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05 mars 2010

Commentaires

Alex paulista

Pitié pour les Merengue.

Nos Bleus n'ont finalement pas moins de chances de finir champions que les favoris espagnols.

Un Ramos qui annonce le 3-0 dans Marca après s'être pris 1-0 à Gerland et sans avoir jamais gagné l'OL en 5 rencontres, c'est plus rédhibitoire qu'une main.
Delgado et Lisandro lui ont fait ravaler sa morgue dans le tunnel.
Ça me rappelle comment les Espagnols avaient bien énervé les Français en 2006 avec les propos racistes de leur entraîneur.

Ha Ha Ha

Seul problème, il faut virer Domenech et mettre Puel à la place.

yves.bouant

Et c'est peut-être pour cela, que forts de nos certitudes, après Napoléon, nous nous sommes installés dans la culture de la défaite.

Alex paulista

"Tous ses généraux étaient des seigneurs de la guerre, ils ne sortaient pas des grandes écoles."

Humm... c'est pas justement à cette époque-là qu'elles ont été créées, les Grandes Écoles ?
Pour récompenser la compétence et non les liens familiaux ?
Et, entre autres, pour faire des militaires ?

Louis Vaneau vient de faire la toupie dans sa tombe.

Jiel

Quand on vous lit, on touche du doigt le bonheur d'être allergique au sport.

PARITOLOG

Le "Milieu" ne me tente guère,
si vous avez ri c'est à la marge
et c'est tant mieux
(je n'espérais que cela en
parasitant l'espace de statue-
statut de l'Evadé M. "Bilegère",
avocat-générique qui "s'est évadé"
!!! qu'il ne se fâche !)
Il faut reconnaître à SA DECHARGE
que ce lieu électronique lui PROCURE l'occasion de plaider pour la
notion de son ouverture d'esprit...
habile de la part d'un collègue
à Fouquier-Tinville !

jpledun

Vous n'avez rien compris.
Tout ceci fait partie d'un plan.
Ils l'ont fait exprès de perdre. :--)

chervalin

Laboca ! Ménès a mis 5 ou 5,5 c'est dire.
C'est de cela que souffre le foot de haut niveau ou professionnel. La prévalence de la note. La note de qualité qui ne traite que d'une évaluation subjective d'une prestation individuelle.
Individuelle.
Machin a eu 8 très bon matchs, il a marqué 2 buts, truc 4 et demi, il ne foutait rien quand machin a marqué le but. Je ne lui mets que 4 car il n'a même pas levé les bras de bonheur.
Qui et sur quelles bases note-t-on ?
C'est le journal L'Equipe qui a lancé le truc ! Evaluer un joueur individuellement sans même connaître les choix tactiques, les rôles de chaque joueur dans ce choix et faire fi de la notion de sport d'équipe.
Le foot est un sport d'équipe où l'individualisme ne devrait jamais être autre chose que la démarche stratégique de l'entraîneur et du stratège.
L'évaluation par des personnes qui comme le dit Philippe Bilger, s'essouffleraient au bout de 10 minutes si on les descendait sur le stade est injuste et ne sert qu'a fabriquer de l'idole, du vedettariat dans le seul objectif de faire du papier ou de l'audience.
Les joueurs, leurs prestations, sont ni plus ni moins qu'instrumentalisés dans un projet qui leur échappe.
Pourtant ils y sont sensibles car bien maladroitement ils tentent une aventure solitaire pour devenir le temps d'une des gazettes un héros, un sauveur, un dieu.
Alors ils laissent tomber l'équipe et se la jouent perso . C'est le cas d'Anelka pour ce match, qui oublie de servir Gourcuff, ou de Ben Arfa, l'enfant terrible qui court désespérément après la gloire la tête dans télé foot et le cul dans les notes de l'Equipe.
La note individuelle. C'est là que je choisis de fixer les maux de notre déception.
Je partage ce que dit Philippe Bilger, je ne hais aucun joueur de haut niveau, ce sont des artistes, que j'aime voir évoluer, ils obéissent à des consignes qui parfois ne les mettent pas en valeur, mais parfois ils tombent sur des choix stratégiques qui les déconcertent. C'est pas simple. Baver sur eux est plus aisé. J'en veux seulement au comportement cynique et irrespectueux de leur entraîneur que l'on n'entend guère expliquer ses choix et nous faire participer un peu au jeu.

SR

Cette équipe avec un entraîneur aussi médiocre ne fait pas rêver.

Catherine Jacob

Et, juste encore un petit coup parce que de nature fondamentalement frivole sans doute, j'adore essayer les nouveautés.

Je souhaite faire remarquer, bien que n'y connaissant rien, que la baballe me paraît plutôt être un baballon et que ce baballon n'est pas poussé tel un caddie, mais dirigé vers les buts, parce que s'il y était poussé, ce qui supposerait une action continue, il y pénétrerait vraisemblablement facilement. Or, toute la polémique vient justement, du moins me semble-t-il, de ce qu'il n'y pénètre pas. On pèche donc à l'y diriger correctement. Pourquoi ? D'après ce que j'ai compris, les joueurs étant eux-mêmes mal dirigés, ils ne font que suivre l'exemple venu d'en haut au lieu de suivre la trajectoire du ballon !

