Xavier Bertrand a raison : il y a trop de lois sur tout et n'importe quoi ! Cette lucidité agacée, il en a fait preuve à propos de la proposition de loi d'Edwige Antier, pourtant députée UMP, visant à l'interdiction des châtiments corporels, dont la fessée (Le Monde, Le Parisien, 20 minutes).
Le ridicule ne tue plus et le législateur cherche à prouver qu'il est nécessaire en nous inondant à profusion de prohibitions et de réglementations. La quotidienneté familiale, le secret et l'intimité des foyers étaient encore à peu près à l'abri de ces épées de Damoclès brandies en permanence sur nos destins, même les plus privés.
Edwige Antier a senti elle-même ce que sa démarche avait d'incongru puisqu'elle précise "qu'il ne s'agit pas d'envoyer les parents en prison ni de les en menacer". Il n'est pas question non plus de les sanctionner mais seulement, paraît-il, de les éclairer, ces intrépides "aventuriers des temps modernes" comme ils ont été nommés par un sociologue qui avait une appréhension plus pertinente de leur mission. Sur cette proposition de loi destinée, si la représentation nationale perdait la tête, à figurer dans le Code civil, Edwige Antier, qui ne veut pas faire oublier qu'elle est pédiatre, plaque une généralité qui ne va pas bouleverser les esprits.
"Plus on lève la main sur un enfant, plus il devient agressif" : donc il faut interdire la fessée. Croit-on une seconde que, les violences graves étant poursuivies sous d'autres qualifications quand elles sont connues, cette admonestation puisse avoir du sens et soit même légitime ?
Dans cet arbitrage constant qu'un parlementaire doit opérer entre la validité de ce qu'il propose et le préjudice humain et social qui pourrait en résulter, il me semble que cette députée UMP a fait le mauvais choix. Je me réjouis que Bernadette Chirac estime, comme moi, cette initiative "ridicule". Pourquoi cette aberration ? Parce qu'il convient sans cesse de se projeter dans l'actualité et de cultiver la démagogie du coeur au risque de rendre l'existence de tous les jours encore plus ingérable, invivable dans la sphère qui reste encore, sauf intrusions nécessaires de l'autorité publique, à notre exclusive disposition ?
Qu'en sait-elle, d'abord, de cette éducation joyeuse, parfois difficile, souvent riche, dans le même mouvement, d'espoirs et de craintes, de quelle science exacte prétend-t-elle tirer des conclusions aussi péremptoires en faisant fi de l'infinie diversité des situations, des natures et des rapports ?
Pourquoi souhaiter offenser la liberté la plus limpide, la plus évidente de chacun au point que parvenir à l'entraver représenterait sans abus de langage un totalitarisme insidieux, une dictature molle et étouffante ? Faut-il vraiment faire un sort à la petite tape, à ces gestes d'impatience qui ne sont pas scandaleux et même à ces manifestations d'autorité dont une fessée est la traduction pas forcément indigne quand le dialogue, une seconde, est devenu impossible ? Je ne parviens pas à m'indigner devant ce qui n'est absolument pas passible de quoi que ce soit de juridique, sur les plans pénal ou civil, qui se trouve situé très en amont des inadmissibles mauvais traitements et sans l'ombre d'un lien avec eux. C'est mélanger la banalité de l'affection qui se laisse aller et qui en a le droit avec l'intolérable. On a le droit de rêver et d'imaginer des sensibilités jamais prises en défaut, égales d'humeur et distillant une affection sans un mot ni un geste plus hauts que l'autre. Ce serait d'un ennui mortel ! Ce serait vouloir mettre les parents sous une tutelle permanente. Pourquoi pas, demain, venir vérifier ou corriger la manière dont on les élève à table, dont on les fait lire, dont on les réprimande verbalement, pourquoi pas, demain, ne pas prétendre contrôler si l'amour qu'on leur porte est conforme aux normes de la pédiatrie ? Ne les pousse-t-on pas trop ou au contraire y a-t-il trop de faiblesse à leur égard ? On aura l'impudence de nous dicter la loi sur ce qui est sorti de nous, sur ce qu'on a créé ? Edwige Antier, sans s'en rendre compte, désire nous faire tomber dans un cauchemar qui ressemblerait à un George Orwell adapté à l'enfance.
La loi est banalisée. La loi est détournée. La loi est moquée, en profondeur, quand elle s'attache à ce qui ne la regarde pas mais s'élabore trop vite pour l'essentiel qui la concerne. La loi, sauf exceptions, n'a pas à s'immiscer dans la vie domestique, dans notre espace d'autonomie où nous sommes les témoins de nous-mêmes et de nos proches, vraiment proches.
Qu'on continue comme cela, avec cette frénésie de la bonne conscience, et on amplifiera cette déplorable attitude française qui prend la loi pour une menace alors qu'elle devrait être perçue seulement comme une garantie.
Bien sûr qu'il faut une loi contre les châtiments corporels.
La question pour ou contre la fessée ne devrait même pas se poser.
Pour ou contre le droit de vote des femmes ??? Pour ou contre la violence conjugale ???
Nous sommes en 2012...! Comment peut-il être légal de FRAPPER un enfant ?
Je suis une mère suédoise, installée en France depuis dix ans, choquée et horrifiée de la méthode barbare des parents français !
Qu'est-ce que je dois dire à mon fils quand il voit des parents frapper leur enfants ? Comment expliquer qu'il y a des parents ici qui s'estiment avoir le droit de taper un enfant ?
Pourquoi tant de delinquance en France, sûrement justement parce que les parents abusent de violence.
La France toujours en retard, toujours contre les lois, des grèves pour un rien, contre les radars, pour l'alcool au volant, pour la violence envers les enfants etc. etc.
Rédigé par : Emma | 31 août 2012 à 14:18
Le livre de Zoé Shepard est très bien, je confirme, la maltraitance est aussi présente à la Mairie de Paris, oui en 2006, j'ai voulu attenter à ma vie, c'est un collègue qui avait alerté mon fils, sinon je ne serais plus de ce monde à cause de cette injustice.
L'injustice, le harcèlement moral, le prosélytisme, la discrimination et les suicides existent bien à la Mairie de Paris et peut-être même plus qu'ailleurs...
Le harcèlement devient pour certains petits chefs une véritable méthode de management sans foi ni loi. La situation est également favorisée par le contexte social de la municipalité en place, l’administration et l’élu savent bien que l’agent fera tout pour garder son emploi. Et que les collègues témoins fermeront les yeux sur les injustices de peur de perdre leur poste ou de passer en conseil de discipline.
A la Mairie de Paris, les agents sont protégés du licenciement. Il reste donc la solution de « faire craquer et détruire » l’indésirable et de faire rentrer dans le rang le responsable syndical qui dénonce ces pratiques lamentables.
Honte, que de honte, encore un suicide d’une collègue au mois de juin 2010, suite à des conditions de travail déplorables.
Voilà l'image de la Mairie de Paris, des conseils de disciplines staliniens pour celles ou ceux qui tentent de se plaindre des souffrances qu’ils subissent au quotidien, bien sûr ces conseils de discipline sont soumis à l’arbitraire des contingences politiques, au profit de certaines CAP.
