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21 avril 2010

Commentaires

Alex paulista

@ Pantoufle

Les retraites, c'est plus ce que c'était...

Pantoufle

Magendie, voyons, n'est-ce pas ce haut magistrat dont on nous dit qu'il va agrémenter sa retraite par des jetons de présence dans le groupe Lagardère ?

béelle

Vous décrivez Renaud Chazal de Mauriac, prédécesseur de Jean-Claude Magendie, comme "un rival qui, sans vouloir l'offenser, ne le valait pas et l'a démontré".
Eh bien, vous l'offensez, et gratuitement, et inutilement, à mon sens.
S'il n'a pas cru utile de braquer ses magistrats, il avait, et a toujours, une vision totalement désintéressée, intelligente, exigeante et constructive de la justice.
Mais tout cela est bien microcosmique...

Alex paulista

@ Semtob

Faut-il avoir honte de ses "érections" ?
Et quand on rit, aussi ?

Vos propos sont eux-mêmes très empreints de références inconscientes...

En lien une petite chanson qui vous fera peut-être sourire.

Alex paulista

@ Catherine Jacob

"Pourquoi être si assidu ici si le monde judiciaire vous 'débecte tant' ?"

Encore une fois, chère Catherine, vous lisez en creux dans mon commentaire quelque chose que je n'y ai pas mis. Vous ne seriez pas un peu psy ?

Mon post n'avait rien à voir avec le monde judiciaire en particulier.
Je ne sais même pas s'il était pertinent au sujet de M. Magendie, peut-être Christophe Barbier et lui étaient au primaire ensemble (je doute, ou bien le premier a beaucoup redoublé)...

Même, tout comme notre hôte, je trouve excellente et originale l'idée de faire jouer des pièces de théâtre pour une fête de départ.

Je voulais juste souligner le repli du microcosme sur lui-même, réflexe qui ne touche pas l'élite judiciaire en particulier. Cela touche les ingénieurs issus des Grandes Écoles, les expatriés, certains Versaillais, le monde des médias, les hommes politiques...
C'est le réflexe de ne chercher des amitiés (ou plus si affinités) que dans un cercle restreint. Alain Minc que je critiquais récemment a au moins le mérite d´en être totalement conscient.

Je suis assidu à ce blog justement parce que sa démarche est exactement à l'opposé.

Savonarole

Les Semtob : "c'est l'expression d'une "érection" déguisée".

Michel Onfray a raison, Freud a fait beaucoup de dégâts !

"Is it a gun in your pocket, or are you just happy to see me ? " (Mae West)

sbriglia@Anne

@Anne
Vous avez sans doute raison, seule la Pucelle a réussi - malheureusement pour elle - à offrir sa présence à ces deux villes... C'était donc à Rouen (les dates concordent), la confusion étant due à la beauté commune des deux Chambres ! (Quoique celle de Rouen soit insurpassable, Rennes et Paris étant hors concours).

Catherine JACOB@Alex paulista

@Alex paulista | 21 avril 2010 à 18:49

"BEUARK !!
Monde clos pitoyable et médiocre."

Pourquoi être si assidu ici si le monde judiciaire vous 'débecte tant' ?

Personnellement, je ne connais ni la personnalité du jour, ni son parcours vu que le net reste assez discret à son sujet, ni la cour d'appel de Paris en dehors de ses locaux dont j'ai découvert l'autre jour qu'ils étaient un ancien palais royal, ce qui est intéressant en soi, par ex. à Metz, la Cour est logé dans l'ancien palais du gouverneur qui est doté de plafonds magnifiques très bien restaurés. J'avais à un moment sollicité la permission de les photographier qui me fut refusée. Dommage. Enfin, bon.

Je pense que ces magistrats qui rendent une justice si fort objet de nos préoccupations à tous ici, du moins j'imagine, ont bien le droit eux aussi d'organiser des petites sauteries à l'occasion de leur départ en retraite. Ici, les départs à la retraite des membres gradés de l'Éducation nationale font l'objet d'articles dans le journal avec photos et panégyriques, en dehors des journalistes, n'y sont invités que leur bientôt ex. collègues, plus rarement leur famille.

Les dits collègues se cotisent pour leur offrir au moins des fleurs.

