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19 février 2010

Commentaires

Jean Luison

Un jeune stagiaire raconte parfaitement le déroulé de l'histoire dans sa 3ème "chronique médiatique" (à la fin de l'article donc !)

A lire.

http://quilukru.blogspot.com/2010/04/chroniques-mediatiques.html

jpledun

"Je ne me regarde pas agir. J’agis. Je ne suis pas narcissique, je ne vais pas commenter ma propre action. C’est vous qui direz, librement, de manière critique, ce qu’il y a lieu d’en penser. J’ai un travail à faire. C’est mon devoir. J’ai pour moi-même et ceux qui travaillent à mes côtés une immense exigence, autour d’une obsession : moderniser notre pays. Faire en sorte que la France sorte plus grande et plus forte de la crise qu’elle n’y est entrée. Et je veux aussi que, quand je partirai, nous ne laissions rien à nos successeurs que nous n’aurions pu accomplir nous-mêmes." (NS L'Express)


Pour moi, s’il s'en tient á ces quelques phrases, j’en serai très satisfait.
Au passage, il serait sympa que les opposants á Sarkozy, qui s'octroient le droit de parler sans cesse au nom des "déçus du sarkozysme" laissent le soin á ceux-ci de dire leur déception.

Philippe, je vous soupçonne de vous la jouer "sympa opposant" á Sarko. Ca marche á tous les coups et c’est populaire.
Je m'étonne de vous voir écrire un long billet sur une tradition idiote et populiste : l'ouverture du salon par le PR avec son cortège de bouffeurs de jambon (je ne conteste pas que vous écriviez ceci, je m'étonne simplement).

Moi ce qui me dérange c’est l'hypocrisie de ceux-ci ("les bouffeurs") quand une meute de caméras fait de l’image !
Et le reste de l'année, vont-ils dans les champs ?
Vont-ils au Peum'tières (patates) ?
Vont-ils traire les vaches ?

Nos chers « médias » n’ont pas d’autre sujet á traiter que d’envoyer des équipes de « journalistes » pendant des jours coller au train des politicos caressant le cul des vaches et disant des banalités sur la levée du coude et des « Humm…. Elles sont bonnes ces rillettes ! »

A côté de ça, je n'entends pas un mot, pas un souffle, sur la largeur de vue de NS quand il nomme MM.Migaud et Charasse. Rien.

Pas un mot sur la possibilité de chaque citoyen de saisir le Conseil constitutionnel (depuis le 1er mars). Une réforme attendue par M. Badinter depuis quelques décennies… Rien.

Mais qui sommes-nous pour nous arroger le droit d'encenser ou de critiquer un homme élu au suffrage universel ? (ah oui je sais c’est notre bon droit. Je sais, je sais)
Qui sommes-nous pour parler au nom des autres ?
Que chacun ici parle en son propre nom ce sera déjà pas mal.

C'est bien un mal français.
Tirer á vue sur tout ce qui fait bouger nos habitudes.
Casser ce qui fait gagner.
Honte de la réussite.

Honte ou jalousie ?

Catherine JACOB

Peter SLOTERDJIK en pull noir et veste grise / BHL en pull gris à col montant et manchettes blanches dans MOTS CROISES, en ce moment :

"A quoi sert la philosophie, quel est rôle du philosophe dans le grand organisme social ?"

"Montre-moi la défaite à partir de laquelle tu penses."

Pénélope

"Eli Eli lama sabachtani "

"La biche de l'aurore" crucifiée ?

Ca me fait penser au "mythe de la caverne" non ?...

(Il a dit qu'on pouvait attaquer comme un corsaire... et sans se laisser intimider...)

C'était donc mes premiers pas dans le monde très sélect et hautement philosophique du blog de M. Bilger...

Herman

Bonsoir Philippe,

Le site "ACRIMED" analyse sans doute les médias avec une optique de gauche, mais propose tout de même de très bons articles, très précis, très fins, et fait souvent surgir des réalités sinon "cachés", du moins invisibles ou inaudibles.
Cette article en est un parfait exemple:
(article sur le moment radio de votre billet)
http://www.acrimed.org/article3237.html

Et pour ceux qui ont un souci de souris, voici l'article:

« L’amour, ça se fait à deux », par Nicolas Demorand et Bernard-Henri Lévy

Publié le 22 février 2010

Confronté à la « meute » de ses admirateurs inconditionnels, BHL se pose désormais en victime des médias…

Mais pour faire face à l’adversité, la résistance s’organise, avec le renfort de Nicolas Demorand.

Demorand à contre courant et à contre-emploi

Dans sa chronique « Tous azimuts » du 18 février 2010, sur France Inter, l’animateur de la matinale, ancien de l’École Normale de Saint-Cloud prend courageusement la défense de BHL, ancien de Nomale Sup’ de la rue d’Ulm (mieux cotée), et invite à lire les articles défendant le philosophe sur le site Slate.fr, dirigé par le chroniqueur de France Inter Jean-Marie Colombani, deux articles « à contre-courant du contre-courant », précise Demorand. Parmi ces articles, celui de Philippe Boggio - dont Demorand oublie d’indiquer qu’il fut aussi l’hagiographe de BHL (et de Johnny Hallyday…) et qu’il concluait ainsi son article, finement intitulé « BHL victime de délit de faciès ? » :« Compte tenu de l’état de la société, de ses besoins de lynchage, de sa passion pour les oukases médiatiques, la prochaine fois, au prochain livre, internautes, lecteurs ou critiques, quelques-uns ne se retiendront plus. Bernard-Henri Lévy, ce juif... ». « Il y a dans tout cela quelque chose qui pue », commente Demorand à propos des critiques contre BHL, avant d’ajouter : « Et pour le reste sachez que Bernard-Henri Lévy sera demain l’invité du 7-10 ». Ce n’est que justice puisque ce ne sera que la septième fois depuis octobre 2007…

Le lendemain donc, BHL est l’invité de Nicolas Demorand pour un drôle de numéro de duettistes…

Ce matin là, le nageur à « contre-courant du contre-courant » change apparemment de rôle et endosse – à contre-emploi - celui du critique impertinent qui prend à parti le lecteur distrait des œuvres de Botul, ce philosophe imaginaire auquel seul pouvait rendre justice un philosophe à peine moins imaginaire que lui.

Les premières questions de Demorand, diablotin de circonstance qui affecte de vouloir pousser BHL dans ses derniers retranchements, donnent le change [1].

« Bonjour Bernard Henri Botul », dit-il pour accueillir son invité, avant de lui poser une première question : « Sérieusement, Bernard-Henri Lévy cette histoire de citation d’un philosophe qui n’existe pas, ça craint vraiment, non (comme disent les jeunes) ? » BHL ayant déclaré que ça le fait « moins marrer maintenant », Demorand le relance : « Et pourquoi ? C’est ridicule ! ». Et une question plus loin : « Mais le monde entier, Bernard-Henri Lévy, est mort de rire ! » Reprenant les termes de la réponse de BHL : « Non mais il faut en dire plus que : ça veut dire quoi “ça tourne pestilentiel”, “ça tourne glauque” ? » BHL ayant protesté qu’on « l’attaque sur ce qu’il est, c’est-à-dire... », Demorand complète : « Un dandy richissime héritier qui vit dans des palaces et voyage dans des jets privés... Et vous répondez quoi à cette critique qui est permanente, Bernard-Henri Lévy ? », etc. [2]

Évidemment Nicolas Demorand pose à son invité les questions indispensables à sa défense et s’abstient de parler des critiques qui visent les impostures de BHL et celles qui s’adressent moins à sa personne qu’à son personnage médiatique… Quand vient enfin cette question : « Bon. Je profite de vous avoir sous la main, Bernard-Henri Lévy, pour vous demander ce que vous avez avec les médias. Mais c’est une drogue dure, chez vous, ou quoi ? On vous voit partout ! »

… Pourquoi le voit-on partout ? Parce qu’il est accueilli partout et en n’importe quelle occasion : telle est la moindre des réponses, sauf quand elle est formulée par un auditeur taquin.

Ébats et débats : « L’amour, ça se fait à combien ?

http://blip.tv/file/get/Acrimed-NicolasDemorandEtBHLLamourASeFaitDeux975.flv

Cette pièce en deux actes mérite qu’on s’y arrête.

Acte I : Tout seul ou à deux ?

