Un ami m'avait parlé d'une chronique de François Morel sur Philippe de Villiers au cours de la "matinale" de France Inter. J'avais oublié son existence mais le hasard a fait que j'ai pu l'entendre un matin avant de partir au Palais de justice.
J'ai été effaré puis effondré. Ainsi, c'est cet humour qu'on révère, qu'on porte aux nues... Cette indignité, cette bassesse ! Jean-Luc Hees, qui semble avoir du courage en certaines circonstances - il ne rit pas toujours avec les loups ! -, après avoir dû "recadrer" Stéphane Guillon au sujet d'Eric Besson, aurait pu se pencher sur le "délicieux" François Morel, comme il est souvent qualifié par les gazettes qui vantent maintenant son talent de chanteur. Ce gentil prétendu est un vrai méchant !
On a appris il y a peu que Guillaume de Villiers allait être renvoyé devant une cour d'assises parce qu'il aurait violé son frère Laurent il y a plusieurs années. Le premier conteste le crime qui lui est reproché alors que le second confirme ses accusations. Le moment venu, un jury populaire tranchera. Dans tous les cas, cette affaire intra-familiale constitue un bouleversement, une dévastation, au moins un terrible chagrin, une dure épreuve pour les parents des jeunes gens concernés, dont Philippe de Villiers. Rien qui a priori puisse susciter la dérision ou la moquerie. Etonnant même qu'on songe à nourrir son inspiration avec de telles péripéties, à la fois graves sur le plan judiciaire et destructrices pour une famille.
Mais il est vrai qu'il s'agit de Philippe de Villiers et qu'à l'encontre d'un représentant de la droite réactionnaire et catholique, comme François Morel l'a qualifié, on a le droit de tout se permettre. Naturellement défendu par personne, il est loisible de lui faire subir un traitement d'exception auquel son silence constitue la plus pertinente des réponses.
La conclusion de la chronique traitait Philippe de Villiers de "tartuffe" (quel courage !). Pourquoi cette acrimonie qui se souhaitait avec de la verve contre un homme politique parfois détesté, souvent moqué et caricaturé avec sa voix inimitable (donc aisément imitable !) ? Pourquoi cette aigreur vengeresse à l'égard d'une personnalité qui jusqu'alors avait vu respectés par ses pires adversaires les aléas et infortunes liés à son histoire familiale et au sort de ses enfants ? Il y avait une décence, une pudeur démocratiques qui, pour quiconque même mêlé à l'espace public, garantissait une retenue, une abstention, un recul discret dès lors que l'intimité était touchée et le coeur blessé. François Morel n'a eu cure de ces délicatesses. Il se serait bien gardé d'évoquer aussi honteusement, dans un billet d'humeur saumâtre, les drames et infortunes survenus dans tant de destinées politiques, même présidentielles, et ayant atteint avec la triste équité du malheur aussi bien la droite que la gauche, la réaction que le progressisme. Mais Philippe de Villiers, qui n'est plus quelqu'un d'important et qu'on peut traîner sans vergogne dans la boue humoristique, n'a pas droit évidemment à cette belle tradition républicaine qui veut qu'on n'offense pas encore davantage un être déjà, directement ou indirectement, brisé par un sort privé.
Alors il serait tartuffe ? Parce que son discours politique lui interdirait d'exiger dignité et respect pour sa vie familiale ? Au prétexte qu'il aurait dénoncé, avec d'autres (Le Parisien), l'absentéisme scolaire ou des dysfonctionnements dans la gestion de la tempête Xynthia, ne lui serait même pas octroyé le droit de se terrer dans son espace intime sans que celui-ci soit troublé par des vilenies ? Parce qu'il serait catholique (la tare suprême !), parce qu'il aurait adopté des positions conservatrices, son drame personnel n'en serait plus un, la cour d'assises à venir ne constituerait plus une échéance sombre et sa famille pourrait être maltraitée comme nos audacieux du micro n'auraient osé le faire avec personne d'autre ! Le tartuffe, à vrai dire, c'est François Morel qui fait mine de jeter un voile politique sur une chronique sacrifiant l'humain pour le pur plaisir de blesser. On appelle cela de l'esprit ?
Il paraît encore que Philippe de Villiers n'aurait pas hésité, dans les mêmes circonstances, à s'en prendre à ses opposants en s'immisçant dans leurs drames intimes et familiaux pour les exploiter. Qu'en sait donc François Morel ? A ma connaissance, si on peut reprocher sur le plan intellectuel et politique tout ce qu'on veut à Philippe de Villiers, il n'a jamais adopté dans le passé la démarche que François Morel n'a utilisée qu'à son encontre. Procès d'intention qui tombe également à plat ! Présumant une indélicatesse qu'il n'a jamais eue, on la lui fait subir.
Au moment où Nicolas Demorand a annoncé son départ de la matinale de France Inter, au-delà même de cette chronique si laide et tellement ciblée, a-t-on le droit d'espérer qu'une sorte de règle commune aux médias puisse s'instaurer, toute simple : qu'on n'ajoute pas au malheur des gens, quels qu'ils soient ! Qu'on n'alourdisse pas leur fardeau, qu'on n'aggrave pas leur difficulté d'être. Serait-ce trop demander ?
Bonjour tous,
J'ai tout lu, et ça m'a pris du temps !
Les opinions divergent, les avis sont partagés. J'ai apprécié votre commentaire de bout en bout et je vais ajouter le mien que je n'ai lu nulle part :
Si de temps en temps ces bouffons indécents "se prenaient une belle baffe dans la gueule", les choses changeraient sûrement vers davantage de respect !
Vous excuserez mon vocabulaire "rugby", enfin je l'espère...
Rédigé par : Eddie Constantine | 22 février 2011 à 01:08
J'avais réagi à votre réaction... Savonarole ne peut pas imaginer que l'avis des autres peut vous faire réfléchir. Sa réaction est absolument la-men-table. Ne pas se coincer sur ses convictions, écouter les autres, ce n'est pas si mal. Le problème d'Internet, c'est l'expression de l'imbécillité anonyme et tellement sûre d'elle-même...
Rédigé par : François Morel | 12 décembre 2010 à 01:42
@Mary Preudhomme
Chère Madame, je ne sais pas ce que vous entendez par "non-catholique"... Peut-être voulez-vous suggérer que je ne suis pas un type très catholique, ce que je vous concède volontiers. Mes parents ne m'ont pas laissé le choix, jusqu'à l'âge de quinze ans environ. Je vous souhaite de vivre, si vous avez des enfants, la même chose que moi ou mes oncles, qu'on a laissé, avec les meilleures intentions du monde, seuls avec des prêtres ou des "missionnaires" pédophiles et violeurs. Vous verrez alors qu'il convient d'être vigilant, même si on ne fait plus partie de la secte. Et si vous n'avez pas d'enfants, votre coeur de mère potentielle devrait pouvoir imaginer, quoique Mauriac juge dans "Noeud de vipères" qu' "une femme oublie une sensation qu'elle n'éprouve plus."
