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16 avril 2010

Commentaires

anton

Ben si elle gère aussi bien que sa propre fondation on va peut-être tout vendre pour un franc symbolique.
Il y aura bien un fils de président dispensé de cours pour être preneur.
Je comprends pourquoi valerie affirme que les université françaises sont de nouveau attractives.

Marie@Catherine J & Sbriglia

@ sbriglia et Catherine Jacob,

« …Fait inédit, ce contrôle a eu lieu à la demande de la Fondation elle-même, après qu’elle a été la cible d’une campagne de rumeurs lancées sur Internet en mai 2008.
Alors, un peu de sérieux dans le commentaire...
Rédigé par: sbriglia | 22 avril 2010 à 15:03 »


Suite à votre remarque, Monsieur, je tiens à souligner que les rumeurs dont vous faites état, ont commencé en « 2006 » sur le net, comme le confirment les liens cités ci-après, dont un article de l’Express du 26 avril 2006 et que depuis sa dénonciation, des changements furent effectués par l’association mise en cause, en 2007-2008 pour certains, ce, avant de demander ledit contrôle à la Cour des comptes !

http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/COFAGP/Rapport-Fondation-Hopitaux-de-Paris-Hopitaux-de-France.pdf


Ainsi, en page 2 du rapport de ladite Cour, 6 du net, on peut lire :

«… la Fondation a été confrontée à une campagne de rumeurs, en particulier sur Internet. Cette campagne a conduit la présidente de la Fondation à solliciter l’intervention de la Cour. De ce fait, l’instruction a procédé à des vérifications approfondies sur l’ensemble des postes de dépenses ainsi qu’à divers contrôles relatifs aux relations de la Fondation avec des tiers. Ces investigations n’ont fait apparaître aucune irrégularité et ont permis à la Cour de vérifier l’absence de fondement des rumeurs précitées… »


page 3 du rapport, 7 du net, la précision suivante :

« …La Cour n’a pas procédé à l’examen du financement de "La Maison des Adolescents-Maison de Solenn" par le biais de subventions d’investissement versées par la Fondation à l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris dont la chambre régionale des comptes d’Ile-de-France juge les comptes. En outre, l’examen des dépenses éventuelles engagées par les communes-étapes et/ou partenaires de l’opération "Pièces Jaunes" relève exclusivement de la compétence des chambres régionales dans le ressort desquelles ces collectivités se trouvent… »


Ma réflexion ne concernera que les dépenses 2006, période de la contestation sur le net, vous pouvez lire, pour cela, les articles :

- de l’express daté du 26/04/2006.

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-zones-grises-des-pieces-jaunes_482300.html

- Du Canard Enchaîné… son extrait est publié sur le site « plume de presse ».

http://www.plumedepresse.net/spip.php?article56

- Ainsi que celui sur le site du Nouvel obs.

http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/notre-epoque/065383/tres-cheres-pieces-jaunes.html

A travers ceux-ci, il en ressort, entre parenthèses, qu’en 2006, les dépenses de gestion de l’association tournaient autour de 36,3 % de ses ressources pour l’express ; de 39 % pour le Canard Enchaîné. Soit environ 14% de plus que les Restos du cœur.

Dépenses supportées lors des déplacements TGV par les postes utiles : SNCF, Poste, police… pages 25 à 27 du net ou 21-22 du rapport pour la SNCF.


Rappel : TGV Pièces jaunes en 2006 (27, 28, 29 janvier) à Rouen, Caen, Montélimar et Nice.

"Tout est parti d’un courrier daté du « 08 mars 2006 » d’un conseiller municipal de Montélimar Marcel Magnon à son Maire, qui trouvait scandaleux que madame Chirac après avoir récolté environ 3 500 € de pièces jaunes, eût fait dépenser à sa municipalité 80 000 € pour sa petite visite. D’où les diverses dénonciations sur les coûts que le « TGV Pièces jaunes » imputait aux municipalités qui le reçurent, charges allant gonfler les impôts des citoyens. Ainsi que le côté déficitaire de ces déplacements."

Ce point là n’a pas été étudié par la Cour des comptes, ce que j’ai relevé plus haut !


A cette époque, 2006, est-il nécessaire de vous le rappeler, monsieur Chirac était encore président de ce pays. *

Des versements énormes ont également été reprochés, même publiés sur le net concernant des indemnités accordées à David Douillet… Ce que personnellement, j’ignorais.

http://vanvoorenjc.spaces.live.com/blog/cns!BE5BAB4B6952D6E3!1937.entry


La Cour des comptes précise page 10 de son rapport, 14 du net :

« 2) La mise à disposition de personnels

Au moins depuis 1995 et jusqu’en 2007, la Fondation a bénéficié de mise à disposition « sans contrepartie du remboursement » d’agents de l’AP-HP qui prenait en charge leurs rémunérations « primes et indemnités comprises ».

Un avenant daté du 20 juin 2008 précise :

« Ce second avenant prévoyait, cette fois, que la Fondation s’engageait « à rembourser totalement (…) les traitements et indemnités servis, sur la base des rémunérations qui lui sont versées par l’AP-HP ainsi que les charges qui y sont attachées (cotisations patronales et taxes sur les salaires) et son logement à titre statutaire…. »

« Parallèlement, une convention fut signée le 5 août 2008, prenant effet le 1er juillet et pour une durée de 18 mois (donc jusqu’à fin 2009), par laquelle « l’AP-HP accorde une subvention annuelle de 400 000 euros destinée à accompagner les actions qu’elle mène au profit des enfants, adolescents et personnes âgées hospitalisés….

… cette convention avait pour but réel de compenser pour la Fondation le coût des rémunérations et charges induites relatif à la mise à disposition de personnels par l’AP-HP, coût devant normalement être supporté par la Fondation en application de changements réglementaires intervenus en 2008. »


Dans l’Express, j’ai relevé ceci, ce qui vous évitera de cliquer sur le lien :

« Dans un communiqué du « 23 mars dernier », elle (la Fondation) assure ne prendre en charge que les frais d'hébergement et de restauration de son équipe, soit 13 salariés et 12 bénévoles à Montélimar. Mais un fax que L'Express s'est procuré contredit les propos de la fondation. Selon ce document oublié dans le TGV, la liste est plus fournie: outre son équipe, la fondation prendrait en charge les artistes et leur staff. Total: 48 personnes réparties en 29 chambres simples et 3 doubles. Sans oublier 13 villas individuelles de deux chambres, salon, cuisine, «tout confort et de pur style provençal», comme le vante la brochure.

La fondation affirme dans son communiqué que la conseillère générale de Corrèze assume «naturellement» ses frais. Le nom de Bernadette Chirac figure cependant en bonne place, en tête des membres pris en charge par la fondation. Sans surprise, David Douillet, l'ex-judoka parrain de l'opération, est présent, accompagné de sa femme, Valérie….

*****

A Montélimar, un dîner rassemblant 127 personnes a été donné à l'hôtel. La carte affiche des menus à partir de 36 euros. «C'était un peu trop pointu pour moi, genre foie gras sur son coulis de framboise», s'amuse le chanteur M-Pokora, en évoquant le repas. Magalie, dernière gagnante de la Star Ac', avoue avoir demandé un autre plat, plus simple: une entrecôte-purée. «Ces plats très fins, ce n'est pas mon truc», confie la chanteuse.

