Ripostes, avec Serge Moati, a été une émission touchée en pleine gloire. Un des nombreux paradoxes de la vie médiatique : on tue ce qui est aimé (trop ?) par le téléspectateur.
C politique, avec Nicolas Demorand, a pris la relève chaque dimanche à la même heure.
Je n'ai pas l'intention de jouer le "Michel Drucker" des blogueurs et de me lancer dans des dithyrambes sur l'un et sur l'autre. Je connais mieux Serge Moati - un ami passionné et passionnant -, que Nicolas Demorand que je n'ai eu l'occasion de rencontrer que dans le registre professionnel. Mais les deux, dans des genres différents, ne me laissent évidemment pas indifférent et il va de soi que j'ai suivi avec beaucoup d'attention bienveillante les débuts de Demorand après m'être attristé de la fin de Ripostes.
C politique, sur le plan de sa structure, a pâti de la volonté manifeste d'abandonner le pluralisme du débat, l'affrontement d'opinions et de points de vue multiples au profit d'un dialogue entre Nicolas Demorand et son invité politique. Quel que soit le talent du premier, il est quasiment impossible pour le second de susciter un intérêt vif et durable dans ce cadre. L'opposition, même fortement exprimée parfois entre les contradicteurs, ne suffit pas à créer cette tension, ce stimulant désordre qui venaient seulement de l'imprévisibilité des propos d'un groupe dont les membres avaient justement été choisis pour leur antagonisme.
Nicolas Demorand a vite senti les lacunes de cette nouvelle formule et faute de pouvoir ou de vouloir récréer Ripostes, il a tenté, par sa seule attitude intellectuelle et son verbe pugnace, d'instaurer un climat qui ferait gagner sur le plan de la qualité des échanges ce que le nombre réduit à deux avait fait perdre.
Il me semble qu'ici ou là, des réussites sont apparues mais trop fugaces pour ne pas inquiéter les partisans, dont je suis, d'une émission politique emblématique le dimanche. Le contraste entre le Demorand radiophonique et le Demorand télévisuel est éclatant. Sur France Inter, nous ne sommes confrontés qu'à sa voix, à son contenu et à sa tonalité et même si d'aucuns croient devoir le critiquer, par exemple pour la partialité qu'ils lui prêtent, Nicolas Demorand n'est jamais pris en position directe d'agressivité. La voix permet de présumer mais n'établit rien. A la télévision, au contraire, le questionnement qui se veut sans complaisance et qui de fait ne l'est pas toujours, dans tous les cas est enrichi du visage qui par ses expressions illustre de manière redondante ce que le langage et son mode avaient déjà révélé. Non pas que Nicolas Demorand soit mal à l'aise techniquement. Il n'est pas particulièrement gêné par le fait d'être VU en même temps qu'il parle et à l'évidence il maîtrise le processus de la télévision et de ce qu'elle implique. Son visage n'est pas moins télégénique que celui de tel ou tel autre mais il n'empêche que son ton donne l'impression de friser le vindicatif parce que, tout simplement, son apparence physique et la sévérité souvent délibérée de sa physionomie ajoutent une part de partialité et une verve trop polémique à des questions qui, à la radio, demeureraient enfermées dans leur autarcie sonore. Nicolas Demorand force souvent le trait, joue de son visage pour que le téléspectateur le prenne au sérieux dans ce rôle d'interviewer où il est tenté d'en faire trop pour ne pas être accusé de ne pas en faire assez.
Ainsi a-t-il questionné Marine Le Pen avec une violence contenue, une aigreur civique, certes traditionnelles à l'encontre de la famille Le Pen et notamment de sa fille, mais qui m'a étonné de sa part. On sentait poindre sous chaque interrogation la justification du journaliste : "Je lui pose une question mais vous avez vu et entendu sur quel ton, et j'écoute à peine sa réponse !" Aussi surprenant qu'ait été cet échange d'une durée substantielle, j'avoue ne pas avoir été scandalisé par la nature de ce dialogue dans la mesure où Marine Le Pen, quoi qu'on pense d'elle, a su ne pas rendre la joute trop inégale.
En revanche, la tranquillité voire l'affabilité avec lesquelles Henri Guaino a été sollicité m'a perturbé. Certes, il parvenait à placer l'adjectif "républicain" dans chacune de ses phrases mais était-ce une raison pour lui permettre un dialogue aussi peu risqué, si rarement inquisiteur ! Je me suis rendu compte alors à quel point le journalisme français gagnerait non pas à se laisser apprivoiser par des personnalités comme celles de Le Pen père et fille mais à traiter l'ensemble de la classe politique de la même manière. Ou bien faut-il considérer que l'onction du Pouvoir, le parfum élyséen doivent naturellement entraîner urbanité et modération ? J'aurais été ravi de voir et d'entendre Henri Guaino soumis au même régime, à la même répétitive acrimonie. La démocratie deviendrait vite exemplaire si elle offrait aux citoyens, par l'entremise de la télévision, des séquences nettes et brutes d'analyse politique et de décapage personnel sans flagornerie ni détestation - de la vraie et pure parole de journalistes indépendants.
