La psychologie me passionne. Celle des personnes dont les ressorts intimes et les motivations représentent un champ infini. Mais aussi celle des êtres collectifs, les groupes, la société ou l'Etat.
C'est un bonheur intellectuel que de tenter de comprendre pourquoi le Pouvoir agit ou s'abstient, comment il s'égare ou réussit. Cet exercice est d'autant plus enrichissant qu'il permet de se tenir à la lisière de la politique pure et qu'il a besoin de se nourrir de tout, du dérisoire comme de l'important, de l'officieux comme de l'officiel. L'Etat ressemble à un énorme corps vivant dirigé par le président de la République. J'ai été frappé, depuis le début du mandat de Nicolas Sarkozy, par plusieurs péripéties au fort retentissement médiatique, par des polémiques qui me sont apparues singulières. J'ai même été tenté d'écrire ce billet à la première personne, imitant ainsi modestement Christine Clerc, mais il y aurait eu de l'impudence à me glisser dans la peau de notre président. C'aurait été une inadmissible intrusion. Je vais donc me contenter de la troisième personne.
Si on relève la plupart des controverses qui ont émaillé ces bientôt trois années de présidence voulue "de rupture", je suis frappé de constater à quel point elles divergent, par leur caractère, des pratiques habituelles. En effet, le plus souvent, un Pouvoir subit, endure polémiques et crises. Elles naissent presque inévitablement de l'administration politique et sociale d'un pays qui n'est pas précisément réputé pour son calme et son aptitude tranquille au changement. Pour qui regarde de près la nature des multiples conflits qui ont altéré la vie publique depuis 2007, qu'ils soient directement liés au président ou à sa mouvance immédiate, qu'ils soient personnalisés ou structurels, une remarque s'impose. Ce pouvoir n'est pas victime des polémiques, il les suscite. Là où hier l'Etat devait affronter des contentieux inévitables parce que secrétés par une République ne pouvant accepter d'être atone et aphone, j'ai l'impression que le "sarkozysme" s'est abandonné avec une forme de volupté à des polémiques à la fois évitables et inutiles. Qu'on les prenne l'une après l'autre, aucune n'est marquée du sceau de l'inéluctabilité. Toutes pouvaient être sans aucune difficulté non pas seulement tuées dans l'oeuf mais reléguées dans le virtuel. Le Fouquet's, le yacht de Bolloré, François Perol, Georges-Marc Benhamou, Frédéric Mitterrand, Philippe Courroye, Clearstream, Henri Proglio, le séjour mexicain, Jean Sarkozy, etc. L'élément commun à ces incidents qui ont occupé durablement, pour certains, l'espace public et qui ont conduit à des reculs ou à des contritions est qu'ils étaient tous prévisibles dans leurs effets et qu'ils ne résultaient pas, comme une conséquence nécessaire, de la mise en oeuvre d'un projet de fond mais des décrets d'une volonté farouchement autarcique. Le pouvoir s'amusait à se jeter délibérément dans la "gueule" de l'opinion publique. Pour l'éprouver, la narguer ou la dominer ? Pour montrer qu'il y avait un patron, et un seul ?
En ce sens, cette pratique de l'Etat, dont je me demande si elle n'est pas en train heureusement de s'infléchir, renvoie à une distinction qui me semble fondamentale, entre politique et démocratie. En effet, personne ne nie la lucidité et l'intuition politiques du président, sa maîtrise de la tactique électorale mais force est de considérer que ces qualités, ces talents ne sont pas contradictoires avec un aveuglement démocratique. La politique relève de l'art de brouiller les pistes et d'entraver les ambitions des rivaux déclarés ou potentiels. Elle concentre le titulaire de la puissance sur celle-ci et ne le rend plus assez sensible à la communauté au service de laquelle son élection l'a placé. Il y a de l'égoïsme, obligatoirement, dans la politique quand le souci démocratique représente, au contraire, une démarche qui n'a pas d'autre obsession que d'offrir aux concitoyens l'image qu'ils attendent de leur chef. Il y a évidemment de l'altruisme dans un président vraiment républicain. J'ose penser que ce hiatus perçu en plusieurs occasions exprime l'opposition entre un homme politique persuadé que tout, pour lui, était possible puisque sa référence ne se trouvait qu'en lui-même et un président désirant être choisi à chaque jour de son mandat par une sorte de pacte renouvelé. Le premier s'aime quand le second souhaite être aimé. Le premier pose sa marque là où il veut et comme il en a envie. Le second se laisse marquer et remarquer par tous ceux qui ne sont pas lui. Les polémiques que j'ai évoquées ont été suscitées, "comme pour voir", par le politique indifférent aux limites naturelles de l'adhésion civique. Le président, lui, ne peut plus se permettre de bousculer ainsi l'ordre des choses et la hiérarchie des êtres. Même le caprice, le fait du prince, la douceur impérieuse du bon plaisir finissent par lasser celui qui en jouit. Pour sortir de soi, rien de mieux que la conscience démocratique. La démocratie, c'est les autres. La récente émission du président sur TF1, avec ses réponses aux questions de onze citoyens, constitue sans doute une preuve, parmi d'autres, de cette extériorisation.
J'avais prévu de terminer ce billet sur le jugement du tribunal correctionnel de Paris ayant notamment relaxé Dominique de Villepin. Je m'apprêtais modestement à conseiller au président de la République partie civile d'accepter la décision puisque celle-ci avait déjà démontré que les juges au moins étaient indépendants en France - c'est un jugement argumenté et non pas "un camouflet", terme qui dissimule mal beaucoup d'allégresse médiatique - et que cette certitude mettait à bas beaucoup de faux procès qui étaient intentés à l'influence judiciaire de Nicolas Sarkozy. J'ajoute que cette attitude aurait constitué le parfait exemple, de la part du président, d'un comportement démocratique. Il aurait fait passer son ressentiment politique et la volupté toute relative de voir se poursuivre le processus judiciaire derrière la sérénité républicaine et la réserve présidentielle. Pas une fois, lors des innombrables conversations qui ont précédé ce jugement, je n'ai entendu, même parmi les adversaires résolus de Dominique de Villepin, quelqu'un ne pas souhaiter le retour de Nicolas Sarkozy dans la sphère présidentielle et donc l'abandon du combat judiciaire. A la longue, la partie civile aurait peu gagné quand l'homme public aurait tout perdu !
Nicolas Sarkozy a fait enfin se rejoindre politique et démocratie. Il n'a pas eu besoin de ma suggestion. Il l'a devancée, en acceptant la décision. Henri Leclerc, l'un des avocats de Dominique de Villepin, a salué sa sagesse. Elle est apparemment peu partagée par ses proches et je le regrette. Qu'on ne dise pas, pour minimiser la portée de son abstention, qu'une partie civile n'a pas le droit d'interjeter appel. Il a suffi d'un avocat de partie civile et du CRIF pour que le garde des Sceaux ordonne un appel contre un arrêt exemplaire dans Fofana et autres. Imaginons alors le poids du désir du président sur un parquet parisien à l'évidence pas indifférent à son écoute ! On doit créditer le président de ce qu'il fait cesser, de ce qu'il aurait pu faire continuer (nouvelobs.com, Le Parisien, Le Monde, Le Figaro, Mediapart, jdd.fr). Sur ce plan, il convient de lui rendre justice sans s'acharner contre lui, sa défaite juridique acquise.