Pour l'hébergement, la fondation a son explication: «Elle avance les frais d'hôtellerie de ses membres et des artistes», détaille Jean Montpezat, son délégué général. A Montélimar, nous avons par exemple signé un chèque de 2 700 euros. Puis TF 1 rembourse l'hébergement des artistes. Les chèques sont à la comptabilité.» L'Express n'a pu en obtenir copie et TF 1* assure que la chaîne ne prend pas en charge les frais des chanteurs. «Nous sommes juste un partenaire média», y précise-t-on. Le cas Bernadette Chirac est, lui, tout aussi simple, selon le responsable de la fondation: «Elle rembourse de la même manière ses frais.»


Page 27 du net ou 23 du rapport, il est constaté :

« "Cependant, il n’existe aucune convention entre la Fondation et TF1*" Comme il n'en existait aucune, jusqu'il y a peu, avec la Banque de France ! ». (début 2009).

La Cour des comptes ne détaille pas l’année 2006, cause de la campagne du net (Détails article l’Express ci-dessus et autres sites), ce qu’elle fit, néanmoins, pour l’année 2005, se reporter pour cela à la page 59 du net ou 55 du rapport, sous le titre :

« Le coût réel pour la Fondation du TGV "Pièces Jaunes" » :

« Des schémas identiques (délégation d’une centaine de personnes, plateaux repas dans le TGV, dîner et nuitée dans des restaurant et hôtels de standing comparables) se retrouvent pour 2006 avec, au final, un coût de 69 320 €.
On relèvera que cette année là, la Fondation a bénéficié, en contrepartie, d’un remboursement forfaitaire de 10 000 € de la part de la chaîne de télévision partenaire* pour « prise en charge des artistes sur le TGV "Pièces Jaunes" 2006 »


*contredit de TF1 au journal l’Express, en 2006, soudaine contrepartie consécutivement au mécontentement de la population ; puis ensuite participation de TF1 depuis 2008 par des actions d’information, depuis 2007 grâce à un centre d’appel pour les dons du public par le 3280 !


Puis page 60 du net ou 56 du rapport :

« Le coût pour 2007

« Il s’établit à un niveau sensiblement inférieur à celui des années précédentes, soit 29 927 €, chaque partenaire ayant pris en charge ses frais d’hébergement et de restauration…. »


En effet, 69 320 € de frais pour 2006, après les contestations ils tombent à 29 927 € !


Sur le site « plume de presse », il est de son côté, écrit :

« …Deux communiqués ont été émis en réponse à Marcel Magnon, par la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France le 23 mars et par la mairie de Montélimar le 27. La Fondation donne le chiffre de 9,9 % de frais de fonctionnement (39 % suivant Le Canard enchaîné) et précise qu’elle ne prend en charge que les frais de restauration et d’hébergement de "son équipe opérationnelle", à savoir, à Montélimar, 13 salariés de la Fondation et 12 bénévoles : 25 personnes donc, quand Magnon parle de 130 ! Pour les autres, "chacun des partenaires (...) prend en charge les frais engagés pour ses équipes." Ultime précision, Bernadette Chirac "assume naturellement ses dépenses d’hébergement et de restauration". Quant à la mairie de Montélimar, elle se dit "très fière d’avoir participé à une telle opération de solidarité et de générosité en faveur des enfants malades et de leur famille" mais ne dément aucune des affirmations du conseiller municipal d’opposition…. »

Selon la Cour des comptes, là encore, page 58 du net ou 54 du rapport :

« "A l’exception des frais de restauration et d’hôtellerie à l’occasion du parcours du TGV "Pièces Jaunes", il n’a été trouvé que deux factures concernant des remboursements de frais à la présidente. Toutes deux sont relatives à des déplacements en avion :

− 563,64 € pour deux billets (la présidente et son garde du corps) sur un vol Montpellier-Paris, le 26 janvier 2005 ;

− 421,8 € pour un billet sur un vol Nice-Paris, le 29 septembre 2006.

Par ailleurs, on trouve, à l’inverse, trace dans le journal comptable (2006) d’un chèque de 500 € (écriture du 24 mars) fait par la présidente à l’ordre de la Fondation, le 15 janvier 2006 et enregistré comme don à l’opération "Pièces Jaunes 2006". »

Je rappelle que l’opération « TGV Pièces jaunes » était du 6 janvier au 11 février 2006.

J’ai relevé encore ceci pages 60 et 61 du net ou 56 et 57 :

« Le contrôle de la Cour a fait apparaître que figurait, parmi les fournisseurs de la Fondation, une société dont le dirigeant était par ailleurs un administrateur non membre du bureau de la Fondation. Le total des facturations de cette société à la Fondation s’est ainsi élevé à 30 683,14 € en 2006 et 36 332,09 € en 2007.
Cette situation aurait dû faire l’objet d’une information par la Fondation à ses commissaires aux comptes afin qu’ils le signalent dans leur "rapport spécial sur les conventions réglementées", ce qui n’a pas été le cas, de 2004 à 2007…. »

« …Par ailleurs, cette situation était susceptible d’être interprétée pour la Fondation comme un contournement de l’article 7 des statuts qui dispose que « les fonctions de membre du conseil d’administration sont gratuites. »

Dans ce cadre, si le contrôle n’a pas fait apparaître d’autres cas de sociétés contractantes avec la Fondation susceptibles d’entrer dans le cadre de l’article L. 612-5 du code du commerce, la Cour a pris acte, d’une part, de l’engagement de la Fondation qu’il soit mis fin sans délai à cette situation particulière, d’autre part, de la communication par celle-ci d’une attestation de conformité aux dispositions précitées du code du commerce, de chaque administrateur pour la période 2005 à 2008. Elle note que la Fondation a de son propre chef étendu cette procédure déclarative formalisée à tous les parrains de ses manifestations et que cette procédure sera reconduite chaque année, à l’avenir. »


Puis page 40 pour les fonds de fonctionnement :

« Mais la Fondation et son commissaire aux comptes ont omis de signaler l’autre changement de présentation, à savoir, désormais, l’intégration aux missions sociales de frais salariaux et de structure imputés au pôle "projets" et regroupés dans une ligne « frais de soutien » à hauteur de 357 081 € avec retraitement 2005 pour 379 558 €, qui se substitue à la ligne "frais indirects liés à l’objet social" précédemment partie prenante des frais de fonctionnement. Il faut se reporter au point suivant C-5-4.1 "Note sur les Emplois - Le financement des projets " pour apprendre que celui-ci « (le "financement des projets") « correspond aux subventions versées au titre des projets accordés par le conseil d’administration sur proposition du comité d’orientation (mais) intègre également la quote-part des salaires et charges sociales et les frais de structure y afférent. » Mais il n’est nullement précisé que cette règle d’imputation est nouvelle par rapport aux exercices antérieurs. Même s’ils ont pour conséquence optique à la fois de minorer les frais de fonctionnement et d’augmenter les missions sociales, ces changements d’imputation ne sont contestables ni dans leur principe ni dans leurs modalités. Un tel oubli reste cependant critiquable en raison du principe de permanence des méthodes applicables à des comptes certifiés, ce qui était le cas du CER 2006 inclus dans l’annexe comptable. En tout état de cause, il convenait – aux fins de comparaison – de retraiter la partie "Emplois" du CER 2005, ce qu’a d’ailleurs fait la Fondation dans ses comptes publiés pour 2006. »