- Nicolas Demorand : « Bon, je profite de vous avoir sous la main, Bernard-Henry Lévi, pour vous demander ce que vous avez avec les médias. Mais c’est une drogue dure, chez vous, ou quoi ? On vous voit partout ! »
- Bernard-Henri Lévy : « Je vous renverse la question, qu’est-ce que les médias ont avec moi ? »
- Nicolas Demorand : « C’est trop facile ça. »
- Bernard-Henri Lévy : « Bah non c’est pas trop facile. »
- Nicolas Demorand : « Bah évidemment. »
- Bernard-Henri Lévy : « Bien sûr que non. »
- Nicolas Demorand : « Ça se fait à deux, c’est comme l’amour, hein ! »
- Bernard-Henri Lévy : « Je suis en face de vous aujourd’hui. Est-ce que je vous ai braqué ? Est-ce que je vous ai obligé ? Comment ça s’est passé ? Vous m’avez invité parce que vous avez pensé que ce serait intéressant pour vos auditeurs. Que vous allez avoir tout à l’heure des questions très hostiles, très piégeantes, très amusantes emmerdantes. Vous m’avez invité pour ça. Personne ne vous a obligé. Il faut arrêter. »
- Nicolas Demorand : « […] Je suis sûr que ça vous fait jouir au fond de vous voir partout dans les médias, que c’est un rapport de jouissance quasi physique et sexuel . »
- Bernard-Henri Lévy : « Sexuel. Mais, alors... »
- Nicolas Demorand : « …Je n’ai pas vraiment réussi à dire le mot que j’ai dans la tête... Je disais que ça se pratique à deux, ça peut se pratiquer seul aussi, enfin vous voyez ce que je veux dire. »
- Bernard-Henri Lévy : Oui mais en général je le pratique plutôt à deux que seul , ce que vous avez dans la tête. Je suis plutôt comme ça. Je dis qu’il faut arrêter avec cette forme légère et bénigne de conspirationnisme qui suppose qu’un certain nombre de gens, en l’occurrence c’est moi, qui seraient des espèces de pieuvres tentaculaires contrôlant à distance tous les médias, tenant sous leur influence maléfique tous les directeurs de journaux, et, assurant le tintamarre de leurs œuvres avec une maestria consommée. Ca c’est une forme de conspirationnisme. Je ne suis pas le maître d’une grande conspiration. » [3]

Que Bernard-Henri Lévy s’appuie sur un « réseau » n’est un secret que pour lui-même. Mais affirmer qu’il est le maître absolu de ce réseau et qu’il concerte avec lui sa surexposition médiatique, ce serait évidemment simpliste : cette surexposition médiatique est une coproduction quasi-spontanée de Panurge-BHL et du troupeau de ses moutons médiatiques. Panurge et son troupeau : cet amour-là se fait évidement à deux, même si les moutons sont nombreux et l’exhibition des amants quelque peu envahissante.

Un tiers peut-il s’immiscer entre eux et inviter l’un des moutons – Nicolas Demorand - à faire preuve d’une plus grande discrétion, à distendre un peu les liens, voire à rompre ? Ce serait manifestement une ingérence dans une affaire privée…

Acte II. Tout seul ou à deux. Mais pas à trois ?

Comment justifier le privilège - exorbitant - accordé à Bernard-Henri Lévy qui peut s’exprimer en toute occasion et plus longuement que quiconque dans les émissions de large audience de France Inter ? Il est interdit de le demander...

Les « questions des auditeurs » ? Nous avons, à plusieurs reprises, constaté qu’il s’agissait de questions filtrées et que la parole des auditeurs était confisquée, comme on peut le lire dans les articles suivants : « Nicolas Demorand sur France Inter : « la parole est à moi ! » (février 2008) et « Nicolas Demorand, gardien de la démocratie ? » (février 2009).

Mais Antoine a franchi le barrage du standard, et….

- Nicolas Demorand : « Antoine nous appelle du Pas-de Calais. Bonjour Antoine. Bienvenue »
- Antoine : « Bonjour. Merci de prendre ma question. Je voulais m’adresser à Bernard-Henri Lévy dont je trouve les analyses souvent pertinentes. Mais nous sommes nombreux à regretter qu’il se fasse un peu trop rare sur France Inter. Alors Nicolas, pourquoi ne pas inviter plus souvent Bernard-Henri Lévy, ou mieux, lui confier une chronique quotidienne ? »
- Nicolas Demorand : « C’est une très, très bonne idée. On va la creuser. Mais je la prends au vol. Est-ce que vous avez, cher Antoine, une question ? »
- Antoine : « Je vais la reformuler autrement, puisque vous ne l’avez pas comprise. C’est la septième fois que vous l’invitez depuis que vous êtes sur France Inter … »
- Nicolas Demorand (interrompant immédiatement Antoine) : « Sept fois en quatre ans , ça ne fait pas, ça ne fait pas énorme »
- Une voix (Thomas Legrand ?) : « Ça fait de la bonne radio, non ? »
- Nicolas Demorand : « Et puis c’est assez intéressant à entendre. Vous avez une autre question, mon cher Antoine, ou pas ? »

Sept fois ? Oui, mais en moins de deux ans et demi. Nous avions déjà recensé les six premières lors d’une précédente visite, en novembre 2009 : Bernard-Henri Lévy était déjà venu faire le point sur l’état de la gauche française à l’occasion de la sortie d’un de ses livres (9 octobre 2007), donner son avis sur l’affaire de l’Arche de Zoé (5 novembre 2007), soutenir la députée néerlandaise d’origine somalienne Ayaan Hirsi Ali menacée de mort (7 février 2008), assurer la promotion de son livre co-écrit avec Michel Houellebecq (10 octobre 2008) et commenter un documentaire élogieux réalisé sur sa personne (4 février 2009). Le 9 novembre 2009, sixième visite : il est présent pour célébrer son propre rôle dans la chute du mur de Berlin. « Et demain ? », demandions nous alors (« BHL, Bernard Guetta et Nicolas Demorand sous le mur de Berlin). Demain, c’était trois mois plus tard… pour faire de la « bonne radio ».

Reprenons :
- Nicolas Demorand : « Et puis c’est assez intéressant à entendre. Vous avez une autre question, mon cher Antoine, ou pas ? »
- Antoine (interrompu avant d’avoir fini sa phrase) : « Vous savez qu’il existe d’autres penseurs qui ont… »
- Nicolas Demorand (exaspéré et rageur) : « Oh, c’est pas vrai ! Quel scoop vous m’apprenez là, Antoine ! Je vous souhaite une très belle et bonne journée. Réintervenez autant que vous voulez, 7 fois, 10 fois, 15 fois, 25 fois au standard de France Inter. Je passe la parole à Thomas Legrand. »

Pour paraphraser, mais prudemment, Nicolas Demorand s’adressant à BHL, on ne peut pas être « sûr » que cela le « fait jouir au fond » d’exercer un tel pouvoir sur France Inter, que ce n’est pas « un rapport de jouissance quasi physique et sexuel. ». Mais on peut être certain que la médiacratie et BHL n’en ont pas fini d’être amoureux.

C’est pourquoi il n’est guère surprenant de voir quarante-huit heures plus tard, le 21 février, ce même Nicolas Demorand recevoir pendant quarante minutes ce même Bernard-Henri Lévy, dans l’émission politique dominicale de France 5, « C Politique ». Parce que « l’amour, ça se fait à deux »

Henri Maler
- Avec Ricar au montage vidéo et le concours du Plan B
Notes

[1] Transcription du Nouvel Obs.com, révisée. La vidéo complète est ici.

[2] Quelques questions plus loin, Demorand tend une nouvelle perche à ce dernier : « Vous êtes très violemment attaqué par la presse, également. Le Nouvel Observateur de cette semaine vous compare dans une chronique de Delfeil de Ton à Balkany, Monsieur Balkany. BHL, Botul, Balkany même combat ? Bon… » Et encore : « Quelle est votre réaction contre le torrent qui se déchaîne contre vous sur Internet ? […] » Puis : « Mais vous qui êtes philosophe, vous ne vous interrogez jamais sur la haine que vous suscitez, Bernard-Henri Lévy ? »

[3] La suite n’est pas mal non plus.
- Nicolas Demorand : « C’est le syndrome de Stockholm entre vous et les médias, ça se joue à deux ? […] »
- Bernard-Henri Lévy : « Ça se joue à un. Le Nouvel Observateur dont je parlais tout à l’heure ils ont lancé en effet cette glorieuse affaire Botul, cette immense fièvre journalistique pour laquelle ils sont félicités ici et là. Avant de faire ça, ils ont quand même lancé le tintamarre dont vous parlez. Ils ont été les premiers à insister auprès de mon éditeur, pour avoir ma première interview, pour griller les autres journaux. Ils ont organisé le premier tintamarre dont vous dites qu’il est ma drogue dure, c’est la leur. »
- Nicolas Demorand : « Mais c’est votre drogue dure les médias, BHL, vous pouvez le dire »
- Bernard-Henri Lévy : « Ça dépend. Quand il s’agit de gagner la partie sur la Bosnie. Quand il s’agit d’alerter les gens sur le Darfour. Quand il s’agit de dire qu’il y a un inconnu dans l’Illinois qui s’appelle Barack Obama et que je pense qu’il sera président des États-Unis. Évidemment que j’ai envie des médias et que j’ai besoin des médias pour le dire. Heureusement qu’il y avait les médias il y a quelques semaines pour Haïti. A ce compte là, oui, les médias c’est très important. Ce n’est pas une affaire de drogue dure ou de jouissance. »
- Nicolas Demorand : « Donc “philosophe médiatique”, ce n’est pas une insulte pour vous ? »
- Bernard-Henri Lévy : « Mais bien sûr que non ce n’est pas une insulte. Je défends des choses qui me tiennent suffisamment à cœur. Je mène des combats depuis 30 ans, depuis 32 ans, qui sont suffisamment importants pour moi, que je ne serais pas obligé de mener, que je mène et heureusement qu’il m’est arrivé d’avoir les médias avec moi et que je les ai le plus souvent avec moi pour mener ces combats. Bien entendu ! ».

