Je me souviens. C'était l'été dernier. Un livre prévu de longue date par les éditions Mordicus devait à la rentrée permettre à Dieudonné et à Guy Bedos de répondre à la question suivante : Peut-on tout dire ? Mais on venait d'apprendre que le second ne voulait plus voir son nom accolé à celui du premier. On discutait, évoquant des remplaçants possibles, des courageux, des téméraires de la liberté d'expression. A un certain moment, j'ai lancé le nom de Bruno Gaccio.
Quelques mois plus tard, j'ai appris que ce dernier avait accepté puis j'ai eu, il y a une semaine, l'ouvrage entre les mains. Je n'ai plus envie de parler de Dieudonné. J'ai déjà écrit comment celui-ci était passé, emporté par une obligation de surenchère et de provocation, du rôle d'un personnage discutable mais stimulant à celui d'un histrion qui ne maîtrisait plus le cours de sa vie intellectuelle. Il n'était plus le dynamiteur utile à une conception jusqu'au boutiste de la liberté de dire. Dommage. Un de perdu, pas dix de retrouvés !
Si longtemps après avoir dialogué avec Bruno Gaccio, notamment sur cette possibilité de tout exprimer ou non, j'ai éprouvé une sensation étrange en lisant les réponses qu'aujourd'hui mon contradicteur d'alors donnait aux questions vives et sans complaisance de Robert Ménard. Je n'ai pas reconnu "mon" Bruno Gaccio.
Non pas que sa pensée, ses réflexions, ses ironies et ses sarcasmes aient été différents de ceux qu'il avait prodigués avec moi. Le fond demeurait le même mais le fait d'avoir la distance du lecteur à son égard changeait inévitablement mon point de vue. En effet, nous n'avions pas choisi, lui et moi, la facilité au point que j'ai eu droit à beaucoup de réactions qui me plaignaient de devoir affronter cette épreuve ou qui, celle-ci franchie, déploraient que je l'aie même engagée.
Contrairement à tant d'échanges qui révèlent un profond consensus sous une mince couche de désaccord, les nôtres, pratiquement sur tous les plans, spécialement dans le domaine des croyances, de la religion et de l'idéologie des Guignols, faisaient apparaître un antagonisme réel, assumé, parfois violent qui n'excluait pas une complicité amicale entre des personnalités pourtant totalement dissemblables. Mais peut-être étions-nous désireux d'apprécier, chez l'autre, ce qui nous faisait défaut. J'admirais son sens inouï de la drôlerie et sa gouaille de talent, lui, je suppose, une gravité conceptuelle qui le changeait de son registre et, heureusement, nous partagions le même goût pour la sensualité gustative de l'existence !
Cette richesse, on ne la perçoit souvent qu'après, quand l'effervescence intellectuelle s'est apaisée et qu'on appréhende avec moins d'aigreur les controverses les plus "chaudes" où on est au moins autant agacé par l'autre que par ses positions. Dans le dialogue lui-même, sur le vif, on est tellement pris par l'empoignade qu'au fond, d'accord ou pas avec le contradicteur, on n'est préoccupé que de soi, de ce qu'on va soutenir ou répliquer. La qualité de Bruno Gaccio, je ne dirais pas qu'elle m'a échappé mais elle s'est révélée à moi dans le souvenir, la nostalgie et les rencontres qui ont suivi la publication du livre. Nous étions plus libres, plus disponibles, nos affinités et nos visions n'étaient plus si discordantes une fois que nous étions débarrassés de la mission passionnante et épuisante de nous contredire.
Dans le livre avec Dieudonné, la plupart des propos de Gaccio me sont apparus riches, profonds, parfois paradoxaux, jamais neutres ni insignifiants. Il n'oublie jamais d'y glisser des plaisanteries et des "mots" qui sont d'autant plus appréciables qu'une sorte de maturité lui est venue. Comme si avoir quitté les Guignols lui avait fait le plus grand bien.
En particulier, à ceux qui désireront parcourir cet ouvrage, je recommande les pages où Bruno Gaccio, dans un style époustouflant, développe l'une de ses thèses favorites selon laquelle "la liberté d'expression, aujourd'hui, n'est pas brimée, elle est noyée". Si je ne suis pas sûr d'approuver, la formule est brillante. Pour ma part, je ne méconnais pas les effets de la saturation qu'il dénonce mais je les crois tout de même préférables à la morale de la pénurie. Bruno Gaccio est également très acerbe sur les dangers d'Internet et l'immense dépotoir qu'il est devenu selon lui. Enfin, puisque j'ai évoqué Dieudonné, Gaccio, avec sympathie mais sans angélisme, analyse son parcours dont il montre bien à quel point il résulte de son initiative autant que de la maladresse de ses adversaires qui le "victimisent".