Sur Nice premium, du 10 octobre 2006, vous pouvez lire :

« …Christian Estrosi est revenu sur son opération pièces jaunes… Mais le Président du Conseil général s’est peu attardé sur cette opération qui a été vivement critiqué après les révélations du Canard Enchaîné et du Nouvel Observateur. Les recettes drainées par le TGV n’auraient pas été publiées en raison du large déficit de l’opération. Les comptes publics ne comportaient qu’une seule page, de surplus erronée concernant les frais de fonctionnement !... »

http://www.nice-premium.com/article/un-nouveau-robot-arrive-au-chu-de-nice-.1218.html


Sur celui-ci, idem :

http://www.allier-republique.net/webArchives7/pdf/ar_101.pdf


Enfin, page 11, 15 du net, la Cour relève :

« qu’enfin, et sauf à ce que la Fondation soit en mesure d’établir un compte d’emploi des subventions reçues de l’AP-HP en application de la convention signée le 5 août 2008, compte d’emploi qui établirait la conformité de leur utilisation à l’objet affiché (« accompagner les actions qu’elle mène au profit des enfants, adolescents et personnes âgée hospitalisés »), ladite convention ne respecte pas les dispositions, auxquelles l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris est soumise, de l’article 2-II du décret 88-976 du 13 octobre 1988 relatif à la fonction publique hospitalière dans sa rédaction issue du décret 2008-928 du 12 septembre 2008, lesquelles disposent que « l'organisme d'accueil rembourse à l'établissement d'origine la rémunération du fonctionnaire mis à disposition ainsi que les cotisations et contributions y afférentes. »


.......

Catherine JACOB@Marie

Je vois.
Jacquot en roi d'Espagne et, sous la dénomination de Salustre, Don Salluste de Bazan ( qui a été joué également par Louis de Funès si je ne m'abuse) en grand intendant ou ministre des finances. C'est effectivement amusant... Mais surtout la perruque, plutôt que le chaudron.

Catherine JACOB@sbriglia

@sbriglia | 23 avril 2010 à 01:12
"@Madame Jacob
http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/COFAGP/Rapport-Fondation-Hopitaux-de-Paris-Hopitaux-de-France.pdf

la recherche est pourtant simple, pour quelqu'un qui excelle dans l'insertion des liens..."
_____________

http://www.ccomptes.fr/fr/JF/Accueil.html

C'est le site de la Cour des Comptes. Le document concerne les comptes de la Fondation de Paris, Hôpitaux de France, pas le TGV pièces jaunes et pas non plus le site des pièces jaunes ( http://www.piecesjaunes.fr/ ) que j'ai investigé vu que vos informations n'étaient pas suffisamment claires et précises. L'endroit de ce dernier site concerné par la Fondation de France est celui-ci http://www.piecesjaunes.fr/s-informer/la-fondation/ qui n'évoque pas sa comptabilité.

Le site de la Fondation Hôpitaux de Paris etc. est celui-ci: http://www.fondationhopitaux.fr/ - le rapport de la cour des comptes y est accessible par ce lien : http://www.fondationhopitaux.fr/publications/comptes.php
C'est bien le même document que le précédent, celui dont vous donnez l'adresse sur le site de la Cour elle-même.

La Cour des Comptes a fait des suggestions dont la présidente de la Fondation lui a donné acte en disant : "D’une manière plus générale, je puis vous assurer que la
Fondation a pris bonne note des différents points d’amélioration que la
Cour a mis en évidence dans son rapport."

En rapport avec le sujet de polémique dont il était débattu, j'ai trouvé intéressant de reproduire ces deux passages :

"La Fondation disposait au 31 décembre 2008 d’une équipe
permanente de quatorze salariés auxquels s’ajoutent cinq collaborateurs
mis à disposition par l’AP-HP, organisée en quatre pôles (l’administration
générale qui comprend les finances, le service des projets chargé des
relations avec les hôpitaux, la collecte de fonds et la communication
institutionnelle, toutes deux regroupées dans le service
"communication"), renforcée par une quinzaine de bénévoles
(correspondant selon la Fondation à 4 équivalents temps plein)." P.11

"Le collège des membres fondateurs comprend « outre les
fondateurs à l’origine, ceux qui seront désignés comme tels par le conseil
d’administration (…) et qui apporteront, en complément à la dotation
initiale, une contribution dont la valeur minimum est fixée par le conseil
(…) » (art. 14 des statuts). « Le droit d’accès (…) est lié à un versement
de 150 000 F [un peu moins de 23 000 €] » (art. IV-5 du règlement" p.12

Donc si je comprends bien, dans ce cas précis non seulement vous ne percevez pas de jetons mais vous payez pour faire partie des fondateurs/administrateurs une bonne somme !

Marie@Catherine J

@Catherine Jacob,
"De quel personnage parlez-vous en citant Salustre.."
Catherine JACOB@Marie | 22 avril 2010 à 19:58

Je n'ai pas cherché aussi profondément, je me suis contentée d'une photo trouvée là :

http://www.yatahonga.com/image-don,salustre,15044.html

Ce qui allait à ravir avec les jetons d'ailleurs !

sbriglia

@Madame Jacob

"http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/COFAGP/Rapport-Fondation-Hopitaux-de-Paris-Hopitaux-de-France.pdf"

la recherche est pourtant simple, pour quelqu'un qui excelle dans l'insertion des liens...

Catherine JACOB@Marie

De quel personnage parlez-vous en citant Salustre (prénom à la personnalité par ailleurs intéressante si l'on en croit cette page : http://www.asiaflash.com/prenom/prenom_personnalite.php?prenom=Salustre ) et son chaudron?

Catherine JACOB@sbriglia

@sbriglia | 22 avril 2010 à 15:03

J'avais cru Marie (fonctionnaire de police, si je ne m'abuse) sur parole, mais j'ai néanmoins effectué la recherche du rapport de la Cour des Comptes dont vous faites état sur le site des pièces jaunes. Je ne l'ai cependant pas trouvé. Pouvez-vous en fournir les références exactes SVP ? Par exemple l'URL précise de la page où est donnée l'information que vous citez.

sbriglia

Il serait bon, parfois, que certain(e)s intervenant(e)s prennent la peine de se renseigner avant de colporter des rumeurs infondées : le rapport de la Cour des Comptes sur l'opération "pièces jaunes" est lisible sur le site de ladite institution...
La Cour des comptes qualifie d’"exemplaire" l’utilisation des dons collectés par la fondation présidée par Bernadette Chirac.
Non, Bernadette Chirac ne puise pas dans la cagnotte des pièces jaunes pour ses dépenses personnelles. Non, David Douillet n’est pas rémunéré pour jouer son rôle de parrain pendant la collecte. Et ni l’un ni l’autre n’ont à leur disposition de véhicules de fonction. Voilà ce qu’on peut lire dans le rapport, rendu public, que la Cour des Comptes a consacré à la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.

Selon les magistrats, les fonds collectés au cours des opérations Pièces jaunes (en faveur des enfants hospitalisés) et Plus de vie (l’équivalent pour les personnes âgées) sont employés de manière "exemplaire" - un terme rarement utilisé rue Cambon. Fait inédit, ce contrôle a eu lieu à la demande de la Fondation elle-même, après qu’elle a été la cible d’une campagne de rumeurs lancées sur Internet en mai 2008.