Le hasard, au cours de cette émission où Henri Guaino n'a pas été rudoyé par Nicolas Demorand, a pourtant favorisé une ouverture en démontrant ce que pourrait être un C politique qui ne laisserait pas le téléspectateur à distance mais le prendrait à l'esprit, sans le lâcher une seconde. Henri Emmanuelli, que j'avais sous-estimé comme contradicteur, a été remarquable en face d'Henri Guaino et nous avons eu droit à une empoignade où des questions sont certes demeurées sans réponses, non pas à cause de la vacuité du débat mais grâce à son intensité acerbe. Nicolas Demorand, dont "la bêtise n'est pas le fort", a perçu que l'émission lui échappait au moment même où elle devenait passionnante. Artificiellement, parce qu'il était là et que c'était son rôle, il a cru bon de "reprendre la main" mais il a perdu la partie en l'occurrence. Car cette séquence révélait la force possible et la faiblesse réelle de C politique, ses ambiguïtés en tout cas.
J'espère que d'une manière ou d'une autre on aura le courage de refaire Ripostes avec C politique.
Passons aux choses sérieuses : parlez-nous un peu de ce dénommé Bruguière, un petit juge qui monte et qui selon Ouest France a mis au point une méthode impitoyable pour harceler les terroristes, qu'il publie dans un livre en plus d'une vision géostratégique à couper le souffle, méthode que le monde entier nous envie selon le journalistes dudit journal, compétent et en plus modeste !!!!!!!
Point 1 de la méthode: laisser mijoter bien tranquillement dans le fond d'un tiroir les rapports des services d'enquête pendant quelques années.
Rédigé par : yves | 13 novembre 2009 à 19:03
Cher Alex,
Je prendrai volontiers le temps de vous répondre plus en détail sur chaque points évoqués.
Mais pas ce soir.
Cependant : "La plupart des gens qui gagnent bien leur vie sont de bonne volonté avec les impôts [encore heureux, et d'ailleurs vive les Français]. Mais pensez que le système français fait déjà que pour qu'un salaire élevé reçoive 1 euro de plus en net, son employeur doit verser 4 euros ou plus[mais je sais ; un peu moins d'ailleurs... C'est plutôt trois fois plus, non?]. Je sais il y a quelques cotisations retraites à prendre en compte au milieu, mais si vous proposez de diviser encore par 2 ce qui reste je trouve que trop c'est trop[Mais ça dépend pour qui : c'était un oubli de ma part, mais le deuxième commentaire juste en dessous était présent pour rectifier le tir].
Il est facile d'être Généreux avec l'argent qu'on pense qu'on ne gagnera jamais... [Alors là, d'accord ! Et il est plus difficile d'être généreux avec l'argent qu'on gagne].
Rédigé par : Denis75 | 31 octobre 2009 à 23:09
@Thierry SAGARDOYTHO
"Et si, à tout hasard, Claire CHAZAL animait cette grande émission politique du dimanche, que vous appelez de vos voeux ?"
J'ai cru comprendre que PB n'était pas un grand fan de Claire Chazal.
Rédigé par : Catherine JACOB | 31 octobre 2009 à 20:52
"une mise à disposition d'une production personnelle dont le quantitatif SERAIT immédiatement proportionnel à l'utile."
Je laisse souvent quelques scories, dans la rapidité nécessaire au déglutissement de mon indignation. Les propos lus parfois comme autant de dispensables couleuvres.
Merci PB, pour les corrections parfois apportées.
AO
Rédigé par : oursivi | 31 octobre 2009 à 20:42
La France est un pays où il fait bon être rentier. Le revenu du capital y est taxé autant qu'en Suisse. Le revenu du travail, lui, y est taxé de manière dissuasive car exponentielle.
Rédigé par: Alex paulista | 31 octobre 2009 à 18:21
Alex, Alex, mon garçon, qu'est ce que tu racontes ?
Premièrement, le revenu n'est jamais taxé de manière exponentielle et tu le sais bien, ce sont juste des fonctions affines continue (pour minimiser les effet de seuil) dont la pente croît avec la masse des revenus. De plus, tu sais parfaitement que le bouclier fait qu'on ne peut pas récupérer plus de 50% de ce qu'un contribuable a touché, ce qui pour moi est bien sûr risiblement bas.
Pourquoi, tous, et même toi, prennent le problème à l'envers. Des raisonnements à la portée d'enfant de 10ans* échappent semble-t-il à tous.
L'IMPORTANT n'est jamais ce que l'on """"prend"""" fiscalement, mais ce qui RESTE après impôts !!!
