Que se passe-t-il avec Etienne Mougeotte ? Le Figaro n'était-il pas devenu encore assez un "Journal Officiel" pour qu'un éditorial intitulé "La fin de la récré" ait été nécessaire ?
Le premier sentiment est de tristesse. Quand une personnalité intelligente et délicieuse comme celle d'Etienne Mougeotte, dont le passé et les réussites plaident en sa faveur, quoi qu'on pense de leur substance, se croit obligé d'entonner un péan ridicule à la gloire du Pouvoir, c'est un fragment de démocratie qui s'en va.
Tout quotidien qui, même dans le soutien, abandonne la liberté de jugement pour tomber dans la flagornerie, au demeurant contre-productive, fait honte à ses lecteurs et porte atteinte à ce qu'il y a de plus précieux en République, au coeur des médias : leur imprévisibilité. Une "ligne", c'est une plaie. Ce qui a commencé à "tuer" Libération à une certaine époque, ce qui a empêché de lire L'Huma par exemple, c'est leur fastidieuse prévisibilité. Rien n'aurait pu les détourner de la vision qui les habitait et qu'ils s'imaginaient avoir extraite du réel. Ce qui dégrade les magazines culturels comme Télérama, c'est qu'il est facile d'anticiper leur point de vue et même d'écrire leurs articles. Le Monde est un quotidien parfois contestable mais irremplaçable : pourtant, dans ses pages culturelles un vent de très léger snobisme souffle en permanence en même temps que cette idée fausse domine : pour qu'une oeuvre soit bonne, il convient qu'elle soit difficile. L'ennui distingué n'est pas loin de devenir un critère implicite de l'art magistral.
Etienne, Etienne... Comme il nous a déçus avec ce texte où il ne se contentait pas de complaire - malheureusement c'est une tendance du journalisme français- mais prétendait dicter sa loi à ceux qui, au coeur de l'appareil politique, manifestaient quelque réserve, même la plus modeste réticence. Plus du tout journaliste, bien plus que militant, Etienne Mougeotte a mis son alacrité, sa finesse d'analyse, sa dignité de citoyen au service d'une propagande que le Pouvoir ne lui demandait pas à ce point. Par quel mystère quelqu'un peut-il aussi vite abandonner ce qu'il est véritablement ?
Il a commis une grave erreur. La tristesse, devant le déferlement citoyen qui l'a mis en cause, devant la révolte des lecteurs, s'est transformée en heureuse surprise, en allégresse républicaine (Marianne 2). Qui aurait pu prévoir, devant un éditorial aussi navrant qu'il soit, un tel flot de réactions ? D'abord, celles-ci font justice d'un argument ressassé de la part de ceux qui sont toujours prêts à avaliser la réalité, tout simplement parce qu'elle est. Cela me semble l'attitude la pire. Elle s'accompagne - Etienne Mougeotte nous le démontre - d'une volonté de prétendre distinguer à notre place ce qui serait important de ce qui relèverait de l'accessoire, voire du futile. Cette condescendance m'est toujours apparue comme insupportable qui vise à nous donner mauvaise conscience au prétexte que nous attacherions de l'intérêt à des thèmes aussi insignifiants que la morale publique, la pratique de l'Etat et le sentiment d'équité ! Il est désolant de constater que les intelligences les plus vives continuent à tourner en dérision une hiérarchie des valeurs qui vaut largement la leur. En démocratie, rien n'est indifférent, surtout pas les préoccupations que je viens d'évoquer. On peut, en même temps, louer ou dénigrer le fond d'une politique nationale et internationale et, s'il le faut, s'indigner de dérives de l'esprit républicain. On a raison de refuser le choix que d'aucuns voudraient nous obliiger à effectuer.
Le plus extraordinaire dans ces protestations multiples, c'est qu'elles émanent de lecteurs sarkozystes encore fidèles ou déjà déçus. Elles manifestent que l'adhésion ne constitue jamais un bloc pour le citoyen et c'est heureux. Le fait que, dans un même camp, des personnes soient capables de résistance à propos d'exigences fondamentales, représente le plus beau cadeau fait à la démocratie. Bien plus que l'inconditionnalité qui n'est que le reniement de soi au service d'une machine purement politique. Il y a de l'espoir parce que dans beaucoup de têtes, mêmes convaincues en 2007, il y a de l'inacceptable. L'éditorial d'Etienne Mougeotte me fait indirectement crier victoire.
Etienne, Etienne... Je suis sûr qu'Etienne Mougeotte va se ressaisir, et Le Figaro, emblématique quotidien avec lui. On n'a jamais intérêt à s'abriter sous l'aile du Pouvoir : il étouffe plus qu'il ne stimule la créativité des médias.
Je vais oser un paralèlle qu'Etienne Mougeotte va trouver choquant. Pourtant son éditorial et les syndicats de magistrats, dénonçant l'attitude du parquet de Poitiers après les très graves incidents de la semaine dernière sont faits de la même eau trouble, quoique aux antipodes apparemment (nouvelobs.com). C'est l'idéologie qui a pris le pas sur le réel et une forme de fanatisme sur la liberté de l'esprit. Le parquet de Poitiers ne s'est pas laissé "instrumentaliser" : il a accompli sa mission comme il convenait et il n'avait pas besoin des encouragements de Brice Hortefeux pour veiller au grain judiciaire. Rien de pire, pour Etienne Mougeotte, que son envie d'en faire "trop", pour les syndicats, que leur obsession de dénoncer l'irrécusable. L'un et les autres avaient trop bien appris leur leçon.
Etienne, Etienne...Il y a de la nostalgie dans cette invocation.
Eh bien il semble que cette fois-ci la maturité populaire vient de siffler pour de vrai "la fin de la récré".
"Comme si, un peu à la manière dont les chansonniers traitaient de l'actualité au siècle dernier, on ramenait le débat politique à l'apparence et au dérisoire pour éviter de traiter les vrais sujets" (extrait de l'éditorial de légende d'Etienne Mougeotte)
Je ne suis pas prête d'oublier la démonstration de courtisaneries en tous genres de la part des politiques UMP. Des hommes et des femmes de si peu de conviction et de si peu de foi. Inexistantes à vrai dire. Un récital de chansonniers du pire effet.
Jean Sarkozy vient de faire ce qu'il convenait de faire.
Mais mon Dieu, à quel triste spectacle de l'appareil du pouvoir venons-nous d'assister !
Je pense que c'est cela qui restera et qui s'accrochera longtemps dans l'esprit de ceux qui, sidérés, ont vu et entendu toute une armada de politiciens défendre d'indéfendable. Parce qu'ils avaient juste peur pour eux.
Le mépris pour la classe politique et pour les éditorialistes qui vont avec est un vrai danger pour la sauvegarde de ce qui reste du contrat social.
Par le mépris qu'ils inspirent désormais, ces politiques incapables de savoir dire non à leur patron fabriquent une menace lourde qui explose la solidité, la crédibilité et la fiabilité nécessaires à une pratique authentique et saine du pouvoir et de l'autorité.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 23 octobre 2009 à 06:34
@J.P. Ledun,
Je m'attendais à votre remarque. Tout d'abord, au-delà du cadre général de la fonction publique, il existe pour chaque corps de fonctionnaire un statut particulier. Ainsi les militaires par exemple n'ont pas le droit de grève, ni ne peuvent se syndiquer, quant à leur liberté d'expression ce n'est pas pour rien que l'on parle de "grande muette" à propos de l'armée.
