Il aura vingt-quatre ans le 26 décembre 2010. Il s'appelle Hugo Lloris et il est le gardien de but de l'équipe de France et de l'équipe de Lyon. Il est extraordinaire et il tranche à tous points de vue dans le milieu du football.
Avant d'être recruté par les dirigeants de Lyon, il avait fait des merveilles comme goal de l'équipe de Nice. Je me souviens sur Canal + des "Jour de foot" de l'époque et de ma stupéfaction devant les prouesses de ce si jeune joueur. On avait le sentiment, en le voyant bondir, plonger dans les pieds, sortir de sa cage avec une rapidité folle, et en même temps rester calme et serein, commander tranquillement sa défense, qu'il y avait là, sur le plan sportif, déjà un phénomène. J'ai eu peur qu'avec Raymond Domenech, sa supériorité sur les autres gardiens ne soit pas reconnue mais tout de même le sélectionneur a dû s'y résoudre pour enrichir notre équipe nationale. Je suis persuadé qu'en Afrique du Sud, Lloris nous permettra de limiter les dégâts comme il eu un rôle essentiel dans la récente victoire de Lyon sur Bordeaux, avec notamment sa déviation miraculeuse de la main gauche d'une reprise de Marouane Chamakh.
Mais je voudrais tenter d'aller plus loin. Si je me suis d'emblée attaché à lui, c'est que bien au-delà de son immense et précoce talent, j'avais perçu chez lui une réserve, une retenue, une délicatesse, une manière de s'exprimer qui ne pouvaient manquer d'impressionner dans un univers qui ne brille pas par l'élégance, où la médiatisation, l'argent coulant à flots, la vanité et souvent la pensée limitée créent d'inévitables ravages.
Sa mère avocate meurt et avec courage et discrétion, entouré chaudement par ses amis de Nice, il occupe le lendemain sa place. Brillamment.
Jamais il n'apparaît dans la presse "people" et les rares fois où il accepte une interview, il répond sur un mode qui rassure et confirme l'excellente opinion qu'on a de lui. Passionné par les émissions politiques, il n'en manque aucune à la télévision et semble s'investir dans des activités qui, en dehors du stade, cultivent plus qu'elles n'abrutissent.
Au soir de la victoire de Lyon, en coupe d'Europe, questionné par Nathalie Ianetta sur Canal +, il a opposé son sérieux, sa mesure, son respect de l'adversaire, sa tenue, à l'enthousiasme vibrionnesque de l'animatrice. Ce fut un bonheur de le retrouver dans cette séquence comme on l'aime et l'admire lors des matches.
Dernier rempart mais pas seulement contre les buteurs d'en face. Contre la vulgarité, le bruit et le clinquant. Hugo Lloris est grand partout.
Pourvu que le foot, qui constitue l'essentiel de sa vie, ne soit pas contagieux et ne l'abîme pas !
Avec Hugo Lloris, on a envie d'applaudir l'équipe de France. Déjà un exploit.
Continue mon garçon, tu es le meilleur...
Rédigé par : J.lloris | 08 avril 2010 à 00:36
Ligue des champions: Barcelone et Arsenal vont devoir surmonter les absences
(AFP) – Il y a 2 heures
MADRID — Barcelone, à domicile mais amputé de sa défense centrale habituelle, va devoir tenir le choc face à une équipe d'Arsenal toujours en vie (2-2) mais privée de son maître à jouer Cesc Fabregas, mardi, en quart de finale retour de la Ligue des champions.
Les deux équipes ont à déplorer des absences dans toutes les lignes mais le Barça est surtout touché défensivement, avec les tauliers Carles Puyol et Gerard Piqué suspendus, et Arsenal surtout dans la création offensive, avec Cesc Fabregas et Andrei Arshavin blessés, outre l'absence longue durée de Robin van Persie.
Or, le Barça, également privé du milieu Andrés Iniesta et de l'attaquant Zlatan Ibrahimovic (double buteur à l'aller), sera qualifié s'il ne prend pas de but et Arsenal, sans le défenseur William Gallas et le milieu Alexandre Song, a absolument besoin de marquer pour passer.
"Sans leurs deux défenseurs centraux, les deux joueurs sur lesquels ils construisent l'équipe, ce n'est pas bon pour eux et c'est bon pour nous", a souligné l'attaquant danois d'Arsenal Nicklas Bendtner, auteur du but de la victoire contre Wolverhampton dimanche en Championnat (1-0), dans le temps additionnel.
Piqué et Puyol, dont les affinités vont jusqu'à faire le bonheur de l'équipe d'Espagne, devraient être remplacés par l'Argentin Gaby Milito, de retour à un bon niveau après une très longue absence sur blessure, et le Mexicain Rafael Marquez, en revanche très peu utilisé ces dernières semaines.
L'entraîneur Pep Guardiola pourrait aussi décider de faire descendre d'un cran le milieu récupérateur ivoirien Yaya Touré, comme ce fut le cas lors de la campagne victorieuse 2008-2009.
"Tout le monde s'attend à ce que ce soit difficile pour les deux équipes, ce sera un match très dur", poursuit Bendtner.
Côté Arsenal, le rôle de Fabregas devrait être repris par le Français Samir Nasri, très bon à l'aller.
Theo Walcott, auteur d'une entrée très convaincante et du premier but d'Arsenal la semaine dernière face aux Catalans, devrait, lui, remplacer Arshavin.
Quant au forfait de Gallas, il pourrait être compensé par l'entrée de Sol Campbell, certes expérimenté (35 ans) mais dont la lenteur peut faire peur face à la vitesse d'exécution d'un Lionel Messi par exemple.
"Nous sommes les champions en titre et nous devons lutter jusqu'au bout pour ce trophée", prévient le Français Eric Abidal, venu renforcer la défense du Barça ce week-end contre Bilbao (4-1) après plusieurs semaines d'absence.
"C'est le match le plus important de la saison, surtout à domicile, nous ne pouvons pas échouer", assure-t-il.