Rédigé par : Denis | 23 septembre 2010 à 18:52
"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté, et en toute jeunesse, le début de la tyrannie."
(Platon, 429-347 avant J.C.)
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Rien de nouveau sous le soleil !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 juin 2010 à 20:20
Bonjour,
Veuillez m'excuser d'intervenir sur le tard.
Je vis dans une famille qui nous a laissé beaucoup de liberté mais qui ne badine pas avec le respect. J'ai même le loisir d'y exprimer toutes choses, même celles qu'exècre M. Bilger, comme ma complaisance envers Tony Musulin. En revanche, pas touche aux parents ou aux professeurs, chez nous les dérapages sur ces sujets ne sont pas tolérés.
J'ai ainsi reçu quelques tapes, toujours sur la main, le bras ou les jambes. Etant sportif, amateur de randonnées et de sorties nature (je les fais systématiquement en shorts l'été, en bermudas longs de velours l'hiver mais laissant 15-20 cm de mollets à l'air), j'ai connu parfois ces petites corrections rapides sur les jambes qui m'a-t-on dit étaient courantes il y a 40 ans ; j'ai même eu droit au bois vert de noisetier après une insulte odieuse que je regrette. Cela remet en place les petites humeurs, y compris celles de l'adolescence. Jamais il ne me serait venu à l'idée de me plaindre à la moindre autorité publique.
En tant que jeune majeur, j'accepte toujours les règles de la maison : heures des repas, politesse, respect. Etudiant en environnement, je m'arrange toujours pour revenir à l'heure quand j'arpente les forêts et explore faune et flore. Même maintenant, je considèrerais normal d'être puni. Et au besoin, mes mollets sont encore très souvent à l'air libre !
Je dois horrifier par mon expression d'une idée si conservatrice et réactionnaire. Mais la famille est désormais le seul lieu où s'exerce la solidarité. A 19 ans, en être exclu revient à crever à la rue, sans droit à rien, sans pouvoir faire d'études, sans RSA. Entre 18 et 25 ans, nous n'avons plus qu'elle. Les études ne sont même plus gratuites et assurées, le népotisme remplace le mérite, la république n'est plus ; seuls les réseaux en décomposition permettent d'assurer une promotion sociale très contingentée aux relations et aux circonstances. Les services sociaux sont incompétents et exigent des paperasses démentielles. Cette société me dégoûte et la famille traditionnelle est pour moi un refuge et un bastion qui m'en préserve.
Voilà pourquoi d'un côté, je suis militant très à gauche, anticapitaliste, pro-Tony Musulin, anti-banques mais de l'autre conservateur classique. Je suis capable de m'insurger contre le gouvernement mais trouverais normal de recevoir les verges en public si j'insultais mes parents. Et je raisonnerai ainsi tant que je resterai sous leur toit, et de nos jours ça peut durer !
Cette curieuse association de valeurs est de plus en courante dans ma génération, elle répond aux problématiques contemporaines. Il n'y a rien à tirer de la société issue de mai 68, ces sales gosses qui n'ont pas reçu assez de fessées et démolissent tout ce qui existait de bien avant, notamment socialement.
Rédigé par : Alexandre | 14 juin 2010 à 17:38
Marie, il paraît, oui, que ce proverbe est arabe … Pour être franc, il m'a toujours fait marrer en même temps que j'y vois comme beaucoup de profondeur … «Cogne ta femme; si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait», ça ramène à la suspicion millénaire qui serait celle qu'inspire la femme. C'est vrai que la femme, depuis la Création, a toujours été un vrai merdier pour l'homme et jusqu'aux textes sacrés qui ne se privent pas de mettre en garde et de s'en défier … Ainsi la Bible et ce pauvre Joseph dont le seul tort a été d'être très beau et fidèle à son Pharaon … Que ne l'a-t-elle accusé faussement, cette salope épouse royale devant l'Eternel … le roi David aussi tiens qui envoie son meilleur général au casse-pipe la guerre pour se taper sa femme pendant ce temps … Aujourd'hui il est un peu suranné y compris dans l'esprit de la grande majorité des arabes musulmans ou non mais je comprends absolument que ceux-ci soient effrayés à la perspective de finir en ces choses en français dans un parc public avec la poussette et les bébés, en «cuisinière» et «ménagère» et homme au foyer pendant qu'elles, elles, elles sont va savoir où Charles … Le français perd sa virilité, c'est un fait constaté, la française n'a pas fini de le castrer, le frustrer et le menacer des garde à vue et des prisons s'il se fait insistant même pacifiquement … Je connais beaucoup de personnes françaises (des souchiens ou des souchistes, de souche quoi comme dit la belle Houria des Indigènes républicains, sic ...) qui ne veulent absolument plus de française pour femme; qui se mariant avec une arabe qui une noire qui encore une chinoise … On voit ça de plus en plus; il n'est que de lire les pages «carnets» des journaux sauf le Figaro où là c'est l'aristocratie et la grande bourgeoisie blanches éternellement consanguines qui font leurs petites affaires et liaisons paisiblement entre elles … Mais pour le populo, il va carrément jusqu'en Russie orientale, en Mongolie, au Zimbabwe plus au sud, en Inde, en Chine n'importe, chercher la femme de sa vie quand elle n'est déjà la avec ou sans papiers … La française est devenue insupportable et arrogante, c'est un fait. A cela ajoutons qu'elle a toujours «mal à la culotte» (la psychiatrie et la psychologie française font fortune grâce à cette femme et je n'omets pas la psychanalyse) et on aura compris pourquoi elle fait fuir, en tout cas inspire comme un rejet qui ne le cède désormais en rien au fameux proverbe cité … Enfin, ce serait un vaste et long mais néanmoins grave débat … Et puisque dans l'autre topic on y cause garde à vue, si des statistiques de celles-ci on ôtait ces garde à vue fumeuses où la femme, pour se débarrasser de son mec ou d'un mec, à la maison ou au boulot n'importe, l'accuse de tout et n'importe quoi sans preuve aucune même, juste sa parole c'est tout et sachant que dominant dans l'esprit français désormais qu'elle a depuis soumis elle n'aura aucune difficulté pour le faire embarquer voire accuser voire encore condamner par une justice plus que conciliante et légère en ces choses, combien ces statistiques chuteraient!… La violence réelle faite aux femmes existe et je ne la connais que trop pour l'avoir vue et vécue enfant auprès de ma mère de par mon père durant de longues années; je ne la nierai ni ne la minimiserai jamais. Cependant ce que l'on ne comprend pas aujourd'hui, c'est que si elle augmente à ce point en notre pays c'est davantage maintenant pour toutes ces choses que j'ai décrites ci-dessus que pour ce qui la motivait et la motive encore ici et là mais cependant toujours trop et toujours absolument intolérable. Les hommes frappent de plus en plus souvent les femmes et si elles ne savent ou feignent de ne pas savoir pourquoi, eux désormais savent et c'est toute la tournure civilisationnelle qu'a pris ici en France ce vieux proverbe arabe … Dans la même veine mais moins triste et désespérant: Je me souviens, j'avais quatorze ou quinze ans, garde à vue pour un cambriolage (je puis le dire; il y a prescription même si le concerné est toujours en fonction très haut placé magistrat et que ce cher PB connaît, il est impossible qu'il ne le connaisse pas mais je n'en dirai pas plus..) … Le procureur lui-même, pas le substitut non non, le proc' fécit, sitôt qu'il le sut débarque à minuit ou une heure de la nuit je ne sais plus, me réveille, me prend à part et me demande si tout va bien, mangé, pas cogné par les flics, si j'ai les couvertures réglementaires et propres, etc. Je réponds que tout va bien mais que je suis innocent. Soit! Il ordonne aux flics de me libérer immédiatement et de me raccompagner sur-le-champ chez ma mère à la maison … Ce qui fut fait séance tenante. Plus jamais entendu parler de ce cambriolage (une vieille maison presque abandonnée) … Il faut dire, la juge d'instruction auprès de laquelle j'aurais dû normalement être déferré le lendemain était l'épouse dudit procureur. Or encore, lors d'une précédente tentative (tentative tentative uniquement, je précise …) de cambriolage, je me trouvais nez à nez avec ledit procureur qui, au moment qu'il sortait en se rhabillant de l'appartement voisin en quittant l'embrassant goûlument une dame inconnue de moi, me regarde, comprend et m'intime de déguerpir sur-le-champ avec tout mon barda pour forcer les portes et les serrures … Cette jolie dame chez qui à une porte près j'aurais cambriolé n'était pas la juge d'instruction, je le jure, je l'aurais reconnue, c'était une femme impossible cette juge; l'autre était douce et semblait heureuse … Cette histoire est authentique; j'en ris encore quand j'y songe … C'est vieux pourtant; trente ans presque ... Comme quoi, il est parfois des manières insoupçonnées d'échapper à la justice …
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 24 novembre 2009 à 23:50
Monsieur Bilger,
OUI, il faut une loi contre les châtiments corporels !
