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23 mai 2010

Commentaires

Laurent Dingli

Je l'espère de tout mon coeur, mais au fond, je ne crois pas que le Conseil constitutionnel interdise tout à l'heure la corrida, il faudrait plus de conscience, plus de courage, plus de capacité de remettre en cause nos impératifs économiques et nos traditions, lorsqu'elles sont cruelles, que n'en ont la plupart de nos responsables politiques.
Je souhaite me tromper, mais...

Alex paulista

@ Savonarole

Vous avez en partie raison pour la Catalogne. Ce plaisir de se démarquer a été exacerbé par la période franquiste, insupportable pour les Catalans. Idem pour la mise en avant de la langue catalane. Ce n'est pas exactement comme le breton ou même le catalan en France.


Mais sur l'Italie, en bon connaisseur du Salento et de sa pizzica, je vous assure que l'Italie a besoin de ses Pouilles, qu'il faut apprécier Lecce.

Certains commentateurs disaient aussi du mal de Naples. Ils n'y connaissent rien: le peuple napolitain irrigue les veines de toute l'Italie. Sans Naples, l'Italie s'éteint, ne serait-ce que démographiquement. Et où va-t-on trouver du bon pain et manger autre chose que des pâtes ?

Les gens de qualité venus du sud de l'Italie sont indispensables à l'Italie et à l'Europe. Ils n'hésitent pas à voyager, contrairement aux Florentins par exemple. Il faut bien financer les infrastructures de cette région en relation avec le nombre de personnes qui y sont élevées.

Savonarole

Faut-il être niais pour croire, une seule seconde, que la Catalogne se soucie de la cruauté des corridas.

Il s'agit pour la Catalogne de se démarquer un peu plus du folklore hispanique : corridas, processions religieuses, etc.
Se voulant la Californie de l'Europe elle tend à se débarrasser des quichotteries et bigoteries de sa voisine.
De plus, 72% des Espagnols ne s'intéressent plus aux corridas (cf Le Monde).
A tout cela s'ajoute un sentiment "flamand" de payer pour les Wallons.
Ou bien, pour les plus lucides de ce blog, d'être les "Italiens du nord" et d'en avoir marre de payer pour les Pouilles.
Les taureaux n'ont rien à voir dans cette histoire.

Laurent Dingli

Je savais, Duval Uzan, que vous étiez vous aussi, très sensible à ces questions. Nous entendons d'ordinaire tant de tristes nouvelles à propos de souffrances humaines et animales, qu'une lueur d'espoir est toujours une source de joie et d'émotion.

Duval Uzan

@Laurent Dingli et calamity jane

"L'interdiction de la corrida en Catalogne est une belle et grande victoire."

Grand merci de partager ce grand bonheur !
Je n'ai pas les larmes faciles mais là pas de mot pour les remplacer.

Duval Uzan

calamity jane

Refuser de voir ce que l'homme est capable
d'organiser pour se placer en face de ses
contradictions mais en même temps choisir
dans cette organisation qui devra en faire
la représentation (échancrures et sang)...
Il m'arrive la même subtile mais prégnante
sensation alors que je lis ce que l'homme
est capable de faire subir à son espèce...

Laurent Dingli

L'interdiction de la corrida en Catalogne est une belle et grande victoire. Je veux croire, mon cher Philippe, que vous n'assisterez plus à un divertissement aussi stupide et aussi cruel que celui-là.

Laurent Dingli

C'est moi qui vous remercie, chère Florence Lanaud.

Florence Lanaud

Merci cher Laurent Dingli.
On ne peut qu'être envahi par l'émotion en lisant cet extrait poignant.
Bien à vous

Laurent Dingli

J'ajoute encore : très émouvante la rencontre, après le drame, entre Martin Gray et Max Gallo. Je ne suis pas souvent d'accord avec lui, mais ça doit être un homme bien, ce Max...
Pardonnez-moi cette petite digression, mon cher Philippe.

Laurent Dingli

A Patrick Pike et à quelques autres,

Je voulais vous dédier ce passage extrait de "La vie renaîtra de la nuit" que Martin Gray a écrit après la disparition tragique de toute sa famille, lors de l'incendie de sa maison, survenu dans le sud de la France :

