour s'y faire étriper gratuitement … On peut comprendre les adhésions peu ou prou fortement consenties d'intellectuels et artistes éclairés tels Péguy, Cendrars, Dorgelès, Apollinaire, Aragon, de Céline même, de Clemenceau y laissant ses fils y crever … Mais les autres, avaient-ils réellement le choix de refuser, forçant alors par ce refus total les politiques et militaires à d'autres solutions pacifiques? Au début non mais ensuite oui. Ils ne l'ont pas fait, ils en portent aussi la responsabilité. C'est sans doute cela qu'aujourd'hui encore on ne leur pardonne pas en secret même si on les honore avec force fanfare et monuments … Mais ils ne savaient pas, tout simplement et quand ils ont su, c'était trop tard. De même que pour les Juifs vingt ans plus tard. On dit et/ou pense souvent qu'ils sont allés dans les camps comme des moutons à l'abattoir … C'est insane. Ils ne savaient pas, tout simplement et quand ils ont su, c'était trop tard. Et de même que sur le front de Craonne des hommes se sont révoltés, dans les camps nazis des hommes firent de même mais c'était trop peu, encore trop peu … Mais à ceux-là, la responsabilité pèse moins qu'aux précédents car les premiers étaient tous des hommes forts et en armes quand les Juifs avant et dans les camps ne comptaient qu'un homme fort pour un ou deux vieillards et autant de femmes et d'enfants. Que peuvent des femmes, des enfants, des vieillards contre leurs assassins en nombre et en armes? Ceux qui portent aujourd'hui ce regard «historique» vil sur les Juifs sont les pires crapules qui soient … Mais aujourd'hui, les choses ont changé et c'est tant mieux. Il n'y aura plus de ces tranchées d'horreur, de ces Verdun et Chemin des Dames criminels et assassins … Quant aux autres, que la police française sur ordre du gouvernement devenu fou comme hier, se mette à lister, à interdire et à vouloir arrêter dans Paris et ailleurs tous les Juifs, les Arabes, les «nôtres petits arabes» et les autres, les Noirs, tout ces étrangers et «étrangers» de notre pays pour les enclore tels des bêtes, on va rigoler et drôlement … Qui leur fera Justice, qui leur demandera pardon à ces millions de «Poilus»? écrivais-je … Je ne songeais pas à un tribunal quelconque ni même, pour tout dire, à une déclaration d'intention officielle et solennelle du gouvernement. Je songe surtout aux cinéastes, ceux du cinéma comme ceux de la télévision, aux journalistes, aux écrivains, aux intellectuels et artistes en général qui tous ou presque, chacun à sa manière, ont participé de cette honteuse occultation de cette tragédie immense. Quasiment pas de film ou alors on touille, on tourne toujours autour du pot avec une quelconque histoire d'amourette sur fond de guerre très lointaine, trop pour qu'on la prenne vraiment au sérieux, on ne montre pas ce qui a eu lieu réellement, on n'explique rien, ne dit rien, à peine en a-t-on une idée plutôt vraie grâce au film récent de Philippe Claudel, «Les âmes grises» tiré du livre éponyme mais le sujet n'est encore pas celui-là puisqu'il s'agit, là encore sur fond de cette guerre, d'un procureur civil d'un tribunal quelconque d'une ville près du front qui viole et tue une fillette … Les livres? A part les grands ouvrages qui ont suivi cette horreur et encore pour l'essentiel de ceux qui en sont revenus, plus rien ensuite. La télé, n'en parlons même pas ... Tiens, ce soir encore, la seconde guerre mondiale mais la première et ses horreurs, rien, toujours rien … Si tout cela avait eu lieu aux USA, je n'ose imaginer ce qu'ils en auraient fait dans les Arts comme dans le témoignage brutal pour que ne meurent pas une seconde fois leurs aïeux. En Europe mais davantage en France, il semble que c'est indifférent … Il en aurait été de même du génocide des Juifs français et autres durant la seconde guerre si ceux-là n'avaient décidé de porter haut, toujours et sans faiblir ce témoignage de leur histoire, la nôtre. Dans la mémoire, Verdun, le reste, rien de nouveau, ni pardon ni explication, c'est figé comme si c'était il y a mille ans, voilà ce que je voulais dire ... Il y a une manière de tourner les pages; encore faut-il qu'elles soient écrites, dites et lues au mieux possible, sans lâcheté ni semblants ...


