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05 janvier 2010

Commentaires

Jean-Yves Bouchicot

Minc illustre la théorie de Ian Fleming dans Goldfinger : Surcompensation de sa petite taille par le recherche effrénée du pouvoir (occulte) et de l'argent, sans compter l'influence... Il se croit consultant, il n'est que con-vizir, tel Iznogoud...

oursivi@CJ

Rédigé par : Catherine JACOB@de Saunière Marc | 29 août 2010 à 08:50

Catherine, c'est trop beau, ne changez jamais !

AO

Savonarole

Rédigé par : Catherine JACOB@de Saunière Marc | 29 août 2010 à 08:50

Quelle énergie, de bon matin !
Pour ma part, j'adore lire les nécrologies du Figaro :

"La Comtesse Marie-Louise de la Rumbampré de Monségur a été rappelée à Dieu munie des Saints Sacrements de l'Église", puis suit son nom de jeune fille : "née Simone Lambert" !

Catherine JACOB@de Saunière Marc

@de Saunière Marc | 28 août 2010 à 19:25
«Une précision : Minc n'est JAMAIS sorti major de l'Ena contrairement à ce qu'il raconte. Le major de sa promo était Olivier Dutheilet de la Motte. Minc n'a fait que deuxième...
Précision accessoire: Ne serait-ce pas plutôt Olivier Dutheillet de Lamothe

Ceci étant, votre orthographe phonétique n'est pas du tout absurde vu que «Au X°-XII° siècle, un château-fort entouré de fossés se dressait à une distance de 200 à 250 mètres à l’ouest de l’actuel château de Lamothe.
Il devait être à Matelerme de Benque qui en 1263 donne la terre et la Seigneurie de Lamothe, à l’abbaye de Simorre. L’Abbé Cazauran écrit : « Lamothe doit tirer son nom de la motte qui s’élève à la partie occidentale de ce village, vers le point où furent construits autrefois le château féodal et la « bieille église ».
En 1390, Arnaud d’Astarac, Seigneur de Chélan, annexe Lamothe à Pouyloubrin (dont le nom viendrait de « Poi » : podium, hauteur et de « Lupus » signifiant loup, et ) qui dépendait à l’époque du Seigneur d’Orbessan.
Le château et l’église ont été probablement détruits durant les guerres de religion par Monluc.
La seigneurie et la maison seigneuriale de Lamothe dite « En Hollé », à l’emplacement de l’actuel château ont été occupées en 1604 par Noble Claude de Colomez (le nom de Gensac, n’y sera accolé qu’en 1676 à l’acquisition des terres et du château de Gensac).
Henri IV qui venait voir une tendre amie a laissé dans les archives du Château de Lamothe un permis de chasse pour Noble Gaston de Colomez signé : Henri IV.
L’actuel château: Bâti par la famille Gensac, il a été commencé avant la Révolution ; le terrain où se trouve l’église ayant été cédé par ladite famille en 1740.
C’est en 1839 que les communes de Lamothe et Pouyloubrin ont fusionné. Les réunions municipales avaient lieu sous le porche de l’église primitive. Le maire était pendant 50 ans un habitant de Pouyloubrin et 50 années suivante, un habitant de Lamothe. » -Citation : site officiel de la Mairie de Pouyloubrin située à 88km de Toulouse; Superficie : 960 ha, Population : 93 habitants. Maintenant votre Lamothe a-t-il à voir avec ce Lamothe? c'est une autre histoire. Il en est probablement aussi éloigné que vous-même du curé de Rennes-Le Château... ainsi que, du moins je l'espère pour vous, du délire de l'interprétation dont été manifestement affecté ce dernier!

de Saunière Marc

Une précision : Minc n'est JAMAIS sorti major de l'Ena contrairement à ce qu'il raconte.
Le major de sa promo était Olivier Dutheilet de la Motte.
Minc n'a fait que deuxième...

Eh oui...

Catherine JACOB@MS

@MS | 09 janvier 2010 à 13:24

« Catherine,
Il y aurait intérêt plus que de principe à vous lire, mais "Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire".

Merci du conseil, il ne s’agit cependant pas là de faire œuvre littéraire, mais d’expliquer quelque chose et faites-moi l’honneur de me croire, j’ai réduit au minimum les informations permettant d’affirmer sans le faire de façon arbitraire, ce que j’ai en détestation, mais en permettant au lecteur d’engager sa propre réflexion sans laquelle il ne ferait que répéter comme mainate ou perroquet, sans comprendre. C’est vrai que j’aurais pu me borner à affirmer : « Non, rien à voir. Mais bon. »

Mais saviez-vous que vous aviez échappé à un § sur Freud/Lacan et le langage des oiseaux en tant que langage codé de l’inconscient tel qu’on peut le voir ici notamment: http://wapedia.mobi/fr/Langue_des_oiseaux?t=4.#6. ?
Eh bien, je vous le dis. Et y avait pire.

« Là les yeux me tombent... »

Pas dans le bouillon j‘espère, si ?

Au fait, savez-vous qui est la Catherine M (pas J) d'Oursivi ?

MS

Catherine,

Il y aurait intérêt plus que de principe à vous lire, mais "Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire". Là les yeux me tombent...