"Une nouvelle fois, je découvrais la tendresse, la sensibilité profonde des animaux, que trop d'hommes croient avec orgueil sans sentiments. Comment oublierai-je le chat du bord du fleuve, à Varsovie, qui, alors que tant d'hommes n'étaient que bêtes sauvages, était pour moi, enfant pourchassé, la douceur et l'affection !
"Ici, aux Barons, j'avais vu nos chiens puissants se laisser chevaucher par mes enfants, jouer avec eux, en mesurant tous leurs mouvements de manière à ne pas leur faire mal, pleins d'une attention humaine pour le dernier-né. Et sans doute mon chien, au lieu de s'enfuir quand les flammes avaient atteint la voiture, avait-il voulu rester près des miens, jusqu'au bout, périr avec eux.
"Et maintenant Lady, qui souffrait avec moi, qui refusait la nourriture, comme si elle avait voulu se laisser mourir, et il fallait que, morceau après morceau, en lui parlant, en lui présentant longuement la viande, je la force à manger. Il fallait, pour qu'elle accepte, que je lui parle, que je la raisonne. "Tu vois Lady, nous sommes tous les deux. Tu ne veux pas m'abandonner ? Tu ne veux pas me laisser seul ? Tu me restes toi ! Mais il faut que tu manges."
"Lady me ragardait avec ses yeux graves et doux. Elle avalait avec difficulté. Elle se forçait, je le sentais, pour me satisfaire, mais en elle, quelque chose résistait. Elle n'avait plus le désir de vivre. Et pour moi qui devait me décider à chaque seconde à continuer d'exister, la présence de Lady, son désespoir qu'elle ne pouvait exprimer par des mots mais qui était visible dans chacune de ses attitudes étaient une remise en cause de chaque instant. J'avais envie de m'étendre près d'elle et nous serions restés côte à côte, jusqu'à ce que le sommeil nous prenne et nous emporte vers ceux que nous aimions".

Jean-Yves Bouchicot

Et que dire du fait que les organisateurs de corridas ne sont jamais inquiétés de leurs pratiques peu transparentes sur la vente de viande des taureaux morts, qui alimentent les "gardiannes" des restaurants touristiques du Languedoc ? Là, il y a moins de lumière que sur le sable de l'arène... Mais M. Simon Casas, par exemple, grand Manitou de l'activité Taurine et ex-directeur des Arènes de Nîmes, est un électeur et un Leader d'opinion bien trop important pour qu'on aille pinailler sur des petits détails comptables ou sanitaires... Rien n'a été prouvé, et il n'y a peut-être rien à prouver. A part une forme d'opacité qui contraste avec l'habit de lumière... Hourra, cornes au cul , vive le père Ubu !

Laurent Dingli

Cela fait du bien d'entendre des réactions comme celle d'Isabel Silva des Pomés.
Gran mercès ! estimada Senyora.

Alex paulista

@ Isabel
La Catalogne est un peu la version civilisée du pays basque...

Jean Reffait@Mme Isabel Silva de Pomés

Il y a, chère Madame, plusieurs façons de donner la mort. Mais ceci est un autre débat.

Vous vous élevez contre la corrida en tant que mise à mort d'un être qui est beau tant qu'il est vivant. Constatation exacte. Mais, il y a aussi le fait de mettre fin, volontairement, à une vie quelle qu'elle soit, taurine ou plus simplement humaine. Rien, à mon avis, mais je respecte l'avis des autres, ne justifie l'assassinat de quiconque. J'appelle "assassinat" le fait de priver de la vie quelqu'un, quel qu'il soit, autrement que dans la ligne des prédations qui, dans notre cas, nous a laissé, malgré l'évolution, des dents dites "canines".

Je suis donc de coeur avec vous dans cette lutte pour la vie de tout ce qui vit. Et qui est plus beau quand il vit. Ne vous en prenez pas aux "intellos". Je ne suis pas sûr qu'il s'en trouve là où on pense les découvrir. Ce sont des gens qui devraient se servir de leur tête pour acquérir des connaissances, guider leurs semblables vers le Bien, réfléchir profondément. On a détruit le sens du mot en le vulgarisant. Quand je pense à un intellectuel, je vous rejoins en citant l'exemple de Victor Hugo ou encore, puisqu'il a été cité récemment par un commentateur, celui de Jean Racine, qui était tout sauf un "intello" ! Racinien et quelque peu Hugolâtre que je suis, je vous conjure de ne pas accréditer le sens pouilleux et terriblement actuel du terme "intello". Les prétendus intellectuels qui pullulent autour de nous, bref, les "intellos", on s'attend toujours à les voir supplier, selon une expression triviale mais éloquente : "Parle à mon c..., ma tête est malade !"

Continuez à vous battre pour le vie. J'espère que j'aurai fait naître chez vous un début de sourire avec ma conclusion !