Catherine JACOB

Juste pour essayer la nouvelle fonctionnalité, et vu que la remarque ne s'applique pas qu'au foot, je vais quand même trouver quelque chose à dire.

Je ne pense pas que PB se considère lui-même comme un lampiste, et je pense aussi qu'il ne considère pas davantage la Cour comme le réverbère de la chancellerie.

Ceci étant, les lampistes ont beau être des lampistes, le jeu se passe aussi sur le terrain et c'est bien eux qui y étaient!

Valerie

C'est sympa le nouveau design du blog de Monsieur Bilger !

Bonne soiree a tous/toutes.

yves.bouant

Bien que je n'éprouve aucune fascination pour le personnage, j'ai toujours reconnu à Napoléon un talent de meneur d'hommes.
Combien de fois me suis-je posé ainsi la question, tel ou tel aurait-il retenu l'attention de l'empereur ?
Tous ses généraux étaient des seigneurs de la guerre, ils ne sortaient pas des grandes écoles.
De tous il exigeait le maximum, les excuses n'existaient pas.
Bigeard aussi tenait les mêmes propos, Napoléon l'aurait fait Maréchal et aussi sa fortune.
Aujourd'hui, nos abonnés au gaz figurent dans le Who's who. S'ils devaient exister par eux-mêmes, sans une structure pour les abriter, que deviendraient-ils ?
En juin 1940, Napoléon ne se serait pas retrouvé à Bordeaux laissant à Hitler
1 800 000 prisonniers.
Ses maréchaux seraient morts, la bataille aurait peut-être été perdue, mais les Allemands n'auraient pas pu arriver pour Noël à Paris.
Nos chefs sont des branleurs, personne ne les voit jamais en première ligne, la vertu de l'exemple n'existe plus.
Les peuples suivent ceux qu'ils admirent, sinon ils se débinent et jouent à faire semblant derrière un emplumé bavard, gueulard, en attendant le suivant. La soupe, c'est l'essentiel, la fierté d'exister, c'est quoi ?

Savonarole

Bon, eh bien, après Gaccio, le foot et les César, je verrais bien un billet qui nous transporte vers les cimes, non ?

Grincheux

Un entraîneur doit soutenir son équipe et l'encourager. Qu'il n'ait pas un discours défaitiste, après tout il n'est pas l'avocat du diable. Ses petits lui rapportent son bifteck, il peut les critiquer dans l'ombre des vestiaires... leur remonter les bretelles, mais doit les encourager au lieu de les plomber comme fait le Français jamais content !

Si les clubs vendent et achètent des joueurs en y mettant des zéros, c'est quand même qu'ils représentent une valeur.

Les calendriers européens ne laissent sans doute pas suffisamment de temps aux joueurs de l'équipe de France pour se retrouver et apprendre à jouer ensemble.

oursivi

Aucun jugement de valeur ni moraliste n'entre dans ce que j'écris; seulement de constater que ses mérites et réussites sportifs, il les a payés cher pour une réussite qui n'en était pas une ... Préférez Poulidor, croyez-moi.

Rédigé par: Aïssa Lacheb-Boukachache | 06 mars 2010 à 11:51

Ce que vous dites n'est pas faux ; je complèterais cependant des déclarations de ce même Poupou, lues dans Le Monde à l'occasion d'une rétrospective des grandes empoignades du Tour, publiée il y a 4-5 ans (?).

Celui-ci s'en voulait de n'être allé au "bout de lui-même", sentant qu'il était encore loin de se sentir mal à l'arrivée quand Anquetil l'était souvent.
Le fut-il du fait de drogues ou de sa drogue mentale qui lui faisait tout donner, je suppose que cela devait varier, ou que les deux allaient peut-être de pair.
Le saura-t-on un jour, le faut-il ?

AO

Surcouf

Glorifier les petits est-ce bien nécessaire ?
La reconnaissance est un moteur essentiel à la structuration de l'individu et à son épanouissement. Faut-il pour cela le porter aux nues ? Je ne le pense pas.

Par contre dans la compétition, notamment sportive, seul le vainqueur compte.
Le ci-devant Coubertin avait une attitude de défaitiste, de petit bras dirais-je.

L'important c'est de participer ?
Que nenni l'important c'est de gagner. Tout le reste n'est qu'excuse pour les perdants.

Pouvez-vous de tête me citer le 12ème du dernier championnat de basket, de foot, ou de hand ?
Non mais le premier certainement.

Qui fut le 8ème du vol à ski à Vancouver ?
Vous n'en savez foutre rien et moi non plus au demeurant.

L'équipe de France de foot joue mal c'est un fait. Sera-t-elle capable de faire mieux ?
L'avenir nous le dira.
Peut être y a-t-il une certaine fierté chez ces gens qui représentent notre pays au sein d'une compétition internationale ? J'en doute cependant.
Fainéant ? Je ne pense pas mais dilettante certainement.

oursivi@achille_ballons

Vous ne devez pas être avocat vous, ça se voit tout de suite.