Je ne connais pas le statut particulier des magistrats, mais il me semble que Philippe Bilger est un exemple un peu atypique. D'une part parce qu'il est médiatique, d'autre part il est plus prudent que je ne le suis dans mes propos. Et puis il y a le déroulement de carrière, Philippe Bilger est un magistrat hors hiérarchie, donc parvenu au grade le plus élevé, je ne crois pas qu'il vise une quelconque promotion (procureur général par exemple) et contrairement à un procureur de la République, sa fonction d'avocat général ne l'expose pas de la même manière sur un plan politique.
Je ne suis pas sûr qu'un substitut en début de carrière puisse se permettre la même liberté de ton, à moins qu'il ne souhaite accomplir toute sa carrière à ce grade.
Pour prendre un exemple récent, lors de l'audience solennelle de rentrée du TGI de Nancy en janvier dernier, les parquetiers (sauf le procureur lui-même) avaient applaudi le discours de la présidente du TGI qui venait de critiquer sévèrement le projet présidentiel de suppression des juges d'instruction. Le lendemain même les parquetiers en question étaient convoqués chez le procureur de la République puis chez le procureur général pour être sermonnés comme des écoliers.
Je pourrais prendre d'autres exemples mais je crains de vous lasser.
Rédigé par : Ludovic | 21 octobre 2009 à 08:57
Euh... Philippe Bilger n'est-il pas fonctionnaire ?
Rédigé par : jpledun@Ludovic qui ? | 21 octobre 2009 à 01:57
@J.P. Ledun,
Juste un dernier mot avant de vous lâcher les baskets comme vous dites.
Vous aurez sans doute remarqué que je ne suis pas le seul commentateur à user de l'anonymat sur ce blog. Permettez que je vous en donne la raison : lorsque comme moi, vous êtes fonctionnaire, occupant qui plus est un emploi de cadre de direction et que vous représentez l'Etat dans un établissement public, la liberté d'expression est très limitée et encadrée par l'obligation de neutralité et le devoir de réserve. A moins de courir au-devant des ennuis, je n'ai pas d'autre choix que de garder l'anonymat.
Rédigé par : Ludovic | 20 octobre 2009 à 19:05
Merci pour "alacrité", que je ne connaissais point ou que j'avais oublié.
C'est frappant que certains lecteurs vous comparent à un villepiniste parce que vous êtes parfois bienveillant tout en restant critique, ou le contraire - alors qu'il est serait tellement plus simple, en politique comme en journalisme, de garder à la critique toutes ses vertus, mais en distinguant toujours la critique destructrice de la critique constructive. En République, c'est le seul parti pris qui devrait compter, finalement.
Rédigé par : Stéphane | 20 octobre 2009 à 06:09
Monsieur ludivovic (l'anonyme de service avec Chistiona C.)
Vous faites fausse route avec votre idée de Sarkolâtrie. C'est bon. Lâchez-moi les baskets. Je vous déjà répondu.
Lisez les archives de ce Blog. Elles sont très instructives. (En ce qui me concerne á partir de septembre 2008)
Mais je suis content de vous voir parler enfin du fond de la politique de Sarko.
Finalement !
Alors le débat est ouvert.
Rédigé par : jpledun@Ludovic qui ? | 20 octobre 2009 à 03:09
Monsieur Christian C.,
Dites-moi où vous avez lu que je n'accepte pas une autre opinion que la mienne.
S'il vous plaît, dites-le moi.
Je suis ici pour dire ce que je pense, défendre mes opinions et mes avis, non pas pour faire plaisir á l'un ou á l'autre.
Ne comptez pas sur moi pour cacher honteusement mes opinions.
Je vous lis. Je vous réponds sur le fond. Il ne me viendrait pas á l'idée de vous demander tous les trois post de choisir un autre "camp".
Je vous demande de m'accorder la réciproque.
Je conçois que vous soyez déçu par votre président. Vous connaissez la solution. La prochaine fois, votez plus nombreux pour le candidat qui sera en face. C'est tout.
(Au cas où il se représente, ce dont je ne suis pas sûr)
Puisque vous ne voulez pas vous informer tout seul, je suis allé voir le site de Besson. Allez le voir. Tout ne se résume pas á l'émigration illégale. Trop facile de lancer des jolies phrases sur un blog. Allez voir comment l'administration tente de gérer l'ensemble de l'émigration.
Ce site m'a bien plu. Ca me change de vos éternelles clichés (oui c'est moi qui le dis). Tenez, le lien au cas où :
http://immigration.gouv.fr/
La Croix annonce le chiffre de 20 200 clandestins qui ont été interceptés aux frontières européennes cette année (2009)
La Cimade est sceptique est pense que la réalité est pire.
Vous êtes content ?
Si vous ne me donnez que ce choix entre Sarko primaire et anti Sarko primaire (question stupide) alors je choisis Sarkozyste primaire. Mais vous êtes dans le faux monsieur. Je ne le suis pas. Chacun ici, de bonne foi, vous le dira, á commencer par PB.
Rédigé par : jpledun@Christian C. | 20 octobre 2009 à 03:01
Qui est-ce Etienne Mougeotte ?
Rédigé par : Patrick Pike | 19 octobre 2009 à 23:17
"Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur".
Mais cette phrase qui a longtemps figuré sur la manchette du journal en a disparu depuis des lustres.
Rédigé par: Tendance | 17 octobre 2009 à 11:13
Ah! désolé cher ami, mais cette devise du journal figure toujours, juste en-dessous du titre.
Le malheur c'est qu'ils ne sont pas nombreux, ou de moins en moins, à faire un usage immodéré de cette "liberté de blâmer". Notre Etienne s'est surpassé dans le mode flagorneur. "Siffler la fin de la récré" ! Que c'est bête, autant d'où ça vient que pour qui c'est dit.
Ah ! Etienne Mougeotte, que je connais depuis si longtemps, si longtemps ! du temps de l'ORTF, c'est dire. Il avait de bonnes joues bien rondes, il rigolait volontiers à cette époque. Aujourd'hui...les temps ont bien changé ! Oh ! que oui !
"Sans la liberté de blâmer" que fait-on, que dit-on ?
Moins de choses que le bouffon du roi!
Rédigé par : Bernardini | 19 octobre 2009 à 22:08
PB : "une personnalité intelligente et délicieuse comme celle d'Etienne Mougeotte, dont le passé et les réussites plaident en sa faveur."
Là, j'ai dû rater un épisode ! Quelqu'un pourrait-il m'éclairer ? Etienne Mougeotte est depuis 20 ans un des principaux artisans de ce qu'est devenu aujourd'hui TF1, et aussi la télévision. Travaillant occasionnellement pour TF1, je sais particulièrement ce que cela signifie en terme de censure et de médiocrité absolue. Qu'aujourd'hui Mougeotte vénère servilement "les gens du château" (JDR), cela me paraît dans la logique des choses.
Rédigé par : Christophe Jung | 19 octobre 2009 à 20:46
@J.P. Ledun,
"Vous savez l'UMP, le parti de fous de l'autre nain."
Vous déformez mes propos et ma pensée, je n'ai jamais raillé N.S. sur sa taille, quant aux élus UMP, en dehors du discours officiel ils sont sans doute plus critiques que vous de l'action présidentielle. La suppression de la taxe professionnelle va priver les collectivités locales de recettes conséquentes qui ne pourront être compensées que par une augmentation substantielle de la fiscalité locale, interrogez n'importe quel maire il vous expliquera. Mais au niveau national, on pourra toujours dire que les impôts n'augmentent pas et que les élus locaux seront seuls responsables des augmentations à venir. Même Alain Juppé l'a dénoncé avant de devoir manger son chapeau. Et ce n'est qu'un exemple.