Rédigé par : Jean-Yves Bouchicot | 08 août 2010 à 08:58
Rédigé par : François Morel | 07 août 2010 à 19:58
Ben dis donc, il a drôlement réduit la voilure le Morel !
On croirait lire la lettre d'excuse d'un premier communiant qui a raté un cours de catéchisme !
"Non Monsieur le curé, j'étais pas avec Porte et Guillon ! Ma grand-mère était malade ce jour-là, c'est pas ma faute, hein, Monsieur le curé ?"
La-men-ta-ble !
Rédigé par : Savonarole | 08 août 2010 à 07:56
Monsieur,
Peut-être en effet que la chronique que vous fustigez était limite... Je n'ai pas voulu me réjouir d'un drame intime et je ne fais pas mon métier de chroniqueur dans le but de blesser qui que ce soit.
J'avais seulement voulu mettre en avant le fait que même dans des familles qui ne sont pas considérées comme à risque, (oui de droite, catholique, ce ne sont pas des injures*) des drames familiaux peuvent survenir.
Monsieur de Villiers considère que c'est aux parents de s'occuper de leurs enfants, il n'a pas tort, mais parfois, on s'en rend compte, ce n'est pas suffisant. Les services sociaux destinés à défendre le droit des enfants ne sont pas inutiles.
En ce qui conserne la tempête qui a soufflé sur la Charente en février, les autorisations de construire sur les zones submersibles n'avaient pas été mises en cause par le Conseil Général. La réaction de monsieur de Villiers au moment de la catastrophe peut sembler, pour le moins, surprenante.
Veuillez recevoir, Monsieur, mes sentiments respectueux.
François Morel
Si vous avez le temps, regardez à l'occasion la chronique intitulée "Petit curé" pour voir que les intentions que vous me prêtez ne sont pas justes.
Rédigé par : François Morel | 07 août 2010 à 19:58
Comme il est bon de persister...
François Morel a des hauts et des bas, comme sans doute pas mal de ses congénères.
Ce matin, il a terminé sa saison (ou sa carrière sur France Inter ? Val seul le sait) de bien belle façon:
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/video/humour.php
Rédigé par : Jiel | 25 juin 2010 à 17:18
Article plein de justesse et de dignité !
Rédigé par : Raphaël Zacharie de IZARRA | 24 juin 2010 à 14:14
Normalement un non catholique ne devrait pas se sentir con-cerné et encore moins opprimé par les propos du pape.
Et personne ne demande au sieur Bouchicot d'aller fourrer son nez sous les robes de bure et autres soutanes pour y débusquer les goupillons pas très catholiques.
Moi c'est ce voyeurisme teinté d'intégrisme athée qui m'a toujours fait rire chez les bouffeurs de culs bénis compulsifs !
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Rédigé par : Mary Preud'homme | 23 juin 2010 à 01:56
Serait-ce trop demander ? Ah, oui, c'est un peu trop. Parce que le personnage de Tartuffe est précisément l'emblème du faux dévot, qui prêche l'abstinence en palpant les cuisses d'Elmire et en guignant le décolleté de sa fille, et parce que l'hypocrisie est malheureusement devenue consubstantielle à la hiérarchie catholique : ce n'est pas la faute de François Morel, mais un prêtre vient d'être inculpé pour proxénétisme, en France, fille aînée de l'église. Certes ça n'engage pas l'ensemble des catholiques, et M. de Villiers n'est pas responsable des actes de son fils. Mais il nous a donné assez de leçons de morale pour que j'adhère pleinement à l'ironie dramatique de la situation, et je pense que le regretté Pierre Desproges ne l'aurait pas loupé non plus. C'est curieux comme les douleurs intimes des puissants sont sacrées, en ce moment. Mais le rire est la meilleure défense contre l'oppression morale et sexuelle dont la secte Ratzinger se fait la championne. On peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui... Après le rire de classe, le rire de religion ? Nous ne sommes manifestement pas "reliés" aux mêmes choses, en ce moment...
Rédigé par : Jean-Yves Bouchicot | 21 juin 2010 à 16:07
@ Pierre Cacheux
Eh bien grâce à votre commentaire on sait parfaitement pourquoi une chronique comme celle de François Morel est totalement immonde et détestable.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 20 juin 2010 à 10:22
Votre haine de classe et de race vous égare mon pauvre Cacheux et n'a d'égale que votre ignorance historique au sujet de ce qu'il convient d'assimiler aujourd'hui au pétainisme des années quarante, qui n'est en rien comparable au combat pour les valeurs et au souverainisme de PdV né en 1949, soit 4 ans après la fin de la guerre.
Ajouté à cela que Philippe de Villiers est le petit-fils d'un officier mort pour la France sur le front de l'Est en septembre 1914 et le fils de Jacques de Villiers titulaire de la croix du combattant, de la médaille des évadés et de la médaille de la résistance.
Pas de maréchalistes donc chez les de Villiers, ascendants et descendants compris. Et au contraire de la bonne graine de patriotes qui ont fait honneur à la France. Tout le monde ne peut pas en dire autant.
Et vous, que faisait votre père ou votre grand-père sous Vichy ? Et combien d'incestes ou de viols dans votre famille ? Surtout ne répondez pas à ces questions qui sont seulement destinées à vous faire réfléchir et balayer devant votre porte avant d'entonner l'air de la calomnie.
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Rédigé par : Mary Preud'homme | 20 juin 2010 à 08:51
On ne peut que se réjouir de la très grande publicité des viols pédophiles commis chez les fins de race pétainistes, j'ai nommé les ci-devant Villiers.
Monsieur Bilger serait bien inspiré de (re?)lire la fin du procureur de Villefort, dans le Comte de Monte-Cristo, après qu'il a découvert la coupable des empoisonnements qui frappent sa famille.
Bref, l'hypocrisie que vous feignez (et vos commentateurs avec vous) est parfaitement ridicule : non, ce n'est pas parce que Villiers est catholique qu'on l'attaque, c'est parce qu'il a vomi des torrents de haine durant des années contre ceux qui s'opposent à sa vision naphtalinée et pétainiste de la France, fustigeant la décadence des moeurs, et autres appels à la bigoterie morale.
Bien fait pour lui, donc, et vive François Morel.
Rédigé par : Pierre Cacheux | 19 juin 2010 à 23:30
Les puissants ont des épreuves familiales dévastatrices et de terribles chagrins. Les pauvres ne sauraient avoir que des responsabilités qu'ils n'assument pas. François Morel est un homme dangereux : il demande que, si les allocations familiales sont retirées lorsque les parents n'obtiennent pas l'assiduité scolaire de leurs enfants, elles le soient tout autant lorsqu'ils ne parviennent pas à empêcher des désordres infiniment plus graves et ce (horresco referens !) quelle que soit l'origine sociale des parents. On peut aussi conclure qu'il est tout aussi odieux de tourmenter de pauvres gens que des présidents de Conseil général, et n'exiger de confisquer les allocations familiales à personne. François Morel est un homme dangereux : c'est un moraliste.
