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01 janvier 2010

Commentaires

oursivi@CJ

"En novembre 1984, je n'étais pas à Paris mais à Nancy où j'avais fort à faire, en particulier à partir du 17"
Rédigé par: Catherine JACOB | 04 janvier 2010 à 22:54

Un heureux événement à la clef ? Du moins nous l'espérons.

AO

Laurent Dingli

Tiens, encore trois suicides dans la prison de Mont-de-Marsan, à mettre sur les gondoles de JP Ledun. Et une tournée de populisme, une !

jpledun@Yves Bouant

Les paroles s'envolent, les aigris restent.
Blanche, Francis

Merci M. Bouant. C'est ma devise !

Catherine JACOB

@ oursivi@CJ | 04 janvier 2010 à 19:54
"Catherine, avez-vous vu l'exposition du Grand Palais de novembre 1984, à lui consacrée ? "

En novembre 1984, je n'étais pas à Paris mais à Nancy où j'avais fort à faire, en particulier à partir du 17 et malheureusement pas de temps pour flâner dans une exposition, fut-ce celle d'un naïf !

oursivi@CJ

Rédigé par: Catherine JACOB@oursivi | 04 janvier 2010 à 17:39

Catherine, avez-vous vu l'exposition du Grand Palais de novembre 1984, à lui consacrée ? J'y suis allé un vendredi soir, juste avant la fermeture, déambulant seul dans les salles (pas comme en 2006 où ne manquait que le métro sur ces quais bondés), puis remontant des Champs presque aussi emmitouflés que nos jours de vrai froid.
Peut-être fantasmais-je, mais il me semble que ces lieux n'avaient alors pas été rafraîchis depuis des lustres et qu'on s'y sentait dans une continuité-proximité avec cette époque, cette fin dix-neuvième qui l'avait porté, pouvant aisément se convaincre que le Douanier devait respirer le même air, quelque part, dans une rue de Paris, à portée de semelle, de regard.

AO

Catherine JACOB@oursivi

@oursivi@LD&JPL&CJ&AP&cesttout | 04 janvier 2010 à 13:55
"Catherine Jacob, Jean Jacques avait un nom de douanier, c'est pour cela qu'il a bloqué ses confessions, et ne les a livrées qu'une fois les vraies relues par le très haut, relues et corrigées."

Je suppose que vous faites allusion à ce peintre naïf appelé "Le douanier Rousseau" ? Comme vous renseignerait le si utile site de Monsieur Wales si vous le consultiez, "Henri Julien Félix Rousseau dit le douanier Rousseau, né le 21 mai 1844 à Laval et décédé le 2 septembre 1910 à Paris, était un peintre français, généralement considéré comme représentatif des peintres naïfs."
Alors, est-ce Jean-Jacques qui avait un nom de douanier ou bien Félix qui avait un nom de chat ?! Hum ?!
Voir au besoin un autoportrait du douanier : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d7/Rousseau09.jpg

Un portrait de Jean-Jacques par Quentin La Tour : http://homepage.newschool.edu/het//profiles/image/Rousseau.gif

yves bouant

Vu l'ambiance, je propose un petit florilège où chacun pourra puiser une bonne raison de rire, de rire de soi, ça va de soi !

"Celui qui accepte avec le sourire d'être volé vole lui-même quelque chose à son voleur." William Shakespeare.

Il se croyait sorti de la cuisse de Jupiter.
Alors qu’il n’avait fait que choir de la culotte d’un zouave. Anonyme.

Naviguer est une activité qui ne convient pas aux imposteurs.
Dans bien des professions, on peut faire illusion et bluffer en toute impunité.
En bateau, on sait ou on ne sait pas. Eric Tabarly.

Etre intelligent, c'est être méfiant, même à l'égard de soi-même."
Paul Léautaud

Ayant rapidement compris que demander était vain.
Je me suis mis à donner.
Et, depuis, tout baigne. F.Dard

Les paroles s'envolent, les aigris restent.
Blanche, Francis

A mon avis, si les critiques littéraires ne lisent pas les livres, c'est tout simplement par peur d'être influencés dans leurs a priori.
Yanne, Jean

Dieu a envoyé Elsa à Aragon
pour venger tous les gens qu'il a emmerdés. Malraux

On a voulu, à tort, faire de la bourgeoisie une classe.
La bourgeoisie est tout simplement la portion contentée du peuple.
Le bourgeois, c'est l'homme qui a maintenant le temps de s'asseoir.
Une chaise n'est pas une caste. Victor Hugo.