Qu'un type gagne 1000 milliards d'euros et vous trouverez scandaleux "qu'on" lui "prenne" 500 milliards, là où je trouve scandaleux qu'on lui ait finalement laissé prendre à l'ensemble du système, 500 milliards, et j'ai écrit 500 là où pût être 5000, comme 500000 ou... puis que la moitié de l'infini reste toujours infinie.
Deuxièmement, passé les sommes qui relèvent du salariat classique, les émoluments de ceux qui nous intéressent ici, n'ont pas le commencement d'une justification.
C'est le grand bonneteau de la droite que d'essayer de nous faire croire qu'il y aurait encore l'once d'une ombre de corrélation entre salaire perçu et utilité sociale de qui le perçoit.
"Les gens" - ceux qui ne daignent pas réfléchir - raisonnent encore comme si le travail récompensait une mise à disposition d'une production personnelle dont le quantitatif était immédiatement proportionnel à l'utile. Longtemps cela fut vrai, un bûcheron devait travailler deux fois plus pour abattre deux fois plus d'arbres, un menuisier idem pour faire deux fois plus de meuble, and so on.
Qui dirait, ou plutôt oserait dire, qu'un trader complexifiant deux fois plus des produits financiers qui n'ont d'autres finalités que de dissimuler le pourri de leur fondement, qu'il mérite d'être payé deux fois plus ?
Idem avec un petit chacal "oeuvrant" dans la "fusion-acquisition", qui dépècerait deux fois plus délocaliserait deux fois plus ?
Et un tueur à gage, butant deux fois plus, on le paie deux fois plus ?
Le fameux "travailler plus pour gagner plus" qui se dispense de considérer la nature du "travail" pour n'en regarder que la quantité est déjà d'une abyssale bêtise ?
Un infirmier un boulanger un plombier un médecin (et bien d'autres) qui tout en maintenant la qualité de leur prestation "traitent" plus de cas méritent plus, c'est évident.
Mais combien d'autres seraient autrement utiles à rester chez eux plutôt qu'à agir de funeste façon ?
Celui qui invente le principe mutualiste de l'assurance qui répartit les risques d'un faible effort de chacun oeuvre pour le bien de l'humanité. Celui qui le dévoie en travaillant sans relâche sur l'accroissement
du différentiel "partie cotisée vs partie redistribuée", alors là est un fumi..
Qu'un type comme CB (entre autres) ait pu se constituer une des plus grosses fortunes de France en maximisant sa cupidité, la bétonnant de ces juristes embauchés pour trouver toutes failles juridiquement légales et moralement immondes - sachant que les payer même très bien et avec l'argent de ceux qu'ils vont désespérer, quand ce n'est pas dépouiller - permettant à la compagnie de pousser toujours plus avant sa rentabilité - là où elle ne crée RIEN - est un sublime exemple de ce en quoi le bouclier est un cadeau atroce d'indécence.
Quant à la cohorte d'andouilles et de mous du bulbe qui nous auront seriné pendant des années que ces créateurs - là où ne sont que des captateurs - de richesses partiraient si on les taxait plus justement ici, ils la ramènent un peu moins depuis qu'ils savent un peu mieux ce que ces rusés de la finance contribuaient à créer d'absurde et de rapidement nocif.
Je l'ai déjà expliqué ici, sont ceux qui créent, dans le concret ou l'abstrait, une baguette de pain, un meuble, un ordinateur, une théorie, un modèle, un roman ou un essai, un soin, un massage, une voiture...
Aussi ceux qui en rendent la fourniture et les échanges plus aisés, les banques dans leur vraies tâches d'encadrement symbolique de l'économie réelle, celle décrite plus haut, ont leur utilité, sont parties de cette richesse.
Restent malheureusement ceux qui n'y veulent prendre aucune part que celle visant à utiliser le mauvais versant du symbolique, celui dont le but n'est que de pondérer à leur avantage les équivalences réel-représentation, tentant de les moduler pour que leur petite part de réel initiale fasse au sortir de leur partie de bonneteau, le plus énorme gâteau de réel possible.
Alors, oui à l'impôt, et oui à l'introduction d'une valeur utilité de la tâche - fut-elle à l'évidence imparfaite et en partie subjective, le système actuel l'étant on le pourrait difficilement plus - dans le calcul du premier.
AO
* "amenez-moi un enfant de 10ans", G Marx
Rédigé par : oursivi | 31 octobre 2009 à 19:47
Cher Herman
Vous ne n'avez pas compris: je suis bien d'accord avec vous qu'il faut assumer le coût fiscal de son patrimoine, quel qu'en soit le montant et quels que soient les revenus du propriétaire. Je suis contre le bouclier fiscal.