Aïssa.

Laurent Dingli

Aïssa, tous ceux-là, les poilus, ont dû aussi se demander pardon à eux-mêmes, parce que la Grande Guerre ne fut pas que le résultat de la décision de quelques-uns ; elle fut aussi la conséquence d'un aveuglement général. Bien sûr, je ne parle pas de la responsabilité individuelle du petit paysan corse, breton ou sénégalais qui s'est fait broyer avec des millions d'autres par la machine implacable de l'Histoire. Bien sûr encore, ils constituaient la majorité de la chair à canon des grandes batailles, les victimes des offensives criminelles, de l'ambition des uns et de la haine des autres ; et pourtant, cette première grande guerre moderne ne s'est pas faite, vous le savez, sans l'adhésion des peuples. C'est aussi ce qui la caractérise. Alors, qui doit demander pardon à ces hommes, et pourquoi le leur demander lorsque beaucoup d'entre eux sont partis avec la conviction de servir leur patrie ? Il n'y a dans mes propos aucun jugement, mais seulement le constat d'une autre façon de considérer le monde, la nation, l'ennemi, c'était celle de 1914. Ces hommes, il faut continuer de les honorer, comme la France l'a toujours fait, mais demander pardon, c'est une autre histoire.

jpledun

M'ssieu Aïssa

Dans ce billet ci, vous écrivez comme John Connolly dans "La proie des ombres".
(entre autres)

Moi j'aime bien.

Aïssa Lacheb-Boukachache

Cher Sbriglia, merci de vos éloges … Il est ainsi des billets de ce cher PB qui méritent d'être forcés. Celui-ci plus qu'un autre; on n'y comprend rien sinon …

Sans transition …

Hurlus, Perthes-les-Hurlus, Mesnil-les-hurlus, Tahure, ça ne vous dit rien évidemment, c'est si loin … Des noms plutôt lugubres en vérité mais qui furent jusqu'en août 1914 ceux de charmants villages près Suippes près Reims. Il n'en reste rien aujourd'hui sinon quelques ruines dont l'Armée de terre est la gardienne puisqu'elles se situent désormais dans l'enceinte même de l'immense camp d'entraînement de Suippes. La zone est toujours classée «rouge», c'est dire qu'il est dangereux, même 90 ans après, de s'y aventurer, des centaines de milliers d'explosifs et bombes de toutes sortes s'y trouvent en terre qui n'ont pas explosé, des obus chimiques également ...On y exhume régulièrement des corps entiers de soldats ainsi que tous leur équipement, enterrés par les explosions et que la terre rend aujourd'hui aux hommes ... D'ailleurs c'est impossible puisqu'il faudrait pour cela pénétrer dans l'enceinte du camp. Aujourd'hui, je n'ai pas raté l'occasion; le camp s'ouvrait cette journée uniquement afin d'y faire la visite de ces lieux si mortels de cette guerre. Ainsi, moi qui ai tant lu sur ces villages détruits, je me suis retrouvé aujourd'hui sur les lieux même de leur existence et étonné de voir que de toute l'Europe, des jeunes, des anciens, des familles entières s'étaient déplacés … Ca fait bizarre, vraiment. Même tout ce vaste périmètre donne l'impression forte, angoissante, tant il est marqué encore des stigmates des assauts terribles qui eurent lieu ici durant quatre années, qu'on va subir un bombardement d'un moment à l'autre … Je voyais des fantômes partout. Des bois ont poussé sur ces ruines mais je jure que quand bien même le ciel clair et le soleil, je n'ai pas entendu un seul oiseau ni le bruit d'un quelconque animal dans les futaies tels qu'on les entend en toutes les campagnes épargnées. Ce silence surnaturel de la nature était sidérant. Les tranchées encore visible, les vastes trous d'entonnoir causés par les mines, des débris de ceci, cela, des bouts de ferrailles, des barbelés rouillés à perte de vue … Mais le plus étrange et émouvant, l'église de Perthes-les-Hurlus … Il n'en reste rien que les murs extérieurs, enfin des murets d'à peine un mètre depuis le sol ainsi que ça et là quelques amoncellements de pierre qui lui appartenaient sans doute. Tout ceci dessinait encore bien l'église au sol et plus haut l'autel de pierre intact. Une messe commémorative avait lieu quand j'y arrivais à pied. Des visiteurs tels moi, des militaires du camp, l'aumonier en aube récitant, le lieutenant-colonel commandant le camp à ma droite et se signant pieusement, un capitaine un peu plus loin, des adjudants … Le sermon du curé parlait de guerre et de paix … Je songeais que je viens de relire Tolstoï … Les arbres désormais forment la voûte de cette église dévastée où le soleil du matin perçait à travers leur feuillage ... Vision étrange de cette messe en plein bois dans une église invisible où quelques pierres marquent qu'elle fut bâtie là … J'étais en retrait, fumant ma clope et je ne réalisais pas bien ce qui se passait, j'entendais des voix qui venaient de derrière moi, ces profondeurs retournées où on ne peut aller sans risquer sa vie … Dans ce périmètre de quatre ou cinq kilomètres, certains jours c'est dix mille qui mouraient déchiquetés pour avancer ou reculer de quelques mètres … La butte de Tahure, l'horreur absolue … La ferme de Navarrin un peu plus loin ou Blaise Cendrars vit son bras arraché …