Bruno Gaccio, dans ce texte, échappe à ce qui est parfois la faiblesse de l'autodidacte puisqu'il revendique de l'avoir été tout en craignant de le faire trop apparaître. Il n'y a plus dans ses répliques et ses aperçus cette surabondance un peu brouillonne qui masquait les pépites et le noyau dur de sa pensée alerte. Il parle avec une sûreté de soi qui sait économiser et ne s'enivre plus forcément de mots. Rétrospectivement, j'ai le bonheur de pouvoir me dire que notre livre n'était pas une folie, pour lui une anticipation, pour moi une découverte.
Bruno Gaccio n'est pas un guignol.
Ah oui, au fait... pour les fesses de Bruno, c'est pas moi !
Moi c'est... les femmes, les femmes, les femmes, comme lui, pas les femmes comme lui, les femmes, comme lui, enfin comme lui, je veux dire qui les aime à ce point qu'en écris (qu'il en écrit, qu'en écrivons, qu'en écrivez, qu'en écrivent) trois fois le nom, vous m'aviez compris.
Sinon, c'est écrit là, au-dessus, relisez.
AO
Rédigé par : oursivi@alibi | 05 mars 2010 à 15:23
J'ai mis "relayèrent" parce que je pensais inclure au buteur de carnaval, l'inénarrable Ramade Ya, la grande comique trop fière et que quelqu'un venant me saluer avant la fin de ma sentence, m'a fait shunter mon intention première...
Sorry.
AO
Rédigé par : [email protected] | 05 mars 2010 à 12:32
Cher Bruno,
D'abord merci d'avoir bravé l'indifférence en fomentant cette pétition dont vous aurez peut-être noté qu'elle recèle mon modeste patronyme en ses maigres lignes.
Je ne comprends pas que ne compreniez qu'il ne s'agissait pas de vous accabler en en soulignant le peu de participants, bien au contraire. Saluer un beau geste en félicitant ses promoteurs n'est en rien les charger de la bêtise ambiante qui le fait passer inaperçu !
Mais, Bruno, entre nous, 6000 (whaouuuu) participants... là où des centaines de millions de téléspectateurs aidés de multiples ralentis diffusés en boucle sur les écrans du monde entier ont vu et ri de ce qui vous fit pétitionner, vous trouvez cela conséquent ?
Moi, je dirais plutôt que j'ai vu dans la passivité de toutes ces mains non désireuses de laisser leurs doigts taper un nom au bas de ce texte, la même vilenie que celle que commit T. Henry et que relayèrent si bassement l'attaquant dont j'ai même oublié le nom et qui joua l'action quand ses opposants l'avaient arrêtée de leurs bras levés, et ajouta même la lâcheté à l'intérêt en déclarant n'avoir rien vu...
Vous, si souvent si brillamment railleur, dont j'ai écrit tout le bien que je pensais et pense, je vous trouve là bien modeste dans votre exigence, votre ironie.
Dommage.
Bien à vous
AO
Rédigé par : [email protected] | 05 mars 2010 à 12:14
@Pierre-Antoine @ CJ | 04 mars 2010 à 00:08
"PS : comment faites-vous pour associer un lien à votre nom ?"
Dans la 3ème fenêtre de la rubrique vos informations marquée "URL du site", je fais un copié-collé de l'URL de la page web concernée et je passe par cette facilité quand l'URL est trop longue et d'un volume plus important que le texte du post dans le cas de commentaires courts. Sinon, quand il n'est pas indiqué "cliquer sur mon nom pour" et qu'il y a quand même un lien, c'est que la page est à moi, mais je n'en mets pas systématiquement, seulement au gré de l'humeur. En règle générale, quand je souhaite qu'on concentre son attention sur le texte du post davantage que sur une échappée belle vers le web, je n'en mets pas.
Rédigé par : Catherine JACOB@Pierre-Antoine | 04 mars 2010 à 10:17
@CJ
Merci pour ces images lorraines.
Ah les forêts profondes de Lorraine... et les cieux messins...
Cordialement
Pierre-Antoine
PS : comment faites-vous pour associer un lien à votre nom ?
Rédigé par : Pierre-Antoine @ CJ | 04 mars 2010 à 00:08
@Pierre-Antoine @ CJ | 03 mars 2010 à 18:05
"ni que j'ai besoin d'un oeil coquin pour la regarder..."
Ôôh la la ! Comme aurait dit feu ma grand-mère. Comme chacun sait PB n'est pas Meetic, ni une annexe de je n'sais trop quoi.
Voici trois images sages. (Cliquer sur mon nom)
Rédigé par : Catherine JACOB@Pierre-Antoine | 03 mars 2010 à 18:32
@Catherine Jacob
"Hum, cher Pierre-Antoine, que diriez-vous d'une belle image valant dix bons points, en lieu et place ?"
Si c'est vous qui l'offrez je veux bien une image, à condition qu'elle ne soit pas pieuse, ni que j'ai besoin d'un oeil coquin pour la regarder...