J'ai sous les yeux en ce moment, une belle pyrogravure ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyrogravure ) offert par ses subordonnés à mon grand-père à l'occasion de son départ en retraite avec une belle étiquette apposée au dos le mentionnant et ça me fait plaisir d'apprendre ainsi qu'il était apprécié dans son travail.

Je ne vois pas pourquoi les petits-enfants des magistrats seraient privés de ce type de petit plaisir et n'auraient droit pour leur part qu'à une liste vindicative de condamnés innocents ou de victimes de dossiers traités avec légèreté!

Si PB dit que c'était quelqu'un de bien, lui que nous ne connaissons pas pour ménager ses critiques quand il le pense nécessaire et utile, je ne vois pas pourquoi je ne le croirais pas plutôt qu'un article dont même sbriglia ( 21 avril 2010 à 17:32 ) indique qu'il était « courageusement non signé ».

J'aurais trouvé intéressant de connaître le menu qui eût représenté une donnée sociologique intéressante, mais bon cela est resté du domaine de la vie privée et un magistrat de bien régaler de ses propos deniers ses pairs comme il lui plaît, tout de même que ces derniers peuvent bien le régaler lui-même d'une petite sauterie en souvenir de ses bons et loyaux services. Non vraiment, il n'y a là rien de choquant à priori. Si maintenant on apprenait qu'elle avait été organisée sur le modèle des enterrements de vie de garçon US, alors là oui et seulement pour autant que cela eût été organisé dans l'enceinte des locaux de la République...!

semtob

Cher Philippe,

Ce que vous proposez dans votre billet, c'est une carence d'image. Derrière le voile de cette invitation à laquelle nous ne fûmes pas conviées, c'est l'expression d'une "érection" déguisée. Continuez de sublimer ainsi votre quête de clés, celle de Rimbaud qui vous eût dit : Lis-moi, qui vous eût confié que de ces années au soleil, il prenait 5 ans tous les ans, que pour écrire, il faut se nourrir de livres, de peintures, d'aventures.
Qu'il aurait aimé se marier; avoir un fils et continuer une vie d'errance et se reposer dans un accueil familial.
Autre chose : Honorer un ami ne peut se faire à l'imparfait.
françoise et karell Semtob

anne l.

Pour sbriglia : J.C Magendie n'a jamais été en poste à Orléans (sa seule fonction en province, à l'exception de ses débuts à Toulon, est celle de président de chambre pendant quatre ans à Rouen (1989-1993)...

Alex paulista

Je ne connais pas M. Magendie sauf par le biais de ce billet, donc je n'ai qu'un a priori positif sur l'homme.

Mais cette histoire de faire jouer M. Barbier pour son départ me rappelle le côté "club" des Grandes Écoles, qui les rend parfois un peu détestables.

On veut voir du théâtre, hop on demande à un ami membre de l'assoce théâtre de réunir ses ouailles.
On veut se mettre au badmington ? Tiens, inscrivons-nous à l'assoce badmington.
Au fait, t'as vu la nana du prez du BDE ?
Étonnant, non ? C'est une 1ère année amie avec le théâtreux.
C'est vrai que le prez, les nanas du campus en sont dingues... Après, ça jase...

Au bout de 3 ans:
T'as une voiture, toi ?
Ben non, pourquoi ? Avec les potes, on sort jamais du campus.

BEUARK !!

Monde clos pitoyable et médiocre.

Polochon

Voilà quelqu'un qui est plus regretté, semble-t-il, que Juan Antonio Samaranch.

sbriglia

@Ludovic

J'ai lu l'article...courageusement non signé...
Il ne m'étonne pas d'un syndicat qui, jadis, édita un opuscule intitulé "Police!vos papiers!" où figurait en couverture un policier à tête de porc...Une triste Sire Marin en était alors la présidente (je mets le "p" en minuscule).

Marie C.

Magendie, magendie !!!! tiens comme c'est magendie, car ça ne me dit rien du tout... Remarquez que je ne connais pas toutes les gloires de cette terre... et je ne le regrette pas encore !

mike

Les amis de nos amis sont nos amis.

Jean-Dominique Reffait

Je suis fort marri de n'avoir pas été invité à la sauterie : ma famille fut quand même une bonne cliente pour la cour d'appel de Paris, nous avons bien fait tourner les présidents d'assises, nous avons fait casser deux arrêts histoire de stimuler l'imagination, cela valait bien un carton...