yves.bouant

Après avoir regardé C dans l'air hier soir, j'ai le sentiment que cette affaire a été plus ou moins pourrie, une fois de plus, par l'instruction.
Chez les policiers, les gendarmes, il existe des spécialistes en fonction du type de crime commis, par exemple le RAID, qui n'intervient que dans les prises d'otages et éventuellement pour les scooters de la République.
En tout cas, Roland Giraud ne semble pas très satisfait du magistrat qui a instruit le terrible drame qui a tué deux jeunes femmes et crucifié combien de parents, amis et citoyens.
Le juge est indépendant (ça reste à prouver) et maître de son dossier, jusqu'au moment ou il n'y comprend plus rien.
Ce qui ressort, c'est qu'un personnage comme Treiber paraît beaucoup mieux armé pour faire courir la meute qu'un fonctionnaire derrière son bureau.
Les statistiques sont formelles : le suicide existe, dans les prisons, chez les policiers, à France Télécom et dans bien d'autres endroits.
Heureusement cette idée destructrice et tellement castratrice pour l'entourage du défunt, parents, victimes, ne semble pas être l'apanage de la place Vendôme ni du palais Bourbon.
Aux familles des victimes et à nous tous, citoyens bouleversés, je dis ceci : "dormez en paix, la justice vous protège".

yves.bouant

@ Yannic Buty
Je ne suis pas germanophobe.
Je déteste les manières de D.Cohn-Bendit, elles sont celles d'un immense provocateur dans lequel le grand peuple allemand ne s'est guère reconnu.
C'est mai 68, à Paris, qui lui a donné son aura, le seul personnage dont les Français se souviennent vraiment.
Si demain, il était l'objet d'une chasse aux sorcières, il trouverait facilement gîte et couvert chez moi, ainsi que BHL, que je n'épargne guère mais dont vous ne parlez pas.
Ceci étant dit, je pense qu'à certains moments, les promenades avec mon chien seraient les bienvenues, pour eux et pour moi.

Mutuelle

Merci pour l'article, c'est intéressant.

Yannic Buty

M. Bouant est ouvertement insultant envers M. Cohn-Bendit, est-ce normal de laisser passer des propos méprisants et germanophobes ?

Catherine JACOB

Votre philosophe préféré est en ce moment à nouveau l'invité de Nicolas Demorand sur ARTE !

jmarcio

Ah haaaaaa !

Et "si j'étais philosophe..." J'aimerais bien lire ceci dans votre blog.

Vous avez pointé du doigt une des incohérences de BHL.

Je dis probablement une bêtise, mais parfois je me demande si BHL est un vrai philosophe. J'ai l'impression qu'un vrai philosophe doit être un fonctionnaire, un chercheur dans une Université ou au CNRS. Pourquoi je dis cela ? Parce qu'un philosophe ne produit pas de richesses. Il est libre, il analyse des idées, il analyse des faits et porte un regard sur la société sans parti pris. Ses opinions résultent d'analyses faites avec un fondement et une rigueur scientifiques. BHL est dans le privé, un professionnel indépendant, qui doit écrire des livres, paraître dans les médias, s'occuper de ses cotisations sociales en tant qu'indépendant, voir son éditeur, arranger un rendez-vous à la TV,... Intellectuel ? Oui. Philosophe ? Je ne sais pas.

Au fait : est-ce qu'on pourra lire un jour "si j'étais un philosophe", "si j'étais un chercheur", "si j'étais un musicien" ? J'aimerais lire vos incursions en dehors de votre "sentier battu".

Bien cordialement,

oursivi

Pour la défense de la marquise bien après sa mort. Il faut bien du temps et de l'attention pour débusquer une imposture si aisée à construire...
Rédigé par: Jean-Dominique Reffait@Ludovic | 21 février 2010 à 00:45

Lire l'Affaire Calas laisse aussi ce sentiment désagréable de ne savoir distinguer ce qui relève des faits ou de l'usage de l'anecdote éclairante chère à Voltaire, dont certaines paraissent bâties de toutes pièces pour le besoin du propos.

AO

Herman

@Ludovic

Votre cas s'aggrave ! Je suis finalement allé lire la réponse de Catherine, et elle cite une possible réponse d'Hegel (de qui vient (d'après vous ?...) la citation) ! Suivi d'un avis kantien, sans qu'à aucun moment elle ne révèle (héhé) votre mensonge !
Je me demande si finalement, ce ne serait pas enfoncer encore plus BHL, votre objectif ?!...

Jean-Dominique Reffait@Ludovic

Ludovic,
Dans votre citation, je ne reconnaissais pas Kant et vous ai mis en garde dans une de mes réponses sur le contresens qui pouvait être extrapolé de cette citation. La question de la conscience de soi ne m'apparaissait pas traitée ainsi par Kant (notamment cette phénoménologie existentielle d'"être reconnu" bien lointaine de Kant) et je vous l'ai écrit.

Mais il y a un monde avec Botul ! Si Hegel est dans la filiation de Kant, Botul déglingue certains aspects de la pensée de Kant en les rattachant non plus au pur esprit mais aux pulsions sexuelles inassouvies de Kant. Cela méritait un examen plus attentif de la part d'un philosophe.

Il y a fort longtemps, je traînais dans la bibliothèque de Versailles lorsque je tombe sur un manuscrit épatant : Mémoires de la Marquise de Pompadour. Je m'enquille dans l'affaire pensant tenir là mon sujet de thèse. Quatre mois plus tard, patatras, je découvre par une correspondance entre deux émigrés français que l'un d'eux était l'auteur de ces mémoires écrits pour la défense de la marquise bien après sa mort. Il faut bien du temps et de l'attention pour débusquer une imposture si aisée à construire...

Herman

@Ludovic

Franchement, cette histoire botulienne que l'on reproche à BHL est ridicule. Bon, sa riposte sur France Inter n'était pas très reluisante non plus. Mais là, vous enfoncez le clou !

Votre expérience n'a rien de comparable et je ne vais pas relire les commentaires de ce billet, mais je crois me rappeler que vous demandiez si quelqu'un pouvait expliquer telle citation de Kant. Or, on n'est pas obligé de savoir que la citation est de Kant pour l'expliquer !

Pierre-Antoine @ Ludovic

@Ludovic
Je m'interroge sur la nécessité de se livrer à pareille "imposture" !

BHL aurait-il besoin d'émules ?

Cordialement

Pierre-Antoine

Ludovic

Je voudrais profiter de ce billet pour dénoncer une imposture.
Profitant de "l'affaire Jean-Baptiste Botul" je me suis livré sur ce blog à une expérience similaire.
A l'occasion du billet intitulé "Plus convenable que l'UMP, tu meurs" et en réponse à un commentaire de J-D. Reffait, que j'estime sincèrement, j'ai commis une citation philosophique que j'ai volontairement attribuée à Kant et qui a donné lieu à moult hors sujet dont une longue démonstration de Catherine Jacob.
Par souci d'honnêteté intellectuelle je me dois de révéler que Kant n'a jamais rien écrit de tel, ce qu'aucun des commentateurs-philosophes du blog n'a relevé mais ce que certains ont cru bon de développer.
On pardonnera volontiers à BHL de s'être fait piéger par Frédéric Pagès, c'est tellement facile avec la philosophie.
Je n'ai toutefois pas inventé la citation, mais il s'agissait d'un extrait de "La phénoménologie de l'esprit" de Hegel, Kant n'y était pour rien.
Mea maxima culpa, mais l'expérience était intéressante.

Herman

@Achille57

D'accord avec vous pour la différence malgré tout. Mais France Inter est moins pardonnable sur le pluralisme que les autres radios, car c'est une radio publique, qui appartient au peuple, et non au président comme l'a déclaré le nouveau boss de la station, Philippe Val. Or, le peuple français, majoritairement, est contre "la pensée de marché", comme on a pu le voir au moment du TCE.

Valerie

Totalement hors-sujet, mais je decouvre par hasard cela sur "20 minutes.fr" et ma curiosite est attisee ; s'agit-il d'un "internaute devin" ou bien dans "le secret des Dieux" ?

http://www.20minutes.fr/article/386000/commentaires/5

Pierre-Antoine @ Catherine Jacob

@Catherine Jacob
"Enfin, elle est bien la déesse de l'enfantement, donc « Tu m’as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère », peut parfaitement la concerner en tant que l'un des termes de l'opposition dont le second est Athéna."

Il me semble que dans votre démonstration vous attribuez à des personnages mythologiques des intentions qu'ils n'ont pas, encore moins de pouvoirs.

Ces personnages ne sont que des avatars sortis de l'imaginaire des hommes, leur prêtant ainsi des intentions limitées à la capacité humaine de leur inventeur.

Je ne saurais trop vous conseiller la lecture d'Esaïe ch. 40 v.20 à 41 v.29 qui vous apportera, je l'espère, un éclairage particulier à votre interprétation du psaume 22.

Quant à BHL, je ne pense pas qu'il soit représentatif des vrais philosophes.
Tout bon ami de la sagesse se doit d'avoir et d'entretenir une qualité essentielle, indispensable, vitale même pour cette quête, et qui lui fait défaut : "l'humilité, qu'elle requiert de ceux à qui elle veut se dévoiler".

Et vu le nombre de "JE" dans son interview je ne suis pas prêt de changer d'avis :

http://www.dailymotion.com/video/xcaduk_bhl-invité-ce-matin-de-nicolas-demo_news

BHL... BHL... vous avez dit BHL ? ne serait-ce pas de ce Babillard Habilement Luxuriant dont qu'il est question ?