Ce sont des professionnels qui ont construit le Titanic
et des amateurs l’Arche de Noé. Anonyme.

Bonnes joutes !

Laurent Dingli

JDR,
Il n'est pas question ici de pédanterie, cher savant, mais d'un courtisan qui retrousse les babines dès qu'on s'approche de son maître.
Molière, un faiseur ?

jpledun@jdr

A tout prendre, je préfère être Vadius (sans la pédanterie).

PC

Merci d'avoir souligné les conditions de cette nomination et son origine.
Le "fait de la princesse", voilà une expression qui, hélas, fera date...

Jean-Dominique Reffait

@JPLedun et Laurent Dingli

Amusant le numéro de duettiste. Une précision : qui est Vadius et qui est Trissotin ?
(Zut, Ledun n'a pas lu Molière et Dingli le tient pour un vulgaire faiseur)

oursivi

"...et du "fait de la princesse". Comment cet honnête homme qu'est François Fillon peut-il accepter cette ostensible privauté ? Y aurait-il un nouveau "domaine réservé" qui serait la Culture ?"
PB

Très simple, en étant nullement celui que croyez qu'il est.

Et vous-même, ne vous a-t-on pas collé une Rachtidgnac dont les robes sont autrement belles que la vôtre, dont l'esprit autrement creux que le vôtre, pour responsable ?

En voilà une qui aura sacrément opiné (avec plein d'orthographes possibles) du chef, façon toute personnelle de faire sa béni-oui-oui, prouvant qu'une carrière se bâtit sur de solides fondements.

AO

oursivi@LD&JPL&CJ&AP&cesttout

JPL, vous êtes vraiment impayable.

LD, arrêtez de jouer avec JPL, vous allez nous le dérégler ! Vous croyez que cela a été facile de recoudre en un paquet à peu près homogène, tous ces morceaux récupérés de bric et de broc ? Plus du travail Shelley que du travail léché, je sais, mais Prométhée nous d'arrêter de jouer avec, comme d'allumer son doigt croyant allumer son cigare, et puis le coup de la soupe bouillante que faussement innocemment vous versez de biais, toutes ces impressions de déjà vu (mais où déjà ?).

A Paulista, bravo pour la paternité réjouie, c'est la meilleure façon de l'envisager !

Catherine Jacob, Jean Jacques avait un nom de douanier, c'est pour cela qu'il a bloqué ses confessions, et ne les a livrées qu'une fois les vraies relues par le très haut, relues et corrigées.

AmenO

Crikette

Lectrice silencieuse la plupart du temps, je sors de ma réserve pour vous souhaiter une très bonne année. Puissiez-vous garder votre verve et votre liberté d'écrire et de plaider le plus longtemps possible.
Je vous suis très reconnaissante d'avoir si bien décrit "l'effet Carla".

Laurent Dingli

Alex paulista, vous écrivez :
"Juste une remarque pour Laurent Dingli : Max Gallo et Dan Brown, eux aussi, couchent sur le papier ce qu'ils ont dans les tripes..."
Peut-être, je n'en sais rien, je dis que le nombre d'exemplaires vendus n'a rien à voir avec le talent littéraire, c'est tout. Quant au personnages qui vous deviennent sympathiques par opposition à ce que j'en dis, chacun ses mauvais goûts. Et puis arrêtez de fantasmer sur le vote "xénophobe" des électeurs de Nicolas Sarkozy ; cela vous forge une posture de rebelle de salon, mais je vous assure qu'il n'y a que vous qui y croyez. Quand je lis votre prose, j'ai souvent envie de plagier ce que Prévert écrivait sur Dieu : Alexandre, vous qui êtes au Brésil, restez-y !

yves bouant

A Véronique Raffeneau,

J'ai lu, no comment, il ne peint pas, il photographie comme faisaient ceux qui mouillaient la chemise.
Ce n'est plus de la démocratie mais de l'exhibitionnisme.
Merci de votre info. Belle année.

Laurent Dingli

Merci pour ce rappel, Catherine Jacob.

oursivi@tous

A tous, meilleurs voeux !

AO

Catherine JACOB@jpledun

@ jpledun@au vrai écrivain | 03 janvier 2010 à 18:40
"Un peu de correction cher VRAI écrivain.
(Qui ne publie rien ?)"