Isabel Silva de Pomés

Vous écrivez tous très bien, souvent je n'arrive pas à comprendre le sens de vos phrases si littéraires. Je ne suis qu'une femme du Sud, de Barcelone exactement, blessée par certains propos admiratifs envers une cruauté inacceptable. Dans les récits du Marquis de Sade il y a aussi des gens qui trouvent de la beauté... Si on devait mettre en pratique ces turpitudes ce serait la prison ! Non, notre Sud n'est pas avide de sang, bien au contraire, toute une région se révolte contre la barbarie taurine (pur bizness malsain) la Catalogne. Justement parce que nous sommes fatigués, écoeurés et irrités par tout ce sang que quelques-uns, pour des raisons obscures, veulent absolument maintenir, contre la volonté du peuple ! Je suppose que cela vous indiffère et que vous resterez sur vos positions, que je trouve dans l'ensemble assez "snob" et très superficielles. Notre idéal, nous gens du Sud contraires aux spectacles ringards et sanguinaires, c'est
d'avoir des divertissements où l'on ne tue pas des êtres vivants, un monde meilleur quoi ! C'est aussi simple que cela. Quant au pantin au collant rose j'ai des photos à votre disposition qui vous montreraient que Cabrel et nous tous, nous avons visé juste.
Ils sont arrivés à envelopper un "matador", nom qui dit déjà tout, avec le drapeau catalan, et cela fait mal aux tripes. Mais peut-être que cela dépasse les intellectuels que vous êtes ? Je m'arrête donc ici, convaincue que tout ce lyrisme pourrait être employé à chanter les louanges de véritables héros et non de ces tueurs de bovins pour de l'argent, qui sont là pour exciter les plus bas instincts de l'homme, celui de la jouissance devant l'agonie d'un être vivant, qui ne peut pas se défendre. Comme jadis devant les écartèlements, les lapidations, les sorcières brûlées (et leurs chats noirs) et autres spectacles de torture qui plaisaient aux foules qui n’avaient rien d‘autre à se mettre sous la dent. Au troisième millénaire accepter la torture comme spectacle c’est inquiétant car le choix est immense. Que cherche-t-on dans une pique aux 10 cm d'acier qui fait couler 7 litres de sang dans l’arène ? Que cherche-t-on dans ces armes blanches qui transpercent un corps jeune et beau qui fait plaisir à voir VIVANT et de la peine à le voir devenir « un guiñapo » ? Pardon, vous parlez peu ou pas l’espagnol ? Vous êtes Français ? Ah bon…Victor Hugo doit se retourner dans sa tombe lui qui traitait les corridas pour ce qu’elles sont : le lynchage de 6 animaux avec des courbettes, une macabre exhibition devant même des enfants en bas âge…

Une femme du Sud

Martine Maret

Vous connaissant (peu, certes) et vous sachant cinéphile, je vous conseillerai vivement le film de Jean-Daniel Pollet "Méditerranée" dans lequel figure une magnifique scène de tauromachie sur une musique poignante d'Antoine Duhamel. Mais peut-être le connaissez-vous déjà ?

Laurent Dingli

Surcouf,

Je vous assure que les anti-corrida ne considèrent pas le Midi comme une région assoiffée "de sang dès les beaux jours venus", d'autant plus que bon nombre d'entre eux sont originaires du sud de la France qu'ils aiment.

jpledun@JDR

"...JP Ledun a chez vous une poupée criblée d'épingles ! "

Je comprends mieux mes migraines, maintenant...:-)

Surcouf

Je serais assez pour qu'on cesse cette discussion ou alors qu'on la recentre sur le sujet.
Rosemary Chatin expose jusqu'au 8 juin à la galerie Anne et Just Jaeckin, 19 rue Guénégaud à Paris, dans le 6ème.
Juste pour rappeler une fois encore que le monde taurin ce n'est vraiment pas que la corrida espagnole.
J'invite les anti corrida à dépasser, du moins momentanément, leur aversion, que je ne remets en cause en aucune manière et que je respecte, pour se tourner sur le reste du monde taurin.

Je voudrais tordre le cou à cette image du Midi, depuis le Rhône jusqu'à l'Atlantique, qui serait assoiffé de sang dès les beaux jours venus.

Les jeux taurins remontent à l'Antiquité et méritent qu'on s'y arrête un peu. La corrida espagnole, elle, ne date que du Moyen Age et n'a pas du tout le même sens.

Cela permettra de recentrer la discussion, voire le débat.
Il y a plus de 1000 élevages de "taureaux braves" en Espagne et la plupart sont tournés vers l'élevage d'animaux de boucherie, comme peuvent le faire des éleveurs d'Aquitaine, ou du Charolais. Il en est de même en France.

Savonarole

Toute cette histoire fait penser à de Gaulle en visite officielle en Argentine.
Dès l'aéroport et pendant toute la journée, des défilés de fiers gauchos. Tagada, tagada...
Excédé, le soir venu, il dit à Tante Yvonne :

"Yvonne, encore un cheval et je rentre à Paris !"