La biche, elle, me renvoie au cantique des fils de Koré (Psaume 42:2). "Comme une biche soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu !"

Cordialement

Pierre-Antoine

Catherine JACOB@Pierre-Antoine

@Pierre-Antoine | 20 février 2010 à 14:15
Pour clore la digression et en rapport avec :
"Permettez-moi (avec mes excuses auprès de PB pour ce hors sujet) de vous communiquer un lien qui devrait à défaut de vous éclairer, du moins nourrir (j'allais écrire : allaiter) votre réflexion sur le véritable protecteur de la maternité : http://www.ndarche.org/psaumes_10.html"

Hum, vous trouvez que le commentaire n'était pas assez long et qu'il appelait encore une étude comparative des interprétations et autres gloses du Psaume 22.

C'est vrai que cela permettrait de s'expliquer vraiment pas mal de choses en particulier à partir de Marc 15,29-32.

Je ne sais pas si BHL a voulu pour lui-même, la dimension christique de la biche de l'aube où se rejoignent dans le sacrifice, bien qu'avec des fortunes différentes, et le Christ (effectivement sacrifié) et la reine Esther (déclarée épargnée).
Il me semble donc qu'il faille se limiter à l'opposition jour(biche)/nuit(chouette) - Action/réflexion - Egayement(perte)/Begriff(concept) - Vénus/Mercure etc.

Ceci dit le sacrifice (et ses modalités) c'est bien cela qui se trouve au coeur du motif du psaume 22 et la question est qu'est-ce qui est gagné et qu'est-ce qui est perdu par là? La biche apparaissant plus ou moins comme la recomposition d'un dédoublement initial des énergies.

Ceci étant, la biche n'en est pas moins la compagne favorite d'Artémis qui en protège la progéniture (les faons), quand bien même, Elaphiaia, elle chasse et massacre cerfs et biches, mais substituant ourse ou biche à Iphigénie, elle sauve cette dernière.
Présidant aux forces exubérantes de la Nature, elle est bien le côté qui s'égaie - "Où donc n'a pas dansé Artémis?" dit Esope -, opposable au côté union/bloc que représente la cité placée sous la protection d'Athéna, tout comme l'arc de l'une s'oppose au péplos safran de renouvellement annuel de l'autre, ou encore l'anarchie à l'ordre que la seconde fait régner au bénéfice de son "peuple de prédilection".

Enfin, elle est bien la déesse de l'enfantement, donc « Tu m’as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère », peut parfaitement la concerner en tant que l'un des termes de l'opposition dont le second est Athéna.
C'est aussi à cette déesse qu'à la veille de leurs noces, les jeunes filles faisaient l'hommage de leur ceinture.

SR

BHL est l'ancien beau-père du père du fils de Carla Bruni qui sortait avec le père du gendre de BHL qui a fini par capituler et devenir le confident ami de Carla Bruni qui compte parmi ses amis BHL qui est lui-même un ami de Nicolas Sarkozy. Bref, un microcosme qui parasite les médias.

bourier

Ce qui est étonnant dans beaucoup d'interventions ici, c'est que l'on semble prendre l'interview Demorand/BHL au sérieux alors que ce n'est qu'un jeu de compères et une mise en scène.
La technique est simple et éprouvée : poser des questions générales, rien de trop précis qui pourrait coincer la soi-disant cible. Ne pas rectifier ses mensonges ou déformations. Exemples :
BHL dit "sur 1300 pages on prend une ligne". Faux ! Les lignes, nombreuses, incriminées sont dans le petit livre de 100 et quelques pages. Réaction de Demorand : nada.
Quelques liens pour vous faire une idée : vers l'excellent article pas très long de Delfeil de Ton dans le Nouvel Obs, que BHL déforme dans l'interview, et vers un lien très intéressant sur les dessous malpropres de l'émission de Demorand par un témoin auditif et oculaire.
Delfeil : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20100219.OBS7439/levy_botul_balkany.html
Fr-inter :http://quilukru.blogspot.com/

david

Bonjour Cher Procureur

1 milliard et plus de Chinois et... BHL,BHL, BHL
1 milliard et plus d'Indiens et... BHL, BHL, BHL
On ne compte plus les Zaïrois et... BHL, BHL, BHL
Gazprom à tous les étages et... BHL, BHL, BHL
De moins en moins d'occidentaux et... BHL, BHL, BHL...

Soyons sérieux, ou du moins essayons.

Il s'agit donc de "mettre le mal au centre", puis de disséquer le mal ? Pardonnez-moi s'il me vient à l'esprit que la scalpélisation obsessionnelle dudit mal ancien (colonialisme, fascisme, communisme si j'ai bien suivi...) commence à relever du propos éculé. Ceci n'est pas très jeune au sens où l'entendait, par exemple Mac Arthur : "jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille."

BHL est, hélas pour lui, bien vieux dans sa tête et les radios qui l'invitent, encore plus...

Pendant ce temps, le centre économique du monde, économique aujourd'hui, politique déjà, glisse de l'Atlantique au Pacifique, là ou l'on se f... bien, d'ailleurs, du "Mal" précité.

Encore trente ans, et la dissection du MAL (tout comme BHL qui devrait, lifté de partout, être encore invité par la dernière radio politiquement correcte sous haute perfusion) apparaîtra aux touristes chinois comme une sorte de curieuse discussion sur le sexe des anges, aussi anachronique que fut cette dernière quand le problème pour la Chrétienté était de sauver Constantinople.

Cordialement

Pierre-Antoine

@Catherine Jacob,- que je lis jusqu'au bout... ça mérite bien un bonbon non ? :-)

"Or le psaume 22, 10-11 du livre d'Esther, évoque la maternité. » :
«10 Oui, Tu m’as fait sortir du sein maternel, Tu m’as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère.»
Et qui fait cela sinon, la protectrice de femmes en couches, Artémis et non pas Athéna la guerrière née toute casquée du crâne de Zeus, antique divinité de la pluie, fendu par Héphaïstos et que cette naissance prédispose à protéger la connaissance."

Permettez-moi (avec mes excuses auprès de PB pour ce hors sujet) de vous communiquer un lien qui devrait à défaut de vous éclairer, du moins nourrir (j'allais écrire : allaiter) votre réflexion sur le véritable protecteur de la maternité :

http://www.ndarche.org/psaumes_10.html

Ce qui nous autorise également et de manière prophétique à attribuer à Jésus-Christ sur la croix cet abandon Divin du psaume 22 "Eli, Eli, lama sabachtani ? " et dans la résurrection qui s'en suivit cette restauration parfaite (Psaume 22 v. 25 à 31)

Rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui lui revient de droit !

Même si pour cela je dois renouveler mon abonnement au M.L.F. :-)

Cordialement

Pierre-Antoine

Achille57

Achille57@ Herman
Bonjour,
Là vous m’avez scié ! France Inter ce n’est plus la différence? C’est un mythe qui s’écroule, et chiffres à l’appui en plus. Imparable!

Ceci étant je crois que si l’on compare avec les autres radios périphériques on fait quand même la différence... Essayez, vous verrez.

C’est vrai que l’émission de Daniel Mermet est vraiment à part. J’aime bien l’écouter. Il y a parfois des invités très intéressants : le professeur Lordon, Alain Badiou et le regretté Daniel Bensaïd. Je ne crois pas que BHL ait déjà été invité, dommage ! :)

Le répondeur parfois révèle des intervenants surprenants et parfois savoureux.

Herman

J-D Reffait, je suis bien d'accord avec vous.
Si un jour j'ouvrais une boucherie, c'est quotidiennement que je hacherais le steack !

D'accord aussi sur le commentaire de Catherine.

Herman

sbriglia, vous oubliez le zèle de Guetta pour faire avaler le oui au TCE à ses auditeurs en 2005.

Laurent Dingli, BHL est peut-être en bonne place dans ce billet, mais il n'est pas le sujet central !

ds

http://www.rtbf.be/info/societe/litterature/le-livre-sur-bhl-qui-ne-paraitra-pas-186592

Le livre qu'une censure interdit à la France et aux Français.

mike

Bien que je ne lise pas BHL dans le texte et n'écoute pas la radio en permanence, je comprends tout de même vos irritations .
Je préfère , ô combien, écouter Schubert et Wagner.

ds

Monsieur Bilger, il va falloir entrer en cure de désintoxication. L'addiction au philosophe énervant vous fait perdre le sens de la mesure.

En tout cas, Béachèle a quand même renvoyé Demorand dans les cordes : c'est bien France Inter qui l'a invité, et non sa majesté qui s'est imposée. Vouloir ensuite critiquer l'omniprésence de Chemise Blanche dans les médias devient ridicule.

Laurent Dingli

Jean-Dominique,

"Je crains que nous ne soyons fort nombreux dans son cas, à en avoir ras la casquette d'être soupçonné d'antisémitisme - et désormais d'islamophobie - sitôt qu'on avale une andouillette".

Allez donc manger un hamburger halal chez Quick !

