Un grand journaliste, de
surcroît un ami, m’a reproché de n’avoir pas suffisamment expliqué, dans mon
billet sur Michel Rocard, pourquoi le fait de traiter le président de
« voyou de la République » était pour le moins déplacé. Pas seulement
offensant mais intellectuellement absurde. Je fais amende honorable et suis
obligé d’admettre que ma conclusion était trop rapide.
J’ai d’autant plus envie
d’y revenir que l’actualité met ce terme « voyou » au premier plan et
que le ministre Christian Estrosi, sans doute pour complaire à Nicolas Sarkozy
et prolonger son discours de Grenoble, a cru bon de déclarer qu’il fallait
choisir d’être « Français ou voyou » (Europe 1, nouvelobs.com ,
Le Parisien).
Pour le « voyou de
la République » qu’aurait été pour certains Nicolas Sarkozy à cause de sa
vision et de ses projets en matière de sécurité, il me semble que mêler, par
polémique, une expression insultante, bassement ordinaire, au concept de la
République constitue une faute médiatique pour trois raisons.
D’abord, cette démarche,
qui vise seulement à blesser et à provoquer, dégrade la République et ses
exigences en les accolant à une « voyoucratie » qui n’a aucun rapport
avec elles.
Ensuite, quoi qu’on pense
du discours de Grenoble, il représente la pente extrême d’une politique et
s’inscrit précisément dans le débat démocratique même si pour ses opposants il
ne relèverait plus de celui-ci mais d’une dénaturation de nos valeurs communes.
Reste qu’à mon sens, sauf à interdire radicalement toute avancée qui ne serait
pas conforme à la doxa progressiste, les propositions du président, aussi
choquantes et transgressives qu’elles aient pu apparaître, demeurent dans le
registre politique et à ce titre rendent inadapté et scandaleux le qualificatif
personnel et privatif de « voyou » appliqué au président de la
République. C’est confondre l’attaque de l’homme avec le combat des idées.
Enfin, on ne peut pas
soutenir que le président de la République n’a pas permis un certain nombre de
réformes qui ont fait progresser la démocratie, notamment la dernière que le
Conseil constitutionnel a su exploiter à fond. La globalité dévastatrice
d’une telle insulte est évidemment
outrancière par rapport à ce que l’action du président a pu avoir de positif
sur le plan républicain.
Il faut arrêter d’utiliser
le terme « voyou » à tort et à travers. Il est dommage que Christian
Estrosi ait évoqué cette alternative dénuée de sens. Comme si être Français
était nécessairement exclusif de la délinquance, de la criminalité et d’un
certain nombre de comportements qui autoriseraient à la rigueur l’imputation
d’être des « voyous » à leurs auteurs. Il y a quelque chose de
profondément vulgaire dans cette inflation verbale de mauvais aloi qui, pour
prétendre honorer la France, fabrique des argumentations qui ne grandissent pas
les ministres ni même l’idée nationale. Il y a et il y aura de vrais français
voyous et les politiques les plus rigoureuses ne pourront rien contre cette
inéluctable évidence. Tristement, on pourra continuer à être Français en étant
un voyou. On pourra s’abriter aussi derrière la dignité théorique de son statut
français, pour poursuivre une carrière de voyou. Les coups de clairon sont
doublement insupportables. Ils font du bruit et, surtout, ils sont rarement
efficaces.
Que Christian Estrosi, pour
soutenir le président, use d’un autre langage. Que Marianne, pour dénoncer
le programme du président, laisse
« voyou » à la porte de la politique et le réserve aux attitudes
personnelles des malappris !
Bonjour,
Il y a 2 types de voyous :
- 1 - Les voyous concernant les quidams sans scrupules et malhonnêtes et ce terme voyous ne concerne pas uniquement les jeunes de banlieue comme certains adultes peu intègres aimeraient nous le faire croire, il concerne aussi bon nombre de crapules adultes..
- 2 - les États voyous.
La définition d'un état voyou se trouve ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_voyou
Je cite :"État voyou
L'expression d'état voyou renvoie au concept d'un État qui ne respecte pas les lois internationales les plus essentielles, organise ou soutient des attentats, ou viole de manière systématique les droits les plus élémentaires de l'être humain."
Cordialement
Rédigé par : crochemore | 20 août 2010 à 17:52
@ Sylvain
Vous n'avez pas tout à fait tort, il me semble. Après la Magistrature debout et le Siège, serait-ce la naissance d'une Magistrature couchée ? Mais devant qui ? Bonne question. Mais le plus grave, ainsi que vous le rappelez scrupuleusement, c'est "l'incitation à la rébellion". J'ai bien peur que nous soyons nombreux ici-même à encourir cette accusation. Même le Président et ses ministres, dans un sens. Dommage qu'il n'existe pas un délit "d'incitation à la haine sociale".
Rédigé par : Jean-Yves Bouchicot | 19 août 2010 à 17:03
Puisqu'on parle de voyous
Tarterêts : prison ferme
pour deux jeunes hommes... euphémisme...
Le parquet a voulu frapper vite et fort. Les juges du siège n'ont pas vraiment suivi. Mercredi, à peine sortis d'une garde à vue prolongée de 24 heures, les quatre suspects interpellés lundi dans le quartier des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes, pour leur participation présumée à des violences contre des policiers quatre jours plus tôt, ont été déférés afin d'être jugés. Les deux aînés du groupe, âgés de 19 et 20 ans, sont passés en comparution immédiate l'après-midi même. Les deux mineurs ont été libérés sous contrôle judiciaire mercredi soir. Ils ont été mis en examen mercredi par le juge pour enfants, pour violences volontaires avec arme et incitation à la rébellion pour l'un, et violences volontaires avec arme sur personne dépositaire de l'autorité publique avec ITT supérieure à huit jours en réunion pour l'autre, soupçonné d'avoir donné des coups de marteau aux forces de l'ordre. Ils seront jugés à une date qui n'a pas été précisée.
Concernant les majeurs, le plus âgé a été condamné à trois mois de prison ferme sans mandat de dépôt. Il est donc sorti libre. Il avait déjà à son actif dix condamnations pour des faits de vol, recel, conduite sans permis, violences sur agent de police, entre autres.
Beau palmarès
quel encouragement de la part de juges indépendants !!!...
....à poursuivre une carrière aussi prometteuse loool
alors où sont les voyous ???
Rédigé par : Sylvain | 19 août 2010 à 11:55
M'oui...
Arrêtez de faire une fiction sur le parrain et le témoin. Il a bien le droit d'avoir une famille cet homme là.:-)
Rédigé par : jpledun@M. Reffait | 19 août 2010 à 01:41
JP Ledun,
Franchement moi je serais président de la République (ne riez pas !) je m'entourerais immédiatement de tous les capitaines d'industrie pour qu'ils m'aident á la tâche. Vraiment.
Ne vaut-il pas mieux pas les avoir avec soi que contre soi ?
1. Je ne ris pas de cette hypothèse et rien n'indique que vous feriez pire.
2. Tous les capitaines d'industrie avec soi oui. Pas quelques-uns, toujours les mêmes, liés ensemble par des participations croisées de capital, témoins de mariage et parrains des gosses. Pas pareil, convenez-en.
3. Que les capitaines d'industrie soutiennent la politique du gouvernement, bien sûr ! Que le gouvernement fasse la politique des capitaines d'industrie, ah non !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait@JP Ledun | 18 août 2010 à 19:40
@ Laurent Dingli
C'est vrai que vous et JP Ledun, vous nous gratifiez d'un numéro de duettistes de la non-partisanitude qui fait notre joie à tous. Continuez, je vous en prie. La Sarkozytude sans condition est une source de rire inextinguible. Au plaisir de vous relire . :-)
Rédigé par : Jean-Yves Bouchicot | 18 août 2010 à 09:47
S'agissant des certitudes qui font démonstrations même si elles ne se partagent pas...à ce stade, j'y irais bien de la mienne!