Le fait d'être publié de votre vivant et de vivre de votre plume d'écrivain n'est pas un critère de talent.
Ex.1 tous les auteurs ayant recours à ce qu'il est convenu d'appeler un "nègre".
Ex.2 « Les Confessions » - de Jean-Jacques Rousseau - est une oeuvre achevée en 1769, mais qui ne sera pas publiée avant 1782. Autrement dit, quatre ans après la mort de Rousseau.

Alex paulista

Chère Valérie

En effet je suis papa. Cela me donne envie d'embrasser tout le monde.
Même Nicolas Sarkozy, car c'est un peu grâce à lui que je suis si heureux au Brésil. S'il ne nous avait pas pourri la vie en France pour se faire élire grâce au vote xénophobe, nous y serions encore à nous morfondre sur fond de crise et de marasme.

Juste une remarque pour Laurent Dingli: Max Gallo et Dan Brown, eux aussi, couchent sur le papier ce qu'ils ont dans les tripes...

Bon, j'arrête de me moquer, je n'ai jamais lu leurs livres et je me méfie toujours de cette manière de se définir en creux comme celui qui méprise le FN, Dieudonné ou le Da Vinci Code.
Cela a le don de me les rendre sympathiques...

Pour revenir à Carla, elle a justement le talent d'être à la fois futile et, plus que cultivée, imprégnée de culture de par l'histoire de sa famille. Son côté "décomplexé" me plaît assez, je dois dire.

Mais c'est sa sœur cinéaste que je préfère. Comme actrice elle n'est pas mal non plus.

jpledun@au vrai écrivain

Qui vous a dit que je suis comique ?

J'adore quand vous vous énervez !

J'ai horreur quand vous n'êtes pas correct :

"Gondole" ne se rapportait pas aux suicidés (dans les prisons… encore un manquement) mais á la place que la presse leur a octroyée depuis des lunes.

Un peu de correction cher VRAI écrivain.
(Qui ne publie rien ?)

J'ai bien compris que le fait que vos ouvrages se lisent ou pas vous importe peu. Sinon vous ne seriez pas pendu aux basques de ce blog á longueur de journée.

Arrêtez de jouer á l'élitiste et de cracher sur les gens (60 millions en France aux dernières nouvelles) qui n'ont pas votre grandeur d'esprit, vos goûts artistiques et littéraires.

Vous me faites le coup á chaque fois. Cela devient barbant.


Laurent Dingli

JP Ledun et très cher clown,

Je ne sais pas qui sont les vrais gens ni même les faux. Mais un comique tel que vous devrait pouvoir nous éclairer sur ce point. Si vous n'incarniez pas le consommateur de base, c'est-à-dire les "vrais gens" (on se souvient de la poétique formule des "gondoles" que vous aviez eue à propos des salariés qui se suicidaient), si donc vous connaissiez un peu ce qui anime un écrivain, un vrai (il y en a de vrais et de faux comme, pour vous, les gens), vous sauriez que sa motivation profonde, sa joie ne consistent pas à vendre tel nombre d'exemplaires ou d'être reconnu par les "vrais gens" comme vous, mais de parvenir à coucher sur le papier ce qui le dévore intérieurement. Je vous laisse donc à vos gondoles, à vos Max Gallo, Da Vinci Code et autres sublimes chefs-d'oeuvre adorés par les "vrais gens".

Véronique Raffeneau

@ yves bouant

Régis Debray avait parfaitement décrit la réalité de nos candidats en 2007.

Lisez cette tribune du Monde: " La Coupe de l'Elysée " 22-02-2007, disponible dans la rubrique Politique du site de Régis Debray.

http://www.regisdebray.com/content.php?pgid=poart

Tout y est.

Laurent Dingli

@ Yves Bouant,
Vraiment passionnant vos souvenirs, mais je suis désolé depuis trente ans, les grandes associations ont été à l'origine d'importantes études scientifiques ; elles les ont souvent suscitées et même directement commanditées ; des scientifiques sont d'ailleurs proches ou font partie de ces associations depuis longtemps (ils les dirigent même parfois comme l'astrophysicien Hubert Reeves)... La séparation stricte entre les hommes politiques, les scientifiques et les membres des ONG correspond à une vision du grand public qui ne connaît pas ou mal ces questions. Pour autant, je puis vous affirmer d'expérience que le pouvoir politique a davantage suivi le mouvement qu'il ne l'a initié. Je ne voudrais pas vous offenser, mais heureusement qu'on n'a pas attendu l'éveil spontané d'Yves Bouant ou le bon sens de ma grand-mère. Je vous donne seulement deux exemples pour vous montrer que vous vous trompez : les quotas de pêches ont été décidés par l'Europe en grande partie sous la pression des ONG, et il faut s'en réjouir. Il en va de même pour la protection des forêts primaires (sigle FSC), laquelle vient d'obtenir une avancée notable à Copenhague. Je ne sais pas si l'écologie mange ou ne mange pas de pain, comme dirait subtilement Véronique Raffeneau, mais cette avancée concrète devrait permettre de protéger ce biotope et les populations qui y vivent. C'est du concret.
Si vous voulez poursuivre, je vous prie de publier votre commentaire sur le post "Hulot, tu nous fatigues" de PB, pour ne pas prolonger trop longtemps la digression sur un billet consacré à l'influence de Carla Bruni. Merci à vous.