Même si le Barça n'a pas forcément besoin de marquer pour se qualifier, il devrait, comme à chaque fois, jouer pour gagner, selon le sacro-saint principe de Guardiola. Il pourrait pour cela faire confiance à ses trois attaquants de poche (à peine 1,70 m chacun), en l'absence du géant Ibrahimovic (1,92 m): Messi, Bojan et Pedro.
Exceptionnel pour les yeux et preuve d'une véritable force de caractère chez les Gunners, l'Arsenal - Barcelone de la semaine dernière (2-2) a été, sur le papier, une formidable opération comptable pour les Catalans avant le match retour. Mardi soir (20h45), l'équipe d'Arsène Wenger devra tout simplement gagner au Camp Nou ou réaliser un match nul stratosphérique (3-3, 4-4) pour inverser la tendance. Statistiquement, elle ne possède que 18,5% de chances de se qualifier, vu les résultats enregistrés dans les coupes d'Europe depuis 1970. Autre élément à charge : les Gunners n'ont jamais battu les Catalans en quatre matches européens*. Les Barcelonais sont plutôt à l'aise dans leur stade en C1 cette saison. Ils n'y ont encaissé aucun but cinq fois sur six. La défaite concédée en poules face au Rubin Kazan (1-2) sonne toutefois comme un avertissement.
Certains chiffrent plaident pourtant en faveur des chances d'Arsenal, ceux enregistrés lors des seuls quarts et demi-finales de C1 : 50% de chances.
D'autres chiffrent plaident en faveur des chances d'Arsenal, ceux enregistrés lors des seuls quarts et demi-finales de C1. Six fois, il y a eu 2-2 lors de la première manche. Dans ce cas, les chances de qualification remontent subitement à 50%. Plus intéressant encore pour les Gunners : dans la formule moderne de la Ligue des champions, faire 2-2 chez soi à l'aller a qualifié à deux reprises l'équipe qui se déplaçait au retour. C'est arrivé la saison dernière avec un Manchester United - Porto (2-2, 1-0). En 2007, sur le chemin de la victoire, l'AC Milan avait lâché du lest au Bayern Munich (2-2) avant de l'emporter au match retour (2-0). Arsenal observera aussi qu'aucune des six équipes ayant concédé un 2-2 à l'aller n'a perdu au retour. Mais il faut évidemment se méfier des matches nuls trop faibles avec la règle du but à l'extérieur, comme ce 1-1 arraché par Manchester sur la pelouse du Bayer Leverkusen en 2002 après le 2-2 à Old Trafford. Insuffisant pour les Anglais.
Le FC Barcelone a lui-même expérimenté de près l'ambiguïté du 2-2 lors de la Coupe de l'UEFA 1995-1996. Il avait surmonté un 2-2 lâché à l'aller au PSV Eindhoven en allant gagner 3-2 à l'extérieur, au retour. Mais en demi-finale, sa belle opération à l'aller à Munich contre le Bayern (2-2) avait été annulée par une défaite au Camp Nou au retour (1-2). Pour l'autre quart de finale de mardi, la situation est un peu plus classique. L'Inter Milan, vainqueur (1-0) chez lui à l'aller contre le CSKA Moscou, a plus de 58% de chances de se qualifier. Dans son histoire, il a remporté sept fois une manche aller sur cette marge et s'est qualifié six fois au retour. La dernière fois, lors de la Ligue des champions, il s'était même permis de perdre son quart de finale retour à Valence (2-1).
* 1-1 et 4-2 pour Barcelone à Highbury en 1999, 2-1 en finale de la Ligue des champions en 2006, 2-2 à Londres à l'aller.
Rédigé par : contre-article | 05 avril 2010 à 19:41
En résumé, si M. Lloris reçoit les honneurs de l'avocat général Bilger, c'est notamment grâce à sa discrétion en dehors des terrains, son goût pour les émissions politiques, sa capacité répétée à paraître le plus inexpressif possible lors de ses interviews (là c'est moi qui force le trait, je le reconnais volontiers), et par ailleurs, à avoir un talent footballistique certain.
Autrement dit, un mec ennuyeux au possible, (et/ou) insipide et pourvu d'une langue de bois telle qu'elle en devient assommante. Je ne souhaite évidemment pas à M. Lloris de faire parler de lui à mauvais escient, mais il y a tout de même une limite qu'on lui saurait gré de franchir. Pour un type qui est dans l'année de ses 24 ans, il se comporte déjà comme un "vieux" qu'il n'est pas. Au secours.
Lloris c'est l'ennui incarné. Il faut bien le reconnaître. Enfin du moment qu'il garde correctement ses buts, c'est tout ce qu'on lui demande. Ce qui est d'ailleurs régulièrement chose faite, et le plus souvent avec classe. Respect pour le travail bien fait.
Enfin revenons à cet article. Pourquoi Monsieur Bilger nous fait-il donc l'apologie d'un tel modèle hors des terrains ? Pourquoi faire l'apologie du rien ? S'il vous plaît, écoutez un jour une interview de Lloris en fin de match, et vous verrez que vous n'aurez rien appris de plus que les poncifs les plus éculés du joueur de foot standard ("le plus dur reste à faire", "nous allons continuer à travailler", "la saison n'est pas finie", "ce qui compte ce soir ça n'est pas ma performance mais le collectif", "les trois points nous font du bien" etc.). Alors que M. Lloris soit différent, cultivé ou je ne sais quoi, je le veux bien, mais par pitié, qu'il le fasse savoir. Qu'il dénote ! Qu'il cultive sa différence au lieu de creuser le sillon des réponses les plus attendues et entendues du moment.
Ca c'était pour le côté interview de l'homme, mais il n'est malheureusement en rien plus excitant dans aucun autre domaine. Sans pour autant tremper dans des scandales en tous genres, le pauvre homme ne représente rien d'autre que l'absence médiatique même. Tant mieux d'ailleurs. Qui en aurait quelque chose à faire de ce que peut bien vivre ce garçon ? Nous revenons ainsi à la question posée précédemment. Pourquoi Monsieur Bilger nous fait-il l'apologie du rien ? Quel modèle vante-t-il sinon celui du mouton médiatique insipide ?