Rouska Haglund
Rédigé par : Haglund Rouska | 14 juin 2010 à 12:13
Faites donc tomber votre masque, vos arguments n'en auront que plus de poids.
Sinon abstenez-vous d'attaques personnelles et á caractère privé.
Vous n'êtes pas juste.
Rédigé par : jpledun@Savonarole | 12 juin 2010 à 12:41
J'apprecie, parfois, "la distanciation" de Monsieur Savonarole qui permet un souffle au milieu des commentaires.
Un peu d'oxygene est-il si mal venu en cet espace ?
J'avoue que le discours de Monsieur Zemblabla m'interpelle egalement...d'autant plus que je n'y comprends rien (manque d'instruction... tout le monde n'a pas la chance d'etre "snobinard" !) parce que je vis dans un pays ou l'humour absurde est roi.
Bon week-end a tous/toutes et bonne Coupe du Monde.
Rédigé par : Valerie | 11 juin 2010 à 16:07
J'apprecie, parfois, "la distanciation" de Monsieur Savonarole qui permet un souffle au milieu des commentaires.
Un peu d'oxygene est-il si mal venu en cet espace ?
J'avoue que le discours de Monsieur Zemblabla m'interpelle egalement...d'autant plus que je n'y comprends rien (manque d'instruction... tout le monde n'a pas la chance d'etre "snobinard" !) parce que je vis dans un pays ou l'humour absurde est roi.
Bon week-end a tous/toutes et bonne Coupe du Monde.
Rédigé par : Valerie | 11 juin 2010 à 16:07
Monsieur Morel ne s'est pas grandi, il a révélé à travers sa chronique combien sont grandes sa bassesse et sa vilenie !
Monsieur de Villiers est catholique !
Et alors !
Il faut être stupide pour penser qu'un chrétien peut être épargné par le destin qui frappe toute vie, dans n'importe quelle circonstance, dans n'importe quel lieu, sous n'importe quelle forme...
La foi cependant peut soutenir et aider à traverser les épreuves de la vie... ou Sarkozy !
Le général de Villiers a été nommé chef d'état-major particulier du président de la République…
Dans cette famille, il y a... au moins... une vie qui souffre....
Et que dire alors de Christine Boutin ??? Elle est aussi catholique.... !
Il faut être très infatué pour considérer que si on était ceci ou cela on gagnerait autant !!!
L'Etat peut encourager, ensuite, le ..... bénévolat..... !
Quelle misère !
"Il existe dans notre société trois hommes, le Prêtre, le Médecin et l'Homme de justice, qui ne peuvent pas estimer le monde. Ils ont des robes noires, peut-être parce qu'ils portent le deuil de toutes les vertus, de toutes les illusions."
Honoré de Balzac
Rédigé par : Marie | 11 juin 2010 à 13:39
On ne peut guère juger différemment, a priori, du sérieux d'un article documenté comme l'article de wikipédia sur un épisode de l'histoire de la Vendée, et du sérieux d'un ouvrage documenté comme par ex. cet ouvrage en japonais sur l'Histoire de l'Alsace qui couvre en 488 pages format A5, inclus bibliographie et chronologie, les 12 002ans qui vont des premières sépultures et autres traces en terre de nos jours alsacienne, au passage à la monnaie unique européenne, l'euro, sinon en consultant pour commencer sa bibliographie :
Ex:
http://cid-ff7f2c5168893642.office.live.com/play.aspx/.Public/C%5E_est%5E_du%5E_serieux/1%5E_Couverture%5E_Ouvrage.JPG?ref=2
Si vous prenez deux minutes pour cliquer et laisser se dérouler les images, vous verrez que au prorata de la longueur respective des textes, l'article de Wikipedia n'est pas à négliger relativement à la bibliographie dont il se prévaut.
Vous verrez aussi que je ne lis pas que Wikipédia...!
Je trouver dommage de juger de la qualité d'un texte sur la seule base de qui l'a publié et de combien ça coûte.
L'ouvrage en japonais est publié par une grande maison d'édition et coûte 4 800Yens soient 43.1418 EUR est-ce que cela le rend obligatoirement plus sérieux que l'article de consultation gratuitement mis en ligne par son auteur?
Je crois qu'il faut réviser un certain nombre de préjugés et estimer les choses sur d'autres critères que des critères strictement économiques ainsi que de sélection par un comité de lecture présumé objectif mais qui est loin de l'être toujours...!
Rédigé par : Catherine JACOB@Pierre-Antoine&Ludovic(2) | 11 juin 2010 à 13:29
Le snipper anonyme en burqa Savonarole : "Toutefois, concernant l'anonymat des blogs, vous remarquerez que les tenants d'une "transparence totale", sont bien souvent les plus ennuyeux à lire.
Bridés qu'ils sont par leur vraie identité, ils nous distribuent l'eau tiède à tous les étages."
Anonyme n'est pas pseudonyme. Un anonyme se tait. Celui qui use d'un pseudonyme crée ou usurpe une identité. Si cette pratique est parfaitement justifiée dans une démarche créatrice, elle confine à la lâcheté lorsqu'il s'agit d'établir un dialogue avec ceux qui vous montrent leur vrai visage. C'est la liberté du snipper de se planquer pour tirer sur les autres, c'est la liberté de la burqa d'interdire de confronter les propos avec un visage, la liberté du lâche.
Philippe Bilger qui, le premier, se refuse à l'usage d'un pseudonyme, sera heureux d'apprendre que son eau tiède lui vaut pourtant des polémiques et des convocations hiérarchiques...
L'usage du pseudonyme peut se concevoir si nécessaire mais impose des devoirs spécifiques, le premier d'entre eux étant de ne pas s'adresser caché à ceux qui ne le sont pas.
Il ne s'agit pas de transparence mais de loyauté (encore un gros mot pour le snipper masqué).
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 11 juin 2010 à 13:14
Quelqu'un aurait-il le numéro de téléphone d'un Faurisson "d'extrême gauche" ?
Rédigé par : Savonarole | 11 juin 2010 à 13:04
Non, mon cher Aïssa, je connaissais ce vieux débat, mais pas cette proposition de loi. Elle a le mérite de rappeler certaines vérités que, pour des raisons idéologiques, la République a longtemps occultées. Pour autant, je ne suis pas partisan de la multiplication des lois mémorielles, et je pense qu'il faut laisser les historiens faire leur travail et les citoyens débattre. Le problème c'est que des moyens modernes de vulgarisation, telles que les pages Wikipedia sur la Révolution, ont été pour ainsi dire complètement accaparés par une groupe de militants d'extrême gauche - peu importants sur le plan numérique, mais très actifs sur le plan de la propagande informatique (c'est pourquoi l'insistance de CJ prête à sourire).
Rédigé par : Laurent Dingli | 11 juin 2010 à 12:36
Cher Laurent, connaissez-vous cela ?
http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion0387.asp
Ou cf lien...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 11 juin 2010 à 11:30
@zenblabla | 10 juin 2010 à 21:05
Il y a également "le droit de s'en aller et le droit de se contredire", une invention de Charles Baudelaire qui demandait à ce que ces "droits" soient inscrits dans la Constitution de l'époque.