Jean-Dominique Reffait @ Laurent Dingli

Moi j'aime bien ces sujets infinis ! Je rigole.
Laurent à JP Ledun : "Je ne vous porte pas suffisamment d’intérêt pour vous inscrire sur une quelconque liste, qu'elle soit noire, blanche ou jaune."

C'est indispensable ce genre de remarque ? Si c'est pas l'une, c'est l'autre ? Il vous faut planter des banderilles sur le dos de quelqu'un ? Etre blessant constitue-t-il une rhétorique ? En plus on ne vous croit pas et je gage que JP Ledun a chez vous une poupée criblée d'épingles ! Décidément, vous aimez trop la corrida Laurent.

Valerie

Rédigé par Madame Véronique Raffeneau le 03 juin 2010 à 10:38

"Cécile et Valérie, je suis sûre, sont à nouveau d'accord avec moi."

A dire vrai, Valerie, elle a suivi les derniers echanges (sur ce sujet) un peu en diagonale, si on peut dire !

A la fin et pour faire court, cette histoire de taureaux me court sur le haricot.


Une "tragique corrida" vient de se produire au Nord de l'Angleterre et je ne me sens reellement concernee que par les authentiques drames humains.

Desolee si je donne l'impression de "relancer la machine", mais me sentant interpellee, je ne fais que repondre une derniere fois sur le sujet.

Comme l'a dit un commentateur, ce serait bien triste qu'un blog de grande qualite se transforme en forum.

A vous lire tous et toutes sur un autre sujet.


Ici, temps magnifique... un petit cafe, de la bonne humeur et... un tour au parc.

Laurent Dingli

Mais je ne vous en apprécie pas moins, Catherine A. Je vous donne même absolument raison. La mise au point me semblait nécessaire. Elle a été faite, maintenant brisons là.

Merci de le reconnaître, Véronique.

Véronique Raffeneau

@ Cher Laurent Dingli

Eh bien, Laurent Dingli a aussi un prénom, Laurent.

Que Mary se le tienne pour dit !

Cécile et Valérie, je suis sûre, sont à nouveau d'accord avec moi.

catherine A : les oreilles et la queue (du torero) pour Laurent

Laurent, je ne suis pas sûre qu'après ce commentaire vous continuiez à m'aimer beaucoup... Je partage vos idées et sans doute votre militantisme (sur ce sujet et peut-être d'autres) car je pense qu'à chaque fois qu'une barbarie, aussi petite semble-t-elle, recule, c'est l'être humain qui est gagnant mais je commence à être sérieusement lassée par cette avalanche de commentaires qui ne fait qu'exacerber certaines violences. Nous avons eu droit aux arguments des intégristes anti-avortement, il n'a manqué - mais peut-être n'ai-je pas lu avec assez d'attention - que le fameux "Hitler aussi adorait les animaux", servi à chaque fois par ceux qui n'osent pas avouer qu'ils prennent leur pied à regarder mourir un animal, ce que je trouverais plus honnête. Aussi je pense qu'il est temps d'arrêter. D'abord parce que ce blog est celui de Philippe Bilger et que cette politique du coucou n'est pas très correcte.
De toute façon vous avez mérité largement les oreilles et la queue (du torero évidemment) ; peut-être est-il donc temps de quitter l'arène avant que les vivas ne se transforment en bronca !

Savonarole

La barbe avec ces minauderies narcissiques !

Que l'on ferme les commentaires sur la corrida !

Dingli à Medrano !

Laurent Dingli

"La fréquentation des archives de l’Ancien régime vous a visiblement rendu l’esprit poussiéreux et ne vous a certes pas appris les bonnes manières, même pas la politesse élémentaire, Dingli".
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 mai 2010 à 14:28

"On est bien peu de choses quand même mon bon Dingli !"
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 mai 2010 à 15:32


En conclusion, merci, Véronique, d'arrêter de jouer les maîtresses d'école avec vos petites camarades moralisatrices, surtout quand vous réagissez de manière aussi partisane.

Laurent Dingli

Alors Véronique, il aurait fallu réagir quand Mary Preud'homme, la première, a commencé à déformer le mien, ce à quoi je n'ai fait que répondre. Attention aux indignations à géométrie variable. Votre explication n'est donc pas crédible.

Véronique Raffeneau

@ Cher Laurent Dingli

Mary Preud'homme a un prénom, Mary.

Je déteste quand on joue avec le nom d'un commentateur, quand on le défigure pour se moquer.