Rédigé par: Achille 57 | 06 mars 2010 à 08:55

J'exècre les avocats.

AO

Aïssa Lacheb-Boukachache

@Polochon

Que je rassure les docteurs, les petites mains soignantes ont aussi leur lot d'abrutis et minables finis ... Personne n'a le monopole ...

Par contre, votre exemple Anquetil-Poulidor, pas d'accord, il est biaisé et je vous dis pourquoi: Poulidor ne s'est jamais dopé-drogué; Anquetil, lui, en est mort et dans des conditions atroces. Le bon Peuple qui faisait alors le choix de Poulidor sans rien connaître de ces choses du dopage, faisait -chose étrange car relevant presque de l'instinct- le bon choix. Ce qui ne veut pas dire qu'il fallait -qu'il faut- honnir Anquetil; non, il fallait -il faut- juste le plaindre et lui montrer qu'il gagnait certes mais faisait le mauvais choix ... Aucun jugement de valeur ni moraliste n'entre dans ce que j'écris; seulement de constater que ses mérites et réussites sportifs, il les a payés cher pour une réussite qui n'en était pas une ... Préférez Poulidor, croyez-moi.


Aïssa.

Pierre-Antoine @Jabiru

@Jabiru
"Et si tout ce beau monde n'était payé qu'en fonction des résultats, comme dans une entreprise bien gérée ?"

Mais ils sont payés au résultat... seulement ce n'est pas le résultat que l'on attend d'une partie de foot.
Résultat d'un jeu de société, non pas pour faire rêver, ça c'est l'accessoire, mais pour faire marcher la machine fric... pub, produits dérivés, contrats de toutes sortes...

Les buts ne sont là que pour stimuler le gogo en mal de société à dépenser encore plus...

Cordialement

Pierre-Antoine

Pierre-Antoine @PARITOLOG

@PARITOLOG

Bravo pour votre commentaire... et bienvenue au milieu de nous.
Plus on est de fous plus on rigole :-)

Cordialement

Pierre-Antoine

Herman

Je suis d'accord avec AO, Achille.
En 98, la France a gagné avec autant de chance que de talent !... Les Italiens frappant la barre durant les prolongations, du temps où un but pendant cette période de jeu valait victoire par ce fameux "but en or"...
C'est toujours aussi l'équipe la plus chanceuse qui gagne la coupe du monde, puisque contrairement à un championnat, une seule défaite disqualifie pour la victoire finale.
En 2006, je ne sais pas si d'autres s'en souviennent, mais c'est après une action décisive ratée deux minutes avant que Zidane réagit violemment aux propos de Matarazzi. Ce dernier devait bien connaître Zidane pour le provoquer à ce moment-là, ou alors il fut fin psychologue...
L'équipe de France est nulle, joueurs ET entraîneurs, puisque Domenech n'est pas seul aux commandes... Franchement, j'ai l'impression que quelque chose nous échappe dans ce foutoir. J'ai entendu dire que les joueurs n'avaient pas vraiment d'intérêt à jouer avec l'équipe nationale, moins d'argent... alors si en plus la moitié d'entre eux n'aiment pas leur pays !

Polochon

@ Aïssa

"sachez que nous de même, les soignants, les petites mains des docteurs dont les deux tiers sont abrutis et minables au possible"

On aime bien en France glorifier les petits, forcément vertueux, travailleurs et sans défauts et fustiger les "grosses entreprises", les plus riches ou plus puissants que soi.
On a toujours préféré Poulidor à Anquetil.
Cette attitude me semble bizarre et un peu défaitiste.
Sans être naïf sur les mérites respectifs de chacun, ne faudrait-il pas, dans tous les domaines, favoriser l'excellence ?

Surcouf

Tout cela me rappelle la vieille chanson une Graeme Allwright.
A vous de juger s'il faut transposer celle-ci au monde du foot. Personnellement n'aimant pas ce sport je serai partial.

Qui a tué Davy Moore ?
Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?

C'n'est pas moi, dit l'arbitre, pas moi
Ne me montrez pas du doigt !
Bien sûr, j'aurais peut-être pu l'sauver
Si au huitième j'avais dit "assez !"
Mais la foule aurait sifflé
Ils en voulaient pour leur argent, tu sais
C'est bien dommage, mais c'est comme ça
Y en a d'autres au-d'ssus de moi
C'est pas moi qui l'ai fait tomber
Vous n'pouvez pas m'accuser !

Qui a tué Davy Moore ?
Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?

C'n'est pas nous, dit la foule en colère
Nous avons payé assez cher
C'est bien dommage, mais entre nous
Nous aimons un bon match, c'est tout
Et quand ça barde, on trouve ça bien
Mais vous savez, on n'y est pour rien
C'est pas nous qui l'avons fait tomber
Vous n'pouvez pas nous accuser !

Qui a tué Davy Moore ?
Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?