On peut en rire certes, le poète n'avait rien d'un constitutionnaliste chevronné.
Toutefois, concernant l'anonymat des blogs, vous remarquerez que les tenants d'une "transparence totale", sont bien souvent les plus ennuyeux à lire.
Bridés qu'ils sont par leur vraie identité, ils nous distribuent l'eau tiède à tous les étages. Et quand vous lisez un "Non ! Je-ne-suis-pas-d'accord-avec-vous-Monsieur-Bilger !", c'est la révolte du loukoum, une crème anglaise insipide.
Rédigé par : Savonarole | 11 juin 2010 à 10:38
@Pierre-Antoine | 10 juin 2010 à 20:26
« C'est exactement ce que s'est dit Ségolène Royal :
Dommage pour la bravitude de son exposé :-) - Cordialement - Pierre-Antoine
« L'article wiki sur Louis-Robert de l'Astran a toutefois été effacé depuis.[...] Le site invite les auteurs à s'appuyer sur des sources fiables et à les citer, mais sans obligation, partant du principe que si un contributeur se trompe, il sera rapidement corrigé par un autre internaute. »
Ayant recherché le passage où je croyais me souvenir que PB disait un peu la même chose à propos de la liberté d'expression qui permet à un débatteur de porter le contredit à un autre, j'ai vu qu'il avait été également effacé.
Ceci étant, où est l'intérêt de critiquer un article citant ses sources et ouvrant dès lors la voie à qui le souhaite, d'une vérification, en se réclamant d'un article ayant finalement dû être effacé parce qu'il ne les citait pas suffisamment ?
Où est l'intérêt de critiquer quelqu'un citant sa source en wikipedia, en se fondant sur les ennuis rencontrés par quelqu'un qui, ayant recouru la même source en catimini, autrement dit sans la citer ainsi que, et c'est là l'important, sans discernement?
On fera également remarquer que tandis qu'un article de wikipedia véhiculant des informations erronées ou carrément inventées ou encore se rattachant à des « on dit » invérifiables, est rapidement supprimé d'un clic de souris, les pensées de Jean-Baptiste Botul continueront de squatter la littérature de BHL jusqu'au dernier exemplaire de « De la guerre en Philosophie ».
Autrement dit le flagrant délit de l'invention de l'auteur régional d'une thèse apportant de l'eau à notre moulin (Léon-Robert de L'Astran,), apparaît plus rapidement solutionnable que le flagrant délit de botulisme philosophique.
Toute erreur est d'autant plus rapidement réparée que la source en est rapidement identifiée. Or quoi de plus rapidement identifiable qu'une source qu'on cite !
Enfin, tandis que certaines informations infondées engendrent de pures sottises (Royal), d'autres offrent une intéressante matière à la réflexion (BHL).
@Ludovic | 10 juin 2010 à 15:52
Catherine JACOB@sbriglia
« deuxièmement".....
Je ne voudrais pas être discourtois, mais de grâce, épargnez-nous la suite de votre interminable digression hors sujet sur les guerres de Vendée. »
Tout d'abord merci d'avoir épluché la bibliographie des sources de l'article de Wikipedia sur les guerres de Vendée jusqu'au bout. Et, non la suite ne concerne plus les guerres de Vendée, mais un problème relatif à la fiabilité des étiquettes qui est de l'actualité de tout billet et de tout sujet et consistera en quelque lignes seulement mais bien senties.
« J'imagine qu'en tant qu'enseignante vous devez lourdement sanctionner le hors sujet dans les copies de vos élèves. » J'ai toujours sanctionné en priorité l'absence de citation, de confrontation et d'analyse des sources....
Rédigé par : Catherine JACOB@Pierre-Antoine&Ludovic | 11 juin 2010 à 09:16
Michel Drevet alias Zenblabla, sur la question de l'anonymat ou non sur Internet et ce blog en particulier … Il en fut un petit moment question ici il y a quelque temps déjà … Personnellement (puisque cette passe d'arme à laquelle vous faites allusion m'a concerné), mon opinion n'est pas celle d'un irréductible, loin s'en faut ... Je conçois et admets complètement que qui le souhaite s'exprime où il le veut sous le couvert d'un pseudonyme quelconque. Mais dès lors que sous cette facilité de l'anonymat on attaque, provoque voire insulte, cela ne devient ni plus ni moins que de la lâcheté qui rampe et crasseuse qui se drape -et se cache- dans l'étendard noble et respectable de la liberté. Que l'on attaque nommément, soit! mais que dans le même temps l'on montre alors son visage … Autrement on demeure ce qu'on est et qu'a bien nommé Jean-Dominique: un truc sur lequel on peut, la conscience tranquille, s'essuyer les pieds car il ne sert qu'à cela …
Mary Preud'homme, je suis bien informé, je vous rassure … Mais je n'insisterai pas car on entrerait alors dans un trop vaste débat de l'Iran d'hier et d'aujourd'hui dans sa totalité et on n'en finirait pas. Ce n'est pas le sujet ni le lieu … C'est souvent une des caractéristiques étonnantes des commentaires initiaux de ce cher PB que de susciter malgré lui et des digressions interminables et des hors sujet non moins longs et fastidieux. Ce cher sbriglia vient d'en faire les frais de la part de cette chère Catherine Jacob qui vient de l'assommer pour trois jours complets en lui jetant toute la Vendée et même Ré et Noirmoutier sur le crâne depuis son balcon du sixième … Cher maître, pas trop de bosses? ça va?... Quelle colonne infernale vous est tombée dessus, dites donc!... J'ai eu mal pour vous … hé hé … vous l'avez poussée à bout … Et c'était français. Tremblez si elle vous l'avait jeté de si haut en japonais ... (sourire).
Allez bonne nuit …
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 11 juin 2010 à 00:33
Je trouve la passe d'arme au sujet du courage de l'anonymat, extrêmement intéressante.
Bien sûr, cela a emporté bien plus loin que les propos de Philippe Bilger n'abordaient...
Pourtant, cela a pris une telle place !
Existerait-il une voie de passage entre le propos des médias au sujet d'un homme manifestement public confronté à l'exposition auprès le même public d'événements "privés" (en tout cas remis en quelques attachements, en quelques incontestables intimités), et la justesse et la qualité de ces propos, leur droit à apparaître.
Et revoilà le "droit de se cacher", et que vaut-il encore, si bientôt par la loi, au prétexte de burqa, son sort sera réglé et que ne s'opposeront à ce fait que les concours de caractères de transparence ?
L'hypocrisie semble bien être, comme toujours, la fenêtre par où reviendra le droit de se cacher, dans l'édifice de celui d'apparaître, tandis que ce serait question de sécurité publique.
Parmi mes proches, bien des drames reliés au non droit à l'oubli !
A examiner donc, et d'urgence, le droit à l'oubli, de quoi ne sont que traces...
