La presse étrangère s'inquiète d'un possible "chaos" en France (nouvelobs.com).
Corinne Maier a écrit un livre "Tchao la France" où elle ne trouve pas une seule qualité à notre pays, lui préférant, et de très loin, la Belgique. Le Monde consacre à l'ouvrage un compte rendu aigre et doux. Plus aigre que doux.
Réactions exagérées peut-être, empreintes en tout cas d'un plaisir et, à la fois, d'une détestation qui ont du mal à se dissimuler. La France est dans leur collimateur.
Je me suis rendu il y a un an à Bruxelles. Je reviens d'Anvers où j'ai fait une conférence sur la liberté d'expression devant l'association "Amitiés Françaises" présidées par un avocat flamand raffiné et intelligent, Guy Van Doosselaere. Ces deux séjours m'ont laissé une impression forte, d'organisation, de rigueur, de convivialité.
Récemment, au cours d'un très long périple en avion, j'ai fait escale à Séoul puis au retour à Osaka. Des merveilles de tenue, de propreté et de discipline. Certes, deux fragments de deux heures chacun qui ne permettent pas de juger un pays mais de légères ouvertures qui en disent long.
A Anvers, pour regagner Paris, je découvre une gare magnifique et d'une propreté absolue, dans la soirée pourtant. Rien qui offense l'oeil ou suscite le dégoût. Pas un papier ne traîne, pas de tags, pas d'immondices. Parfait, trop parfait, diront certains. Je rêverais de lieux aseptisés comme cette gare, dans une ville splendide où je n'ai pas remarqué la présence abandonnée et décourageante d'un seul clochard dans les rues. Les SDF, qui existent, sont sans doute pris en charge. Notre sentiment de supériorité en prend un coup ! Et nos sempiternelles et lassantes plaisanteries sur les Belges, aussi !
J'arrive à la gare du Nord. Je la traverse pour prendre le métro. Je pense à Bruxelles, à Anvers, à Séoul, à Osaka. J'ai honte. Une gare d'une saleté repoussante, on marche sur des papiers, des détritus. Une grisaille, une atmosphère de pays infiniment pauvre. Une désolation.
Une multitude de groupes de toutes origines formant une communauté humaine certes diverse mais dont il est permis de se demander, sans être le moins du monde raciste, si Bernard Stasi tant regretté aujourd'hui avait raison de la considérer comme "une chance pour la France". On n'en sait rien. La gare du Nord modèle ou risque culturel pour demain ?
Aussi, quel regard autre qu'étonné ou condescendant peuvent bien avoir les étrangers venant de pays développés devant une telle vision, la première de la France pour certains. La gare du Nord n'est pas toute la France de même qu'Anvers est dans les Flandres mais est encore moins toute la Belgique qui, plongée dans des querelles intestines entre flamands et francophones, attend le "clarificateur" décisif (Le Soir).
Il n'empêche que nos lieux se délitent, qu'on perd du terrain, qu'il y a un contraste de plus en plus insupportable entre la conception chauvine, voire vaniteuse de nous-mêmes et la réalité de notre quotidienneté. Entre nos ambitions et la condition de beaucoup. Entre l'âme de la France et son image.
Entre Anvers et la gare du Nord, il y a bien plus que 350 kilomères : un changement de monde.
Trois ans plus tard, rien n'a changé: http://www.glazman.org/weblog/dotclear/index.php?post/2013/06/16/Gare-du-Nord%2C-Cour-des-Miracles
Rédigé par : DominiqueD. | 17 juin 2013 à 12:59
Le 21 octobre 2010 à 17:36 j'avais cité le blog des inventions japonaises insensées , en précisant qu'on y voyait « notamment une grenouillère de bébé appelée The Baby Mop: Japan's Gift To Crazy Parents, à laquelle ont été cousues des bordures de balai, ce qui fait que lorsque les malheureux bambins rampent, ils frottent ou cirent en même temps le parquet! » sans avoir osé récupérer et mettre sur le blog de PB le cliché du malheureux bambino. D'autres ont osé : Il s'agit de l'ouvrage Le rire de résistance de Plaute à Reiser : Tome II - Broché (15 septembre 2010) de Jean-Michel Ribes et Collectif, présenté ce matin par
Olivia de Lamberterie dans sa chronique
Comme celle du blog était en noir et blanc et le blog en japonais, je suppose que l'éditeur qui l'a récupéré en couleurs l'a fait à partir de la vidéo présentée en anglais où il est cependant précisé en marge :«There's no child exploitation involved. The kid is doing what he does best anyway, crawling. But with Baby Mop he's also learning responsibility and a healthy work ethic.»