Faudrait relire Le Prince, là où se démontre que s'entourer de la force, c'est parfois s'entourer du nombre de qui fait la force, pourvu que ce nombre soit suffisant...
Le nombre qui fait la force du côté de notre Président, s'il compterait toujours en argent et administration, il se réduit dramatiquement en troupes.
Jpledun, Laurent Dingli et autres patelles accrochés au rocher de la force, en effet, comme vous faites et dénoncez en l'autre l'insuffisance quand il prévient que le rocher devient bouée, ne reprochez-vous pas à l'autre de ne pas dire la lune?
De votre côté, quelle lune montrez-vous?
La croissance à coup sûr!
Allez, encore un petit tour de manège, et bataille pour le pompon...
Rédigé par : zenblabla | 18 août 2010 à 00:00
Je ne suis pas d'accord sur le dossier pub.
Il semble que le gâteau des revenus de la pub ne se répartisse plus entre 2 ou 3 opérateurs mais entre 20 ou 25. (Combien avez-vous de chaînes TNT actuellement en France ?)
Il était urgent de réagir. NS a, mine de rien, accédé á une ancestrale demande de la gauche. N'est-ce pas que c'est lui qui l'a fait ?
Enlevez-moi un soupçon.
Les gros bénefs pour TF1 prédits par M. Mamère et repris par vous, ne se sont jamais fait voir ; bien au contraire.
En temps que téléspectateur je trouve cette mesure très bonne.
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Franchement moi je serais président de la République (ne riez pas !) je m'entourerais immédiatement de tous les capitaines d'industrie pour qu'ils m'aident á la tâche. Vraiment.
Ne vaut-il pas mieux pas les avoir avec soi que contre soi ?
On peut espérer, pour la France, un retour sur investissement. Or celui-ci n'est pas bien visible jusqu'á présent. C'est vrai.
Si au contraire ce sont les capitaines qui profitent égoïstement de cette marque de confiance, alors ceci a un nom : conflit d'intérêt, enrichissement personnel, usw. (Pardon: etc.)
Alors á l'attaque.
Mais jusque-lá, espérons. Espérons.
Rédigé par : jpledun@Jean-Dominique Reffait | 17 août 2010 à 21:16
En effet, Jean-Dominique Refait, la vie citoyenne n'est pas une audience de tribunal ; seulement, vos commentaires, eux, relèvent davantage de l'accusation que de l'appréciation. Peu avare de paradoxes, vous transformez vous-même le débat public, à longueur d'années et de commentaires, en une inquisition permanente. Je sais que vous avez une réponse tout prête pour ce type de reproches : la société n'est pas une audience de tribunal de même que vous n'êtes pas là pour présenter une programme d'opposition, rétorquez-vous benoîtement lorsqu'on vous demande - que dis-je ? lorsqu’on vous supplie - de bien vouloir pour une fois émettre l’ébauche d'une critique constructive. Et que répondre à ce genre d’évidences. Ah oui, vraiment ? La débat citoyen n’est pas une cour d’assises et vous n’êtes pas en charge de la rue de Solferino ? ça alors !
Vous me parlez ensuite d’émotions publiques. Qu’est-ce que la démocratie a donc à voir avec cela ? Vous écrivez avec beaucoup de sagesse qu’en démocratie, il y a un débat où la part de subjectivité est importante. Oui, certes, mais peut-être vous a-t-il échappé qu’il existait d’autres subjectivités que la vôtre et que, si nous nous plaisons à fêter avec humour votre anniversaire et que nous rendons grâce chaque jour au fait que vous éclairez ce blog - ainsi que vous nous l‘aviez expliquez sans rire - il me faut bien constater que toute la vie politique de la nation ne tourne pas autour de votre personne ou celle de vos semblables. Non moins sérieusement, vous écrivez qu’Eric Woerth devrait démissionner uniquement parce que des « soupçons » pèsent sur lui. Mais, mon cher Jean-Dominique Reffait, si tous les ministres devaient démissionner chaque fois qu'ils font l‘objet de soupçons, il n’y aurait plus un seul ministre en exercice depuis un demi-siècle ! Sous couvert de démocratie, c’est cette politique inquisitoriale du soupçon permanent dont vous vous faites le chantre qui fragilise la démocratie. Si vous avez la nostalgie de la IVème ou même de la IIIème République, ce n’est pas mon cas.
Maniant ensuite des généralités en bon philosophe mâtiné d‘historien, vous nous rappelez que tout pouvoir corrompt, mais qu’il faut de la mesure dans cette corruption inévitable ! Amusant. Quel est donc cette mesure ? Où placer la jauge au-delà de laquelle le sourcilleux et vertueux Jean-Dominique Reffait, admirateur de la République romaine et censeur à l‘appendice nasal si sensible aux mauvaises odeurs (de droite), considérerait la vie politique comme trop nauséabonde ? Faudra-t-il vous consulter comme jadis les paysans allaient voir le rebouteux où les anciens le devin, lecteur d’entrailles ou de vol de corbeaux ?
Reprenant ensuite votre pseudo-démonstration sur le cas TF1-Bouygues, vous employez votre expression marotte des lunettes que je devrais chausser pour espérer entrevoir enfin la lumière astrale qu’émet votre incomparable intelligence et votre exceptionnelle acuité d’analyste politique. Encore une fois, les propos remâchés du Canard enchaîné ne prouvent pas grand-chose car si vous évoquez le cas des opérateurs favorisés, vous ne dites rien de la taxe exigée de TF1 (et non pas de M6) et qui avait tellement mis M. Bouygues en colère (vous qualifierez certainement celle-ci de théâtrale et moi-même de naïf qui cherche ses triple foyers, mais ce ne seront là encore que des jugements de valeur). Tout en même temps grand seigneur et intellectuel cynique, vous concédez ensuite aux vils hommes d’argent du Fouquet’s le droit de s’aboucher avec leur parrain politique pour accomplir leurs juteuses affaires. Or là encore, homme vertueux mais réaliste, vous constatez que Nicolas Sarkozy est incapable de résister, ne serait-ce qu'un petit peu, aux appels diaboliques de l’affairisme et de l’appât du gain.
Pour finir, j’admire la manière tranquille et sans complexe avec laquelle vous écartez la question gênante de Saint-Etienne, affirmant que nous ne sommes pas ici dans l’odieuse généralisation faite par le gouvernement. Entre-temps et grâce à cette évidence, vous n’aurez pas dit un mot sur les huit expulsions effectuées par la municipalité socialiste. Cela doit être un exemple de votre esprit non partisan. Et pour seule preuve de cette objectivité dont vous vous décorez souverainement, vous me servez inlassablement la critique que vous avez adressée à cette chère sœur Marie Ségolène du Mont Charléty, il y a plus de trois ans. La belle affaire ! Sont-ce là tous vos faits d'armes ? J’ignore si vous avez eu l’étonnante bravoure et l’impressionnante équité de critiquer la reine de la bravitude il y a plus de trois ans, ce que je sais c’est que, depuis lors, je n‘ai jamais rien lu d‘autre de votre part que des propos ultra-partisans dès qu‘il est question de politique nationale.
Rédigé par : Laurent Dingli | 17 août 2010 à 19:59
Laurent Dingli, la vie citoyenne n'est pas une audience de tribunal et aucun de nous n'est astreint à attendre la production de preuves pour porter une appréciation politique.