Achille57

Achille57@Catherine Jacob 18H06
Bonjour,
Passionnant votre commentaire. Il laisse transparaître une érudition impressionnante, mais à mon avis vous allez avoir du mal à utiliser Twitter qui limite les messages à 140 caractères...
Bien cordialement

Ludovic

Ludovic@Didier Specq,

Vous avez entièrement raison, Georges Frêche n'a jamais traité LES harkis de sous-hommes et il a d'ailleurs été relaxé de cette accusation, mais il a bien qualifié DES harkis de sous-hommes.
Il me semble que même ciblée sur deux ou trois personnes l'expression est tout autant choquante.
Certes le despote de Septimanie sera réélu, cela ne fait guère de doute, mais il reste à mes yeux un "Le Pen de gauche" que je n'irai pas pour autant jusqu'à comparer à Mussolini, n'exagérons rien.

Jean-Dominique Reffait@Catherine Jacob

Caaatherrrrine Jaaaacooob ! Les vieux démons vous reprennent. Citations au kilomètre, de l'hébreu dans le texte, illisible. Au milieu, perdues dans le fatras, vos remarques, souvent drôles et brillantes mais c'est trop long de les chercher. On zappe. Dommage.

Jean-Dominique Reffait

Laurent, Ludovic, ce n'est pas Philippe qui fait l'actualité et lorsqu'on envisage de suivre un peu cette actualité dans un blog, il est difficile de passer à côté de BHL sans le voir.

D'autre part il existe une opposition fondamentale entre BHL et PB qui dépasse le seul symptôme de l'urticaire. En tant qu'instrumentalisateur de la pensée juive occidentale, BHL constitue un danger pour le pluralisme des idées : toute pensée doit passer par le crible de la pensée juive occidentale telle que définie par BHL et portée par nombre d'organisations communautaires. J'ai déjà dit tout le mal que cela faisait aux juifs dans leur ensemble d'être ainsi pris en otages. Mais c'est une prise d'otages généralisée.
Philippe a, comme bon nombre de Français, des tares génétiques qui ont été révélées récemment. Parmi elles, citons la plus grave : il ne se réveille pas chaque matin en se lamentant sur l'antisémitisme et le fascisme qui coule de son robinet ou qui s'exhale de sa tasse de café. Et il a le culot de crâner avec cette pathologie. Je crains que nous ne soyons fort nombreux dans son cas, à en avoir ras la casquette d'être soupçonné d'antisémitisme - et désormais d'islamophobie - sitôt qu'on avale une andouillette.

Ce n'est donc pas un mince débat puisqu'il s'agit du débat qui mine le pluralisme intellectuel de ce pays. Nous ne sommes pas seulement soumis à la bêtise du politiquement correct mais encore nous faut-il subir la dictature du sionistement correct : la minorité qui gueule fort est nécessairement victime et a forcément raison.

Et puis, on a bien le droit de traiter de la quotidienneté de ses réflexions, de ses émotions ou de ses coups de sang. BHL n'est rien d'autre qu'un steak haché surgelé que l'on sort régulièrement quand le frigo est vide. On a toujours un peu de BHL au congélateur, c'est bien pratique.

Herman

Bonsoir,
Je suis très content, mais pas étonné, de voir que la question du pluralisme dans les médias vous préoccupe. Mais je vois qu'il n'en est pas de même pour Achille ou AO ! C'est vrai que dit comme ça, sept passages en quatre ans, ça ne paraît pas insensé, mais en creusant un peu, pour un philosophe c'est énorme ! Car il y a aussi les politiques, les sociologues, les écrivains, etc.
Serait-ce le seul philosophe ? Parce que si l'on invite chaque philosophe sept fois en quatre ans, on n'invite plus qu'eux ! Il faut bien se rendre compte qu'une audience telle que celle de France Inter est considérable ! Combien d'écrivains seraient fous de joie d'obtenir ne serait-ce que deux minutes d'une telle audience ??? Alors, un philosophe que personne ne prend pour tel...

Pour Achille le fainéant :-), voici un décomptage des personnalités invités à France-Inter :
(cet article est sur le site d'ACRIMED:
http://www.acrimed.org/article2914.html Encore ACRIMED! Désolé, c'est mon site préféré ! Pour les médias...)


Pluralisme anémié sur France Inter : nouveaux décomptes des cartons d’invitation

Publié le 12 juin 2008 par Mathias Reymond

« Ecoutez la différence » ? Ecoutons la différence… pas si différente de celle des autres radios généralistes en matière de pluralisme des idées et des opinions, comme on a déjà eu l’occasion de le vérifier lors de la campagne référendaire de 2005, lors de l’élection présidentielle de 2007 ou dans les émissions économiques [1].

Confirmation par le décompte des cartons d’invitation distribués par Nicolas Demorand dans les matinales de France Inter et Roland Mihaïl le dimanche à 18h30 : ils n’aiment pas s’encombrer de voix dissonantes.

Les invités de Nicolas Demorand

Si la tranche matinale (7h-10h) de France Inter est l’une des plus écoutées de la station, c’est aussi là que le pluralisme est le plus anémié [2].

Sur 199 émissions programmées entre le 3 septembre 2007 et le 9 juin 2008, on ne compte pas moins de 329 invités (parfois les mêmes). Nicolas Demorand (ou son remplaçant) interroge généralement une seule personne, mais occasionnellement – lors d’émissions spéciales, par exemple – plusieurs. Si l’on met de côté les émissions consacrées à des pays étrangers (Israël, Palestine, Italie, Russie…) et à des thèmes particuliers (l’euthanasie, la maladie d’Alzheimer, la situation politique en Corse…) où il peut arriver qu’une demi-douzaine d’invités se bousculent le même jour devant un même micro (38 invitations), et si l’on écarte les 26 invités sans appartenance politique ou idéologique déclarée (juristes, sportifs, médecins, etc.), les 18 associatifs (AIDS, …) et les 19 artistes, on recense 228 invitations politiques au sens large du terme. 228 invités dont les discours sont idéologiquement marqués.

Sur ces 228 invitations 127 invitations s’adressaient à de personnalités politiques, dont 58% pour l’UMP ou le gouvernement Fillon et 29% pour le PS (soit 87% pour l’UMPS, comme on dit parfois), les places restantes étant chichement offertes aux Verts (3,3%), au FN (1,7%), au Modem (3,3%) et à la gauche extra-parlementaire (4,7%). Ces chiffres révèlent, sans surprise, que la diversité politique s’efface devant l’opposition entre les deux grands partis de gouvernement.

A cela, on peut ajouter 26 experts qui enseignent le libéralisme économique (Jacques Attali, Patrick Artus, Daniel Cohen, Pascal Perrineau, Jean-Paul Betbèze, etc.), 21 philosophes et sociologues qui adorent les médias (Bernard-Henri Lévy – 3 fois -, Glucksmann père et fils, Alain Finkielkraut, etc.), 15 journalistes qui pérorent partout (Jean-François Kahn, Jean-Marie Colombani, etc.), 12 représentants du patronat (Medef et PDG), et quelques stars de la mondialisation libérale (Bill Clinton, Tony Blair, Pascal Lamy ou Jean-Claude Junker). C’est beaucoup comparé aux 4 intellectuels plus ou moins hétérodoxes, comme Joseph Stiglitz, Jean Ziegler ou Michel Onfray et aux 10 syndicalistes radicaux. Sur 14 syndicalistes invités, il est vrai, 10 ne se bornent pas, à des titres divers (CGT, FO ou SUD) à préconiser un syndicalisme d’accompagnement des réformes gouvernementales. Bilan : pour 87 apôtres de la pensée dominante, on compte seulement 14 hérétiques inégalement avérés.

Sur ces 228 convocations au micro de Demorand, on peut donc assurément classer les 74 UMP, les 4 Modem, les 2 FN, les 12 représentants du patronat, et les 9 stars internationales du côté des défenseurs du capitalisme. En s’attribuant une (large) marge d’erreur de 5%, on peut dire que 95% des 41 PS-Verts, 95% des 26 experts, 95% des 21 philosophes des médias, 95% des 15 journalistes et 3 des 4 syndicats réformateurs (le quatrième étant l’UNEF) sont favorables à l’économie de marché. On obtient ainsi un total de 202 invités (parfois cumulés) favorables au libéralisme économique.

Chez les hétérodoxes, on peut formellement classer (en étant toujours très ouvert et consensuel) les 6 personnalités politiques de la gauche de gauche, les 10 syndicalistes et les 4 penseurs hétérodoxes, comme des critiques du libéralisme économique, auxquels on peut ajouter, 6 invités inclassables ou qui se réclament plus ou moins ouvertement de la gauche du PS comme Jean-Luc Mélenchon, Benjamin Stora, Bruno Julliard ou Marc Ferro. Soient un total de 26 invitations.

En définitive, sur les 228 invitations politiques ou idéologiques des matinales de France Inter, 88,6% sont des adeptes de la pensée de marché et des zélateurs de la mondialisation libérale et 11,4% y sont plus ou moins opposés…

Pluralisme, quand tu nous tiens…

Les invités de Roland Mihaïl

Cette disproportion… disproportionnée l’est encore plus dans le 18/20 dominical de France Inter, présenté par Pierre Weil. Durant cette émission, Roland Mihaïl interviewe un invité pendant une dizaine de minutes. Sur les 33 invitations entre le 7 octobre 2007 et le 8 juin 2008, 12 places ont été attribuées à des membres de l’UMP ou du gouvernement Fillon, 3 au Parti socialiste, et zéro à d’autres organisations politiques. Les PDG, représentants du Medef ou autres directeurs d’entreprises, ont eu droit à 6 invitations. Les experts orthodoxes (Jacques Attali, Jean-Luc Parodi) se sont exprimés deux fois.