Véronique Raffeneau

@ Ludovic

"Quant à ceux qui ont eu la faiblesse de croire à la "République irréprochable" je les invite à méditer..."

Alors, puisque rien ne vaut rien.

Je vous invite à méditer l'ensemble des prises de position de la présidence de la République - petites questions, grandes questions - le faire semblant, l'agitation, comme dans les clips musicaux, les effervescences pour rien, les pour de faux de l'ensemble de la parole présidentielle et ministérielle.

jpledun@Tous ceux qui me détestent

A tous ceux qui me détestent, un petit message sympa.

http://www.jacquielawson.com/viewcard.asp?code=QT35359283

Aux autres également...

jpledun@L.Dingli

Non Mister Dingli, sur le sujet il n'y a aucun argument á avoir parce que ce sujet ne vaut pas un clou pour les "gens" (les vrais).

Ou alors reprenons tout depuis le début et faisons le procès du piston (Maurice va être fâché) depuis le début de la Vème (symphonie?).

Par exemple, je n'ai pas besoin de faire un billet redondant sur M.Gallo (le salo ?) pour détruire en creux Laurent Dingli (que personne ne lit ?).

Je le dis. Point barre. Ce n'est pas mesquin monsieur, c'est de la franchise.

Valerie

Rédigé par Monsieur Alex paulista le 02 janvier 2010 à 05:33

"Secondé d'une nouvelle commentatrice couchée dans son berceau..."

Seriez-vous un nouveau Papa ?

Si oui, Felicitations a vous, a la Maman et longue et heureuse Vie a votre petite fille.

Valerie

Rédigé par Madame Mary Preud'homme le 02 janvier 2010 à 13:59

Magnifique ce texte, merci a vous de l'avoir cite. Tout est dit.

yves bouant

@Laurent Dingli
Ce ne sont pas les écolos qui sont pour quoi que ce soit dans la prise de conscience de l'environnement.
Ils sont irresponsables : voir dictionnaire des synonymes et copier large.
Les pouvoirs publics, guidés par les scientifiques, qui ont imposé les contrôles techniques, anti pollution, bonus éco etc. sont effectivement dans le sens de l'histoire.
Quand au début des années 50, en rentrant de vacances "au grand air" par le train tiré par la locomotive à vapeur, petit garçon haut comme trois pommes, j'entendais tout le compartiment qui commentait l'arrivée sur Paris : le ciel est gris, ça sent mauvais, on finira tous asphyxiés etc., tous ces braves gens parlaient déjà d'écologie, sans le savoir eux aussi, mais avec la trouille. On commençait à parler du cancer, peu étaient ceux dont l'espérance de vie était suffisante pour y avoir "droit".
Alors, quand les grands esprits, enfonceurs de portes ouvertes, fiers de leur diplômes découvrent, sans toujours comprendre, ce que le bon sens permettait à tout un chacun d'envisager, il est normal que guignol se régale de voir le gendarme se faire rosser parce que guignol il en a assez de se faire broyer par l'omniscience de ceux qui savent ce qui est bon pour lui et qui de réunions en commissions et conférences au sommet pondent des mesurettes qui n'ont aucun sens.
Quand on parle pollution à des gens qui ont faim, à des gosses qui pleurent, on a peut-être raison, mais seulement après avoir servi la soupe et séché les larmes.