Alors, un peu de sérieux dans le commentaire...

Marie@Catherine J

@Catherine J,

Vous me faites découvrir l'origine du nom de madame Chirac, ce qui est fort intéressant, cependant vous vous méprenez sur le fond de mon commentaire, je n'ai jamais attaqué les industries lorraines auxquelles je souhaite longue vie. J'ai simplement ironisé sur ce que j'ai relevé dans le billet qu'a écrit monsieur Bilger : "les jetons de présence"... pour madame Chirac... d'où le caddy Dior pour une ex première dame... que je m'imaginais les transportant...


Pour :

"Quant à votre portrait de l'ancien président en Oncle Picsou prenant son bain dans un chaudron rempli de jetons, ce n'est pas franchement très élégant non plus."


Je suis navrée là encore de vous contredire, car je n'ai jamais écrit ou supposé ce que vous soulevez. Vous déformez mon propos, tout du moins l'image que je me représentais à travers :

"Salustre le chaudron vérifiera, comptant et brassant de son côté, inlassablement les jetons qui y seront tombés…."

A ce moment précis, ma pensée voyageait, vers Saluste*, Yves Montand, dans la "Folie des grandeurs", brassant des pièces sous le nez de son maître pour le réveiller.... Je n'ai jamais imaginé une seconde que dans un chaudron, on puisse y prendre un bain...
Pour appuyer ma vision humoristique, j'avais copié et collé sur mon prénom le lien d'une photo fort explicite.

*J'avais écrit Salustre puisque je parlais de chaudron et je pensais également au lustre (lustrer le chaudron)....


Quant aux pièces jaunes... peut-être la crise ?


Voyez, Madame, en dehors d'un peu de malice, il n'y avait rien d'autre à percevoir. :o)

Catherine JACOB@Marie

« Dans un autre registre, ce que je trouve malhonnête chez madame Chirac, c'est qu'à l'occasion du "TGV pièces jaunes", elle ponctionne sur ses "quêtes" pour se payer l'hôtel 3 étoiles voire plus, ainsi qu'à sa cour !!! »

Quand une secrétaire japonaise, la seule de l'entreprise qui puisse se payer des vacances disent les mauvaises langues, s'offre systématiquement au moins le 3 étoiles, vous auriez voulu qu'une épouse de président de la République française, descende dans un deux étoiles, voire même un Formule1 ? Mais vous avez peut-être raison, vu que nous sommes désormais des « Poor People », et même doublement « Poor » puisque les frais hébergement se prennent sur les dons au lieu d'être l'objet d'une invitation de la part des élus locaux...
Désormais, il n'y aura pas de chambre de Bernadette à montrer aux hôtes futurs comme il y a eu la chambre bleue ou la chambre de monseigneur ou plus récemment l'assiette de Giscard chez les bourgeois ou encore le peuple français d'antan...!

« On apprécie ou pas !
Par ailleurs, un peu d'humeur détend parfois l'atmosphère qui se fait cycliquement lourde sur ce blog... ! »
Vous avez raison, le commentaire d'humeur a sans aucun doute, lui aussi, sa place.

Surcouf

@Marie
Si vous n'avez pas de haine tant mieux.
Mes mots étaient peut-être forts mais cette succession d'attaques, dont à mes yeux vous n'étiez qu'une des participantes et que je trouve injustifiée par son ampleur, commençait à m'énerver, d'où mon humeur grognon.
Concernant les "frais " de fonctionnement de l'association pour les pièces jaunes, il est vrai qu'ils sont disproportionnés.

Comme l'écrit Catherine Jacob, gardons notre ire pour des scandales avérés.

Marie

@Surcouf,

"Que de haine à peine dissimulée ! J'en suis effaré."

Monsieur Surcouf, rassurez-vous, je n'ai aucune haine envers madame Chirac. Elle peut brasser des jetons en or, je n'en ai rien à faire. Je n'envie nullement sa place.

Dans un autre registre, ce que je trouve malhonnête chez madame Chirac, c'est qu'à l'occasion du "TGV pièces jaunes", elle ponctionne sur ses "quêtes" pour se payer l'hôtel 3 étoiles voire plus, ainsi qu'à sa cour !!!
On apprécie ou pas !

Par ailleurs, un peu d'humeur détend parfois l'atmosphère qui se fait cycliquement lourde sur ce blog... !

Surcouf

Que de haine à peine dissimulée ! J'en suis effaré.

Il faut apprendre à regarder dans son assiette me disait mon père, ça évite d'être jaloux, envieux et au final malheureux.

Parce que qu'est-ce que ça peut vous faire ce que gagne cette dame ?
C'est quand même moins qu'un footballeur et certainement plus utile.

Cela fait-il baisser votre salaire du mois ?
Entre Marie qui nous la joue pseudo pouet, Savonarole qui revisite les vieux trucs pour frimer, Lisa bobo ironique, sans parler de Mossieur Paulista voilà une bien belle brochette de jaloux. Otez-moi ce cas de mes yeux auriez-vous pu dire avec humour.

Que voulez-vous il y aura toujours plus riche que nous, il faut vous y faire, surtout que vous me semblez tous être sortis de l'adolescence.
Que n'avez-vous suivi le même chemin ?

Catherine JACOB@Marie

@Marie | 20 avril 2010 à 14:17
"Madame Chirac qui a choisi le luxe, pourra ainsi emplir son chaudron de cour celle qui aurait pu gonfler comme d’autres, les rangs des barreaux poubelles de Paris ou d’ailleurs..."

Marie, Marie,
Ainsi vous aussi vous jetez votre petite pierre à Bernadette - dont, soit dit en passant le nom de jeune fille est Chodron ( et non 'Chaudron') de Courcel, autrement originaire du Port-Courcel, dit-on, dans le 92 pour ce qui se situe après la particule due au 2d Empire. Toutefois on donne aussi "Chodron Courcel" comme typique du département de l'Aude où il aurait son origine dans un toponyme de sens : l'avenc, désignant une grotte, un puits naturel. Et, on donne encore le nom Courcel comme beaucoup porté dans le Cher ainsi que dans le Pas-de-Calais, où il serait un toponyme, encore une fois, fréquent, en tant que diminutif du latin 'curtis' (= ferme, domaine), ce qui est assez étonnant et là aussi, à mon avis, mal intentionné vu que 'curtis' n'existe pas et qu'on à seulement 'curtus', a, um : 'écourté' (= au nez court, à l'oreille coupée, etc.) -

D'après Wikipedia, "La famille Chodron est une famille bourgeoise originaire des Trois-Évêchés (Toul, Metz et Verdun). Elle compte dans ses rangs des militaires, des orfèvres, des notaires, des diplomates et des industriels. Ils ont obtenu par héritage la propriété des manufactures de Gien et de Briare, dans le Loiret, fabricant des porcelaines et leurs émaux."

Bref, quoi qu'il en soit, laissons-lui au moins son orthographe qui donc la situe dans une filiation lorraine en évitant d'attaquer injustement les industrieux lorrains qui ont réussi dans ces mêmes domaines, ce n'est pas si fréquent. Voyez Longwy, Daum etc... sans compter les forges, De Wendel et surtout l'ardoise des hauts fourneaux et les fausses promesses en pagaille!