Catherine JACOB

@oursivi@CJ&Population | 08 janvier 2010 à 11:54
« ‘Il était question d'un vieux sage qui comprenait le langage des oiseaux!’ PB, sans doute ? »

« Dans le chapitre Augustes et hégémons de son Traité des coutumes (Fengsutong-Huangbapian 風俗通-皇霸篇), Ying Shao (應劭) des Han orientaux récapitule les différentes listes des trois Augustes : »

« Le premier, Fúxī (伏羲), possédait un corps de serpent et une tête humaine. Il était censé avoir inventé les fondements de l'écriture chinoise, le calendrier, l'utilisation des métaux et aurait organisé l'élevage, la pêche et la construction des maisons (-2852/-2737). »

Vu la datation de l’âge du bronze en Chine(XVIe siècle av. J.-C. et correspondant grosso modo aux dynastie Xia (en chinois 夏, en pinyin xia: 2205 à -1767) et Shang (-1767 à -1122 ), ça laisse songeur.
(Voir le territoire des Xia, une tribu/peuplade nommée d‘après la danse du solstice d‘été: http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Xia.jpg )

Il faut savoir que le Bronze ancien qui correspond à l'apparition de la métallurgie donc au travail des métaux, se situe avant le Ve millénaire av. J.-C. en Anatolie mais vers le IIe millénaire av. J.-C. en Europe occidentale comme en France.

«Ce premier Auguste apparait aussi sous les noms de Paoxi (庖犧-庖棲), Mixi (宓羲), ou Taihao (太昊- = Ciel caniculaire à son Zénith)»

Autrement dit: "Ça tape dur d'où conclusion selon les cas, 'il faut qu'il pleuve'."

«Parmi ses contributions supposées à la civilisation chinoise, la plus remarquable est l’invention des huit trigrammes du Yì Jīng (八卦, bāguà), à l’origine, dit-on, de la calligraphie. »

« L’ Histoire des empereurs et des rois (帝王世紀, dìwángshìjì) prétend que sa mère était une jeune fille du clan Huaxu (華胥) qui un jour, dans la Tourbière du tonnerre (雷澤), aperçut une empreinte de géant et décida de la mesurer avec son pied. C’est ainsi qu’elle conçut Fuxi qui prendra la succession de Suiren. »

Intéressante façon de concevoir, s'il en est!

« Une autre tradition veut que les caractères chinois aient été inventés par 倉頡 / 仓颉 Cang Jie (~2650). Ses compositions étaient fondées sur l'observation de la nature, c'est pourquoi on disait qu'il avait deux paires d'yeux. »

Les extrait ci-dessus cités entre parenthèses sont des copiés-collés de Wikipédia remixés..

Voici Cāng Jié, encore nommé 蒼頡(Sôketsu) par les japonais. Une représentation le figure avec le don de double vue qui est une caractéristique notamment de notre Tirésias, lequel est également réputé avoir été serpent dans une vie antérieure, tout comme Fúxi : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/80/Cangjie.gif
Cāng Jié serait à l’origine des lettres pictographiques qui auraient été inspirées par la trace de leurs pattes laissées par les oiseaux.

Personnellement, je pense que la lecture des lettres pictographiques oraculaires et la compréhension du langage des oiseaux se réfèrent à des mythologies proches, si pas un mythe commun.
Dans le nom de Cāng Jié, on retrouve une référence à l’oiseau dans Jié, le second des caractères qui nomme l’idée de « de déployer les ailes pour prendre son envol et tournoyer » , ce qui suppose une utilisation des courants ascendants davantage qu’un battement d’ailes et donc une certaine catégorie d'oiseaux. On peut par conséquent, je pense, lier la prise des augures que nous connaissons, autrement dit qui résulte de l’observation du vol de oiseaux traversant une portion prédéfinie du ciel, le « templum » - image en miroir du même espace délimité sur la terre par l’augure, et sur lequel j’ai produit autrefois un mémoire de maîtrise tendant, pour partie, à y discerner une première matrice conceptuelle, expression un peu pléonastique mais bon, disons pour faire court -.
Et, compte tenu du fait que le chant grave des devins et la trachée des oiseaux s’expriment par des homonymes en grec, il ne s’agissait pas de PB mais, et bien qu’en nettement moins cruel, du héros d’un conte ressemblant au « Fidèle Jean » des frères Grimm où on trouvera par ex. ceci : « Alors le troisième corbeau parla. ‘Je sais encore autre chose, dit-il. Même si la princesse n'était pas consumée par sa robe, les jeunes mariés ne seraient pas encore sauvés. Après le mariage il y aura un bal, la jeune reine s'évanouira et si personne ne lui prend trois gouttes de sang au poignet droit pour les jeter au loin, elle mourra... Mais quiconque sachant ceci le répéterait à haute voix, des pieds à la tête il serait immédiatement transformé en pierre.’ Après avoir dit cela les trois corbeaux s'envolèrent, et Jean demeura plongé dans ses tristes pensées, sachant cette fois qu'il ne pouvait sauver son maître sans lui-même perdre la vie.» 

Ce conte où se laissent repérer tout un certain nombre de pratiques chamanistes est très intéressant, de ce dernier point de vue également.

Pour en revenir à Cāng Jié, le premier des caractères de son nom (Cāng), nomme ce qui est "blafard".

A propos de :
« Avis à la population : toute invitation culinaire de Catherine J (pas M) devra être poliment déclinée ; poliment, mais fermement. »

Attention, n’exagérons rien, je ne suis pas une émule de Fúxī (伏羲) alias Paoxi (庖犧 ) où le premier caractère signifie « Cuisine » et le second « Victime sacrificielle », et je n'ai rien de commun avec le boucher de la légende de Saint Nicolas non plus…!
En revanche, j’aime ces légendes et ces contes où se cachent nombre de leçons et avertissements qu’entendent parfaitement bien en priorité les plus faibles comme les enfants ou les philosophes, deux catégories très douées pour saisir, parler et faire leur profit du«  langage des oiseaux  ».