Comme pour Cécile cela me heurte. Comme elle je ressens de la gêne et une forme de honte quand je lis un nom abîmé.

Cécile, Valérie et moi-même nous l'avons dit. Ensemble, c'est tout.

@ Aïssa

Remarquable commentaire.

Laurent Dingli

Aïssa Lacheb-Boukachache,
C'est bien ce que je disais, mon cher. Vous voyez de l'extrémisme chez les anti-corrida et de la mesure chez les pro, même si vous regrettez "l'industrialisation" de ce piteux divertissement. Voilà bien un parti pris, ce qui est tout à fait votre droit, du reste. Mais vous n’avez pas compris mon propos. Je n’évoquais pas la forme de la position de Surcouf, en effet parfaitement mesurée et instructive, mais la pratique qu’il défend, dans laquelle il n’y a cette fois rien de mesuré. Le livre que vous me conseillez est sûrement bien écrit, mais sa lecture en serait pour moi trop pénible et je sais déjà l'essentiel : la corrida met en scène la torture et la mort d'un animal.
Véronique Raffeneau,
Je profite de l’occasion pour vous répondre à propos de l’agressivité et du caractère « déplaisant » de certains de mes commentaires. Je suis désolé mais je ne changerai pas de ton et ne m’interdirai pas davantage de réagir comme je l’entends chaque fois que je lirai une énormité (en respectant bien évidemment certaines limites), de même que chacun a la possibilité de réagir de la même manière à mon endroit. Quand une personne écrit le plus sérieusement du monde que le taureau viole symboliquement le toréador, je m’esclaffe, je pouffe et me gausse sans prendre de pincettes (et encore moins de banderilles). Quand la même personne écrit sans rire que la Révolution a supprimé le vote des femmes - et maintient surtout sa bourde avec arrogance et suffisance - je me gausse encore et encore. C’est ainsi. Que l‘on convoque donc l‘arrière-ban des bacchantes échevelées et autres mégères furibondes, cela ne changera rien. A vrai dire, celles et ceux qui aiment braire en troupeau ne m’inspirent que du mépris. Je ne vous range pas dans cette catégorie, même si vous vous êtes empressée de mêler votre voix à ce concert de criailleries. Mais, Véronique, comment aurais-je dû réagir avec vous ? Quand vous répétiez inlassablement que tous les hommes politiques étaient des incapables ou que « l’écologie, ça ne mangeait pas de pain », je vous ai fait remarquer que ces appréciations manquaient pour le moins de subtilité et étaient, pour tout dire, assez simplistes, tout en essayant d'argumenter avec vous. Aurais-je dû enrober davantage mes propos pour ne pas vous heurter ? Mais comme je vous aime bien, j’essaierai à l’avenir de dire la même chose de manière plus douce. Voilà, chère Véronique Raffeneau, la petite mise au point que je voulais faire.

J. P. Ledun,
J’espère que vous avez compris qu’en répondant à votre « liste noire », je plaisantais. Je ne vous porte pas suffisamment d’intérêt pour vous inscrire sur une quelconque liste, qu'elle soit noire, blanche ou jaune.
Ceci étant dit, je ne répondrai désormais à aucun propos qui s'éloignent du thème traité par le billet de PB : la corrida.

jpledun@Pierre Antoine

"Actuellement, je dis, non sans humour, qu'après avoir fait pendant 13 ans du curatif entre quatre murs, je me consacre à faire du préventif en toute liberté"

Joli !

Herman

Mary Preud'homme,

Je ne vous ai en aucune espèce dénié le droit de vous émouvoir des débordements du droit à l'avortement. Et écoutez, je vais vous dire, je ne suis même pas un anti-corrida...! Je ne supporte tout simplement pas la souffrance. Qu'elle soit animale ou humaine !
Si j'ai écrit "hors sujet" pour l'avortement, c'est qu'il me semble, ça va peut-être vous paraître cruel, que lors d'un avortement, personne ne souffre (en dehors de la mère ?).

Surcouf

@Aïssa

Votre analyse sur l'industrialisation reflète parfaitement ce que je pense.
La corrida ce n'est pas un "truc" à touristes même si ceux-ci emplissent les caisses des aporados, impresarios dans le monde du spectacle, mais aussi ceux des figuras.

La corrida c'est bien plus que cela et quoi que puissent en penser les anti, la corrida c'est l'amour du taureau brave.
En fait on aime le monde taurin dans sa totalité et pour certains, la corrida espagnole comprise. Je fais partie de ceux-là.

Pour l'amour du toro je recommande ce livre sans concession sur le monde des taureaux et des corridas :
"Corrida, la fin des légendes" de Françoise Bourdin et Pierre Mialane (Denoël)
et "Le grand livre de la corrida" d'André Viard (Michel Lafon).