Quant à votre portrait de l'ancien président en Oncle Picsou prenant son bain dans un chaudron rempli de jetons, ce n'est pas franchement très élégant non plus.
Vous nous avez habitué à mieux.

Merci donc de bien vouloir considérer que le luxe des accessoires ainsi que les arts de la table sont des fleurons de l'industrie française qui exporte sans délocaliser et rapporte donc de vraies devises et par voie de conséquence préserve vraiment de vrais emplois!

Pourquoi cette industrie ne bénéficierait-elle pas de ce qui reste du carnet d'adresses de Bernadette qui, depuis qu'elle n'est plus '1ère Dame' a vu le nombre des pièces jaunes recueillies au bénéfice des enfants malades http://www.piecesjaunes.fr/
considérablement diminuer, ce qui est injuste, car l'important ce devrait être ces enfants et non pas l'aura présidentielle, et a peut-être le projet de combler ce manque par des jetons, après tout!
Je crois que tant qu'on ne sait pas ce qu'il en est, il est hasardeux d'épiloguer. Il vaut mieux se mettre sous la dent quelque bon scandale avéré et ça ne manque pas!

Marie

Un désir de féminisation soufflerait au sein du conseil d’administration de LVMH qui ne comporte qu’une seule femme en son sein. Reconnaissez qu’ils pourraient accueillir bien pire que madame Chirac. Sa fille étant, de son côté, entrée chez PPR, concurrent de ce groupe. Chacun ayant ainsi sa chacune !

Transformée en écureuil, madame Chirac, adepte des accessoires, va devoir acquérir un caddy Dior pour transporter ses jetons de présence en fonction de son assiduité qui selon les barèmes de 2009 s'échelonneraient entre 15 000 euros pour le moins à 930 000 euros pour le doyen. Madame Chirac qui a choisi le luxe, pourra ainsi emplir son chaudron de cour celle qui aurait pu gonfler comme d’autres, les rangs des barreaux poubelles de Paris ou d’ailleurs...
Ainsi, durant ses moments de solitude, pendant que madame amassera et thésaurisera, Salustre le chaudron vérifiera, comptant et brassant de son côté, inlassablement les jetons qui y seront tombés….
Quelle occupation reposante pour un retraité !

Savonarole

- La première génération édifie une oeuvre et établit une réputation sans tâche,

- La deuxième génération en hérite mais recherche les ors, les distinctions, les sièges et les maroquins.

- La troisième joue du violon et tout s'effondre...

C'est un peu l' histoire des "Buddenbrook", de Thomas Mann ("Le déclin d'une famille").

Des Chodron de Courcel à LVMH, il y a trois générations.

(Pour Bernadette, on en est à la deuxième étape du déclin.)

Lisa

Quand on n'a jamais payé ses provisions de bouche, ça fait un trou dans le budget de la retraite de payer son filet de boeuf ou sa sole...

Et puis peut-être que la famille Hariri veut récupérer l'appartement qu'ils prêtent gratuitement... et 30 000 € mensuels de retraite de Monsieur ne suffiront pas.

Je ne trouvais pas très saine cette histoire d'appartement, mais là avec LVMH c'est de plus en plus opaque.
Enfin, c'est mon sentiment.

Laurent Dingli

Merci Marie, je connaissais cette animation à la fois si réaliste et si drôle. Mes chats n'agissent pas autrement le matin et je n'ai jamais besoin de réveil !

Surcouf

@Alex paulista
Si dire que vous êtes ignoble lorsque vous écrivez "Elle est plus forte pour les jetons que pour les rejetons" est une insulte alors j'assume totalement et je réitère et je me fiche d'être pathétique à vos yeux.

Vos propos sont vils, bas, et ce n'est pas votre justification seconde qui me fera changer d'avis.
La vie privée de votre aide ménagère ne changera rien à la teneur de vos propos outrageants pour madame Chirac et surtout ne les justifie pas.
Que je sache madame Chirac ne mendie rien et apporte à cette société un cercle de relations et de connaissances très utiles à LVMH.

Alex paulista

Catherine Jacob a au moins la grâce d'être bien élevée et sensible à la poésie de Victor Hugo.

Mais Surcouf, vous êtes pathétique avec vos insultes.

Chez moi, tous les jours, vient nous aider à la maison une jeune femme qui a deux enfants de pères différents, vit avec un troisième homme. Sa fille aînée de 8 ans a chopé une méningite grave dans le bus quand elle avait 3 mois (eh oui, elle devait se la trimbaler). La petite s'en tire avec un asthme chronique sévère. Elle ne peut pas payer le traitement qui coûte environ 500 reais par mois et qui, de toute façon, fragiliserait les os de la gamine en croissance (de ce qu'elle me dit).
Elle travaille chez moi pour plus que le marché et pour autant pas grand-chose, plus pour un vieux. Une autre que je connais se paye un cours d'infirmière de 8h à 11h du soir. Ces femmes payent une autre maman près de chez elles pour s'occuper de leurs enfants la journée. J'ai dû insister pour faire cotiser la première à la retraite, à presque 30 ans elle n'avait jamais été déclarée.

Ces femmes se battent, n'auront jamais à mendier des jetons de présence dans aucun conseil d'administration pour y faire de la figuration (on ne s'improvise pas administrateur d'une si grande entreprise à 77 ans, voyons, c'est encore moins réaliste que les postes de Jean Sarkozy, qui a au moins sa jeunesse pour lui !).
J'imagine très bien leur réaction si je leur proposais d'être payées grassement pour rejoindre le CA de ma boîte et ne rien faire, assises durant des heures au milieu des conférences en plusieurs langues. Elle me répondraient indignées qu'elles ne couchent pas !

Bien au-delà des questions mesquines de féminisme pour savoir si au pseudo-travail on joue à la dînette ou à l'homme pressé, je vous parle de dignité, de regard qui ne se baisse pas, de sourires, de bonheur, d'humour (même noir).

La France qui se profile pue la mort, les vautours se nourrissent sur la partie charnue du cadavre. Quel luxe !

Je me souviens des paroles de Brassens:

Le mauvais temps n'est plus ton lot
Le joli temps des coudées franches
On a mis les mains sur tes hanches

Après, des Zemmour et compagnie pointent du doigt la chanson "Ma France à moi" de Diam's comme si elle prônait le rien foutre. Mais en réalité, c'est cette France incarnée par Bernadette qui se gave à pointer quelques heures dans un conseil, invitée par ses copains.

La France de Diam's peut regarder celle de Bernadette droit dans les yeux : la méritocratie qui reste en France, celle qui a vraiment étudié et travaillé, se rapprochera de plus en plus de la première et laissera tomber la seconde.

Merci en fait, merci Bernadette, comme dirait Aïssa...

Marie @Mistigri Dingli

@Mistigri Dingli,

"Bon c'est vrai que, lorsque j'ai le cafard, et que j'ai besoin de rire un bon coup, je repense..."

Conseils du "Grand Charles" à Mistigri Dingli :

http://www.youtube.com/watch?v=w0ffwDYo00Q&feature=channel

http://www.youtube.com/watch?v=uOHvZjiDANg&feature=player_embedded

_8-) 8-)

Surcouf

Gooooooooooooood mooorning Clochemerle!