Trop souvent désormais, la présomption d'innocence est servie à satiété pour justifier que l'on ne tiendra aucun compte des émotions publiques hors de tout contexte judiciaire : Philippe a décrit ici ce glissement sémantique. Il faudrait admettre à toute force que tout va très bien jusqu'à ce que la preuve du contraire soit tranchée par un tribunal. Eh bien non, en démocratie, il y a un débat dont la part de subjectivité est importante. Eric Woerth ne doit pas démissionner parce qu'il est coupable mais parce que son maintien pose un problème démocratique dans les conditions actuelles. Que cela soit juste ou pas est indifférent, la démocratie ne se préoccupe pas de cela quand il s'agit des gouvernants. En démocratie, le soupçon n'est pas infamant, il traduit un hiatus, juste ou non, entre l'image renvoyée par une personnalité et la fonction qu'il prétend occuper.
Il en va de même pour les bribes d'information que nous pouvons glaner sur les collusions et corruptions du pouvoir en place. Tous les pouvoirs corrompent et sont corrompus à une certaine échelle et l'accepter fait partie d'une certaine sagesse citoyenne. L'efficacité politique ne peut pas s'arranger du respect scrupuleux et quotidien de toutes les procédures auxquelles on rajouterait une couche de morale. Gouverner c'est aussi se salir les mains. Mais il y faut de la mesure ainsi que le souci permanent de l'intérêt général. Tricher oui mais sans léser. Dans ce qui est visible du comportement sarkozien, l'intérêt général disparaît très vite. En décembre, TF1 transmet à l'Elysée un rapport alarmant sur le marché publicitaire publicitaire en ciblant France Télévisions comme seule réserve pour maintenir les recettes publicitaires en baisse des chaînes privées. En janvier, le président annonce la fin de la pub sur France Télévisions. Libre à vous de ne pas y voir de lien, mais je vous conseillerais de chausser de meilleures lunettes. D'autant plus que cette mesure est annoncée dans la précipitation absolue et sans la moindre idée de financement compensatoire du service public. Ainsi l'intérêt général est oublié dans cette histoire et ce n'est qu'après que l'on se met à chercher de l'argent en privilégiant, veuillez le noter, des opérateurs internet et téléphone, justement le secteur où Bouygues et M6 occupent des places d'outsiders. Ce bricolage, qui n'est toujours pas finalisé, montre assez bien que l'intérêt privé a supplanté l'intérêt général au point qu'aujourd'hui, on ne sait pas comment boucler cette affaire.
Comprenez moi bien, je ne blâme aucunement les invités du Fouquet's. Ils ont à défendre la prospérité de leurs entreprises, certains ont de grands talents pour cela et ils ont trouvé en N. Sarkozy un parfait relais de leurs actions de lobbying. Ils en usent et, franchement, je ne connais pas un chef d'entreprise qui ne serait pas heureux de pouvoir infléchir aussi aisément les politiques publiques à son avantage. Ce que le citoyen est en droit d'attendre, c'est une certaine capacité de résistance de la part de ses élus. Chez N. Sarkozy, cette résistance est réduite à zéro et il fait totalement corps avec les intérêts de ses amis croyant, avec une éventuelle sincérité, que ce qui est bon pour ses amis est bon pour la France.
S'agissant des expulsions de roms, le sujet n'est pas le cas particulier de Saint-Etienne ou de telle autre ville qui peuvent avoir des problèmes avec des roms. Le problème est bien dans la désignation généralisée d'une population complète. Excusez-moi d'y voir là un relent hongrois de la haine viscérale qu'ont Hongrois et Roumains à l'égard des roms. Tous les roms ne sont pas anges, c'est évident, les pickpockets du métro sont assez bien identifiés. Cela ne justifie pas que l'on désigne toute une population à la vindicte, cela porte un très sale nom.
Contrairement à ce que vous croyez, je n'ai pas d'esprit partisan. Je ne pense pas avoir été fort complaisant ici à l'égard de Ségolène Royal pour qui j'ai malgré tout voté lucidement. Mon aversion à l'égard de NS n'a rien à voir avec un clivage gauche-droite, comprenez-le. J'ai beaucoup de respect pour un Juppé, une estime interrogative pour Villepin, la personnalité politique de NS - je ne juge pas l'homme privé que je ne connais pas et qui ne m'intéresse pas - ne m'inspire aucun respect, aujourd'hui encore moins qu'hier si cela est possible.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 17 août 2010 à 14:32
Non, Jean-Yves Bouchicot, cela ne me suffit pas, car il ne s'agit pas ici de Chirac et du RPR, mais de Nicolas Sarkozy et du groupe TF1, il y a un an de cela. Soyons précis, voulez-vous ? Je suis persuadé que vous avez des lectures passionnantes et très argumentées mais elles ne répondent pas à la question posée. Entre nous, je me fiche de TF1 et de Bouygues comme de l'an 40 ; mais j'ai appris à me méfier de ceux qui confondent leurs imprécations avec des preuves. Que le président Sarkozy ait tout fait pour que la "république irréprochable" soit désormais une formule du dernier comique est une évidence. Mais je préfèrerai toujours la critique à la fois nuancée et sans concession à l'espèce de dénigrement constant auquel nous assistons depuis trois ans.
Rédigé par : Laurent Dingli | 16 août 2010 à 23:09
@ Laurent Dingli
Si vous souhaitez en savoir plus sur la collusion Bouygues /RPR/UMP, je vous suggère le livre de Jean-Marc Adolphe, "Crise de la représentation"... Il y démontre, entre autres, que la campagne TF1 sur l'insécurité en 2002 était, sinon une "commande" du RPR, du moins un échange de services, la contrepartie étant 1) le chantier du tunnel sous le Bosphore, vigoureusement encouragé par M. Chirac, qu'on n'avait jamais vu aussi pro-Turc, et 2) le programme des nouveaux établissements pénitentiaires, piloté par M. Bédier, et lancé le lendemain de la date de clôture de l'examen des comptes de campagnes électorales. M. Bédier a été mis en examen pour ses pratiques peu transparentes dans sa municipalité, et j'ai personnellement vu des plans des prisons sortir directement de chez Bouygues sur les imprimantes de maîtres d'oeuvre sous-traitants, alors que les appels d'offres n'étaient pas encore clos, si toutefois les enveloppes des soumissionnaires ont un jour été ouvertes... Cela vous suffit ?
Rédigé par : Jean-Yves Bouchicot | 16 août 2010 à 13:34
@ JP Ledun : manifestement vous m'avez mal compris, lorsque j'écris que "vous savez aligner une phrase à la syntaxe correcte", je ne moque pas de vous, je dis que vous maîtrisez notre langue, contrairement à beaucoup d'orateurs sarkozystes, le président en tête. C'était un compliment, pas une vacherie.
Par ailleurs, si nous ne sommes radicalement pas d'accord sur M. Sarkozy, je ne vous traite en aucun cas par le mépris, j'essaie d'argumenter, même si je vous avoue une forte tendance à l'ironie un peu vacharde. Déformation professionnelle, que j'assume également envers l'hôte de ce blog. Rien de méprisant.
J'ai écrit ici à maintes reprises qu'il y a des éléments de programme de N. Sarkozy dans lesquels je me retrouve parfaitement, comme la réduction du nombre de fonctionnaires, et la dynamisation des entreprises. Mais je peine à voir leurs applications dans la réalité, et je persiste à dire qu'il dit des choses justes pour des raisons troubles, pour ne pas dire inquiétantes.
Enfin, si vous trouvez que j'abuse des citations de "gens célèbres", ce n'est ni pour me faire mousser ni pour impressionner qui que ce soit. C'est juste que mon ancien métier m'a fait côtoyer des gens médiatisés (dans la coulisse, surtout) et que je trouve parfois dans leurs propos une expression frappante ou une formule qui touche. Si je les cite c'est qu'ils l'ont dit mieux que je ne saurais le dire. Ce qui est fait n'est plus à faire.
Ne vous croyez pas victime d'un mépris qui n'aurait pas lieu d'être ici, personne ne vous a traité de "sous-homme". Que je sache , M. Georges Frêche n'est pas un habitué de ce lieu d'échanges.