@oursivi@CJ | 08 janvier 2010 à 17:21
« comme quoi la vie se résume bien à être ou ne pas être, dans l'auto, le dernier salon où on cause, des accidents. »

Vous n’êtes manifestement de loin pas un imbécile. Vous avez peut-être aussi des enfants, j’imagine?!

oursivi@CJ

"Le seul point commun avec cette auteure, c’est que ma mère à moi m’a laissée sur le bord de la route quand j’avais cinq ans tellement, paraît-il, j’étais insupportable en voiture."
CJ

Eh bah, heureusement que PB se lit à l'arrêt (normal pour un procureur) et pas les cheveux au vent dans une Facel Vega, si le neveu Gallimard avait eu le bon goût de le laisser sur le bord de la route parce qu'il était insupportablement juste, on eut aussi et ainsi évité une belle catastrophe ; comme quoi la vie se résume bien à être ou ne pas être, dans l'auto, le dernier salon où on cause, des accidents.

AO

Catherine JACOB

@oursivi@CJ | 07 janvier 2010 à 17:22
"Faudrait savoir, c'était soit Nancy soit Houston ! Et arrêtez de chanter quand on vous parle !!!"

J’ai eu la curiosité de regarder ce qui se disait/cachait peut-être sous ces deux noms de cité accolés « Nancy Houston » et j’ai vu qu’il s’agissait du nom d’un écrivain canadien d’expression bilingue anglais et français et féminin. Arrivée en France au début des années 70, élève de Roland Barthes et qui explique « son intérêt pour la littérature par le traumatisme de l'abandon par sa mère de la fillette qu'elle était : à six ans. »

Le seul point commun avec cette auteure, c’est que ma mère à moi m’a laissée sur le bord de la route quand j’avais cinq ans tellement, paraît-il, j’étais insupportable en voiture. Fort heureusement elle est revenue me récupérer avant que je ne me fasse éventuellement enlever par de « vilaines personnes », ou écraser qui sait, et qu’elle ait à expliquer ma disparition aux autorités !
Je ne pense pas que cela m’ait outre mesure traumatisée, mais je frémis cependant rétrospectivement en pensant que, assez casse-cou et aventureuse ainsi que réellement insupportable, j’aurais bien été capable au bout d’un moment de partir chercher fortune à travers champs et d’aller sonner à la première porte venue qui m‘aurait dit : « Entrez, entrez, petite fille, il y a d’la place, il n’en manque pas, je vais vous donner à souper. » Fort heureusement elle ne m’en a pas laissé le temps.

oursivi@CJ&Population

Rédigé par: Catherine JACOB | 08 janvier 2010 à 08:13
"était question d'un vieux sage qui comprenait le langage des oiseaux!"

PB, sans doute ?

"Ne vous faites donc pas une idée fixe des roustons de boeuf fumés dans la choucroute !"

Avis à la population : toute invitation culinaire de Catherine J (pas M) devra être poliment déclinée ; poliment, mais fermement.

AO

Catherine JACOB

@oursivi@CJ | 07 janvier 2010 à 17:22
"Bon alors, le 17, vous étiez où,"

J'étais en compagnie de ma collègue japonaise, la digne épouse d'un mathématicien spécialiste de la théorie des nombres et la mère méritante d'un polytechnicien, dans une des salles du premier étage de la Faculté des Lettres de Nancy II, en train de mimer un conte japonais où il était question d'un vieux sage qui comprenait le langage des oiseaux!

Ne vous faites donc pas une idée fixe des roustons de boeuf fumés dans la choucroute!

oursivi@CJ

Rédigé par: Catherine JACOB@oursivi | 07 janvier 2010 à 10:33

Heu... à tout hasard.

Mon post

Rédigé par: oursivi@CJ | 07 janvier 2010 à 00:18

était de soutien, pas de charge (évite).

Bon alors, le 17, vous étiez où, à Nancy Houston ? Faudrait savoir, c'était soit Nancy soit Houston ! Et arrêtez de chanter quand on vous parle !!!

Vous nous la ferez pas, mon gaillard.

Bon d'abord, répondez à mes questions, qui a inventé l'engrenage ?
-
Un japonais, très bien !
Et qui a inventé le chant tyrolien ?
-...???
Le même qui avait fait un mauvaise usage du premier !

AO

Catherine JACOB@oursivi

@oursivi@CJ | 06 janvier 2010 à 17:18
« Catherine, sincèrement, on vous aime bien »

Mais vous préférez les gâââteaux, comme dirait Willi!
Quoique ceux-de notre Tfroll local?! :
« Cath, on va l'appeler SavonàTroll (les opticiens) le petit inquisiteur propret.  Rédigé par: oursivi@CJ | 07 janvier 2010 à 00:18 »
Personnellement j’adore cet humour, toutefois de loin et sans les mouches, grâce à Optic 2000 nous chante l’éclopé de service.

Trêve de bêtises. Et, s’agissant de :
« la traversée de l'Himalaya en tongs. »
Saviez-vous que les pieds nus dans d’épaisses sandales de paille style tong effectivement, risquent moins d’engelures dans la neige que les pieds dûment chaussés. Ceci étant tout dépend tout de même de la température extérieure ainsi que de l’absence de blessure quelconque au pied.
Voici un grand modèle de sandale de paille tressée (WARA_JI) présenté au Festival de la sandale de paille de Fukushima:
http://www.fmcnet.co.jp/omaturi/fukushima/summer/oowaraji.htm

Taille normale avec chaussette (tabi) : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f7/Waraji.jpg

et sans chaussette : http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f7/Kyoto_Gion_Matsuri_J09_130.jpg (Festival de Gion, Kyôto )

Dans la neige : http://ja.wikipedia.org/wiki/%E3%83%95%E3%82%A1%E3%82%A4%E3%83%AB:SekienMinowaraji.jpg : « L’esprit de la montagne aux sandales et manteau de paille » de TORIYAMA Sékiène (18ème )

Quant à la question de qui ne voudra plus soigner vu la tournure du contexte actuel, je pense qu’elle mériterait un billet de notre hôte à part entière plutôt que d’être légèrement traitée entre deux pauses café.