Soudain, on respire de l'air frais.
Mais j'apprends que le Parquet a décidé de relever appel du jugement. La haine est repartie et l'atmosphère redevient lourde, étouffante. Faute politique, imprudence judiciaire, déficit démocratique.
Monsieur Bilger,
C'est, encore une fois, avec le plus grand plaisir que je vous lis. Vos analyses sont claires, justes, précises et tellement réalistes. Un seul reproche... Vous devriez vous exprimer encore plus souvent !!!
Rédigé par : agence Jean-Claude Ponson | 07 février 2010 à 19:39
@Jean-Dominique Reffait - Avatar ? | 02 février 2010 à
« Hou la, faut que je rectifie la position fissa : Edmond Stenger est avocat général ET maire de Bitche (c'est ce que je découvre sur un site qui l'insulte copieusement) »
Mettez vos pendules à l’heure!
http://www.ville-bitche.fr/site/index.php
autrement dit le site de la Ville de Bitche en Moselle, capitale du Bitscherland de nos jours excentré et éloigné des nouveaux grands axes de communication, indique que l'actuel maire en est un certain Gérard HUMBERT.(DVD) 60 ans, prof de lettres retraité, président du conseil de développement du pays de Sarreguemines-Bitche-Sarralbe. Il a renversé le sortant Edmond Stenger en captant plus des deux tiers des suffrages exprimés. Photo DNA ici : http://arphotos.dna.fr/2008/N60/20080311_DNA021752.jpg
J'ai trouvé également dans le conseil municipal élu pour six ans en mars 2008, une Albertine JACOBY qui malgré son air sévère accentué par des lunettes à la monture imposante, paraît bien être une dame et non pas un émule de cette Albertine objet de «la dactylographie d’Albertine disparue retrouvée en 1986 et peut-être troisième et dernier épisode de ce « roman avec Albertine » ?»
Or donc, quand je parle de la madeleine proustienne, je ne parle pas de la suite du roman "La prisonnière", je parle de la métaphore du souvenir, en tant que trace mnésique olfactive et/ou gustative, et qui chez Proust est une icône du point de départ de la création littéraire qui se rattache également au japonisme.
Cessez donc cher JDR de vous faire des idées, vous risqueriez fort d’être très déçu au cas où, fort improbable, vous me trouveriez un jour concrètement sur votre chemin.
D’autre part, ma madeleine à moi est une petite plante ( = ce n’est pas une herbe), qui est effectivement du végétal, qui ne pousse que dans un certain type d’environnement et qui n’est pas sur la liste des substances illicites; enfin, dont j’ignore la saveur. Cessez donc de temps en temps de vous faire des films!
Ceci étant, j’ai eu effectivement affaire un jour à propos de la rédaction d’un contrat d’embauche, à un certain Gérard Humbert, mais qui n’a rien à voir avec celui-là et n’officiait pas en Moselle, et j’ai personnellement également connu un maire de Bitche, aujourd’hui décédé des suites d‘une longue maladie, qui n’était pas avocat général mais notaire. Tout cela ne fait pas de moi une Albertine JACOBY. Ne rêvons plus et acquérons un minimum de rigueur scientifique.
Ceci une fois précisé, on pourra au besoin jeter un œil sur sa très belle citadelle : http://www.citadelle-bitche.com/site/
Ses armoiries sont également très intéressantes : « http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8f/Blason_Bitche.png » = «d’argent à une mâcle de sable, gringolée de deux têtes de serpent, celle du chef penchée à dextre, celle de la pointe s’élevant à senestre. »
Mais du temps de Stenger, les deux serpents figurent sur champ de gueules.
Le serpent d’argent symboliserait : « la discrétion et la prudence ; un travail glorieux mais difficile», et si ce serpent est une vipère: « un citoyen qui meurt pour sa patrie».
Mais bon, ici ce sont sans doute des couleuvres comme l’indique l’emploi du terme « gringolé » qui signifie non pas un avatar de gringalet mais, issu de ‘gringole‘ ( = gouttière style gargouille) nomme «toute pièce ( ici une macle ) , dont les extrémités se terminent par deux têtes de serpent, ou de couleuvres, adossées et courbées », ainsi que toutes celles qu'on fait avaler à cette pauvre contrée depuis quelque temps.
Elles sont normalement "languées", même si ça ne figure pas sur le modèle indiqué.
La macle, « du latin macula, désignerait une marque, une maille en losange ouvert» . Elle remplace ici un ancien besant (petit rond blanc). Devise propre : « Je mords derrière comme devant. » D’autre part, ce sont des armes parlantes (= plus ou moins alphabétiques, qui donc écrivent le nom )
La ressemblance avec l’anglais bitch ((sans e) et qui désigne une femme de mœurs légères (tiré de l’anglais bitch, qui signifie « chienne », et s’emploie couramment comme insulte), a aussi causé des difficultés diplomatiques. En particulier du temps où des clercs de l'étude du maire notaire faisaient partie du conseil d'administration d'une association franco-japonaise, autrement dit , vu bien sûr que chacun voyant toujours midi à sa porte imagine difficilement que les choses existent par elles-mêmes et sont parfois autres que ce qu’on en fait dans son pré carré !
Vu encore la situation ci-après et quelques soient ses conseillers municipaux, pour les habitants de Bitche, Sarko est un simple amateur : « Le pôle de l'instruction de Sarreguemines, ne verra pas le jour, ce qui ne promet pas le meilleur avenir à son tribunal de grande instance. Le conseil des prud'hommes est supprimé et, à Bitche, le greffe détaché va partir. Ici, la maternité, le pôle de chirurgie ont déjà disparu, et depuis peu l'hôpital privé est en redressement judiciaire. Des casernes désertées il y a plus de dix ans sont toujours en friche, au cœur de la ville. Que deviendra la poste, quand son plus gros client, l'armée, aura disparu ? Et la gare, déjà moribonde ? Comment la ville évitera-t-elle une hausse des impôts locaux pour faire face à ses engagements, si un tiers de sa population s'en va ? Gérard Humbert, le maire divers droite, prédit déjà que le pédiatre ira chercher ses patients ailleurs, et le dentiste d'autres dents à plomber. C'est à la télévision - puisque personne à Paris n'avait jugé bon de l'informer ? - qu'il a appris le désastre. «Est-ce à la population de supporter ce genre de plaisanteries qu'ils nous fabriquent là-haut ? On a déjà connu les dommages de guerre, je crains que ça ne recommence.»
Ça , en revanche ce n’est pas de l’évaluation fantasmagorique mais, hélas , du sérieux!