Ludovic

@Véronique Raffeneau et Jiel,

Je ne légitime pas et n'approuve encore moins ce type de nomination, mais bon encore une fois c'est malheureusement une pratique classique et courante en France et sous tous les régimes, la gauche n'a pas fait mieux sur ce point.
Quant à ceux qui ont eu la faiblesse de croire à la "République irréprochable" je les invite à méditer une réflexion prêtée à Jacques Chirac "les promesses n'engagent jamais que ceux qui y croient".
Et puis souvenez-vous de la nomination de François Pérol avant même que la Commission de déontologie ne se soit exprimée, de l'annonce de la future nomination de Philippe Courroye à la tête du parquet de Paris alors que le CSM n'a pas été consulté pour avis, j'en passe.
Certes ces commissions diverses n'ont qu'un rôle consultatif (pour les magistrats du parquet en ce qui concerne le CSM), pour une fois la commission ad hoc aura au moins été saisie du cas Baudot à défaut d'avoir été entendue.
On progresse, si si, on progresse.

Laurent Dingli

Oui, chère Valérie, certains commentaires m'inspirent.

Laurent Dingli

@ Véronique Raffeneau,
Vous confirmez vous-même ce que j'ai écrit en affirmant qu'il y a d'une part, la protection de l'environnement, et de l'autre, "l'esssentiel".
Yves Bouant,
Oui, bien sûr, il est facile de dénigrer tous ceux que vous avez nommés (il y en a d'ailleurs un certain nombre que je ne supporte pas non plus), mais songez que si aujourd'hui l'écologie vous concerne, c'est aussi parce que des écologistes pratiquants, comme vous dites, vous ont emm...

walkirion

Bonjour,

Rien à voir mais :

Juste pour vous dire merci de cet article, http://www.lemonde.fr/culture/article/2010/01/02/au-cinema-avec-philippe-bilger_1286745_3246.html
Un témoignage de cinéphile efficace et sensible (vous êtes avocat général,
mais vous devriez aussi rédiger un blog cinéma !!!).
On ne pensait pas aller voir Bright Star, du coup...
Espérons que le film sera à la hauteur de vos attentes, et des nôtres par la même occasion.
Meilleurs voeux !

Valerie

Monsieur Dingli, je constate que ce debut d'annee semble vous reussir... vous avez, comme on dit chez moi, "repris du poil de la bete" ! Vous voila tout plein d'energie !

Alex paulista

En lisant ce billet j'ai pensé au titre En attendant Baudot.
Mais ce n'est pas très original, je l'avoue.

Mary Preud'homme

Il est un fait que là où l'homme commande, souvent la femme gouverne, une réalité qui ne date pas d'hier. Et pour ceux qui en douteraient encore, il suffit de relire, entre autre, le texte de Rousseau cité ci-après pour s'en convaincre : "Je m’attends que beaucoup de lecteurs, se souvenant que je donne à la femme un talent naturel pour gouverner l’homme, m’accuseront ici de contradiction : ils se tromperont pourtant. Il y a bien de la différence entre s’arroger le droit de commander, et gouverner celui qui commande. L’empire de la femme est un empire de douceur, d’adresse et de complaisance ; ses ordres sont des caresses, ses menaces sont des pleurs. Elle doit régner dans la maison comme un ministre dans l’Etat, en se faisant commander ce qu’elle veut faire. En ce sens il est constant que les meilleurs ménages sont ceux où la femme a le plus d’autorité : mais quand elle méconnaît la voix du chef, qu’elle veut usurper ses droits et commander elle-même, il ne résulte jamais de ce désordre que misère, scandale et déshonneur..."

Jabiru

Cette anecdote me rappelle la décision de Caligula qui avait fait élire son cheval au Sénat.
Qu'en fût-il advenu pour le cheval ?
L'histoire ne le dit pas.

Véronique Raffeneau

@ Laurent

Je n'ai jamais prétendu que Nicolas Sarkozy compte ses heures à Copenhague ou ailleurs.

Quand j'ai écrit que l'écologie, ça ne mange pas de pain, j'ai ainsi exprimé mon accord avec Philippe Bilger qui constatait que vendre les thèses écologistes de Nicolas Hulot permettait à nos politiques d'escamoter à bon compte l'essentiel - plus ingrat - qui plombe la progression de notre pays depuis plus de trente ans.

Par ailleurs, mon très humble avis ne portait pas sur l'écologie en général, mais sur l'instauration de la taxe carbone, que le Conseil constitutionnel, comme chacun a pu s'en apercevoir, vient de pulvériser en un rien de temps.

J'ai juste demandé qu'on me démontre les gains obtenus en matière d'écologie par les innombrables taxes, agences, structures que l'Etat impose et finance tout azimut, et ce depuis des décennies.