Par bonheur l'avocat général Bilger n'a que le pouvoir d'écrire pour faire état de ce qu'il pense. Mais imaginons un instant dans quelle société nous vivrions s'il en était le "créateur"... Bbrrrr, ça me fait froid dans le dos. Que des Hugo Lloris partout, pas un pet de travers et que ça file droit ! Quelle triste vision où le droit à l'erreur, la déconne, la boutade et j'en passe, n'auraient le droit de siège.
Monsieur Bilger, vous me faites peur. Sortez un peu ! Amusez-vous ! Vivez, en somme ! Et sortez-vous ce p***** de balais du c**. Hein ? Quoi ? Moi, vulgaire ? Euh... oui ! Et je dois dire que cela fait du bien quand on lit votre article. Et par pitié, laissez ce pauvre Lloris là où il est. Lui qui n'a rien demandé se fait déjà instrumentaliser ! Assumez simplement votre vision rétrograde des choses de la vie.
Bien à vous
Michael
Rédigé par : michael | 05 avril 2010 à 03:01
Parler du foot (jeu) pour mieux abrutir le peuple.
LA MEME JUSTICE POUR TOUS.
Rédigé par : Nadia | 04 avril 2010 à 13:43
Achille @ Alex paulista | 03 avril 2010 à 06:08
« Juste une précision pour Achille, notre apprécié gardien et les autres: la Catalogne est en partie française, ie du même côté des Pyrénées qui constituent la frontière avec l'Espagne depuis le traité du même nom. Une visite commentée du palais des Rois de Majorque à Perpignan vous rafraîchira la mémoire. »
Ce qui est bien sur le blog de Philippe Bilger c’est qu’il y a tout un tas d’intervenants tous plus érudits les uns que les autres.
Il y a de cela une huitaine de jour, je me suis fait « recadrer » parce que j’avais attribué une maxime que je croyais provenir de la bouche de Voltaire alors qu’il n’en était rien.
Hé non ! En fait elle provenait, semble-t-il, d’un obscur écrivain américain dont j’ai déjà oublié le nom.
Ceci étant, même si certains ici ont plus tendance à montrer leur érudition qu’à vraiment répondre au billet de Philippe Bilger, on apprend tous les jours quelque chose sur ce blog. Et rien que pour ça, j’aime bien, modestement bien sûr, me mêler au débat.
Rédigé par : Achille | 03 avril 2010 à 11:09
Achille @ Jean-Dominique Alfonsi | 03 avril 2010 à 10:33
« Il y a de meilleurs exemples de réussites extra sportives, ne pensez-vous pas ? »
Effectivement j’aurais pu parler de Christian Estrosi notre actuel ministre de l’Industrie.
A noter que toutefois que David Douillet débute dans le « métier » et il lui faut le temps de faire ses classes.
Je note simplement que nos sportifs de haut niveau qui ont dévié vers la politique ont tous appartenu à un gouvernement de droite. De là à dire que le goût de l’effort est une exclusivité de droite, je m’en garderai bien. D’autant que certains ici auraient vite tendance à tirer cette conclusion...
Rédigé par : Achille | 03 avril 2010 à 11:01
Achille, je ne suis pas certain que vous aimiez beaucoup ce joueur pour lui souhaiter une carrière comparable à celle de Drut, Douillet ou Lamour... Il y a de meilleurs exemples de réussites extra sportives, ne pensez-vous pas ?
Rédigé par : Jean-Dominique Alfonsi | 03 avril 2010 à 10:33
@Savonarole | 02 avril 2010 à 18:03
"Le dernier rempart"
http://www.youtube.com/watch?v=1csr0dxalpI
______________________________
Oserais-je dire qu'il n'y a là rien de nouveau sous le soleil, le rempart de boucliers de peau arborant une représentation à vocation de protection magique qui semble apparentée au 坤 (énergie absorbée style trou noir modélisé avant la lettre) des Bāguà (système des huit trigrammes) en tant qu'il en présenterait comme une superposition cumulative mais dont on ne peut cependant rien conclure relativement à une éventuelle parenté et de quel ordre ou encore d'universalité du symbole ou de ce symbole particulier, en dehors de toute élucidation relative à l'ethnie, à son origine (par ex. un territoire ayant ou non eu commerce avec la Chine à date ancienne, par ex. 14ème siècle), le sens donné par le guerrier lui-même au motif en tant que singulier et/ou en tant que s'inscrivant ou non dans un système plus complexe, l'absence ou non d'une interprétation d'un motif autochtone encore à présenter, par le costumier du film, l'origine culturelle de ce dernier etc. etc. l'existence du motif dans la vallée du rif à date très ancienne etc. etc. etc., sinon qu'une protection adaptée aux lances et aux flèches, ne l'est pas aux balles des armes occidentales, mais qu'en revanche, un rempart de sacs de sable ou de terre adaptée aux balles l'est également aux lances et aux flèches, mais ne l'eût sans doute pas été au bazooka!
Ainsi que le fait de présenter un motif à un adversaire qui en comprend le sens, par ex. l'Egide par Athéna aux autres tribus/peuples grecs ou encore, euh non je vais éviter de susciter une nouvelle polémique style celle liée aux récentes caricatures du prophète, et à un adversaire qui n'en percute pas la symbolique et échappera donc à sa fascination ne produit donc pas les mêmes effets, nécessairement!
Ceci étant, cela n'est pas sans donner quelques idées... notamment relativement à un certain chapitre de Roland Barthes dans l'Empire des signes ainsi que d'inciter à rechercher pourquoi, du moins quand on s'intéresse à la chose et qu'on dispose des moyens d'en tirer autre chose qu'une sottise arbitraire de plus!