Deux enfants meurent par jour en France des suites de maltraitance !
1)Très bon livre, entre autre sur ce sujet :
« VIOLENCE à l’école : Fatalité ou défi »
Pierre André DOUDIN
Miriam ERKOHEN-MARKÜ
DE BOECK PRATIQUES PEDAGOGIQUES 2000 – réédité en 2004
www.deboeck.com
2) l’action et l’étude remarquable et très intéressante du Docteur J. Cornet
Faut-il battre les enfants ? - Relations entre les accidents et la violence éducative
de Jacqueline Cornet
La violence éducative est banalisée en France, encore à notre époque. " Flanquer une bonne fessée " à un enfant turbulent est conforme à un usage plus fort que toutes les paroles dénonçant ces méthodes. Personne ne peut dire clairement ce qu’est une bonne éducation. Jacqueline Cornet a observé dans sa pratique de médecin généraliste que les enfants les plus fréquemment accidentés n’étaient pas les plus livrés à eux-mêmes mais au contraire ceux qui grandissaient dans les milieux les plus violemment sévères. Elle a conduit une longue recherche dans des services de traumatologie d’urgence. Les résultats qu’elle présente, soumis aux lois statistiques, confirment l’existence d’une relation de cause à effet entre les coups reçus et la propension ultérieure aux accidents. Ce constat donne des arguments scientifiques pour ne pas battre les enfants. L’auteur propose alors de redéfinir les conceptions actuelles de l’éducation, afin d’en éradiquer la violence, sans pour autant laisser les parents sans repères.
Médecin généraliste, Jacqueline Cornet a exercé pendant trente ans dans une commune de la région parisienne, au sein d’un centre de santé municipal dont elle est devenue médecin-chef les dix dernières années de sa carrière. Ancien membre du comité scientifique de la Société française de médecine générale, elle est également titulaire d’une maîtrise en sciences humaines.
Editions Hommes et perspectives, 1997.
Association "ni claques ni fessées".
3) Revue : L’enfant et la vie
Article : « Chaque fessée est une humiliation »
n° 116 /octobre novembre décembre 1998, page 19.
extrait : "Les traditionalistes défendent la nécessité des châtiments corporels car ils dénient leurs propres expériences douloureuses et ne veulent reconnaître que les enfants leur servent de boucs émissaires".
4) Lire aussi et écouter l'histoire de Christophe Rocancourt et les dégâts que génèrent les carences affectives infantiles : père alcoolique, mère prostituée, abandon avec mutilation d'un doigt…
Salutations distinguées
[email protected]
Rédigé par : Nathalie CODEUGNAL | 23 novembre 2009 à 09:08
Sans doute Edwige Antier aura-t-elle gardé un très mauvais souvenir de la "fessée" reçue des mains de notre mère Justice pour une gestion associative "peu rigoureuse" de son vilain garnement de mari !
Rédigé par : G.Dumez | 22 novembre 2009 à 22:00
Très mauvais goût Valérie de mettre une population á l'index á cause de deux désaxées.
Quel argument !
Je regrette que ce blog devienne, pour certains, un endroit où l'on vient se donner en spectacle au lieu d'argumenter.
Il y a des endroits pour cela .Je peux vous en conseiller quelques-uns.
Les réactions sur le billet "Foot" en sont l'exemple même.
Que de salades pour jouer le beau...VIRTUEL.
Rédigé par : jpledun | 22 novembre 2009 à 21:23
Rédigé par Monsieur jpledun le 22 novembre 2009 à 18:28
"L'Autriche a interdit la fessée depuis belle lurette."
Oui, mais ils autorisent les caves...
Bon sur ce, j'arrete... je regarde trop Ruquier le samedi soir !
Rédigé par : Valerie | 22 novembre 2009 à 19:59
L'Autriche a interdit la fessée depuis belle lurette.
Vous savez les Autrichiens, que certains Français aiment caricaturer, mangeurs de choucroute et porteurs de chapeaux á plumeau...
12ans 3/4... je n'en reviens toujours pas.
Rédigé par : jpledun | 22 novembre 2009 à 18:28
Was ?
Rédigé par : jpledun | 22 novembre 2009 à 18:08
Rédigé par: Marie @ Valérie | 22 novembre 2009 à 08:53
Valérie @ Marie
Merci de votre commentaire dont j'approuve le contenu tres juste.
"Avec la différence discriminatoire que celui de la sphère ne sera jamais confronté à la justice de l'homme !"
C'est tellement vrai et si, en France, cette difference de traitement entre la "plebe" et le "gratin" se cantonnait seulement a ce domaine, il y aurait moindre mal...
Celui qui frappe sa femme, frappe t-il son (ses) enfant(s) ?????
Une femme (par definition adulte) dispose d'un libre-arbitre...pas un enfant ! La se situe la difference essentielle.
"Mme Antier n'a certainement pas dû être confrontée aux incidents cités par certains, (ou elle ne sortait jamais sa progéniture) comme tous ces gens dits de la haute sphère, qui ont recours à des subalternes !"
Il est certain qu'avec du "petit personnel", la vie doit etre tellement plus aisee dans tous les domaines de la vie quotidienne...peut-etre se deconnecte-t-on du reel ?