A côté de cette armée de gardiens de la pensée dominante, les syndicalistes n’ont pu s’exprimer que 3 fois. A cela ajoutons, le juge Bruguière, le dessinateur Plantu (Le Monde), Bernard Lapasset – président de la fédération française de rugby -, le chrétien-démocrate Jean-Claude Junker, Premier ministre luxembourgeois, et trois représentants des communautés religieuses : 2 chrétiens et un juif (Richard Prasquier, le président du CRIF). Des représentants de l’Islam ? Zéro. Des invités se réclamant de la confession musulmane ? Zéro.

France Inter, « la différence » ? Certainement. La radio marque son originalité, puisque sur les 33 invitations dominicales, 29 étaient masculines et 4 féminines.

France Inter, « la différence » ? A n’en pas douter. Sur les 33 invitations, 2 voix ouvertement critiques se sont exprimées (Bernard Thibault de la CGT, et Jean-Claude Mailly de FO), 4 voix « réformatrices » (Jack Lang, François Hollande – deux fois -, et François Chérèque de la CFDT), et 21 voix totalement ajustées à la doxa dominante (12 UMP ou membres du gouvernement, 6 représentants du patronat, 2 experts libéraux, et Jean-Claude Junker).

Pluralisme, quand tu nous tiens… (bis)

Mathias Reymond

Nota bene : Régulièrement, on nous objecte : « Oui, mais… Et l’émission de Daniel Mermet ? » (qui n’a pas, il est vrai, d’équivalent sur les autres radios généralistes). A quoi, il suffit de répondre que :
1/ « Là-bas si j’y suis » est d’abord une émission d’enquêtes et de reportages. Orientées ? Certes… Mais pourquoi n’y en a-t-il pas plus, orientées différemment ? ;
2/ Cette émission doit d’abord son audience à sa qualité et non aux horaires de sa diffusion, tandis que le pluralisme anémié est réservées aux horaires de grande écoute ;
3/ La « niche » consentie est une « niche » concédée, sans enthousiasme particulier, pour des raisons d’image : Daniel Mermet et son équipe ne sont pas dupes.
Notes

[1] Voir Les invités des matinales de la radio ou Les voix enchanteresses de l’économie sur France Inter.

[2] Décompte effectué grâce à la banque de données du journal Le Plan B.


Robert

J'ai écouté l'émission avec BHL sur France Inter ce matin avec les mêmes impressions et avis que Ph. Bilger.

Certes BHL était au départ sur la défensive et prêt à mordre. Il a surtout voulu relativiser sa bévue en indiquant que "l'épisode Botul" n'occupait que quelques lignes sur 1300 pages d'ouvrage et regretté que l'on se polarise sur ce point au lieu d'étudier et d'apprécier le reste à sa juste valeur. Sur le fond, il n'a pas tort, mais il oublie que c'est souvent sa technique pour attaquer ses propres adversaires : trouver un unique angle d'attaque et déconsidérer par des références plutôt circulaires...

Puis l'attaque, comme à son habitude a été de jeter l'anathème et de diaboliser ceux qui le contestent. En revenant sur cette triste habitude de clouer au pilori les contestataires en les accusant d'antisémitisme. De fait, Bernard Guetta a été remarquable dans cet entretien et ne s'est guère laissé impressionner par la vindicte "BHLesque". La passe d'armes sur Israël, sujet dont B. Guetta est un spécialiste, a montré la versatilité des positions jadis défendues par BHL, pour ne pas dire qu'elle a mis en évidence une forme de "mauvaise foi" de sa part.

Au bilan, BHL profite de ses liens avec le milieu des médias pour "se refaire une virginité". Ce n'est pas lui qui a demandé à être invité, il a été l'invité de Demorand... très prompt en effet à l'attaque de l'auditeur impétueux ! Mais il est présent dans tous les médias qui lui ouvrent micros, caméras et colonnes !
Le flamboyant s'est mué en simple brillant, pour ne pas dire en vernis, à présent plutôt craquelé !

Catherine JACOB

«La huitième invitation de BHL sur France Inter, c'est pour bientôt? »

J'ai peut-être une réponse à cette question, mais bien évidemment, le détour sera assez long. Je n'ai pas écouté France Inter, mais j'ai regardé le «On n'est pas couché du samedi 13 février » dont la vidéo n'est pas encore disponible sur le site de France2, mais qu'on pourra cependant visionner en ce qui concerne l'intervention de BHL sur le site lepost.fr/ auquel on pourra accéder en cliquant notamment sur mon nom en bas de post.

Attaqué par Ruquier_Naulleau_Zemmour sur son 'botulisme', il défend l'idée de picorer les textes qu'il oppose au fait de les ruminer consciencieusement et prône une philosophie accessible qui soit tout le contraire d'un mausolée. A priori, pourquoi pas.

1- Quid de BHL atteint de Botul_isme :

En tant que pathologie médicale, «le botulisme est une maladie provoquée par une toxine extrêmement puissante synthétisée dans les aliments par une bactérie, la Clostridium botulinum qui germe dans des conditions d'anaérobie», donc dans les conserves, et qui est responsable de paralysies musculaires.
Elle trouve cependant des applications en médecine enfantine via une formation professionnelle continue très stricte du médecin spécialiste qui cherche à atténuer le traumatisme et la douleur de certains soins, ainsi qu'en chirurgie puisqu'il s'agit du fameux Botox! «La toxine botulique est utilisée en injections locales à faible dose pour provoquer des paralysies musculaires ciblées (muscles du front par exemple) afin d'atténuer temporairement les rides (pendant 5 à 6 mois)».

En tant que pathologie littéraire, il s'agirait d'une sorte d'auto entartrage de BHL, abusé par 'un auteur imaginaire, appelé Jean-Baptiste Botul dont on trouvera au besoin la biographie fictive ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Botul#Biographie_fictive

BHL déclare qu'il s'agit en fait, d' « une histoire hilarante» : Je lui laisse la parole pour s'expliquer :
« Qu'on en ait fait une affaire, c'est ça qui est très amusant. Parce que ça illustre l'hystérie et le panurgisme (néologisme style 'bravitude') d'un certain système. Il y a un livre qui sort en 2004, qui est signé d'un monsieur Botul. Je trouve ce livre formidable.»

L'ouvrage dont il ne citera pas le titre, sans doute pour ne pas se laisser entreprendre sur le sujet par les présentateurs qui doivent l'attendre au tournant, porte sur «La Vie sexuelle d'Emmanuel Kant» où la thèse défendue est une sorte de droit de retrait philosophique de la pensée pénétrante:
«Y est défendue en effet l'idée que, pour Kant, le philosophe ne se reproduit pas par pénétration mais par retrait.»

BHL déclare à Ruquier:
«J'y consacre trois lignes – à l'appui d'une thèse qui occupe une...page-, et on m'apprend cinq ans plus tard que monsieur BOTUL s'appelle monsieur PAGES.»

Wiki nous apprendra qu'il s'agit d'un monsieur «Frédéric Pagès, agrégé de philosophie et journaliste français né en 1950 à Suresnes. Il a quitté l'enseignement (lycée, École normale d'instituteurs) pour rejoindre en 1985 Le Canard enchaîné. -

«Où est l'affaire? » se défend BHL, «  Le livre reste très bon. Je m'intéresse à cet auteur, parce que je m'intéresse à la philosophie et que j'ai vu paraître en 2004, un livre sur Emmanuel Kant que j'ai trouvé passionnant.»

Ce qui est assez passionnant aussi quelque part vu qu'il s'agit d'Emmanuel Kant, c'est qu'il y a eu des parallèles sérieux de faits entre Kant et Sade...
D'autre part, d'après Wikipédia, il existait déjà depuis 1999, une première vie sexuelle de Kant sous la plume dudit Frédéric Pagès dont il est paru ensuite une version allemande (2001) et polonaise (2002).
Or, il semblerait qu'il s'agissait déjà d'un demi canular vu que la publication en avait été donnée comme celle de conférences «retrouvées», textes qui font pendant à un «Nietzsche et le démon de midi» prétendu «exhumé» par le même auteur (2004) et rapportant «une plaidoirie en défense qui aurait été faite devant un tribunal professionnel de conducteurs de taxi contre une accusation de 'détournement de jeune fille', enfin dont un collègue publie lui en 2007, «La métaphysique du mou», j'imagine qu'il doit s'agir plutôt de ce 'mou' qu'on bourre, comme dans «bourrer le mou»...!

Bref, «que l'auteur s'appelle Botul, Pagès ou Tarte_en_Pion, ça reste un très bon livre.» affirme notre philosophe; Ceci étant dit, quand on ignore la volonté de canular, il doit tout de même y manquer un peu de...sel.