Rédigé par : Catherine JACOB@Savonarole | 03 avril 2010 à 09:05
Juste une précision pour Achille, notre apprécié gardien et les autres: la Catalogne est en partie française, ie du même côté des Pyrénées qui constituent la frontière avec l'Espagne depuis le traité du même nom. Une visite commentée du palais des Rois de Majorque à Perpignan vous rafraîchira la mémoire.
Un adepte des deux "l", du pa'mb oli, supporter de l'USAP et de l'OL.
Sinon je déplore comme SR que notre hôte mette de la morale partout. Si le talent est là sans la tricherie, c'est déjà pas mal.
Rédigé par : Alex paulista | 03 avril 2010 à 06:08
POEME A CATHERINE
Madame Catherine Jacob sur ses ergots monte
Et fort mal aise dit à l'autre foutaise
Oh eh dit l'autre à moi aussi l'ego monte
Et peu me chaut qu'il vous déplaise
Monsieur protestez-vous suis-je donc niaise
Qu'il monte n'ébranlera pas mes exégèses
Que ne branlent point vos hypothèses
Vos thèses je prie et vos synthèses
Ah monsieur suffit je suis lasse à l'infini
Je finirai ne vous déplaise
N'avez-vous dit foutaise
Malpoli
Egarement madame vous dites connerie
Voyez comme je suis plutôt bien poli
Ah suffit
Qu'il vous suffise en cette chose
C'est la moindre des choses
Aïssa.
(Encore un commentaire pour la correctionnelle, je le sens...)
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 03 avril 2010 à 00:07
Mais dis donc, qu'est-ce que vous foncez bien !
J’ai lu dans Schopenhauer, "Philosophie et science", page 110... Si ce n'est pas interdit de citer voilà :
« Si chez des populations les classes inférieures assujettis à un pénible travail sont d’ordinaire d’une teinte plus foncée que les classes plus élevées cela provient de ce qu’elles transpirent d’avantage ce qui agit à un degré beaucoup plus faible d’une façon analogue à celles des climats chauds.
Le différence de couleur n’a pour seule origine que l’éloignement plus ou moins grand plus ou moins récent d’une peuplade de la zone torride.
L’Adam de notre race doit être aussi conçu comme noir, et il est risible de voir les peintres représenter ce premier homme blanc, couleur produite par de la décoloration…
Qu'en est-il de Hugo ??
Enfin je ne souhaite à personne de perdre la valeur de l'argent. Quel enfer ! Mais on va droit au but.
Duval Uzan
Rédigé par : Duval Uzan | 03 avril 2010 à 00:06
@Aïssa et autres
"Pourvu que la corruption morale qui gangrène le foot (comme tout le reste de la société civile d'ailleurs ; le sport n'innove pas ces choses, il s'en accommode...) qui constitue l'essentiel de sa vie, ne soit pas contagieuse et ne l'abîme pas."...
Vous oubliez l'intégrité morale, qui peut aussi mener vers l'abîme...
Enfin ou bien je fais de la paranoïa ou bien vous ne pigez rien...
Qui parle dans ce billet ??
J'ose espérer que nous ne sommes pas tous footus !
Tout à fait d'accord avec Aïssa pour la notion de réussite de sa vie.
Duval Uzan
Rédigé par : Duval Uzan | 02 avril 2010 à 23:27
Cher Philippe Bilger,
Je me demande si, atteint d'une schizophrénie chronique, vous ne seriez pas victime d'un dédoublement de personnalité, pour vous retrouver sous la peau d'un certain... S.R !
Cela pourrait ne pas être grave, sauf que... sans le savoir, vous vous auto-flagellez, avec une constance qui pourrait laisser des traces, une fois guéri !...
:o):o)!!!
Rédigé par : Herman | 02 avril 2010 à 22:59
J'aime beaucoup Hugo, il faut lire ou relire Les misérables.
Rédigé par : Nono | 02 avril 2010 à 21:54
Madame Catherine Jacob sur ses ergots monte… Vous me faites sourire. «Gros malin malpoli», voyons… Ai-je dit «vache maigre et polie» ? Professeur je-sais-tout qui m'explique même et connaît mieux que moi cet endroit à Melun où j'ai vécu des années, qui le parcourut durant des mois depuis les caves jusqu'aux greniers où j'ai pris tout mon temps pour lire moult archives anciennes poussiéreuses et oubliées là, qui vit les fours et tout l'endroit mis à jour et discuta avec les savants qui y oeuvraient à ce moment… Je vous l'ai dit et vous le redis ; Allez-y , cherchez et revenez ensuite. A ce moment, vous pourrez ramener votre fraise pour étaler votre thèse... Que voilà encore mais cette fois une de ces innombrables philosophes diplômés qui recaleraient, j'en suis sûr, à l'agrégation de philosophie et d'Histoire et de tout même, ce bon vieux Diogène s'il nous revenait et se présentait à ces honneurs et qualifications… Cher maître, j'espère que cette poussée de «jacobite» vous est passée et que vous vous portez mieux… J'ai eu une inquiétude... Sacré Catherine, le blablabla fait femme et hargneuse qui le cache, colère quand on la déshabille… La «connerie» ? mais vous lisez parfois ce que vous écrivez ?... Quand je songe que je vous ai défendu plus d'une fois ici même quand d'aucuns violents certaines fois n'en pouvaient plus de vos… vous l'avez dit : élucubrations. Allez, bonne soirée, petite drôle à ses moments…
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 02 avril 2010 à 21:32
Je n'apprécie plus vos billets douteux. Un joueur peut être tape-à-l'oeil, fêtard, dragueur, dépensier, volage, con, on s'en fout, c'est sur le terrain qu'il doit donner la pleine mesure de son talent. Vous mettez de la morale partout, la plupart des grands joueurs ou gardiens de but sont médiatiques car ils sont amenés par leurs sponsors équipementiers à exhiber leur silhouette attifée de logos pour plaire à un grand nombre.