Mais personne n'a su me le dire.

yves bouant

@Laurent Dingli
C'est dommage, si vous savez des choses sur l'écologie, de ne pas nous en faire profiter.
"La protection de l'environnement est une question que vous ne comprenez absolument pas, mais sachez qu'au-delà de vos petites formules ironiques et méprisantes, Nicolas Sarkozy a effectué un gros travail dans le cadre de la conférence de Copenhague."

Comme Véronique, je n'y comprends rien et je serais facilement tenté d'en sourire, parce que l'humour est la défense des désespérés.
Je pense que l'écologie nous concerne et que les écolos pratiquants nous emm...
D'Eva en passant par José la faucille, Nicolas I et II, ma mère !! Voynet, Lalonde, Bendit : comme disait Brassens, "embrasse-les tous, Dieu reconnaîtra les siens!"

Pour ce qui est de votre conclusion : "j'attends justement autre chose de Nicolas Sarkozy", je vous souhaite qu'elle s'accomplisse.

yves bouant

@Véronique Raffeneau

Vous avez tout dit, l'exposé de la situation est parfaitement conforme.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
La médiocrité de notre classe politique, toutes couleurs confondues, fait penser aux affreuses piquettes des petits vins de terroir d'il y a bien longtemps. Cette cooptation "du style canin", viens tu me ressembles mais tu me fais pas peur et vu ta taille tu ne me feras pas d'ombre non plus, me fait dire que 1789 a commencé bien longtemps avant.
2010 est une année à hauts risques, où tous les faux équilibres, monétaires, économiques, sociaux auxquels il faut ajouter les grandes manœuvres internationales des pays "émergents" face au déclin des nations démocratiques engluées dans leurs individualismes et leurs contradictions, risquent d'exploser.
2010,11 ou 12 si ce n'est 13 pour les amateurs de Loto, qu'importe, la course à l'échalote aura bien lieu, la fuite de Varennes aussi probablement, souvenez-vous juin 1940, à quelle vitesse ils furent à Bordeaux, puis à Vichy.
Quelle est celle ou celui qui aura la capacité de se faire entendre et respecter au milieu de la cacophonie ?
Qui, ici, peut sérieusement afficher, argumenter, convaincre, qu'il nous faut être optimiste, que l'avenir est serein, porteur d'espérance et de lendemains qui chantent.
Notre ami Philippe nous a proposé, il y a peu, un débat sur la fessée, j'ai souvenir que la plupart reconnaissait que de temps à autre, à bout d'arguments face à des gamins despotiques, avec le discernement et la retenue que cela mérite, oui une fessée n'est pas la plus mauvaise solution.
L'ennui avec les peuples, ils sont parfois excessifs, il y a des précédents.
Bref, en conclusion, Carla, sa guitare et ses copains, ne sont rien d'autres que des gouttes d'eau.
Juste un petit problème, le vase est plein. Ceux qui se souviennent du film "Adieu l'ami" Delon, Bronson, avec le verre et les pièces, n'ont pas oublié le cri :
Yeeah !!!!!

Jiel

Cher Philippe,

Le cru 2010 de vos billets s'annonce excellent !
Je me suis régalé de chaque ligne de celui-ci, sur le fond comme sur la forme, et encore plus bien entendu de ce qu'il y a entre les lignes.
Catherine Jacob et Ludovic tentent une défense de l'indéfendable par la technique courante de la relativisation. Je ne peux les suivre.
Le chef se soit d'être exemplaire et deux fois exemplaire quand il a annoncé la République irréprochable, ce qui a poussé certains (j'en connais...) à voter pour lui !
Le poisson pourrit par la tête ; ça a peut-être toujours été le cas, mais le mouvement s'amplifie, avec des effluves perceptibles à mes narines depuis 1981 et des "progrès" constants depuis.
Quand on devient chef de l'Etat on se doit d'être irréprochable, pour l'exemple, où que vous poussent vos penchants naturels : vous aimez les yachts de luxe et bien pendant cinq ans vous vous contenterez du pédalo ! Petite abstinence dont vous vous consolerez ensuite !
Et que penser du pistonné ? Si le pistonneur est un triste exemple de régression morale dans nos pratiques politiques, le pistonné est, dans sa demande indigne, strictement méprisable et indéfendable (s'il vous plaît, commentateurs, qu'aucun n'écrive: "tout le monde ferait comme ça !", j'ai déjà assez de mal à commencer l'année dans ce cadre décadent !). Imagine-t-on la bassesse de celui qui guigne un poste normalement hors de portée et le voit possiblement sien grâce au hasard de rencontres, à l'habileté de cultiver les plus juteuses d'entre elles, à quelques services rendus et tant de services à rendre ensuite, si ce n'est de compromissions à accepter ?
Qui a une idée pour rendre un peu de dignité et d'amour-propre à M. Baudot ?