"Mme Antier va au moins aboutir à un résultat, les parents ne trouveront plus personne pour faire garder leur progéniture :
Les grands-parents ne voudront pas risquer d'être appelés "bourreau" pour une tape sur une main, ou la fessée tombée SUR le pantalon ou SUR la jupe...
Les nounous à cause du risque d'une part, de se faire dominer par une troupe d'enfants capricieux et indisciplinés et d'autre part de se faire accuser de "violences"...
Etant donne le chomage endemique en France... et ailleurs, pas de souci, il y aura toujours des "larbins" pour effectuer cette tache ingrate...
Quant aux grands-parents, si je puis me permettre, ils ont eu leur temps... qu'ils laissent les nouvelles generations a la manoeuvre !
"Mme Antier compte t-elle faire inscrire dans sa loi qu'un parent pédophile ou incestueux, qui fut condamné, doit être signalé au futur conjoint dans le cadre de la prévention....
C'est là qu'il y aurait Révolution !"
Cela representerait un reel progres en effet.
"PS : J'ai connu une prétendue aristo fière de SA particule, qui attachait ses enfants sur une chaise..."
Ils n'ont pas la reputation d'etre les plus doues en terme d'education...
Bon je m'arrete la... de plus, il s'agit d'un domaine sensible... a manipuler avec precaution.
Rédigé par : Valerie | 22 novembre 2009 à 15:44
Rédigé par Monsieur ou Madame Duval Uzan 21 novembre 2009 à 22:33
Tout d'abord, comme on dit chez moi "F... off !!!"
Qu'est-ce qui vous prend de me parler sur ce ton ! Je ne suis pas plus abrutie que vous et n'ai point besoin de gros caracteres pour lire...
Fin de la polemique...je ne vous repondrai plus ulterieurement ; ce blog ne concerne en rien l'education. De plus, je n'ai pas de temps a perdre !
Je clarifie juste mes propos precedents pour en finir.
"Etes-vous la même personne qui approuve et désapprouve ??"
Les deux messages sont bien de moi : je les confirme et les maintiens. Je suis contre une enieme loi inutile qui, quoiqu'il advienne, ne serait jamais appliquee (comme les autres au demeurant d'ailleurs !) et s'immiscerait trop dans la vie familiale (qui est tellement sacree... et sanctifiee en France !!!). De la a approuver cette methode, il y a un pas que je ne franchis pas...
Rédigé par : Valerie | 22 novembre 2009 à 15:13
Il faudrait savoir ce qui est la pire maltraitance:
la fessée? ou l'absence de fessée!
dans beaucoup de cas ce sera l'une
dans beaucoup d'autres ce sera l'autre.
Interdire aveuglément n'a pas de sens. Mettre les enfants dans un parc à enfants et les laisser s'entre-déchirer comme des animaux qu'ils ne sont pas? non merci!
tout ça pour ne par risquer d'engager sa responsabilité? Mais choisir de ne rien faire, c'est déjà engager sa responsabilité!
On a dit que la fessée rendait sexuellement déviant. On a interdit d'interdire, beaucoup d'enfants rois, beaucoup moins de fessées, aucun châtiment corporel dans les lieux collectifs pour enfants: observe-t-on une baisse des déviances sexuelles? Une pérennité de la vie affective? une stabilité des familles?
alors arrêtons avec les théories, et tenons-nous-en à ce qui a déjà existé, à ce qui pourrait être mieux, mais montré par des études fiables, et au bon sens, accessoirement.
Il y a une majorité d'enfants qui n'ont jamais besoin de fessée, une partie non négligeable qui flirteront avec les limites longtemps (peut-être parce qu'ils n'en ont pas reçu une la première fois qu'ils les ont dépassées), et une minorité qui finiront en prison parce qu'on ne leur aura jamais donné de limites. On doit penser à ceux-ci aussi: en prison, on ne fera pas que de leur caresser les fesses!
Rédigé par : do | 22 novembre 2009 à 14:19
JPL vous comprenez ce qu'on écrit ici ou ne comprenez que l'allemand ?
C'est censé être de l'humour ? Cela serait bien la première fois que vous y essayeriez avec le pauvre succès que l'on voit.
Crois que j'ai dû en arrêter l'usage il y a déjà cinq six ans, mais je ne suis nullement contrit d'avoir su en faire un usage intelligent, comme d'en user avec discernement avec certains intervenants durs de la feuille de ce blog, et de l'équipe de France.
C'est vraiment la démocratie sortie de son lit, ici.
"la fessée ou la tape ! Instrument qui fort régulièrement se trouvait d'ailleurs amputé de ses lanières de cuir..."
Marie,
Me souviens que celui dont me menaçaient mes parents a fini complètement chauve de mon fait et qu'en ai presque une pensée émue de cette pauvre bête au pouvoir dissuasif de plus en plus amoindri, métaphore de l'enfance et ses faux problèmes qui filaient de lanière en lanière, diable décati qui finit bâton, laissant le vieil enfant au milieu d'adultes médiocres autrement douloureux à endurer.
AO
Rédigé par : oursivi@jpl&Marie | 22 novembre 2009 à 11:44
@Valérie,
"Sur ce blog elitiste, je suis un peu sideree que d'aucun ne s'offusque de cette methode que je pensais aujourd'hui cantonnee aux "prolos" ineduques, incapables de maitrise de soi, etc..."
Sachez, Madame, que les "prolos" comme vous dites ne sont pas les plus violents.
La violence se trouve également chez certains dits de "la Haute", lorsqu'il s'agit de rapport de force avec leurs épouses. Et là qu'ils soient médecin, avocat, député, enseignant, fonctionnaires... porteurs de "particules" non radio mais mains actives... ils sont au même niveau que lesdits prolétaires.
Avec la différence discriminatoire que celui de la sphère ne sera jamais confronté à la justice de l'homme !
Celui qui frappe sa femme, frappe t-il son (ses) enfant(s) ?????
Si cette loi passe Mme Antier envisage de l'adjoindre au Code civil pour que soit lu le jour d'un mariage, environ ceci : "dans l'éducation d'un enfant, la fessée est interdite".
Tout comme chacun sait qu'il est également souligné ce jour là : "La violence est interdite entre époux..."
Il paraît qu'il y aurait un proverbe arabe ? qui dirait ceci : "Bats ta femme tous les matins, si toi, tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait !"
Monsieur Aïssa, à vous la question ?
Mme Antier n'a certainement pas dû être confrontée aux incidents cités par certains, (ou elle ne sortait jamais sa progéniture) comme tous ces gens dits de la haute sphère, qui ont recours à des subalternes !
Mme Antier va au moins aboutir à un résultat, les parents ne trouveront plus personne pour faire garder leur progéniture :
Les grands-parents ne voudront pas risquer d'être appelés "bourreau" pour une tape sur une main, ou la fessée tombée SUR le pantalon ou SUR la jupe...
Les nounous à cause du risque d'une part, de se faire dominer par une troupe d'enfants capricieux et indisciplinés et d'autre part de se faire accuser de "violences"...
