Les initiatives récentes du procureur général près la Cour de cassation Jean-Louis Nadal dans l'affaire Woerth/Bettencourt ont été unanimement saluées. Saisi par un courrier de Corinne Lepage, il a demandé que lui soient transmis, pour examen, les pièces, les procès-verbaux et les rapports aussi bien de nature pénale que fiscale. Je doute que la procédure devant la cour de justice de la République passionne nos concitoyens mais la démarche de Jean-Louis Nadal est apparue comme la possibilité d'y voir clair, peut-être, enfin. Alors que ce qui domine depuis plusieurs semaines relève plus d'un désordre institutionnel et procédural -avec notamment les enquêtes parallèles du siège et du parquet à Nanterre - que d'une justice libre et sereine, la simple intervention du procureur général a suffi pour redonner un peu d'espoir, tant le sentiment d'errer sans gouvernail était déprimant.
Qu'Eric Woerth vive, pour lui-même, sa psychologie et son équilibre, le harcèlement quasi quotidien dont il est l'objet comme une "lapidation médiatique", rien de plus compréhensible. Et ce ne sont pas les ovations obligatoires des jeunes UMP qui seront susceptibles d'apaiser son stress ! Toutefois, - et raisonnant de la sorte, je prétends ne pas porter atteinte à sa présomption d'innocence dont j'aimerais qu'elle soit aussi farouchement défendue pour tous les soupçonnés -, je voudrais attirer l'attention sur un point paradoxal qui n'est pas assez mis en lumière. Cette "lapidation médiatique" selon le ministre, en tout cas cette inlassable quête médiatique pour de moins sévères que lui, sont incontestables. Mais, à y regarder de près, elles ne sont que la conséquence sinon d'un effacement du moins d'une retenue judiciaire. Je ne peux pas soutenir que la vérité judiciaire aurait interdit le harcèlement médiatique puisque précisément la première aurait été à rechercher par le biais d'un dispositif offrant toutes garanties pour l'élucidation des faits et la définition des responsabilités. On répliquera qu'il y a des enquêtes, que la police est sur les dents, que la présidente du tribunal correctionnel de Nanterre continue de jouer son jeu mais comment se fait-il alors que pourtant on n'ait pas cette certitude rassurante d'une justice qui marche et avance ? Des actes sont accomplis quotidiennement mais cependant rien ne semble bouger vraiment. L'activité existe mais le surplace domine. C'est à cause de cet immobilisme profond que le "harcèlement médiatique" semble être la seule réponse possible alors que dans une démocratie valable il serait réduit à néant par l'ouverture, depuis longtemps, d'un espace judiciaire digne de ce nom.
Le Premier ministre que j'ai beaucoup apprécié sur France Inter a tort tout de même, me semble-t-il, lorsqu'il défend la réputation d'Eric Woerth en soulignant que le droit a tranché. C'est au contraire parce qu'on ne lui a pas permis de se développer et d'être le seul maître que la polémique sur Eric Woerth, ses agissements, leur bonne foi ou leur qualification pénale ne cesse pas et, dans le débat public, dégrade l'image d'un homme qu'une instruction aurait peut-être sauvegardée. On refuse l'ouverture d'une instruction en espérant un gain politique. Mais le gain politique aurait été, à un certain moment, d'avoir la sagesse de lâcher la bride judiciaire. Le Pouvoir aurait eu tout intérêt à modifier ses habitudes. La justice peut n'être pas toujours une ennemie mais une chance. Il est sans doute trop tard.
Le procureur Courroye, dans un entretien très éclairant à Paris Match, a théorisé son comportement judiciaire. C'est la première fois qu'il ne se contente pas de déclarer qu'il s'adaptera à la réalité et aux éléments de l'enquête - ce qui est du réalisme et aurait pu laisser un peu d'optimisme aux partisans de la saisine d'un juge d'instruction puisque nous sommes encore dans un système inquisitorial - mais qu'il conceptualise son refus d'ouvrir une information. Il explique que la procédure d'instruction ne lui semble utile qu'en matière criminelle, où elle est obligatoire, et pour le placement en détention provisoire. Pour tout le reste qui est considérable - les investigations complexes et durables à diligenter sur le plan national et au-delà -, il considère donc, à bien le lire, que seule l'enquête de police sous l'autorité du procureur est fiable. C'est retirer à l'instruction l'essentiel de ce qui devrait au contraire la mobiliser. Pour le bonheur de tenir une procédure d'enquête sous sa main avec sa seule responsabilité pour décider de son issue, pour satisfaire un Pouvoir qui ne déteste rien tant que les possibles échappées d'un magistrat du siège effectivement indépendant, le procureur Courroye semble s'être résolu définitivement à se priver d'une avancée qui aurait comblé le judiciaire et, je le répète, aidé le politique. Cette abstention entêtée, quelle que soit sa théorisation de la part d'un grand professionnel, nourrit de plus en plus le soupçon, et légitime Jean-Louis Nadal comme possible Zorro judiciaire. On veut savoir et pour savoir il faut se donner les moyens de vraiment chercher.