Rédigé par : Jean-Yves Bouchicot | 16 août 2010 à 09:20
Je regrette, Jean-Dominique Reffait, que vous ne m'ayez pas répondu sur la question des nombreuses expulsions effectuées par la municipalité de Saint-Etienne. Je vous souhaiterais plus équitable dans vos indignations.
Pour Martin Bouygues, votre variante de ce qu'avait prétendu Le Canard enchaîné, il y a déjà deux ans, ne m'a pas convaincu. Vous savez que la loi a prévu de taxer les chaînes privées comme TF1 pour compenser le manque de recettes publicitaires. Encore une fois, je ne suis pas spécialiste de ces questions et ne fais pas un article de foi de la question TF1/Bouygues, mais je crois que vous confondez trop souvent faits avérés et appréciations personnelles. Il me semble aussi qu'il faudra un peu de temps et sans doute des observateurs plus neutres que nous le sommes pour juger de ces choses. Cela ne nous empêche pas, évidemment, d'en parler mais nous pourrions le faire avec un peu plus de prudence.
Rédigé par : Laurent Dingli | 15 août 2010 à 20:20
Eh bien,
il y a dans ma famille, extrêmement française s'il en est surtout du coté parental de l'enfant auquel je pense, celui qui me rappelle invariablement le cas des Roms, un cousin forain, un jeune cousin qui a noué ses attachements parmi les gens du voyage.
Il est sympathique et plein de vie, a quitté très jeune le foyer familial sans longtemps donner de nouvelles, a renoué et envoie également quelques mails à mon père, celui qui détient la position ancestrale actuellement en vertu de l'âge.
Dans cet univers franco-français, c'est un jour posé le problème des gens du voyage, puisque le père de ce cousin a dû, étant maire d'une commune suffisamment conséquente, répondre à l'injonction administrative pour construire une aire d'accueil sur le ban qu'il administrait.
Au cours des discussions familiales que nous avons eues, au sujet de cette aire d'accueil pour les gens du voyage, le moins que l'on puisse dire qui apparaissait, c'est que les administrés de la commune ne voulaient pas d'une telle aire d'accueil, fusse-t-elle éventuellement pour accueillir le propre fils du Maire !
Les parents du fils du Maire sont aussi extrêmement sympathiques...
La délégation même de pensée, apparemment, cela couperait-il des ponts ?
Rédigé par : zenblabla | 15 août 2010 à 20:07
Je suis plus que d'accord avec votre analyse.
Aussi avec le député UMP. Quelle idée de menacer de séparer les hommes des femmes et les mamans de leur enfants.
C'est insupportable.
Rédigé par : jpledun@JD Reffait | 15 août 2010 à 19:04
Jean-Paul, ce n'est pas moi qui irait affirmer que roms et gens du voyage ne posent pas problème parfois. Cela n'est pas nouveau et le stéréotype du voleur de poule n'est pas une simple création de l'esprit.
Cependant il faut connaître la situation particulière des roms. "Chez eux", en Hongrie ou Roumanie, ils sont détestés, méprisés et vivent dans une situation d'apartheid institutionnel. Je n'hésite pas à le dire parce que nous sommes face à une suite historique : après être parvenus à se débarrasser en quasi-totalité des juifs par l'extermination puis l'émigration, ces pays voudraient bien se défaire des roms également. Ces gens-là sont la lie de leurs pays d'origine. L'ouverture des frontières leur a donné de l'air et de l'espoir.
Les reportages confirment ce que les associations disent : les familles veulent rester proches des écoles, raison pour laquelle elles reviennent inlassablement dans les mêmes endroits. Si les roms sont gênants, c'est souvent lorsqu'ils sont hors de leurs campements, lorsqu'ils mendient ou chapardent dans le métro. Mais sous l'A86, franchement, qui ça gêne ? Qui a une solution de rechange ? Ce sont nos Misérables que nous ne voulons pas voir, des gavroches sales et malades. Ne peut-on donner une chance à leurs enfants ?
Et maintenant, voilà qu'on sépare les familles, que la police, avec des réflexes d'un autre temps, menace d'enlever les enfants aux mères ? "Ignoble", l'adjectif provient de JP Grand, député UMP.
Droite et gauche pour trouver des solutions pour les roms ? Oui, volontiers, mais à la française, pas à la hongroise.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 15 août 2010 à 12:07
Bon j'ai cherché mais je n'ai pas trouvé. Ce n'est pas grave.
Nous voyons bien que la situation n'est pas satisfaisante.
Vous savez combien de paperasse il faut remplir, combien de commission de sécurité, de contrôle sonore etc... pour obtenir le droit d'installer un cirque dans une ville ? Votre cirque si connu soit-il vous ne l'installez pas où vous voulez, mais là et seulement là où la ville vous l’a indiqué. Quand le séjour se termine vous quittez les lieux. Mais pas n’importe comment : remise en état , nettoyage etc.
Nous savons que les Roms ne sont pas au-dessus des lois. Donc.
Maintenant, sachant que le départ était annoncé pour ce lundi matin, je ne comprends pas pourquoi le maire a dû s'employer á ce point jusqu'á demander une décision de justice. La précipitation ? Oui si cela vous arrange.
Pour d’autres les forces de l’ordre sont arrivées trop tard.
Tout ceci n'est vraiment pas bon. La situation doit être réglé par tous. Droite et Gauche.
Rédigé par : jpledun@JD Reffait | 14 août 2010 à 21:27
Le terme "voyou" ne me choque pas et on pourrait débattre de longues heures sans se mettre d'accord. Dans les éditos de la presse étrangère, les commentaires sont beaucoup plus fort que la définition du mot "voyou" et "wanted" est trop doux comme définition.
Rédigé par : paterzan | 14 août 2010 à 14:05
JP Ledun, lire la déclaration complète du maire PS d'Anglet ! Où l'on découvre qu'il ne s'agissait pas de virer les roms mais de les déplacer dans le terrain prévu par cette commune respectueuse de la loi à ce sujet. Etonnement du maire devant la précipitation soudaine du préfet à ne faire que la moitié du travail, moitié spectaculaire et violente.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 14 août 2010 à 12:11
"Des élus de gauche prônent la fermeté face aux Roms
...Une intervention décidée après une requête devant la justice du maire socialiste de la ville, Jean Espilondo...."
Encore un qui va se faire épingler par l'ONU !
Rédigé par : jpledun | 14 août 2010 à 02:26
C'est bien, c'est bien M. Dingli, vous êtes sur quelque bonne voie!
Vous prenez la mesure de l'immodestie!
Cependant, vous ne le faites pas auprès qui exemplairement serait immodeste, d'après mes simples sens il s'entend!
Ce blog n'est sûrement pas un concours de modesties et, pour ma part, je trouve que cela est tant mieux et pas encore tant pis!
Rédigé par : zenblabla | 13 août 2010 à 23:57
@Monsieur l'avatar Laboca
Avez-vous évoqué au cours de l'amicale discussion que vous relatez, le fait qu'en matière d'administration, la Chine avait inventé la poudre bien avant que ne se brevète le TNT ?
Son "avance", elle est de longue date alors !
Ce ne serait pas l'exportation de notre code civil, ni celle de notre échafaudage territorial et politique qui feront abandonner l'idée qu'en matière de démocratie le peuple chinois ne craint personne !
Beaucoup d'avance comme vous dites avec leur modernité en Chine contemporaine, et pour nous alors vivement soit la révolution culturelle à la française !
Coupons ici à nouveau les têtes, mais à la française, avec distinction...
N'est-ce pas au moins inscrit en moralité ce que je dis ?
Mais en moralité comme en mœurs, une fois convoqués tous les autres, on ne peut guère mieux que convoquer soi-même !
Alors droit, philosophie, croyance et presque valeurs pourraient directement se lire, avec parmi d'autres votre autorité remise en droit !
... ainsi que vous instiguez.