Faut-il passer dorénavant devant un avocat pour éduquer, garder, surveiller un enfant ??? Faudra t-il également contracter une assurance ?
Et dire qu'à mon époque le martinet sur les mollets remplaçait bien souvent la gifle, la fessée ou la tape ! Instrument qui fort régulièrement se trouvait d'ailleurs amputé de ses lanières de cuir...
Ou encore, quelques souvenirs, plombs dans les mollets tirés avec un pistolet adéquat ! Ou coups de tisonnier sur le crâne par une grande soeur jalouse... !
Mme Antier compte t-elle faire inscrire dans sa loi qu'un parent pédophile ou incestueux, qui fut condamné, doit être signalé au futur conjoint dans le cadre de la prévention....
C'est là qu'il y aurait Révolution !
Cette intrusion et manipulation de la famille est-elle voulue pour forcer les mères ou quelques pères à rester à demeure pour lutter contre le chômage ?
PS : J'ai connu une prétendue aristo fière de SA particule, qui attachait ses enfants sur une chaise...
Rédigé par : Marie @ Valérie | 22 novembre 2009 à 08:53
Quand on en est encore á devoir donner la fessée á une jeune fille de 12 ans 3/4, c'est que le discours de la personne représentant l'autorité n'est que trop tordu et incompréhensible.
Tous les enfants sont intelligents et munis d'une grande compréhension.
Il ne leur en faut pas beaucoup pour comprendre le message.
12 ans 3/4... pauvre gosse.
Rédigé par : jpledun | 22 novembre 2009 à 01:24
@ Valérie
Vous écrivez :
"Sur ce blog elitiste, je suis un peu sideree que d'aucun ne s'offusque de cette methode que je pensais aujourd'hui cantonnee...
LISEZ LES COMMENTAIRES AVANT DE VOUS SIDERER.
En ce qui concerne Dolto, on ne la cite pas parce que c'est évident... mais vous avez raison il faut tout de même la citer (ses CD seraient un beau cadeau je crois).
Pouvez-vous me dire combien de Valérie il y a sur ce blog ??
Etes-vous la même personne qui approuve et désapprouve ??
Duval Uzan
Rédigé par : Duval Uzan | 21 novembre 2009 à 22:33
Avant de vouloir s'immiscer dans l'intimité des familles Mme Antier ferait mieux de regarder ce qui s'est passé dans la sienne.
http://lci.tf1.fr/france/justice/2008-05/relaxe-pour-edwige-antier-4867991.html
Rédigé par : Bourguignon | 21 novembre 2009 à 19:38
Rédigé par: Valerie | 21 novembre 2009 à 15:32
Concernant ce livre, il s'agit d'une petite somme érotique de ce que les fesses suggèrent de faux mauvais traitements.
Personnellement les jolies fesses des jolies femmes, je préfère les mordre. Raisonnablement, avec ce qu'il faut d'énergie et de retenue.
Je parlais, non de ces choses érotiques réservées strictement à mes yeux aux adultes, mais de l'intérêt, des raisons d'être des rares mais utiles fessées avec ma fille aînée (12ans 3/4). Sachant que sa soeur (trois ans de moins) est parfois infiniment rétive au verbe et à la raison et que l'aînée a souvent noté, et notre patience, et la limite d'icelle, et le rôle édifiant et clarifiant qu'une baffe ou qu'une rapide et cuisante fessée (quand elles étaient plus petites) peut avoir pour rendre la raison aux plus hystériques, elle a dit sa surprise que l'on puisse interdire au parents de montrer le droit chemin aux enfants tordus, et m'a fourni une nouvelle raison d'exiger que Madame Antier fesse T.Henry devant l'ambassade de France de Dublin.
Cela seraient les épiphanies de leur carrière respective, de cuistre et d'éducatrice.
AO
Rédigé par : oursivi@Marie | 21 novembre 2009 à 16:52
Rédigé par Monsieur oursivi le 20 novembre 2009 à 21:21
Desolee, mais ne s'agirait-il pas plutot d'un livre de derrière... "les fayots".
Je ne peux me permettre de commenter sur le bouquin, ne l'ayant pas lu et n'ayant aucune envie de le lire...etant donne le titre ! Evidemment je comprends qu'il s'agit, sans aucun doute, d'un libelle provocateur mais bon...c'est quand meme un peu facile d'aller dans le sens du vent !
Rédigé par Madame Doc le 20 novembre 2009 à 19:13
Tiendriez-vous le meme discours avec un adulte recalcitrant ? Alors pourquoi avec un enfant serait-ce moins choquant ? Les enfants, surtout en bas age, n'ont parfois pas d'autre choix que de subir cette humiliation ; ceci en raison de leur taille, de leur immaturite, de leur dependance exclusive aux parents.
Ne jamais oublier que cette "creature immature" qu'est l'enfant sera vraisemblablement, s'il a survecu a son enfance, celui qui, d'une facon ou d'une autre, prendra soin de ses parents ages un jour...peut-etre !(d'autant plus que le "grand age" s'etire chaque jour davantage !!!) ... pourquoi alors s'offusquer d'un "ancien enfant" violent verbalement (physiquement parfois) avec un "vieillard difficile" des lors que les roles s'inversent ?
Il n'y a pas si longtemps, "une petite baffe" a une epouse etait tolere, peut-etre meme conseille (je crois savoir que cela existe encore dans certaines cultures).
J'ose esperer avoir "lu de travers" et que vous ne cautionnez pas cette methode.
Sur ce, je ne souhaite pas polemiquer mais je me sens maintenant en decalage avec mes compatriotes car il s'agit, en Angleterre, d'une pratique reprouvee.
Sur ce blog elitiste, je suis un peu sideree que d'aucun ne s'offusque de cette methode que je pensais aujourd'hui cantonnee aux "prolos" ineduques, incapables de maitrise de soi, etc...Merci quand meme de votre honnetete intellectuelle.
Sur ce, un bon samedi.
Rédigé par : Valerie | 21 novembre 2009 à 15:32
Voir aussi "L'éloge de la fessée" de mon copain J Serguine.
Un livre de derrière... les fagots*.
AO
* et leur volée de bois verge.
Rédigé par : oursivi | 20 novembre 2009 à 21:21
Monsieur Bilger,
Je suis médecin spécialiste en psychiatrie infanto-juvénile, et psychanalyste.
Je souscris à chaque mot de votre billet, et je vous remercie vivement de l'avoir écrit.
Je suis affligée des âneries que certains, au nom de leur savoir médical et psychanalytique, que pourtant je partage et que je respecte, peuvent professer doctement.
J'avoue que le commentaire de Pierre-Antoine m'amuse un peu... on pourrait presque croire qu'il voit juste ! Mais en fait la bien-pensance est tout aussi néfaste que le bas calcul...
Je suis moi-même une pédo-psychiatre surbookée, et une mère comblée, peut-être est-ce pour cela que je n'irais jamais prétendre qu'une fessée nuit gravement à la santé mentale de nos petits !
Rédigé par : Doc | 20 novembre 2009 à 19:13
Vive la parité !
Rédigé par : emule | 20 novembre 2009 à 17:30
Un excellent billet de Monsieur Bilger ou ce sujet sensible (impliquant de s'immiscer dans la vie de famille) est traite avec moderation.