D'un autre côté... ma gourmandise légendaire, puis les bonbons c'est tellement bon comme disait Jacques.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine @ CJ | 03 mars 2010 à 18:05
@ Pierre-Antoine@Herman | 01 mars 2010 à 13:22
"(*) Heu... je plaisante chère Catherine :-)
PS : j'attends toujours mon bonbon :-)))"
Hum, cher Pierre-Antoine, que diriez-vous d'une belle image valant dix bons points, en lieu et place ?
Rédigé par : Catherine JACOB@Pierre-Antoine | 03 mars 2010 à 16:26
@Bruno Gaccio
On vous écorche, on vous égratigne, on vous effleure et vous vous fendez d'une réponse à la finale fleurant le vulgaire !
Est-ce là le signe d'une démangeaison à votre amour-propre ?
Imaginez ce que cela aurait été si l'on vous avait caricaturé à outrance dans une guignolesque fausse information au travers d'une marionnette.
Oursivi n'a fait qu'apporter une remarque qui ne touchait pas votre personnalité.
Ah... si vous pouviez faire de même avec vos guignols, vous blesseriez moins de personnes, qui elles, le sont ailleurs qu'à l'endroit que vous citez. Quand je vois un extrait par-ci par-là de vos guignols, moi ce n'est pas au même endroit que vous que j'ai mal, mon coeur se situe ailleurs...
J'ai mal, non pour moi, mais pour les êtres humains qui sont blessés, eux et leurs proches.
Avez-vous pensé à leurs enfants qui voient leur père ou mère aussi bassement défigurés ?
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine @ Bruno Gaccio | 03 mars 2010 à 08:02
D'abord merci cher Oursivi, pour ces gentillesses spontanées à mon endroit, ce qui est rare est toujours appréciable.
Pour votre information, cher Oursivi, et puisque vous me faites le plaisir de revenir sur cette pétition (lancée avec J.Attali et E.Orsenna) qui concernait non pas une main de footballeur vous le savez, mais des valeurs d'honnêteté et de fair play dont tout le monde se gargarise et qui furent, à cette occasion, foulées au pied par les plus hautes instances du pays dépositaires desdites valeurs (comme tout le monde, j'en conviens mais eux... "plus") sachez qu'elle ne fut pas si "peu suivie" que ça. En trois jours nous avons obtenu près de 6 000 signatures. Mais un journaliste (voir ce mot) de l'EquipeMag (ne pas voir ce journal) s'étant trompé de site et ayant consulté un "fake" n'en a dénombré que 193. Ce qui devint le chiffre officiel puisque imprimé dans LE journal du football. Contacté, ce journaliste reconnut son erreur, s'en excusa poliment et... rien, aucun rectificatif dans le journal. L'information fut chassée par une autre : monsieur Raymond Domenech annonçait la "liste des 23 pour... je ne sais quel match". Alors, bien que rustre parfois, je n'en demeure pas moins courtois et poli en toutes circonstances, mais là... la vérité et votre intervention m'obligent, cher Oursivi, à vous rétorquer que quand même, lire que la pétition ne fut pas "si suivie" que ça et ben... ça fait mal au cul.
Bien à vous.
BG
Rédigé par : Bruno Gaccio | 02 mars 2010 à 16:18
Pardon, je ne l'avais pas vu celle-là...
Et bravo pour le dernier commentaire, un chef-d'oeuvre !
Rédigé par : Herman | 01 mars 2010 à 22:24
@Herman
Mais c'est exprès que j'ai utilisé la même ironie.
Je vous accorde l'excuse de ne pas avoir vu mon oeil quand je vous répondais. :-))))
De dire "je vous laisse la paternité de ce qualificatif dont je ne réclame pas la filiation. :-)" avec un smiley en finale me semblait assez empreint d'une "coquine" taquinerie...
J'aurais pu développer, mais je n'ai ni l'intelligence, ni la culture de faire un commentaire jacobien... (*)
Cordialement
Pierre-Antoine
(*) Heu... je plaisante chère Catherine :-)
PS : j'attends toujours mon bonbon :-)))
Rédigé par : Pierre-Antoine @ Herman | 01 mars 2010 à 13:22
Cher P.A, ça m'ennuie vraiment de vous dire cela, car j'ai l'impression que vous le faites exprès, mais connaissez-vous l'ironie ? Il s'agissait du "coquin" de Gaccio, qui rimait avec taquin, mais bon... comme c'est votre commentaire, je vous laisse la paternité de ce qualificatif dont je ne réclame pas la filiation. :-):-):-)
Rédigé par : Herman | 28 février 2010 à 20:25
Rédigé par Monsieur Cyril le 27 février 2010 à 19:11
Desolee, je n'ai pas bien compris le sens de votre commentaire et plus particulierement cette phrase qui me reste enigmatique : "En littérature, sélectionner son opposant pour débattre pose vite les mêmes problèmes".