Ceci dit, il a raison sur le point suivant, à savoir que, en règle générale, ce n'est pas parce qu'on s'appellerait, mettons 'Lévy', que cela pourrait affecter la valeur intrinsèque d'un ouvrage dans un sens comme dans l'autre.
Quant à lui BHL, il dit s'intéresser seulement à Kant et pas audit Pagès ou encore à Nietzsche, qui plus est il précise : «Moi quand je lis un livre, je ne clique pas sur Wikipédia» et écrit-il, «je préfère la lecture pirate, la lecture corsaire […], la lecture comme un survol.»
Ou encore : «Je pense que face aux plus grands textes de la tradition philosophique, il faut être irrespectueux.»
(Pour avoir dit la même chose en citant, qui plus est, un maître chinois du 17ème dont c'est là le credo, je l'ai pour ma part, payé extrêmement cher», de fait, je n'aurais peut-être pas dû citer de référence exacte et énoncer la chose comme une sorte de boutade sous un nom d'emprunt style Choucroutgarnix, mais bon, ce qui est fait est fait.)

Il précise également : «Le pire des dangers c'est d'être tétanisé par les grands textes, tétanisé comme par le regard de Méduse. Si j'avais un conseil à donner c'est de ne pas se laisser paralyser par les grands textes. Les textes, il faut, je le crois bien sûr, il faut les violer. (Une pause). Il faut les provoquer, il faut les arraisonner. »

Personnellement, j'ai d'abord pensé qu'il devait s'agir de les a_raisonner et non comme on le fait d'un navire en mer, «les arrêter pour en contrôler la cargaison (citations sans guillemets?), la destination (derridéenne?), l' équipage (Botul ou Pagès?)», mais la référence à Queneau et à «la philosophie voyou», m'a donné tort.
De fait, il faut par ex. sauter les notes de bas de page, en particulier celle qui permettraient éventuellement de démasquer un texte, et aussi comme font certains voyous philosophes, peut-être bien circonscrire la pensée kantienne à ces passages qui, hors contexte, permettent de le donner comme «antisémite»?! Or donc, la philosophie éperonnant les textes, ce n'est pas précisément de la philosophie en retrait !

2- Notre Persée ('le vandale'), philosophe s'explique sur le fameux exemple de «La chouette et la biche» qu'il développe dans son dernier ouvrage :

«C'est un vieux thème de la philosophie moderne et notamment un thème hégélien. C'est une phrase Celle là, alors là je crois qu'on peut la citer, c'est la phrase selon laquelle «la philosophie vient toujours trop tard», dit Hegel, et «comme la chouette de Minerve elle se lève à la nuit tombée.» Hegel nous dit : L'histoire opère, les événements accomplissent leur course. Quand c'est des évènements terribles, ils vont au bout de leurs conséquences terribles, quand c'est des massacres on va jusqu'au dernier mort du massacre, et quand c'est fini la philosophie, comme la chouette, prend son vol, elle va constater les dégâts, compter les morts, faire l'inventaire de ce qui s'est produit. Je pense que cette philosophie là, cette conception est terrible, je pense que ce philosophe, je pense que la philosophie ainsi conçue, elle a peu de risques de se tromper puisque l'événement est advenu, mais qu'elle ne sert à rien, sinon à faire le bilan.

J'aimerais bien, je rêve que à «la chouette hégélienne» on substitue un autre petit animal qui est un animal qui apparaît dans un texte beaucoup plus ancien, qui est un psaume, de David, le psaume 22, qui est «La biche de l'aurore», et dont le psaume dit qu'elle a deux vertus, la première c'est de porter assistance aux affligés, donc aux victimes, ne pas attendre qu'elles aient agonisé pour en avoir le souci. Et deuxièmement le psaume et toute la tradition talmudique qui s'en suit dit qu'elle a une 2ème vertu c'est de «se lever au point du jour», autrement dit de se précipiter dans l'événement en train de se jouer et d'y accomplir son rôle. Et c'est ce que j'essaie de faire, par ex. au premier jour de la guerre de Bosnie quand Sarajevo est sous les bombes, je vais tenter d'y aller pour rapporter mon témoignage. »

Or donc, entre Athéna (attribut: la chouette) et Artémis (attribut : la biche) , plutôt Artémis. Mais quel gauchissement terrible de la pensée hégélienne!

Ceci dit, comme il est toujours en avant et non en retrait, on est obligé de l'inviter, biche salvatrice, au fur et à mesure de la survenue de l'événement, ce qui permet en effet de comprendre que sans doute, la huitième, c'est pour vraisemblablement pour bientôt.

Revenons à nos moutons, ou plutôt, à « La biche de l'Aurore». C'est le titre du psaume 22 que voici par le biais d'un copié/collé qui inclut de l'hébreu à propos duquel, je suppose que le site d'origine n'a pas fait d'erreur :
עַל־אַיֶּלֶת הַשַּׁחַר
ŒL-AYLT HSER
‘Al-Ayelet Hasha’har
Sur la biche de l’aurore,
titre suivit de l'invocation bien connue «
אֵלִי אֵלִי לָמָה עֲזַבְתָּנִי
ALY ALY LMH ŒCBTNY
Eli Eli Lama ‘Azvétani
Mon Dieu! mon Dieu! Pourquoi m’as-tu abandonné?»
Puis la biche n'apparaît plus dans le psaume. Of corse, dirions-nous et sur la base du sacrifice d'Iphigénie, car dans ce cas, il n'y aura pas de biche substituée, comme dans le cas d'Isaac, il y a eu également un bélier substitué.
La tradition talmudique c'est ce qui ici, sur Judéopédia qui n'est pas une annexe de wikipédia : http://www.judeopedia.org/blog/2010/02/15/la-biche-de-laurore/ Lundi 15 février 2010 à 16:48 dans la catégorie Midrash,
nous apprend que «De même que AYL, bélier, anagramme de ALY, mon Dieu, a la même guématrie, 41, que AM, mère, de même AYLT, Ayélet, déclinaison de AYLH, Ayalah, biche, a la même guématrie, 441, que AMT, Emet, Vérité, Mère-Mort. Or le psaume 22, 10-11 du livre d'Esther, évoque la maternité. » :
«10 Oui, Tu m’as fait sortir du sein maternel, Tu m’as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère. » Et qui fait cela sinon, la protectrice de femmes en couches, Artémis et non pas Athéna la guerrière née toute casquée du crâne de Zeus, antique divinité de la pluie, fendu par Héphaïstos et que cette naissance prédispose à protéger la connaissance.
Cette biche se transforme en faon nous dit-on ensuite :
« Les bonds des biches, AYLWT, Ayalot, Ayalot, sont évoqués dans le Cantique des Cantiques (2, 7-9) : :
7. Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Par les gazelles et les biches des champs, Ne réveillez pas, ne réveillez pas l’amour, Avant qu’elle le veuille.
8 C’est la voix de mon bien-aimé! Le voici, il vient, Sautant sur les montagnes, Bondissant sur les collines.
9 Mon bien-aimé est semblable à la gazelle ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, Il regarde par la fenêtre, Il regarde par le treillis.» - Cantique dont le commentaire savant promettrait d'être passionnant, mais... sautons le -
Voici donc, notre BHL national, tôt réveillé, sautant les montagnes et bondissant sur les collines de Bosnie pour déposer sur le sein des mères leurs fils arrachés à la mort par son témoignage. On comprend bien donc, quelle est, selon lui, la mission du philosophe: elle est dans l'action bondissante d'évènement en évènement.
Est-ce que pour autant nous devons sacrifier la chouette d'Athéna, cette Athéna de (a_thaomai : qui ne regarde pas et qui n'est pas soi-même objet de contemplation), à qui Eschyle fera dire, pour sa part : «Je n'ai pas eu de mère pour me donner la vie.», qui arbore sur son bouclier la tête de Méduse la Gorgone, qu'en vérité, personnification de l'éclair, elle tue et non Persée, en la renvoyant à son propre reflet qui la fige (figō)? Il y a là rien de moins évident.
La phrase célèbre de Hegel (1770-1831) que BHL condescend à citer sans l'éperonner mais en lui tordant toutefois passablement le cou, est souvent citée: «la chouette de Minerve ne prend son envol qu'à la tombée de la nuit» (Principes de la philosophie du droit) fait du philosophe un être, non pas de bilans, mais qui accorde son temps à la signification profonde de l'évènement. Un autre passage bien connu des Principes de la philosophie du droit est : «Ce qui est rationnel est réel, ce qui est réel est rationnel.»
Or, l'émotionnel n'est pas nécessairement de ce réel qui empêchera le retour de l'évènement dramatique et traumatique. C'est donc aussi important de comprendre les mécanismes de déclenchement de la guerre, en Bosnie, puisque l'exemple portait sur la Bosnie, que de sauver ses acteurs des conséquences immédiates de sa survenue.
Et là, je citerais volontiers cet autre passage bien connu que d'aucuns attribuent à Mao Tsé Toung qui l'aurait lui-même «empruntée» à Lao Tseu , mais que d'autres attribuent à Maïmonide ( 1138-1204 ) médecin et philosophe juif né à Cordoue, l'un n'empêchant pas l'autre : «Si tu donnes un poisson à un homme , il mangera un jour ,
si tu lui apprends à pêcher , il mangera toujours.»
A quoi nous ajouterons, «pour autant qu'il n'y ait pas pénurie de poissons», ce qui implique une certaine gestion prévoyante des ressources naturelles et donc d'avoir l'idée de la possibilité du manque, de comprendre pourquoi, comment, sur la base d'une analyse de précédents manques, la pénurie (de «Pénia», mère d'Eros, le désir) peut s'installer, nécessitant le recours à l'expédient (de «Poros» , 'passage' et père du même Eros), et je ne peux qu'inviter à relire non seulement les Principes de la Philosophie du droit, ou encore le titre du psaume 22 de David, mais encore le Banquet (qui ne se tient pas dans une «auberge »), de Platon et pourquoi pas, si on a du temps de reste, les vieux grimoires exhumés du fameux BOTUL!