De toute facon, il s'agirait encore d'une loi qui ne serait jamais appliquee...comme la plupart des lois en France, alors inutile...sauf pour la dame mentionnee qui a reussi a faire parler d'elle et doit en etre ravie. Elle m'irrite encore plus depuis ses deboires juridico-financiers. Bon l'essentiel etant pour elle qu'elle soit deputee...malgre tout !
Sinon, je suis decue pas un mot sur Madame Dolto dans les commentaires...son apport considerable a l'education de l'enfant est-il deja oublie en France ? Et pourtant, quelles avancees elle a permis dans la comprehension de son developpement psychique. A notre epoque, la fessee ne devrait en aucun cas faire partie d'une methode educative. Seule une tape et jamais l'enfant deshabille (quelle humiliation) devrait etre l'ultime recours quand tout a ete epuise.
Ici, en Angleterre, ce n'est plus accepte socialement meme si je dois conceder que les "gosses" sont souvent "affreux, sales et mechants". Peut-etre en Ecosse, cette "methode" est interdite, je ne suis pas certaine ?
Sinon, il y a toujours le Taser
http://www.lepost.fr/article/2009/11/20/1800366_la-fillette-de-10-ans-refuse-de-prendre-son-bain-le-policier-utilise-son-taser.html
Un excellent week-end ensoleille a vous tous...Heureusement, je ne suis pas en Irlande !
Rédigé par : Valerie | 20 novembre 2009 à 15:43
@ Duval Uzan
"Cela peut rendre maso. Certains enfants en redemandent. Certains même transgressent juste pour en recevoir !"
C'est pareil pour la gifle. Ça me rappelle un mauvais resto (La Maison de Sade, de mémoire) où j'étais allé à NY il y a une dizaine d'années. Certains demandaient une bonne gifle au serveur. Pour les filles, ils proposaient de verser de la cire chaude sur la poitrine (n'ayez pas peur, ils sont plus raisonnables que Mc Do et leur café). Je suis allé aux toilettes, en revenant ma compagne m'avait confié que notre voisin de table lui avait demandé la permission de lui lécher le dessous de ses talons-hauts. Elle avait accepté bien sûr !
C'était rigolo, mais comme la nourriture était immonde et que je ne suis pas maso, je n'y suis pas retourné.
Juste pour vous dire que la fessée et la gifle étaient côte-à-côte sur le menu.
Et sans parler du S/M, parfois les adultes, les enfants et les animaux domestiques font ce qui est interdit uniquement pour attirer l'attention.
@ Catherine A
Je comprends votre argument, mais il ne faut pas tomber dans ce piège sinon on aura des lois interdisant le sexe anal ou oral, vous pourrez être dénoncé par votre voisin comme dans certains États des USA.
Je préfère que l'on travaille à diminuer la dépendance de l'épouse, ou bien la pertinence des menaces de priver l'époux des enfants... Comme ça, toute personne malheureuse pourra se séparer.
C'est à mon avis la seule solution valable, car chaque couple est un équilibre intime que la loi ne doit pas encadrer de trop près.
La loi doit gérer le contentieux, pas jouer au conseiller d'éducation.
Rédigé par : Alex paulista | 19 novembre 2009 à 22:44
On trouve chez François Terré, un juriste de droite, une critique féroce de cette nouvelle tendance à la sur-législation. Dans son célèbre ouvrage d'introduction au droit publié aux éditions Dalloz, cet auteur parle même du "bavardage" du législateur.
On peut aussi dire que, à l'instar de ces nombreux Français moyens cherchant à tout prix à passer à la télé pour se faire connaître, pour "flamber" pour reprendre le langage des jeunes de banlieue, les députés cherchent à se faire remarquer en faisant des propositions de loi, non seulement inutiles mais encore mal rédigées. Les Sénateurs, parlementaires mesurés et peu agités, résistent encore à ce mouvement, ce dont il faut se féliciter.
La vérité est que les hommes politiques du moment n'ont rien d'important à proposer au pays : dès lors ils doivent essayer de se montrer autrement intéressants.
Ce caprice semble surtout gagner les membres du gouvernement. J'en veux pour preuve, par exemple, les nombreux projets de loi caressés par l'inévitable Nadine Morano, il est vrai attirante femme.
Je trouve irresponsable que les politiques veuillent davantage s'immiscer dans la vie de la famille en cherchant à dimunuer le pouvoir de sanction des parents à l'encontre d'enfants indisciplinés par nature ou momentanément. Ils ne voient pas que, ce faisant, ils risquent, par leurs décisions, d'installer définitivement le désordre dans les maisons.
Rédigé par : LABOCA | 19 novembre 2009 à 22:17
@ Valérie Pineau-Valencienne
C'est parfois un véritable parcours du combattant pour dénoncer des actes de violence sur un enfant. Avec ma femme nous avons dénoncé une famille qui semblait vraiment martyriser un enfant..
Nous nous sommes rendus au commissariat qui s'est déclaré incompétent mais a appelé le substitut du procureur qui nous a renvoyé au juge des enfants ou son représentant, qui nous a lui-même renvoyé à un magistrat s'occupant des affaires matrimoniales qui lui-même nous a renvoyé... pour finir par tomber sur un magistrat qui nous dise que momentanément ça ne concernait pas la justice mais l'aide sociale à l'enfance, c'est-à-dire le Conseil Général. Effectivement ce dernier est intervenu très rapidement, mais qui va penser à aller au Conseil Général de son département ? On pense d'abord police ou justice et là il y a un manque d'information certain.
Rédigé par : Bernard-27400 | 19 novembre 2009 à 21:38
La fessée a du bon parfois. Un de mes enfants avait décrété il y a quelques années qu'il écraserait les pieds de toutes les personnes qu'il croiserait... Il en a écrasé un, je me suis excusé auprès de cette personne, il en a écrasé un deuxième ; mais pas trois. Quoi qu'en pense Madame Antier la fessée peut avoir un effet convaincant.
@Marie
Vous avez raison, à entendre tous les traumatismes que subit l'enfant à la naissance, ce n'est plus une sage-femme qu'il va falloir pour accueillir le nouveau-né mais un psychiatre.
Peut être verra-t-on des avocats mettre en cause dans leur plaidoirie le traumatisme de la naissance pour justifier les actes de quelques serial killers.
Rédigé par : Bernard-27400 | 19 novembre 2009 à 21:25
@ Valérie Pineau-Valencienne:
Avez vous vu quelqu'un recevoir une fessée ???
La gifle ce n'est pas prémédité la fessée oui.
@ adeline:
ça c'est sûr ! Il ne faut pas être tendre avec les fesses. Le plus simple c'est de ne pas y toucher.
Duval Uzan
Rédigé par : Duval Uzan | 19 novembre 2009 à 21:02
@catherine A | 19 novembre 2009 à 17:15
"L'intimité des foyers ne doit pas être à l'abri de la loi. Seulement des lois imbéciles."