Espérons que les parents japonais du bébé sont au courant...!
Rédigé par : Catherine JACOB@tout le monde | 26 novembre 2010 à 09:26
En Angleterre, des poubelles mal ramassées, des trottoirs défoncés avec des dalles mal posées, où on risque de se casser la figure en permanence et qui ne facilitent pas le roulement des bagages, dans le tube abondent des jeunes femmes et hommes qui boivent comme des trous a 9h des canettes de 50 cl de bière. Voilà Londres et je m'y rend 7 fois par an minimum.
En Allemagne c'est propre, (Düsseldorf) et froid mais très pratique et agréable. J'aime bien mais honnêtement on a pas envie de s'y arrêter on sent que c'est pour passer. Gare du Nord il y a des brasseries autour assez sympa, il y a un mélange de trains assez divers et énormément de passage. C'est clair que par rapport a Dusseldorf cela grouille de monde.
Alors oui on peut souhaiter un Paris propre et efficace ou rien ne traîne et ne dépasse, mais n'idéalisons pas non plus ailleurs. La gare du Nord c'est pas génial et je n'y passerais pas à 23h (ou en vitesse) mais ce n'est pas non plus le tiers-monde ou le déchet de l'Europe, ceux qui disent cela n'ont pas voyagé beaucoup et veulent faire une récupération politique.
Un cadre supérieur du privé international (60 voyages par an)
Rédigé par : Prevalli | 28 octobre 2010 à 22:09
Volontiers ! jpledun, restez où vous êtes...!
Rédigé par : Herman | 26 octobre 2010 à 22:56
"JPLEDUN restez où vous êtes!"
Assumez et n'en rajoutez pas.
Vous vous enfoncez, vous et vos préjugés.
C'est tout ce que je dis. Et je ne suis pas près d'arrêter de le dire.
Quand on tombe sur un borné comme vous on ne peut pas rester indifférent.
Il y a moult exemple de modèles d'organisation de vie à regarder, à étudier, à éventuellement copier, et votre seul argument est de dire « restez où vous êtes » et de dénigrer vos compatriotes qui ont décidé de vivre autrement.
Monsieur que vous vous cachiez ici sous l'anonymat c'est votre bon droit. Cela ne vous donne pas celui de vous servir des informations de ceux qui parlent ici á visage découvert.
Parlez sur le fond, Monsieur l’anonyme de service. Ce n’est pas l’invective qui fera avancer d’un pouce vos idées.
Rédigé par : jpledun@L'anonyme de service | 26 octobre 2010 à 14:17
Le nez rouge peut-être, même pour un clown, une métaphore...
Mais admettez tout de même que je ne suis pas le responsable des âneries que vous proférez à mon endroit ! Exemple ? quand m'avez-vous lu dire du mal de Le Pen ? Bon... j'espère que maintenant c'est fini, votre crise d''ouverture vers les autres, vous commencez à me faire peur. Enfin, j'ai quand même échappé à la qualification d'antisémite, même si elle était à peine dissimulée derrière ma soi-disant haine des gens du voyage. Vous avez beaucoup d'imagination, mon cher, vous avez choisi le bon métier !...
Rédigé par : Herman | 25 octobre 2010 à 23:31
Veinard ! Je n'ai aperçu le Fuji-San que de l'avion le jour du départ...
Tokyo est plein de références françaises, et je comprends bien que de loin, les Japonais envient notre art de vivre. Qu'ils y viennent donc, ils vont vite déchanter. Moi aussi j'aime l'art de vivre á la française, mais pas ce qu'il y a autour.
Rédigé par : jpledun@Pierre-Antoine | 25 octobre 2010 à 18:24
@Pierre-Antoine | 25 octobre 2010 à 14:32
«J'ai rapporté ça d'un de mes voyages en Googolie :-) Cordialement Pierre-Antoine »
Pourtant, l'ancienne édition du Le japonais sans peine d'Assimil, a changé cette couverture-là pour celle-ci :

Autrement dit, plus une pagode à cinq étages (五重塔 ) telle le 忠霊塔(Chûreitô) que vous avez googelisé, mais le formidable grand Torii du Sanctuaire Shintô d'Itsukushima sur l'île de Miyajima où l'on ne meure pas, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco et dont nous avons une mini réplique au plan d'eau de Metz en bordure de l'île du Saulcy où se trouvent les bâtiments les plus anciens de l'université.....!! Eh oui. Mais qu'y faire!