Pour le reste, j’accepte la critique.

oursivi@CJ

Catherine JACOB@Savonarole

Cath, on va l'appeler SavonàTroll (les opticiens) le petit inquisiteur propret.

Torquemada, c'était tout de même autre chose ! Il vous tournait des merveilles de petits agacements faits à la main, je ne vous dis pas, sauf sous la torture.

AO

Catherine JACOB@Savonarole

@Savonarole | 06 janvier 2010 à 18:12

"_________________________________________ Bullshit !"

Cette grosse bouse de bison, c'est votre contribution personnelle au débat ou simplement votre aimable façon d'apprécier mon commentaire?

jmarcio

Bonne année à tous. Allez, on croise les doigts ! Si ça ne suffit pas on aura, au moins, beaucoup de plaisir à lire les billets de notre cher PB.

Mais Alain Minc n'a pas fait que l'ENA. Il a fait les Mines Paris, Sciences Po et puis l'ENA (major de promo). Avec un tel "pedigree", et avec tant de gens qui demandent ses conseils, ce n'est pas étonnant qu'il soit un peu "perdu", à côté de la plaque.

semtob

Cher Philippe,

Nous ne pouvons parler de l'ENA sans évoquer le travail cinématographique de
Raoul Peck qui a un parcours d'exception.

"L'Histoire ne peut être ethniquement racontée qu'avec ceux qui en ont été les principaux acteurs".
Ainsi s'exprime Raoul Peck, 56 ans, réalisateur et scénariste, natif d'Haïti qu'il a quitté en 1961 pour raison politique. Son cinéma pourrait être un cinéma pourrait être un cinéma rebelle, ce ne l'est pas. Ministre de la Culture dans son pays de 1995 à 1997, il porte sur le cinéma un regard empirique et diplomatique qui fait de lui un ambassadeur de terrain humaniste, de devoir de mémoire et de grande sagesse.
Pendant 25 ans, il a habité en République du Congo Indépendant et a effectué ses études à Léopoldville, Brooklyn, New York, Orléans et enfin à l'Université de Berlin où il s'est spécialisé en économie et ingénierie. Ce réalisateur a fait de nombreux tournages au Zimbabwe et Mozambique Lumumba, au Rwanda, Sometimes in April, et en France, l'Affaire Villemin.
Tous ses films sont porteurs d'effets immédiats car il a une vue panoramique particulièrement rare. Son écriture et sa réalisation sont un mélange organique de la politique, de l'histoire et de la poésie de l'intime.
Une écriture émouvante où se mêlent la superposition temporelle du récit, l'éthique, la politique et le témoignage historique desquels s'élève un immense travail en faveur des droits de l'Homme.
Raoul Peck a tourné l'ENA, fresque historique d'une des plus grandes écoles française.

françoise et karell Semtob

oursivi@AP

Rédigé par: Alex paulista | 06 janvier 2010 à 19:27

Vous avez raison, d'autant plus qu'a longtemps existé, et c'est peut-être encore le cas, un concours allégé pour les étrangers qui les faisaient moquer par leurs condisciples du cru qui n'avaient eu ces facilités.

Sélection "objective" et "anonyme", sont deux critères incontournables.

AO

a

JD Reffait regrettait l'entarteur...

Mais l'entarteur existe : ce sont les Fatal Flatteurs qui ridiculisent tous ces zozos, Minc y compris.

C'est d'une cruelle jubilation que de voir toutes ces baudruches se faire ridiculiser.

Pour Minc, c'est à l'adresse :

http://ch.indymedia.org/fr/2008/08/62567.shtml

Alex paulista

@ Eric

Vous avez raison, une virgule supplémentaire serait la bienvenue ainsi qu'une inversion des majuscules. Le Recôncavo en mérite une.

Obrigado
Salutations du Bairro de Bixiga


@ polo

Les grandes écoles ont bien raison de ne pas accepter de faire un concours plus facile pour les boursiers. La plupart sont déjà gratuites et même certaines sont rémunérées, ce qui est déjà une exception dans le monde. On ne va pas faire un sous-diplôme pour les boursiers, ce ne serait pas leur rendre service.
Mais multiplier par 10 le nombre de bourses accordées en prépa, tout en gardant des concours anonymes, voilà une bonne solution si l'on considère que la formation des grandes écoles est la référence (ce qui n'est pas vrai pour tout et tout le monde). Et pour ceux qui échoueraient aux concours, l'investissement ne serait pas perdu tant on sait que le rythme acquis en prépa est bénéfique en faculté, plus propice à l'apprentissage de l'autonomie.
Mais cela coûte plus cher que d'abaisser le niveau d'entrée pour une catégorie sociale, et donc le relever pour le reste des candidats.

En fait, c'est une histoire de sous, au mépris des concepts de compétence objective et anonyme...

Savonarole

Rédigé par: Catherine JACOB_en_tant_que_une_parmi_les_autres@oursivi | 06 janvier 2010 à 12:33

_________________________________________

Bullshit !

oursivi@CJ

Catherine, sincèrement, on vous aime bien mais vous lire c'est parfois un peu à la manière du "A marche forcée" de Sławomir Rawicz, la traversée de l'Himalaya en tongs.

Au vu de l'interpellation introductive, on s'attend à trouver un éclairage qui donnerait un semblant de pardon au matador de comptoir, las, on ne retient qu'un exercice langagier parfois de haut vol qui n'éclaire pas grand-chose, obscurcit même les sentiments qu'avais eus de la lâcheté du psy (à part quand il dit à juste titre la difficulté d'exercer dans ces conditions extrêmes qu'est le suivi de fous dangereux, type Roberto Zucco, comme on en laisse quelques-uns vagabonder bien à la légère depuis toujours), de la maladresse du seul qui acceptât d'endosser le rôle que le BàB* appela avec sa grâce usuelle, "l'électeur de droite", de la vacuité du point G** dessinateur, des indignations attendues mais pertinentes de Knobelspiess, et des positions tout autant prévisibles mais déjà moins percutantes de Portelli.