C'n'est pas moi, dit son manager, à part
Tirant sur un gros cigare
C'est difficile à dire, à expliquer
J'ai cru qu'il était en bonne santé
Pour sa femme, ses enfants, c'est bien pire
Mais s'il était malade, il aurait pu le dire
C'est pas moi qui l'ai fait tomber
Vous n'pouvez pas m'accuser !

Qui a tué Davy Moore ?
Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?

C'n'est pas moi, dit le journaliste de la Tribune
Tapant sur son papier pour la une
La boxe n'est pas en cause, tu l'sais
Dans un match de foot y a autant d'dangers
La boxe, c'es une chose saine
Ca fait partie de la vie américaine
C'est pas moi qui l'ai fait tomber
Vous n'pouvez pas m'accuser !

Qui a tué Davy Moore ?
Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?

C'n'est pas moi, dit son adversaire, lequel
A donné le dernier coup mortel
De Cuba il a pris la fuite
Où la boxe est maintenant interdite
Je l'ai frappé, bien sûr, ça c'est vrai
Mais pour ce boulot on me paie
Ne dites pas qu'j'l'ai tué, et après tout
C'est le destin, Dieu l'a voulu.

Qui a tué Davy Moore ?
Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?

Achille 57

Achille57 @ourvisi

Dites donc Ourvisi, en matière d’âneries, j’ai pu constater que vous n’étiez pas le dernier à nous faire partager les vôtres sur ce blog.

Que vous ne soyez pas de mon avis je veux bien l’admettre et en débattre avec vous. Encore faudrait-il que vous acceptiez la contradiction. On n’est pas ici pour se faire engueuler par un "excité" qui n'accepte aucune contradiction.

Vous ne devez pas être avocat vous, ça se voit tout de suite.

Savonarole

Dans le film "Coup de tête", l'excellent et regretté Jean Bouise avait cette réplique cynique : "j'entretiens 20 crétins pour en calmer 800 ! ".
Dans les années 70, ce film qui racontait la vie d'une équipe de foot de province avait eu un joli succès.
Tout le monde y était véreux, moche et cynique, les joueurs comme l'entraîneur et comme le Maire (Jean Bouise).
Aujourd'hui, grâce à la Halde, ce film serait interdit et les petits-marquis-poudrés-de-la-Haute-Commission-d'Attribution-des-César, se refuseraient à "nominer" un tel film.

Pourtant...

PARITOLOG

C'est pas vrai !!!
Alors comme ça l'élite des "Belles Plumes"
(pardon ! : "beaux-claviers") du dé-Blogage
(mais alors où ça déblogue "à pleins tubes")
confirme sa motivation profonde :
une psychiatrique COMPULSION à bavasser sur
tout et n'importe quelle baballe poussable
par 22 abrutis en culottes courtes ...
Eh ben ! y a-t-il un vrai psy en ce
faux-Palais (palais de "Justesse") ?

LABOCA

Pourquoi Monsieur l'Avocat général Bilger verse-t-il dans le populisme dans sa façon de traiter l'équipe de France de football ? Est-il réellement populiste ou simplement jaloux de ce que des garçons moins diplômés que lui gagnent cependant plus d'argent que lui ?
Comment peut-on écrire que les joueurs français jouent mal parce qu'ils gagnent beaucoup d'argent ?
Mais les joueurs espagnols, ceux du Barça, ceux du Real, Torres et Villa gagnent, eux aussi, beaucoup d'argent, probablement plus que chacun des Français ; et pourtant ils ont apparemment très bien joué.
Le billet de Monsieur l'Avocat général Bilger manque singulièrement de cohérence. Il y a une raison à cela : Monsieur l'Avocat général Bilger ne supporte pas que les joueurs français soient riches.
Comment un Français peut-il souhaiter que d'autres Français soient moins bien payés que leurs concurrents étrangers ?
En d'autres temps, Monsieur l'Avocat général Bilger aurait été accusé de trahison contre la Nation. Je n'irai pas jusqu'à cette extrémité, considérant que le football est une affaire trop petite pour justifier des positions radicales.
Le football est un sport collectif. Les footballeurs gagnent et perdent ensemble. Il ne sert à rien, comme le fait Monsieur l'Avocat général Bilger, de discriminer entre les joueurs.
Je n'ai pas l'impression d'avoir vu mercredi dernier le même match de football que Monsieur l'Avocat général Bilger. Tout le monde a vu que Henry a été méconnaissable au point que son propre ami, Pierre Ménès, lui a donné une note inférieure à 5 sur 10. Mais Monsieur l'Avocat général Bilger range le même Henry au nombre des meilleurs Français. De même, Lloris a été très moyen au point que Pierre Ménès a usé d'ironie pour lui donner une note de 5,5 sur 10.
De l'avis de beaucoup de spécialistes, Ciani, le défenseur central de Bordeaux, et Lassana Diarra, le milieu de terrain de Madrid, ont abattu un travail relativement formidable, cependant que Malouda a fait une entrée intéressante.
J'admets que l'équipe de France a mal joué. Mais on ne peut expliquer cela par le fait que les joueurs français gagnent beaucoup d'argent. Ribery et Henry, célébrés par Monsieur l'Avocat général Bilger gagnent pourtant beaucoup d'argent.
Les problèmes de l'équipe de France viennent du fait que beaucoup de Français souhaitent qu'elle perde.
Nous ne devons donc pas nous étonner si notre équipe nationale perd.
Le jour où tous les Français, tel un seul homme, se mettront à souhaiter de très bonnes choses à l'équipe de France, celle-ci commencera à renouer avec les bons résultats.
Les footballeurs français n'ont jamais demandé aux présidents de leurs clubs de bien les payer. C'est librement que ces présidents déterminent les salaires qui reviennent aux footballeurs français.
Les footballeurs français sont même moins bien payés par rapport à ce qu'ils font. Par leur art, ils permettent en effet à des firmes de se faire connaître à travers le monde et ainsi de renforcer leur position économique (Adidas, Nike, Ford, Coca Cola, etc.). Les firmes ne retrocèdent aux footballeurs qu'une partie extrêmement infime des retombées financières de leur activité de sponsoring du football.
Sous réserve des observations qui précèdent, le billet de Monsieur l'Avocat général Bilger est intéressant.