Rédigé par : Catherine JACOB@JD Reffait | 03 février 2010 à 11:02
Hou la, faut que je rectifie la position fissa : Edmond Stenger est avocat général ET maire de Bitche (c'est ce que je découvre sur un site qui l'insulte copieusement). Je croule sous la cendre, j'implore le pardon pour mes vannes, deux avocats généraux alsaciens frères de sang, personne ne peut en réchapper.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait - Avatar ? | 02 février 2010 à 20:04
@Surcouf | 01 février 2010 à 18:38
« Et je pense qu'un homme calomnié a, par nature, le droit, dans notre pays, de demander justice. Que cet homme nous plaise ou nous déplaise n'a que peu d'importance sur le fond, j'espère. Cela voudrait dire que le droit à la justice dépend de l'humeur des citoyens ou du corps judiciaire ce qui serait encore plus insupportable.
Si tel est le cas nous ne sommes plus dans un état de droit et la vengeance est possible. »
Cf. Alain-Gérard Slama- 15/01/2010 qui dans Le Figaro Magazine nous présente «Le Diable dans un bénitier, L'Art de la calomnie en France de 1650 à 1800 *» un essai de l’historien américain Robert Darnton : http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2010/01/16/01006-20100116ARTFIG00020--l-air-de-la-calomnie-.php
Par quoi l’on comprend que tout le problème vient de ce qu’il est extrêmement difficile de se défendre contre des calomniateurs de talent sans risquer de tout accréditer.
La calomnie, un art donc, qui mêle artistiquement le vrai et le faux, et un art français, ainsi qu’un métier qui semble disposer également de ses en somme « antivirus » professionnels avec par ex. http://www.alain-stevens.com/denigrement/riposte.html
Vengeance ou légitime défense?
« Le frappant est que ces libelles mobilisent un imaginaire constant, selon lequel la détention du pouvoir est inséparable de la dépravation sexuelle et de la corruption. »
note Alain-Gérard Slama à propos des fabricants et colporteurs de calomnies en tous genres qui étaient agglutinés dès le premier tiers du XVIIe siècle dans la célèbre Grub Street de Londres.
On n’en est pas encore là dans le théâtre d’ombres qui nous occupe, mais on peut tout de même noter que l’observation rejoint celle de Régis Boyer analysant l’antique magie offensive scandinave et en dégageant l’accusation de dépravation sexuelle comme son trait distinctif.
Rédigé par : Catherine JACOB@surcouf | 02 février 2010 à 20:01
Ah, voilà un beau sujet de digressions : quel est ce Stenger qui tutoie le patron ? Stenger in the night from Bitch(e) ? Une brasserie alsacienne qui fait claque à l'enseigne des cigognes ?
Stenger avocat général ? Il y a du souci à se faire considérant la haute opinion qu'il professe de l'institution ! Marin Marais n'a qu'à bien se tenir !
Moi je vote pour le copain d'école alsacien. Devenu taulier de Bitche par erreur : il avait réussi le concours de l'ENM mais un type a piqué sa place en usurpant son identité. Voilà pourquoi il y a deux Edmond Stenger (c'est Marin qui me l'a dit, on peut me croire alors...).
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait - Avatar ? | 02 février 2010 à 19:48
M. Bruty m'a bien aidé, ce me semble...
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait@Ledun et Alex | 02 février 2010 à 19:30
@ JDR
Sur la vanne contre M. Bruty vous vous êtes surpassé, comme le fait remarquer M. Ledun.
Avec de tels arguments, la vache est allée au marais, comme disent les Brésiliens...
Rédigé par : Alex paulista | 02 février 2010 à 18:12
@Savonarole
Il faut se méfier de Google
Le Stanger de Bitch est maire, celui de ce blog est avocat général LOL
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 02 février 2010 à 15:45
A propos de :
Rédigé par: Catherine JACOB | 01 février 2010 à 18:52
(voir une paire d'escarpins en cliquant sur mon nom)
Ne cliquez pas le site sélectionné (http://www.bonprixsecure.com/fr), qui pour montrer des escarpins à talons de 8cm et plus, installe des publiciels à l'occasion de la connexion. Un publiciel (adware en anglais) est un logiciel qui affiche de la publicité lors de son utilisation. Il faut ensuite les éradiquer.
Mille excuses pour ce dérangement. J'essaierai d'être plus prudente avant de recommander la consultation d'un site. CJ
Rédigé par : Catherine JACOB=Mille excuses à tout le monde | 02 février 2010 à 08:26
Ah Bruty !
EXCELLENT !
Rédigé par : jpledun@JDR | 01 février 2010 à 23:56
Cher Surcouf
C'est vrai que le seul commanditaire identifié est JL Gergorin.
Pour autant, moi, je suis content que le stagiaire soit puni : il a commis le premier délit caractérisé de viol des secrets professionnel et bancaire.
Le reste, c'est du flou, du non-délit, du procès d'intention. On ne peut pas condamner sur ces bases, au risque de laisser dans l'impunité des instigateurs politiques éventuels.
Mais c'est toujours mieux que de faire payer notre ancien grand Ministre des Affaires Étrangères pour les seules raisons qu'il obtenait objectivement un avantage politique de la situation et qu'il osait se proposer à l'époque comme alternative à l'actuel président - pardon à la victime.
Rédigé par : Alex paulista | 01 février 2010 à 21:31
@ Edmond Stenger ? Le Maire de Bitche ?
J'ai fait des manoeuvres à Bitche lors de mon Service Militaire. L'enfer !
J'aurais bien aimé y voir JC Marin pour qu'il constate comment on nous entraînait à perdre des guerres.
Rédigé par : Savonarole | 01 février 2010 à 19:46
@Rédigé par: Savonarole | 01 février 2010 à 14:46
"Et ses escarpins ? Que pensez-vous, Mesdames, de ses escarpins ?"
Allons, allons. Vous savez bien que Carla ne porte plus d'escarpins (voir une paire d'escarpins en cliquant sur mon nom).
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 février 2010 à 18:52
Le procès a accouché d'une souris somme toute. Seul des complices ont été punis mais je ne vois pas dans le jugement les instigateurs, ceux à qui profite le délit. Peu importe au final que cet instigateur soit Villepin ou non, il faut le trouver et le condamner. On ne calomnie pas gratuitement.
Soit l'instruction a été mal faite soit l'accusation n'a pas été à la hauteur lors du procès.
En tout état de cause, les condamnés faisant appel, je trouve normal que le procureur en fasse autant.
La balle au centre.
Car qu'on le veuille ou non, dans cette affaire Sarkozy a quand même été calomnié dans le but, me semble-t-il évident, de nuire à sa candidature élyséenne.
Et je pense qu'un homme calomnié a, par nature, le droit, dans notre pays, de demander justice. Que cet homme nous plaise ou nous déplaise n'a que peu d'importance sur le fond, j'espère. Cela voudrait dire que le droit à la justice dépend de l'humeur des citoyens ou du corps judiciaire ce qui serait encore plus insupportable.
Si tel est le cas nous ne sommes plus dans un état de droit et la vengeance est possible.
J'avais cru comprendre que la justice avait été une des raisons ayant poussé les "hommes en noir" de la révolution à passer à l'action en 1789.
Me serais-je trompé ?
N'aurais-je pas tout compris ?
Allez je retourne à ma cuisine.
Rédigé par : Surcouf | 01 février 2010 à 18:38
@Edmond Stenger
"Cela fait des lustres qu'elle a envahi le prétoire et chassé la justice qui sommeille en chaque procureur."