Au fait, y avait-il des justiciables à l'occasion de ce brillant départ ? Un "grand nombre de personnalités judiciaires" : le club quoi, toujours le même aquarium.

Achille

Bonjour Philippe Bilger,

Billet très confidentiel aujourd’hui. Réservé au microcosme magistrats/avocats.

Jean-Claude Magendie ? Jamais entendu parler !

Bon Rachida Dati, oui... encore dernièrement. Jean-Claude Marin également, mais que dire de ce monsieur Magendie ?

Là j’avoue que je suis sec de chez sec. Il était certainement très discret ce magistrat. Une qualité rare de nos jours...

Ludovic@Pierre Antoine

Bonjour M. Bilger,

Difficile pour nous qui ne le connaissons pas, de commenter votre billet consacré à votre ami Jean-Claude Magendie.
M'efforçant à me documenter davantage sur ce grand magistrat, je suis tombé sur un article intitulé "Jean-Claude Magendie, enfin la quille !" publié le 15 avril sur le site du Syndicat de la Magistrature.
Curieusement le portrait qui en est brossé est l'exact négatif du vôtre, en voici un extrait :
"Faisant preuve d’une brutalité et d’un autoritarisme surprenant pour ce chantre autoproclamé de la médiation et du dialogue social, il s’est acharné à éliminer de la présidence de certaines chambres ou de la cour d’assises des magistrats dont les compétences et l’expérience professionnelles étaient pourtant reconnues, mais qui avaient le malheur de déplaire au pouvoir ou, ce qui revient au même, de lui déplaire. Il laisse finalement derrière lui une juridiction désorganisée, dont les délais de traitement sont excessivement longs dans certains contentieux, et des magistrats et fonctionnaires découragés.
Grand donneur de leçons de déontologie adressées à l’ensemble des magistrats, on regrettera que M. Magendie ait négligé de se les appliquer à lui-même. Outre ses liens de proximité avec le pouvoir exécutif et son approbation affichée des réformes gouvernementales - comme celle visant à supprimer le juge d’instruction sans contrepartie sérieuse - il a su également se concilier les bonnes grâces du monde des affaires.
Ainsi, en décembre 2009, il a pris l’initiative d’organiser à la Cour d’appel de Paris un colloque bling-bling intitulé « La justice et la crise » auquel il n’a jugé utile de convier que des chefs d’entreprise et des représentants du monde de la finance. Il est certain que les effets dévastateurs de la crise sociale n’intéressent guère celui pour qui la Justice, dans une conception toute libérale, doit avant tout être efficace, rapide et prévisible dans ses décisions pour favoriser l’activité économique. Gageons que ces clins d’œil appuyés aux milieux d’affaires ont fini par payer puisque M. Magendie, à peine retraité de la magistrature, est en passe d’obtenir un « golden parachute » au conseil de surveillance du groupe Lagardère.
Drôle de conception de l’impartialité et de l’indépendance des magistrats, décidément, pour celui qui avait la charge, lorsqu’il présidait aux destinées du tribunal de Paris, de désigner les juges d’instruction dans des dossiers comme celui d’E.A.D.S."

Un peu déroutant non ?

Pierre-Antoine@PB

@PB
"Exemple, parmi d'autres, de l'aveuglement de ces instances composites qui ne brillent pas forcément par la lucidité quand la consécration du talent et de la compétence n'est pas leur exclusive préoccupation !"

Réforme, vous avez dit réforme ? Quand je lis "aveuglement de ces instances" "pas exclusive préoccupation", je me dis que la réforme si elle tarde risque de passer par une révolution.

Ceci étant dit, je reconnais que des hommes intègres et intelligents (si, si les deux sont possibles) ça doit bien exister dans la justice, la preuve, vous venez en excellent panégyriste, de nous le démontrer. Confirmé si cela était nécessaire par sbriglia.

Cordialement

Pierre-Antoine

sbriglia

Je me souviens avoir demandé, comme c'était l'usage, à mon avoué orléanais, comment était le Président de leur première chambre qui venait de débarquer et devant lequel j'allais plaider : "imprévisible voire caractériel" me répondit-il alors...

L'arrêt fut un chef d'oeuvre par sa motivation juridique et surtout par son originalité... Il passa sans encombre le filtre de la Cassation et fut publié.

C'était Magendie.

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