La tentative de sortie sur le "quand" et le "si" était prometteuse, mais ne la tint ni ne l'atteint pas.

Dommage.

Je reste donc seul avec mon indignation, en espérant que nul parent ou proche de ceux-là auront eu la peine de se trouver devant la '3' hier soir entre 23 et 24h...

AO

*BeaufàBarbe

**G comme grotesque, ou grosteque, déjà plus saignant

PS ne nous avez pas dit ce que fîtes le 17 nov 84 qui vous requit tant, un heureux événement, j'espère ?
Le Douanier est à la frontière du savoir.

eric

@ Alex Paulista
Você não colocou a virgula no lugar certo... então o texto ficou sem sentido
Ate mais...

Alex paulista

Au-delà de l'analyse de la petite phrase d'Alain Minc, des clichés anti-notaires d'un banquier suivis de clichés anti-banquiers très prévisibles (n'en jetez plus, cher Axel, la couche est pleine), ou des écrits vains aigres truffés de vocabulaire empesé ("fâcheux", huhuhu), je me souviens de cette phrase d'Alain Minc qui déclarait que la France pouvait se réduire à un village de 400 personnes qui décidaient d'à peu près tout.

Je me demande si c'est vrai, et si oui qui sont ces 400 personnes. Politiques, financiers ?
Ce qui m'étonne aussi, c´est que le même Alain Minc évangélise à qui veut l'entendre que les marchés c´est comme la météo, qu'il ne s'agit pas d´être d'accord ou pas mais de suivre cette réalité de fait.

Si l'on fait la synthèse des deux idées, on arrive à la conclusion que le pays est aux mains de 400 personnes qui devraient asseoir à 90% leurs décisions sur la météo économique.

Alain Minc se propose gentiment d'être leur Alain Gillot-Pétré.

Il prend vraiment le monde pour des buses...

oursivi@JDR

"Laissez donc le prolétariat graphomane jouer avec le goudron et les plumes pendant ses RTT en se prenant pour votre notaire."
Rédigé par: Jean-Dominique Reffait@O Mercier | 06 janvier 2010 à 01:06

Cheers, pal !

AO

Mary Preud'homme

Les "élites intellectuelles" auto proclamées sont à l'intelligence ce que les courtisans furent à l'authentique noblesse au temps de la royauté, des papillons rutilants, éphémères et pleutres soumis à l'humeur du monarque. Et tels leurs prédécesseurs perruqués et empoudrés de jadis les hommes et femmes de basse cour républicaine actuels sont voués à la futilité, aux bavardages creux, aux fanfaronnades et à l'oubli dès que passés de mode.

Pierre-Antoine

@PB

Il en est des gens qui méprisent comme d'une mauvaise graine, ils portent en eux le fruit de leur récolte...
Ils vieilliront mal et seront certainement aussi l'objet du mépris de leurs relations et de leurs proches.
Pendant plusieurs semaines j'ai accompagné jusqu'à sa mort un homme intellectuellement brillant mais subtil jusqu'au mépris. Sa fin ne fut guère paisible. Je ne souhaite à personne un fin pareille.

Cordialement

Pierre-Antoine

Pierre-Antoine

@ O Mercier
Ô combien vous avez raison, en 2010 on ne changera pas la France avec ses si petits notaires et ses tout aussi petits avocats, ses gros pistonnés, ses privilégiés membres du Polo, ses riches vacanciers de l'Ile de Ré, ses mesquins reudeudeus, ses beaux bobos, sa jolie femme du président...

je rajouterai "ses méprisants donneurs de leçons."

Aussi je vous propose, maintenant que vous revoilà en terre de Gaule, de joindre votre talent aux commentateurs que vous n'avez pas cités pour vraiment faire avancer le schmilblick en 2010...

Cordialement et sans intérêt

Pierre-Antoine

jpledun

Ségolène Royal n'a pas besoin de M. Minc pour se détruire. Elle s'en occupe elle-même. Ce qui est désolant. Je ne l'aime pas, mais quand même c'est une sacrée bonne femme. En bien comme en mal.
Comme l'autre.

polo

Et dire qu'il vient de signer avec son ami Pinault une tribune dans Le Monde pour faire part de son "haut le coeur" et dénoncer l'attitude "réactionnaire" de la conférence des grandes écoles qui refuse qu'on lui impose un quota de boursier.

Catherine JACOB_en_tant_que_une_parmi_les_autres@oursivi

@ oursivi@tous | 06 janvier 2010 à 00:27

« Entendu ce soir chez Taddéï, Christophe Alévêque à propos de la grippe H1N1 : »

J’ai pris l’émission en cours de route, au beau milieu du point G, et j’ai donc moi aussi entendu les propos que vous trouvez consternants. (Voir la vidéo au besoin : http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?page=emission&id_rubrique=902 ; les propos se situent aux alentours de la 45ème minute d‘émission.)