Mon nom : Michel Drevet, né en vrai
Mon téléphone : 06 72 39 81 40
Ma qualité : Anonyme, sauf quelques proches mais quelques distants.
Je peux changer de pseudo quand je veux, de toute façon, qui veut me retrouve, et pour cela nul besoin de décliner comme plus haut, le peux !
Les anonymes, cela n'est pas rien, et rien n'empêche de ne pas s'intéresser aux anonymes pas intéressants.
En général les non anonymes réunissent en quelques intérêts, pourvu qu'ils soient partagés.
Juste qu'avec les réseaux informatiques, l'anonymat constitue une nouveauté qui s'étend autant qu'en littérature elle l'a fait, et en tous autres domaines dans l'histoire elle s'est avérée possibilité fructueuse.
Le rapport à l'autorité se modernise, ... et pourquoi pas ?
Un lourd travail juridique en perspective, qu'il ne faudrait pas évacuer en reconduisant pour aujourd'hui, tout comme avant ainsi qu'aujourd'hui.
Rédigé par : zenblabla | 10 juin 2010 à 21:05
@Catherine Jacob
"Il vous faut arrêter de balayer d'un revers de la main accompagnée d'une moue condescendante, le sérieux des articles de Wikipédia"
C'est exactement ce que s'est dit Ségolène Royal :
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/06/08/01002-20100608ARTFIG00346-segolene-royal-tombe-dans-le-piege-de-wikipedia.php
Dommage pour la bravitude de son exposé :-)
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 10 juin 2010 à 20:26
@Catherine JACOB@sbriglia
"deuxièmement".....
Je ne voudrais pas être discourtois, mais de grâce, épargnez-nous la suite de votre interminable digression hors sujet sur les guerres de Vendée. Le sujet est certes passionnant mais assez éloigné des ennuis de la famille de Villiers.
J'imagine qu'en tant qu'enseignante vous devez lourdement sanctionner le hors sujet dans les copies de vos élèves.
Rédigé par : Ludovic | 10 juin 2010 à 15:52
Diantre, la bienveillance n'est vraiment pas de ce monde !
Rédigé par : Valerie | 10 juin 2010 à 15:33
@sbriglia@Madame Jacob | 09 juin 2010 à 16:22
Madame Jacob : Laurent Dingli est docteur en Histoire, sorbonnard, écrivain... C'est dire qu'il ne trouve pas nécessairement son inspiration dans wikipédia..."
Premièrement: Mon cher maître,
Il vous faut arrêter de balayer d'un revers de la main accompagnée d'une moue condescendante, le sérieux des articles de Wikipédia, tout de même que le sérieux des gens qui, par commodité, s'y réfèrent et chez lesquels le sens critique ne fait nullement défaut. Sachez pour votre gouverne que l'article Wiki sur la guerre est assorti des garanties suivantes :
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Guerres de Vendée
Révolution française
Génocide Populicide
Terreur
Contre-révolution
Guerres de la Révolution française
Chouannerie
Armée catholique et royale
Soulèvement de Lyon contre la Convention nationale
Guerre des Paysans (1798) dans les FlandresLiens externes
Bibliographie de référence pour l'article de Wikipedia relatif à la Guerre de Vendée :
Historique de la guerre de Vendée
Les guerres de Vendée
Les guerres de vendée dans le Bressuirais (Pierre Vay)
Histoire de Noirmoutier (essentiellement pendant la période révolutionnaire)
Saumur jadis
Histoire de la Bretagne et des Pays de la Loire, page de liens
Jean-Clément Martin, « Reynald Sécher, Le génocide franco-français, la Vendée-Vengé », Annales, Histoire, Sciences sociales, vol. 41, n° 5, 1986, p. 1009-1012, démontant la thèse d'un génocide vendéen.
Association des Descendants de Chouans et Vendéens (ADCV)
Site de l'association Vérité pour la Vendée, qui se donne pour but la reconnaissance du terme génocide concernant le massacre des Vendéens pendant la guerre de Vendée.
Bibliographie [modifier]
Sur la guerre de Vendée et sa mémoire
Frédéric Augris, Henri Forestier, général à 18 ans, Éditions du Choletais, 1996.
Marie Breguet, L’Avant-guerre de Vendée. Les questions religieuses à l’Assemblée législative, Paris, Pierre Téqui éditions, 2004, 224 p. (ISBN 2-7403-1091-9)
Nicolas Delahaye,
Guide historique des Guerres de Vendée, Éditions Pays et Terroirs, 2005. Un inventaire et des itinéraires de découvertes des hauts lieux de la mémoire.
Les 12 Colonnes infernales de Turreau, Éditions Pays et Terroirs. Une synthèse pour découvrir la logique des colonnes de Turreau.
Félix Deniau, Dom François Chamard et François Uzureau, Histoire de la Guerre de la Vendée, 1876-1878, réédition 12 volumes, 4800 pages, J. Siraudeau, Angers, 1978[174]. Cette histoire générale des guerres de Vendée est vue du côté des « Blancs ».
Alain Gérard,
La Vendée 1789-1793, Éditions Champ Vallon, collection Époques, 1992.
Vendée !, Éditions Étrave, 1993.
Sur les traces de Charrette, Roi de la Vendée, Éditions Étrave, 1993.
La Guerre de Vendée, Centre vendéen Recherches histoire, collection Les Indispensables, 2006
Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, 2007.
Guy-Marie Lenne, Les Réfugiés de la guerre de Vendée, 1793-1796, Éditions Geste, collection Pays d’histoire, 2003.
Simone Loidreau, Les colonnes infernales en Vendée, Éditions du Choletais, 1994.
Pierre Marambaud, Les Lucs, la Vendée, la Terreur et la Mémoire, Éditions de l'Etrave, 1993. Cette étude analyse la politique des massacres organisés et planifiés par Turreau aux Lucs-sur-Boulogne.
Jean-Clément Martin,
Une guerre interminable, la Vendée 200 ans après, Éditions Reflets du Passé, Nantes, 1985.
La Vendée et la France, 1789-1799, Éditions du Seuil, 1987. Un ouvrage historique de référence qui propose une lecture surplombante des événements et surtout des idéologies à l'œuvre dans la genèse du conflit.
La Vendée de la Mémoire, 1800-1980, Éditions du Seuil, 1989.
La Loire-Atlantique dans la tourmente révolutionnaire, Éditions Reflets du Passé, Nantes, 1989.
Le Massacre des Lucs, Vendée 1794 (en collaboration avec Xavier Lardière), Geste Éditions, La Crèche, 1992.
La Vendée en 30 questions, Geste Éditions, La Crèche, 1996.
La Vendée et la Révolution. Accepter la mémoire pour écrire l'histoire, Perrin, collection Tempus, 2007. Le livre porte sur la mémoire de la guerre en Vendée et l'influence de cette mémoire sur l'histoire. Il revient sur le débat concernant le "génocide vendéen".
Xavier Martin, Sur les droits de l'homme et la Vendée, Dominique Martin Morin, 1995.