Ca change un peu des histoires de Palais … Les Palais de Justice évidemment. Qui leur fera justice à tous ceux-là? qui leur demandera pardon ...


Aïssa.

Marie @ Aïssa

Je crains, monsieur Aïssa, que cette fois-ci votre tête ne rejoigne la mienne sur le punching-ball de monsieur Bilger !

jmarcio

Votre billet m'inspire.

Les mondes des magistrats, des avocats et des procureurs ne sont pas les miens... je les scrute par le trou de la serrure.

Quelles sont les qualités premières des grands avocats ? La maîtrise du dossier ? Sûrement ! La connaissance de la procédure ? Sûrement aussi, mais il doit être décevant de gagner un procès à cause d'un vice de procédure plutôt que par une discussion sur le fond de l'affaire. Le pouvoir de persuasion ? Hmmm... j'ai lu l'expression "joute difficile". Oui, mais les magistrats ne sont pas naïfs non plus et ne peuvent pas être convaincus par un discours beau et vide. Est-ce qu'on peut être persuasif sans être convaincu soi-même ?

Un mélange de tout ça, probablement !

"Joute difficile"... ah, le plaisir d'une joute ! J'imagine que tout avocat doit avoir deux dossiers inoubliables : la plus belle victoire et la plus grande défaite. Mais là encore, quel détail d'un dossier fait que, pour lui l'avocat, ça devient une victoire ou une défaite ? Ce n'est pas trivial comme réponse.

Allez, je rebouche le trou de la serrure et je vais jardiner.

Catherine JACOB

@Le petit Chose
La fesse tel que vous employez ce mot, tout comme l'oiseau, est une terme générique. Il appartient à toute une espèce, à la fesse molle qui n'y est pas comme au dur fessier qui y est, enfin j'imagine, vu que, pour ma part, je ne pique pas le chose, il est trop haut.
Tout comme la dissertation pourtant, je suis composée de trois parties, " La tête (ou la thèse), ornée de deux paires d'yeux, mais dont malgré tout la vue n'est pas très bonne. La carapace (le morceau de bravoure, l'antithèse) et enfin le ventre (ou synthèse fumante) qui se terminent par une queue redressée à la verticale." "Il y a aussi des pinces (les analyses), avec lesquelles je maintiens la proie et la découpe." Enfin, "je dévore le mâle, après fécondation (la bonne idée!)."