Rédigé par : SR | 02 avril 2010 à 21:24
@sbriglia en plein délire jacobien@Aïssa | 02 avril 2010 à 14:54
Vous pouvez m'expliquer l'intérêt de me citer dans autant de commentaires relativement à un billet sur le foot dont chacun ne saurait plus ignorer que je n'y connais rien sans compter que je m'étais abstenue de tout grain de sel jusqu'à ce que je lise la provocation d'Aïssa et que je me rende compte qu'on avait sans doute profité du sujet pour ergoter dans mon dos en pensant que je ne lirais pas les commentaires !
Pourtant, quand je ne connais rien à quelque chose, mon premier mouvement est d'essayer de remédier à cette lacune et pas nécessairement via Wikipédia où en bonne philosophe qui sait qu'elle ne sait rien je trouve souvent à faire mon miel, mais notamment via les pro du foot en chambre qui pullulent sur ce blog !
Rédigé par : Catherine JACOB@sbriglia en plein délire jacobien | 02 avril 2010 à 20:35
@Francois F. | 02 avril 2010 à 09:39
"IMMENSE talent..." parce que le jeune homme arrive à arrêter la baballe.
Le voilà bien le sens du ridicule !
Inutile d'aller jusqu'en Chine.
Que dire de mon chien qui arrive à la rattraper dans sa gueule ?"
Qu'il a une sacré grande gueule !
Rédigé par : Catherine JACOB@Aïssa qui n'est pas obligé de le lire | 02 avril 2010 à 20:21
@Aïssa Lacheb-Boukachache | 02 avril 2010 à 00:55
"PS/ Catherine Jacob, ne me répondez pas ici sous peine de digression … Vous avez de ces exclamations de prétention que je n'apprécie pas et qui vous font plus ridicule que vous ne croyez. Vous savez tout grâce à Wikipédia et autres sites; j'en suis fort aise pour vous … "
Je réponds ce que je veux à qui je veux, où je veux, pourvu que PB me prête blog !
Alors, très vite : ce que j'essaie de dire via le recours à Wikipédia, c'est qu'il n'est nul besoin de tout savoir pour éviter de dire des "conneries" ou d'élucubrer méchamment au détriment d'autrui, il suffit juste de se documenter honnêtement, ne serait-ce que par le biais de ce média accessible à quiconque est connecté, gros malin impoli !
Rédigé par : Catherine JACOB@Aïssa qui n'est pas obligé de le lire | 02 avril 2010 à 19:55
"Le dernier rempart"
http://www.youtube.com/watch?v=1csr0dxalpI
Rédigé par : Savonarole | 02 avril 2010 à 18:03
@Dioscure
J'avais bien compris cela... rassurez-vous, si nécessaire.
Je soulignais ainsi un éloge tellement dithyrambique qu'il me sembla funèbre :-)
Je vous remercie de me prêter autant d'attention à me lire, je ne la mérite point.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine @ Dioscure | 02 avril 2010 à 17:45
"Les thèmes que Wim Wenders et Peter Handke"
Rédigé par: sbriglia en plein délire jacobien @Aïssa | 02 avril 2010 à 14:54
Me revient la mélancolique claque qu'avais prise en oct nov 81 lors que le cinéclub de l'A2 (c'est un scandale Elkabbach que de l'avoir supprimé !) consacra un de ses cycles à la déjà étoffée oeuvre wendersienne*, surtout "Alice dans les villes", le reste, "Au fil du temps", "Faux mouvement", je n'avais pas tout compris, quant à "Nick's movie", ça, je ne peux pas, le soleil comme la mort ne peuvent...
"L'ami américain" reste un de mes films favoris, dur à dire au moment où Dennis Hopper fait un remake du film invisible à mes yeux...
Hang on, Dennis, hang on !
AO
* dans un contexte américanophone, wAndersienne serait de meilleur aloi !
Rédigé par : oursivi@sbrig | 02 avril 2010 à 17:41
"Le dernier rempart", c'est le titre du dernier épisode du film "ZULU"...(1964)
On y voit Michael Caine, jeune officier de sa Majesté, diriger la défense du fortin assailli par des milliers de zoulous.
On n'ose faire un rapprochement.
C'est la première fois que le cinéma montrait aussi clairement le principe du carré d'infanterie qui repose sur un feu roulant sur 3 colonnes de soldats. La première ligne est debout et tire, la deuxième a un genou à terre et recharge, la troisième est prête et attend l'ordre de feu (la "Bataille des Pyramides", victoire de Napoléon, illustre au Louvre ce principe).
On n'ose faire un rapprochement, mais Zoulous et Mamelouks furent défaits par un tout petit nombre qui n'avait que deux principes : ténacité et esprit de corps.
Rédigé par : Savonarole | 02 avril 2010 à 17:08
Philippe, ma curiosité me perdra. Pour savoir qui était ce dernier rempart inconnu me voilà en train de lire un papier sur un joueur de foot. Tout arrive. Cela dit je ne le regrette pas, juste pour vos emballements très rafraîchissants bien que - ou parce que - un rien excessifs. Un footballeur qui joue au lendemain de la mort de sa mère, je ne vois pas ce que cela a d'extraordinaire.
J'en connais bien d'autres, inconnus ou célèbres, qui sont montés sur scène, ont chanté, fait une conférence le jour de la mort d'une épouse, d'une fille, d'un père.
La survie passe par là. Et puis le spectacle doit continuer.
Et puisque je parle de spectacle je vais prendre un chemin buissonnier et évoquer un autre Catalan qui a rempli, tout seul comme un grand, le Camp Nou à Barcelone (je me raccroche comme je peux à la thématique du jour!) Lluis Llach,chanteur, compositeur, homme rare. Je suis sûre que ceux qui se précipiteront pour le découvrir ne le regretteront pas ; ça vaut bien des matchs de foot, et même des meilleurs.
ps: puisque nous sommes en période pascale je recommande ses Campanades a morts, capables de faire frémir des pierres.
Rédigé par : Catherine A d'un Catalan à l'autre | 02 avril 2010 à 16:37
Oui, c'est l'évidence, l'élégance de ce type ne le dispute qu'à son efficacité... rare, très rare.