Claude Petitfrère,
Les Vendéens d’Anjou, Bibliothèque nationale de France, 1981.
La Vendée et les Vendéens, Gallimard, collection archives, 1982.
Michel Ragon, 1793. L'insurrection vendéenne et les malentendus de la Liberté, Albin Michel, 1992.
Raphaël Rousseleau, « L’esprit et les lieux. Généalogie et usage de clichés paysagers vendéens », Genèses, n° 44, 2001/3
Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République Française, par un officier supérieur des armées de la République (réimpression de l'édition de 1824-1825), Éditions Pays et Terroirs, 1993. Un journal au jour le jour à partir des rapports militaires. Le tome III est donne le détail de la marche des colonnes infernales de Turreau.
Reynald Secher, La Vendée-Vengé, Le génocide franco-français, PUF, 1986.
Paul Tallonneau, Les Lucs et le génocide vendéen : comment on a manipulé les textes, éditions Hécate, 1993.
Gérard Walter, La Guerre de Vendée, Paris, Plon, 1953.
Louis-Marie Turreau, Mémoires de Turreau pour servir à l'histoire de la guerre de vendée, Éditions Pays et Terroirs 2007. Justifications de l'organisateur des massacres et des colonnes infernales.
La Vendée après la Terreur, la reconstruction, actes du colloque tenu à La Roche-sur-Yon les 25, 26 et 27 avril 1996, Librairie Académique Perrin, 1997.
Thierry Trimoreau (sous la direction de) : Massacres au Mans en 1793, éditions Siloë, 2009.
Sur la Révolution française en général, et la Contre-révolution
Louis-Marie Clénet, La Contre-révolution, Paris, PUF, collection Que sais-je?, 1992
Roger Dupuy, La République jacobine, Terreur, guerre et gouvernement révolutionnaire, 1792-1794, tome 2 de la Nouvelle histoire de la France contemporaine.
Jacques Godechot, La Contre-révolution, doctrine et action (1789-1804), PUF, 1961
Jean-Clément Martin,
Contre-Révolution, Révolution et Nation en France, 1789-1799, éditions du Seuil, collection Points, 1998.
Violence et Révolution. Essai sur la naissance d'un mythe national, éditions du Seuil, 2006.
Albert Soboul,
(dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, Quadrige/PUF, 1989
La Révolution française, Gallimard, collection Tel, 1982, réédition, 1997.
Michel Vovelle, La Chute de la monarchie, 1787-1792, tome 1 de la Nouvelle histoire de la France contemporaine, éditions du Seuil, collection Points, 1972.
Denis Woronoff, La République bourgeoise de Thermidor à Brumaire. 1794-1799, tome 3 de la Nouvelle histoire de la France contemporaine.
Romans
Honoré de Balzac, Les Chouans, 1829 dans Scènes de la vie militaire de La Comédie humaine.
Pierre Bordage, L'Enjomineur, Atalante, 3 tomes (1792, 1793,1794), 2004-2006 (fantasy).
Alexandre Dumas, Les Blancs et les Bleus, 1867.
Victor Hugo, Quatrevingt-treize, 1874.
Michel Ragon, Les Mouchoirs rouges de Cholet, 1984.
Littérature de jeunesse
Jean-Clément Martin, Blancs et Bleus dans la Vendée déchirée, Découvertes/Gallimard, 1986. Un livre documenté, avec de nombreuses illustrations.
Reynald Secher et René Le Honzec, Vendée, 1789-1801, bande dessinée, Fleurus, 1989, éditions Reynald Secher, 1994.
Henri Servien, Petite Histoire des Guerres de Vendée, éd. de Chiré, illustré par René Follet, 1983. Un livre pour la jeunesse suivant le point de vue des Vendéens.
Yves Swolfs, Dampierre, Glénat, bande dessinée, 10 albums, 1988-2002.
Notes et références affectant le texte de l'article
1.↑ Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, 2007, p.418
Soit 173 notes encore, représentant plus d'une dizaine de pages format A4 dont j'épargne au Blog de PB le fastidieux copié-collé mais dont je vous invite à juger par vous-même du sérieux en vous connectant à : http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Vend%C3%A9e#Notes_et_r.C3.A9f.C3.A9rences
Enfin, il est précisé que La version du 27 avril 2008 de cet article - sur les cinq guerres de Vendée et qu'illustre cartes et tableaux - a été reconnue comme « article de qualité » un accès comparatif des versions est ouvert.
Deuxièmement (A suivre)
Rédigé par : Catherine JACOB@sbriglia | 10 juin 2010 à 13:42
Merci beaucoup, chère Philomène, je suis très touché.
Rédigé par : Savonarole | 10 juin 2010 à 12:04
Merci ma chère Joséphine, votre message me touche beaucoup.
Rédigé par : Savonarole | 10 juin 2010 à 10:35
Merci aussi à vous, ma chère Véronique. Je vous avais écrit, il y a un certain temps déjà, que votre nom de famille fleurait bon la Vendée, ou peut-être les Mauges angevines.
Rédigé par : Laurent Dingli | 10 juin 2010 à 10:21
Merci mon cher Sbriglia.
Rédigé par : Laurent Dingli | 10 juin 2010 à 09:22
@ Catherine (J)
Oui, sbriglia a raison.
Même si évidemment je suis profondément attachée à la Vendée, mon département d'origine, je ne suis pas du tout une historienne.
Laurent est tout à fait à même de vous éclairer au mieux sur cette période de l'histoire de la Vendée.
Dans la bibliothèque où je travaille nous avons récemment acheté la biographie de Robespierre écrite par Laurent Dingli.
Les lecteurs qui ont lu cette biographie ne m'en disent que du bien.
@ sbriglia
Soyez rassuré, quand j'ai lu votre post, je m'apprêtais à écrire à Catherine que je n'ai aucune espèce de compétence pour arbitrer ce qui l'oppose à Laurent .
En clair, je n'ai pas besoin de vous pour dire à Catherine que s'adressant à moi pour la question des Guerres de Vendée elle fait fausse route.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 10 juin 2010 à 05:57
Madame Jacob : Laurent Dingli est docteur en Histoire, sorbonnard, écrivain... C'est dire qu'il ne trouve pas nécessairement son inspiration dans wikipédia... Sans vouloir offenser l'excellente et estimable Véronique, réclamer son "arbitrage" (sic !) en la matière c'est comme me demander mon avis sur la mécanique quantique : effet désopilant garanti !
Rédigé par : sbriglia@Madame Jacob | 09 juin 2010 à 16:22
Quel arbitrage, Catherine Jacob ? Ce que je vous ai répondu est fondé sur des centaines, des milliers de faits. Vous vous êtes trompé, reconnaissez-le, ce n'est pas si grave.
Quelques extraits parmi d'autres :
Le général républicain Westermann au Comité de salut public :
"Il n'y a plus de Vendée, citoyens républicains, elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l'enterrer dans les marais et dans les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m'avez donnés, j'ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré des femmes qui, au moins pour celles-là, n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé (...) Nous ne faisons pas de prisonniers, il faudrait leur donner le pain de la liberté, et la pitié n'est pas révolutionnaire".