Robert

Le football n'est plus ma tasse de thé depuis longtemps. C'est devenu une sorte d'opium du peuple... Je n'ai été réconcilié avec lui qu'en 1998 parce que Mémé Jacquet avait réussi, malgré les tirades sentencieuses contre lui, à créer une équipe. Un militaire dirait qu'il avait créé un véritable "esprit de corps", ce qui a donné à tous ces joueurs un moral de vainqueurs. J'ai par ailleurs eu le privilège d'assister à une conférence faite par Aimé Jacquet dans les locaux du centre d'entraînement de l'équipe de France et ce fut un moment particulièrement agréable.

A présent on fait du sélectionneur un bouc émissaire un peu facile. Il est vrai que le licencier coûterait sûrement fort cher à la fédération française de football ! Mais, si les joueurs sont pour la plupart d'excellents "techniciens" de leur sport, souvent égaux ou supérieurs à leurs adversaires, collectivement ils sont d'une nullité crasse. Sans doute les choix du sélectionneur y sont-ils pour quelque chose, voire pour beaucoup. Mais serait-il le seul responsable ? Quelles influences subit-il dans ses choix de joueurs, d'entraînement ou de technique ?

Enfin, les nababs que sont les joueurs ont-ils encore faim de victoire en équipe de France ? Collectivement c'est assurément : non ! Alors que dans leurs équipes habituelles ils brillent : cherchez l'erreur !

Aïssa Lacheb-Boukachache

La conclusion de votre billet est très intéressante, cher PB, car on pourrait l'appliquer à tous et à chaque moment de la vie sociale. Les «lampistes» sont partout ainsi que ceux qui ordonnent et conçoivent … Ces lampistes footballeux que vous défendez ici comme vous défendez en Cour d'Assises la Société ont cette différence que leur lampe est celle d'Aladin qui, si elle exauce tous leurs voeux, n'en éclaire pas moins rien; vous négligez un peu cet aspect de cette affaire qui, sans être le principal, n'en est pas moins essentiel qui emportera ou non circonstances atténuantes au moment du délibéré et du verdict. Malgré les anathèmes, les accusations, les menaces et les insultes, je vous le jure, on n'a jamais vu un footballeur milliardaire se pendre parce qu'il a échoué à un match ou à une qualification quelconque … Vous-mêmes applicateurs zélés de la Loi n'êtes pas à l'abri de ces impérities; défiez-vous de tout certitude en cette matière: souvenez-vous de votre confrère Fabrice d'Outreau. Obscur lampiste dont la lumière créait paradoxalement plus de ténèbres que toute chose, traîné par les cheveux et publiquement jusqu'au prétoire de l'Assemblée … Mais, si cela peut vous rassurer, sachez que nous de même, les soignants, les petites mains des docteurs dont les deux tiers sont abrutis et minables au possible, ne sommes pas moins exposés que vous et comme d'autres portent leur Croix, nous tenons notre lampe hésitante d'une main qui tremble et qui doute. Comme je me suis senti solidaire de ma jeune consoeur qui commit une erreur de soin et tua un malade, ce jour où votre consoeur du Siège Bertolla-Geoffroy qui d'une diligence et une publicité lâches et honteuses, au mépris du secret de l'enquête et de l'instruction, au mépris de la présomption d'innocence, au mépris de la dignité humaine, au mépris de tout, se précipita sur elle et l'accabla comme on n'a pas accablé un Domenech, lampiste parfaite, petite proie à juge qui se croit supérieure, quand dans le même temps elle était tout miel, crainte, douceur et respect, discrétion naturellement, politesse évidemment, avec la direction et les pharmaciens en chef de ces hôpitaux qui avaient conçu et ordonné et mis en place les conditions parfaites de cette faute fatale, qui l'ont mise au coeur de cette action, triste action ... To be or not to be lampiste, that's the question … Pauvre petite lampe infirmière qu'on a si violemment éteint. Pauvre petit Fabrice, celui qui s'est éteint à Outreau et dont pour des raisons obscures on s'acharne à Paris et aujourd'hui encore à ranimer la flamme, à redonner de la lueur à celle-ci, de la lumière, à qui on a même confié une autre lampe aussi belle que celle brisée à Outreau, qu'il frotte, qu'il frotte, Fabrice, on frotte avec lui, on souffle, on alimente, on injecte de l'huile, mais comme c'est dur, aussi dur que de rallumer un feu avec un bois mouillé … «On garde les mêmes mais on change tout», vous l'avez dit; c'est exactement cela! Sacré PB, je vous apprécie de jour en jour: votre lampe, ce n'est pas celle d'Aladin mais elle a une sacré belle gueule malicieuse et intelligente …