Rédigé par : Ludovic | 19 octobre 2009 à 19:45
@J.P. Ledun,
Non non la sarkolâtrie ne guette pas Laurent Dingli, qui lui au moins a su garder un sens critique aiguisé, et je suis par ailleurs assez d'accord avec son dernier commentaire.
Rédigé par : Ludovic | 19 octobre 2009 à 19:25
@jpledun, je cite quelques-uns de vos propos très récents
« Il ya des gens comme ça qui votent pour une politique et qui désirent la voir se réaliser. Qu'est-ce que voulez que je vous dise ? L’homme m'importe peu. Sa politique me botte.
…
Vos histoires d'emballements médiatiques sont lassantes.
Dernier exemple : le monde entier a les yeux fixés sur un ballon dirigeable et le gosse qui se trouve á l'intérieur. Suspens... va-t-il survivre ? Et tout le monde d'y croire et tout le monde de s'apitoyer... Résultat : Il s'agissait d'un canular publicitaire avec la complicité du père.
ET TOUT LE MONDE Y A CRU !
Il est devenu très difficile de s'informer correctement. C'est quand même un comble á l'heure d'internet.
Pour conclure, je préfère encore UN édito "Lèche-bottes" d’Etienne que DES ballons dirigeables de la presse française.
…
"...depuis le dîner au Fouquet's (première erreur le soir même de la victoire), les vacances sur le yacht de Bolloré, la période "bling bling", l'élégance du "casse toi pauv'con", etc. jusqu'à la désignation de son fils,..."
S'il n'y a cela qui vous gêne, c'est tout bon.
…
"je vous demande de rester ouverts. Un parti moderne se doit de respecter l'opinion des autres et de débattre avec tous ceux qui veulent changer les choses"
C'est l'UMP par la voix de son secrétaire général, qui me demande cela. Et moi j'applique cette demande.
… Vous, cher Philippe et la majorité des "anti" avez la fâcheuse manie de vous exprimer comme si "le prince" politique était encore candidat et non élu démocratiquement.
…
Mon journal local fait 5 lignes pour faire croire que J. S. a été "nominé" á un poste de "directeur" ».
Pouvez-vous accepter que d’autres souhaitent une autre politique et, si possible, d’autres comportements ?
J’aurais souhaité que votre « poulain » soit confronté à une opposition plus solide aux présidentielles de 2007.
J’aurais souhaité que, pour se faire élire, il ne drague point les voix du front national, pour mieux les renier ensuite.
J’aurais souhaité qu’il se comporte après son élection, non en chef de clan comme il le fait, mais en président de tous les Français.
J’aurais souhaité qu’il ne prépare pas depuis trois mois la nomination de son fils Jean (Hervé Marseille, ce nom vous dit-il quelque chose ?) à la présidence de l’EPAD.
J’aurais souhaité que le secrétaire général de votre mouvement, son porte-parole et quelques autres ne mettent pas sur le compte de la presse leurs déboires actuels.
J’aurais souhaité que la « politique » menée par votre poulain depuis son avènement ne consiste pas, pour l’essentiel, à nous éblouir de « coups » plus fumants les uns que les autres.
Je vous laisse bien volontiers notre ministre de l’immigration et du reste ; si vous avez la réponse à cette seule question, je pourrais admettre une réussite à vos amis: savez-vous, après toutes les reconduites à la frontière, après les fermetures de « jungles » et autre « démantèlement » du centre de Sangatte, de combien d’immigrés clandestins la France peut s’enorgueillir d’avoir réduit la population présente sur le sol français depuis deux ans ?
Alors, si vos leçons pouvaient tenir compte des brillantes réussites sur l’emploi, la dégradation de la situation économique, l’aggravation de la délinquance, la déliquescence de la justice et l’appauvrissement de tous ceux qui ne bénéficient d’aucun bouclier, même fiscal, cela constituerait un soulagement.
Entre « anti-sarkozyste primaire » et « sarkozyste primaire », l’un a-t-il votre préférence ?
Rédigé par : Christian C | 19 octobre 2009 à 19:15
Mauvais perdant un jour, mauvais perdant toujours.
Rassurez-vous Monsieur Reffait, le candidat socialiste battu á Poissy vous dépasse au petit jeu de la mauvaise foi...
A écouter er reécouter (France3, BFM tv)
Rédigé par : jpledun@JDR | 19 octobre 2009 à 19:03
@JDR
Que n'auriez vous dit si Douillet avait été battu?
Que c'était bien fait pour lui d'avoir choisi le mauvais camp?
Rédigé par : mike | 19 octobre 2009 à 17:14
"les 100 kilos sympathiques de Douillet"
JDR
"100kg sympathiques" (sic). En l'allégeant de ses casseroles comme la loi de 2002 le fit si bien...
Non, non, finalement, je ne prends que les os Madame la bouchère.
Et un peu de mou pour mon chat.
AO
Rédigé par : oursivi | 19 octobre 2009 à 17:00
@PB
Pour ne pas rajouter aux commentaires nombreux et documentés, je me permettrai juste cette citation d'un autre Nicolas, qui me semble aller (comme un gant de velours ?) à notre NS national.
«Ce n'est pas le titre qui honore l'homme, mais l'homme qui honore le titre.»
(Machiavel - Discours sur la première décade de Tite Live)
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 19 octobre 2009 à 16:33
Je n'ai pas grand-chose à dire sur Etienne Mougeotte, je pense n'avoir jamais lu une ligne de lui, il ne semble pas avoir décollé la pulpe du fond depuis la victoire de Mitterrand en 81 (siècle dernier) et des années de direction de TF1 ont achevé de le confire dans le sirop. C'est l'ancienne, très ancienne école, qui a appris à vénérer les gens du château tout en intimant le silence aux manants. Intérêt éventuellement archéologique mais pas davantage.
Mike :
"Je constate qu'ils ne doivent pas être aussi nombreux que les électeurs, sans doute sarkozystes "toujours confiants" qui viennent de voter Douillet."
Il faut être myope pour ne pas voir que les 100 kilos sympathiques de Douillet ne doivent rien à N. Sarkozy dans cette élection. On aurait bien ri avec un Lefebvre à sa place !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 19 octobre 2009 à 16:30
Raymond Barre appelait le Figaro, La Pravda (tu parles d'une vérité).
Ne l'ai jamais lu et encore moins acheté, aimant pourtant penser contre moi-même comme PB, je lisais souvent "Le Quotidien de Paris", qui, quoique risible ait été sur bien des points son patron*, avait ce parfum d'indépendance à moi sympathique.
AO
* pétri de libéralisme mais qui, bouffé, déchiré par son "marché**" chéri, allait crier à la subvention due, dilapidant aussi les mannes "du Quotidien du Médecin" de manière fort amusante.
** et sa loi invisible dans la culotte de l'éditorialiste.
Rédigé par : oursivi | 19 octobre 2009 à 16:09
Et pourquoi donc Etienne Mougeotte n'aurait-il pas dû flatter le pouvoir, ah parce qu'il est de droite !! C'est vrai que les médias sont à 80 % de gauche mais là c'est normal ils sont dans le camp des gentils !!! Je suis écoeurée croyez-moi cher M. Bilger.
Rédigé par : fanfan O2 | 19 octobre 2009 à 16:00
"Votre longue citation d'un billet de P.B. du 29 avril 2007 gagnerait à être replacée dans son contexte, celui du débat précédant le second tour de l'élection présidentielle."
Ludovic, JPLedun et PB.
Bah, on n'a pas dû voir le même, Messieurs !...
J'avais trouvé Sarko médiocre et Royale d'une nullité épouvantable (comme les quatre derniers mois de sa campagne). Alors cette tartine apologétique... j'en reste perplexe.