Nous n'en sommes pas là, ni ici, ni en Chine d'ailleurs...
Cela viendra, avec le temps, mais sauve étant valeur suprême la domination, rien ne viendra qui ne se voit, et sauve la Chine !
Rédigé par : zenblabla | 13 août 2010 à 23:24
Je suis un anti-sarkozyste primaire, et je l'assume ! Même si contrairement à beaucoup de cette famille, je suis capable d'approuver une mesure, une parole, que sais-je... pourvu que je ne puisse la réprouver...!
Mais cette couverture, tant décriée, ne me sied pas du tout, et je ne peux m'empêcher d'y voir la patte du "journaliste" le plus bête de Marianne, Maurice Szafran (serait-ce l'ami ? je ne le crois pas...). Ses édito me navrent, cette moraline qui coule aussi vite que l'encre du stylo, cette abondance de "Nous": "jamais, nous...", "nous avons toujours...", "nous fûmes..."...toujours là où il faut être, dans la rigueur morale nécessaire au bon fonctionnement de la démocratie, représentant à nous seuls le pluralisme des médias...etc, etc... A longueur de semaine, à longueur d'année...
Je me suis abonné à Marianne lorsque JFK était aux commandes, et la seule raison pour laquelle je ne me suis pas désabonné depuis son "départ" est que je suis dans la formule du prélèvement trimestriel qui nécessite pour cela de faire un effort surhumain pour un être comme moi : prendre le téléphone. Bon, ce n'est pas la seule raison, on trouve encore de très bons articles à l'intérieur... Mais comme de plus en plus nombreux sont les gens qui ne lisent que les titres, et accessoirement l'édito (je me demande d'ailleurs si la surenchère de moraline infligée par Szafran n'aurait pas pour but de rejoindre l'ineffable P.Val dans le palmarès des meilleurs zinrokkultibles zéditorialistes de France !), il faut que le titre racole le plus large possible, étant entendu que c'est le racolage qui fait vendre le plus, et avec Sarko au fond du trou, pas très dur de savoir vers où taper... J'arrête là, car je vous entend déjà, cher Laurent Dingli, houspiller que ma mauvaise foi m'aveugle sur les réelles bonnes intentions de ce brave M.Szafran (journaliste!) persécuté...
Rédigé par : Herman | 13 août 2010 à 21:09
@ LABOCA
L'ONU, ça sert à quoi ?
Rédigé par : bob | 13 août 2010 à 19:44
Ah carus Ludovicus vous êtes un sacré comicus !
Vocatif ! Ah Care Ludovice etc.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait@Laurent Dingli | 13 août 2010 à 17:21
LD,
"les résultats nets du groupe TF1 avaient chuté de 61% et ses recettes publicitaires de 23% !!!!",
Est-ce dû à un fait politique ou aux aléas du commerce, à vous lire on sentirait presque que de vilains gauchistes savonnent la planche à billet du pauvre Nonce ?
Puisque les recettes les plus débiles - pubs et jeux tarés à gogo tels qu'imaginés par son prédécesseur Patrick le bien nommé - les plus propres à lessiver le peu de lucidité restant à leurs clients - celles leur ayant si bien réussi grâce à ce mieux-disant culturel de droite - sont toujours en libre utilisation du côté des quais du point du jour, ce n'est pas le fait de les avoir autorisés à charger un peu plus la barque de ce qui jusqu'ici ne les a guère embarrassés - bien au contraire - qui devrait les pénaliser.
Mais pour aller un peu dans votre sens, je n'ai jamais rien vu de diabolique dans le fait de supprimer la pub du service public, bien au contraire. Pour moi rien d'autre à dire à un pubeux que "bon vent, la paille au c.. et le feu dedans" !
"Quoi qu'il en soit, je constate que le groupe GDF-Suez est devenu, en terme de chiffres d'affaires, le numéro 1 mondial et, en termes de production d'électricité, le numéro 2 mondial derrière le français EDF." LD
Sophisme argumentaire d'une rare pureté...
Premièrement, il n'y a pas des siècles que NS1er affirmait que GDF resterait dans le giron public avant de se dédire lamentablement, deuxièmement, mettre juridiquement ce genre d'entreprise (progressivement sournoisement de moins en moins) d'Etat à l'abri d'OPA (serais curieux de savoir quelle était la menace réelle représentée par le groupe italien..?) serait juste revenir aux anciens statuts publiques qui ont justement fait la solidité d'EDF GDF que créditez de places flatteuses qui ne sont dues qu'à la qualité du travail et du niveau scientifique de ces entreprises, excellences acquises lors des décennies de complètes servitudes au domaine public...
Les réarrangements boursicoteurs récents ne sont pour rien dans la crédibilité de longue date de ces deux ex fleurons nationaux.
Votre argumentaire maladroit deviendrait presque pathétique si on ne retenait que
"le cabinet international A.T. Kearney"
les cabinets d'audit étant comme les autres à laisser précautionneusement au fond du couloir à gauche, les récents déboires des plus prestigieux ne semblant pas avoir encore atteint les rivages de votre raison, mais vous vous rattrapez toutefois d'un
"des critères sociaux et environnementaux"
mais pas assez pour noyer l'éclat de rire qui naît de la lecture de cette politique "couronnée de succès".
NS1er agit là ainsi qu'en "sa" politique en matière de savoir et de sciences, il nous refait le coup de la grenouille devant le bovidé. Je ne sais rien créer, je ne sais même pas ce que cela veut dire, alors je vais regrouper, pour faire gros, imposant, comme ma Rolex.
Même un simple raisonnement comme celui qui pondérerait le classement de Shanghai par le nombre d'étudiants de l'établissement, pas seulement celui qu'il accueille mais aussi celui qu'il est apte à aspirer, puisque c'est de cette potentialité, aussi, qu'émergera l'ultime élite qui captera Fields et Nobel, même ce genre de simple remarque à la portée de tous, ne l'est pas de lui comme visiblement de vous.
Pauvres de nous.
Si on lui confiait non les clefs de la France, mais du monde, il chercherait encore à regrouper tous les organismes
en un seul, pour en faire le premier du monde. Mais... premier à son initiative !
AO
Rédigé par : oursivi@LD | 13 août 2010 à 16:58
Laurent Dingli, vous arrivez à me battre en matière de mauvaise foi !
C'est justement sur la foi d'un rapport de TF1 sur la baisse des recettes pub en décembre que NS a fait l'annonce de la suppression de la pub sur France Télévision. La crise a aggravé la chute des recettes publicitaires, mais ça n'était pas prévu !
Bien avant l'histoire de la régie pub de France télévision, Courbit avait une réputation pas fraîche sur ses méthodes pour faire de l'argent.
Concernant GDF-Suez, je n'ai pas dit que ces gens étaient des incapables, ce sont tous de grands patrons d'industrie qualifiés pour faire prospérer une entreprise de cette importance. Cela n'a rien à voir avec la méthode de privatisation d'une entreprise nationale stratégique au profit d'un club de copains.
Bolloré en Afrique, ce sont désormais les infrastructures portuaires et logistiques (avec les monstruosités environnementales associées au fait que les ports africains privés accueillent sans contrôle les poubelles dont personne ne veut). Allez demander aux journalistes africains comment les choses s'y passent et le rôle très clair de la nouvelle politique africaine de NS et Guéant dans la mainmise de Bolloré à Abidjan ou à Douala.
On a le droit de trouver tout cela normal. Pour moi, comme dirait certain magistrat, ça fait un gros faisceau de présomptions, massif. Je sens comme une odeur.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait@Laurent Dingli | 13 août 2010 à 16:55
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait@JPLedun&Laurent Dingli | 13 août 2010 à 01:33
JPL va vous dire que vous vous en prenez aux gens et pas aux idées, LD va noyer le poisson avec l'autorité vocale du tout-puissant s'adressant à Moïse pour lui donner la liste des courses* là où on attendait plutôt une dizaine de recommandations fortes.