Je crois avoir écrit ici après le pathétique France-Irlande (salut Mister Bruno G, je maintiens, il s'agissait aussi d'accabler les auteurs directs de la vilenie, pas seulement les officiels sur lesquelles il est toujours de si bon ton de hurler) qu'il fût à peu près le seul à sauver dans le naufrage de cette qualification grotesque qui propulsa pourtant cette semi bande d'escrocs en Afrique du Sud.
Cela dit sur le pur plan clownesque, Mandanda était bien meilleur sur les coups de pied arrêtés (doit être contre la multiplication des gardes à vue, lui aussi), jamais là où il devait être.
Sentant les situations avec un flair d'enrhumé chronique, tel Milou devant suivre une piste avec du poivre ou de la suie sur la truffe (de mémoire, "Le Sceptre..." et "Les 7 B..." ?).
A Lloris*, donc !
AO
* bruits de verres qui s'entrechoquent.
PS : Cela écrit, M. Lloris, méditez à jamais cette partie du "If" Eluardo-Kiplingnien,
"Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront"
et restez vous-même, au large des honneurs comme des sarcasmes, et vous avez lecture des deux dans mon envoi.
Rédigé par : oursivi | 02 avril 2010 à 16:00
Peut-être pensiez-vous à ce film que j'ai vu au Japon dans le cadre des rencontres sur "l'éthique du filet,de la cage et des poteaux face au regard du samouraï" (Tokyo, université, juin 2007 ,"L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty "(Die Angst des Tormannes beim Elfmeter) film allemand réalisé par Wim Wenders, sorti en 1972 dans lequel Joseph Bloch gardien de but de classe internationale, lors d'une rencontre à Vienne (Autriche) «décroche», encaisse un but et se fait expulser par l'arbitre. Il entame alors une errance dans la métropole et finit par étrangler une caissière de cinéma avec qui il vient de passer la nuit.
Il part en autocar pour la petite ville de Bierbaum où il essaie de renouer avec une ancienne amie.
Les thèmes que Wim Wenders et Peter Handke développeront dans leurs films suivants sont en place : quelle est la place de l'homme face à l'existence, aux femmes ; l'errance, la frontière, la fascination pour les États-Unis et le cinéma...
On ne peut que souhaiter pour ce jeune homme une absence d'errance entre les poteaux de sa cage (aux dimensions de 7,32 m sur 2,44, quoiqu'il y ait une certaine tolérance d'après le professeur Fuji-Yama) et de belles reprises de volée qu'on ne lui souhaite pas de bois-vert.
(abus de chocolat entraînant des hallucinations... bonnes fêtes de Pâques à tous)
Rédigé par : sbriglia en plein délire jacobien @Aïssa | 02 avril 2010 à 14:54
@Aïssa
Je l'ai bien compris puisque je dis à Achille vous concernant : "qui taquine doit s'attendre à être taquiné".
Supportez donc le renvoi des balles de tennis de ceux qui montent au filet :-)
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine @Aïssa | 02 avril 2010 à 14:46
Cher Pierre-Antoine
Dès le deuxième mot on sait déjà qu'il ne s'agit pas d'un éloge funèbre. "Il aura vingt-quatre ans..." et non pas il aurait eu vingt-quatre ans...Peu importe, mais la conjugaison (encore elle !) de ses talents de footballeur et de commentateur parfois avisé et pondéré font florès dans un milieu où la plupart des protagonistes ont le cerveau qui a définitivement migré dans leurs chaussures à crampons. Si le billet de Philippe peut aider à faire émerger ce joueur du marigot des délices de Capoue où tant des ses confrères se vautrent jusqu'à l'enivrement, je trouve que ça a du sens. S'il y avait un peu moins d'indigence de pensée, de pauvreté de raisonnement et de faiblesse d'élocution chez les footballeurs de haut niveau technique, il y aurait d'autant plus d'Hugo Lloris pour faire rempart contre la barbarie qui règne dans le milieu de certains supporters.
Rédigé par : Dioscure | 02 avril 2010 à 14:25
Mike, Pierre-Antoine, vous seuls en faites une tartine ; PB a bien compris que je déconnais même si je maintiens que la phrase est bancale… Que pouvais-je écrire d'autre sur un tel sujet ; le foot, bof… hormis les grandes finales, m'en balance complètement… Vous raconter ma matinée ? Vouzier : visite de la tombe de Roland Garros (aviateur mort au combat et non joueur de tennis; ceci pour les ignares hé hé …), visite de la maison natale d'Hippolyte Taine (enfin, ce qu'il en reste; en 18, les Allemands ont détruit le coin et la baraque avec …), puis au retour visite du monument La Ferme de Navarin ou Cendrars perdit son bras … Impressionnant, ce tombeau où deux généraux reposent mais surtout les ossements de milliers de pauvres bougres massacrés durant cette guerre … Des noms à n'en plus finir; j'ai même lu un Aïssa venu à l'insu de son plein gré du bled mourir là, dont le souvenir demeure gravé dans le granit de cet endroit ... Le foot? Oui oui, bien sûr, Maradona … Lloris, on a le temps, on verra demain ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 02 avril 2010 à 13:43
@Achille
"ne me dites pas que Catherine Jacob dit beaucoup en peu de mots... A noter qu’elle est régulièrement à côté du sujet proposé par Philippe Bilger."
Si elle était la seule ce serait un moindre mal !
Moi le premier parfois, en découvrant mes commentaires au milieu des autres, je me dis pourquoi as-tu appuyé sur la touche "envoyer" ? :-)
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine @Achille | 02 avril 2010 à 11:58
@Achille,
non, je ne veux être l'avocat et le censeur de personne..
Je m'adressais à Aïssa, pas à Catherine.
Qui taquine bien doit s'attendre à être taquiné...
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine @Achille | 02 avril 2010 à 11:52
PB, c'est si rare de nos jours qu'on soit satisfait de la réussite d'une personne issue de la classe moyenne... On parle soit des riches et puissants, soit des pauvres et fragiles... Rien pour les autres, comme si leur destins étaient moins singuliers...