Ce qui m’a frappé, toutefois, ce ne sont pas tant les provocations de l’humoriste que vous décrivez comme un « beauf de comptoir barbu » mais qui, somme toute, fait son métier tel que défini par le psychanalyste de service (Ali Magoudi ancien chirurgien, reconverti psychiatre puis psychanalyste et invité pour son ouvrage « Rendez-vous », une psychanalyse de François Mitterrand publié en 2005), qui leur reconnaît cette force et cette capacité de repérage les failles du discours (vers la 50ème minute) , notamment des politiques, en l’occurrence en ce qui concerne l’image de la mort dans nos sociétés et le ressenti des électeurs à cet égard, en particulier à l’égard de l’exigence de justesse des prévisions, en l’espèce de la catastrophe sanitaire potentielle, que le décalage de tous les discours eux-mêmes des personnalités invitées, les uns par rapport aux autres, dans une émission organisée autour d’un parallèle entre le retour du virus et le retour du criminel, parallèle pensé sur le mode du « Retour du Jedi » un mardi en somme, si l’on songe que le public est perpétuellement maintenu dans la crainte du sort de l’ultime bataille et des stratégies de combat autour d‘une forme de (pré)vision ou une autre!!

Ce que je veux dire, c’est que tous ces discours pris individuellement sonnent juste et sont très audibles mais représentent en revanche une épouvantable cacophonie pour un auditeur obligé d’ajuster en permanence son niveau d’écoute et de jongler avec des visées en réalité très différentes. Au bout d’un moment ça fait juste un effet vieille radio avec des « Bzzzz bzzz bzzzz. Crash:Iiiiiiiiifffff »

Et je me pose à partir de là cette question à laquelle je n’ai pas de réponse, mais qui s’est fait jour en suivant l’émission, telle celle de la « répétition », en tant que : « C’est quoi la répétition? », « Qu’est-ce qui se joue à ce niveau dès lors que la répétition se produit sur la scène d’un crime, et qui serait fort différent de toute autre répétition comme par ex. la répétition allitérante qui produit dans un cas un effet conjuratoire, dans l’autre un effet comique, ou encore de la répétition, préparation en vue de, de la reprise, du balbutiement du reprisé, méprisé, bout de ficelle, selle de cheval etc. ?»
« Qu’est-ce que la victime répète, qu’est-ce que le politique répète, qu’est-ce que le virus duplique mais pas toujours à l’identique strictement etc. », vu qu’il n’y a d’une certaine façon que le pet, re pété de l’humoriste qui ne souffre guère d’erreur d’interprétation en général, dès lors qu’on pense qu’il est simplement en somme dans la répétition inversée du discours, et sachant que, pour le téléspectateur les pets à l‘écran, comme l’argent, n’ayant point d’odeur, ils ne peuvent que se donner via l’ « Hénaurmité » du propos provocant.

Je me pose également la question de la prévision qui en est le corollaire, ainsi que de sa crédibilité. Pour le psychanalyste, l’avenir est imprévisible, pour le biologiste, il l’est et tous deux ont raison, bien que pas du même point de vue, mais ce qui pose nécessairement la question de la réaction dans la mesure où l’on sait que notre cerveau est toujours dans la prévision de l’énergie qui va devoir être déployée en vue de l’action projetée. Ex. si je mésestime le poids à soulever, il me paraîtra tantôt lourd tantôt léger en fonction de son estimation préalable. Idem pour l’énergie qu’on pense devoir déployer pour obtenir quelque chose. Je me souviens par ex. être allée à l’affrontement gonflée à bloc pour obtenir quelque chose qu’on avait cependant préalablement décidé de m’accorder et j’ai donc eu l’impression d’avoir enfoncé une porte ouverte, mais ayant, à tort, tout donné dans ce premier moment, je me suis trouvée fort dépourvue quand la bise de la véritable pierre d’achoppement fut venue avant que d’avoir rechargé, en quelque sorte mes batteries, et je me suis fait avoir dans les grandes largeurs.
D’où la question du « Si », reformulée en question du « Quand » par Ali Magoudi , autrement dit la question du moment posé comme advenu, qui se distingue du moment hypothétique, acquière tout son sens, à l’image d’une formulation Ionescienne en somme de la question sous forme : « Voici ma tante, c’est mon oncle. »!
Autrement dit encore, le moment de « ma tante » et le moment de « mon oncle », ne sauraient coïncider dans l’espace et le temps en dehors des questions de probabilités mathématiques posées par le Chat de Schrödinger.

De ces points de vue, on peut considérer que la question de la récidive judiciaire recoupe en effet celle de la catastrophe sanitaire, en tant qu’elles sont toutes deux dans l’image préalable qu’on se fait de leur survenue et ressortent pour partie d’une théorie de la connaissance telle celle qui est développée dans la 1ère critique, celle de la raison pure.
La question de la réponse à apporter, en revanche est d’une nature différente dans chacun des cas, du moins à mon sens.

J’ai incidemment écouté avec beaucoup d’attention la présentation de son action contre ainsi que de sa compréhension de la récidive par le collègue du siège, de PB, le vice-président Serge Portelli - lequel , soit dit incidemment, devrait sans doute se ménager un peu plus au vu des énormes « valises » qu’il a sous les yeux -.
En revanche, son analyse de l’attitude de la population face à la menace de la catastrophe sanitaire qui était annoncée et qui, par ailleurs demeure, manque à mon sens, sauf le respect que je dois au personnage, de prendre en compte un paramètre qui me semble important dès lors qu’il s’agit de « se bouger » pour faire quelque chose, par ex. « se faire vacciner », et qui est celui de la force d’inertie.
Une chose en effet est de se rendre dans un centre de vaccination, ou désormais, chez son médecin généraliste référent, une autre est de se faire un film sur la récidive judiciaire en oubliant qu’on est passé un jour par la classe de quatrième où on est censé avoir appris à argumenter. Une troisième est de se laver les mains, au propre (principe de précaution relatif à la menace virale) et au figuré (principe de j’m’enfoutisme du gros beauf au café du commerce, relatif au sort de la personne incarcérée sous ces trois formes: préventivement, après condamnation et retenue au-delà de sa peine.)

yh

Bonjour,

M. Bilger comme à son habitude est justement cinglant... le mépris des hommes de cour, si vulgairement affiché et donc assumé, en dit long sur l'état de ce régime.