Pourtant le réquisitoire est implacable, bravo Jr !
AO
* et en plus dans le désordre...
Rédigé par : oursivi@JDR | 13 août 2010 à 14:46
Bonjour,
Votre intelligence est séduisante parce qu'elle est généreuse. A chaque article, un espace se présente pour que l'interlocuteur puisse rebondir, c'est un plaisir rare.
Voyou: "Homme du peuple ayant des activités délictueuses" mais aussi "Individus de moeurs et de moralité condamnable" (Le Petit Robert).
En fait, et c'est là que la confusion s'installe, ce n'est pas uniquement le délit qui fait le voyou.
Les moeurs ou la moralité amènent à la "voyoucratie". Donc il est possible d'être un personnage social insoupçonnable, de haut niveau, et cependant être un voyou.
Je ne crois pas que ce qualificatif soit adapté à M. Le Président de La République, que pour ma part je trouve simplement bien ordinaire. Il ne fait que l'erreur que font tant de nos concitoyens, à savoir confondre stratégie et résultat. Le résultat, comme son nom l'indique, ne doit pas être l'objet de la stratégie, il est la résultante normale d'une stratégie intelligente. Sa seule poursuite peut générer (et c'est le cas) des stratégies stupides.
En ce qui concerne les voyous je laisse à votre méditation cette réflexion du Directeur des Services Fiscaux de l'Hérault "Il faut savoir que nous travaillons aussi dans les marges du grand banditisme. Nous répondons en employant les mêmes méthodes".
Effectivement, vous pouvez vérifier que les contrôleurs fiscaux sont des voyous en allant sur mon blog "Le blog d'Henri Dumas".
Cordialement. H. Dumas
Rédigé par : Henri Dumas | 13 août 2010 à 12:19
"Faire le clown" n'existe pas dans le monde circassien.
Il n'y a que les gadjos (étranger au voyage, sédentaire) qui parlent comme cela.
On travaille, on ne joue pas. Même si c’est un plaisir.
Laissez tomber les gens. Prenez-vous en á leurs idées.
C'est mieux.
Rédigé par : jpledun@Axel oursivi | 13 août 2010 à 12:18
Jean-Dominique Reffait,
Je ne cherche à défendre aucun de ces messieurs que je ne connais pas, à part Vincent Bolloré en raison de la (sur)exploitation forestière en Afrique occidentale (avant que le groupe n'abandonne ses activités dans ce domaine). Je constate seulement que vous poursuivez dans vos allégations en traitant Stéphane Courbit de "fripouille" à cause du projet de rachat de la régie publicitaire de France Télévisions. La "fripouille" donc, comme vous le qualifiez très élégamment a répondu point par point à la commission culturelle de l'Assemblée nationale, pendant que le député socialiste qui l'avait accusé sortait très théâtralement de la salle. A propos de la prétendue magouille visant à privilégier Bouygues, j'ai cru comprendre que les questions de répartition publicitaires étaient beaucoup plus compliquées que ce que vous suggérez de manière toujours très partisane. Pour être plus exact, vous écrivez n'importe quoi car, environ six mois après la réforme, les résultats nets du groupe TF1 avaient chuté de 61% et ses recettes publicitaires de 23% !!!! En juillet 2009, le groupe prévoyait une baisse de son CA consolidé de 13% sur l'ensemble de l'année (Le Parisien). Comme cadeau au copain Bouygues, il y a mieux !
Pour le reste, attendons que la justice prouve que la Caisse des dépôts et consignations a déboursé 1,25 milliard d'euros pour enrichir le groupe Albert Frère comme le prétend M. Jean-Marie Kuhn. J'ai cru comprendre que Nicolas Sarkozy avait hésité un certain temps, après son élection, pour se montrer finalement favorable à la fusion. L'a-t-il fait uniquement par copinage, comme vous le prétendez toujours de manière orientée et ultra-partisane ? Ce n'est pas sûr du tout, même si cela vous convient de lui dénier des convictions et la volonté de servir l'Etat. Quoi qu'il en soit, je constate que le groupe GDF-Suez est devenu, en terme de chiffres d'affaires, le numéro 1 mondial et, en termes de production d'électricité, le numéro 2 mondial derrière le français EDF. J'ajoute que GDF-Suez est classé à la 6ème place des 40 meilleures entreprises du monde pour l'année 2009 établi par le cabinet international A.T. Kearney (je précise que ce genre de critère n'est qu'indicatif quant à la réussite économique car, ce qui compte à mes yeux, c'est la qualité des critères sociaux et environnementaux). Bref, là où vous ne voyez que des magouilles, d'autres seraient en droit de voir une politique couronnée de succès.
Rédigé par : Laurent Dingli | 13 août 2010 à 12:17
Je me souviens encore de la réponse de Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal lors du débat du second tour en 2007.
Alors que celle-ci avait repris avec véhémence Nicolas Sarkozy sur une de ses propositions, invoquant une « colère saine », ce dernier lui avait répondu que lorsqu’on aspire à des responsabilités aussi importantes que celles de Président de la République, il fallait savoir faire preuve de maîtrise dans son comportement. Et là, je pense qu’il avait marqué un point décisif.
On peut regretter que par la suite, en plusieurs occasions il n’ait pas été en mesure de mettre en application cette recommandation pleine de sagesse.
En fait par son langage qu’il emprunte à celui des voyous, Nicolas Sarkozy reçoit la monnaie de sa pièce.
Rédigé par : Achille | 13 août 2010 à 12:02
M. Christian C. ?
Vous n'avez pas besoin de mon aide. Restez perplexe. C'est sain.
Sur les 15 points du programme (en fait il est bien plus long que cela) votre président a essayé de faire bouger les lignes.
Donc je prends les 15 points.
Si vous voulez vraiment débattre, SVP pas ici, ceci n'est pas mon blog.
[email protected]
Je ne réponds pas aux mails anonymes...
Rédigé par : jpledun | 13 août 2010 à 11:57
Vous jubilez peut-être trop vite LABOCA.
Le rapport final sera rendu sous quinzaine.
Et puis la France sera déclarée dictature. YES !
Cela me rappelle les sanctions que la France de Chirac avait cru bon prendre contre l'Autriche lorsque celle-ci avait démocratiquement voté à 22% pour le FPÖ de Mr. Haider. Des observateurs ont été envoyés sur le territoire pour observer si des chemises brunes déambulaient dans les rues de Graz ou de Vienne.
Grosse rigolade ici. Quinze jours plus tard plus personne n'en parlait.
Mr. Haider et ses ministres se sont coulés tout seuls en moins de deux ans. L'extrême droite en Autriche est depuis explosée.
La France une fois de plus a été ridicule.
Alors vous savez, les comités et les colloques qui décrètent ceci et cela…
Rédigé par : jpledun@laboca | 13 août 2010 à 11:45
Tout de même... relisez la Constitution :
Article 1 : La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
Il n'y a rien d'optionnel là dedans, M. Sarkozy ne propose rien d'autre que de modifier cet article. N'y a-t-il vraiment rien d'autre à faire ?
Ce choix de la division est délibéré et criminel pour la République.
La tiédeur de l'opposition à cette dérive l'est tout autant.
Tout ça finira mal, ajouter de l'exclusion dans un monde qui en génère déjà trop, ne peut pas avoir de finalité positive.
Rédigé par : Narno | 13 août 2010 à 11:06
La fonction de Chef de l'État impose sagesse, stratégie, ambition entre autres choses. Or, le président actuel s'est permis trop de familiarités dans sa sémantique pour que des journalistes comme M. Kahn qui aiment la provocation s'engouffrent, et les médias avec, dans le mot et les phrases "chocs" à l'emporte-pièce.