Je suis supporter de l'OL, et je l'avoue, ce petit bonhomme si réactif sur sa ligne de but me plaît bien, et il plaît à tous les supporters lyonnais et à beaucoup d'autres d'ailleurs...
Quant à ceux qui le critiquent déjà parce qu'il est sportif, demandez-vous pourquoi vous aimez tant parler d'eux en mal... Il a encore le droit de s'intéresser à autre chose qu'au football, même si cela est son métier !
Rédigé par : Gilles R | 02 avril 2010 à 11:29
>>"Dernier rempart mais pas seulement contre les buteurs d'en face. Contre la vulgarité, le bruit et le clinquant."
Ce sont ces phrases qui interpellent et qui résument l'idée de PB à travers ce billet !
Les derniers remparts contre la vulgarité, le bruit et le clinquant sont, sans doute pour PB, des bonshommes comme Blanc, Thuram, Deschamps, voire Zidane.
Mais dans quelle catégorie PB classe-t-il "le ballon d'or" Lionel Messi, puisque c'est redevenu une habitude aujourd'hui, de mettre tout le monde dans une petite case bien précise ?
Rédigé par : MDR | 02 avril 2010 à 10:44
Je vais être très clair : je vous fais une confiance aveugle sur le sujet et j'aime assez vos sorties sportives qui me contraignent à considérer votre propos sous un éclairage inédit pour moi. Ce jeune Lloris, je ne le connais pas, il a l'air bien à ce que vous en dites, une mère avocate ça aide pour une éducation de bon aloi, j'apprends qu'il a dû aller jusqu'au Bac S, ça n'est donc pas une brêle complète.
J'étais l'autre jour dans le TGV vers Bordeaux. Le club n'avait pas grand succès. Ce n'était que Bordeaux et nous savons du reste que ces grands maladroits se sont faits ratatiner par Lyon 3 à 1. Le lendemain donc, gueule de bois aux aurores, les supporters de Bordeaux investissent le train. Fatigué moi-même, j'aspirais à un voyage reposant et je considérais avec terreur cette horde bleue et blanche. Eh bien non, tout fut parfait. Respect complet des autres voyageurs, l'un ou l'autre dormant par terre et qu'il fallait enjamber "Marchez dessus, Monsieur, il ne sentira rien". L'un d'eux prit place à mon côté. Une haleine de phoque me fit lui suggérer gentiment de souffler dans une autre direction que la mienne, ce qu'il fit avec aménité et compréhension. De vrais gentils supporters qui me firent regretter, alors que je m'en tamponne royalement, que leur équipe n'ait pas gagné contre Lyon.
Mais il y avait Lloris, cet implacable génie de la lucarne, le superman des filets, l'Attila des corners, Hugo le Boss (paf, Philippe, un titre de billet auquel vous n'avez pas pensé, à moins que Pierrot le Foot ne l'ait déjà sorti !).
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 02 avril 2010 à 10:22
Achille @ Pierre-Antoine
"Dire beaucoup en peu de mots signifie donner à reconnaître en peu de mots l'abondance de réflexion."
[ Georg Christoph Lichtenberg ] - Le miroir de l'âme
Certes, certes, mais ne me dites pas que Catherine Jacob dit beaucoup en peu de mots... A noter qu’elle est régulièrement à côté du sujet proposé par Philippe Bilger.
Mais c’est néanmoins une charmante intervenante. Je suppose que c’est surtout cela que vous vouliez nous dire.
Cordialement.
Rédigé par : Achille | 02 avril 2010 à 10:02
Bonjour Philippe Bilger,
Bon sang ne saurait mentir. Un fils d’avocate ne peut qu’être brillant quelle que soit la filière qu’il a choisie...
Ceci étant il est vrai que l’on note la différence lors de ses interviews. On devine tout de suite qu’il ne vient pas de la banlieue... Un bon petit gars bien de chez nous, même si son nom est plutôt originaire de l’autre côté des Pyrénées. Mais avec un prénom comme Hugo, ceci compense cela.
Il est vrai que, vu son profil, il a toutes les chances d’avoir une carrière à la Platini, voire même de faire de la politique comme certains grands sportifs de haut niveau (Drut, Lamour, Douillet,..) .
C’est, en tous les cas tout le mal que l’on peut lui souhaiter.
Rédigé par : Achille | 02 avril 2010 à 09:55
Cher Philippe Bilger,
en découvrant votre billet, je me disais: voilà au moins un sujet qui ne lui vaudra aucune convocation de sa hiérarchie, qui n'entraînera aucune polémique agitée, qui remettra un peu de calme.
Grave erreur de ma part ; il s'agit de foot.
Peut-être devriez-vous essayer avec un joueur de curling, un champion de patinage artistique ?
Rédigé par : Christian C | 02 avril 2010 à 09:49
"IMMENSE talent..." parce le jeune homme arrive à arrêter la baballe.
Le voilà bien le sens du ridicule !
Inutile d'aller jusqu'en Chine.
Que dire de mon chien qui arrive à la rattraper dans sa gueule ?
Rédigé par : Francois F. | 02 avril 2010 à 09:39
@ Aïssa
Bien qu'il s'agisse de ballon rond, rien n'oblige Philippe Bilger à ne pas utiliser d'ellipse dans sa rhétorique.
Rédigé par : mike | 02 avril 2010 à 08:59
@Aïssa
"Je vais l'exprimer autrement pour plus de clarté: (...)"
"Dire beaucoup en peu de mots signifie donner à reconnaître en peu de mots l'abondance de réflexion."
[ Georg Christoph Lichtenberg ] - Le miroir de l'âme .
L'admiration impose parfois des raccourcis que seule la passion excuse.