Le député Jean-Baptiste Carrier au Comité de salut public :
"Aussitôt que la prise de Noirmoutier me sera parvenue, j'enverrai un ordre impératif aux généraux Dutruy et Haxo de mettre à mort dans tous les pays insurgés tous les individus de tout sexe qui s'y trouveront indistinctement, et d'achever de tout incendier".
Le même au général Haxo :
"Il entre dans mes projets, et ce sont les ordres de la Convention nationale, d'enlever toutes les subsistances, les denrées, les fourrages, tout, en un mot, de ce maudit pays ; de livrer aux flammes tous les bâtiments, d'en exterminer tous les habitants".
Le même aux généraux Cordelier et Turreau :
"Je vous conjure, au nom de la loi, de mettre le feu partout et de n'épargner personne, ni femmes, ni enfants, de tout fusiller, de tout incendier".
etc., etc., etc.
Rédigé par : Laurent Dingli | 09 juin 2010 à 14:48
@Laurent Dingli à Catherine Jacob | 09 juin 2010 à 10:06
« Je ne veux pas alimenter la digression mais, tout de même, ce que vous écrivez sur la guerre de Vendée est archi-faux .»
J'en appelle à l'arbitrage de Véronique qui, s'agissant des faits, n'écrit pas en général de sottises.
Rédigé par : Catherine JACOB@Laurent Dingli&Véronique | 09 juin 2010 à 14:00
Merci à ceux qui ont pris soin, sans haine, crainte ni esprit partisan de corriger certains errements et de rappeler que Philippe de Villiers, homme de probité et d’honneur, est confronté à un drame intime qui peut arriver dans toutes les familles et qui n’a rien à voir avec ses engagements politiques ou ses prises de position présentes ou passées.
------
Une inconditionnelle du Puy du Fou.
Par ailleurs,
Un homme qui a su imaginer un spectacle d'une telle portée symbolique est sans conteste enraciné dans sa terre d'élection et attaché à une culture populaire qui trouve sa source (en grande partie) dans l'épouvantable tragédie des Vendéens confrontés à la Terreur.
CQFR
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 juin 2010 à 13:40
@Catherine Jacob
Voir post de L. Dingli :
"Cher Aïssa,
Quant à celui qui évoque ici "les scribouillards" ayant eu affaire à la justice (j'imagine qu'il s'agit de Jean Reffait et de vous), vous devriez l'ignorer."
Rédigé par : Savonarole | 09 juin 2010 à 11:16
Chère Catherine Jacob,
Je ne veux pas alimenter la digression mais, tout de même, ce que vous écrivez sur la guerre de Vendée est archi-faux (il ne suffit pas de mentionner un texte officiel contemporain pour connaître la "vérité"). Les colonnes infernales ont massacré tous les civils, vieillards, femmes, enfants - non seulement des royalistes désarmés, mais même des républicains. C'est dire à quel point la folie meurtrière du régime terroriste en était arrivé. A titre d'exemple, je vous signale que, dans le tristement célèbre village des Lucs où la population a été massacrée, il y avait des enfants. Je passe sur toutes les femmes violées, éventrées, noyées, mutilées de différentes manières. Ce que vous écrivez est une très grave erreur historique pour ne pas dire davantage.
Rédigé par : Laurent Dingli à Catherine Jacob | 09 juin 2010 à 10:06
@Savonarole | 05 juin 2010 à 07:20
« Si on peut écrire et dire ce qu'on veut, alors je me demande ce que foutent ici deux illustres scribouillards, qui ont eu affaire à la justice dans des circonstances peu flatteuses. »
Pouvez-vous préciser, s'il vous plaît ?
Rédigé par : Catherine JACOB@Savonarole | 09 juin 2010 à 09:42
@catherine JACOB
Merci de m'indiquer des sites que j'ignorais...
J'imagine volontiers que si l'on découvre quelque jour les instructions données aux auteurs du génocide arménien, elles s'encombreront des mêmes précautions verbales dont se paraient les discours des massacreurs républicains...
Je ne vois pas en quoi il serait nécessaire "a priori" d'être regardé comme une nation pour être honoré du qualificatif de génocidé !
Rédigé par : Gérard Chinetti | 09 juin 2010 à 01:00
@ Gérard Chinetti | 07 juin 2010 à 20:43
«Par contre que Monsieur de Villiers père soit un Tartuffe, j'en suis profondément persuadé depuis que je l'ai vu, il y a quelques années de cela, s'opposer avec force à l'entrée de la Turquie en Europe en s'étendant à perte de vue sur le « génocide » arménien, sans que lui, président du Conseil général de Vendée, ait eu un mot pour évoquer le génocide vendéen: les 600 000 morts des « colonnes infernales » imaginées par Lazare Carnot, premier théoricien moderne de ce crime... et qui est toujours au Panthéon... en compagnie de quelques autres criminels républicains, il est vrai !»
J'imagine que vous évoquez ceci qui est exposé par ces deux sites. Wikipedia of corse :http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Vend%C3%A9e
Et un site manifestement exclusivement consacré à cette question: http://www.genocide-vendeen.com/genocide/index.php?option=com_content&view=article&id=46&Itemid=27
Il peut y avoir une explication qui est que la guerre de Vendée aussi meurtrière qu'elle ait pu être à la fin du 18ème siècle, a été une guerre civile entre partisans de partis opposés, les révolutionnaires et les contre révolutionnaires dénommés les « rebelles » ou encore « brigands » - Cf. Instruction relative à l'exécution des ordres donnés par le général en chef de l'armée de l'Ouest, contre les brigands de la Vendée, (30 nivôse an II) - , que la Vendée n'a jamais constitué une nation à part entière, que la rébellion touchait plusieurs régions contigües, que les « colonnes infernales » avaient pour but de massacrer les dits rebelles de façon dissuasive à la perpétuation d'une résistance au nouveau pouvoir, la dite résistance, précisément, ne constituant pas une population totalement désarmée – Cf. des instructions telles les suivantes : Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises pour se révolter contre leur patrie, seront passés au fil de la baïonnette. On en agira de même avec les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas. Les personnes seulement suspectes ne seront pas plus épargnées, mais aucune exécution ne pourra se faire sans que le général l'ait préalablement ordonné. - et non pas de massacrer purement et simplement une population parce que telle population, vu que le massacre ne s'est pas limité par ex. à la noblesse parce que telle caste. Dans le résultat cela revient grosso modo au même, mais dans l'idée c'est moins monstrueux.
En revanche, dans le cas du génocide arménien qui « a eu lieu d'avril 1915 à juillet 1916. Une grande partie de la population arménienne qui vivait sur le territoire actuel de la Turquie a péri au cours des déportations et massacres de grande ampleur. » déportations et massacres planifiés et exécutés contre une population parce que telle population, population désarmée qui n'avait rien fait de particulier contre l'état turc, et avec laquelle on a organisé des convois conduits ensuite jusqu'à un lieu donné d’exécution ( le désert).