D'autant que cela n'apporte rien au débat et fait diversion du fond véritablement intéressant qui est la déchéance de la nationalité. Ce qui est vraiment grave c'est de voir qu'un homme qui est avocat, qui donc connaît la philosophie du droit et de tout ce qui est afférent au droit cher à notre république, qui je le rappelle au passage est le socle des rapports entre les individus, se met en porte-à-faux avec la Constitution. Ça ressemble à une provocation inutile et qui ne résoudra rien, qui sent plutôt l'opération de communication pour un certain électorat en vue des élections de 2012.
Rédigé par : David | 13 août 2010 à 10:33
L'arbitre des élégances me plaît beaucoup, mon cher Ludovicus Tigellinus et je continuerai à jouer les "Pétrone de ce blog" avec la permission de Nero Claudius Caesar Augustus Germanicus Bilger, tant que l'envie m'en prendra. Pour le reste, je crois que le manque de modestie consiste à imaginer, comme vous, être dans la vérité et penser, toujours comme vous, que vos adversaires politiques sont aveuglés et vont - enfin ! - se rendre compte de leur égarement. Ben voyons ! Personne n'est dans la vérité, ni vous ni moi, nous n'en possédons que quelques bribes dans un océan d'erreurs, de passions, de préjugés. Mais vous, vous vous imaginez que vos perceptions partisanes sont des vérités révélées. Vous, bien sûr, vous avez des convictions, tandis que vos adversaires ne font que de la "communication" et de la lèche aux extrêmes. Vous, vous êtes un humaniste, vous aimez les gens, vous êtes bon et tolérant, tandis que vos adversaires sont dans les ténèbres de la nuit sécuritaire et n'ont qu'une seule obsession en tête, ressusciter le défunt régime de Vichy ! Et c'est moi qui manque de modestie et vous le modeste. Ah carus Ludovicus vous êtes un sacré comicus !
Rédigé par : Laurent Dingli | 13 août 2010 à 09:47
En 2012 la réforme qui a instauré le quinquennat va peut-être enfin produire ses effets : si en CINQ ans l'élu n'a pas été fichu d'appliquer les promesses de sa candidature, il sera licencié par le peuple.
En somme comme dans la vraie vie, ou un cadre qui fait preuve d'insuffisance professionnelle est viré.
A trop vouloir sacraliser la fonction présidentielle, on en a oublié que 25 millions de salariés en entreprise sont soumis à une "obligation de résultat" ou de faire preuve de compétences.
Il serait souhaitable qu'en 2012, nos politiques découvrent cet aspect du quinquennat, qu'ils ont voté des deux mains, en pensant qu'avec un quinquennat "on pourrait en faire deux, et hop, on reste 10 ans à l'Elysée !". Les petits malins...
"Sergent, foutez-moi tout cela dehors !" s'exclamait le magnifique Murat .
C'est ce qu'il conviendrait de faire en 2012.
On ferait alterner Gauche et Droite tous les cinq ans. Ils n'auraient pas le temps de tout casser. L'alternance servirait de mouvement. On finirait par avancer.
Ne vous désespérez pas !
La Droite conserve cette faculté de n'avancer qu'à grands coups de pied au cul, et la Gauche ne doit jamais rester plus de cinq ans au pouvoir.
Le mouvement par la torgnole électorale, voilà la solution.
Rédigé par : Savonarole | 13 août 2010 à 07:45
Cher jpledun,
Vous avez raison, il faut en revenir aux faits, et dans ce grand sujet qui nous passionne, au programme de Nicolas Sarkozy.
Je vous rappelle les 15 points soulignant les lignes de force du programme de Nicolas Sarkozy dans un document de seize pages publié en mars 2007 sous le titre « Mon projet ».
Les quinze points du programme :
1. Mettre fin à l’impuissance publique
2. Une démocratie irréprochable
3. Vaincre le chômage
4. Réhabiliter le travail
5. Augmenter le pouvoir d’achat
6. L’Europe doit protéger dans la mondialisation
7. Répondre à l’urgence du développement durable
8. Permettre à tous les Français d’être propriétaires de leur logement
9. Transmettre les repères de l’autorité, du respect et du mérite
10. Une école qui garantit la réussite de tous les élèves
11. Mettre l’enseignement supérieur et la recherche au niveau des meilleurs mondiaux
12. Sortir les quartiers difficiles de l’engrenage de la violence et de la relégation
13. Maîtriser l’immigration
14. De grandes politiques de solidarité, fraternelles et responsables
15. Fiers d’être français
Ces quinze points me laissent - c’est très personnel - une grande impression de perplexité face à l’œuvre accomplie.
Au petit jeu du : quel objectif (parmi les quinze) a-t-il été respecté, peut-être pouvez-vous m’aider ?
Rédigé par : Christian C | 13 août 2010 à 07:21
JP Ledun, je ne vous considère en aucun cas comme un sous-homme, j'ai beaucoup de respect et pour vous et pour le très beau métier que vous faites qui nécessite bien des qualités et des prises de risque. Ne m'obligez plus à le répéter !
Je taquine, comme vous ne vous privez pas de le faire, ce qui ne m'énerve nullement. Et je dis, moi aussi, ce que je pense.
Laurent Dingli, vous ignorez sans doute qui est Paul Desmarais et ses pratiques coutumières avec les responsables politiques de son pays le Canada, mais aussi en Allemagne ? Il les paye tout bonnement. Tous les responsables politiques libéraux du Canada ont été, sont ou seront stipendiés par Desmarais. C'est sans doute un hasard que sa filiale Pargesa ait été si favorisée lors de la fusion GDF-Suez, après le revirement étonnant de NS sur ce dossier.
Vous ignorez sans doute qui est Antoine Bernheim, lié très fortement à V. Bolloré, son fils spirituel, lequel a aidé celui-ci dans la reprise de contrôle de Generali, avec l'aide de Laurent Dassault, fils de Serge présent au Fouquet's, également membre du board de PCC, la holding de Paul Desmarais, sans compter un autre convive, Bernard Arnault qui doit à Bernheim de multiples rachats (dont l'empire Boussac et Dior). Albert Frère, c'est encore un hasard, a créé avec Paul Desmarais la holding Pargesa qui s'est goinfrée GDF lors de la fusion avec Suez. Je passe sur les fripouilles que sont Courbit (suppression de la pub France Télévisions, bénéfice exclusif pour TF1 du cher Bouygues et pour Courbit à qui la régie de France Télévisions est promise) ou Darmon. En octobre 2009, Le Monde avait publié un dossier sur le pactole des 3,5 milliards d'euros des jeux en ligne que devraient se partager les amis du Fouquet's (Courbit, Bolloré, Bouygues, Arnault et jusqu'au patron du Fouquet's lui-même, Dominique Desseigne, et même Arthur également présent ce soir-là, tous ces braves gens innocemment invités à fêter le lauréat ont, ô merveilleuse coïncidence, partagé le joli gâteau). Darmon, pourtant convié au partage du butin est out parce qu'entre-temps, il a perdu sa boîte. Tout cela au détriment de la collectivité et des impôts substantiels que représentent les jeux et paris. Une loi urgente s'il en était.
Un absent : Arnaud Lagardère. Il est pourtant un des amis très chers du président. Oui, mais il est jugé peu fiable en affaires, pas assez rigoureux, irrationnel, Bolloré ne peut pas l'encadrer et il ne fait pas partie, capitalistiquement parlant, du club du Fouquet's.
Ca n'était pas une réunion d'amis fortuits au Fouquet's, c'était un conseil d'administration après l'OPA triomphale sur le pays. Et N. Sarkozy aura bien mérité de "gagner de l'argent" après son mandat, selon sa délicieuse expression.
Auriez-vous à ce point le nez bouché ?
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait@JPLedun&Laurent Dingli | 13 août 2010 à 01:33
Sans rapport, je sais, mais Sir Alfred aurait eu 111 ans ce jour. Vendredi 13 août.