Laurent Dingli

Vous êtes ridicule J-P. Ledun si vous pensez que je m'étouffe de jalousie. Arrêtez donc de projeter vos petites mesquineries sur les autres et de devenir agressif chaque fois que l'on se permet de critiquer Nicolas Sarkozy. Vous êtes tellement à cours d'arguments que vous invoquez maintenant l'origine étrangère de Carla Bruni et de Nicolas Sarkozy pour expliquer les interrogations sinon la mauvaise humeur légitime que peut provoquer le copinage au sommet de l'Etat. N'importe quoi.
@ Véronique Raffeneau,
La protection de l'environnement est une question que vous ne comprenez absolument pas, mais sachez qu'au-delà de vos petites formules ironiques et méprisantes, Nicolas Sarkozy a effectué un gros travail dans le cadre de la conférence de Copenhague. Comme vous êtes habituée, dans ce domaine, à vous contenter de formules simplistes, du genre "l'écologie ça ne mange pas de pain" ou "les politiques ne connaissent rien à leur dossier" (je cite vos perles de mémoire), je ne suis pas très étonné cependant de vos propos.
@ Votre mise au point est très éclairante, mon cher Ludovic, mais j'attends justement autre chose de Nicolas Sarkozy.

Véronique Raffeneau

@ Ludovic

"Pourtant, cet avis clair et net du 15 décembre a été infirmé, le 23, par le Conseil des ministres où François Baudot, sorti par la porte de la compétence, revenait par la fenêtre tristement politique." (le billet)

En quoi le fait que les épouses des présidents de la République aient directement inspiré des nominations exonère-t-il Nicolas Sarkozy d'oublier la République irréprochable, dont il avait fait le fer de lance de son mandat... avant son élection ?

Une commission souligne l'incompétence de tel candidat à telle fonction. Un conseil des ministres confirme le choix de l'incompétence.

Ne sont-ce pas les mêmes qui savent aussi choisir l'inconséquence, appauvrir et ridiculiser leur fonction en chantant, excusez du peu, leur toquade du moment de... changer le monde ?

Vraiment, de qui se moque-t-on ?

La banalité et l'habitude dans les comportements et les pratiques - bof, tout le monde le fait ou l'a fait, alors... - ne sont jamais des arguments audibles et des explications recevables.

Cette péripétie présidentielle et gouvernementale signifie qu'en réalité, personne chez "les décideurs" ne s'est seulement posé la question de la compétence et de l'adéquation du parcours professionnel de ce monsieur à ce poste.

Vous avez là, très simplement, une des clés pour comprendre pourquoi notre pays dans bien des domaines ne sait pas se redresser.

Une fois, une seule fois, la compétence et le mérite seront-ils les critères indiscutables d'une nomination ?

Nicolas Sarkozy a gracié Marina Petrella avec la même inconséquence, légèreté et insouciance.

Et c'est le même président qui, à Copenhague, a prétendu vouloir sauver... le monde. Comme d'autres chantonnent.

Mais, au fond, avec quels arguments ?

Puisque du plus insignifiant (nomination François Baudot) au plus grave (grâce présidentielle), il n'a pas les ressources suffisantes en lui-même pour avoir, tout compte fait, confiance dans son intime vision des choses.

Mes voeux, bien sûr, à tous mes amis virtuels du blog de Philippe.

Alex paulista

Bonsoir et bonne année à tous.

Secondé d'une nouvelle commentatrice couchée dans son berceau, je me joins aux commentateurs qui vous trouvent acides envers la belle Carla.
Pour moi, il n'est pas tellement choquant que le président soit perméable aux suggestions de ses proches. Après tout, nous n'élisons pas une machine mais un homme, un homme ce n'est pas seulement un cerveau sur pattes mais aussi un tempérament, un être fait de chair.
Il est un peu abusif d'être passé outre une commission officielle, mais s'il est un domaine où quelques choix dépoussiérants peuvent se justifier, c'est plus la culture que la gestion de l'Epad ou d'une banque majeure...

Bref, laissez la pauvre Carla hors de cela, elle ne fait que proposer !