Cette lapidation médiatique qui accable et que déplore Eric Woerth, on aurait pu s'en dispenser et donc épargner sa victime : il aurait suffi d'emblée de centraliser ce qui est épars et de libérer, pour une efficiente recherche de la vérité sur tous les plans "sensibles", les forces judiciaires aujourd'hui encore trop peu exploitées. La justice ne s'use que si l'on ne s'en sert pas.
Mais, enfin ! Comment Éric Woerth pourrait-il être coupable de quoi que ce soit puisqu'il est innocent ? Comment peut-on s'acharner sur cet homme alors que tout indique chaque jour qu'il est simplement impossible d'avoir le moindre doute le concernant ? Cet homme ne peut être soupçonné de rien du tout, c'est établi à jamais et il n'y a pas à enquêter. Les gens sont méchants.
Rédigé par : vetement travail | 16 novembre 2010 à 23:16
regina | 16 septembre 2010 à 19:12
« Ca veut dire quoi "priapique" ? Pris à pique ? prier à temps ? Prier en piquant une tête ? »
« Dans la mythologie grecque, Priape (en grec ancien Πρίαπος / Príapos), fils d'Aphrodite et de Bacchus, est un dieu de la fertilité, c'est un dieu ithyphallique (comme l'ours dans d'autres cultures), protecteur des jardins et des troupeaux .On reconnait Priape par son gigantesque pénis constamment en érection. Cette particularité a donné son nom au terme médical priapisme qui désigne une dysfonction érectile qui a pour symptôme une érection douloureuse et prolongée et ceci sans aucune provocation érotique.
Le priapisme est une urgence médicale et a besoin d'être traité par un médecin qualifié. C'est une situation pénible et potentiellement dangereuse qui s'origine dans divers désordres neurologiques dont semble-t-il également la privation de drogues. » cf.les deux articles en rapport de Wikipedia. La « Fleur de Priape » (Priapêïon) est la violette.
« Une question hors sujet : peut-on imaginer se passer des experts psychiatres et des frais qu'ils engagent. »
Si vous connaissiez la différence entre le tarif des expertises et celui des séances d'analyse chez des psys réputés, vous seriez moins dure avec les premiers qui ne font quasiment que se dévouer.
Rédigé par : Catherine JACOB@regina | 22 septembre 2010 à 19:00
Didier | 22 septembre 2010 à 15:04
Vous citez Marianne ??? Ce tabloid voici-gala politico-médiatique, antisarko jusqu'à la nausée ???
J'espère que vous n'êtes pas magistrat car avec des références pareilles, ça expliquerait l'idéologie de caniveau qui anime certains de vos collègues de cette corporation !
Rédigé par : sylvain | 22 septembre 2010 à 18:46
Bel article sur Marianne 2 !!!
Rédigé par : Didier | 22 septembre 2010 à 15:04
Ca veut dire quoi "priapique" ? Pris à pique ? prier à temps ? Prier en piquant une tête ?
Mais c'est joli comme mot ! Cela ressemble à une Légion d'honneur sur une boutonnière en alpaga.
Une question hors sujet : peut-on imaginer se passer des experts psychiatres et des frais qu'ils engagent, du fait qu'ils relâchent chaque jour de dangereux individus dans la nature ?
Ou bien travaillent-ils pour une obscure organisation chargée de réguler la surpopulation ? (ou les déficits retraite sécu)
A propos de Woerth ! tout est normal non ? Comment on dit... c'est pas l'ascenseur social... pas le cumul des sandales... j'chai plus ! Mais j'chuis sûre que tout va rentrer dans l'ordre !
Sarkozy le soutien par pure fidélité et charisme ! C'est pas ridicule du tout ! Il le faut bien ! On n'a pas légalisé les drogues cette nuit que je sache ?
Rédigé par : regina | 16 septembre 2010 à 19:12
Bonjour,
Un jour Eric Woerth a dit être très soutenu par M. Sarkozy et a beaucoup insisté, en disant qu'il avait rarement vu un tel soutien... Soit il est particulièrement naïf ou bien très idiot, au choix, mais en tout cas il n'a pas peur du ridicule... Démission nécessaire.
Josi
Rédigé par : josi | 10 septembre 2010 à 21:22
@ Véronique Raffeneau
Ou vous ne savez pas lire, ou vous êtes de mauvaise foi. J'ai écrit en toutes lettres que le parjure était une notion du droit anglo-saxon. Quant à mes "délires", si vous qualifiez ainsi les opinions contraires aux vôtres, je vous laisse avec Sylvain. Je sens que vous allez bien vous entendre. Je manie l'ironie, j'en conviens mais pas l'insulte, que je sache. E basta.
Rédigé par : Jean-Yves Bouchicot | 06 septembre 2010 à 13:21
Eh bien, quand bien même le parjure serait selon votre lecture des journaux avéré, comme vous le dites la qualification de parjure n'existe pas dans notre droit. Aussi, sur le plan pénal et coupable c'est égal à zéro.
Maintenant, si vous le pouvez, faites un stage en commentaires chez Maître Eolas, c'est plus accessible et autant pédagogique que les Dalloz. Vous verrez, vous apprendrez beaucoup, et principalement que la morale ne se confond pas avec le droit.