Toutefois, je vous l'assure je ne soupconnais rien mais ne faisais que mettre en exergue ce que j'approuvais.
Donc pas de malentendu et a vous lire sur un prochain sujet.
Bien a Vous
Rédigé par : Valerie | 28 février 2010 à 19:47
@Herman
"Vous avez le verbe coquin !"
J'aurais dis "taquin", mais bon... comme c'est votre commentaire, je vous laisse la paternité de ce qualificatif dont je ne réclame pas la filiation. :-)
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine @ Herman | 28 février 2010 à 00:36
Gruno Bacio, le bien nommé, toujours vert et ardent, a quand même marqué 10 ans de télé... pas rien.
Pivot Polac Tchernia Boutang Jammot Gaccio...
Pas tant de gens à avoir là créé du durablement mémorisable...
Chapeau bas.
AO
PS : par contre le peu de suivi de sa pétition a été un beau marqueur de la connerie ambiante...
Rédigé par : oursivi | 27 février 2010 à 22:37
P.A, je n'avais pas vu le deuxième commentaire
(Pierre-Antoine@Herman et les autres | 27 février 2010 à 11:03)
Et croyez-moi... je suis, à quelque nuance près, d'accord avec vous, mais il me semble qu'à séparer l'artiste de son oeuvre (ou de son commentaire...), je sois plus doué que vous !...
Rédigé par : Herman | 27 février 2010 à 21:36
"J'ignore complètement les jugements de valeur à l'emporte-pièce qui sont plus le reflet de la personnalité de ceux qui les lancent, que de ceux à qui ils s'adressent."
Je ne vous le fais pas dire, Pierre-Antoine !
Vous avez le verbe coquin !
Rédigé par : Herman | 27 février 2010 à 21:24
Valérie
"De l'auto-congratulation en somme !"
Je n'aurais pas l'audace de me présenter sur un plateau télé si c'est ce que vous soupçonnez.
Je ne critique pas tant les thèses et les sujets abordés dans les médias officiels que la façon dont ils nous sont amenés.
On ne vulgarise pas, on appauvrit.
En fait on ne fuit pas totalement l'information classique (qui alimente globalement internet) mais on ne s'en contente pas. Une preuve que les élites parfois autoproclamées ont tort : on est capables d'en entendre plus.
L'information TV notamment, nécessairement partielle, est (je le ressens comme cela) TROP partiale.
Si je ne me trompe pas, alors même moi je serais légitime pour parler d'un sujet que je ne maîtrise pas et qui n'est pas mon affaire ; je ne serais pas le premier à le faire.
En littérature, sélectionner son opposant pour débattre pose vite les mêmes problèmes.
Rédigé par : Cyril | 27 février 2010 à 19:11
@Bruno Gaccio
Vous avez certainement passé d'agréables et enrichissants moments au contact de Philippe Bilger.
N'ayant jamais eu cet honneur et pour ne l'avoir vu de près qu'à la diligence d'un caméraman de télévision, je ne peux donc pas confirmer qu'il ait cet "oeil coquin" que vous lui attribuez sans équivoque.
A moins qu'il existe une autre définition du mot "coquin" dans le dictionnaire de la langue française en usage dans le microcosme parigo-médiatique, je trouve cet adjectif mal venu...
Peut-être est-ce le vôtre dont vous avez vu le reflet dans le sien.
Mais comme j'ai dit plus haut en réponse à Herman, je ne vise bien sûr que votre commentaire.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine @ Bruno Gaccio | 27 février 2010 à 18:14
@GL | 27 février 2010 à 11:46
"@ Catherine Jacob
Sans oublier
http://www.youtube.com/watch?v=D1EqYRwxsrk "
Comme vous dites, en effet, sans oublier le Dédé, l'Arthur et le Marcel Bijaoui. Ainsi qu'en tenant compte qu'il a dû un peu tomber dans la marmite aux saucisses quand il était petit, le bougre !
Rédigé par : Catherine JACOB@GL | 27 février 2010 à 17:51
Cher Philippe, comme il est doux de vous lire à mon sujet.
J'ai peu l'occasion de commenter ce que vous écrivez ici et là, mais comme vous me faites l'amitié de consacrer du temps à ma petite personne, je me permets de dire ici et publiquement toute l'admiration que j'ai à la fois pour la personne que vous êtes, grave certes, mais ludique et avec cet oeil coquin qui m'a ravi tout au long de nos échanges et puis, admiration aussi pour votre sens de la rhétorique, votre art de la bagarre oratoire et la joie qui vous anime dans ces moments. En souvenir d'une longère remplie de cochonnailles qui abrita nos joutes. Avec mon amitié.
Bruno
Rédigé par : Bruno Gaccio | 27 février 2010 à 17:07
Rédigé par Madame, Monsieur semtob le 26 février 2010 à 00:33
"Le rendez-vous, c'est le net."
Pour moi aussi parce que c'est interactif.