Aïssa.

oursivi@achille_allons

"Ajoutons que ceux-ci ont vraisemblablement perdu à cause du fameux « coup de boule » de Zidane envers un joueur italien, ce qui a complètement modifié le déroulement de la fin du match."
Achillemachin

Qu'est-ce qu'on ne peut pas lire comme âneries, même ici...

Avant le coup de tête des prolongations - finalement justifié, "ceinturation" puis insulte envers un homme qui souriait et avait avancé une plaisanterie vers celui que les Italiens appellent "le boucher" - les deux équipes étaient à 1-1 depuis la première mi-temps... Le match s'acheva sur ce score et la victoire se joua sur un pénalty de Trezeguet sur la barre, comme la qualification de la France contre cette même Italie en quart de finale lors du mondial de 98. Un coup de dé, coup de chance ou... de malchance, selon la partie qui s'exprime !

Quand on commence par lire des âneries pareilles, on n'a même pas envie de lire la suite.

AO

Polochon

M. Bilger,

Vous avez l'air d'oublier que ce sont les joueurs (une partie d'entre eux) qui ont permis à Raymond Domenech de rester malgré l'échec de l'Euro.
Si les joueurs s'étaient clairement prononcés contre Domenech, il ne serait plus là.
Depuis, il y a eu la qualification calamiteuse, les primes honteuses distribuées ....
Il faudrait également se demander ce que représente la France et donc son équipe nationale pour des joueurs qui vivent depuis un certain nombre d'années à l'étranger, qui sont payés avec des ponts d'or et qui sont souvent très critiques avec la France. Franchement, Anelka devrait refuser de jouer en équipe nationale s'il était logique avec lui-même et avec ses propos.

Alex paulista

Juste un petit commentaire positif pour être juste avec Domenech: le fait de rencontrer l'Espagne était un très bon choix.

Autant cela peut être un électrochoc pour la France, autant l'Espagne risque de tomber dans le défaut d'excès de confiance.

Cela lui a déjà coûté cher. Au Brésil on sait qu'il ne faut jamais aborder la Coupe du Monde avec arrogance, même avec la meilleure équipe du moment.

Et se méfier des coqs tricolores en compétition.

bob

A Savonarole qui à l'évidence n'a pas compris qu'à un joueur de foot on demande - avant tout - non pas de posséder éloquence ou rhétorique (pour cela, allez donc écouter des avocats) mais de... jouer au foot, qui êtes-vous donc, âme au-dessus de tout ?, pour juger de la vulgarité d'un sport, a fortiori du sport le plus populaire de la planète ?

En outre, vous tirez complètement hors du cadre : un sport n'est pas "vulgaire" ou pas, il est, avec ses règles.

Vu le jeu indigeste proposé par l'équipe de France depuis plusieurs années, les années Domenech justement, quoi de plus normal que de critiquer joueurs et entraîneur archi-payés ?

yves.bouant

@le dribbleur d'yves bouant

Le mérite du but vous revient entièrement.
Faut dire que la disparition de Pierre Desproges sur une faute d'arbitrage inique, continue à alimenter ma haine et mon courroux, cou cou, ce qui me permet à l'occasion de ressusciter l'avocat le plus bas d'inter, bref toute une époque qui a tant fait pour l'épanouissement de la magistrature !

Jabiru

Je ne suis pas un fan ni un fin connaisseur du foot. Pour moi il s'agit simplement d'une entreprise de spectacle avec ses acteurs,ses régisseurs et son meneur de revue. Une entreprise avec son compte d'exploitation, son bilan, ses salariés et ses dirigeants.
Le "but", si je peux m'exprimer ainsi, c'est de vendre du plaisir,ça vaut mieux, de faire du bénéf, beaucoup de bénéf pour acheter les meilleurs.
Pour que les acteurs soient bons ils leur faut de la cohésion et un management au top.
Le meneur de revue est-il au top ?
Je l'ignore mais il y a bien un problème de management et de cohésion.
Et si tout ce beau monde n'était payé qu'en fonction des résultats, comme dans une entreprise bien gérée ?