Monsieur Bilger, vous me faites de la peine. Que faites-vous de la liberté des gens ? Vous voir écrire "acoquiner" me choque profondément. Cela sous entendrait-il que nous sommes là en présence de coquins ?
Je n'ose penser que ce sont là vos idées sur la question et que vos mots dépassent votre pensée.

Jusqu'à preuve du contraire, la société LVMH est un fleuron de notre industrie qui ne me semble pas être en froid avec la justice et la démarche de madame Chirac tout à fait légitime et légale.

Je dis stop à l'hypocrisie. Aurait-on dû y mettre un enfant, un cousin, un ami, bref un homme de paille afin de paraître immaculé face au tribunal de la vox populi ?

Elle nous em...bête la vox populi et surtout on lui fait dire tellement de choses.

Les donneurs de leçons, toutes les leçons, d'où qu'elles puissent venir, nous pompent l'air à vouloir nous faire marcher au pas sur leurs sentiers balisés. Sentiers qu'ils s'empressent bien souvent de fuir eux-mêmes.

- Que diable, parce qu'on aurait 77 ans on ne pourrait pas toucher des jetons de présence ?
- Que diable, parce qu'on est la femme d'un ex président on ne peut pas faire ce que l'on veut ?
- Que diable, tout simplement parce qu'on est femme on devrait se contenter de faire la soupe à son homme ?

Certains, ici, veulent comparer la démarche des "pièces jaunes" et cette information. Et alors ? Ne peut-on gagner des millions ailleurs que chez Foucault tout en participant à une oeuvre utile?

L'utilisation des sommes perçues ne regarde que madame Chirac et les impôts.

Trouvez-vous l'argent si sale, ou êtes-vous tout simplement envieux, jaloux, aigris, pisse-vinaigre ? Je penche pour la dernière.

Madame Chirac n'a pas attendu après son mari pour avoir une vie économique, sociale, et politique et j'espère que dans son for intérieur madame Chirac vous fait un doigt d'honneur bien mérité, surtout à vous monsieur Paulista qui n'êtes qu'un ignoble individu de par vos propos sur les malheurs de parents.

Sur ces quelques mots, j'ai des falafels à préparer pour midi.

Achille


Achille @ Aïssa Lacheb-Boukachache

Intéressante votre contribution dans laquelle vous évoquez l’excellence de ceux qui « font » et qui sont critiqués par ceux qui ne font rien.

Toutefois je trouve votre rapprochement entre la boucherie de la Grande Guerre et les jetons de présence de Bernadette Chirac assez osée...

Quant à votre phrase : On ne peut rien faire car il n'y a rien d'autre à faire et si on fait quelque chose, ce sera pire, alors il ne faut rien faire et laisser faire

Elle me fait irrésistiblement penser à une des devises des Shadocks :
« Il vaut mieux pomper d'arrache-pied même s'il ne se passe rien que risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas. ».

semtob

Cher Philippe,

Ecoutez en boucle les petits plaisirs...
Madame Chirac a des qualités même si cela doit vous chagriner et il est de son droit de les exprimer. J'aime les femmes de terrain Bernadette, Agnès b, Ariane m, pas vous ?
Vivent Clara Plume et Bernadette.
françoise et karell Semtob

Catherine JACOB@Alex paulista (art.29&33- loi du 29/07/1881)

@Alex paulista se veut heureux sans jeton à 77ans | 17 avril 2010 à 22:37

Jeanne est donc reconnaissante puisque quand
"Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir,
Pour un crime quelconque, et, manquant au devoir,
[Vous alliez] voir la proscrite en pleine forfaiture,
Et lui glissiez dans l'ombre un pot de confiture
Contraire aux lois."

C'est rare, la reconnaissance, et dans ce âge où l'on n'a pas encore vraiment appris la trahison, c'est très mignon.

http://www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page_id=6131&document_id=13152&image_number=20

Mais ce n'est pas de Jeanne dont nous parlons.

Aïssa Lacheb-Boukachache

En ce moment, je suis plongé entre autres lectures, écriture et méditations, dans 14-18. LES REFUS DE LA GUERRE (Une histoire des mutins)/ Par André Loez chez Gallimard-Histoire (Folio). Sur les faits eux-mêmes (les mutineries de 1917), je n'apprends pas grand'chose. Par contre, l'ouvrage dans son ensemble fait ressortir en filigrane quelque chose que d'aucuns ne soupçonnent pas, aujourd'hui encore; savoir, que ce sont les soldats eux-mêmes qui ont renoncé à pousser plus avant la désobéissance, craignant davantage la Révolution que la guerre dans laquelle ils étaient englués depuis plus de trois ans et qui les décimaient chaque jour par milliers … L'un d'eux dit même dans un courrier à ses parents qu'il préfère se retirer du mouvement et retourner à la tranchée car «je me souviens de grand-père et qu'il nous disait que la Commune c'était l'horreur» … Pour lui, les boucheries gigantesques à ciel ouvert de Verdun, de la Somme, du Chemin des Dames d'où il sortait à ce moment et rédigeait cette lettre, étaient un moindre mal comparées à la Commune et ses excès … On ne peut que rester les bras ballants face à de telles constatations historiques. Mais c'est très intéressant dans la mesure où l'on voit bien dans cet exemple particulier comme dans l'exemple collectif de ces mutineries en somme auto-mutilées, comment les cadres sociaux d'avant la guerre et leur représentation collective et individuelle avaient tant et massivement imprégné les esprits au point de faire croire qu'être (ce sont des exemples mais des exemples tirées de réalités) pendu ou fusillé ou même poignardé sous la Commune était infiniment pire qu'être égorgé par la baïonnette de l'Allemand alors en face ou déchiqueté ou enterré vif par un obus ou brûlé par les lance-flammes ou étouffé par les gaz de cette guerre ou etc.

Elle n'a pas fini de nous livrer ses secrets et ses enseignements, cette belle guerre ...

La puissance des cadres sociaux institutionnalisés, sur les esprits … C'est étonnant. On ne peut qu'être admiratif. Bravo les grandes Ecoles, bravo Minc, bravo Bernadette, bravo Imbert, bravo toutes et tous ceux et celles-là, on vous reprochera tout tout le temps sauf jamais de n'être pas excellents en cette chose ... On ne peut rien faire car il n'y a rien d'autre à faire et si on fait quelque chose, ce sera pire, alors il ne faut rien faire et laisser faire … C'est du travail d'orfèvre.

Tiens, du bon vieux Khaled des lointains débuts … J'adore ce bon vieux raï qui tache, comme dit un commentateur ... L'histoire d'un mec qui se soule la gueule jusqu'en mourir car il ne voit plus d'issue sociale digne à sa misérable existence. Pour ça aussi que les généraux et Poincaré tenaient absolument à ce que les convois de pinard soient toujours prioritaires même sur les convois d'armes et de munitions …


Aïssa.

Alex paulista se veut heureux sans jeton à 77ans

@Catherine Jacob

-Et j'ai baissé la tête,
Et j'ai dit: -Je n'ai rien à répondre à cela,
J'ai tort. Oui, c'est avec ces indulgences-là
Qu'on a toujours conduit les peuples à leur perte.
Qu'on me mette au pain sec. - Vous le méritez, certes,
On vous y mettra. - Jeanne alors, dans son coin noir,
M'a dit tout bas, levant ses yeux si beaux à voir,
Pleins de l'autorité des douces créatures:
- Eh bien, moi, je t'irai porter des confitures.