Ne chipotez pas trop... vous y perdriez la hauteur de votre âme sans élever celle des autres.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine@Aïssa | 02 avril 2010 à 08:19
"J’ai un nom catalan, c’est tout ce que je sais du côté espagnol des origines familiales. Je n’ai pas de famille là-bas à ma connaissance, je ne connais d’ailleurs pas du tout ce pays"
_________________________________________
Il est peut-être blanc, mais il est con.
Je ne vois pas le "progrès"...
Je ne vois pas "l'espoir" qu'il faut investir sur ce gars.
Le "foot" sera le tombeau de cette nation.
Rédigé par : Savonarole | 02 avril 2010 à 07:14
Bof, je le trouve hargneux, et n'ai pas apprécié la blessure infligée à l'occasion d'une sortie sur Bakari Koné la saison dernière.
Sinon, en termes de pondération et de lucidité dans l'analyse dans l'ITW d'après match, je trouve que Y.Gourcuff est brillant, et fait montre d'une capacité immédiate, nonobstant l'épuisement physique, d'analyse des matchs.
A ce propos, lors du dernier match France-Espagne au SDF sur TF1, j'avais été choqué par la familiarité et l'impolitesse du journaliste de terrain, Astorga, alors que questionnant Gourcuff en fin de match, et tandis que ce dernier s'exprimait longuement avec des mots justes, on le voyait avec un sourire narquois exprimer une impatience et une inattention totalement déplacées, le comble de la vulgarité du journaliste sportif !
Rédigé par : casoni | 02 avril 2010 à 06:47
@ Aïssa
"Pas claire cette phrase, cher PB : «Pourvu que le foot, qui constitue l'essentiel de sa vie, ne soit pas contagieux et ne l'abîme pas» … "
Aïssa je dirais qu'au contraire cette phrase ainsi que l'ensemble du billet résume très bien ce qu'est le monde du foot-ball et encore, Monsieur Bilger y met beaucoup de pudeur.
Rédigé par : Bernard76000 ex 27400 | 02 avril 2010 à 06:41
Pas claire cette phrase, cher PB: «Pourvu que le foot, qui constitue l'essentiel de sa vie, ne soit pas contagieux et ne l'abîme pas» … A vrai dire, elle ne veut rien dire du tout sinon une chose et son contraire à la fois … C'est une phrase étonnante en vérité. Je vais l'exprimer autrement pour plus de clarté: Pourvu que la corruption morale qui gangrène le foot (comme tout le reste de la société civile d'ailleurs; le sport n'innove pas ces choses, il s'en accommode ...) qui constitue l'essentiel de sa vie, ne soit pas contagieuse et ne l'abîme pas. Voilà, on comprend mieux ainsi … Je chipote, vous direz … Vous aurez raison; il n'empêche, cette phrase est absolument bancale.
Pour Lloris, il a une bonne tête, ce petit et un grand talent, sans contredit. Je ne savais pas qu'il avait perdu sa mère si tôt …
Que dire d'autres? Bah rien, tiens … Ah si! «... l'essentiel de sa vie ...» … Je ne crois pas puisqu'il est passionné de politique, écrivez-vous … Il fera -peut-être- un excellent député ou ministre dans quelques années … S'il mue positivement, bien entendu, riche ou non, n'importe … Mais ce sera une autre histoire; qu'il vive maintenant; demain a tout le temps …
Bonne nuit …
Aïssa.
PS/ Catherine Jacob, ne me répondez pas ici sous peine de digression … Vous avez de ces exclamations de prétention que je n'apprécie pas et qui vous font plus ridicule que vous ne croyez. Vous savez tout grâce à Wikipédia et autres sites; j'en suis fort aise pour vous … Pour ce qui nous concernait tantôt, faites comme moi pour votre recherche (non la mienne; il y a longtemps que j'ai renoncé à chercher quoi que ce soit …): Aller sur place et étudiez! C'est le mieux, je crois ...
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 02 avril 2010 à 00:55
@PB
Houlala, quelles dithyrambiques louanges.
Sur le coup je croyais que vous faisiez l'éloge funèbre d'une jeune sportif talentueux trop tôt disparu.
Mais non, il ne s'agissait que d'un jeune aux qualités que nous trouverions somme toute normales chez nos fils et nos filles, même s'ils habitaient une cité HLM où les bus brûlent et que les médias appellent cités de non droit.
Voilà ce qu'il disait de lui-même à ses origines à l'OGC Nice :
““J’ai grandi à Nice-Nord, avenue HenrI-Dunant.
J’étais à l’école primaire Rosalinde Rancher. À côté, je faisais du tennis et du foot en même temps, mais arrivé en 6e j’ai déménagé sur Fabron et je ne pouvais plus faire les deux car je venais d’intégrer l’OGC Nice.
C’est Dominique Baratelli qui m’avait repéré, mais je n’ai pas arrêté l’école pour autant, je suis allé jusqu’au bac. En fait, au départ j’étais plus école que football. J’aimais surtout les maths et c’est pour ça que j’ai fait un Bac S. Et puis quand j’ai commencé à jouer en 15 Nationaux, je me suis dit pourquoi pas devenir footballeur…
J’ai un nom catalan, c’est tout ce que je sais du côté espagnol des origines familiales. Je n’ai pas de famille là-bas à ma connaissance, je ne connais d’ailleurs pas du tout ce pays.
Cela ne me manque d’ailleurs pas particulièrement. Moi je suis né à Nice, je suis Niçois et ça me suffit amplement (rire) ! Que dire d’autre à part que j’ai grandi au sein de la classe moyenne, dans une famille ni pauvre ni riche où j’ai été très bien élevé. J’ai la chance d’avoir des proches autour de moi, c’est primordial dans ma vie”.
http://www.ogcnice.com/actualite/ogcnice.mag/ogcnicemag76.pdf
C'est donc un petit gars bien français, blanc et bien élevé. Que dire de plus ?
Ah si, on peut rajouter qu'il aime la politique. Ce ne serait pas le premier sportif de haut niveau à devenir "homme politique".
Et que Philippe flashe pour lui :-)
A suivre donc...
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine @PB | 02 avril 2010 à 00:28