A toute fin utile pour ceux que ça intéresse : « Download this book from Usenet
DOWNLOAD Free register and download UseNet downloader, then you can free download from UseNet. Download "Le Japonais sans peine- Tome 1" from Usenet!
Bien évidemment, je ne vous précise pas l'origine du site qui se fiche d'Hadopi!
Ceci étant, une toute petite précision:
Dans une des multiples version du Petit Chaperon rouge, on trouve ceci: « Quel chemin prends-tu ? dit le bzou (=le loup), celui des aiguilles (le mauvais=difficile et long ou celui des épingles le bon=aisé et court? » - Conte de la mère-grand (1870) - où le mode d'entrée dans la maison de Mère-Grand au bout de la Forêt ( = la crypte), est Pousse la porte, dit le bzou. Elle est barrée avec une paille mouillée.
Le bon chemin, le plus court, s'agissant de la Vie, telle le chemin semé de roses de la Foi pour les chrétiens, n'est pas toujours le meilleur. Le chemin semé d'épines, celui des aiguilles du conte qui est celui qui laisse le temps de grandir ainsi que d'apprendre à choisir, c'est-à-dire encore à renoncer, autrement dit le chemin du sacrifice, est celui qu'en effet il faut choisir puisque c'est dans le laps de temps nécessaire à cela, que la transmission, notamment en ce qui concerne le conte, la transmission de la fécondité, va pouvoir se faire.
Or, j'y viens enfin, le premier texte de l'édition initiale du « japonais sans peine », ne commence-t-il pas par :
1. 「早く行きましょう。」 (Dépêchons nous d'y aller)
2. Q: « Où cela? »
3. R: « A l'exposition Picasso. »
Le chemin des épingles, celui du loup donc, c'est-à-dire aussi celui de la magie (≠celui de l'effort) est le choix de Catherine Garnier, qui fut - et qui est peut-être encore quand elle fonctionne - membre de la commission d'agrégation de langue et culture du Japon où la magie opérante me paraîtrait utile à questionner. Mais, bon.
Pour la philosophette que je suis, le meilleur chemin est bien évidemment celui de l'étonnement. Quelque chose se produit qui instaure une rupture dans un certain type de continuum et captive mon (l') attention. D'où ce début :
1. 「あれ。」 « Tiens! »
2. - « Tiens!Tiens! »-
3. « Ça par exemple! » -
4. « Super! (Formidable!) »
La scène est celle d'un petit balayeur qui prend garde tout à coup qu'un coup de vent malicieux entreprend de disperser les feuilles de son tas de feuilles mortes et de les emporter en un petit tourbillon, lequel enfle de plus en plus et voici que tout à coup toutes les feuilles virevoltent dans une superbe spirale ascendante.
Bien sûr tout est à refaire (cent fois sur le métier etc.). Mais c'est si joli !
Balayer est un exercice spirituel Zen ainsi qu'un homonyme d''exorciser' ou encore de 'payer' par ex. 'payer sa dette'.
Petit clin d'oeil donc au Maître de Thé du Sen no Rikyū (千利休) qui professait qu'après avoir soigneusement balayé le jardin il fallait parachever l'ouvrage en secouant l'arbre sous lequel on vient de balayer de façon à reconstituer un paysage naturel.
Rien à voir avec l'exposition Picasso, même si les Japonais en sont fans, et tout à voir avec le regard qu'affectionne de poser sur la Nature et les phénomènes naturels, les Japonais. Mais n'est-ce pas à cela qu'il conviendrait plutôt d'introduire?
Rien à voir non plus avec du discours, juste avec une certaine ouverture d'esprit.
Ce qu'il convient d'apprendre à maîtriser ? Tout d'abord ceci : « Quand est-ce qu'on apprend à faire des phrases ? »
Pourquoi ? Parce que notre conception de la phrase et la phrase japonaise ne se recoupent pas et qu'il faut d'abord prendre conscience de cela, et ça, ça prend du temps. Trop de temps pour les gens pressés, mais qu'y faire ?
Rédigé par : Catherine JACOB@Pierre-Antoine | 25 octobre 2010 à 18:16
@jpledun@Madame Jacob | 25 octobre 2010 à 11:54
« Madame Jacob, je ne suis ni historien ni géographe... Un malentendu certainement.
Merci encore. »
Oh pardon, je vous aurais confondu avec, allez savoir pourquoi d'ailleurs, Laurent Dingli, membre du Comité de surveillance du blog de Philippe Bilger, l'an III du Sarkozysme, un et très divisible. Dixit l'animal lui-même| 12 octobre 2010 à 10:17
Rédigé par : Catherine JACOB@jpledun | 25 octobre 2010 à 15:20
@Catherine Jacob et jpledun
Tout le Japon est dans cette photo !