Enfin, si je me suis permise d'intervenir c'est en raison du fait que vous étiez en train de partir dans les mêmes délires que ceux qui nous avaient valu de converser ensemble au sujet "des critères" encadrant la mise en détention provisoire et utilisés en son temps par le juge Eva Joly.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 06 septembre 2010 à 11:56
@ Véronique Raffeneau
Un bon point pour vous. J'aurais dû écrire "soupçonnable" au lieu de coupable. Mais enfin pour le parjure, pardonnez-moi, il est avéré. J'ai employé le mot "coupable" pour répondre à une question de Sylvain qui pour moi frisait la mauvaise foi. Je ne suis pas juriste, encore une fois. Disons que j'ai employé à mauvais escient un mot que j'ai pris au sens moral et non juridique, comme dans "coupables agissements". Car pour moi comme pour de nombreux citoyens, appuyer la Légion d'honneur de quelqu'un qui finance votre parti, tout en niant publiquement le connaître, c'est une faute. N'ergotons pas trop, s'il vous plaît, nous ne sommes pas aux plaidoiries, vous me chicanez alors que vous avez très bien compris le sens de"qualification" des soupçons.
Rédigé par : Jean-Yves Bouchicot | 06 septembre 2010 à 10:36
@ cher M. Bouchicot 05 septembre 2010 à 17:12
"""...........Pour les deux premières, voir un livre de droit. Vous savez, c'est un objet fait avec des feuilles de papier où il y a des choses écrites dedans..........""
.........................
Si vous pouviez me fournir celle où "qu'y a" les images à colorier...
Vous savez, je n'ai comme diplôme que le brevet de maternelle supérieure, mention : "savoir tenir une cuillère"...
Merci par anticipation...
Rédigé par : Sylvain | 06 septembre 2010 à 09:46
@ M. Bouchicot
"cela s'appelle trafic d'influence, prévarication, parjure (qui n'est qualifié que dans le droit anglo-saxon) et qui signifie : être pris en flagrant délit de mensonge ("Je ne connais pas M. De Maistre")."
Mais les mêmes livres de droit que vous recommandez à Sylvain vous diraient que M. Woerth aujourd'hui n'est coupable de rien.
La Justice seule - un tribunal, des juges - peut dire qui est coupable d’avoir commis des infractions, des délits ou des crimes et qui ne l'est pas.
Cela me paraît tout de même très hasardeux de votre part de vouloir convaincre Sylvain et ironiser à bon compte sur ses propos, si en même temps vous devez ignorer l’essentiel des principes fondamentaux qui encadrent notre droit pénal.
Un homme, une femme ne sont pas coupables du simple fait que la vox populi, les médias, les politiques et Jean-Yves Bouchicot le décrètent.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 06 septembre 2010 à 09:03
@ Sylvain : "Quelqu'un peut me dire quelle INFRACTION a commise M. Woerth ???"
Oui, je crois que maintenant je peux, Sylvain : cela s'appelle trafic d'influence, prévarication, parjure (qui n'est qualifié que dans le droit anglo-saxon) et qui signifie : être pris en flagrant délit de mensonge ("Je ne connais pas M. De Maistre").
Pour les deux premières, voir un livre de droit. Vous savez, c'est un objet fait avec des feuilles de papier où il y a des choses écrites dedans. Vous voyez ? On en trouve vers le milieu de la rue Soufflot, qui conduit du Jardin du Luxembourg, où siège le Sénat, au Temple de la Patrie aux Grands Hommes, reconnaissante, chez "Dalloz" sur le trottoir de droite (la main qui tient la cuillère à soupe), ou si vous préférez, celle qui n'est pas du même côté que le coeur chez la plupart de nos concitoyens. Droite, quoi, vous voyez ? Paille, Foin...!! Une, deusse... Comment dire ? Je parle mal le Troll.
Rédigé par : Jean-Yves Bouchicot | 05 septembre 2010 à 17:12
@ Sylvain
Votre post du 03-09 - 11h33
" Le casino d’Uriage-les-Bains......le braqueur n°2 : Monsif Ghabbour......déjà condamné pour braquage et tirs sur des policiers.....libéré......
Monsieur René Gallinier, 72 ans, pour avoir blessé ses deux cambrioleuses chez lui, est toujours en prison..... !!!!
...L'horreur judiciaire dans toute sa splendeur. "
Désolée d'embrayer sur un hors sujet, mais sachez, Sylvain, que le parquet a requis le maintien en détention de M. Galinier.
"René Galinier reste en prison. La cour d'appel de Montpellier a rejeté mercredi la demande de remise en liberté du septuagénaire, mis en examen et écroué après avoir tiré sur deux cambrioleuses qui s'étaient introduites dans sa maison de Nissan-les-Enserune (Hérault), le 5 août dernier. Une décision CONFORME AUX REQUISITIONS DE L'AVOCAT GENERAL, qui avait plaidé le maintien en détention de René Galinier, mis en examen dans cette affaire pour «tentatives d'homicides volontaires», rejetant l'idée de la légitime défense."
(Le Figaro du 18-08 - c'est moi qui souligne avec les majuscules)
Sachant qu'il y a tout lieu de penser que nous sommes avec M. Galinier dans le cadre d'une affaire particulièrement sensible et signalée, de ce fait suivie de très près par la Chancellerie, je ne peux pas croire que la Chancellerie se soit désintéressée de cette affaire et qu'elle se soit abstenue d'adresser au parquet une recommandation appuyée en faveur du maintien en détention de M. Galinier.