Cher Savonarole, sachez que la musique de Carla Bruni dépasse largement les frontières. Au Brésil où je vis, une amie qui ne parle rien d'autre que le portugais l'a demandée en liste de cadeau d'"ami secret". A ma grande surprise j'ai découvert une fan inconditionnelle depuis le premier album...
Et parmi les artistes que Carla connaît (ou a connus...), il y a des stars internationales.
Mais ceux-là n'ont pas besoin de piston !

jpledun@Ludovic

Grrrr...!

Ludovic

Bonsoir M. Bilger,

Et avant tout excellente année 2010 à vous, à votre famille, à vos proches et à tous les commentateurs, même si nous nous étrillons quelquefois.
Je souscris à votre billet, bien sûr, mais puisque j'aime plutôt bien Carla Bruni-Sarkozy, je me ferai ce soir son défenseur, peut-être inattendu.
Certes les "premières dames de France" n'ont pas été élues, mais l'on sait bien quel rôle ces dernières ont joué au cours de la Vème République depuis non pas Charles de Gaulle, mais depuis François Mitterrand. A défaut de fonction institutionnelle, elles ont su pour le moins imprimer une influence dans l'exercice du pouvoir.
Bernadette Chirac est sans doute celle dont l'influence, y compris sur les nominations officielles de hauts fonctionnaires, fut la plus prégnante.
Je ne ferai pas donc davantage grief, à défaut de me retrouver étripé par M. Ledun, à Carla Bruni-Sarkozy, de jouer à ce point de son influence.
Sans remonter aux reines de France depuis Berthe aux Grands Pieds, que dis-je depuis la reine Clotilde, il y aurait du travail, on ne peut que constater ce pouvoir parallèle au sein de la monarchie royale puis présidentielle.
Quant aux nominations des inspecteurs généraux, toutes spécialités confondues, il y a belle lurette que l'on place dans ces fonctions des affidés, des recalés du suffrage universel, des séides à titre divers.
Bien sûr, l'immense majorité des hauts fonctionnaires, vous le premier, doivent leur rang à leur seul mérite, mais nous savons bien qu'il y a toujours eu et de tout temps, des nominations stratégiques, honorifiques ou de complaisance.
François Baudot en est une illustration, je peux bien vous citer dix inspecteurs généraux de l'Education Nationale (sur près de 120 quand même), promus sans la moindre compétence avérée, et pas seulement par Nicolas Sarkozy.
Soyons juste, pour une fois, il ne diffère pas de ses prédécesseurs, et je ne crois pas que cet état de fait changera même en situation d'alternance.
Encore une fois, bonne année 2010 à tous.

jpledun

Autant commencer fort, cher Philippe, vous avez raison.

Vous aviez le choix, entre autres, de descendre Sarko sur ses vœux, sur la décision du Conseil constitutionnel de revoir la copie de la taxe carbone, sur nombre de changements qui démarrent dès á présent et qui touchent la vie des "gens"...
Ben non…
Vous tapez tout de suite plus haut :
Carla artiste de gauche qui pistonne ses petits copains. En effet je me sens en danger. La démocratie avec moi. L.Dingli s’étouffe (de jalousie ?).

Une italienne (de sang mêlé) au bras d'un hongrois (de sang mêlé), cela ne fait pas joli dans le tableau de la douce France.

Moi, je n’en ai rien á "cirer".
Les étrangers, être étranger, je connais !

Courage, encore deux ans á tenir.

Polochon

"Et qui désespère probablement ceux pour qui l'avenir ne sera malheureusement constitué que de discrétion, de rigueur, d'efficacité et de travail"
Toutes ces valeurs, que vous pratiquez certainement, M. Bilger, sont de vraies valeurs républicaines, même si elles ne sont pas justement récompensées.
C'est toujours énervant, révoltant de constater que la hiérarchie ne donne pas l'exemple et récompense selon son bon vouloir, tel ou tel courtisan.
Il faudrait pousser plus loin l'analyse et se demander pourquoi les élites ont tendance à se coopter dans les conseils d'administration, pourquoi l'ascenseur social est en panne et pourquoi les hommes politiques se votent autant d'avantages.
N'oublions pas non plus tous ceux (fort nombreux) qui ne pensent qu'à se constituer des réseaux et dans quel but, me direz-vous, si ce n'est dans leur intérêt personnel ou celui de leurs proches.

mike

En dépit de ce billet dont la bile me gêne, je vous souhaite une année sereine et généreuse.

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