Rédigé par Monsieur Savonarole le 26 février 2010 à 06:37
"Ces carrières qui débutent dans le vulgaire et le trivial pour finir à l'Académie Française ou à Radio France, voire à la Villa Medicis, ont quelque chose de tout à fait accablant."
Lucide !
Rédigé par Monsieur Cyril le 26 février 2010 à 09:06
"Concernant la thèse de Gaccio sur internet :
il s'agit de l'idée promue par tous ceux des médias officiels (offert avec toujours les mêmes arguments) qui se voient voler leurs auditeurs par internet."
En effet, ils defendent leur chapelle !
"Peut-être que les gens ne s'intéressent plus aux félicitations perpétuelles de gens du même monde qui se glorifient eux-mêmes, s'approprient la parole de ceux qui ne sont pas présents."
Tres bien vu !
"J'en viens à croire qu'ils pensent vraiment qu'ils en savent plus, ont plus à dire, et sont plus légitimes que les anonymes d'internet."
De l'auto-congratulation en somme !
Rédigé par Monsieur yves.bouant le 26 février 2010 à 09:10
"La liberté de dire, c'est ce qui a remplacé le courage de faire ?"
Sans aucun doute moins risque... et "ca rapporte plus" !
Rédigé par Madame/Monsieur Fan le 26 février 2010 à 11:50
J'ai lu le texte, je vais ecouter la chanson !
Rédigé par : Valerie | 27 février 2010 à 16:00
@ Catherine Jacob
Sans oublier
http://www.youtube.com/watch?v=D1EqYRwxsrk
Rédigé par : GL | 27 février 2010 à 11:46
@PB
"la liberté d'expression, aujourd'hui, n'est pas brimée, elle est noyée".
Exact, noyée par tout un mélange de faux, de caricatures, d'approximations, d'invérifiés, de médisances et parfois de mensonges.
Et non seulement noyée en lui jetant des seaux d'eau sale, mais en plus on lui maintient la tête sous l'eau en la plombant aux pieds avec la suspicion de motivations inavouées et souvent inavouables.
Venant d'un jeteur de seaux d'eau, véritable saltimbanque verbeux qui se prend pour un parangon de l'éthique humaine, je doute que la formule soit si brillante que ça
(voir mon commentaire sur "Tendre l'autre joue à Jamel Debbouze ?").
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine@Herman et les autres | 27 février 2010 à 11:03
@Herman
En effet vous pouvez y voir une contradiction... mais seulement si vous pensez que j'ai tenu ces propos à l'encontre de la personne. Alors qu'ils n'étaient que dirigés sur le personnage médiatico-guignolesque !
Je peux ne pas apprécier l'oeuvre (?) d'une personne sans pour autant porter un jugement sur la personnalité de "l'artiste".
La réciproque est vraie sur ce blog, j'accepte la critique des commentaires des uns et des autres (y compris des miens), j'ignore complètement les jugements de valeur à l'emporte-pièce qui sont plus le reflet de la personnalité de ceux qui les lancent, que de ceux à qui ils s'adressent.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine@Herman et les autres | 27 février 2010 à 10:46
Bonsoir M. Bilger,
J'aime beaucoup Bruno Gaccio, au-delà des Guignols qui l'ont rendu célèbre
En fait je l'ai davantage découvert dans votre livre commun "Le guignol et le magistrat" ainsi que dans l'émission de Thierry Ardisson où vous étiez invités en 2004 il me semble et que je viens de visionner.
Il est un ardent défenseur de la liberté d'expression et n'a pas manqué de courage à Canal +, en particulier lorsqu'il a pris la défense de Pierre Lescure limogé par Jean-Marie Messier, n'hésitant pas à mettre sa propre carrière en danger.
Cette fois encore, il ose se confronter à Dieudonné, véritable pestiféré que plus aucun artiste n'ose rencontrer.
Vous avez raison, Bruno Gaccio n'est pas un guignol, et je vais lire ce petit opus même si la prose de Dieudonné ne m'intéresse guère.
Rédigé par : Ludovic | 26 février 2010 à 22:04
Catherine Jacob, d'accord avec vous, j'adore Gotainer !!!
Pierre-Antoine, je sens comme une petite contradiction dans votre propos. Gaccio est ce qu'il est, et sans doute les marionnettes l'ont-il propulsé sur le devant de la scène, mais dans la médiocrité des comiques contemporains, il s'en sort quand même pas mal. Notamment avec Timsit, à qui il propose sa plume dans un esprit très corrosif. C'est de la satire quoi ! Dans la même veine que les guignols, que je ne regarde plus qu'à l'occasion, à cause justement du départ de Gaccio, qui laisse derrière lui un vide incommensurable ! Et pour les guignols d'aujourd'hui, peut-être oui, peut-on parler de vulgarité, et encore ! Ca manque de subtilité, de poésie sans doute, même si ça reste meilleur que feu le (vraiment) "bébête show".