Aussi, je présume que les réquisitions de l'avocat général en faveur de maintien en détention de M. Gallinier sont conformes à la volonté de sa hiérarchie, de ce fait elles sont d'abord conformes à la volonté du garde des Sceaux.
Alors il me semble que cette précision que je me permets de vous apporter devrait logiquement vous conduire à diriger en premier votre colère provoquée par le maintien en détention de M. Gallinier... contre le parquet et sa plus haute hiérarchie, c'est-à-dire le GDS.
@ Philippe
Compte tenu du billet qui suit, je pense que cette précision est utile à apporter à Sylvain... histoire de ne pas négliger un élément d'information objectif, fiable et avéré - le maintien en détention de M. Galinier était requis par le parquet -, dans le cas où une discussion autour de la détention provisoire devait s'engager en relation avec dernier votre billet publié.
Je sais, vous me répondrez :
1 - mais enfin, les réquisitions en faveur du maintien en détention de M. Galinier n'ont rien à voir avec mon billet "Le peuple, la police et nous" !
Cependant, Sylvain nous dit par anticipation, que si, justement, ça a tout à voir !
2 - mais enfin, les réquisitions de l'avocat général sont indépendantes des desiderata de la Chancellerie !
Le gros souci est que compte tenu des différents développements judiciaires médiatisés (= affaires sensibles et signalées), quand je lis l'expression "réquisitions du parquet", eh bien je ne peux pas m'empêcher de lire "réquisitions de l'exécutif ".
Pour reprendre le sujet de votre billet "Une lapidation médiatique, vraiment ?", la confusion que j'opère mécaniquement entre le parquet et l'exécutif illustre pour moi tout le dégât et tout le gâchis provoqués par la gestion judiciaire de ce qu'il est convenu d'appeler l'affaire Woerth-Bettencourt.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 04 septembre 2010 à 07:31
Vous vous répétez, Sylvain !...
Rédigé par : Herman | 04 septembre 2010 à 02:56
"La justice ne s'use que si l'on ne s'en sert pas."
Donc ce n'est pas une Wonderjustice, et au Justiceland on n'est pas au Wonderland !
Rédigé par : Catherine JACOB | 04 septembre 2010 à 00:37
Allez encore un petit effort et nous connaîtrons bientôt le prix exorbitant du papier WC de M. Woerth...
D'ailleurs il continue à filer du mauvais coton : paraît qu'il aurait repris DEUX FOIS des rillettes ce midi à la cantine ; merdiapart attend d'une minute à l'autre les images filmées en super 8 depuis l'immeuble d'en face.
Quand est-ce que quelqu'un va se décider à lui tirer les "noreilles" à ce chenapan ??
Rédigé par : Sylvain | 03 septembre 2010 à 21:25
@Sylvain
"Le seul programme de la gauche et de ses "sous-traitants", merdiapart, canard déchaîné, libé, le Net où sévissent des sites antisarko au sommet de l'ignoble : l'inquisition contre leurs adversaires par tous les moyens les plus nauséeux, qui rappellent les heures sombres du nazisme à ses débuts et du léninisme. Du jamais vu dans une démocratie ; maintenant on en est sûr : le fascisme a viré à gauche."
Rassurez-moi, c'est une blague ?
Autant d'inepties en si peu de mots c'est quand même un bel effort de concision.
Je m'en voudrais de vous déranger davantage, vous me semblez l'être déjà suffisamment.
Rédigé par : Ludovic | 03 septembre 2010 à 19:33
@ Cher Sylvain,
Je comprends ta douleur.
Fais comme moi, avale ton chapeau et tes bretelles.
Souviens-toi de nos socialistes encalminés jusqu'à l'os dans les "affaires" : URBA, les Irlandais de Vincennes, le sang contaminé, Bérégovoy, les écoutes téléphoniques, ce vieillard priapique qui écoutait Carole Bouquet et j'en passe...
Qu'on soit de droite ou de gauche, arrive toujours un moment ou l'on boit le calice jusqu'à la lie : c'est notre tour aujourd'hui.
Sois fort, sois brave et tais-toi.
Rédigé par : Savonarole | 03 septembre 2010 à 19:24
Je ne prétends pas être une lumière Savonarole, tant s'en faut, et pour ce qui est de mettre ma pensée en commentaire, je vous avoue bien volontiers en être incapable, n'ayant pas l'aisance de la langue nécessaire à cela. J'essaie juste de ne pas écrire trop de bêtises, mais je suis bien meilleur à l'oral.
Je vous ferai tout de même remarquer que vos lumières à vous ne sont bien souvent "que" des citations, ce qui prouve que vous êtes cultivé, mais en aucun cas votre intelligence !
Rédigé par : Herman | 03 septembre 2010 à 19:17
Le mot lapidation est bien trop faible pour désigner cette horreur qui pourrit le climat social chez nous : calomnies, acharnement, chasse à courre permanente dont le seul but est de se débarrasser des cibles gênantes...