Jean-Dominique Reffait

Allez Philippe ! En short et chaussures à crampons, pizza et canette de Kro en bandoulière, direction Clairefontaine pour soutenir Thierry Henry qui, depuis qu'il a appris à jouer avec les mains, ne sait plus jouer avec ses pieds ! A l'assaut du piment d'Escalettes et de son féal Domenech, que j'admire pour ma part : un tel aplomb pour justifier les points positifs d'une telle déculottée, je salue. C'est pas entraîneur qu'il aurait dû faire, c'est entraîneuse dans un bar, expert à faire prendre de lourdes vessies remplies de bière pour les scintillements des lanternes victorieuses.

A l'écouter, ce sont les Espagnols qui sont bien embêtés avec leurs deux buts. Pas facile à gérer cet avantage psychologique. Tandis que les Bleus, libres ils sont, aucune lourdeur sur les épaules, zéro stress, donnés perdants au premier coup de sifflet, ils ne peuvent qu'émerveiller le public quand ils toucheront le ballon. Stratège en diable, Domenech a réalisé le coup double : faire un bon match et le perdre, inespéré.

Comme ce billet est un pendant parfait à celui consacré aux pauvres policiers qui n'en pouvaient mais de subir la réprobation due à leurs chefs, j'attends avec impatience les commentaires de Titi, Ribéry et consorts sur le thème : "Ah merci, Monsieur, ça fait du bien, je doutais mais après vous avoir lu, je ne doute plus, qu'est-ce qu'on souffre, c'est bien simple, après avoir lu votre billet, ma Ferrari a roulé toute seule à 240 à l'heure jusque chez moi tant j'étais content."

Grincheux

"J'en ai assez, partout, de l'impunité de ceux qui ordonnent, dirigent et conçoivent quand ce sont les lampistes qui au coeur de l'action "trinquent" toujours."

En écrivant ceci, penseriez-vous au procès Fofana ???

J.A

Pour certains de l'équipe, à les entendre chanter la Marseillaise mezzo voce... c'est sûr, ils vont à la victoire ! Vous êtes bien charitable, Monsieur Bilger, avec le foot ; vu les résultats !...

Guzet

"On détruit sans nuance ou on s'extasie sans motif". Tout est dit et ces pauvres "politiques" qui courent derrière...

oursivi

"J'en ai assez, partout, de l'impunité de ceux qui ordonnent, dirigent et conçoivent quand ce sont les lampistes qui au coeur de l'action "trinquent" toujours."
PB

Oui, enfin, à ce tarif là, en sont pas mal chez France Telecom ou ailleurs qui aimeraient se faire siffler, voire même insulter, et qui, d'ailleurs, à des tarifs bien plus populaires, se font.

Tous ces milliardaires en short à la culture d'enfant de 12 ans (et encore) ne vont quand même pas nous faire pleurer ?!

Votre argument ne tient pas complètement, PB, qui oublie d'inclure dans sa défense de l'équipe que c'est celle montée par Zidane - qui rappela les anciens à sa guise - qui sut bien se passer des conseils (sic) de "notre" cartomancienne à lunettes dont on se demande depuis des années à quoi elle peut bien servir à part mettre signature et numéro de compte au dos de volumineux chèques gagnés parfois à la main (mais pas à l'ancienne)...

Brèfle (en moins de quatre feuilles), pas la peine - à part celle que me faites - de tant dispenser les joueurs de sarcasmes (même T. Henry, sidérant !) pour griller la gitane et ceux que Blondin dans le registre rugbystique appelait avec clarté, "les gros pardessus", si cela n'a d'autre effet que de déresponsabiliser les uns et de conforter les autres dans leur fol espoir que de n'être que de simples incompris.

Espérons que dans trois* mois, trois* matchs suffisent à les éjecter, aux trois* premiers noms que citiez près, et qu'équipe et encadrement tout autre émergent de cette déroute prévisible et par moi espérée.

AO

* Raymond, vite, misez sur le trois dans la troisième à Longchamp.

Alex paulista

Regardez Toulalan lors de OL-Real Madrid, et Toulalan lors de France-Espagne.

Le problème n'est pas dans les joueurs.

Savonarole

C'est tout le charme de ce blog : passer des cimes aux abysses...
Le football est un sport d'une vulgarité effarante.
Rien de plus navrant que le spectacle d'une interview de joueur ou d'entraîneur.
Incapables de s'exprimer correctement et fixant le sol comme s'ils se trouvaient devant un Avocat général au moment du verdict, ils parlent à voix basse et mécanique : "on est motivés dans l'adversité des occasions qui se sont présentées"... Indigeste, indigent...
Mais le comble du malaise, c'est d'obliger ces gugusses à chanter la Marseillaise.

le dribbleur d'yves bouant

"Quel bâtard en rut de quel corniaud branlé oserait manifester sa libido en s'enlaçant frénétiquement comme ils le font par paquets de huit, à grand coups de pattes grasses et mouillées, en ululant des gutturalités simiesques à choquer un rocker d'usine ?
Je vous hais, footballeurs. Vous ne m'avez fait vibrer qu'une fois : le jour où j'ai appris que vous aviez attrapé la chiasse mexicaine en suçant des frites aztèques. J'eusse aimé que les amibes vous coupassent les pattes jusqu'à la fin du tournoi."