Tout à fait d'accord avec l'ensemble de vos remarques. Si je ne m'abuse, le premier grand progrès du droit romain a été que dans certains cas, notamment les sévices, puisque le pater familias avait droit de vie et de mort sur sa maisonnée, la Cité s'immisce dans la sanction et demande des comptes, mais je cite de mémoire et ça remonte à un peu loin.
Rédigé par : Catherine JACOB@catherine A | 19 novembre 2009 à 20:38
Gifle ou fessée, l'important est que l'enfant sente qu'on le fait contraint et forcé par l'inaccessibilité qu'il se donne à la raison et à la parole. Elles interviennent rarement et en ultime recours, aussi dans un cadre précis dénué de toute ambiguïté morale qui pourrait pervertir sa compréhension de la situation.
Quant on examine un bon échantillon de pervers s'étant illustrés dans les affaires criminelles, ce qui se factorise assez bien est l'absurde vécu à répétition qui semble avoir perdu leur système moral. Une sanction à une faute ou un manquement si elle est proportionnée ne peut être que bénéfique.
Nous sommes une immense majorité à ne pas en vouloir à nos parents que d'avoir parfois su employer ces méthodes, comme savons pour ceux les employant avec discernement que nos enfants ne nous en voudront en rien.
Les gosses ultra violents ont été soit maltraités, c'est-à-dire subissant des violences perverses (sans causalité morale identifiable), soient privés de la définition d'une limite à leur ego et leurs désirs, incapables dès lors de se projeter en l'autre qu'ils maltraitent, faute du souvenir de l'avoir été qui les mettrait des deux côtés de la situation.
Je propose pour punition à madame Antier que de devoir fesser Thierry Henry devant l'ambassade de France à Dublin. Et de la main gauche, en plus, celle qui marque.
AO
Rédigé par : oursivi@JDR&CJ | 19 novembre 2009 à 19:29
Un coup de pied dans le derrière n'a jamais tué personne. Nous en croisons tous quotidiennement, de ces jeunes carencés, qu'un peu de fermeté recadrerait ; et bien mieux que des heures passées à la PJJ.
Pour les plus jeunes, une fessée ne s'apparente sûrement pas à une correction majeure. Légiférer sur ce point n'a rien de nécessaire. Que le législateur se donne d'abord les moyens de s'occuper de protéger les adolescents délinquants dont les parents ont manifestement été trop tendres avec les fesses de leurs enfants.
Rédigé par : adeline | 19 novembre 2009 à 19:15
Suis d'accord avec vous. Ce projet est un enfer pavé de bonnes intentions.
Mais il ne faudrait pas qu'il occulte les sévices atroces que supportent certains enfants. Si cela peut les faire réagir et mettre fin à des calvaires, alors tant mieux que ce projet ridicule ait été soulevé.
Quant à l'humiliation de la fessée, pour répondre à Duval Uzan, je la trouve beaucoup moins dégradante qu'une gifle ; je n'ai jamais supporté de voir quelqu'un recevoir une claque ; cela m'apparaît une violence facile. Le fait de donner une fessée me semble plus un geste de parent excédé.
Rédigé par : Valérie Pineau-Valencienne | 19 novembre 2009 à 19:12
Abex : Un cafe chaud de plus de 80 degres Celcius quand meme, brulures malgre les vetements, et 700 plaintes de brulures que McDonald avait decide d'ignorer... non, serieusement, si vous voulez critiquer la justice americaine, prenez un autre exemple. Citer cette affaire, c'est faire l'apologie de la justice americaine qui supporte David contre Goliath.
Rédigé par : Matthieu Delahaye | 19 novembre 2009 à 18:07
@Duval Uzan
"question : si un adulte donne une "fessée" à un adulte comment qualifier cette action???"
Voilà le genre de question que l'on doit éviter de poser, sinon ça entraîne automatiquement cinq autres questions (5 comme les doigts de la main):
1- à qui ?
2- pourquoi ?
3- quand ?
4- comment ?
5- par qui ?
ben oui... il me semble qu'une mégère apprivoisée en reçoit, chaque fois que la pièce est jouée... si ma mémoire est bonne...
La mérite-t-elle ? That is the question comme dirait William l'auteur du délit.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 19 novembre 2009 à 17:56
Si comme vous je trouve cette idée de proposition de loi stupide, votre phrase : "La quotidienneté familiale, le secret et l'intimité des foyers étaient encore à peu près à l'abri de ces épées de Damoclès brandies en permanence sur nos destins, même les plus privés" me dérange. Vous êtes bien placé pour savoir ce que peuvent cacher parfois d'horreurs le secret et l'intimité de certains foyers . D'ailleurs l'argument opposé par les pères incestueux dont j'ai suivi professionnellement les procès était justement cette intimité de la sphère privée dans laquelle personne n'avait, selon eux, légitimité à pénétrer.
L'intimité des foyers ne doit pas être à l'abri de la loi. Seulement des lois imbéciles.
Rédigé par : catherine A | 19 novembre 2009 à 17:15
C'est marrant d'ailleurs, T Henry a dit (visible en bien des lieux sur le Net) qu'il voulait épouser la religion musulmane...
Or...
Vous me voyez venir ?
Mais si, regardez mieux.
Là-bas... on coupe la main des voleurs.
Pas facile pour lui de continuer sa carrière de footballeur.
Il pourra essayer de se reconvertir (attention à l'apostasie) dans le monde des casinos. Vous savez, les bandits manchots !
AO
Rédigé par : oursivi@JDR&CJ | 19 novembre 2009 à 16:30
@Tous ceux qui prennent fait et cause pour la proposition de loi d'EA
N'avez-vous pas compris que cette proposition de loi est un pur produit du corporatisme ?
Et oui, ne pas corriger un enfant d'une tape (*) sur la main, ou sur les fesses, n'a pas d'autre objectif que de clientéliser ces futurs psycho-névro-socio-patho-machin dans les cabinets des psy...
En s'appuyant sur la loi et son corollaire la justice, elle compte bien s'attirer les bonnes grâces des magistrats.
Eh bien à lire notre cher webmaster, elle doit revoir sa copie !
Cordialement
Pierre-Antoine
(*) il n'est pas question dans mes propos que l'on y voie la moindre caution de la violence physique à l'encontre d'un enfant, ni même à un adulte (femme ou homme, parité oblige).
Rédigé par : Pierre-Antoine | 19 novembre 2009 à 15:40
Hum !!
Question de mesure. La fessée à toute heure est répréhensible et s'accroche à la maltraitance. La tape ferme à travers le pantalon d'un petit lapin n'a rien de traumatisant, je pense ...
C'est à croire que l'UMP ne sait pas quoi faire pour paraître dans un vent qui ne souffle plus depuis juin 68, comme si ces braves élus de droite sentaient confusément qu'ils avaient raté quelque chose dans l'évolution du monde ?
Bon, cher PB, quand nous parlez-vous de l'info judiciaire du jour, soit la condamnation par la Cour Européenne des gardes à vue franco-turques ?
Je comprends que la chose perturbe le Parquet. Plus d'aveux extorqués aux épouses des présumés quelque chose après 36 heures dans la crasse et deux fouilles au corps... Vous allez être obligé de changer de religion, d'aller au-delà des simples aveux rapportés par les fidèles limiers à la commission que l'on prétend OPJ !