Le seul programme de la gauche et de ses "sous-traitants", merdiapart, canard déchaîné, libé, le Net où sévissent des sites antisarko au sommet de l'ignoble : l'inquisition contre leurs adversaires par tous les moyens les plus nauséeux, qui rappellent les heures sombres du nazisme à ses débuts et du léninisme. Du jamais vu dans une démocratie ; maintenant on en est sûr : le fascisme a viré à gauche.
Rédigé par : Sylvain | 03 septembre 2010 à 18:07
@ Sylvain
Vos commentaires sont décidément indispensables, tant leur finesse, leur délicatesse, et la richesse de leur documentation apportent au débat.
Vous semblez bien connaître MM. Ghabbour et Gallinier. Ne nous laissez pas sur notre faim, dites-nous tout !
Rédigé par : Christian C | 03 septembre 2010 à 17:09
Monsieur Bilger, que pensez-vous de l'"indignation" du ministre de l'Intérieur, indignation partagée par le ministre de la Justice et le président de la République, devant la décision du JLD de Grenoble de ne pas mettre en détention provisoire un suspect ?
Cette réaction n'est-elle pas une atteinte au principe de séparation des pouvoirs ? une atteinte à l'indépendance, pourtant réaffirmée par les mêmes indignés, des juges du siège ?
La police a attrapé le suspect, bravo !
La justice a estimé qu'un contrôle judiciaire était suffisant, en attendant le jugement, bravo !
Mais ça dérape au sommet de l'Etat. Au lieu de féliciter police et justice, on s'indigne !
Ce n'est pas comme cela qu'on protège la paix sociale.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 03 septembre 2010 à 17:05
A Monsieur Woerth :
Je lui conseille de dire au prochain qui le "chatouille" :
"la bonne conscience d'un honnête homme n'a jamais été ébranlée par le jugement d'un "con".
Rédigé par : Sylvain | 03 septembre 2010 à 16:19
Quelqu'un peut me dire quelle INFRACTION a commise M. Woerth ???
Cela m'intéresserait si quelqu'un avait la réponse !!!!
Moi je l'ai :
Ben il est un ministre de droite,
Dans un gouvernement de droite,
Avec un président de droite.
J'ai bon ?
PS : ""et pi lui il a le droit d'être responsable mais pô coupable, na !""
Rédigé par : Sylvain | 03 septembre 2010 à 16:02
Je rejoins Ludovic quand il écrit qu'il n'est pas certain qu'une instruction aurait évité à M. Woerth ce qu'il appelle une lapidation médiatique.
Je pense qu'on peut malgré tout vous opposer, Philippe, que le couple justice / médias, à bien des égards, peut être diabolique, qu'il s'agisse des enquêtes préliminaires opérées par un procureur ou dans le cadre d'instructions, toutes deux liées à des affaires dites sensibles.
Je pense que M. Courroye copie M. Marin avec l'affaire de Julien Dray: ils réalisent des expérimentations de savants fous dans leurs laboratoires personnels pour prouver que la suppression du juge d'instruction est un projet de réforme présidentiel gouvernemental viable, fiable et acceptable.
Je comprends la démarche de M. Nadal comme le désaveu sans appel de ce type d'expérimentation.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 03 septembre 2010 à 13:19
Cette histoire de "lapidation" est mal venue.
S'il avait évoqué une "corrida" contre lui et dénoncé ses "picadors", il aurait au moins eu les rieurs pour lui, ainsi que Laurent Dingli. Mais même pas.
E. Woerth est aussi comique qu'une déclaration de revenus.
- Il y avait bien "Saint Sébastien percé de flèches", mais vu le bouzin avec nos archevêques, c'est cuit.
- Il y a bien la stigmatisation par "l'étoile jaune", mais c'est un peu démodé, out of fashion.
- Il pouvait la jouer "Capitaine Dreyfus-j'ai-confiance-dans-la-Justice-de-mon-pays", mais justement, il joue à cache-cache avec...
Dès lors, il ne lui restait plus qu'à ouvrir le journal et chercher le premier fait divers qui révulse Saint-Germain-des-Prés. Erreur fatale !
Rédigé par : Savonarole | 03 septembre 2010 à 13:14
Utiliser le mot de lapidation en ce moment où des personnes sont menacées de mort en Iran, que dis-je condamnées à mort par lapidation est très très mal venu et complètement irrespectueux pour ces derniers. C'est d'une maladresse inexcusable.
Quand on signe des notes et que l'on est au coeur d'une affaire publique, il faut en assumer les conséquences. M. Eric Woerth a choisi d'entrer en politique, il fallait qu'il s'attende à ce genre de réaction !!!!!
Rédigé par : Crikette | 03 septembre 2010 à 12:37
@ Sylvain
La parole est à l'auto-défonce. :-) C'est quoi le plus horrible ? Que des policiers se fassent tirer dessus, qu'un vieil homme ouvre le feu à l'instinct, ou que le nom du braqueur soit de type vachement non-Gaulois ? Pourquoi horreur "judiciaire". Que des gens soient blessés ou morts, c'est pas une horreur tout court ?