Bon, c'est pas du BHL, mais Desproges est nettement plus vivifiant...

(...pour dribbler Yves Bouant, que j'attendais sur ce coup au point de pénalty !)

Achille 57

Bonjour monsieur Bilger,

Je ne suis pas du tout un fanatique de football, ce qui me permet, pour la circonstance, d’avoir une vision relativement neutre de cette pitoyable cabale menée contre l’entraîneur de l’équipe de France. Je noterai simplement au passage qu’Aimé Jacquet lui-même a subi les mêmes critiques acerbes de la part de journalistes soi-disant experts de revues spécialisées, ce qui ne l’a pas empêché de nous ramener la coupe du monde en 1998. Il leur a toutefois gardé une rancune tenace qui ne s’est pas encore effacée aujourd’hui.

Mettons également au crédit de Domenech le fait qu’il a conduit les Bleus en finale de la coupe du monde en 2006. Ajoutons que ceux-ci ont vraisemblablement perdu à cause du fameux « coup de boule »de Zidane envers un joueur italien, ce qui a complètement modifié le déroulement de la fin du match. Difficile d’imputer ce geste anti-jeu à Domenech, mais bien au joueur que tout le monde idolâtre depuis 1998, à savoir Zidane. Difficile également de lui attribuer la fameuse main de Thierry Henry qui a contribué à la qualification de la France à la phase finale de la Coupe du Monde.

Alors virer Domenech avant le commencement de l’épreuve en RSA ainsi que le réclame notamment un obscur député dont j’ai même oublié le nom, succomber à la rumeur disant que l’entraîneur n’est plus dans le coup et que les Bleus courent « à la cata », personnellement je dis non.

De toute façon c’est trop tard. Et, quand bien même notre équipe de France de 2010 subirait le même sort que celle de 2002, qui avait pourtant dans ses rangs pratiquement tous les champions du monde de l’année 1998, on ne va pas en faire une catastrophe nationale.

Ce qui est regrettable et même préoccupant c’est la façon insidieuse qu’a la politique à vouloir s’immiscer dans le monde du football.

Tout est bon : le morphotype des joueurs, la façon dont ils chantent (ou pas la Marseillaise), les salaires faramineux et leur droit à l’image... jusqu’à, oui pourquoi pas, l’impact sur les résultats électoraux d’un titre mondial. Eh oui, la culture du résultat aujourd’hui peut aller jusque-là.
Laissons au football sa vraie vocation sans lui en donner d’autres bien plus pernicieuses. Le football, c’est d’abord un sport, ce peut être un spectacle. Ce n’est en aucun cas un moyen de manipuler les peuples... en tous les cas en France.

bruno

Philippe, vous avez oublié Toulalan et Govou !!!
Quant au gros Ménès, que personne n'ose "tailler", car on ne taille pas une ambulance, comment justifier son omniprésence médiatique, sinon par son volume !!!!

Pierre-Antoine @ PB... Si j'étais footballeux

@PB... si j'étais footballeux

En dehors de mon indifférence pour ce "jeu de société", je trouve surprenante votre remarque.

"Mais il ne me viendrait pas à l'esprit de prétendre qu'ils sont "nuls". Ils méritent, sur le plan technique, une forme de respect, tout simplement parce qu'ils ne sont pas responsables de l'image générale du jeu qu'ils produisent avec plus ou moins de talent."

Que vous n'osiez les qualifier de "nuls" vous honore.

Mais de dire qu'ils ne sont pas responsables de l'image générale, là c'est surprenant ?

Trop facile de les exonérer de leur responsabilité (et ils ne sont pas flics heureusement).

Ils ne seraient pas responsables si ce n'était pas eux qui jouent, qui récoltent d'énormes royalties !
Qui d'autres voyez-vous comme responsables de cette lente mais indispensable descente aux enfers médiatiques ?

Ils sont les mieux placés pour juger de la qualité du staff qui les entraîne et les encadre. Ils n'ont qu'à refuser la sélection... mais ils sont bien trop satisfaits du chèque à sept et parfois huit chiffres par match !

Gilbert Bécaud dans "La vente aux enchères" vantait les mérites d'un "coup de pied au cul" qui pouvait faire d'un caporal un général.

Après le ballon, il serait bien qu'ils s'en prennent un là...

Si j'étais footballeux, je soignerais mon image !

Cordialement

Pierre-Antoine

yves.bouant

"J'en ai plus qu'assez, partout, de l'impunité de ceux qui ordonnent, dirigent et conçoivent quand ce sont les lampistes qui au coeur de l'action "trinquent" toujours."

C'est ce que disent beaucoup de gens, sauf que cela concerne leur vie quotidienne et que le foot n'est après tout que le prolongement du reste.

Je compatis à votre détresse, mais comme je suis bon camarade et que je tiens à mon honnêteté morale, plus qu'à mon titre de champion du monde, je vous assure que je m'en fiche totalement, oui, totalement !

Les César et le football, puis Cannes et le tour de France, faut pas craindre, comme ils disent.

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