M. Mercier, assez d'accord avec vous ; les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer les images nous disait Cocteau.

Florence

Tous mes voeux à Philippe Bilger et à tous.

Alain Minc sur les Grandes Ecoles :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/01/06/boursiers-la-reticence-des-grandes-ecoles-est-indigne-par-alain-minc-et-francois-pinault_1287909_3224.html

Catherine JACOB@Cactus_aux_petits_oignons

@ Cactus émincé | 05 janvier 2010 à 14:01
« je me fais beaucoup de sushi pour notre Grande Catherine »

Meûh non, meûh non! J’ai simplement donné un peu de Manma Mouchi à ce nouveau pas latin qui fait danser et chanter notre bon monsieur Jourdain : « Hou la ba ba la chou ba la ba ba la da (et tombe par terre). » « Dara dara bastonara. » Un conseil extrait du «Bourgeois Gentilhomme» Acte V, Scène 1, cette comédie dont on nous gratifiés deux fois pendant les fêtes et dont notre avocat général nous donne ici sa version personnelle en hommage peut-être à tous les Grands Mamamochi qu'a fait danser notre champ de Minc !

Yves Byga

Bonjour Monsieur Bilger,
Vous avez raison de rugir de colère contre le mépris, car tout mépris est méprisable.

Mais je vous remercie surtout de votre vivacité et votre tonus d'écriture, car elle génère des commentaires dont la lecture est jouissive : la plupart étant subtils, cultivés et intelligents… et diversifiés.

(Merci, en particulier à Catherine Jacob et Jean-Dominique Reffait).

Achille57

Restituons le parcours de chacun. Autant que je me souvienne, Alain Minc et Ségolène Royal sont tous les deux sortis de l’ENA, l’école de nos élites s’il en est, ce qui n’est évidemment pas le cas de Nicolas Sarkozy dont la lecture de la Princesse de Clèves lui a manifestement laissé des souvenirs douloureux dans sa jeunesse...

Que l’on dise que Sarkozy est un actif, voire même un hyperactif, un pragmatique, d’accord. Dire également que c’est un excellent communiquant qui est parfaitement à l’aise dans les médias, entièrement d’accord. Mais prétendre qu’il fait partie de l’élite intellectuelle, là je crains que ce genre de propos ne relève de la galéjade.

Il est clair que dans ses propos venimeux et méprisants, l’objectif d’Alain Minc était essentiellement destiné à réduire l’importance de Ségolène Royal dans le monde politique. L’action de celle-ci même si parfois confuse et pas toujours très adroite doit indubitablement agacer l’Elysée et donc qui mieux que celui qui paraît comme un pur produit de notre intelligentsia française, je veux parler bien sûr d’Alain Minc, major de l’ENA, pouvait se permettre de rabrouer une des principales opposantes de Nicolas Sarkozy.

Cela fait partie des jeux de communication, des petites guerres entre personnalités politiques qui font les délices des médias. Mais à ce jeu là, ainsi que vous le faites remarquer, ce n’est pas le plus incisif et le plus méprisant qui gagne.

Jean-Dominique Reffait@O Mercier

Hep hep hep M. Mercier !
Nous évoquons ici un sujet futile et nous le faisons futilement. P. Bilger a bien de la chance de disposer encore de réserve de colère à l'endroit du zigoto en question, ça le sauve du style notarial.

A la décharge des notaires qui tiennent congrès ici, nous débitons nos vaines sottises bénévolement et je ne parviens pas - croyez bien que je le regrette - à facturer les honoraires d'Alain Minc pour être aussi sot que lui. C'est un métier, j'en conviens. Philippe ne semble pas décidé à nous rémunérer à la haute valeur de nos multiples conseils, c'est bien un type de droite !

Ainsi donc, tout comme vous, je vais à mon travail le matin et je produis avec mes petites mains comme beaucoup, ce que quelques clients veulent bien encore m'acheter, très à l'Est de la place de l'Alma. Laissez donc le prolétariat graphomane jouer avec le goudron et les plumes pendant ses RTT en se prenant pour votre notaire.

Quant au schmilblik, il a du mal à avancer depuis que certains corps de métier ont vandalisé l'économie mondiale. Et s'il parvient à avancer de nouveau en 2010, ce ne sera pas grâce à eux. Pour les leçons, profil bas, jeune homme.

oursivi@BNP_SG_LCL_CA...

"Celle que vous croyez avoir mais que vous n'avez pas."
Mercier, 16 leurres (mots ponctuations et retour à la ligne compris) 37, vous parlez de vous à la vouième personne, quelle idée ?

"la France restera la France avec ses petits milieux, ses petits notaires et ses petits avocats"
Mercier, avec ses petits banquiers, aussi ?

Vous nous en voyez ravi, M. le marquis ; qui croit vivre dans le maquis... votre éloignement dans la jungle des banques étrangères, bien sûuuuur.

AO

semtob

Cher Philippe,

Chez Alain Minc, il y a du bon et du très mauvais, voire d'énormes bourdes. Pour trouver le très bon Minc, il faut se pencher sur les années 85/90. A cette époque, ne vous déplaise certaines idées touchent le génial. Après,il n'y a pas de quoi en faire un billet. Peut-être que d'autres consécrations l'attendent. Pour l'instant,il s'est lové dans un creux d'inspiration. Il existe toujours un décalage entre la réalité d'une personne et sa consécration... C'est ainsi.
françoise et karell Semtob

oursivi@tous

"Daniela Lumbroso élevée au rang de chevalier de la Légion d'honneur ! Mazette ! Nous avons touché le fond du fond de l'abîme."