Il avait juste réussi à maîtriser ses nerfs et elle à exaspérer les nôtres, tu parles d'un exploit.
Quand me revient l'extraordinaire prise de parole de Jospin lors du débat de 95, face à un Chirac sûr de sa victoire et pouvant se contenter de son côté patelin (qui a effectivement certains charmes), je reste sidéré que PB ait pu s'enthousiasmer de ces échanges de bas étage.
Mes illusions vont de caractère en syllabe, grossissantes, comme les périls grecs entre les deux îles.
AO
Rédigé par : oursivi | 19 octobre 2009 à 12:41
"ghetto doré" votent comme des chèvres.
Rédigé par: mike | 19 octobre 2009 à 10:20
D'autant moins qu'ils en sont les bergers (remplacer les moutons par des chèvres, si la rigueur de l'appellation vous importe) autoproclamés, ils ne risquent pas de se mêler au troupeau qu'ils entendent laisser tel.
Libre à vous de prendre part à l'un ou l'autre de ces groupes, ou de refuser cette grossière alternative comme sommes quelques-uns à le tenter.
AO
PS (MdRire) "à part ce pauvre Jean Edern, mort d’une glissade."
LD
Mitterrand a même le pouvoir de vie et de mort APRES sa mort, sous votre plume... Plus fort que le Diable, cet homme là ! Sarkozy va en mourir de jalousie...
Avez-vous lu le compte rendu de la rencontre Onfray-Sakrhonni ?
Rédigé par : oursivi | 19 octobre 2009 à 12:19
"je vous demande de rester ouverts. Un parti moderne se doit de respecter l'opinion des autres et de débattre avec tous ceux qui veulent changer les choses"
C'est l'UMP par la voix de son secrétaire général, qui me demande cela. Et moi j'applique cette demande.
Vous savez l'UMP, le parti de fous de l'autre nain.
Rédigé par : jpledun@ludovic | 19 octobre 2009 à 12:13
"...depuis le dîner au Fouquet's (première erreur le soir même de la victoire), les vacances sur le yacht de Bolloré, la période "bling bling", l'élégance du "casse toi pauv'con", etc. jusqu'à la désignation de son fils,..."
S'il n'y a cela qui vous gêne, c'est tout bon.
C'est vrai que tout ce que vous citez comme problèmes intéresse beaucoup les Français dans l'organisation de leur vie et de leur travail…
Rédigé par : jpledun@ludovic | 19 octobre 2009 à 12:08
Attention M.Dingli, la Sarkolâtrie vous guette. Ludo va vous tomber sur le râble.
Rédigé par : jpledun | 19 octobre 2009 à 12:02
@sbriglia
et la....trompette crie.
Rédigé par : mike | 19 octobre 2009 à 11:07
Ce qui m'amuse aussi, c'est que je me souviens du temps où tout le monde ou presque, était agenouillé devant son altesse de Solutré, le roi François, alias "Dieu". Je me souviens du temps où pas un ne bronchait, ni politiciens, ni journalistes, ni intellectuels, à part ce pauvre Jean Edern, mort d’une glissade. Je me souviens d'un temps où un président de la République française pouvait éconduire des journalistes belges comme des laquais, avec une morgue que le plus solaire des Bourbons ne se fût pas permise. Je me souviens d’un temps plus ancien encore, où les journalistes français s’esclaffaient comme de vils courtisans à tous les bons mots d’un vieux général. Je me souviens d’un temps où cet homme-là, cet homme seul décidait souverainement de l’orthodoxie télévisuelle comme des régimes africains. Ah ! Ce bon vieux temps, Philippe ! On avait des manières alors ; on savait prendre les formes pour trousser la République et amuser le bon peuple. Je l’ai toujours dit ; contrairement à ce que pensent certains de ses adversaires, Nicolas Sarkozy est vraiment nul en communication.
Rédigé par : Laurent Dingli | 19 octobre 2009 à 10:27
@ Philippe Bilger
Votre plume est alerte et même parfois assassine mais les locutions habiles vous masquent la réalité de ci de là.
Vous mentionnez "des lecteurs sarkozystes encore fidèles ou déja déçus".
Je constate qu'ils ne doivent pas être aussi nombreux que les électeurs, sans doute sarkozystes "toujours confiants" qui viennent de voter Douillet.
J'ai voté Sarkozy par défaut mais je dois avouer que, jusqu'à présent, la politique qu'il a avec l'aide de beaucoup, mené, me semble "globalement positive".
Les "turlupinades", pour reprendre le mot d'Etienne Mougeotte, de tel ou tel, ne m'intéressent guère ; l'important sera de juger un résultat et, s'il n'est pas bon, de choisir en 2012 un autre président.
Les irritations explicables des uns et des autres, stimulées généreusement par une presse - prévisible pour reprendre votre heureuse formule - ne sont pas de nature à modifier radicalement les bulletins que l'on dépose dans l'urne.
Cela dit, je lis, surtout Médiapart et Le Figaro, j'écoute, j'observe et essaye de conserver mon jugement.
Je n'aime pas tellement Monsieur Mougeotte mais j'ai trouvé que l'éditorial de vendredi dernier disait beaucoup de vérités.
Voilà mon opinion que je ne demande à personne de partager.
Je précise enfin que je n'habite pas Neuilly et que je ne pense cependant pas que les habitants de ce "ghetto doré" votent comme des chèvres.
Rédigé par : mike | 19 octobre 2009 à 10:20
@J.P. Ledun,
Votre longue citation d'un billet de P.B. du 29 avril 2007 gagnerait à être replacée dans son contexte, celui du débat précédant le second tour de l'élection présidentielle.
Evidemment Nicolas Sarkozy fût très bon, je n'ai jamais prétendu qu'il était nul du reste, et j'ai toujours considéré qu'il était le meilleur des deux candidats.
Mais que de fautes politiques, d'erreurs et d'errements depuis l'élection présidentielle, depuis le dîner au Fouquet's (première erreur le soir même de la victoire), les vacances sur le yacht de Bolloré, la période "bling bling", l'élégance du "casse toi pauv'con", etc. jusqu'à la désignation de son fils, c'est tout de même beaucoup.Et encore je ne parle pas de la politique conduite mais de la seule pratique personnelle du pouvoir.
Mais libre à vous de vous livrer au culte de la personnalité, c'est bien votre droit.
Rédigé par : Ludovic | 19 octobre 2009 à 09:38
Lisez ceci, M. Ludovic c'est exactement ce que pense.
Après vous me direz si l'auteur est
Sarkolâtre...
"Ensuite, dans l'exercice d'aujourd'hui, Nicolas Sarkozy a été époustouflant. Grave, concentré, capable de réponses rapides et nettes, sachant ramasser en peu de mots l'essentiel de sa pensée, n'oubliant jamais d'associer l'analyse abstraite et le message utile, avocat talentueux de lui-même, maître de ses pulsions polémiques, distillant l'ironique et le sérieux, échappant à l'agressivité sans tomber dans la tiédeur, c'était du grand art, de quelque manière qu'on puisse évaluer sa personne privée et son projet présidentiel. Sa grande force est sans doute là, dans cette capacité de susciter une forme d'adhésion au-delà même des appartenances idéologiques. Il me semble que devant cette prestation on est presque obligé de se dire, si on veut demeurer de bonne foi, qu'il est au-dessus du lot, que l'artiste séduit, que l'animal politique est impressionnant, que de tout cela se dégage comme une certitude, une fiabilité, une évidence, une "solidité", selon un sondage du Parisien, qui rassurent. Si la sincérité est présente, c'est encore mieux. Si c'est une technique suprêmement exploitée, c'est déjà beaucoup...."