Alex paulista

Juste une petite digression sur les suicides chez France Télécom.
Parce que pour moi Herzog, c'est le célèbre chasseur d'lapins avec la tarte, les doigts gelés, l'Annapurna et tout ça...
Le vôtre sent le renfermé, à côté.

En 2001, un de mes amis, commercial, a été poussé à bout dans une filiale de France Télécom (EGT je crois). C'était après l'ouverture de la concurrence et la direction refusait de payer les primes dues pour ouverture de nouveau contrat. En effet les grands comptes devenaient beaucoup plus volatiles et les ré-ouvertures avaient augmenté en nombre après réalignement de FT sur la concurrence.
Il a subi 9 mois de pression insupportable, avec mail surveillé, une recherche de tout prétexte pour trouver une faute grave, allant jusqu'à qualifier d'insubordination le refus de signer un avenant au contrat de travail annulant les primes sans compensation.
Finalement il est allé au prud'hommes et a gagné une somme d'argent conséquente, ainsi que ses collègues dans le même cas.

A l'issue, il s'est accordé une pause professionnelle. Il était tellement épuisé qu'il s'est inscrit à Loftstory (le premier) et a passé plus d'un mois entre Loana, Steevy et consorts. C'est qu'ils avaient besoin de quelqu'un d'éduqué disponible pendant 2 mois...

Si c'est pas du désespoir, ça...

sbriglia

Quel talent !
Ah, le bougre !
Sur ce sujet, traité avec la complexité d'écriture et de sentiments qui vous donne l'impression d'être dans un wagonnet de montagnes russes, arriver à sortir un tel commentaire pétri d'intelligence, recadrant sainement les méandres brillants de la pensée bilgérienne, fallait oser, fallait y parvenir !
Tiens, je décerne le prix Goncourt du commentaire à Aïssa !
L'a pas la Légion d'honneur sur sa blouse d'infirmier, comme TH sur sa robe, mais il mériterait les arts et lettres !
Vos saillies valent vos piqûres, l'artiste !
(oui, je sais, c'est équivoque, bah !)

SR

J'ai eu un voisin fan de Johnny Hallyday, il imposait tôt le matin sa passion pour ce chanteur en installant un tourne-disque sur le rebord de sa fenêtre. Pendant plusieurs heures il écoutait Gabrielle, Les Portes du pénitencier et d'autres tubes sans jamais se lasser. Personne n'osait rien dire car il avait fait de la prison pour meurtre. Il buvait des litres de rouge au goulot toute la journée, et lorsqu'il arrivait au bout de ses capacités, il s'écroulait sur le sol de sa cuisine. Enfin, nous trouvions du répit, mais notre dégoût pour Johnny Hallyday était constant. Johnny Hallyday est le prototype du chanteur fétiche installé à la faveur d'une démocratie populiste : les pauvres l'enrichissent et les riches l'applaudissent.

Aïssa Lacheb-Boukachache

La volonté de science et connaissance des individus … La doucereuse inquisition au service de la pénétration de l'autre. Si cet autre est notoire, l'exercice en sera d'autant plus passionnant. Pour quel résultat? Aucun si ce n'est le plaisir du chercheur d'avoir découvert -ou cru découvrir- une chose cachée dans un être. L'Etre et la Chose ou la Chose dans l'Etre ou l'Etre de la Chose ou la Chose de l'Etre … Enfin bref, il y a forcément une chose puisqu'il y a un être et si je vois l'être, je ne vois pas la chose et cela m'angoisse. Par conséquent, si l'être vient à moi sans la chose, j'irai à la chose de cet être … Mais comment saurai-je que l'être qui vient à moi vient sans la chose -sa chose-? En conséquence, je pose ce postulat que tout être cèle volontairement ou non sa chose. Tout être est un mensonge moral et psychologique (la fameuse Chose) et s'il ne l'est pas ici ou là, je le saurais aussi par cette épistémologie nouvelle. Philosophie de bazar? Pas tant que ça … «Philosophie» de procureur. Bilgésophie écrirons-nous et ce ne sera pas faire injure à l'inventeur -ce cher PB- de cette branche inédite des sciences humaines que de la qualifier désormais ainsi.