Achille57

Bonjour monsieur Bilger,

Vous nous dites : « Avant d'aborder ces deux moments, je voudrais faire un sort à la question d'un auditeur qui avec ironie a conseillé d'inviter encore plus souvent BHL sur France Inter, puisqu'il venait pour la septième fois en quatre ans. "Le malheureux" a été renvoyé dans ses cordes avec désinvolture, voire un peu de mépris comme si sa remarque n'avait pas de sens et ne méritait pas d'être discutée. »

J’ai écouté BHL ce matin. Ce philosophe fait parti de ces personnages que l’on aime ou qu’on déteste mais qui ne laisse jamais indifférent (un peu comme Frêche, toutes proportions gardées, bien sûr).

Concernant le duel Bernard Guetta-BHL, sur son antifascisme, anticolonialisme et anti communisme (que je qualifierais plutôt d’antitotalitarisme, ainsi que l’a d’ailleurs fait BHL, ce qui n’est pas exactement pareil d’un point de vue purement marxien), je donnerai plutôt raison à BHL.
Ces trois axes du mal ne sont plus du tout des démons du passé. Ils existent encore toujours aujourd’hui et d’ailleurs BHL l’a fort bien démontré en rappelant ce qui s’est passé en Bosnie, en Tchétchénie et au Darfour. Bon, pour le conflit israélo-palestinien j’avoue que son empathie ne m’a pas vraiment convaincu... Mais bon, je n’ai pas lu tous ses ouvrages et donc il est possible que certains de ses écrits sur le sujet m’aient échappé.

Quant au fameux « pointage » de l’auditeur rappelant le nombre d’invitations de BHL à France Inter, avouez que son intervention était plutôt saugrenue.

Personnellement il ne me viendrait jamais à l’esprit de remonter sur quatre années pour noter le nombre d’interventions d’un invité, qu’il soit politicien, philosophe, sociologue ou même magistrat.

Ça me rappelle un peut le débat entre Cohn-Bendit et Bayrou où ce dernier avait reproché à DCB d’avoir été invité trois fois à l’Elysée. C’est plutôt grotesque.

bruno

Monsieur Philippe, pourquoi donner tant d'importance sur votre blog à BHL ? Pas un mois ne passe sans que vous en fassiez le héros d'un billet. Je subodore, de votre part, une passion secrète pour cet escroc de la philosophie !!!
Bruno

Ludovic

Bonjour M. Bilger,

BHL: une obsession ?

Ce pourrait être le titre de ce post. Je n'ai pas fait le compte de l'ensemble des billets que vous avez consacrés à Bernard-Henri Lévy tant ils sont nombreux et réguliers, c'est d'ailleurs le second en 15 jours, sans parler de la place que vous lui consacrez dans vos livres.
Il y a entre vous et lui comme une fascination-répulsion qui confine à l'obsession. Tantôt vous reconnaissez son talent, le plus souvent vous lui déniez la qualité d'intellectuel. En tout cas vous ne manquez jamais une occasion de l'évoquer et de l'égratigner.
Dommage que les duels sur le pré soient passés de mode depuis Gaston Defferre, ça aurait eu de l'allure.

oursivi

"vu BHL bénéficier d'un "matraquage" inouï"
PB
Etes là un tantinet sévère, vu le traitement assez rude qu'il reçoit souvent sur les médias publics...
L'ai entendu chez Ruquier comme "Aux Matins" (devriez commuter vers "Les Matins", c'est moins "chiens écrasés" que le vif mais politicard Demorand, qui en vient et eut mieux fait d'y rester, récupérant là le genre d'émission porte voix simple relai* du petit monde socio-politique médiocre), les croche-pieds y volaient bas, même si c'était entre gens intelligents qui se respectent, on ne peut pas parler de traitement de faveur, sept fois en quatre ans, c'est pas mal en effet, mais ce n'est là en rien du matraquage ! Combien d'invitations pour Dany le roué ou pour un tas de sous-fifres sarkoziens, forcément amateurs du plus boisé pipeau, de cette langue de Blois que Jack Lang jamais ne déserta.

"Qualifier de fasciste tout propos, dont la bêtise vulgaire et l'arrogance nulle sont d'abord le terreau, c'est banaliser cette pathologie historique."
PB

Oui, c'est exactement cela. A hurler au loup pour tout et rien, on ne s'inquiète plus d'être mordu par des chiens.

AO

* d'ailleurs, nous sommes bien d'accord :
"on étouffe à écouter les mêmes développer les mêmes arguments, dans le domaine politique, social ou culturel."
PB
Pas mieux.

yves.bouant

La différence, fondamentale, entre BHL et Daniel Cohn-Bendit, réside essentiellement dans des choix comportementaux.
D'un côté un riche héritier, capélliculé tel un oriflamme, et sponsorisé par les plus grandes marques de lessives, en particulier celle qui lave plus blanc que blanc, chère au dramaturge hélas disparu, Michel Colucci,
et d'autre part, un révolutionnaire pathologique, systématiquement surpris au saut du lit, pas rasé, liquette froissée et frisettes en bataille, probablement ignorant de l'oeuvre de Jean-Baptiste Botul, mais vu son état de conservation, se rapprochant du botulisme à grands pas.
Son sens de l'orientation défaillant fait qu'on le retrouve un coup en France et une autre fois, après s'être arrêté à Bruxelles, à Francfort où il rejoint son étable.

sbriglia

Ecouter Bernard Guetta est toujours un grand moment de bonheur : modestie de l'homme, élocution parfaite, discours alliant une grande intelligence à une culture politique aiguisée, le tout servi par une "voix" aux intonations de velours, oui, Bernard Guetta est un grand journaliste, de ceux qui ne jettent pas leurs opinions politiques en pâture à leurs auditeurs... chose de plus en plus rare à France Inter où le prurit anti-Sarkozy devient lassant à force d'être répétitif, infantile... et improductif au surplus.

Laurent Dingli

BHL n'est pas uniquement omniprésent sur France Inter, mon cher Philippe, il l'est aussi sur votre blog. Il y a chez vous une forme de passion, je dirais presque amoureuse, ne trouvez-vous pas ? Et puis je reconnais bien là cette question centrale, qui toujours vous hante. Pour le reste, le philosophe médiatique en fait trop, à n'en pas douter, et le fait d'assumer ses prédilections comme ses indifférences n'en justifie nullement le bien-fondé. Nous ne sommes pas forcés d'être fascistes ou antisémites pour condamner certains aspects de la politique israélienne, notamment l'extension des colonies, l'utilisation de bombes à sous-munitions ou encore le recours à l'assassinat politique. Et puis, quelle que soit notre origine, faut-il sélectionner les souffrances et ne pas voir le calvaire qu'endure le peuple palestinien ? On peut estimer de même, sans tomber dans la médiocrité, qu'il n'y a pas que des misères lointaines, ni même cet exotisme qui vous donne, à bon compte, l'aura d'un missionnaire.

didier specq

Frêche n'a jamais traité les harkis de sous-hommes. Le film de l'incident existe : George Frêche, lors d'une cérémonie houleuse où sa prestation est perturbée par des contestataires, s'adresse nettement à certaines organisations et à certains responsables qui, selon lui, se font régulièrement "avoir" par la droite et en redemandent. Que ces propos ne soient pas élégants, c'est très possible, qu'ils soient racistes en visant l'ensemble d'une communauté, c'est très contestable.

Catherine A

Comment sont choisis les invités du matin ? En fonction de l'actualité et évidemment ce sont souvent les mêmes qui font cette actu, ceux qui sont au pouvoir. Votre voisin de palier a beau avoir des choses tout à fait passionnantes à dire cela ne suffira pas à légitimer son invitation. Un bon invité est un grand créateur, un grand comédien, etc. etc. ou plutôt devrais-je dire célèbre. Qui plus est, il faut qu'il s'exprime bien et abondamment (la radio a particulièrement peur du vide). Un Modiano aussi talentueux soit-il ne sera jamais l'invité d'une émission de prime en radio ; c'est comme ça.
Du coup le "vivier" est restreint et la paresse aidant ce sont les mêmes qui font le tour des stations. Avec parfois quelques surprises, l'apparition d'un petit nouveau qui s'il est "bon" ira vite enrichir ce vivier.
Quant à la tendance de fuir aujourd'hui et ici, c'est aussi une facilité et, comment dire, un snobisme, en littérature comme en journalisme. Or le grand reportage peut se faire au coin de la rue. Florence Aubenas vient de l'illustrer avec son dernier livre. Moins chic que d'aller à l'autre bout du monde décrire la guerre, fut-ce de sa chambre d'hôtel 5 étoiles ; mais tellement plus exigeant.

Pierre-Antoine @ BHL

@PB
BHL... BHL... vous dites BHL ? attendez, que je me souvienne...

Ne sont-ce pas les initiales de "Bien Humblement Loquace" ?

Cordialement

Pierre-Antoine

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