Rassurez-vous, il n'y a que les plus sombres des imbéciles qui ne s'adaptent pas, et vous n'en êtes pas un !
Cordialement
Rédigé par : david | 19 novembre 2009 à 15:30
"Aventurier des temps modernes"... Je connais la phrase sous la plume de Philippe Djian.
Rédigé par : Walter | 19 novembre 2009 à 14:07
Il est affligeant de voir la pénalisation grandissante de notre société : après l'américaine qui intenta un procès contre McDonald's pour un café chaud renversé, voilà l'interdiction de la fessée prônée par une "bonne âme"... Que cesse donc ce flicage !!!
Rédigé par : Abex | 19 novembre 2009 à 13:59
Bonjour
Je ne suis pas d’accord avec vous monsieur Bilger et c’est bien rare.
Les fesses sont des parties très INTIMES du corps qu’il ne faut pas toucher, ni en les battant ni en les caressant. Cela peut rendre maso. Certains enfants en redemandent. Certains même transgressent juste pour en recevoir !
Bien plus je n’aime pas la discrimination positive. Si c’est si efficace, pourquoi ne pas l’appliquer aux adultes de temps en temps !
Je pense à Tarik Ramadam défendant la tape sur la femme (on a le droit de la frapper « légèrement »).
Ce qui est interdit aux maîtres doit aussi être interdit aux parents. Sinon comment l’enfant peut-il s'y retrouver ??
Je suis aussi contre la double peine, la physique et la mentale (l’humiliation !)
Je trouve qu’il y a quelque chose de pervers dans le mot lui-même !
Pourquoi les FESSES ?
Parce qu’on peut cacher la ROUGEUR !
Si l’enfant ne comprend pas les raisons de l’interdit, le mieux c’est de le mettre dans son parc.
Enfin ça se discute, on ne va pas créer un délit spécial pour chaque partie du corps attaquée !
Mais il n'est pas inutile de poser la question :
si un adulte donne une "fessée" à un adulte comment qualifier cette action???
Bonne journée
Duval Uzan
Rédigé par : Duval Uzan | 19 novembre 2009 à 13:48
Il y en a qui, comme M. Bilger, prennent leurs rêves pour des réalités... Ah les vieux pervers qui rêvent de se faire fesser par Edwige ! Vite ! Le chat à neuf queues !
Rédigé par : Patrick Handicap expatrié | 19 novembre 2009 à 13:46
Je propose également une fessée pour Domenech.
Il a encore montré toute son incompétence hier soir.
Rédigé par : Polochon | 19 novembre 2009 à 13:39
Madame Dante y est voudrait nous faire passer ses cercles, un par un.
JDR, vous avez dit ce que je m'apprêtais à écrire, merci de m'économiser les cinquante lignes nécessaires !
Dans votre cauchemar, Philippe avait déjà son pyjama ou pas ?
Non ?
Je compte.
Un, deux...
AO)
Rédigé par : oursivi@JDR&CJ | 19 novembre 2009 à 12:12
Bonjour M. Bilger,
Je souscris pleinement à vos propos.
La maltraitance des enfants est un sujet suffisamment grave pour qu'elle ne soit pas banalisée par la proposition stupide d'Edwige Antier qui reviendrait à considérer la fessée comme un délit.
Dans quel monde vit-elle celle-là ?
Nous célèbrerons demain le vingtième anniversaire de la convention internationale des droits de l'enfant, si Mme Antier veut se rendre utile, qu'elle dénonce plutôt à l'Assemblée les manquements à cette convention en France et de par le monde.
Rédigé par : Ludovic | 19 novembre 2009 à 12:03
Je cite :"Xavier Bertrand a raison : il y a trop de lois sur tout et n'importe quoi ! ".
Pour probablement la première fois, entièrement d'accord avec lui.
Curieux, tout de même, qu'on ne l'entende pas plus souvent critiquer ses proches qui ajoutent feuille après feuille des textes sur tout et n'importe quoi (la dernière en date, pénaliser la distribution d'argent dans les rues suite aux frasques de rentabiliweb).
A force de laisser penser aux législateurs UMP qu'ils sont capables de faire voter tout et aussi le reste, on peut légitimement s'attendre à encore quelques perles.
Un fait divers, une loi : ça doit bien faire bosser des gens, tout ça.
Rédigé par : Jean Meyran | 19 novembre 2009 à 10:29
Bonjour, je vous prie de m'excuser pour ce message qui n'a aucun lien avec le sujet mais j'aimerais simplement avoir l'avis des lecteurs de ce blog sur les incidents en marge des matchs de qualification entre l'Algérie et l'Egypte. J'avoue être complètement dépassé par ces actions et n'en comprendre ni le sens, ni l'origine. Je m'étonne également du peu de discussion à ce sujet dans les médias. Si je comprends que la question du communautarisme est taboue dans notre pays, ne peut-on pas en tirer une information à l'heure où les instances politiques ont lancé un "débat sur l'identité nationale" ?
Je m'égare, il est vrai, car je ne pense pas qu'on puisse juger d'un sentiment d'identité nationale au regard de l'attrait pour une équipe de football. Mais ces manifestations ont largement dépassé le cadre sportif. D'ailleurs, pourquoi ces dérapages violents alors que l'Algérie s'est qualifiée brillamment? N'y a-t-il pas une préméditation dans ces violences (qui importaient peu finalement du résultat sportif), qui témoigneraient d'un mal-être plus profond à l'égard du sentiment d'identité nationale ? J'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes, mais est-ce que le sentiment d'identité nationale est véritablement au coeur des préoccupations des français aujourd'hui?
Malheureusement, j'ai trouvé hier soir, grâce à cet événement sportif, deux extrêmes, avec une magnifique Marseillaise au Stade de France (rappelons qu'une telle reprise de l'hymne nationale ne se produisait pas il y a de cela quelques années), et de l'autre côté, des violences sans queue ni tête, et en quel nom ? J'ai l'impression qu'en voulant à tout prix rassembler chacun sous la bannière tricolore, on laisse sur le côté des personnes qui ont exprimé hier leur sentiment d'exclusion.
Veuillez m'excuser si ces questions vous semblent stupides, si je dramatise et tire des conclusions déplacées ; je mettrai cela sur le compte de ma jeunesse idéaliste qui se pose énormément de questions, et qui ne comprend pas la violence. En tout cas, l'avis de chacun m'intéresse beaucoup sur ces questions. Merci.
Rédigé par : Riri | 19 novembre 2009 à 10:08
Magnifique!
"...qu'il ne s'agit pas d'envoyer les parents en prison ni de les en menacer". De quoi s'agit-il alors ?
L'image de l'enfant ravi que ses parents ne fassent que proférer des sons avec la bouche lorsqu'il s'éclate en balançant des objets sur son petit frère m'éclate...
Heureusement qu'il reste aux députés UMP le sens des priorités, sinon la démagogie aurait été considérée comme contraire à la déontologie la plus élémentaire depuis longtemps.
Rédigé par : tchieumachin | 19 novembre 2009 à 09:22