Est-ce un constat fait parmi vos relations lambrissées ou parlez-vous de votre expérience personnelle ?
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 01 février 2010 à 17:30
Il fallait ta fausse naïveté, mon cher Philippe, pour penser, un bref instant, qu'aucun appel ne serait interjeté. Cela supposait un Parquet pleinement responsable ne cherchant aucun aval (le mot est faible pour parler d'instructions reçues et pas seulement sollicitées) et un système différent de celui que tu connais et que somme toute tu as toujours accepté.
Le Parquet est en lambeaux depuis très longtemps et cela ne dérange personne.
"La politique a toujours été et sera toujours une certaine façon d'agiter les hommes avant de s'en servir" écrivait Talleyrand.
Sommes-nous en dehors de la politique ? Cela fait des lustres qu'elle a envahi le prétoire et chassé la justice qui sommeille en chaque procureur.
Rédigé par : Edmond Stenger | 01 février 2010 à 16:10
La justice en France a vite fait d'accuser.
Rédigé par : jacqueline | 01 février 2010 à 15:27
"Ah Bruty !"
Rédigé par Monsieur Jean-Dominique Reffait le 01 février 2010 à 10:33"
Ah, j'aurais pas ose cette "Ruquierade" !
Pensez que Monsieur Bruty a du deja assez souffrir pendant sa jeunesse...
Rédigé par : Valerie | 01 février 2010 à 15:03
@Véronique Raffeneau | 01 février 2010 à 09:25
"Avec, comme Madame Sarkozy, de l’ignorance et une profonde naïveté."
______________________________________
On est bien d'accord. Personnellement j'ajouterais, avec une ignorance et une naïveté d'autant plus grandes qu'elles se donnent des airs de supériorité.
Rédigé par: Catherine JACOB | 01 février 2010 à 13:30
_______________________________________
Et ses escarpins ? Que pensez-vous, Mesdames, de ses escarpins ?
Rédigé par : Savonarole | 01 février 2010 à 14:46
@Jean-Marie BRUTY | 31 janvier 2010 à 16:06
« La Justice se politise toute seule. En effet les condamnations pour un ajout sur un faux listing sont disproportionnées. Je connais des voleurs qui ont été relaxés ou simplement admonestés ! »
C’est là l’expression d’une libre opinion, qu’on soit ou non d’accord avec elle, on ne peut pas lui contester cette qualité, du moins il me semble.
« Relaxer Dominique de Villepin revient tout simplement à lui permettre de se présenter aux élections la tête haute face à Monsieur Le Président de La République. »
C’est là une analyse qui n‘engage que vous mais elle ressort des opinions librement exprimables, qu’on soit ou non d’accord avec elle, on ne pas lui contester cette qualité, du moins il me semble.
« Si ce n'est pas un acte politique, d'autant que le parquet avait réquisitionné de la prison et je l'espère avec des charges suffisantes. »
Alors là, ça commence à devenir tendancieux et en ce qui concerne l’outrage à magistrat vis-à-vis du siège que vis-à-vis du parquet.
« Je rappelle que Dominique de Villepin est présumé l'instigateur de cette calomnie. »
Depuis le 28, il ne l’est plus.
« Autrement dit le tribunal politique a condamné les lampistes pour protéger celui qui serait capable de gêner Le Président de La République. »
Vous imputez au siège une intention d’une façon telle qu’elle peut paraître cumuler trois outrages différents en une seule phrase d’une ligne et demie !!
Je serais à votre place, j’irais consulter un avocat, ne serait-ce que par simple précaution.
Avec un peu de chance il pourra plaider l’absence de vraie malice ainsi que l’absence d’intention de porter véritablement atteinte à l’honneur et à la réputation du président de la 11ème chambre et de ses deux assesseurs dans l’exercice de leurs fonctions, en arguant de la profonde naïveté de propos d'une bêtise à vrai dire assez confondante !
Rédigé par : Catherine JACOB@Jean-Marie BRUTY | 01 février 2010 à 14:03
@Véronique Raffeneau | 01 février 2010 à 09:25
"Avec, comme Madame Sarkozy, de l’ignorance et une profonde naïveté."
On est bien d'accord. Personnellement j'ajouterais, avec une ignorance et une naïveté d'autant plus grandes qu'elles se donnent des airs de supériorité.
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 février 2010 à 13:30
Ah Bruty !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 01 février 2010 à 10:33
@ Catherine
Je vais vous dire le plus honnêtement possible ce que me suggère l'appréciation de Carla Sarkozy au sujet de l'appel interjeté par le procureur Marin.
Il y a six mois, avant l'appel précipité et forcé du GDS à propos de l'arrêt de la cour d'assises du procès Fofana contraignant la décision et la volonté du Parquet du Paris, j'aurais sans doute défendu comme Carla Sarkozy l'idée que oui, les procureurs sont des magistrats indépendants.
Avec, comme Madame Sarkozy, de l’ignorance et une profonde naïveté.
Depuis l'épisode de cet appel contre un verdict de cour d'assises à l'initiative seule et par la force du pouvoir exécutif, j'ai appris que les procureurs ne pouvaient pas se prévaloir d'une quelconque indépendance et autonomie intellectuelles vis-à-vis des exécutifs.
C'est pour cette raison que je pense que M. Marin aurait pu choisir à l'issue du jugement Clearstream de se retirer du jeu.
Les juges du procès Clearstream ont rendu un arrêt très motivé. Ils n’ont pas été convaincus par le dossier d’accusation défendu par M. Marin.
Quoi qu'on en dise aujourd'hui, les juges du siège sont, et d’une façon très dommageable, les seuls magistrats à bénéficier d’une crédibilité quant à la question de l'indépendance de la magistrature.
M. Marin pouvait faire valoir que les conditions saines d'une prise de décision sereine et indépendante n'étaient pas suffisamment réunies pour provoquer un appel dans le dossier Clearstream.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 01 février 2010 à 09:25
Monsieur Philippe Bilger, permettez-moi de n'être pas de votre avis !
Vous savez comme moi que les magistrats et Nicolas Sarkozy ne font pas très bon ménage.
Les magistrats, malheureusement largement syndiqués à gauche, voir socialo-communistes, font croire partout que ce serait Le Président qui donnerait ses ordres aux parquets par l'intermédiaire du garde des Sceaux. D'où pour eux un procès politique difficile.
La Justice se politise toute seule. En effet les condamnations pour un ajout sur un faux listing sont disproportionnées. Je connais des voleurs qui ont été relaxés ou simplement admonestés !
Relaxer Dominique de Villepin revient tout simplement à lui permettre de se présenter aux élections la tête haute face à Monsieur Le Président de La République. Si ce n'est pas un acte politique, d'autant que le parquet avait réquisitionné de la prison et je l'espère avec des charges suffisantes.
Je rappelle que Dominique de Villepin est présumé l'instigateur de cette calomnie. Autrement dit le tribunal politique a condamné les lampistes pour protéger celui qui serait capable de gêner Le Président de La République.
La Justice de notre pays n'est pas indépendante, pire, elle est actrice dans le jeu politique avec outrage aux citoyens.