C'est de l'humour, cher PB, vous l'aurez compris ainsi que vous autres ses piètres avocats … J'ai remarqué chez vous cette volonté tenace de savoir qui sont les gens et plus tenace encore quand ils sont médiatiques. Au début, on est tenté de se dire: bah, il se pose même dans le privé en procureur, il «juge», donne des bons points ici, des mauvais là … Déformation professionnelle, pas bien méchant ça qui arrive à nombre … Ainsi moi, par exemple, si je vous sers la main, cher PB, instinctivement et désormais je me dirais: Il a de belles veines à cet endroit; sûr que plus haut je ne pourrai pas piquer vu le volume de gras mais ici c'est parfait pour une belle perfusion … Evidemment, n'ayant jamais vu votre main, je ne puis que préjuger; l'inverse vaut dès maintenant ... Ainsi encore une femme passante … Que croyez-vous que je regarde tout de suite? La fesse naturellement, n'importe mais la fesse, une des deux … Comment aviserais-je mon intramusculaire autrement? Si la fesse n'y est pas, reste l'épaule … Après, c'est plus énigmatique, compliqué mais on trouve toujours une solution; l'épistémologie du corps à piquer, ça existe et a fait ses preuves, je n'ai hélas rien inventé … En vérité, c'est plus profond. Pas la piqûre, vous … Vous cherchez quoi? Ah on serait tenté de dire: Il se cherche lui à travers les autres! Ce serait trop facile … Vous seul le savez et pourrez le dire sauf à l'ignorer, dans ce cas … Herzog, ce cher Herzog … Et s'il n'y avait rien dans Herzog à part Herzog?... Je m'explique: si tout était là dans ce que vous écartez d'emblée … Vous cherchez un mystère car il est brillant, c'est insensé. Et puis, quand bien même, tel qu'il est ne vous suffit pas? Ce n'est plus sublime, forcément sublime, c'est suspect, forcément suspect … A partir de là, vous conviendrez que le seul suspect, c'est vous. Si ce très cher Thierry Lévy qui n'est pas le monolithe que vous croyez, détrompez-vous- a révélé sa blessure mortelle, d'aucuns peuvent -ou ne peuvent pas- dire cette chose pareillement ni d'aucune façon. Dès lors qu'une personne ne vous nuit pas, pourquoi chercher à savoir qui elle est et ce qu'elle fait, ce qu'elle ne fait pas et qui elle n'est pas? J'y reviens, la question, c'est vous, pas elle …

On croira trouver votre justification dans votre conclusion mais c'est un leurre … « … d'émettre des réserves …», « … atténuer la portée des éloges ...», comme c'est très procureur, ça, judiciarisé … Ainsi vous porteriez haut -avec quelques rares autres, vous les citez- l'honneur et la dignité des magistrats face à la meute en robe, Siège et Parquet confondus, «lâche et mauvaise de notre famille», trop pleine de ce «péché mignon de courtisanerie et clientélisme» pour les puissants, fussent-ils adversaires et avocats de la Défense. Je n'y crois pas. Si c'était le cas, vos oeuvres seules témoigneraient pour vous, vous n'auriez pas à vous justifiez en nommant un autre le problème et appuyant dessus peu ou prou violemment. Ici c'est peu, c'est même pusillanime … Fixant le redoutable et talentueux «ennemi», c'est tous les vôtres que vous ravagez en vérité non par trahison mais parce que vous les aimeriez aussi grands, aussi talentueux, aussi redoutables, les exigeriez moins veules que ce qu'ils seraient parce que, les connaissant mieux que quiconque ou le croyant, vous le sauriez mais quelle connaissance singulière est-ce que celle-là?… Vous accusez vos pairs en votre nom! Parce que eux c'est vous et vous eux, parce que les choses seraient ainsi, parce que vous exigez qu'elles soient autrement, parce que vous vous aimez trop, mon cher PB, trop pour être innocent et moins malheureux.