Cher Denis75
Proposer des taux d'imposition des revenus frôlant la confiscation, c'est à mon sens peu judicieux dans un pays qui taxe déjà autant le travail. Deux exemples extrêmes: un jeune issue d'une famille modeste de province passe des concours et fait de longues études. S'il gravit les échelons brillamment il peut se voir avant la trentaine proposer un salaire de 4000 euros pour travailler à Paris. Avec cela il peut louer 30 mètres carrés en centre ville (les agences demandent 4 fois le loyer en salaire net). Il faudra la caution sur le pavillon de papa et maman, ou bien demander un locapass à l'employeur, ce qui est un peu humiliant pour un cadre.
Eh bien ce gars-là est considéré par les socialistes comme un riche. On peut lui prendre tout ce qui dépasse, à ce gentil célibataire.
Considérez un fils à papa, style échec scolaire incapable de finir un DEUG. Il a tout intérêt à épouser la profession de rentier, sa principale dépense sera de quitter son appartement de famille pour profiter des sorties parisiennes. Il pourra rester ayant droit à la sécu sans y cotiser, car le système est "solidaire" de cette personne, considérée comme pauvre. L'ISF peut paraître justifié, mais il est tant inapplicable que les niches le vident de son utilité. La proposition d'un ISF dix fois moindre mais sans niche serait plus appropriée.
La plupart des gens qui gagnent bien leur vie sont de bonne volonté avec les impôts. Mais pensez que le système français fait déjà que pour qu'un salaire élevé reçoive 1 euro de plus en net, son employeur doit verser 4 euros ou plus. Je sais il y a quelques cotisations retraites à prendre en compte au milieu, mais si vous proposez de diviser encore par 2 ce qui reste je trouve que trop c'est trop.
Il est facile d'être Généreux avec l'argent qu'on pense qu'on ne gagnera jamais...
Notez que je ne dis pas que l'impôt sur le revenu soit énorme en France. Il est bien supérieur au Brésil, car il n'y a quasiment qu'une tranche à 25% atteinte dès 1500 reais/mois et par personne.
La France est un pays où il fait bon être rentier. Le revenu du capital y est taxé autant qu'en Suisse. Le revenu du travail, lui, y est taxé de manière dissuasive car exponentielle.
Rédigé par : Alex paulista | 31 octobre 2009 à 18:21
Et si, à tout hasard, Claire CHAZAL animait cette grande émission politique du dimanche, que vous appelez de vos voeux ?
Rédigé par : Thierry SAGARDOYTHO | 31 octobre 2009 à 16:04
Toutes mes excuses, il fallait lire succession. Quelle erreur en cette veille du premier novembre ! Voilà ce que c'est que de ne pas relire, les yeux sur le clavier. Sans compter les autres fautes...
Rédigé par : herman | 31 octobre 2009 à 11:42
"Cependant un président de la République doit être irréprochable. S'il a commis des bévues avant de devenir le plus haut magistrat de France, il doit en assumer la responsabilité au terme de son mandat."
Rédigé par: Denis75 | 31 octobre 2009 à 11:10
Oui, bien sûr D75 ; ce que disent les saintes mobs me fait me demander un peu plus ce que certains comprennent du monde...?
AO
Rédigé par : oursivi | 31 octobre 2009 à 11:40
@ Françoise et Karell Semtob,
De quoi parlez-vous s'il vous plaît ?
De l'ordonnance de renvoi de la juge d'instruction un tant soi peu indépendante alors que le procureur avait requis un non-lieu ?
C'est elle qui se fait mousser pour rejoindre les hautes sphères ?
Notre ancien Président de la République Jacques Chirac est peut-être crédité de 74% d'opinions favorables dans un sondage d'opinion publique (c'est-à-dire que 1000 ou 10 000 personnes ont été interrogées : wow). Cependant un président de la République doit être irréprochable. S'il a commis des bévues avant de devenir le plus haut magistrat de France, il doit en assumer la responsabilité au terme de son mandat.
Rédigé par : Denis75 | 31 octobre 2009 à 11:10
"il n'empêche que son ton donne l'impression de friser le vindicatif parce que, tout simplement, son apparence physique et la sévérité souvent délibérée de sa physionomie ajoutent une part de partialité et une verve trop polémique à des questions qui, à la radio, demeureraient enfermées dans leur autarcie sonore."
En un mot comme en cent, le normalien professe les questions d'actualité du haut de sa chaire médiatique en direction des élèves-personnalités invitées et le public de l'émission, en agitant une férule de chef d'orchestre menaçant les fausses notes et les réponses insatisfaisantes. J'ai eu cette même impression.
"il parvenait à placer l'adjectif 'républicain'"
et même 'républicain intégriste'!
"un dialogue aussi peu risqué, si rarement inquisiteur!"