Merci à tous pour cette discussion, elle aussi, sans concession.

Aïssa Lacheb-Boukachache

La corrida, mon cher Laurent Dingli, puisque vous m'avez interpellé, est un trop vaste débat et c'est pourquoi je m'en suis tenu un peu à l'écart ici… Néanmoins, ne soyez pas déçu par mon attitude et le fait que je trouve les propos de Surcouf en cette chose mesurés, informés et intelligents. Je lui dirai juste ceci : la corrida perd aux yeux de plus en plus en ceci qu'elle s'industrialise. Si elle se faisait plus rare, moins tapageuse, people et festive, elle n'élèverait pas autant de voix furieuses contre elle… A trop vouloir être, elle se condamne dans les faits, c'est ainsi…

Je recommande pour les intéressés le très beau livre (roman biographique) de Anne Plantagenet que j'ai reçu et vient de terminer : MANOLETE/ LE CALIFE FOUDROYE. On y comprendra la corrida autrement et non plus en manière d'extrémisme forcené anti… C'est magnifiquement écrit, de plus. Une réédition vient d'en être faite par les éditions Au diable vauvert.


Aïssa.

Pierre-Antoine

@Surcouf

Puéril ? tant mieux le royaume de Dieu est pour les enfants et ceux qui leur ressemblent.

Quant à l'influence judéo-chrétienne, ce n'est pas une invention... puisqu'elle vous influence dans votre négation de Dieu. Mais votre intelligence n'est pas si limité que ça puisque vous ne brûlez pas vos billets sous prétexte qu'il y a de faux billets en circulation.

Usez de la même intelligence et ne rejetez donc pas Dieu à cause de ses faux serviteurs qui s'en servent au lieu de le servir !

Vous confondez religion avec foi authentique.

Moi non plus je mélange pas. La religion je ne la pratique pas, par contre la foi j'en vis... et si vous voulez savoir comment, il suffit de cliquer sur mon site et aller à webmaster.

Et je n'ai pas besoin du spectacle de la corrida comme ersatz culturo-spirituel, j'ai mieux... beaucoup mieux.

Vous voyez je ne m'éloigne pas de l'objet du billet.

Mais je ne vous répondrai plus sur ce sujet, non par mépris, mais parce que je n'aime pas les polémiques stériles.

Par contre, si vous l'estimez nécessaire, je suis prêt à échanger en privé. Utilisez pour cela les liens adéquats de mon site.

Cordialement

Pierre-Antoine

zenblabla

Hélas, le décodeur, faut se le bricoler soi-même !!!
Au travers les pixels brouillés, on voit bien que je préfère que la corrida subsiste.
J'espère être clair...

Surcouf

@ Pierre-Antoine

Gardez votre ironie puérile pour vos enfants ou petits-enfants et faites-moi l'aumône, c'est chrétien vous devriez pouvoir, de ne pas me prendre pour un imbécile.
L'influence judéo-chrétienne n'est qu'une invention de l'église pour asseoir une domination bien chancelante tout au long de l'histoire.
Je n'ai pas remarqué une telle influence dans les pays du Maghreb, ni même au Moyen Orient, du moins avant la colonisation, car comme disait le regretté Jean Ferrat, le goupillon a toujours su s'allier au sabre pour faire ses choux gras sur les peuples qu'elle voulait dominer.
Sur ces ultimes mots je ne vous répondrai plus sur ce sujet car vous avez préféré détourner le sujet plutôt que de mettre des arguments en opposition aux miens.

Pierre-Antoine

@Surcouf

Merci de me lire correctement, à savoir :
"Les pays du bassin méditerranéens sont imprégnés de culture judéo-chrétienne dans laquelle le sacrifice animal a une place prépondérante."

Du bassin méditerranéen... vous savez cette petite mare que bordent aussi les rivages du gros continent nord-africain.
Que je sache les pays scandinaves adorateurs de Thor n'en sont pas.

Cordialement

Pierre-Antoine

Surcouf

@Pierre-Antoine
Je ne refuse pas toute idée de dieu, je la nie. Tout comme je nie la prétendue judeo-chrétienté de notre civilisation beaucoup plus marqué par les grecs et les nordiques que par les juifs. L'église chrétienne, facteur de pouvoir politique a toujours ramené à soi toute philosophie et s'est bien souvent contentée de plaquer son dogme et ses rites sur des rites ou des dogmes l'ayant précédée.