Epaminondas

Cher monsieur Bilger,
Il sera intéressant de suivre l’assiduité de madame Chirac aux réunions pour lesquelles elle perçoit les jetons en question, puisque le montant de ceux-ci est en principe calculé en fonction de celle-là… Personnellement, l’épisode que j’attends avec impatience reste celui de la conversion de notre actuel président de la République. Quelle sera la suite qu’il donnera à sa carrière ? Je pense qu’il négociera le même virage que Tony Blair (pour lequel monsieur Sarkozy professe une grande admiration).

Ludovic

Bonjour M. Bilger,

Je me range plutôt du côté de ceux qui considèrent que Mme Chirac mérite qu'on la laisse tranquille. Après une vie consacrée à la carrière de Jacques, Bernadette peut bien s'occuper un peu d'autre chose, d'autant que Dieu sait qu'elle a dû supporter beaucoup de choses.
Certes le couple Chirac n'est pas dans le besoin et je n'ai jamais vraiment compris pourquoi ils n'ont pas acquis un appartement à Paris plutôt que de jouer les squatters, mais je les trouve bien sympathiques et comme disait Nino :
"Bernadette, elle est très chouette
Et sa cousine, elle est divine
Mais son cousin, il est malsain
Je dirais même que c'est un bon à rien."

Florence

Florence@Achille

mais non, je n'ai rien d'une "chienne de garde" ni d'une féministe acharnée. J'aime les hommes et je m'entends généralement bien avec eux.
Je me dis juste que Bernadette a bien le droit si ça lui chante de fréquenter un conseil d'administration. Il m'est déjà arrivé de faire partie d'un conseil d'administration et j'ai aimé ça. Pourquoi pas Bernadette ? Cela la change du rôle de dame patronnesse et d'"épouse parfaite qui seconde admirablement bien son mari" que vous affectionnez. Les femmes peuvent avoir d'autres rôles sans pour autant être d'horribles "chiennes de garde". Achille, vous devriez avoir un peu moins de préjugés sur les femmes...

Jean-Dominique Alfonsi

Alain Minc et Bernadette dans le même conseil d'administration, ce doit être la franche rigolade...
Quant aux jetons, M. Bilger, vous n'avez pas de coeur !!! Depuis quarante la famille Chirac vit aux frais du contribuable. Aujourd'hui plus rien ou presque, un château, quelques terres, quelques retraites de député, ministre, président, des broutilles en somme, la misère ou presque. Quelques jetons lui feront du bien, vous ne croyez pas ?

Bernardini

Dans le ménage Chirac, c'est Madame qui, ces derniers temps, se "remue" un peu, on ne voit qu'elle un peu partout, histoire de dire ou faire dire "la vie continue"...

Le grand Jacques a tout du retraité peinard mais qui traîne son spleen, un peu sourd sur les bords, il va passer (ou tuer, serait plus juste...) le temps rue Montpensier, comme avant lui Vincent Auriol, René Coty et son grand ami Giscard...

Il doit méditer sur les bonnes paroles du regretté Armand Fallières, alors hôte de l'Elysée, juste avant la Grande guerre : "La place n'est pas mauvaise mais il n'y a pas d'avancement."

Bernadette, elle, a encore des choses à nous montrer. Juste revanche sur sa moitié ?

Valerie

Rédigé par: Florence le 17 avril 2010 à 08:39

Ce n'est pas faux et aussi peut-etre qu'elle filera un peu les jetons a Monsieur Douillet... enfin je veux dire un peu du revenu des jetons.

Belle journee ensoleillee... avant l'arrivee du joli nuage gris !

Jabiru

Peut-être va-t-elle faire don de ses jetons de présence à sa fondation !
Ce serait un signe fort de solidarité avec toute ces familles modestes qui trouvent malgré tout le moyen de participer à la collecte des pièces jaunes.
On peut encore rêver !

Patrick Handicap expatrié

La vertu et le luxe ?
Lire plutôt le Vice et le luxe...

Pierre-Antoine @ PB

Cher Philippe,

Merci, mille fois merci,

Oui, vous avez eu raison de faire un billet sur le sujet ô combien "frivole, futile et versatile" de la participation de Bernadette à la "course aux jetons" !

Après plusieurs billets d'un poids conséquent, un peu de légèreté ça ne peut que nous permettre de reprendre notre souffle.

Encore merci d'avoir eu la délicate attention de donner quelques répits aux neurones de vos commentateurs. :-)

Espérons qu'ils sauront l'apprécier... nous le verrons bien au poids des commentaires !

Cordialement,

Pierre-Antoine

Catherine JACOB@Alex paulista (art.29&33- loi du 29/07/1881)

@Alex paulista | 17 avril 2010 à 02:08

"Elle est plus forte pour les jetons que pour les rejetons."

Alex paulista, j'estime que vous devez retirer ces paroles et exprimer sur ce blog des excuses publiques à Mme Chirac dont vous insultez scandaleusement la douleur en rapport avec l'anorexie mentale de sa fille Laurence qui l'a de plus rendue suicidaire, ainsi que parallèlement celle de toutes les femmes qui n'ont pas eu autant d'enfants qu'elles auraient pu le souhaiter sans compter celles qui ont eu énormément de mal à avoir le peu qu'elles ont eu. Et, pour le seul plaisir de faire un bon mot hasardeux, tous les maris qui n'ont pas eu la chance de, tenez par exemple, notre hôte. Oui, vraiment S.C.A.N.D.A.L.E.U.X!!

Ludovic

@JM D?

Palsembleu vous êtes bien renseigné, mais comment va-t-il faire pour terminer sa licence, qui au demeurant ne vaut plus grand-chose ?

Achille

Achille @ Florence

Hou la la quelle impétuosité. Ne serait-ce pas vous qui faites preuve de misanthropie dans vos propos que l’on dirait inspirés d’un tract des "chiennes de garde".

Je ne pense pas que Bernadette Chirac ait attendu d’avoir 77 ans pour « vivre un peu sa vie pour elle » et je doute fort qu’elle ait « préparé ses charentaises » à son Président de mari. Elle n’a, me semble-t-il rien d’une « tante Yvonne »

On peut simplement regretter sa décision à un moment où l’industrie du luxe ne s’est jamais aussi bien portée malgré et peut-être même grâce à la crise économique. C’est tout.

Elle aurait été mieux inspirée de céder la place à Geneviève de Fontenay dont l’élégance désuète et la moralité irréprochable sont depuis toujours l’image de la grande bourgeoisie française si bien décrite dans les films de Chabrol.

Catherine A : Bernadette, fashionista (malgré elle)

Mais enfin Philippe, ne seriez-vous pas un peu mesquin ? ou pas suffisamment au fait de la mode ? Bernadette Chirac est une vraie chasseuse de tendances : danser avec le président chinois en bottes de caoutchouc il fallait le faire ; elle l'a fait. Comme se balader en tenue de camouflage pour une étape du Tour de France, me semble-t-il. Si ce n'est pas de l'audace ça ? Alors quoi de plus normal qu'Arnault fasse appel à elle ? Je suis sûre qu'en moins de deux elle va vous transformer en fashionista ; ça vaut bien quelques petits jetons.