Les burgauseries de notre justice outreausienne n'ont pas fini de nous surprendre.
Rédigé par : Jean-Marie BRUTY | 31 janvier 2010 à 16:06
@Véronique Raffeneau | 31 janvier 2010 à 05:21
"Tout compte fait, je pense que M. Marin est piégé dans cet épisode de l'appel.
Il est piégé par ce que lui n'est que magistrat, et que les autres, tous les autres, ne sont que des politiques."
Ma chère Véronique,
Avez-vous entendu l'épouse du président de la République expliquer à Harry Roselmack qui, lors du Journal Inattendu sur RTL, lui demandait de bien vouloir commenter les accusations formulées par Dominique de Villepin contre le président lui-même après l’appel du Parquet (propos encore cités lors du 20h), la différence entre le domaine pénal et la sphère politique ?
Rédigé par : Catherine JACOB@Véronique | 31 janvier 2010 à 14:50
@Cyril
Ma phrase était mal formulée.
Je voulais dire que la presse était plus intéressée par cette affaire Clearstream que le français moyen, à mon sens .
L'indépendance des juges concerne tout le monde, bien sûr, qu'elle soit un souhait ou une réalité. Je suis peut-être naïf mais je crois à cette indépendance réelle.
Les médias, pour beaucoup, s'intéressent au scandale.
Rédigé par : mike | 31 janvier 2010 à 10:30
Tout cela me rappelle les affaires de drogues.
On juge les dealers, les consommateurs, mais pas le fournisseur, le patron.
Que Sarkozy vous insupporte, il n'est que de vous lire pour le comprendre. Mais je comprends également le sentiment pénible qu'une fois encore seuls les lampistes morflent !
A vous lire pour la plupart il est évident que ce procureur, Monsieur Marin, est suppôt du pouvoir. Avez-vous la moindre preuve mesdames et messieurs de vos allégations, car il ne suffit pas de se frapper la poitrine et de se morfondre pour prendre ses vessies pour des lanternes. Quand on accuse on prouve et pas en disant : "mais c'est une évidence".
La charge de la preuve est à l'accusation. Prouvez !!
Où sont les éléments constitutifs de l'infraction, chers à nos juristes.
Y a-t-il de la haine, au plus hautes sphères du monde politique ? Bien évidemment
Est ce nouveau ? Pas du tout.
Relisant une histoire de la III° République je repensais à ces députés se battant en duel ou à l'épée ou au pistolet. Je me demande ce que la presse nous dirait aujourd'hui de tout cela.
Maintenant cela se passe par procès, est-ce mieux, des fois je me le demande sincèrement.
Un petit duel et on verrait ceux qui en ont et les "taffioles". Évidemment ceci n'est que raillerie, quoique...
Alors que l'on parle de la suppression des juges d'instruction je pense qu'il faudrait aussi supprimer les procureurs tous séides du pouvoir en place, c'est bien connu, c'est une évidence, ne soyons pas naïfs.
Allez je retourne à mes salades ;)
Rédigé par : Surcouf | 31 janvier 2010 à 09:25
@ Florence
" Compte tenu du fait qu'il semble bien que le Parquet fasse systématiquement, ou presque, appel dans ce genre de cas, cela sonne un peu comme une pression, une menace. "
Si je m'appuie sur un article du Monde de Gérard Davet du 30-01 dans lequel le procureur Marin s'exprime, il y avait quand même, selon moi, une autre option concernant sa décision - son dilemme - d'interjeter appel ou pas.
Celle de considérer que le jugement rendu posait, somme toute, la limite judiciaire de cette affaire.
"Je n'ai pas changé d'opinion, le dossier apporte la preuve irréfutable qu'à la mi-juillet 2004, M. de Villepin savait que les listings étaient faux."
Les observateurs avertis ne manquent pas de répliquer à cela que TOUT le monde politique savait à cette date que les listings étaient faux.
Quand je dis tout le monde j'inclus Nicolas Sarkozy, Michèle Alliot-Marie, etc., etc.
Je pense que sans pour autant se contredire et se déjuger, M. Marin aurait pu choisir d'arrêter là les frais.
Considérant ainsi que le caractère profondément malsain, médiocre et délétère de cette histoire dépassait en quelque sorte le champ judiciaire strict, et que ces contextes que venimeux finiraient par altérer, abîmer et dégrader sa fonction et sa mission de procureur.
Tout compte fait, je pense que M. Marin est piégé dans cet épisode de l'appel.
Il est piégé par ce que lui n'est que magistrat, et que les autres, tous les autres, ne sont que des politiques.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 31 janvier 2010 à 05:21
Bonsoir,
L'impression de quelqu'un qui n'a pas de connaissances juridiques... Le procureur M. Marin a sûrement eu ses raisons juridiques : deux des condamnés ont fait appel - pourquoi ne pas faire revenir tout le monde ?
Il me semble difficile d'avoir de nouvelles révélations capables de modifier complètement le scénario. Les avocats de M. Sarkozy et des parties civiles ne seront plus là (me semble-t-il) et M. le Procureur se trouvera seul. La justice donne une image de jusquauboutisme et, comme il a été dit récemment, pointilleuse.
Vu que Nicolas Sarkozy avait vraisemblablement décidé d'arrêter, que Villepin n'avait vraisemblablement pas de rancune, et surtout vu les conséquences prévisibles, il aurait été préférable de ne pas donner suite.
Leur duel, s'il fallait continuer, aurait pu avoir lieu devant, par exemple, les urnes, laissant la justice en dehors de cela. Je pense que, devant le peuple français, ils finiraient par trouver un moyen de cohabiter.
Rédigé par : jmarcio | 30 janvier 2010 à 22:53
@ ignoble Infreequentable
Dites tout ce que vous savez ou ne dites rien ! De qui avez-vous peur ?
Rédigé par : Duval Uzan | 30 janvier 2010 à 20:37
Tout cela est bien désolant.
Tout.
Marin, Sarko, l'Elysée, DVD, les médias.
Bien sûr, si j'avais á subir un coup tordu comme Clearstream, j'utiliserais tous les moyens légaux pour obtenir réparation.
Bien sûr, si j'étais accusé á tort j'emploierais les mêmes moyens pour me sortir d'affaire.
Les médias ne parlent que de ces deux bonshommes, or quand on lit le jugement, il y a toute une flopée de gens concernés dont nous n'entendons même pas le nom prononcé.
Belle désinformation. Une fois de plus.
L'un dit que la justice est indépendante. Le même dira l'inverse 24h plus tard…
L'un dit qu'il n'a pas de rancœur, le même dira toute sa haine á son "bourreau" le lendemain.
Tout cela est très désolant pour tout le monde.
"Je tourne la page" (ordre de l'UMP !)
Rédigé par : jpledun | 30 janvier 2010 à 17:19
Malheureusement ceux qui se soucient trop de la démocratie ne peuvent véritablement diriger, ils se font diriger.
J'interprète d'ailleurs le premier commentaire (à l'article) comme allant dans mon sens.
On ne peut espérer avoir de président respectable que celui qui tient plus à son rôle qu'à son statut, qui ne tient pas à être président en somme.
Autant dire que j'ai jeté mes espoirs.