Le dialogue a néanmoins permis, ce me semble, de souligner la suffisance très antipathique du personnage qui à la question se rapportant à l'auteur du discours de NS mettant l'accent sur la réussite sociale due au mérite, au travail personnel et aux diplômes et qui jurait quelque peu avec la polémique se rapportant à Jean Sarkozy, se refusa à dire si c'était lui-même, HG qui l'avait pondu et omis de le réviser pour l'accorder un peu mieux aux circonstances, mais, rebondissant sur Henri Emmanuelli scia tranquillement en revanche sous couleur de respect, la branche sur laquelle était assis à cette occasion le président de la République, en soulignant que ce dernier assumait pleinement les discours qu'il prononçait qui que ce soit qui ait pu les prérédiger, et manifestement, quel que soit donc, leur degré d'adéquation à la réalité.
Il y aurait tellement à redire à propos de cette république des conseillers qui pratiquent la béatification laïque par acte d'autorité en marge de tout tribunal de l'histoire, pour lesquels il faut ficher les étudiants de cinquante ans vu que le fait de continuer à se former dans des disciplines diverses, de suivre une formation continue ou de poursuivre des recherches dans des disciplines ne permettant pas d'avancer à la vitesse Sarkozy vers le podium de l'Epad, est à l'évidence suspect de quelque chose qu'il convient de surveiller, autrement dit le désir d'apprendre et de se former sa propre opinion à l'écart des manipulations en général, république qui met sur le même plan les listings Clearstream et les listes de résistants tombées dans les mains de l'ennemi, et république de conseillers qui n'est pas sans évoquer quelque part aussi l'Empire des eunuques de la Cité interdite, ou encore la cour d' Henri VIII d'Angleterre qu'il vaut se taire de peur de lâcher quelque vérité trop crue.
Rédigé par : Catherine JACOB | 31 octobre 2009 à 09:18
A quoi sert une empoignade, si les questions restent sans réponse ?
Rédigé par : jpledun | 31 octobre 2009 à 01:54
Cher Philippe,
Est-ce que l'on peut utiliser la fonction de juge pour se faire mousser ?
Vous me direz que cette pensée doit rester intérieure, que cela peut se dire et ne doit pas s'écrire. Vous avez raison car l'on ne s'attaque pas aux puissants, enseigne la sagesse. La sagesse ne dit pas que l'on ne doit pas dénoncer la déraison hyperphallique, l'acharnement dicté par le soi grandiose. Il me semblait que le fait d'exercer la justice avait un lien avec le respect de l'autre, l'ordre public. J'ai mis longtemps à comprendre ce qu'était l'ordre public et peut-être idéalisé le sens qui lui est lié.
Ces agitations destructrices, car il faut appeler un chat un chat noircissent l'espace juridique et démocratique.
Il est de tristes glorioles qui sont vraiment pesantes. Il est des abus de pouvoir juridique qui dépassent l'entendement.
Serait-il possible d'exiger des excuses nationales à notre ancien Président qui est aimé et respecté dans le monde entier ?
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 30 octobre 2009 à 23:09
C encore plus difficile pour Charles Pasqua et C encore plus difficile pour Jacques Chirac et... à qui le tour ?
Rédigé par : Polochon | 30 octobre 2009 à 22:57
Entre le journalisme pépère lunettes colorées manches bariolées façon Moati et le journalisme bobo pull cachemire Malo jean APC façon Demorand, on apprend que l'intérêt pour l'ami passionné et passionnant fait oublier le côté cumulard outrancier de la télévision publique (émissions, téléfilms, séries...). Bref, l'argumentation de P. Bilger est toujours la même : c'est un ami.
Depuis trente ans, S. Moati investit le petit écran avec sa boîte de production propagandiste gaucho, sensible aux invitations de N. Sarkozy pour des voyages au Maghreb. N. Demorand a le mérite d'être jeune et encore distant avec le monde médiatico-politique.
Rédigé par : SR | 30 octobre 2009 à 21:21
Quid de la meilleure émission que la télé ait produite : "Arrêt sur images" ?
Ah ! le pouvoir politique ne supporte pas de voir ses supercheries mises à jour...
Rédigé par : bob | 30 octobre 2009 à 19:09
@PB
"Artificiellement, parce qu'il était là et que c'était son rôle, il a cru bon de "reprendre la main" mais il a perdu la partie en l'occurrence."
C'est le risque à prendre quand on veut être juge et partie et donner l'illusion d'une impartialité de façade. Façade qui se lézarde quand un proche du pouvoir en place est en face de lui.
N'est pas meneur de débat qui veut. Et journaliste n'est peut-être pas la bonne formation (j'allais oser écrire bon moule) pour le devenir.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 30 octobre 2009 à 17:39
Bonsoir
J'espère cette émission instructive, et qu'elle évoluera avec le temps en se bonifiant. Peut-être avec plus d'invités, mais pas autant que sur le plateau de Ripostes qui en devenait parfois difficile à suivre...