111, c'est joli.
Merci aux flics qui l'ont gardé à vue enfant, le traumatisant assez pour faire de lui le génie que l'on sait. Encore une provoc JDR, je sais, mais...
Songez un peu, toute une vie à sublimer son désir de prouver son innocence en déclinant toujours ce même temps dans tous ses films, ou presque !
Amusez-vous y...
North By Northwest, un homme veut prouver à tous qu'il n'a rien fait pour être au coeur de l'histoire.
Vertigo, un type veut prouver à tous qu'il n'est pas le lâche objet du vertige et n'est pour rien dans la mort de... puis de...
Lady vanishes, une femme veut convaincre les passagers d'un train dont elle ignore que certains sont le cercle d'un complot, qu'elle n'est pas folle et voyageait avec...
What's trouble with Harry, tous essaient à tour de rôle de (se) convaincre qu'ils n'ont pas tué Harry volontairement, tous croyant à tort l'avoir fait !
To catch a thief...
39 steps...
Young and Innocent...
...
Amusez-vous avec les autres, cela fonctionne avec 90% des oeuvres du maitre...
Il y a 111 ans, un bébé allait être traumatisé 10-11 ans plus loin, et en faire une des oeuvres majeures de son siècle.
Cheers, Alfred !
AO
Rédigé par : oursivi@AH | 13 août 2010 à 01:11
Ludovic, Alex paulista, Jean-Dominique Reffait et autres Oursivi
LD
C'est bien la première fois que manquez de peu de toucher quelque chose dans l'ordre, cher LD, vous... si à cheval sur les principes !
LMNOPQR ; relisez, plusieurs fois si nécessaire, allez y arriver, vous verrez.
Allez, on lâche rien.
LMNOPQR
LMNOPQR
LMNOPQR
Ah, enfin !
AO
Rédigé par : oursivi@LD | 13 août 2010 à 00:42
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait@Laurent Dingli
Oui, JDR, LD ne connaît pas le sens du mot c-o-n-n-i-v-e-n-c-e...
LD, CNRTL, on G-o-o-g-l-e, you'll find.
AO
Rédigé par : oursivi@LDJR | 13 août 2010 à 00:35
Du jamais vu ailleurs, suivez mon regard...
Rédigé par : Savonarole | 12 août 2010 à 17:55
Savo, certes, certes, Sale hasard comme Franco de porc ne sont ni Hitler ni Staline, mais de là à en faire ce que suggérez d'en faire...
Du calme, Blum ne redoutait pas tant que cela ce qui n'aurait pas été forcément l'instauration d'un consulat du goulag aux portes du centro del mundo, comme l'eut dit le moustachu fou du chocolat Lanvin et des montres molles.
Stop your fantasy, old fellow, you'd better
drive west on sunset to the see,
turn that jungle music down, just until we're out of town...
Whatever that's Madrid or LA !
Le mur de Berlin est tombé une quinzaine d'années après la mort de Franco et leur réversion à la démocratie, 15 ans... une paille à la taille de l'histoire...
AO
PS LPL, "Cessez de me considérer comme un "sous-homme" sous hypnose. Cela m'énerve"
Pas mal du tout, comme formule. Quand vous ne faites pas le clown, vous êtes volontairement drôle, c'est bien.
Rédigé par : oursivi@Savo | 13 août 2010 à 00:32
Voilà un petit á votre attention. Je ne l'ai pas vu publié ici. Le revoici donc.
Oui, Ludovic. Tout ceci n'est qu'une diversion.
L'attaque de certains Roms d'une gendarmerie a été commandée par M'sieur Hortefeux lui-même.
Quant á Grenoble, le braquage émane d'une commande présidentielle directe !
Les échanges de coups de feu, les balles étaient fausses, ce sont les cascadeurs du parc Jean Richard (paix á son âme) qui se sont chargés de réaliser « cette diversion »…
Tout va très bien Ludovic. Votre camp tient sa revanche. Yes !
Vous souhaitez la rentrée explosive (une fois de plus), alors ne manquez surtout pas de descendre vous-même dans la rue. Cela aura de la gu...!
Je suis content de voir que vous nous revenez en forme.
Rédigé par : jpledun@Ludovic | 13 août 2010 à 00:30
"Je reconnais volontiers que vous faites preuve de nuance et d'esprit critique vis-à-vis de Sarkozy, contrairement à l'ami Jean Paul"
Par contre vous, vous ne jouez pas les Pétrone "ami Ludovic"
Re-mort de rire ! (remord de rire...)
« L’ami Jean-Paul ». Comme vous y allez. L'amitié ne se décrète pas. Pas encore.
Rédigé par : jpledun | 13 août 2010 à 00:06
Le meilleur moyen de bien nous connaître, c'est parfois de chercher à savoir ce que les autres pensent de nous.
J'ai jubilé cet après-midi en apprenant que l'ONU constate en France une "recrudescence notable du racisme et de la xénophobie", tout en épinglant la politique du gouvernement français à l'égard des Roms et des Français d'origine étrangère.
Beaucoup d'intervenants sur ce blog ont violemment attaqué ceux qui ont osé une critique à l'encontre de Nicolas Sarkozy et de ses partisans. J'espère que ces intervenants auront la classe de venir présenter leurs excuses puisque des personnes étrangères au débat franco-français, c'est-à-dire des experts de l'ONU, ont donné raison aux Français ayant critiqué le leader de la droite.
C'est l'arroseur arrosé.
Nous adorons donner des leçons aux autres, mais aujourd'hui des gens plus experts que nous en matière de droits de l'homme nous donnent à leur tour des leçons, nous disent que nous ne respectons pas ces droits.
Je serais curieux de connaître la réponse à l'ONU de ceux qui ont soutenu le discours de Sarkozy à Grenoble, à commencer par Monsieur l'Avocat général Bilger dont j'ai regretté l'absence de réaction énergique à ce discours.
Laurent Dingli, Savonarole, que répondez-vous à l'ONU, vous qui avez toujours prétendu que l'état des droits de l'homme en France était satisfaisant? Allez-vous appliquer aux experts de l'ONU votre facile critique de socialisme maintes fois lancé à l'encontre de Jean-Dominique Reffait ?
Ce que l'ONU a dit de la France ne peut que faire reprendre conscience aux gens qui sont réellement attachés à la droite. J'espère donc que Laurent Dingli et Savonarole renonceront définitivement à leur sectarisme, à leur intégrisme, qualités que ne peuvent avoir les vrais gens de droite.
Rédigé par : LABOCA | 12 août 2010 à 23:48
Confondre l’attaque de l’homme avec le combat des idées ? C’est justement le terrain sur lequel monsieur Sarkozy se place régulièrement, chaque fois qu’il fait face à une difficulté, pensant ainsi réussir à désarmer toute critique avant même qu’elle ne soit formulée… Je suis tenté de vous suivre dans votre développement, mais voyez-vous, les temps ont changé, et aucun retrait sur l’Aventin ne nous apporterait quoi que ce soit.
Rédigé par : Epaminondas | 12 août 2010 à 23:03
@Laurent Dingli,
Je vous apprécie beaucoup mais vous gagneriez à être plus modeste dans vos critiques en cessant de jouer les Pétrone de ce blog, je veux dire l'arbitre des élégances.
Je reconnais volontiers que vous faites preuve de nuance et d'esprit critique vis-à-vis de Sarkozy, contrairement à l'ami Jean Paul, vous n'évoquez plus votre "little big man" et c'est heureux.
Encore un petit effort et vous conviendrez que les discours sécuritaires du chef de l'Etat ne sont que populisme et démagogie pour tenter de regagner la confiance de l'opinion publique. Peut-être même vous rendrez-vous compte que le président de la République agit à la manière d'un chef de bande si vous préférez à voyou.
Rédigé par : Ludovic | 12 août 2010 à 21:50