Mike, vous dites : "la presse (le français moyen est moins concerné, je pense) jubile car cela prouve l'indépendance des juges"
Détrompez-vous, le français moyen que je suis se sent très concerné par la retenue du pouvoir et l'attitude forte de nos juges.
La différence, je pense, c'est que les médias nous promettent les preuves de l'une et de l'autre, nous, nous les attendons toujours !
Rédigé par : Cyril | 30 janvier 2010 à 17:08
Il y a quelque chose qui m'étonne et m'inquiète dans l'attitude de Villepin. Comment interpréter les paroles qu'il a prononcées le soir de sa relaxe : "je n'imagine pas que le Parquet puisse faire appel". Compte tenu du fait qu'il semble bien que le Parquet fasse systématiquement, ou presque, appel dans ce genre de cas, cela sonne un peu comme une pression, une menace.
De plus, un homme qui se veut homme d'Etat comme Villepin joue de curieuse façon avec la Justice. Il se répand dans les médias, il accuse sans preuve, il se victimise, il nous joue une tragédie. Franchement, il me fait peur. Plus peur que Sarkozy.
En cas de relaxe, tout portait à penser qu'il y aurait appel du Parquet. Il n'y a aucune raison que Villepin y échappe alors que le Français lambda y aurait eu droit.
De plus, le fin mot de cette sombre histoire de listings frauduleux n'a pas été découvert. Les Français ont le droit de savoir et la Justice a le devoir de faire le maximum pour que la vérité soit connue.
Je pense aussi que la tradition française qui fait que ce sont toujours les lampistes qui trinquent et les commanditaires qui s'en sortent a quelque chose de pourri.
Si Monsieur de Villepin pouvait arrêter son théâtre et se soumettait dignement à cet appel du Parquet qui n'a absolument rien de scandaleux, il rendrait service à la France et sa Justice. Que deviendrait notre pays si tout un chacun se comportait comme ce monsieur ?
Rédigé par : Florence | 30 janvier 2010 à 15:30
@Bernard 27400,
Je peux me tromper mais je ne me souviens pas que Jean-Claude Marin ait requis l'inéligibilité à l'encontre de D de V, à moins que celle-ci ne soit automatique après condamnation en appel, je n'en sais rien.
Mais Jean-Claude Marin est tout de même fabuleux, avant 2007 il a fait des pieds et des mains pour empêcher que D de V ne soit mis en examen dans l'affaire Clearstream. Une fois Nicolas Sarkozy élu, revirement total, il y avait tout à coup de quoi engager des poursuites contre l'ancien Premier ministre. Puis une fois D de V relaxé en première instance, alors que l'Elysée renonce en apparence à un appel, voilà que notre bon procureur choisit malgré tout d'engager l'appel, en toute indépendance bien sûr.
Rédigé par : Ludovic | 30 janvier 2010 à 13:44
ATTENTION, car à trop cirer, le Parquet va devenir terrain glissant pour beaucoup comme quand j'étais petit et qu'on était alors obligés de mettre des patins coups fins pour ne point tomber !
Rédigé par : Cactus sol Charlus tel Proust | 30 janvier 2010 à 12:30
@Yan | 30 janvier 2010 à 01:20
"Les commentaires ne sont pas publiés par leurs auteurs, mais par le responsable du site."
Désolée de vous contredire, mais la publication d'un commentaire engage les deux, et il ne faut surtout pas s'imaginer être dédouané de toute responsabilité dans votre écriture parce que PB l'aurait publié par erreur (ce qui, reconnaissons le, aurait peu de chances de se produire, mais bon la technique a parfois aussi ses bizarreries...!) et écrire n'importe quoi en comptant sur PB pour faire le tri. Cela lui serait un travail périphérique considérable qu'à mon humble avis il convient de lui épargner.
C'est décidément un travers bien français que de compter toujours sur les autres pour assumer nos propres c.......s.
Rédigé par : Catherine JACOB@Yan | 30 janvier 2010 à 11:53
@Savonarole
Je vois plutôt César contre Pompée avec le Procureur Marin dans le rôle de Ptolémée XIII.
Rédigé par : Bernard27400 | 30 janvier 2010 à 11:01
N. Sarkozy fait penser à ces personnages de dessins animés de Tex Avery, ou pour récupérer une balle de golf, le héros grimpe sur un arbre, plonge la main dans un nid de frelons, et finit par recevoir un paquebot en flammes sur la tête.
Rédigé par : Savonarole | 30 janvier 2010 à 08:30
@ Guzet
En essayant d’éviter de me ridiculiser en osant une analyse du jugement Clearstream, il apparaît quand même que les juges ont particulièrement et très soigneusement motivé leur arrêt.
Donc écrire que leur jugement appartiendrait à la médiocrité du temps et de l'ordre médiatiques me semble très injustifié.
A lire quelques extraits publiés, il apparaît plutôt que les juges ont appliqué le droit et qu’ils ont répondu point par point au réquisitoire de M. Marin avec des arguments de droit.
M. Marin n'est pas convaincu par l'analyse des juges parce qu'il estime que les protagonistes du procès ont encore des choses à dire pour établir la vérité.
Philippe parle de psychologie dans son billet.
M. Marin est sans doute un bon juriste, mais visiblement il a trouvé meilleur que lui en la personne des juges.
Mais je pense surtout que M. Marin est faible, voire très mauvais dans le domaine des psychologies.
C'était son travail que d'apporter au tribunal la démonstration que nous étions en pleine illustration de la théorie des complots et des comploteurs, avec tous les ressorts, les paysages et les mondes psychologiques qui vont avec.
De ce point de vue l'imaginaire et la créativité de M. Marin semblent bien pauvres. Des terres désolées sans reliefs, sans brumes, sans océans, sans paysages.
En tous les cas, M. Marin n'a pas su écrire son livre et n'a pas convaincu les juges.
@ Mike
Avez-vous une idée du coût que représente pour la collectivité l'écriture du roman de M. Marin ?
Mince à la fin. Il y a des velléités de littérateurs qui saignent les budgets de la Justice.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 30 janvier 2010 à 08:00
Tendance, vous n'allez vraiment pas assez loin.
Une opinion ne peut pas être diffamatoire.
Les commentaires ne sont pas publiés par leurs auteurs, mais par le responsable du site.
Rédigé par : Yan | 30 janvier 2010 à 01:20
Se retrouver en total accord avec Plenel m'inquièterait, alors qu'est évidente l'instrumentalisation générale de cette affaire par TOUS les politiques comme par TOUS les médias, qui ne semblent pas conscients qu'ils sont en train de massacrer ainsi ce qui restait encore debout de l'institution judiciaire. On nous dit que les juges ont prouvé leur indépendance en acquittant Villepin. Mais quelle était leur indépendance alors qu'ils étaient sommés par les médias d'acquitter Villepin pour prouver justement cette indépendance? Le concert de louanges médiatiques a bien montré que pour éviter le lynchage ils n'avaient pas d'autre choix. Que vous ayez cru nécessaire d'apporter votre pierre à ce massacre paraît suicidaire, en s'inscrivant dans un processus de massacre de TOUTES les institutions qui TOUTES font l'objet d'un processus de défiance généralisée (cf pour les exemples de ces derniers jours le procès de la science à travers celui du GIEC, celui de la médecine avec la grippe A, etc etc..). De cette suspicion généralisée, qui s'insinue aussi dans les relations interpersonnelles les plus quotidiennes, il faudra bien un jour payer le prix, si ce n'est déjà commencé...