Je pense que la position de monsieur de Villiers concernant la guerre de Vendée ne peut pas se déduire de son silence relativement à cette dernière lorsqu'il exprime une position motivée quant à l'entrée de la Turquie (non pas en mais) dans l'Europe. A chaque jour suffit sa peine et son problème.
Je pense aussi que sa prise de position politique en tant qu'homme public relativement à la question de l'entrée de la Turquie dans l'Europe n'a pas à interférer dans la discussion relative à son drame familial pour autant que rien ne nous permette de les penser liés, et aussi qu'on ne peut pas se servir de l'un pour stigmatiser l'autre et vice et versa.
L'entrée de la Turquie dans l'Europe est un problème, l'entrée de la Vendée dans l'Europe ne se pose pas, sa sortie hors de l'Europe non plus, et sa sécession d'avec la France encore moins, et on ne voit pas pourquoi cela devrait interférer avec la question de savoir ce qu'un gamin de seize ou dix sept a fait ou n'a pas fait avec son frère âgé de dix ans, qui ne saurait que recouper celle de savoir pourquoi à l'âge adulte un frère se plaint d'avoir été un objet sexuel pour son propre frère si cela ne s'est pas produit et qu'est-ce qui donc a tenté de se dire, ou de se redire, par là, et aucune autre et dont on ne voit pas très bien, a priori, en effet, pourquoi cela devrait être relié aux massacres perpétrés à l'occasion de la guerre de Vendée il y a plus de deux siècles.
Se complaire à traiter monsieur de Villiers de Tartuffe, c'est-à-dire encore d'Imposteur et de faux dévot hypocrite en référence à la Comédie de Molière de même nom, a sans doute davantage avoir avec un clin d’œil aux frasques de son ancêtre avec une comédienne ou une tragédienne, qui lui sont ainsi rappelées par là d'une façon qui s'apparente à du harcèlement, qu'avec une qualification pertinente de la réalité de son propre comportement.
« Loin de moi l'idée de tirer quelque parti que ce soit de ces histoires de touche-pipi entre frères... Seul le silence est grand ! »
Ceci étant, à la lecture de cette expression touche-pipi, allez savoir pourquoi je me suis remémoré la première fois où je l'avais entendue, par ailleurs sans en connaître le sens, dans la bouche d'un grand Tartuffe, précisément, dont l'air égrillard et goguenard ainsi que légèrement agressif, m'a totalement dissuadée de remettre les pieds dans l'établissement de limonade voisin de mon ancien établissement scolaire, mais qui par ailleurs n'existe plus, où l'on était susceptible de rencontrer de tels personnages.
J'ignore encore ce qui avait bien pu motiver que je sois apostrophée de la sorte, même si j'ai depuis identifié le sinistre et grossier individu et que je sois devenue un peu moins sotte relativement au sens de l'expression...!
Rédigé par : Catherine JACOB@Gérard Chinetti | 08 juin 2010 à 21:32
M. de Villiers n'a rien fait pour que cette affaire éclate, et il a, au contraire, tout fait pour qu'elle soit étouffée. C'est dans ces familles de la grande bourgeoisie aux gants de daim et aux senteurs lavande que se tissent bien des drames humains, bien des vilenies, bien de mauvaises histoires, et que penser du reste, de ces histoires de viols à répétition dont monsieur de Villiers dit ne pas être au courant, alors qu'elles se seraient produites au sein de son propre foyer ? La famille de Villiers a fait bloc autour du bon frère, condamnant d'emblée le méchant, le contestataire, la victime, celui par qui le scandale est arrivé. Le contestataire a dû quitter le domicile familial, et a dû se débrouiller seul. Là était me semble t-il l'attaque de M. Morel. M. Morel a toute ma sympathie car c'est un honnête homme. M. de Villiers héritera de mon mépris. Qui est bien grand. Salutations distingués.
Rédigé par : christophe belhomme | 08 juin 2010 à 20:58
@frederic
"Vous défendez avec votre mauvaise foi toute catholique"
D'expérience, ce sont plutôt les maniaques de l'anti-catholicisme - spécialité laïco-hexagonale - qui sont plutôt des faux-derches, l'Opinion associant leur vacuité spirituelle déclarée a un diplôme de vertu républicaine.
Le catholique moyen, qu'il soit Européen, Africain, Asiatique ou Américain, en général se situe me semble-t-il dans une moyenne honorable au point de vue du respect de la vérité. Il y est, du reste, obligé par sa religion.
(Du reste, sûrement, un Magistrat professionnel peut nous donner son point de vue sur la question).
En revanche, les laïcards n'ont aucune obligation de ce genre. Un laïcard menteur, traitre, hypocrite et voleur ne perd rien de sa respectabilité en tant que laïcard, car il n'y a point de morale, et tout se vaut.
En ce sens, un catholique coupable d'une peccadille est un Tartuffe. Mais un laïcard assassin et pillard est toujours, sur le plan de la vertu, un laïcard respectable, car il n'y a pas d'Excommunication laïque.
C'est vraiment très confortable.
Rédigé par : Plouf | 08 juin 2010 à 17:52
"Monsieur de Villiers tartuffe, ... s'étendant sur le "génocide" arménien, sans que lui, président du Conseil général de Vendée, ait eu un mot pour évoquer le génocide vendéen : les 600 000 morts des "colonnes infernales"
Pas certain, au contraire, pensez au spectacle du "Puy du Fou" !
1993. - Alexandre Soljenitsyne préside une soirée au Puy du Fou pour rendre hommage aux Vendéens
http://www.puydufou.com/scolaires/histoire-du-puy-du-fou.html
Rédigé par : Plouf | 08 juin 2010 à 17:39
Gérard, vous affirmez que M. de Villiers est silencieux sur le génocide des Vendéens... Avez-vous lu "Lettre ouverte aux coupeurs de tête et aux menteurs du Bicentenaire" dudit Villiers ?
Rédigé par : Jean | 08 juin 2010 à 17:23
Morel : "casse-toi pauv'con !"
Rédigé par : Guy Schmitt | 08 juin 2010 à 09:39
Loin de moi l'idée de tirer quelque parti que ce soit de ces histoires de "touche-pipi" entre frères... Seul le silence est grand !
Par contre que Monsieur de Villiers père soit un tartuffe, j'en suis profondément persuadé depuis que je l'ai vu, il y a quelques années de cela, s'opposer avec force à l'entrée de la Turquie en Europe en s'étendant à perte de vue sur le "génocide" arménien, sans que lui, président du Conseil général de Vendée, ait eu un mot pour évoquer le génocide vendéen: les 600 000 morts des "colonnes infernales" imaginées par Lazare Carnot, premier théoricien moderne de ce crime... et qui est toujours au Panthéon... en compagnie de quelques autres criminels républicains, il est vrai !
Rédigé par : Gérard Chinetti | 07 juin 2010 à 20:43