Rédigé par : Jean-Yves Bouchicot | 03 septembre 2010 à 12:23
En parlant de lapidation, y en a qui auraient besoin de se faire lapider... Je ne dis pas lesquels tant ça me dégoûte :
Le casino d’Uriage-les-Bains......le braqueur n°2 : Monsif Ghabbour......déjà condamné pour braquage et tirs sur des policiers.....libéré......
Monsieur René Gallinier, 72 ans, pour avoir blessé ses deux cambrioleuses chez lui, est toujours en prison..... !!!!
...L'horreur judiciaire dans toute sa splendeur.
Merci Messieurs les donneurs de leçons.
Rédigé par : Sylvain | 03 septembre 2010 à 11:33
@ Yves 13
Voilà une nouvelle qu'elle est bonne !! J'adore le "de source sûre, j'habite près de Genève". Grandiose. il suffit d'habiter la Suisse pour être "Initié" (pas au sens grec, j'espère). Que Nestlé rachète L'Oréal, amen deux fois ! La tradition de l'argent moyennement propre est si ancienne en Suisse qu'il s'en sortiront sûrement mieux que nous. Parce qu'ils le valent bien. Je m'en vais de ce pas relire "Une Suisse au dessus de tout soupçon" de Jean Ziegler... :-)
Rédigé par : Jean-Yves Bouchicot | 03 septembre 2010 à 10:20
La comparaison établie par E. Woerth entre son petit sort et la menace de lapidation réelle de cette femme iranienne est indécente. Et M. Woerth devrait se demander s'il n'est pas lui-même le fournisseur des pierres qui s'accumulent dans son jardin. Sur un élément annexe du dossier - la légion d'Honneur de M. de Maistre - il a clairement menti et, avec cette belle clarté dans le regard, lorsqu'on lui présente la lettre démontrant le mensonge, il énonce, avec l'aplomb d'un mafioso, qu'il n'a jamais dit que cette lettre n'avait pas existé. C'est fichu, cher Monsieur, vous venez de vous envoyer une pluie de caillasses directement sur la figure.
Le problème de la Cour de Justice de la République est qu'étant une juridiction d'exception, elle instruit des dossiers partiels qui ne concernent que les volets de ses clients alors que le dossier Bettencourt nage en de bien plus vastes océans. Il ne peut donc pas être fait l'économie d'une instruction judiciaire ordinaire dont une partie serait alors, le cas échéant, détachée pour constituer le dossier Woerth devant la CJR.
Personne ne peut se réjouir, en tout cas pas moi, des tourments de M. Woerth. Justifiés ou non, ils sont difficiles à vivre. Je suis d'accord avec vous qu'une bonne administration de la justice n'aurait pas évité cette médiatisation puisque la justice est elle-même à la traîne de la presse sur cette affaire. C'est sur la base de révélations du Monde qu'une nouvelle perquisition a été effectuée chez Mme Bettencourt pour rechercher les "petits papiers". C'est la presse qui fournit la justice en pistes diverses. En vérité l'instruction du dossier est faite par les journalistes puis formalisée par les différentes instances.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 03 septembre 2010 à 09:59
"And the winner is : Corinne Lepage. On a parlé d'elle."@Fariolet.
Comment peut-on gaspiller 2 minutes (sans doute une demi-heure pour une pensée aussi profonde...) à écrire une telle ânerie ?
Rédigé par : Herman | 03 septembre 2010 à 00:00
__________________________________________
Dis donc Herman, quand vas-tu nous faire partager tes pensées et nous aveugler de tes lumières ?
Faudrait t'y mettre !
Notre attente est insupportable...
Rédigé par : Savonarole | 03 septembre 2010 à 09:11
@ yves 13
Monsieur "de Source sûre" serait domicilié en Suisse ?
Il se trompe: Madame Bettencourt est tout sauf radine !
De plus, elle ne paierait pas beaucoup moins d'impôts en Suisse, vu que la quasi totalité de sa fortune est exclue de l'ISF et que le rapport des biens mobiliers est imposé à peu près de la même manière dans tous les pays.
Pas de quoi renier son nom, qui a quand même son histoire en France. Sans parler du coût en image.
Rédigé par : Alex paulista | 03 septembre 2010 à 04:32
"And the winner is : Corinne Lepage. On a parlé d'elle."@Fariolet.
Comment peut-on gaspiller 2 minutes (sans doute une demi-heure pour une pensée aussi profonde...) à écrire une telle ânerie ?
Rédigé par : Herman | 03 septembre 2010 à 00:00
Bonjour
Je ne sais que penser de cette affaire. Moi aussi j’ai reçu un chèque du Trésor public tout récemment, suite à une réclamation.
Evidemment ce n’est pas le même montant mais proportionnellement à mes revenus en multipliant par un million (ou un milliard je ne sais plus) c’est du pareil au même. Ce que j’ai reçu correspond à 50% de mon salaire mensuel ! Si Monsieur Woerth était mon voisin j’aurais sûrement sollicité son intervention. Juste pour m’aider à me faire entendre pour que ma réclamation aboutisse plus vite. Je pense qu’il aurait bien écrit ce petit mot pour appuyer ma demande. Mais il aurait pu aussi dire écrivez donc et vous aurez une réponse.