Maître Aïssa/ Avocat commis d'office des magistrats incompétents, minables, stupides et méchants.

david

Cher Procureur
Ne connaissant pas l'avocat en question, j'ai peu de choses à dire à son sujet.
Mais il ne faudrait pas que cette affaire ce soit l'arbre qui cache la forêt, que l'on s'imagine dans ce pays qu'un avocat pourrait être "bon", au sens de quasi divin, et utile à quelque chose dans des procédures où les jeux sont faits le jour où les condés se sont levés plus tôt que d'habitude pour aller vous chercher !
Soyez clair : l'avocat, dans notre système, n'est pas là pour démontrer des innocences, il n'est là que pour expliquer que vous étiez malheureux étant petit, qu'il faut donc être un peu indulgent, etc... en échange de quoi, il pompe à ses clients les derniers sous qu'il leur reste !
L'avocat est un auxiliaire de justice, souvenons-nous-en, c'est-à-dire qu'il fait bien partie, consciemment, d'un truc qui ne marche pas bien.
Cordialement

Catherine JACOB

@Pierre Antoine
"Merci pour la sarkopithèque, connaissiez-vous ce sarcosuchus imperator?"

"Le Sarcosuchus (aux cents dents, le plus grand des crocodiles préhistoriques) est surnommé "Sarco", ce qui provoque souvent des comparaisons humoristiques avec Nicolas Sarkozy, qui est lui-même surnommé "Sarko"." nous suggérez-vous!
Dites-moi voir que c'est l'ancêtre de celui qui squatte le fond du lac de Xertigny dans les Vosges, mobilisant tout un escadron de Gendarmerie qui se demande s'il va falloir ou non vider le lac pour la sécurité des riverains et des touristes : http://www.lepost.fr/article/2009/06/19/1584437_un-crocodile-dans-le-lac-de-xertigny-le-mystere-reste-entier.html

Tandis que dans le Pays Haut une mystérieuse panthère noire laisse des traces incontestables : http://www.republicain-lorrain.fr/fr/region/article/1918712,79/Une-mysterieuse-panthere-noire-divaguerait-pres-de-Longwy.html

Catherine JACOB

J'ai finalement réussi à terminer la lecture du "très beau portrait, mérité,"

Je vous devinais pince sans rire, mais j'en suis maintenant quasiment convaincue.

Juste une suggestion : Si après le brillant mystère représenté par l'avocat de la partie civile, vous faisiez bonne mesure avec l'autre procédurier au service, lui, de la défense, Me Olivier Metzner, déjà rôdé aux pratiques élyséennes (affaire des écoutes sous F.Mitterrand) et qui nous fait savoir via le Monde que si "on accuse M. de Villepin de manipulation, (il se) demande (lui, pour sa part) aujourd'hui qui manipule qui, dans la mesure où l'on cache(rait) des éléments à la défense avant l'ouverture du procès" : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/09/06/affaire-clearstream-le-camp-villepin-repond-aux-accusations-d-imad-lahoud_1236579_3224.html#ens_id=1233221

Pierre-Antoine

@Catherien Jacob
"http://tf1.lci.fr/infos/tag/thierry-herzog/thierry-herzog-1.html"

merci de ce lien mais je ne vois là que des infos relevant de l'excellent professionnel qu'il doit être !

Merci pour la sarkopithèque, connaissiez-vous ce sarcosuchus imperator?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sarcosuchus

aucun problème de taille, c'est lui le plus grand et en plus il a la plus grande gueule et la plus longue queue...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Crocodilians_scale.png

PS : ne voyez dans ma réponse aucun désir sarkophage, juste un humour un tantinet sarkophile.

PS-2 : pas mal du tout votre commentaire suivant.