Rédigé par : Herman | 26 février 2010 à 22:00
Toute fille de joie en séchant devient prude...
Rédigé par : Alex paulista | 26 février 2010 à 20:01
...Le "Carneguignol"...
Je serai presque imbécile,
Presque mort, presque à l'asile
Enfin je serai gâteux,
Impotent et radoteux,
Lorsque l'on viendra me dire
Que j'avais des choses à dire,
C'est merveilleux.
Je n'ai pas assez de rides,
Pas d'accent, et ça fait vide,
On ne prend guère au sérieux
Que ceux qui sentent le vieux.
Je ne fais pas de risettes,
Je ne fais pas de courbettes,
Je fais merdeux.
Je ne fais pas de scandale,
J'ai des allures normales,
Je n'ai pas de grande famille
Et je n'aime qu'une fille.
Je n'distribue pas d'enveloppes,
Je ne vais pas à Saint-Trop',
C'est pas sérieux.
Je n'ai pas de club de fans,
Tous ceux qui m'aiment n'ont pas l'âme
De quelques gens qui se complaisent
A expédier quelques fadaises
Aux radios ou à la télé,
Que j'en sois ou non le sujet,
Et c'est miteux.
Dans ce monde où l'on rigole
Dans ce monde farandole,
Dans ce futur optimiste,
C'est vrai que je fais fort triste,
Je fais toujours le même air,
Mes sujets sont trop sévères,
C'est pas douteux.
Je fais paroles et musique,
C'est mal vu par les critiques,
Ça fait celui qui se croit,
Qui veut tout garder pour soi,
Les millions de la Sacem
Ça va toujours chez le même,
C'est prétentieux.
De plus, l'Académie de la
Chanson française m'honora
Afin que je me heurte aux murs
Des théâtres de la culture,
Je ne dois pas faire le poids
Les groupes le font mieux que moi.
J'en suis envieux.
Je n'fais pas de politique,
A tort, vu que les statistiques
Prouvent que l'on voit plus souvent
Des artistes dits bien penchants
Que ceux qui n'ont pas d'opinion,
Le soir, à la télévision,
C'est pas douteux.
Et puis je ne suis pas sociable,
J'ai un caractère minable,
L'on m'a entendu râler
Pour un piano désaccordé,
Pour une sono qui larsen
Et pour un mètre de scène,
De mieux en mieux.
Moi qui détiens le premier prix
Des galas que l'on dit gratuits,
Que l'on prévient tout juste à temps,
Pour faire des remplacements,
Quand je réponds que je regrette,
Ils disent que j'ai la grosse tête,
C'est merveilleux.
Faudrait que j'aille en Amérique,
Y dépenser quelques briques,
Pour faire le "Carneguignol",
Pour m'y faire une auréole,
Après ce sera l'ovation,
On m'prendra pour l'Eurovision,
C'est-y pas mieux.
Après toutes ces recettes,
Ces constatations de faits,
Ces concessions en puissance,
Je devrais faire pénitence,
Je devrais, si je veux plaire,
Commencer d'abord par me taire,
Mais je ne peux.
C'est une chanson miteuse,
C'est une chanson honteuse,
D'ailleurs, ce n'est pas une chanson,
Ça n'a pas d'air et pas de pont,
Je pourrais même, en désespoir de cause,
Recommencer l'histoire,
Recommençons.
Un petit aparté, quand même,
Nous sommes une bonne douzaine
Qui portons la tare du métier,
Celle de n'être que Français.
Que ne venons nous pas du Caire,
De la Russie, de l'Angleterre,
Ça marcherait mieux.
Nous serons presque imbéciles,
Presque morts, presque à l'asile,
Enfin nous serons gâteux,
Impotents et radoteux,
Lorsque l'on viendra nous dire
Que nous avions des choses à dire,
C'est merveilleux.
Le soliloque
Georges Chelon
Possibilité d'écouter le chanteur sans avoir à acheter la chanson en cliquant sur le lien ci-dessous.
Rédigé par : Fan | 26 février 2010 à 11:50
@Pierre-Antoine
Très bons vos commentaires, toujours courts, ça change de certains et pas si simplistes qu'il y paraît. Vous devriez proposer vos services aux guignoleux.
Anna
Rédigé par : Anna @ Pierre-Antoine | 26 février 2010 à 11:33
Peut-on rire de tout ?
Peut-on parler de tout ?
Tout n'est certainement pas toujours bon à dire. A révéler... particulièrement en campagne électorale... voilà encore de quoi alimenter les guignols !
Vincent Peillon a produit jeudi sur LCI une coupure de presse relatant un fait divers qui avait valu à Alain Madelin et Patrick Devedjian une condamnation en correctionnelle en 1965, souhaitant à Ali Soumaré (PS) une "aussi belle carrière" que ces deux hommes politiques de droite.