Mais comme l’a dit Eva Joly dans son livre « La justice notre affaire à tous » on est désarmé face à quelqu’un qui vous dit par exemple qu’il ne sait pas qui lui a versé ces millions sur son compte !
Monsieur Philippe Bilger nous dit que:
"La justice ne s'use que si l'on ne s'en sert pas."
Je suis tout à fait d'accord; mais elle s'use aussi si l'on s'en sert trop.
C'est comme l'affaire Elf qui s'est trouvée réduite à une paire de pompes !
Alors que faire ?
On continue car il y a des choses que l'ont ne peut accepter.
Comme je l'ai déjà dit en justice il y a toujours deux positions vraies, jamais une folie.
Il n'y a que l'éducation du citoyen qui peut faire quelque chose.
Duval Uzan
Rédigé par : Duval Uzan | 02 septembre 2010 à 23:21
La France va y perdre dans cette affaire, de source sûre (j'habite près de Genève). Madame Bettencourt va habiter à Genève et Nestlé (Suisse) va acheter L'Oréal. Si on compte les impôts sur le revenu et la société L'Oréal ce sera 1,5 milliards € en moins pour le pays.
Rédigé par : yves 13 | 02 septembre 2010 à 19:17
Bonjour M. Bilger,
Si je conviens avec vous que le Procureur Courroye aurait en effet gagné en crédibilité, ou du moins aurait évité bien des soupçons de partialité, en demandant la saisine d'un juge d'instruction, je ne suis pas certain que l'instruction aurait suffi à juguler l'effervescence médiatique autour d'Eric Woerth.
Je me réjouis toutefois de vous voir défendre une procédure inquisitoriale que vous fustigez par ailleurs.
On apprend aujourd'hui qu'Eric Woerth a menti, au moins par omission et malgré ses dénégations, puisqu'il admet avoir rédigé une lettre afin de favoriser l'obtention de la Légion d'honneur à de Maistre. Il n'avait jamais évoqué cette lettre avant que celle-ci ne soit découverte par les enquêteurs et avait prétendu n'être pas intervenu dans cette attribution de décoration.
Bien entendu, il n'est toujours pas question de démission et les piètres arguments du lapidé ne convainquent plus personne.
Il y a pourtant un lointain précédent dont les conséquences avaient été retentissantes aux débuts de la IIIème République, je veux parler de l'affaire Wilson et du scandale des décorations.
En 1887, le député d'Indre-et-Loire Daniel Wilson s'est trouvé compromis dans un trafic d'influence qui pour résumer consistait à obtenir des participations d'hommes d'affaires dans ses entreprises en échange de l'obtention de décorations. Wilson étant par ailleurs le gendre du président de la République Jules Grévy, la presse et l'opinion publique, relayée alors par les députés de gauche dont Jules Ferry et Georges Clemenceau, avaient obtenu un procès mais surtout la démission de Jules Grévy, qui n'était pourtant pas directement impliqué, devant le Parlement.
Il est regrettable de constater que la morale politique s'est détériorée au point qu'un ministre aussi lourdement mis en cause dans plusieurs affaires puisse continuer à exercer ses fonctions alors que la simple décence aurait dû le conduire à la démission.
Mais puisque tout semble désormais permis, heureusement qu'il reste encore des magistrats de l'envergure du Procureur Général Nadal pour servir dignement la Justice sans servir la soupe à l'exécutif.
Même si je considère la Cour de Justice de la République comme une juridiction d'exception, c'est encore un moindre mal puisque des poursuites pourront enfin être diligentées.
Rédigé par : Ludovic | 02 septembre 2010 à 19:05
Encore l'affaire bête en cours ?
Vivement la rentrée, comme disait PB invoquant l'ami Taddéï, il y a douze mois et demi.
AOuaahhh une bonne sieste et puis au lit, j'entends encore les cigales de l'affaire, l'été n'est pas donc fini ? Pas de prise au dépourvu, pas de bise fut venue.
Rédigé par : oursivi | 02 septembre 2010 à 18:51
Merci pour cette analyse fine, il est utile qu'il y ait quelques esprits libres dans une profession très corporatiste.
Jean-Paul SCHON
Rédigé par : Schon Jean-Paul | 02 septembre 2010 à 18:45
"M. Woerth avoue ce jour qu'il a menti délibérément quant à sa demande de Légion d'honneur pour M. de Maistre.
Dans quelle autre démocratie que la nôtre un ministre convaincu de mensonge public pourrait-il conserver son poste ?
Rédigé par : rowalih | 02 septembre 2010 à 18:34
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L'Italie, depuis 50 ans, et l'Autriche (Kurt Waldheim).
Rédigé par : Savonarole | 02 septembre 2010 à 18:40
M. Woerth avoue ce jour qu'il a menti délibérément quant à sa demande de Légion d'honneur pour M. de Maistre.
Dans quelle autre démocratie que la nôtre un ministre convaincu de mensonge public pourrait-il conserver son poste ?
Rédigé par : rowalih | 02 septembre 2010 à 18:34
"...Il est vrai Savonarole que vous ne visez que des journalistes mâles..."
Rédigé par : sbriglia@Savonarole
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Je ne peux que déplorer l'absence de femmes à ces heures-là sur nos ondes, avec une telle tribune.