PB in "Un animal politique, une femme d'exception" ici même le 29 avril 2007
Rédigé par : jpledun@Ludovic | 19 octobre 2009 à 02:35
Vos histoires d'emballements médiatiques sont lassantes.
Personnellement, et ce n'est pas nouveau, j'ai du mal á leur donner quelque crédit.
C'est devenu la grosse fête perpétuelle. Lisez les intitulés de « rue 89 » ou de « Le post », c'est édifiant. Et c'est sur ce vide que les plus belles des polémiques se construisent ? Bravo.
Dernier exemple : le monde entier a les yeux fixés sur un ballon dirigeable et le gosse qui se trouve á l'intérieur. Suspens... va-t-il survivre ? Et tout le monde d'y croire et tout le monde de s'apitoyer... Résultat : Il s'agissait d'un canular publicitaire avec la complicité du père.
ET TOUT LE MONDE Y A CRU !
Alors, vos polémiques, avec pleins de supporters, et de Français ceci et de Français cela, j'ai un peu de mal á mordre á l'hameçon.
Il est devenu très difficile de s'informer correctement. C'est quand même un comble á l'heure d'internet.
Je rejoins Julien Dray sur son analyse de la rumeur (pourtant je ne l'aime pas trop mais hier je l’ai trouvé très sincère).
Pour conclure, je préfère encore UN édito "Lèche-bottes" d’Etienne que DES ballons dirigeables de la presse française.
Rédigé par : jpledun | 18 octobre 2009 à 22:44
Il va falloir vous y faire, Monsieur Ludovic.
Il ya des gens comme ça qui votent pour une politique et qui désirent la voir se réaliser. Qu'est-ce que voulez que je vous dise ? L’homme m'importe peu. Sa politique me botte. Voilà. Alors souffrez que je dise ici, sans insulter jamais, ni personne, mon opinion.
Vous voilà maintenant dans le dénigrement de ma profession et de mes opinions ? Décidément.
De votre part c’est assez étonnant. Il y a quelque chose qui m'échappe.
Vos "abruti" et autres gentillesses ne font toujours pas un argument, mais si cela vous amuse, tout le plaisir est pour moi…
Répondez d'abord á mon dernier post avant de vous écrouler de rire. Voici le lien.
http://www.philippebilger.com/blog/2009/10/il-faut-admirer-les-politiques-/comments/page/3/#comments
Ludovic : L’anonymat vous va comme un gant, vous le grand moralisateur des temps modernes...
Rédigé par : jpledun@Ludovic | 18 octobre 2009 à 22:23
En effet, Alex paulista, nous n'avons pas la même lecture de la situation politique de notre pays, même si je me suis prononcé dès l'origine contre la politique de quotas rigide d'expulsion, même si j'ai dénoncé l'état d'esprit détestable qui était communiqué à une administration qui n'en n'avait déjà nul besoin dans ce domaine, même si je reconnais les nombreuses fautes et maladresses commises par notre président. Oui, malgré tout cela, je ne partage pas votre vision très noire de l'actuelle présidence française.
Rédigé par : Laurent Dingli | 18 octobre 2009 à 21:59
@J.P. Ledun,
Vous êtes impayable et me faites beaucoup rire, pas en tant que clown, mais dans votre rôle d'ultra-sarkolâtre, vous en devenez presque indécent.
Les bouffons osaient au moins la critique, le clown que vous êtes est juste pathétique.
Rédigé par : Ludovic | 18 octobre 2009 à 21:38
Très bon, votre long commentaire, cher Laurent Dingli, très bon.
Je ne suis pas d’accord avec vous – je pense que ce qu’il se passe en France est très grave – mais à la lecture des deux derniers billets de Philippe Bilger, une gêne s’installe en moi pourtant.
Je suis venu à m’intéresser à la politique de force (le 22 avril 2002, j’étais avec ma future sur la plage de Collioure, sous un soleil radieux). C’est que, pour fuir certains microcosmes franco-parisiens, j’avais pris l’habitude de côtoyer le milieu des étudiants étrangers. J’ai fini par épouser une étudiante brésilienne. Là, j’ai découvert l’horreur : le racisme commun, la xénophobie, le mépris, la mauvaise foi des policiers, tout cela encouragé et encadré avec le sceau RF dessus. A chaque fois que je pensais avoir en face une personne exceptionnellement vicieuse, les textes, les circulaires sortaient pour généraliser ses pratiques. Les délais s’allongeaient d’un an tous les ans, les autorités tentaient régulièrement de ne pas renouveler les récépissés pour nous faire verser dans l’illégalité, tout à l’avenant. Les « méchants » insinuaient que notre mariage était blanc parce qu’on n’avait pas d’enfant (charmant), les « gentils » nous conseillaient d’en faire. Le pire, c’est qu’on essayait sans succès. En rentrant dans des associations, on n’a pas regretté de devoir attendre un peu avant d’en faire : certaines, sous le stress des visites policières et la menace des OQTF, avaient perdu leur enfant à 7 mois. C’est qu’il faut vite expulser, après la naissance c’est beaucoup plus difficile.
Là je me suis intéressé à l’action de Nicolas Sarkozy dans les autres domaines. J’y ai découvert un brassage d’air perpétuel, de magouilles et de mauvaise foi. Ne vous y trompez pas, le bonhomme a réussi à la vingtaine à entourlouper le vieux renard Pasqua sur son propre territoire, en profitant d’une hospitalisation passagère et à la faveur d’un premier mariage opportun. Ce jour-là, Pasqua a senti le personnage hors normes qu’était Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui les rétro-commissions ressortent avec l’affaire de Karachi. Sarkozy est un maître de la magouille, c’est pour ça qu’il n’a eu aucun mal à retourner DdV sur Clearstream.
Le passage au budget de Sarkozy : du vent. Lamassoure a dû recoller les morceaux et ramasser les dossiers derrière. Le passage à l’intérieur : un vent sécuritaire, une mise à l’index des banlieues, sans aucune solution pourtant. Une manipulation systématique des chiffres : on dissuade ou encourage à porter plainte selon les circulaires, on harcèle et augmente les délais sous récépissé de gens totalement réguliers pour diminuer le nombre de titres de séjours accordés etc etc.
Malgré (ou grâce à) tout cela, Sarkozy a été élu. Ce jour-là j’ai décidé d’arrêter de lutter et de m’organiser pour quitter la France. Depuis, c’est un florilège d’atteintes aux principes constitutionnels. A tous les principes, même : la filiation (tests ADN), la rédemption pénitentiaire, la non-rétroactivité des lois, le mépris des puissances de l’argent. Jusqu’aux principes de saine gestion. Le déficit s’envole. On met ça sur le dos de la crise, qui touche pourtant encore plus nos amis allemands (4% contre 8% de déficit pour nous).
Je me suis intéressé à votre blog, cher Philippe, appréciant la qualité de votre plume et curieux de voir comment un garant des principes de droit commenterait le viol permanent de nos institutions.
Vous n’avez pas bronché pour l’ADN, encouragé le tout répressif, accompagné les velléités du pouvoir de mettre toute la justice aux ordres.
Aujourd’hui, vous hurlez contre le travail le dimanche, au sujet de l’orientation sexuelle d’un ministre, ou quand on touche au Figaro Magazine. Sur l’EPAD, le vrai scandale est la bétonisation de 4 communes de gauche pour combler le déficit généré par 4 communes de droite, et le fait que dans cette « élection » le poids des représentants gouvernementaux aux ordres (10/18) la transforme en nomination, ce qui constitue un viol de la représentation locale de ces communes. Mais tout le monde s’excite parce que l’homme de paille de tout cela s’appelle Jean Sarkozy. C’est choquant, car le prince Jean est un échec scolaire total, mais finalement bien moins que la mainmise de Sarkozy sur les Hauts-de-Seine.