Patrick Devedjian "va poursuivre en diffamation" l'eurodéputé PS Vincent Peillon "pour les propos qu'il a tenus sur LCI" où il a évoqué un fait divers ayant valu au ministre de la Relance une condamnation en correctionnelle en 1965, a annoncé jeudi soir à l'AFP l'entourage de ce dernier.
Invité d'un débat, l'eurodéputé socialiste a sorti de sa poche une copie d'un article en disant: "Je vous ai amené un document très intéressant qui est l'édition du Petit Varois du 11 novembre 1965. Le titre +en correctionnelle, deux jeunes dévoyés en vacances à La Croix Valmer avaient essoufflé la police+".
"La fin nous apprend que ces deux jeunes avaient volé une Simca 1000, volé des moteurs de bateaux, avaient des papiers d'identité faux, des plaques d'immatriculation fausses, avaient avec eux un pistolet 6,35 et avaient fait courir la police", a poursuivi l'ex-lieutenant de Ségolène Royal.
"J'ai cherché les noms et c'est finalement une jolie anecdote, on a deux noms : MM. Alain Madelin, Patrick Devedjian..", a lâché M. Peillon.
"Je souhaite véritablement qu'Ali Soumaré fasse une aussi belle carrière", a-t-il lancé, reprochant à un journaliste du groupe Figaro qui participait au débat d'avoir "à longueur de pages" rapporté les déboires d'Ali Soumaré, tête de liste PS aux régionales dans le Val d'Oise, accusé par des élus UMP d'être un "délinquant multirécidiviste".
"On traite ça par pages entières plutôt que de parler de tas d'autres sujets qui sont intéressants", a reproché M. Peillon.
Les accusations contre Ali Soumaré lancées par deux maires UMP du Val d'Oise, dont celui de Franconville Francis Delattre, se sont révélées partiellement fausses. Une condamnation qui était imputée au jeune candidat d'origine malienne concernait en réalité un homonyme, et une autre vieille d'une dizaine d'années était prescrite.
Moralité UMP, écoutez ce que je dis, mais n'écoutez pas ce que j'ai fait !
Rédigé par : Grincheux | 26 février 2010 à 10:58
Eh bien ! Monsieur l’Avocat général !
C’est bien la première fois que je ressors de la lecture de votre texte avec plus de certitudes sur vos sentiments ; la raison, cette logique juridique et sans analyse froide, n’y brille pas comme à son habitude sous votre plume ; il est intéressant de voir comme elle est submergée, et finalement confondue, par vos sentiments à l’égard de ce cher Monsieur Gaccio.
Était-ce volonté de votre part ? Ou bien, avez-vous simplement été pris, du fait d’un contexte ou d’une ambiance, au jeu du divan, là où la maîtrise de soi s’évapore et la plume s’évade ?
Je suis un lecteur assidu de vos analyses et textes, pour une simple raison : je me nourris de votre éloquence habituelle ; cette manière sérieuse d’agréger les mots et les phrases à une analyse carrée.
Mais ici…je n’ai pas à remâcher mon plat habituel. Mais qu’importe. Les saveurs ont beau être différentes, elles n’en sont pas moins agréables. Vous semblez avoir fait une tentative ; celle de répondre à la question suivante : ai-je bien fait d’écrire un livre avec un nom qui s’associe maintenant à celui d’un médiocre et scandaleux libertin ?
J’étais, moi aussi, tenté de vous répondre de manière nietzschéenne : l’homme qui se justifie est injustifiable ! Mais en définitive, je n’ai pas envie de m’arrêter là ; ce serait bien trop facile, et la facilité n’augure jamais de conclusions pertinentes et durables.
Et quitte à tremper ma plume dans une encre que j’affectionne, je vous dirais donc ceci : « Il ne faut rien regretter, car n'est-ce pas reconnaître qu'il y a au monde quelque chose de bon ? » (Gve Flaub.)
ysr-
Rédigé par : Yohann Rimokh | 26 février 2010 à 10:14
"Bruno Gaccio n'est pas un guignol."
En revanche Richard Gotainer, lui, est un vrai guignol et un amuseur public que j'adôôre !
Drôle et profond, vrai musicien, orfèvre du langage idiot, on peut lui reprocher d'avoir promotionné des idées fausses avec des pub comme "Buvez éliminez", mais bon ça c'est sans doute parce qu'il était mal informé sur le sujet.
Pour ceux à qui ce nom ne dit pas grand-chose même s'ils connaissent l'oeuvre, vu que dans le cas des vrais artistes c'est le texte ou les notes qui restent avant le nom, jetez un oeil sur "Le Mambo du Decalco" :
http://www.youtube.com/watch?v=Ysyar0pQu58
Rédigé par : Catherine JACOB | 26 février 2010 à 09:56
@PB
"Il n'y a plus dans ses répliques et ses aperçus cette surabondance un peu brouillonne qui masquait les pépites et le noyau dur de sa pensée alerte."