Rédigé par: Laurent Dingli | 05 janvier 2010 à 20:45

Il eut été tellement plus plaisant de toucher celui de la lauréate. Je veux dire son coeur.

Entendu ce soir chez Taddéï, Christophe Alévêque à propos de la grippe H1N1 :

"200 morts, dont 100 auxquels elle a rendu service, ils étaient, je vais être provocant, déjà limite."

On imagine les efforts, les espoirs, les craintes des parents de pas mal de jeunes décédés, et tout d'un coup, pfff, quelques heures ou jours de fièvres, des tourments, et plus rien, tout est rayé de la carte, comme on le fit dans les camps, l'être cher qui fout le camp à jamais, l'être cher qu'une vaccination plus précoce eut peut-être sauvé...

Silence infini !

Et ce beauf de comptoir barbu qui vient faire la morale au Professeur du Collège de France venu là dire calmement la raison, mélangeant du bas de sa bêtise les efforts que font les biologistes et les usages de ceux-là dont abusent éventuellement les politiques... Quelle infamie, à côté de laquelle la phrase de Minc est une goutte de sueur dans un collecteur d'égout !!!

A y bien réfléchir, ce sont des propos de nazi.

Tiens, les nazis ont les cheveux longs maintenant et sont fringués tendance.

J'aime bien Taddéï, mais il a une jubilation dans le côtoiement du sordide et de la provoc face à laquelle il se crédite à peu de frais de simplement la relever au passage, ou plutôt d'en relever le passage, qui me glace plus qu'un brin.

Bravo à Jeanne Balibar qui a faiblement mais courageusement dit sa et la vérité.

AO

Padraigh

Toujours beaucoup de sagesse dans vos appréciations.
Et en tout cas, il y a une chose que vous ne méprisez pas Monsieur Bilger, c'est la langue française. On se régale en vous lisant ! Les doctorants qu'ils soient d'Harvard ou d'ailleurs ne vous arrivent pas à la cheville.

Hardouin Véronique

Grand plaisir à lire le texte de Ph Bilger, et encore plus à lire le commentaire de O Mercier.
C’est vrai, ces joutes verbales sont drôles mais finalement lassantes ; car il y a tant à dire. En fait, Minc n’a aucun intérêt, on le « dégomme » en trois lignes – P.Bilger saurait le faire – et on passe à autre chose, on pourrait essayer de réfléchir, de construire autrement, de dépasser
Rondine

Edouard LB

Je suis profondément choqué par ces paroles d'Alain Minc dont vous vous faites l'écho.

Je suis étudiant et ces arguties toujours plus nombreuses sont autant de souillures portées à ce que nous nous évertuons encore à qualifier de principes, a fortiori lorsque ces arguties sont le jeu de personnalités dont l'ascension sociale est supposément due au fonctionnement de la méritocratie. C'est la petitesse de l'avisé, de l'érudit sur celui qui tend à le devenir, ou plus généralement sur tout ceux qui - par choix ou déterminisme, ont eu la vocation autre, l'obligation sinon, et les regrets qui l'accompagnent, souvent.

Nos élites, dont vous êtes d'ailleurs, que l'on adule si ce n'est dans leur action, du moins dans le savoir qu'ils sont censés représenter, devraient avoir plus souvent à coeur de soigner nos maux d'ignorants, de toujours garder à l'esprit la nécessité d'élever le débat là ou Monsieur Minc jette au caniveau ce qui fait la base de notre système.

Alors je viens sur ce blog. J'observe le réactionnaire raisonnable rappeler au réactionnaire suffisant que les principes ne sont pas à invoquer dans l'unique situation ou cela le porterait encore une fois au devant. Et je trouve cette mise au claire juste.
J'en repars triste souvent car vous mettez en exergue ceux et ce qui pèchent et je crois que votre attachement aux valeurs républicaines, du moins tel qu'il transparaît dans vos posts, illustre seul la prise de position politique telle que certains commentateurs souhaiteraient vous la voir expliciter.

Bien à vous et à tous.

Madame de F.

Peut-on ajouter que la détestation de Mme Royal est quasiment pathologique chez M. Minc qui s'était, encore, moqué d'icelle dans l'émission animée par M. Elkabbach sur la chaine LCP, ce dernier buvant du petit lait à l'unisson.
Las, le spectacle était bien meilleur en ne se livrant pas à une analyse politique des dires aigres ou aigris des deux loustics, mais plutôt à saisir leurs propos sous l'angle psy de la frustration...

Franck Boizard

«Alain Minc est un esprit brillant, subtil »

Vous commencez votre article par un jugement erroné.

MS

Il fallait bien que je ne tombe pas dans le travers que je dénonce. Je suis sûr qu'Alain Minc n'aurait pas aimé pâtir du mépris dont il a gratifié Ségolène Royal. PB

Juste comme ça, disons, en espoir de cause.

Laurent Dingli

Daniela Lumbroso élevée au rang de chevalier de la Légion d'honneur ! Mazette ! Nous avons touché le fond du fond de l'abîme.

Pierre-Paul Fourcade

Il me semble que le problème de Minc est plus simple : (1) il est sorti major de l'E.N.A. et de l'I.G.F. et ne s'en est pas remis ; (2) il sait que Ségolène est sortie de l'E.N.A. dans les choux. Le reste est littérature.

Savonarole

Rédigé par: O Mercier | 05 janvier 2010 à 16:37

Dur, mais juste.
Le narcissisme peut flinguer un blog quand chacun se veut rédacteur en chef. C'est le risque. Le Français n'aime pas faire court. Faut qu'il délaye :
Introduction-développement-conclusion, les 3 piliers de l' Educ Nat...
Mais M. Mercier revenez plus souvent, un banquier c'est toujours utile...
Cordialement.
S.

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