Peut-être vous méritez qu’on vous siffle la fin de la récré.
En lien sous mon nom, un problème plus important que Mougeotte. Il touche le frère d'un ami. Heureusement que cet ami travaille à l'assemblée...
Comme Tatiana de Rosnay, il s'en sortira pour seulement quelques mois de procédure kafkaïenne sans pouvoir sortir de l'espace européen. À quand les tests ADN pour les Français ?
Rédigé par : Alex paulista | 18 octobre 2009 à 21:20
Sans la liberté de flatter, il n'est pas de lots et de brames.
Rédigé par : sbriglia | 18 octobre 2009 à 19:32
Faux, elle est toujours sur la manchette...
Rédigé par : HA | 18 octobre 2009 à 15:57
C'est que bon nombre de personnes ayant pignon sur rue ont bien décidé de ne plus s'adresser à l'intelligence, mais davantage de produire du discours en vue d'obtenir du comportement.
Ces techniques s'appellent publicité ou bien propagande, selon que le marchand vend du matériel ou bien de l'immatériel.
Pour commenter votre analyse
"Le plus extraordinaire dans ces protestations multiples, c'est qu'elles émanent de lecteurs sarkozystes encore fidèles ou déjà déçus" : je me pose la question, souvent, de savoir si les commentateurs des articles de presse ne biaisent pas un peu quant à leurs supposées convictions et ce pour asseoir leur argumentaire ...
Rédigé par : Madame de F. | 18 octobre 2009 à 15:51
Très bon contre-éditorial monsieur Bilger ; moins soumis et plus courageux que notre hôte du Figaro ! Les lecteurs ne sont pas tous des gogos ! Mais à courir après sa jeunesse : la retraite s'impose ! Et je dirais avec élégance qu'il était d'antan un excellent journaliste.
Rédigé par : J.A | 18 octobre 2009 à 15:16
Tel le balai magique, le tapis volant ou encore les bottes de sept lieues qui transportent au sommet du Mt Le Pad HADDOCK où se trouve la selle magique qui permet de monter Pégase pour aller combattre la Chimère, la chèvre à la crinière d'un lion et à la queue d'un dragon, le Schmilblick est un objet imaginaire, autrement dit qui "ne sert absolument à rien et peut donc servir à tout car il est rigoureusement intégral."
D'où l'intérêt de bien le tenir, en effet, vu que mot inventé sans doute, mais à consonnances néanmoins familières comme 'Blick' (coup d'oeil; lueur, éclair) et 'schmiere' (graisse, cambouis; pot-de-vin ; argot: 'Schmiere stehen' : 'faire le guet à l'occasion d'un mauvais coup).
Alors, cet oeil magique et "rond, qui contient du jaune, tient dans la main, qu'on peut le faire cuire de différentes façons et qu'un navigateur le faisait tenir debout", que nous fait-il apercevoir, hum? et entendre bien sûr !!
"Bonjour M. Lusxque! C'est papi Mougeot de Carjac.
- Guy Lux. Monsieur?
- Oui, Guy Lusque. Alors... est-ce que le Schmilidibili...
- Non, écoutez Monsieur, il y a d'autres candidats, alors Simone, s'il vous plaît.
- Oui, Guy. Candidat suivant, c'est Monsieur?"
- Bonjour! Guittou Jean-François, coiffeur à Paris en vacances à Cajarc, au camping. Alors est-ce qu'un coiffeur peut se tirlipoter le Schmilblick tout seul dans sa tente, pfff.
- Non! A quoi pensez-vous?
-A [...] "la nostalgie qui n'est plus ce qu'elle était..."
- Allez-y, posez votre question, Monsieur!
- Est-ce qu'on peut pousser le Schmilblick?
- Oui, pourquoi?
- Pour le faire avancer, eh banane!
- Bonjour, Monsieur, posez votre question.
- Bon. Alors voilà, je voudrais dire à Zézette qu'elle aille directement chez René parce que comme j'ai paumé les clés du camion, on va être emmerdés pour lui livrer l'armoire.
- On lui dira, on lui dira, Monsieur!
- Enfin, je paye à la télé. J'ai le droit!
- Candidat suivant, c'est Monsieur...
- C'est Papi Mougeot, euh... Bonjour, Guy Lux!
- C'est une catastrophe...
- Ah oui alors voilà... Est-ce que le Schmimimibilimimi... Non. Ah! ça y est M'sieur Guy Lux, alors le Similiguiliguiliguili...
-Je rappelle que le Schmilblick est un jeu, Je rappelle que le Schmilblick est un œuf et un œuf ne fait pas de politique, allons voyons!
- Hein???
-Alors Simone, s'il vous plaît, candidat suivant!
- Candidat suivant, c'est Monsieur?
- Bonjour, Guy Lux! Monsieur Van De Plot de passage à Cajarc. Est-ce qu'on peut mettre le Schmilblick une fois dans le biberon des enfants ???
- A quoi pensez-vous?
- A des frites.
- Euh... Candidat suivant.
- Alors! Me revoilà! ça y est! Est-ce qu'on peut tenir le Schmiilll, le schimil le shcmilblick dans la main ???
- C'est Papi Mougeotte!
- Euh... Ben admettons. A quoi pensez-vous, Monsieur?
- A rien, c'était pour faire avancer le Scmiill, le shemyil, le Schimilimi, le libimliibili, le ..." qu'on le tient bien. (D'après Coluche)
Rédigé par : Catherine JACOB | 18 octobre 2009 à 14:07
Sans compter les dizaines de commentaires (dont le mien, c'est la raison pour laquelle je le sais) qui ont été modérés a posteriori parce qu'ils mettaient en doute le dogme Mougeotien : notre président est beau fort et génial.
Je ne sais s'il est une "personnalité intelligente et délicieuse" en privé, je vous crois sur parole, mais bon :
Patron de Télé7jours
Avoir proposé les programmes de TF1 pendant vingt piges
Servir la soupe au pouvoir
rend peut-être délicieux mais n'est pas forcément signe d'intelligence
M'enfin, comme d'habitude, billet frappé de votre bon sens légendaire
Bon dimanche
Rédigé par : Jean Meyran | 18 octobre 2009 à 14:01
Monsieur Bilger a trouvé un miroir !
Diantre il est déformant, le pauvre Monsieur Bilger ne se reconnaît plus ?
Le parquet s'est emballé ! Il a obtenu la condamnation d'innocents ?
Rien de nouveau Monsieur Bilger !
Rendormez-vous Monsieur Bilger....
Il n'y a qu'à l'étranger qu'on vous condamne, vous et vos élites de pacotille Monsieur Bilger...
Rédigé par : Patrick Handicap expatrié | 18 octobre 2009 à 13:49
Merci aux bloggeurs, et à vous, de nous donner une autre "ligne" de commentateurs de notre actualité. Je me reconnais tout à fait dans les enfants présumés dont il faudrait soi-disant sonner la fin de la récré. Cela révèle bien, à mon avis, et malheureusement, l'image que les gens "importants" ont du peuple français... mais aussi ce qu'il n'est pas. Internet me rassure beaucoup quant à mon pays, car je finissais par croire que tous les Français était comme les médias les montrent, à grands renforts de clichés et de sondages ; et je constate que c'est loin d'être le cas, que les Français sont encore capables de réagir, vigoureusement parfois, de discuter, de s'écouter et de s'entendre, de se modérer les uns les autres, de choisir massivement ce qui est le plus juste, et qu'ils sont attachés à la justice et au bien commun.