Je suis désolé mais votre méconnaissance de la corrida vous fait trouver ses sacrifices expiatoires là où jamais il n'y en eut. La corrida à pied, réservée aux peons, s'est développée à la suite de la corrida à cheval où le jeune noble s'aguerrissait avant d'aller combattre le taureau sauvage à la lance où il devait montrer sa bravoure. C'était une variante plus sauvage de nos tournois de chevaliers.

Les peons en étaient exclus car la bravoure n'était pas du ressort du paysan.

Les saxons, les celtes, les francs... chassaient les ours et les aurochs à la lance. Point de trace d'un dieu ou d'une divinité quelconque là-dedans.

tschok

Bonjour Monsieur Bilger,

Je ne suis pas d'accord avec vous.

Tout ce qui suinte de nous n'est pas beau, dites-vous.

Ce qui suinte de nous, déjà, on a énormément de mal à savoir ce que c'est. Alors, décider ce qui est bien ou mal, ce n'est pas si évident.

Je reviens de Naples ou j'ai vu la statue monumentale d'Hercule au repos.

Elle est réellement impressionnante.

Les photos ne lui rendent pas justice, il faut faire le déplacement. Vous rendre compte par vous-même ce qui suinte (peut-être que l'expérience doit avoir quelque chose de personnel : pour ma part j'ai faussé compagnie à la personne avec qui j'étais).

Vous me direz que c'est une statue. Mais une statue suinte ! Encore plus que nous. Celle-là suinte pas mal.

Et dans la galerie du musée archéologique, vous verrez que chaque statue suinte son petit quelque chose (pour ma part j'étais en sueur, il ne faisait pourtant pas chaud).

Et puis vous connaissez Hercule, en matière de taureau, il s'y connaît.

Là où je suis d'accord avec vous, là où en fait je vous reconnais, c'est dans ce passage :

"Mais le pire, la honte, l'angoisse, c'est de sentir en soi, contre tous les barrages dressés par la civilisation et l'humanité, la montée de quelque chose de laid, d'indigne : une aspiration à la victoire ignoble du taureau, à la défaite de l'homme"

Allez voir si on a proclamé la défaite de l'homme avant de vous faire porte-message.

(PS : seriez-vous un Hercule en repos ?)

Pierre-Antoine

@Surcouf,

Au contraire c'est dans la droite ligne du billet de PB et de sa conclusion :
"La corrida, c'est du sang, de la mort obscurément rejetée et réclamée. Ce sont des larmes. Du deuil possible. Tout ce qui suinte de nous n'est pas beau. L'humain est vraiment une sale bête !"

Les pays du bassin méditerranéens sont imprégnés de culture judéo-chrétienne dans laquelle le sacrifice animal a une place prépondérante.

Que vous refusiez toute idée de Dieu créateur ne peut empêcher le constat que la mort ritualisée d'un animal (ou d'un humain) est liée aux sacrifices propitiatoires et/ou expiatoires que l'on retrouve dans toutes les sociétés sur toute la surface de la terre et de toutes les époques.

Que ces sacrifices aient pris une tournure culturelle et festive ne change rien. Surtout s'il y a derrière tout cela le dieu fric. Cela ne fait que me renforcer dans ma conviction.

Du pain et des jeux à la place de ce dont j'aurais réellement besoin a un fond propitiatoire. Si en plus le jeu consiste à tuer un animal, on rejoint l'expiatoire.

PS : j'admire votre foi pour le "ex nihilo", si les croyants pouvaient avoir la même certitude inébranlable dans leur Dieu la face du monde en serait changée !
Imaginez Wall Street respectant les "tu ne voleras pas, tu ne convoiteras pas..."

Mais c'est un autre débat, hors sujet. Quoique...

Cordialement

Pierre-Antoine

Marie

La coutume de la mise à mort d'un taureau dans les arènes de France viendrait de l'Espagne... Est-ce vraiment nécessaire de torturer un animal pour faire valoir une certaine virilité ? Si la souffrance animale n'émeut pas l'humain, pourquoi se comporterait-il autrement avec son semblable ?

A ceux qui se demandent si un taureau ressent une quelconque douleur...

Voici ci-après le discours d'un éthologue aux parlementaires de Catalogne. (03/03/2010)

http://unanimus.over-blog.com/article-comportement-du-taureau-en-corrida-par-jordi-casamitjana-parlement-catalan-46532144.html

Surcouf

@Pierre-Antoine

Étant athée, et sauf le respect que je vous dois et que j'ai sincèrement, je trouve que le passage du christ sauveur est vraiment déplacé.
Les vieilles superstitions, quelles qu'elles puissent être, n'ont, à mon avis, rien à voir avec le sujet qui nous intéresse ici.

Il n' a jamais été question dans l'histoire de la corrida de sacrifice quelconque pour apaiser une divinité ou s'en approcher ni même en réalité, d'un rapport quelconque avec une divinité.