Cordialement

Pierre-Antoine

Catherine JACOB

En fait il y a deux articles à avoir été consacrés par le Nouvel Obs à ce personnage dans l'actualité de ce trimestre :

1- La cérémonie de remise de la Légion d'honneur à laquelle était conviés notamment Me Jean-Yves Le Borgne et d'autres. | 06.07.2009 | http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090706.OBS3259/nicolas_sarkozy_remet_la_legion_dhonneur_a_son_avocat.html

2- L'article que vous citez : Nº2340 du JEUDI 10 Septembre 2009, d'hier donc : http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2340/articles/a408329-.html

On apprend que l'avocat prend à peine le temps de déjeuner, malgré sa carrure de bon vivant; tout au dossier qui doit rapporter à son auguste client "la tête de Villepin." bien que la peine de mort n'existe plus depuis bientôt trente ans.
Qu'à cela ne tienne : "Herzog la groupie a l'âme d'une midinette, mais dès qu'il enfile la robe, attention, c'est du «brutal». Ca tombe bien. Son éminent client a depuis longtemps fixé la feuille de route : «Je veux voir les responsables pendus à un croc de boucher !» "

Personnellement, ce que j'aimerais bien voir à la lecture de cette citation, c'est la tête qu'ont dû faire ou que feront, les familles d'anciens résistants ayant séjourné au Struthof.

"Un abattoir, le tribunal ? On a vu justice plus sereine. Mais Herzog aime quand «il y a du sang sur les murs». " commente benoîtement la journaliste qui n'a manifestement pas le sens de l'Histoire!

"Weitere zehn Leute aus seiner Heimatsgemeinde sollten sich auf Befehl des französischen ( !) Bürgermeisters bei der SS-Kommandantur in Belval melden."

"Une dizaine d’hommes supplémentaires originaires de sa commune natale (celle du résistant dont l'histoire est relatée), a dû se présenter à l’état major SS de Beval sur ordre du maire français (point d’exclamation)."

"Nicht alle taten dies jedoch. Insgesamt wurden etwa 30 Männer – auch aus weiteren Gemeinden – ins nahe gelegene KZ Natzweiler/Struthof gebracht und dort Anfang September bestialisch hingerichtet, zum Teil durch Genickschuss, zum Teil an Fleischerhaken aufgehängt."

"Mais tous ne s’y rendirent pas. C’est une trentaine d’hommes – dont certains originaires d’autres communes plus éloignées – qui fut cependant conduite au camp de concentration de Natzweiler/Struthof, installé à proximité et exécutés bestialement, les uns d’une balle dans la nuque, les autres en étant pendus à des crochets de boucherie."
[...]

"In Senones ist die Erinnerung an die Deportationen in der Bevölkerung furchtbar Ereignis der Verschleppung von 354 Männer aus Senones, Vieux Moulin und Menil. Sie wurden, so heisst es, in den Mauern der Abtei auf Befehl der Gestapo am 5.Oktober eingesperrt, manche von ihnen grausam gefoldert. Am 6.Oktober wurden alle deportiert. 245 von ihnen sind nicht zurückgekommen."

"Le souvenir de la déportation à Senones, est celui du déplacement d’une population de 354 hommes originaires des communes de Senones, Vieux Moulin et Menil. C’est sur l’ordre de la Gestapo que le 5 octobre, ils ont été détenus entre les murs de l’abbaye, et pour certains d’entre eux, c’est le mot, bel et bien et sauvagement torturés. Le 6 octobre ils ont tous été déportés et 245 d’entre eux ne sont jamais revenus."

Extrait de : "Aus vielen Ländern Europas ; Häflinge des Konzentrationslagers Leonberg" : "Incarcération au camp de concentration du Leonberg (de prisonniers) en provenance de nombreux pays européens"

"«Voici le meilleur des avocats», dit Nicolas Sarkozy quand il le présente." ajoute encore la journaliste.

Question : L'a-t-il présenté à son ministre de l'Intérieur? Parce que si c'est le cas, je conseillerais respectueusement pour ma part de se tenir éloigné des amateurs de sang sur les murs et des crochets de boucherie où furent exécutés des résistants, même s'il ne s'agit que d'une métaphore!