BG arrive en fin de potentiel, il commence à tourner en rond et son verbiage sent le "déjà entendu", même pas le "réchauffé".
Il devrait profiter de la mode écologique du moment, se recycler !
Guignol et son compère Gnafron amusent toujours les enfants, parce qu'il y a toujours des enfants pour rire aux éclats de leurs facéties en jouant avec les mécanismes primaires de leur naïveté.
Les Guignols de l'info ne jouent pas, ils assassinent et salissent.
Leur créateur est un vrai "guignol", au sens second du dictionnaire qui ne fait rire que ceux qui ont perdu leur âme d'enfant.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine @ Guignol | 26 février 2010 à 09:35
La liberté de dire, c'est ce qui a remplacé le courage de faire ?
Rédigé par : yves.bouant | 26 février 2010 à 09:10
Concernant la thèse de Gaccio sur internet :
il s'agit de l'idée promue par tous ceux des médias officiels (offert avec toujours les mêmes arguments) qui se voient voler leurs auditeurs par internet.
Comme le dit Semtob, tout le monde s'est réfugié dans l'internet.
La raison que je me suis trouvé à cela est que sa parole est rude et sans réserve, comme la démocratie à laquelle vous tenez tant. Peut-être que les gens ne s'intéressent plus aux félicitations perpétuelles de gens du même monde qui se glorifient eux-mêmes, s'approprient la parole de ceux qui ne sont pas présents.
J'en viens à croire qu'ils pensent vraiment qu'ils en savent plus, ont plus à dire, et sont plus légitimes que les anonymes d'internet.
Au sujet de Dieudonné : je suis déçu que vous vous soyez contenté de rappeler qu'il est allé trop loin. Ce que je connais des livres et des débats, c'est que des thèses grossièrement opposées par des auteurs qui se respectent déjà (se lançant de faux reproches au passage) ne font pas un débat.
Dieudonné n'a jamais montré le même talent dans la sphère intellectuelle que dans le spectacle, mais les aversions que peuvent avoir deux auteurs l'un envers l'autre est au moins une garantie d'effort, non pas pour être convaincant, mais pour convaincre.
Je ne sais pas si Dieudonné aurait été intéressant, mais sa présence l'aurait été, et le refus de débattre avec lui d'un sujet qu'il représente bien est un pré-aveu de la fébrilité du débat.
Selon moi.
Rédigé par : Cyril | 26 février 2010 à 09:06
Bonjour monsieur Bilger,
Peut-on tout dire ? Vaste question. Desproges ne disait-il pas « on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui ».
Aujourd’hui avec les conflits communautaires qui secouent notre pays, cela est plus que jamais d’actualité. Je dirais surtout quand on fait de la politique. On a pu s’en rendre compte avec la petite phrase de Frêche qui lui a valu l’opprobre de la direction du PS.
Que dire encore de la petite phrase du maire de Franconville, comparant Ali Soumaré à un remplaçant de l’équipe réserve du PSG. Les deux auteurs de ces petites phrases, n’en doutons pas, se voulaient drôles. Résultat, ils ont provoqué une véritable polémique. Non, il semble qu’aujourd’hui on ne puisse plus tout dire.
Alors Bruno Gaccio, lui, est humoriste et donc bénéficie en quelque sorte d’une « immunité diplomatique », tout comme Stéphane Guillon, Laurent Gerra, Anne Roumanoff et bien sûr les Guignols qui ont dit des choses bien plus « caustiques » sur les célébrités des mondes politique, artistique, intellectuel que l’on rassemble maintenant sous le nom de people vu que ces petits mondes sont de plus en plus imbriqués.
J’avoue que le duo Gaccio – Bilger offre un contraste détonant. Deux personnalités que tout oppose et j’avoue que la confrontation des idées doit être intéressante. Cela me donne envie de lire le livre Le Guignol et le Magistrat.
Rédigé par : Achille 57 | 26 février 2010 à 07:26
J'admire votre capacité à "pardonner les offenses", hélas cela m'est étranger.
Ces carrières qui débutent dans le vulgaire et le trivial pour finir à l'Académie Française ou à Radio France, voire à la Villa Medicis, à quelque chose de tout à fait accablant.
Votre billet sera certainement lu dans les boudoirs de la République, et à n'en pas douter, Bruno Gaccio sera prochainement nommé en Conseil des Ministres, Haut Commissaire à la Morale et à la Vertu, Ambassadeur de France ou Maréchal d'Empire.
Rédigé par : Savonarole | 26 février 2010 à 06:37
Cher Philippe,
Vous connaissez des personnes qui ont du temps pour regarder les guignols ?
Tout le monde zappe depuis longtemps ce truc débranché. Le rendez-vous, c'est le net. De toute façon, il n'y a plus devant le support télé que les plus de 60 ans (source DEPS 2008). Ce qui est bien, c'est le vrai théâtre de guignol.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 26 février 2010 à 00:33