Laurent Dingli

@ sbriglia,

"De Gaulle in love", "Le retour du Général", "Le dictionnaire amoureux de Charles de Gaulle"... Le général en slip, en porte-clés, en charentaises, amoureux, écrivain, le général et la mort, et les nains de jardins, et le Kamasutra (oups ! non, ça c'est ce vieux tombeur de Giscard)... stop ! pouce ! pitié ! assez ! il y a indigestion, overdose, pufaim-pusoif ! marre du culte voué à la vielle baderne aux bras levés !
Bon c'est vrai que, lorsque j'ai le cafard, et que j'ai besoin de rire un bon coup, je repense au fiston Amiraaaaal en train d'envelopper le paternel et généralissime cadavre dans le drapeau français sur ordre de la mère Yvonne.
Et vive le Québec libre ! Je vous ai compris ! ...mais Paris libéré ! etc. etc.

Florence

Désolée de vous dire que je trouve vos remarques juste un petit peu misogynes.
Voilà une femme, Bernadette, dont tout le monde s'accorde à dire qu'elle a particulièrement bien secondé son mari dans toute sa carrière. Et aujourd'hui, la carrière de Monsieur son mari étant fini, Bernadette, à qui il ne reste pas de nombreuses années, a l'outrecuidance de vivre un peu sa vie pour elle, indépendamment de son mari ! Et tous ces messieurs de trouver ça choquant !
Eh bien, c'est moi qui suis choquée de vos réactions Messieurs. Bravo Bernadette et continuez ainsi. Ne rentrez pas à la maison pour préparer les charentaises de Monsieur votre mari. Vivez enfin pour vous Bernadette, vous ne l'avez pas volé !

Achille

Bonjour Philippe Bilger,

« Il paraît qu'Hélène Carrère d'Encausse a refusé l'offre de Bernard Arnault pour "raisons personnelles". Quel dommage que Bernadette Chirac n'ait pas invoqué des "raisons présidentielles"

Quel dommage, en effet, de voir une ancienne Première Dame de France, marraine de l’opération pièces jaunes, en être réduite à prendre des jetons de présence dans le conseil d’administration d’un groupe de luxe.

Espérons qu’elle en fera bon usage...

Marie C.

L'argent va à l'argent c'est bien connu ! Et puis LVMH avait besoin d'un bras toujours chargé d'un sac à main (accessoire pépite pour l'entreprise dit Le Monde)... et cela comme preuve d'une lutte acharnée pour la survivance de la culture française ! Ah la symbolique du bras, elle nous en fera voir de toutes les formes !!!!

sbriglia

Cher PB,

J'attendrais bien le 31 août pour vous offrir le "Dictionnaire amoureux de Charles de Gaulle" (Michel Tauriac) mais mon petit doigt me dit que Madame Columbo, à la lecture de ce dernier post, va me devancer!

...Chère Yvonne, comme les temps ont changé...

(Laurent Dingli : essayez quand même de lire l'ouvrage !...)

Alex paulista

Elle est plus forte pour les jetons que pour les rejetons.

jpledun @ PB

"Maintenant, Bernadette Chirac va s'acoquiner avec le capitalisme et le luxe triomphants"

Alors supprimons ce capitalisme-là et tous les corps de métier artisanaux qui vont avec.
Comme cela, vous n'aurez plus de pincement de déplaisir.

JM D

M Bilger, c'est simple vous êtes ringard.

Quelle remarque peut-on faire sur l'entrée de Bernadette à ce conseil d'administration à son âge et avec les rôles qu'elle a déjà joués quand Jean Sarkozy en octobre 2008 malgré son jeune âge était déjà titulaire aux conseils d'administration et comités suivants énumérés exhaustivement à cette date par le magazine Neuilly 92, mais on peut imaginer qu'aujourd'hui d'autres nominations ont dû s'ajouter à la liste :
- A Neuilly, au conseil d’administration du collège Théophile Gautier, du lycée Pasteur, du collège Notre-Dame de Sainte-Croix et du collège Saint-Dominique
- Du comité de pilotage du Syelom
- De la maison de retraite de la rue de Soyer à Neuilly
- Du conseil d’administration des établissements publics de santé départementaux, au centre hospitalier spécialisé « Roger Prévot » de Moisselles, et des centres hospitaliers
de Courbevoie et de Neuilly.
- Au conseil d’administration du Centre Régional de Paris pour l’Enfance et l’Adolescence Inadaptées
- Au conseil d’administration de l’institut pour les personnes handicapées « Gustave Baguer »
- A la commission départementale des bourses d’étude de l’enseignement du second degré et technique
- Au conseil départemental de l’Education Nationale du département des Hauts-de-Seine
- Au conseil inter-académique de l’Ile-de-France
- Au conseil académique de Versailles
- A la maison de l’emploi Rives de Seine
- Au comité départemental de la formation professionnelle de la Promotion Sociale et de l’Emploi
- Au conseil d’administration du syndicat des départements de Paris et des Hauts-de-Seine pour la gestion
des parcs de sports de Puteaux et d’Antony
- Au conseil départemental de la jeunesse, des sports et de la vie associative

Y a-t-il dans notre pays un seul autre jeune homme de 22 ans (à l'époque) que l'on s'arrache pour autant de responsabilités, non-électives, différentes ? En fait, même si ces responsabilités sont pour une part plus anecdotiques que grandioses, je me demande s'il y a pour la majorité d'entre elles un seul autre cas où l'on ait choisi quelqu'un d'aussi jeune pour les exercer.

Jean Reffait

Ce n'est un secret pour personne sur votre blog, Monsieur, que je ne suis pas du même bord que l'ancien Président et encore moins de celui de l'actuel.

Ce que vous nous apportez comme nouvelle (je l'ignorais) de Madame Chirac me fait éprouver un vif sentiment de déception.

Je la savais, aux affirmations générales, intelligente, politiquement habile, et soucieuse avant tout de la respectabilité républicaine. Ce qui n'englobe pas seulement, à mes yeux, des faits et gestes allant à l'encontre d'une loi écrite et promulguée.

Madame Chirac a parfaitement le droit (cette fois au sens juridique du terme) d'aller toucher des jetons de présence dans un organe à but lucratif.

Nul n'a le droit de le lui reprocher. En droit, précisément.

Ma déception c'est que - et je ne suis sûrement pas le seul - cette dame se battait bec et ongles pour la défense de la réputation de son époux, ce qui n'était pas sans mérite, et puis il y avait cette affaire des "pièces jaunes", avec ce côté Comtesse de Ségur ou Zénaïde Fleuriot, qui attendrissait, quoiqu'on en ait souri parfois, dans les beaux quartiers comme dans les chaumières. Il m'est arrivé de déverser mes pièces jaunes dans l'aumônière disposée à cet effet là où j'en trouvais. Et puis c'était peu de chose, au regard des blessures qu'elle pensait contribuer à panser. Le geste était joli, car l'intention semblait jolie et Madame Chirac avait lié son nom, ces dernières années, à cette initiative.

La statue, idéalisée par des benêts de mon genre, s'effondre par le seul fait que les pièces jaunes vont être remplacées par les jetons de présence d'un consortium dont le peuple des chaumières n'a pas même une idée.

Alors, je crois sentir, chez vous aussi, une déception vive, que vous appelez "malaise" et qui est l'un et l'autre.

C'est tout ce que j'ai à en dire. Et je le dis comme je le ressens.

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