Rédigé par : do | 18 octobre 2009 à 13:36
"...Mougeotte, dont le passé et les réussites plaident en sa faveur, quoi qu'on pense de leur substance,"
PB
Elle est raide, celle-là !
Même avec ce "quoique", seul non couac de l'article...
PB, vous avez pris quelque chose ou quoi ?
Avez voulu tester des produits, de ceux que dealent de "vos clients" ?
Vous faites un portrait à décharge, presque d'affection déçue, de ce type qui fut un des plus sinistres des plus cyniques des plus brutaux manipulateurs médiatiques, un de ceux qui auront fomenté, forgé mois après mois, cette entreprise de débilitation généralisée qu'a toujours été TF1. Défendant ce type, vous m'évoquez ce qu'ai entendu ce midi, où des avocats se lamentaient des souffrances subies par Treiber du fait de sa mauvaise image médiatique (?!).
On croit rêver !...
Lisant votre papier du jour, j'ai cette même impression de voir un estimable lâcher la proie pour l'ombre, la réalité pour le spectacle.
On se doute bien que M. Mougeotte ne doit être sous cérébré pour savoir manipulé si bien tant de gens, être monté si haut, sur toutes ces têtes. Il ne devait pas regarder sa chaîne autrement que pour en vérifier l'exactitude de la bassesse.
Son exactitude, son efficience.
Et vous en faites ce portrait...
Consternant.
AO
Rédigé par : oursivi | 18 octobre 2009 à 13:20
Chez Taddéï il y a quelques jours, Patrick le Lay …Il commençait d'étaler de nobles considérations sur la culture ... Régis Debray l'interpelle: Mais pourquoi quand vous étiez patron de TF1, tout ça vous l'ignoriez, tout ce que vous nous dites là vous ne le faisiez pas?
-Mais parce que … parce que ... et tutti quanti, le Lay répondait tout le contraire de ce qu'il venait d'affirmer avec un air grave et convaincant une minute auparavant, il arguait des obligations, sic, budgétaires, des conditions commerciales de rentabilité, les actionnaires, sa mission à lui donnée par eux de faire du chiffre, etc. Bref on comprenait clairement que c'est lorsque l'on n'a plus le pouvoir de faire ce que l'on croit et aime au plus secret de soi, quand on avait pourtant ce pouvoir et les moyens de le faire, que l'on peut s'en targuer et en gloser librement, regrettant même et se scandalisant qu'il ne fut pas … Singulier le Lay! jusqu'au bout il aura eu le mot pour rire et prendre tout le monde pour un parfait ramassis d'imbéciles … Debray n'insista pas; il n'y avait pas lieu, tout était dit. Il ne faut pas lui en vouloir au grand monsieur du «temps de cerveau libre», il est pris à sa propre dialectique, sa logique mentale terriblement mortifère; d'avoir toujours baigné dedans, il en est imprégné jusque la moelle et aujourd'hui il peut très bien et ce le plus sincèrement qui soit réussir cet exploit public de dire dans la même phrase une chose et son contraire sans que personne à part le médiologue Debray ne le remarque qui se tait cependant par pitié pour ce que cet homme puissant est devenu, pour ce qu'il a fait de son intelligence … En regardant et écoutant le Lay ce soir-là, c'était la première fois que m'était présenté un milliardaire infiniment minable et désolé, désolant … On aurait dit un clochard les poches pleines qui pleure et regrette les temps heureux de sa bohème ... Je me demandais comment on pouvait vivre comme ça sans avoir envie à chaque instant de se coller une balle dans la tronche pour une somme aussi longue et considérable de reniement de soi … Mougeotte son ex complice ne diffère pas de cet état. Je n'ai pas lu son papier du Figaro; il faut vraiment avoir du temps à perdre et s'ennuyer à mourir pour s'y intéresser … Cependant il y aura encore et toujours plusieurs milliers moins pour le lire (après tout, on lit ce qu'on peut, si le Figaro traîne là et qu'on l'ouvre distraitement à cette page …) que pour s'en laisser convaincre. C'est ainsi que TF1 a prospéré et prospère … C'est ainsi que Mougeotte fait du fric et de l'Opinion sous le bon mot de Beaumarchais; que le Lay a fait du fric et s'étale désormais sur la grande culture, la peinture, la musique, la littérature, la Renaissance même, Léonard de Vinci et tout ce qu'il regrette qu'on ne diffuse pas assez, plus du tout, à la télé ni partout, qui existe encore mais à la marge relégué, en souterrain, clandestin … Que voulez-vous: Mougeotte travaille encore, il n'est pas à la retraite! Quand il cessera d'être utile à ses maîtres, il sautera au cou de ceux qu'il croit sermonner et ridiculiser et les embrassera en leur criant et pleurant de joie: Merci, merci!... C'est ce qu'a failli faire le Lay face à Debray; encore un effort et il s'effondrait… C'est tout le paradoxe qu'en nos démocraties occidentales, il y a de moins en moins d'hommes libres au moment où c'est de leur liberté que celles-ci ont le plus besoin pour se maintenir et progresser intègres et entières! A force d'absence et de renoncement, elles fatiguent, se dénaturent et sombrent en tristes et répugnants avatars parés des apparences d'un mieux quelconque … C'est ce que j'appelle: L'esprit gras.
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 18 octobre 2009 à 13:04
Bonjour M. Bilger,
Je ne suis guère étonné par l'édito d'Etienne Mougeotte, sa servitude à l'égard du président est encore plus grande que celle des élus UMP.
J'ai en revanche, comme vous, trouvé salutaire la réaction des lecteurs du Figaro, qui se sont indignés sur le site de ce journal.
Non ce n'est pas la fin de la récré, c'est le début d'un sursaut républicain.
Rédigé par : Ludovic | 18 octobre 2009 à 11:50
Je viens de lire l'éditorial ; c'est en effet un chef-d'oeuvre de complaisance. Le porte-parole de l'Elysée lui-même n'en aurait sans doute pas eue autant. Et pourtant, si Etienne Mougeotte trahit l'esprit du journalisme et se mue en porte-parole de l'Elysée, il a toutefois un fond de vérité dans ses propos. Je vous l'ai écrit dans "Le président travaille, nous aussi...". Je ne vais donc pas me répéter et encore moins me renier. Car la vérité se situe peut-être entre deux positions extrêmes : celle, d'une part, qui consiste à vouloir faire taire les critiques au prétexte que le président de la République accomplit des choses importantes au plan international ; et, d'autre part, celle qui se limite à la polémique et à des querelles souvent superficielles ; les tenants de cette dernière catégorie brandissent constamment la morale et la vertu républicaine dont ils se croient les seuls détenteurs. Je suis sans doute tombé dans le premier travers, lorsque j'ai réagi à votre article cité plus haut avec un enthousiasme à l'expression naïve en ce qui concernait l'action internationale de Nicolas Sarkozy (je continue toutefois de la croire déterminante et très méritante) ; mais vous êtes tombé dans l'excès inverse, avec beaucoup d'autres, en ne relevant que certains détails qui vous semblaient, parfois à juste titre, ternir la lettre de nos institutions et la sacralité de la fonction présidentielle, tout en ne disant rien des efforts accomplis ou les minimisant systématiquement (excepté dans le domaine de la Justice). Vous ne reconnaissez rien en effet, ou presque, de ce qu'est l'action de Nicolas Sarkozy, ni celle menée lors de la présidence européenne, que ses "adversaires" eux-mêmes ont pourtant reconnue (tels Jean-Claude Junkers), ni ce qui a été accompli en matière d'environnement avec le Grenelle, qui ne suscite de votre part qu'ironie et sarcasmes. Certes, vous n'êtes pas journaliste et ne prétendez pas l'être, mais votre vision est-elle plus objective que celle d'Etienne Mougeotte ? Je n'en suis pas persuadé.