Ceci étant, il manque toujours au journalisme politique français l'irrespect d'un bon tabloïd, rageusement indépendant, avec un humour gras au jus de bidet macéré !
Cordialement
Rédigé par : david | 30 octobre 2009 à 16:44
le "Michel Drucker"
PB
Heureusement, sinon ne mettrions plus les lignes ici. La seule lecture de ce nom me fait mal.
"seulement de l'imprévisibilité des propos d'un groupe dont les membres avaient justement été choisis pour leur antagonisme."
PB,
c'est tout à fait cela, mais vous ne mentionnez pas "Droit de Réponse" le bien nommé, même si il s'égara parfois dans l'esprit 'procès de Moscou' (contre, il est vrai, des piteux, Hersant GdVilliers entre autres, bêtes là traquées en devenant de suite presque, mais seulement presque, sympathiques), ni même les "Dossiers de l'écran" qui ronronnaient probablement de cette peur de froisser le pouvoir et "les puissants", mais avaient au moins su entretenir une vraie tenue à leurs débats.
Moati est à l'évidence un type "passionné et passionnant", mais son émission avait fini par patiner un peu avec son dualisme par trop attendu, ce 'gauche éclairée mais candide face aux réalités vs droite limitée mais utilement agissante', cette opposition incarnée par de sempiternels Val, Boutih, Joffrin face aux toujours croquignolets Morano, Bédier, Devedjian, voire Sorman ou Barbier quand on voulait la voir figurer aussi intellectuellement sans se ridiculiser.
Des tas de seconds couteaux qui auraient gagné à le rester ont du fait de leur passages répétés chez Moati fait carrière dans une division ou deux au-delà de ce qui semblait raisonnable de leur confier. Il leur a suffi de gagner en visibilité pour gagner en 'crédibilité'... ce qui devrait beaucoup nous interroger quant à la façon dont ceux auxquels on confie en un sens une partie de nos destins sont choisis.
NDemorand, je l'écoutais quand il a remplacé PA à la matinale de FCult, il était évident* que ce garçon ferait plus large carrière, ce qui interroge aussi quant au pourquoi d'un tel cheminement obligé.
Prenez un type intelligent dans un cadre exigeant, FCult, homme qui pourrait choisir d'y passer sa vie comme l'ont décidé - on peut penser que d'autres propositions leur ont été faites - Laure Adler, JN Jeanneney, Laurentin, Veinsten, Gerber, Lapouge, Pierre Descargue, Olivier Germain Thomas... mais qui décide de monter, non dans la qualité, il ne pouvait être là mieux placé, comme on le serait au Collège de France ou à l'IHES, mais dans l'audience dans la visibilité, la notoriété.
Si on excepte une vanité assez bien partagée par tous les humains, je n'ai pas trouvé d'autre raison à un homme intelligent de s'en aller vers le plus général, le plus synthétique, que de vouloir être là que la plus grande diffusion fait être un des points de convergence (voire de dénouement) obligé de tout ce qui concerne le plus grand nombre, des faits divers aux réformes. Là où l'ampleur des supposés impliqués nécessite la même ampleur dans l'audience, qu'elle soit à visée informative ou manipulatrice.
Demorand avait le bagage et donc forcément un peu l'intérêt de s'entretenir de sujets pointus "mais" concernant peu de sachants ('savants', eut été lu de manière péjorative), comme celui d'élargir l'audience en consentant à l'affadissement du sujet débattu. S'il a choisi la seconde voie, cela a probablement à voir avec sa conception intime de la vie, celle qui nous traduit si bien, ou que traduisons chaque jour dans nos actes ; là probablement car pour lui 'elle' doit être à la convergence des avis, où l'unité large fait (ferait) la vérité profonde.
"j'aurais été ravi de voir et d'entendre Henri Guaino soumis au même régime, à la même répétitive acrimonie." PB
C'est drôle, PA avait la même réserve concernant cet homme, qui moi ne m'inquiète pas beaucoup. Il va peut-être falloir que je m'instruise mieux de son cas ?
"l'émission lui échappait au moment même où elle devenait passionnante. Artificiellement, parce qu'il était là et que c'était son rôle, il a cru bon de "reprendre la main""
PB
Oui, on touche là la limite de ce type d'émission dont l'attitude de Demorand explicite ce en quoi elles sont beaucoup (trop) là, déjà, pour la gloire de qui les mène, et c'est bien triste en plus d'être bien sot et vain de leur part.
C'est toujours quand les choses échappent - la fameuse transcendance dont je vous rabats les yeux - qu'elles ne répètent rien, ou moins.
AO
*du fait aussi de ses airs faussement débonnaires qu'il partage avec Frédéric Bonnaud qui si m'avait follement agacé en virant ou laissant virer Polac de son émission, est tout de même un type estimable.