La corrida est issue de la chasse aux taureaux sauvages, par les nobles. Il est même étonnant que personne n'ait abordé le cas des corridas de rejon (pique) et des rejoneadores qui sont la transposition, si je puis dire, des chasses lorsque les nobles attaquaient les taureaux sauvages à la lance.

Mary Preud'hommme

@ Herman

Vous avez écrit : "notre origine est dans l'espèce animale.."
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Si je vous suis bien, d’un côté vous arguez de la prétendue origine animale de l’homme pour défendre quelques centaines de taureaux de combats et dans le même temps me contestez le droit de m’indigner du martyr de centaines de milliers de petits d’hommes. N’y aurait-il pas là une contradiction ? Il est vrai que le sujet de l’avortement où les meurtres à la chaîne s’opèrent en catimini avec des gants chirurgicaux et sous des lumières artificielles n’a rien à voir avec le rituel des corridas et s‘apparente davantage à celui des abattoirs. Ni vu ni connu et que je t’estourbisse en moins de deux, que je t’aspire, te nettoie et t’oublie. "Dura lex sed lex", n’est-il pas ? Surtout quand la loi se prête à toutes les complaisances et manipulations... Une pratique d’une telle banalité qu’elle laisse de marbre la plupart des bonnes âmes que la corrida, les combats de chiens ou de coqs révulsent. Drôle d’époque en effet que celle où l’humain célébré par Terence et tant d’autres depuis est relégué loin derrière l’animal, ainsi soit-il, où s’opère chaque jour le massacre des innocents et où les petits d’hommes vont pourrir par centaines de milliers chaque année, sans nom et sans sépulture, parmi les déchets hospitaliers...

MS

@Pierre-Antoine,

"Identification panthéiste" renvoyait à l'animal, non à l'homme.

Le baptême "conscient et volontaire", oui, s'agissant de l'Esprit qui l'opère. A Dieu toujours le premier pas, à nos chapelles le dernier.

Amicalement.

Pierre-Antoine

@Laurent Dingli,

1- Quand j'ai comparé la corrida et la prostitution, ce n'est pas pour faire le parallèle entre le taureau et la femme dont on use et abuse contre monnaie, mais pour ceux qui vont à l'une ou à l'autre comme exutoire à leur pulsion, morbide pour l'un, sexuelle pour l'autre, parfois les deux pouvant se rejoindre et interférer quand l'une comme l'autre s'imprègne de sadisme.

2-Pour faire le rapport entre mes deux paragraphes, il faut prendre en compte ce que signifie craindre de s'approcher de la divinité sans avoir au préalable apaisé son courroux par un sacrifice propitiatoire. C'est pour cela que je fais référence à "sans effusion de sang pas de pardon". Il est question du pardon que Dieu accorde à l'homme par ce sacrifice substitutif pour l'agréer en sa présence.

3-Je n'opposerai pas compassion (qui n'est pas forcément chrétienne) à identification (qui est la base du christianisme. Le Christ en croix s'identifie au pécheur et le pécheur pardonné, par le baptême (conscient et volontaire) s'identifie à la mort et à la résurrection du Christ. C'est du moins l'enseignement de l'apôtre St. Paul aux Romains ch.6 v.3à7
"Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est libre du péché."

Si ça n'est pas de l'identification, qu'est-ce que c'est ?

Pour moi je comprendrais les aficonados s'ils avouaient qu'ils sont en recherche des fondements du sacrifice expiatoire, ou celui du bouc émissaire.

Là j'aurais de l'empathie pour eux. Pour la compassion aucun problème, du moment qu'ils sont humains, j'en ai pour eux.

Cordialement

Pierre-Antoine

Catherine JACOB

Philippe Bilger Torero dans l'arène :
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Philippe-Bilger-torero-dans-l-arene-121858/

Herman

Mary Preud'homme,

Vos arguments ne tiennent pas la route, et ce n'est pas l'inlassable répétition de ceux-ci qui va en faire des vérités.
Qu'est-ce qui vous permet d'extrapoler comme vous le faites ! Certes, il existe sans doute des gens préférant la souffrance humaine à l'animal, mais il s'agit d'une infime minorité de débiles !
Il faut quand même savoir d'où l'on vient ! Notre origine est dans l'espèce animale, il ne faut donc pas s'étonner lorsque des hommes se lèvent contre cette barbarie qu'est la corrida.
Vraiment aucun rapport avec l'avortement, hors sujet !

Laurent Dingli

Je suis d'accord avec vous, Alexandre, sur les deux formes de bêtise, même si l'une est mortelle et l'autre pas.

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