Rédigé par : Guzet | 29 janvier 2010 à 23:13
Bonjour Monsieur Bilger,
Le Procureur Marin vient de nous montrer qu'il n'est que l'exécutant de l'Elysée.
Chaque fois qu'il s'exprime sur l'affaire Clearstream il en parle sur Europe1, radio de Lagardère de la Bande du Fouquet's.
Au fait cette affaire méritait un tel tapage médiatique alors que la section financière du Parquet de Paris passe son temps à essayer d'étouffer de grands scandales financiers. A moins que ce soit l'objectif de cette affaire (c'est-à-dire cacher les autres scandales).
Une chose est sûre : notre société est en pleine décadence, notre Justice est malade et les prochaines réformes annoncées ne vont pas arranger les choses.
Il n' y a quasiment plus de personnalités publiques qui travaillent pour l'intérêt général.
Monsieur Marin est un bon exemple : il privilégie sa carrière au détriment de l'intérêt général.
Il n'est d'ailleurs pas magistrat comme l'a justement dit la Cour Européenne des Droits de l'Homme (à cause du manque d'indépendance) mais un fonctionnaire avec une hiérarchie qui lui donne des ordres.
Rédigé par : noured92 | 29 janvier 2010 à 21:58
@PB
"Mais j'apprends que le Parquet a décidé de relever appel du jugement. La haine est repartie et l'atmosphère redevient lourde, étouffante. Faute politique, imprudence judiciaire, déficit démocratique."
Tiens tiens... est-ce un virus ou un microbe qui attaque le corps...
Mais quelle partie du corps ? le cerveau ? le coeur ? le système nerveux ? Probablement un peu (beaucoup ?) des trois.
Ce qui est sûr c'est que la fièvre va monter !!!
Pourvu que le coeur ne lâche pas...
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 29 janvier 2010 à 21:10
@L'ignoble Infreequentable !
C'est bien intéressant ce que vous nous narrez !
Effectivement "ça craint !" comme me l'avait dit à l'époque un porte-pine...
J'ai bien raison d'avoir lâchement peur ! Que Dieu protège la France ! Et M. de Villepin...
Où cela va-t-il nous mener ?
Rédigé par : Saint Just | 29 janvier 2010 à 21:07
Monsieur l'Avocat Général,
L'emballement mimétique à l'origine des conflits (cf. René Girard), naît de toutes les rivalités additionnées entre des personnes séparées par une faible "distance".
La Justice est là pour arrêter l'escalade de la violence qui en résulte.
En l'occurrence, les faits sont graves : falsification de documents pour discréditer un futur candidat à une élection nationale !
Je crois qu'une action qui consiste à débusquer l'omerta qui couvre si souvent les coups tordus pratiqués en politique, ne peut qu'assainir à terme un climat particulièrement malsain, même si le prix à payer est, pour le moment, une "atmosphère lourde et étouffante".
L'horizon sera plus radieux lorsque les lampistes ne serviront plus de boucs émissaires.
Rédigé par : Candide | 29 janvier 2010 à 20:48
M. Bilger,
Je viens de lire votre additif, suite à la nouvelle de ce matin indiquant un appel du Parquet.
"Faute politique, imprudence judiciaire", écrivez vous.
Si il y a "faute" politique, il y a "faute" judiciaire.
Il y a là une concaténation manifeste.
Votre qualificatif d'"imprudence" constitue de fait, un dédouanement de la justice à vos yeux, me semble-t-il.
Une "imprudence" entraîne souvent la mansuétude au regard des faits reprochés.
A mon sens, le mot "complicité" sonne mieux.
Rédigé par : Savonarole | 29 janvier 2010 à 18:00
@tendance
Effectivement, je commence à avoir réellement peur !...
(Cependant je ne me souviens plus de l'auteur de cette phrase. Je sais cependant que c'est historique)
Rédigé par : Saint Just | 29 janvier 2010 à 17:21
« c'est un jugement argumenté »
Bien que pour ma part, je n’ai fait que survoler ce texte de 327 pages dont les 45 premières pages consistent à établir qui est qui et quelle est la nature des faits reprochés, il m’est assez clairement apparu que le Tribunal n’avait pas fait lui que survoler le dossier et ses pièces, et qu’il les a bel et bien consultés avec la plus grande attention jusque dans leur orthographe, le style de leur rédaction, soulignant au passage le culot manifeste de leur auteur dans le cas cité ci-dessous, et tous points visiblement partie prenante dans son appréciation des faits.
TGI de Paris, 11ème chambre, 3ème section ; Jugement du 28 janvier 2010 n°0418396040 Jugement n°1 p.254
« que si l’existence de cette note ne fait pas de doute et s’il est établi qu’elle a été portée à la connaissance de Dominique de VILLEPIN, l’on ne peut que s’étonner tout à la fois de son caractère sommaire et superficiel quant au fond du document dont le texte se borne, pour l’essentiel, à reprendre certains des paragraphes annexes de la note du 23 novembre 2003, ainsi qu’à livrer quelques explications relatives aux documents intitulés « DS_PRO_ACCOUNT » et « RESULT_EM_unk_transactions data » dont des extraits avaient été remis au général RONDOT; que le lecteur ne peut qu’être frappé du peu de soin apporté à sa confection, laissant subsister des fautes d’orthographe, déjà présentes dans la note du 23 novembre, ou omettant une lettre dans la transcription du nom d’un des fichiers « DS_PRO_ACCOUNT » au lieu de « DS_PROD_ACCOUNT »:;
que par ailleurs le choix des termes utilisés dans la conclusion traduit la conviction affichée par le rédacteur sur la fiabilité de sa source, qui conclut ainsi: « Bien que ces documents ne constituent pas des preuves au sens judiciaire, il s’agit de preuves absolues dans la mesure où elles ont été extraites du serveur d’archives de la chambre de compensation. Néanmoins, leur divulgation serait catastrophique car elle nous priverait d’un instrument de renseignement en temps réel d’une valeur considérable » (D1825/12) : que l’information délivrée dans ces lignes censées destinées au chef de l’Etat, apparaît fort éloignée de la réalité, connue de leur auteur, du processus frauduleux ayant présidé à l’acheminement, voire à la collection, des données pourtant présentées au Ministre, sans vergogne, comme des « preuves absolues »; »
Rédigé par : Catherine JACOB | 29 janvier 2010 à 17:16
@ Reffait :
Refaire l'affaire Clearstream, la "II", parce que la "I" est restée coincée sous le boisseau du secret défense, c'est refaire l'affaire des frégates de Taïwan (définitivement jugée : la France y a été condamnée et le contrat de vente-livraison frappé du nullité. Les frégates ont été restituées/rachetées, mais on ne sait ni où elles stationnent ni qui en a payé le prix, et surtout... comment).