Rédigé par : oursivi | 30 octobre 2009 à 14:39
Philippe, vous soulevez avec talent une question qui m'a souvent traversé l'esprit :
le matin, quand j'écoute N. Demorand sur France Inter, quels sont les critères qui me font dire qu'il a été bon ?
Parfois, je trouve qu'il n'a pas assez laissé parler l'invité, ne lui pas assez donné l'opportunité de développer son point de vue. Parfois je trouve qu'au contraire il est trop complaisant, qu'il laisse trop de place.
Mais est-ce objectif ? n'est ce pas plutôt ma sensibilité, proche des invités dans le premier cas, à l'opposé dans le second, qui me donne cette impression ?
Ou bien est-ce le journaliste qui s'écoute lui-même, afin de parer aux objections "je ne lui ai pas servi la soupe" dans un cas, et qui n'a pas assez travaillé le dossier dans l'autre (ce qui peut arriver, et peut être excusable).
Rédigé par : psam | 30 octobre 2009 à 14:21
@ P. Bilger :
"J'espère que d'une manière ou d'une autre on aura le courage de refaire Ripostes avec C Politique. "
Donc le potentiel existe bel et bien. À mon avis il faudrait favoriser le débat avec d'autres intervenants aux opinions nettement contradictoires (donc en revenir peu ou prou à la formule Ripostes :)
Rédigé par : Denis75 | 30 octobre 2009 à 14:16
Je précise un peu tard afin d'éviter toute polémique inutile que des taux de 70 % ou plus ne s'appliqueraient qu'à une infime minorité de citoyens : genre 2 à 4 % des contribuables.
Rédigé par : Denis75 | 30 octobre 2009 à 14:10
Sur la forme, cette nouvelle émission politique me laisse un peu sur ma faim. Sur le fond, je pensais jusqu'à maintenant que N. Demorand n'était pas trop partial. Le mode opératoire a changé, mais le journaliste cherche tout de même à disséquer l'intervenant (et il fait appel à des contradicteurs pour illustrer chaque coup de scalpel. Non ?
@ Alex :
Vous pouvez me traiter de fou si ça vous fait plaisir, mais je ne considère pas comme anormal de taxer énormément les très très très hauts revenus.
Lorsque M. Généreux s'emballe et finit sa phrase en citant des taux hallucinants (70, 80, 90%), c'est pour étayer sa thèse. Cette situation hypothétique n'existe pas en France (pour l'instant!!!) à ma connaissance.
Mais imaginons, imaginons simplement : si un individu perçoit chaque année une somme totale de 100 millions d'euros. Même taxé à 90%, cet individu jouira encore de 10 millions d'euros par an pour lui, sa famille et on peut même y ajouter ses amis ou connaissances avec une telle fortune.
Vous trouveriez ça injuste Alex : 20 fois plus en un an que ce que touchera le smicard moyen au cours de toute une vie. Franchement, objectivement, honnêtement, vous trouveriez la situation fiscale injuste ???
Rédigé par : Denis75 | 30 octobre 2009 à 14:08
Monsieur Bilger,
La dernière fois que j'ai pu voir un journaliste adopter le ton traditionnel à l'égard de l'extrême droite à l'encontre d'un représentant du pouvoir, ce fût Melissa Theuriau face à Brice Hortefeux, dans l'émission Zone Interdite.
Mais il s'agit d'un ministre de l'Intérieur, ancien ministre de l'immigration et l'identité nationale, donc suspect par essence.
Je dois dire que cette prestation m'avait semblé hors de propos, vu la médiocrité des arguments avancés par la journaliste (?), vu que le fait qu'il s'agissait de la clôture d'une émission de reportages et non pas d'une émission de débat politique.
N'existe-il pas un juste milieu, entre l'agression abrutie, ou le mépris, et l'indifférence mondaine ?
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 30 octobre 2009 à 12:34
"Nicolas Demorand force le trait, joue de son visage"... Cher Philippe, je m'étonne que vous n'appliquiez cette fine analyse de la communication non-verbale aux mimiques de pitt-bull du porte-parole (ou porte-aboiements ?) de l'UMP... Cela dit sans vouloir me sentir solidaire des propos de J. Weber, que je n'ai pas entendus, mais ne serait-ce pas une explication des réactions que suscite M. Lefebvre ? C'est fou ce que ce genre de perceptions sont subjectives...:-)
Rédigé par : Jean-Yves Bouchicot | 30 octobre 2009 à 11:55
D'accord avec vous, M. Bilger ! Je suis comme vous un orphelin de Ripostes, que je ne manquais pour rien au monde. A la première de C politique, j'ai bien failli tomber de ma chaise, endormi... mais réveillé juste à temps par la voix de Demorand, que je trouve aussi insupportable que l'arrogance de l'homme qui la porte dans cette émission.