-RTL : JM Aphatie
-RMC : JJ Bourdin
-France Inter : Thomas Legrand
-Quant à Canal +, Michel Denisot, la seule femme à 19h05, est chargée de jouer les sottes... (elle y excelle...)
Par "stryge" j'entendais ce monstre qui est à Notre-Dame, et qui tire la langue à tout Paris (voir photo de Nadar).
Rédigé par : Savonarole | 02 septembre 2010 à 18:24
Je crois, très simplement, que la presse (en tout cas celle qui fait son boulot et qui a un peu de dignité) s'acharnerait moins si les chiens de garde de l'UMP ne l'avait pas traitée de "fasciste" (entre autres amabilités). À mon avis, et c'est humain, pas mal de ces journalistes se sont dit : « Puisqu'on est des fascistes et qu'on utilise des méthodes de voyous, alors on ne les lâchera plus, jusqu'à ce qu'on les ait fait tomber ! » À leur place, j'aurais réagi comme ça, c'est sûr, et je me serais déchaîné.
J'ajoute qu'il fallait oser parler de "lapidation médiatique" en des temps où une femme, en Iran, risque la lapidation, la vraie, à coup de caillasses ! On parie qu'elle échangerait sa place avec Woerth ? Pitoyable !
Cordialement...
Rédigé par : JLMV | 02 septembre 2010 à 18:23
Bonjour,
Avez-vous le souvenir du livre de Coelho qui traitait de la "banque des faveurs" ? Cette banque se porte bien. Elle est évidemment incompatible avec un exercice juste et rigoureux du pouvoir.
Pour la neutraliser une seule force possible : la Justice. Donc l'arbitre, mais encore faut-il que l'arbitre soit habité de l'esprit des lois.
Ce n'est objectivement plus du tout le cas de nos magistrats.
La plus grande partie d'entre eux ne veulent plus de notre société, comment pourraient-ils être les garants de ses lois ?
Leur excuse collective serait que notre société présente des excès rédhibitoires. Quelle autre société ne présente pas d'excès ? En réalité, cette excuse collective cache, la plupart du temps, un mal-être personnel. Tout cela permet à M. Woerth de mélanger les genres de façon inacceptable, sans même, sans doute, en avoir conscience.
C'est un constat de bazar, il faut bien l'avouer, si l'on évolue un peu dans cet espace de la société. H. Dumas
Rédigé par : Henri Dumas | 02 septembre 2010 à 18:02
"une loi salique remontant au IVe siècle et attribuée à un ancêtre de Clovis indique que :
« Si quelqu'un a traité à voix haute une femme de stryge ou de prostituée sans pouvoir le prouver, il sera condamné à une amende de 2500 deniers..."
...Il est vrai Savonarole que vous ne visez que des journalistes mâles...
Rédigé par : sbriglia@Savonarole | 02 septembre 2010 à 17:59
@Jean Yves Bouchicot
Avant d'affirmer que la justice ne fait pas son boulot, attendons de connaître la décision du procureur général de la Cour de cassation, magistrat par définition indépendant du pouvoir exécutif.
Dans mon commentaire il ne s'agissait en aucun cas de soutenir l'enterrement des dossiers mais de ne se prononcer qu'en pleine connaissance des faits et rien que des faits. Ce qui est méprisable c'est de mettre de l'huile sur le feu pour faire de l'audience.
Rédigé par : Jabiru | 02 septembre 2010 à 17:38
Il me semble que cette affaire est pourrie par la présence et le comportement du procureur Courroye.
Ce dernier aurait dû se récuser dès lors que son nom apparaissait dans les conversations piratées au domicile de Mme Bettencourt.
Si la femme de César ne doit pas être suspectée, à plus forte raison ce principe doit-il s'appliquer à la Justice.
Conséquence : le citoyen lambda est convaincu - à tort ou à raison - que le procureur est à la botte du Pouvoir avec une seule mission : noyer l'affaire.
Espérons que M.Le Procureur Général Nadal parviendra à redorer le blason de notre malheureuse Justice, terni, dès lors qu'elle est politisée.
Rédigé par : rowalih | 02 septembre 2010 à 15:22
Quelle très judicieuse analyse. Merci !
Rédigé par : FredericLN | 02 septembre 2010 à 15:19
On remarquera la parfaite correction des syndicats dans l'épisode douloureux du casse-noisettes Woerth.
Que ce soit FO ,CFDT ou CGT, aucun de leurs dirigeants n'est intervenu pour jeter le discrédit sur M. Woerth.
Les JM Aphatie, JJ Bourdin, N. Demorand et autres stryges de l'aube blafarde sur nos antennes, n'ont réussi à leur faire mélanger Retraite et Bettencourt.
Leurs appels médiatiques à un populisme syndical n'a pas fonctionné.
Là où Arlette Laguiller ou O. Besancenot se seraient roulés dans le fumier avec délice, nos trois mousquetaires du syndicalisme sont restés placides.
Bravo, c'est une leçon à méditer.
Rédigé par : Savonarole | 02 septembre 2010 à 12:16
En vers et contre tous ! toujours égal à vous-même :
un poète d'aujourd'hui !
sissi !
Rédigé par : Cactus | 02 septembre 2010 à 12:08