Et aller plus loin, ce serait ouvrir deux nouvelles branches :
La première relative à la furtivité desdites frégates, qui aurait été inventées par les ateliers du missilier Matra-Lagardère (logique, ils savent comment est guidé un missile, eux), décédé entre-temps de façon assez extraordinaire et dont le fiston, pour être l'héritier, aurait peut-être "négocié" à l'amiable des remises des droits de succession normalement monstrueux sans détruire le patrimoine paternel de façon assez peu ordinaire...
Furtivité qui aurait été volée par les hommes d'un certain Gomez pour le compte de la DCN...
Or, il se trouve qu'on retrouve des hommes des deux camps chez EADS, dont l'un vient d'être condamné - mais il a fait appel - par le même tribunal qui relaxe "Vil-pin"...
Fogeart, l'homme de l'autre camp, il s'en est aussi pris plein la tête, toujours sur des motifs détournés mais bien réels.
La seconde branche, serait de refaire les enquêtes sur la bonne dizaine de "suicides patentés" qui entourent cette affaire des frégates à travers le monde, y compris en "Gauloisie muette" et à Formose.
Où comment garder un secret en "mythe-errendie appliquée", puisque tout ça se passe sous l'égide et le patronage du "Grand Homme"...
Une époque où il contrôlait les commissions d'Etat (n'aura échappé à "son camp" que celles relatives au contrat des sous-marins pakistanais pour cause de deuxième cohabitation : la justice de mon pays traîne sur le sujet, mais il y a eu mort d'hommes, là aussi...)
Et là, tout d'un coup, c'est ouvrir la boîte de Pandore.
Parce quand on y regarde de près, entre Grossouvre, Béré & Cie, on est un peu abasourdi :
- Béré, dans son discours de politique générale d'arrivée devant le Parlement, souvîntes-vous, nous raconte bien la "belle histoire" qu'il compte nettoyer les écuries d'Augias de la corruption.
Il a fait quoi ? Rien jusqu'à aller en travers de la trajectoire de la balle de l'arme du garde de son corps à lui-même !
Etonnant destin, non ?
- Grossouvre, lui "fabriquait" ses propres mémoires dans l'ombre du "Grand Homme" et en son palais au moment où il est mort : on n'en a pas retrouvé la moindre trace, bien sûr et son invité du soir de ce soir-là, il a pris le premier avion en urgence dès qu'il a appris la nouvelle de son suicide, la pétoche aux fesses, vers n'importe où alors qu'il attendait chez lui pour dîner tranquillement avec madame un quart d'heure avant.
Et on peut gratter comme ça assez loin et jusqu'à la guerre du Koweït et ses diverses branches également : tout est déjà sur internet, mieux que dans la presse où les bouquins de quelques-uns.
Il suffit de chercher adroitement pour savoir.
Et comprendre.
Aucun de ces dires ne font l'objet de procès en injure ou diffamation, de toute façon, rien qu'en Helvétie ou en royaume flamand-wallon, voire les sites francophones canadiens, ce sont des informations libres de droit.
Et ça explique aussi le pourquoi du discours du 14 février 2003 à l'ONU d'une "chiraquie" qui ne veut pas entrer dans "le système".
Les derniers "honnêtes" ?
Et de fil en aiguille "l'acharnement" dont se dit victime "Vil-pin", qui viendrait bien "d'ailleurs" que de l'Elysée...
Reste une seule question : on accuse Lahoud d'avoir trafiqué les listings de Clearstream, remis par un journaliste relaxé hier.
Comment celui-ci les avait-il eus ?
On ne sait pas encore...
D'autant que Lahoud lui-même faisait de fréquents voyages dans des officines de sécurité outre-manche dont les administrateurs sont aussi des responsables de la sécurité de deux pays anglo-saxons de l'époque.
J'ai même cru un moment que c'étaient eux qui avait trafiqué ces listings, mais non semble-t-il : c'est qu'il ont été remis le "bon & juste" pour y trouver autre chose qu'on ne connaît pas encore.
Quant à "Vil-pin", quoi de plus naturel pour lui que de se tenir informé de son côté, par le développement de "Cleastream I" à l'époque ?
Tout le monde cherchait les comptes nippons du "Chi" !
Qui n'existent pas en plus...
Fastueux, non ?
Bon, ça n'empêchera pas "Vil-pin" d'être condamné en appel, et le juge assis de première instance de prendre une retraite compliquée mais anticipée.
En effet, à la veille d'élection majeure, il est hors de question de lui laisser la bride sur le cou entre fin 2011 et mi 2012.
Et on trouvera bien un motif valable, comme on l'a bien trouvé à l'encontre de Pasqua, présenté un temps comme le cerveau de l'Angolagate, alors qu'il n'est condamné, assez lourdement, que pour avoir refilé une médaille à un espion israélo-russe qui a permis de rapatrier deux aviateurs abattus en Bosnie par mégarde, moyennant rançon (de l'argent qui venait d'où d'ailleurs ?).
Du cousu de fil blanc...
Les Américains, eux y sont allés carrément en commandos armés pour libérer les leurs.
Z'ont pas d'argent sale entre les mains, eux ?...
"Jupette", Pasqua, "Vil-pin", demain le "Chi", vous ne trouvez pas que la ficelle est un peu grosse pour être avalée sans broncher ?
Ca et la "politique d'ouverture" de notre "Ô combien vénéré président" et son "croc de boucher", décapitant toutes les têtes de son opposition qui viennent lui manger dans la main...
Je vais même vous dire, si vous n'êtes pas aveugle et comprenez bien cette affaire de gros sous de l'emprunt à 35 milliards pas encore voté, dont on ne décaisserait au final réellement que 15, le reste étant des remboursements anticipés de parts et d'autres, il nous l'a dit et affirmé,
c'est tout juste le prix du rachat desdites frégates, libellé en US$.
Etonnant non ?
Les intérêts ont déjà été versés à une officine discrète et insoupçonnable en 2004, dont on n'entend plus parler (alors que le "capitaine Haddock" nous a fait savoir qu'elle devait redevenir active en décembre dernier) et la réaction de Washington, pas plus tard qu'hier, à l'annonce de l'échec contre "Vil-pin", a été d'attaquer l'Euro, comme par hasard.
Il faut dire que les circonstances s'y prêtaient : ça a le mérite de passer inaperçu...
Notre "Ô combien vénéré Président" a tout intérêt à payer vite, car plus il attend, plus ses propres indemnités obtenues hier pour "laver son préjudice", au moins le moral, risquent de ne pas suffire à assumer le taux de change qui se dégrade...
Enfin, moi ce que j'en dis ou rien n'est-ce pas, vous savez, ça ne compte pas vraiment...
Ca me fait tout juste rigoler sur nos moeurs actuelles.
En notant que ça eut toujours été comme ça dans "mon pays que j'aime tant !".
Rédigé par : L'ignoble Infreequentable | 29 janvier 2010 à 16:49
M. Saint Just, vous allez vraiment trop loin.
Mais vous êtes lâche, car vous n'avez pas le courage de vos opinions diffamatoires et de citer l'auteur des propos que vous osez publier.
Rédigé par : Tendance | 29 janvier 2010 à 16:47