Alex Paulista, je ne comprends pas que l'on puisse trouver insupportable un impôt à 80, voire 90% ! Un Hallyday, qui l'année de son départ pour la Suisse (avec un bouclier à 60% et en conservant son droit à la sécu pour sa famille (Marianne) !!!) avait gagné 8 millions d'euros. Faites le calcul ! Mais M.Hallyday, ou Smet pour le contribuable, s'inquiète plus pour l'avenir financier de sa fille, ce qui est louable, plutôt que pour ses concitoyens, qui pourtant l'ont fait roi, alors...! Mais vous nuancez en parlant des pauvres, qui ne peuvent payer pour une succession inabordable. Mais si elle est inabordable, il faut la vendre, tout simplement ! Ou alors, on admet l'idée que l'on puisse se tourner les pouces au RMI dans un palace sur la Côte d'Azur ! Un tel état de fait est inacceptable !
Rédigé par : herman | 30 octobre 2009 à 11:52
Imaginons les intervieweurs français aussi pugnaces que les Anglais... Gordon Brown auquel on demande des explications sur sa santé (http://tinyurl.com/ycr3osy) ou l'ex Premier ministre australien auquel on demande des comptes sur son engagement en Irak (http://tinyurl.com/yln2ahq). David Pujadas, allez faire un stage à la BBC.
Rédigé par : Pierre Guillery | 30 octobre 2009 à 11:00
Vous reprochez à Demorand d'être trop affable et tranquille quand il interroge Guaino; cela vous a même perturbé, écrivez-vous … Il n'y a pas longtemps et ici même, c'est tout le contraire que vous reprochiez à Mélissa Theuriau et qui vous a perturbé, lors qu'elle interrogeait Hortefeux. Vous auriez été ravi, écrivez-vous encore, de voir Guaino soumis par Demorand au même régime, à la même répétitive acrimonie … Mais vous n'étiez pas ravi du tout quand Mélissa se confrontait ainsi à Hortefeux … Contradiction ou mauvaise foi, quand tu nous tiens … Je sais, je suis sans pitié ... Bonne journée.
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 30 octobre 2009 à 10:59
Serge Moati est une pointure ! Il a raciné l'écran ! Du gestuel à la parole et cet éternel bras tendu touillant l'art du consommé dans la cuisine des médias. Difficile de faire mieux.
Rédigé par : J.A | 30 octobre 2009 à 10:06
J’ai pu regarder cette émission sur son site internet.
Sur la forme, je ne trouve pas le format pire que le précédent. Le débat y est tout autant écourté. L’implication du journaliste est un peu plus originale.
Sur le fond, j’ai trouvé quelques passages très amusants. Au sujet de la réforme du capitalisme, le mépris de ce conseiller très spécial à l’encontre du travail de l’Assemblée a été relevé justement par Henri Emmanuelli. À défaut de légitimité, Henri Guaino se croit probablement plus compétent, amusant quand on sait que M. Emmanuelli a commencé sa carrière professionnelle chez Rothschild. Il a même été trésorier du PS, alors les montages financiers compliqués, il connaît…
Sur le débat avec M. Généreux au sujet du bouclier fiscal, j’ai une fois de plus regretté que les deux camps rivalisent de démagogie: non il n’est pas normal de taxer un revenu à 90% (c’est dingue qu’on puisse soutenir cela, heureusement les impôts sur le revenu plafonnent à environ 40%), mais le bouclier fiscal ne dit pas cela : il dit que la somme des impôts payés ne doit pas excéder 50% du revenu déclaré. En gros, il exonère ceux (riches ou pauvres) qui ne gagnent pas suffisamment pour assumer les frais fiscaux de leur patrimoine. Cela sert surtout contre l’ISF, or l’ISF est inutile : il suffit d’investir sa fortune dans son « outil de travail » ou dans une œuvre d’art quelconque pour s’en exonérer complètement.
En gros c’est un bouclier inutile inventé par la droite pour contrer un impôt inutile inventé par la gauche. Les deux côtés sont bien d’accord pour agiter des chiffons au nez de leur clientèle. Mais tout cela est pure forme.
Je me souviens de la taxation de la plus-value sur les bonus en options inventée par Laurent Fabius. 40% au lieu de 25%. Encore un truc bidon : si vous levez les options et donnez les actions à vos enfants, hop, tout saute… Vous perdez juste sur la franchise de la donation en ligne directe, au pire payez un peu sur ce qui dépasse (la franchise a été augmentée récemment). Votre fils, s'il revend les actions, paiera 25% de la plus-value par rapport au prix lors de la donation, c'est-à-dire zéro s'il vend de suite. Si l'action baisse il se fait un avoir de plus-value...
Les historiens du blog pourront peut-être m’éclairer : les hommes politiques français, historiquement, n’ont-ils pas surtout été des rentiers ? J’ai l’impression que la culture se perpétue…
Rédigé par : Alex paulista | 30 octobre 2009 à 04:40