Je suis incapable de lire plus avant cet article pour l'instant.

Catherine JACOB

@Pierre-Antoine
"Quand un béotien comme moi, ignorant tout de la majorité des personnes que vous citez dans vos billets, regarde sur Wikipédia leur biographie, à "Thierry Herzog" il ne trouve que quelques lignes succintes."

Il n'y a pas que Wikipédia dans la vie... (dit-elle!).

Vous trouverez en effet quelques autres informations relatives à cet ancien associé passé au statut de Conseil du chef de l'Etat, décoré par ses soins et nommé en tant que l'un des quinze membres du groupe de travail qui réfléchit sur la suppression du juge d'instruction, par ex. sur LCI : http://tf1.lci.fr/infos/tag/thierry-herzog/thierry-herzog-1.html
A la recherche d'images destinée à comparer éventuellement les tailles respectives, personnellement j'ai découvert l'existence d'une SARKOPITHEQUE qui présente sous forme humoristiques les informations relatives au chef de l'Etat et à son entourage où j'ai relevé en particulier un cliché de l'ancien garde des Sceaux qui donne à voir que le véritable centre de gravité ne se trouve pas nécessairement dans une formation en triangle : http://sarkopitheque.files.wordpress.com/2008/09/6812a63e-8294-4c56-ae31-d1d786afd3ab.jpg ; ainsi qu'une présentation amusante de la méthodologie mise à l'oeuvre par Me Herzog dans l'affaire du scooter de l'actuel maire de Neuilly : http://sarkopitheque.files.wordpress.com/2008/09/26_juin_2008_-_jean_sarkozy_-_sebrieu.jpg

Marcel Patoulatchi

Bonjour,

L'autre jour s'exprimait sur France Culture Thierry Levy.
Le personnage est certes intéressant. Mais son discours n'est pas neutre d'affirmations de grande gratuité. On peut critiquer un président de la République autrement qu'en le disant irrémédiablement ridicule. Et si le mode d'expression présidentiel, en apparence enfantin, populaire préfabriqué, peut prêter à sourire, revendique une certaine simplicité de propos, ce n'est pas pour autant qu'il est dénué de sens ou refus de la complexité des situations. Il est des sujets complexes qu'on ne peut se contenter d'aborder sous l'angle de l'analyse mais à propos desquels on doit agir ; et l'action, pour exister, se pose en objectifs simples, terre-à-terre, en exigences basiques. L'action se fait de petits pas.


(PS : je n'arrive pas à poster de commentaire avec le navigateur internet que j'emploie habituellement - autrefois cela marchait)

Pierre-Antoine

@PB

Quand un béotien comme moi, ignorant tout de la majorité des personnes que vous citez dans vos billets, regarde sur Wikipédia leur biographie, à "Thierry Herzog" il ne trouve que quelques lignes succintes.

Le mystère qui entoure cet homme vous titille-t-il à ce point que vous semblez balancer entre éloge et suspicion ?

Ne peut-on juger des qualités intrinsèques d'un homme sur le seul exercice de sa profession, sans vouloir à tout pris soulever la couverture de l'intimité ?

La part de mystère que d'aucun appellerait "vie privée" autorise-t-il à tomber comme ces ménagères de cinquante ans, dans le "il paraît que... comment, vous seriez la seule à l'ignorer ? mais tout le monde en parle, même qu'un célèbre avocat général sur son blog émet des doutes à son sujet !".

Comme le dit Stefan Zweig, "Il y a certaines paroles qui ne sont d'une vérité profonde qu'une seule fois".

La parole des avocats serait-elle de cette catégorie là ?

Cordialement

Pierre-Antoine

Alex paulista

"Thierry Herzog est "fan" de Johnny Hallyday."

Ce qui nous amène à un autre personnage complexe:
Il s'appelle Nono, joue de la guitare comme un dieu mais n'a rien à voir avec Carla
http://fr.wikipedia.org/wiki/Norbert_Krief

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