Le syndrome du sauveur ne guette pas seulement Nicolas Hulot et n'a pas seulement trait à l'environnement ; il peut s'appliquer aussi à une multitudes de citoyens, connus ou anonymes, qui au nom d'une vision subjective croient pouvoir indiquer le chemin de la morale et de la vertu républicaines.
Rédigé par : Laurent Dingli | 18 octobre 2009 à 11:07
J'ai lu l'article et l'interview de référence :
A propos de
1- «Ce n'est pas mon fils qui est visé, c'est moi».
C'est évident, vu que le jeune ne peut pas encore se nommer lui-même. Ceci étant, parfois, l'intelligence politique d'une famille voudrait que certains de ses membres la mettent en veilleuse et évitent de tenter le diable; ça n'a jamais été une bonne idée de promener en quelque sorte ses fourrures par moins 20 sous le nez de pauvres hères diplômés, même si on ne les a pas volées.
2- "et notre candidat David Douillet a fait 45 % au premier tour dimanche dernier."
David Douillet c'est une telle pointure qu'il aurait même fait gagner cette chère Arlette, les gens votent pour lui à mon avis, avant de voter pour un candidat UMP. Si les partis en lice avaient plus de David Douillet dans leur manche, ils s'en sortiraient mieux où qu'ils se présentent. D'autre part son élection a été bien préparée par ses apparitions populaires chez Patrick Sébastien etc. etc. ses bouquins (Notre grande famille : Histoire d'une tribu recomposée / 110 % : 18 clés pour devenir un champion de la vie etc. etc.) lui les éphèbes, il en fait des conquérants et non des objets sexuels!!
". J'ai en outre demandé à Brice Hortefeux de relancer avec beaucoup d'énergie la lutte contre la délinquance routière. Les assassins de la route seront réprimés avec une grande sévérité. "
La semaine dernière une jeune fille remontait en vélo après l'heure des livraisons une rue piétonne interdite aux vélos, motos et tout type de véhicule, en sens interdit par rapport au sens autorisé jusqu'à 10h du matin pour les livraisons, bouscule au passage une poussette et la maman qui la poussait, gratifie d'un doigt d'honneur mon expression ahurie; à l'entrée de la rue, un fonctionnaire de police en uniforme papotait du haut de sa mobylette avec ce qui semblait un particulier. Lui ayant demandé si sa conversation privée était plus importante que la sécurité des poussettes, il me répond : "Que voulez-vous, c'est comme ça, on n'y peut rien."
Il y a deux jours, j'attends tranquillement à un feu tricolore qu'il devienne vert, quand je vois passer en sens interdit un véhicule qui venait de remonter la rue, s'aperçoit en se trouvant nez à nez avec un véhicule roulant en sens inverse mais qu'un autre feu venait fort heureusement de stopper, qu'il ne roulait pas dans le sens autorisé, s'affole et tente de monter sur le trottoir à l'endroit du passage pour piétons, s'encastre malheureusement pour lui mais fort heureusement pour les piétons dans des plots bien placés, se dégage rageusement, opère un demi-tour sur les chapeaux de roue et s'engage sous le frémissement des tuyas du parc de la résidence du gouverneur militaire, dans une voie conduisant aussi à l'entrée de la A31. Je songe tout à coup que la police contrôle en règle générale les véhicules sous le pont sur lequel le malheureux venait de passer et non pas à l'entrée de la fourche conduisant à gauche vers la sortie de l'autoroute et à droite, vers son entrée. Une suggestion: dans cette idée que mieux vaut prévenir que sanctionner les 'assassins de la route' et pleurer leurs victimes, je pense que la police devrait changer ses habitudes et reculer son poste de contrôle jusqu'à la fourche, quitte à se faire installer une petite cabane en hauteur de façon à éviter de se faire faucher elle-même au passage par les hésitants qui ne savent pas s'ils veulent aller à gauche ou à droite et changent d'avis au dernier moment, et aussi augmenter la taille des panneaux!!
Enfin, hier, une personne munie d'une poussette tricycle en forme d'énorme portion de camembert l'avance dans les jambes des clients d'une grande surface qui faisaient la queue à une caisse, sa roue avant munie d'un pneu digne d'un VTT heurte l'intérieur de ma cheville gauche, j'opère un mouvement de twist qui m'amène à tomber sur ma cheville droite, ma hanche droite ainsi mon coude dont le chute est heureusement amortie car il s'enfonce heureusement dans la viande hachée de mon panier grâce à un monsieur qui a l'intelligence opportune d'accompagner le mouvement et de faire en sorte que ma tête ne heurte pas une gondole. Comme déjà dit, grâce à la petite bouteille de lait distribuée le matin à 10h par une mairie communiste dans l'école de mon enfance, j'ai les os solides et j'en suis quitte pour une cheville foulée et cette remarque sublime de la part de la pousseuse de poussette venue se procurer juste deux produits à l'heure de la plus grande affluence :"C'était à vous à faire attention en reculant." Comme elle ne prend même pas la peine de s'excuser, j'ai pris moi, celle d'alerter la sécurité du magasin sur ses obligations, par ex. Celle d'attirer l'attention des clients entrants et qui sont munis soit de grosses poussettes de forme singulière telle qu'on ne peut s'apercevoir qu'à distance de ce à quoi elles ressemblent et non quand on en a la roue avant entre les jambes, ou encore les petites voitures électriques, de ne pas circuler à toute vitesse entre les gondoles pour éviter de faucher les autres clients et/ou leurs caddies au passage et au détour d'une allée, ils me répondent: "On ne fait que ça, mais les gens s'en foutent!" Si la victime avait été ma mère qui a subi une opération de la hanche, on aurait été assez mal, mais bon, ce n'était fort que moi qui, grâce toutefois à la présence d'esprit d'un autre client; m'en suis tirée avec une cheville foulée soignée avec un peu de niflugel, quelques bleus, un hachis tranformé en pâtée.
D'où je pense que la sécurité, c'est d'abord une affaire d'éducation, de prévention et de responsabilisation des gens, avant d'être une affaire de sévérité!
Rédigé par : Catherine JACOB | 18 octobre 2009 à 10:34
"Ennui distingué" de l'art magistral. Faut-il y voir une référence implicite aux films de Manuel de Oliveira ?
Rédigé par : bob | 18 octobre 2009 à 10:03
Est-ce réellement une surprise ou une nouveauté que de savoir un quotidien encarté dans tel ou tel parti politique? Pour ma part, non!
Je vais même plus loin, dans la mesure où, sachant tel quotidien à telle tendance, je n'irai pas l'acheter s'il est contraire à mes idées. Non par manque d'esprit d'ouverture, mais tout simplement parce que, avant même d'acheter ce quotidien, je vais savoir ce qu'il y a à l'interieur.
Pour ce qui est de votre critique du journal "Le Monde", qui est encore le moins "apparenté", là encore, vous avez raison; plus c'est compliqué, et mieux c'est. Une devise comme une autre.
La presse n'est de toute façon plus ce qu'elle était.
A quand un journal sans ligne éditorialiste, un journal sans idées préconçues, un journal ni de droite, ni de gauche, qui peut être lu par tous sans avoir besoin d'une boîte d'aspirine après le dernier feuillet qui a été lu avec trois jours de retard, tellement il paraît parfois soporifique !
Rédigé par : christophe | 18 octobre 2009 à 09:38