J'ai rapporté ça d'un de mes voyages en Googolie :-)
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 25 octobre 2010 à 14:32
Catherien Jacob
"Nous, Français, avons beaucoup á y apprendre"
Ca tombe... bien paraît-il que les Japonais nous envient l'art de vivre à la française !
Echange de culture en quelque sorte, à moins que ce ne soit l'expression de ce vieil adage "l'herbe est toujours plus verte ailleurs" :-)
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 25 octobre 2010 à 14:26
La France vu d'Anvers et Hambourg...
Je ne résiste pas, j'envoie ce commentaire d'un certain "Léopold J." que je viens de lire sur l'article du Figaro
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/10/17/04016-20101017ARTFIG00223-marseille-et-la-debacle-des-ports-francais.php
************
Léopold J. "Tu vois mon fils, prépare-toi à bien connaître l'italien ou l'espagnol, car l'un ou l'autre te sera nécessaire pour marcher dans les pas de ton père. Sois fier de moi, j'ai participé à la disparition de l'employeur qui voulait m'imposer de travailler sous le régime du secteur privé. Avec mes camarades grévistes nous avons tenu bon et avons obtenu que dorénavant notre métier s'exerce à Gênes ou Barcelone. Ta mère et moi aurons enfin la joie de venir te rendre visite dans ces beaux pays. Et si tu ne veux pas te dépayser, tu pourras alors vivre dans un environnement portuaire de bateaux de croisière ou de pêche. Avec nos camarades éboueurs, nous pourrons alors participer à la décoration des voies du centre ville, qui étonne tant les étrangers. Quel beau destin nous te préparons, mon fils. Sois fier et heureux de ton père."
*******************
Que rajouter de plus ? Tout est dit !!!
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 25 octobre 2010 à 14:01
Ben bien le merci pour tous ces trucs.
Madame Jacob, je ne suis ni historien ni géographe... Un malentendu certainement.
Merci encore.
Rédigé par : jpledun@Madame Jacob | 25 octobre 2010 à 11:54
Monsieur,
Je n'ai de ma vie jamais porté un nez rouge. Et je ne viens pas ici pour faire mon numéro (comme d'autres). Mon public est ailleurs, heureusement.
Prenez ce que je dis pour argent content ou ne le prenez pas, mais laissez ma profession et ma vie privée en dehors de vos pauvres posts fatigués, vous seriez bien gentil. Merci. (Mais non, vous n’êtes pas un méchant homme)
Rédigé par : jpledun@Philosophe claque-muré | 25 octobre 2010 à 11:48
@jpledun@M'ame Jacob | 24 octobre 2010 à 20:24
"M'ame Jacob, dites-moi s'il vous plaît, quelles bornes vous utilisez pour insérer des photos. Je vous communiquerai avec la permission de la famille Bilger, ma photo de Hakone. Elle est étonnante de ressemblance avec la vôtre."
Vous pouvez stocker gratuitement en ligne ici de gros fichiers: http://www.megaupload.com/ et ensuite mettre un lien pour leur récupération. Personnellement, cependant, je n'utilise pas celui-là mais http://www.windowslive.co.uk/skydrive qui a plus de fonctionnalités.
Toutefois, les clichés utilisés en illustration des gares ont été récupérés à l'écran avec SnagIt puis stockés sur le site d'un fournisseur d'accès. Le mieux serait encore de demander au vôtre, mais vous pouvez également utiliser les espaces de n'importe quel fournisseur d'accès les propose gratuitement: free etc.
Vous pouvez ensuite récupérer l'url de l'image est l'insérer sous cette forme dans le post :
"J'ai adoré le Japon, même si bien sûr je n'ai fait que survoler son mode de vie. Je veux en savoir plus sur cette société.
Nous, Français, avons beaucoup á y apprendre."
J'imagine que comme historien et surtout géographe, vous devez savoir, disant cela, de quoi vous parlez.
Rédigé par : Catherine JACOB@jpledun | 25 octobre 2010 à 08:39
M'ame Jacob, dites-moi s'il vous plaît, quelles bornes vous utilisez pour insérer des photos. Je vous communiquerai avec la permission de la famille Bilger, ma photo de Hakone. Elle est étonnante de ressemblance avec la vôtre.
J'ai adoré le Japon, même si bien sûr je n'ai fait que survoler son mode de vie. Je veux en savoir plus sur cette société.
Nous, Français, avons beaucoup á y apprendre.
Rédigé par : jpledun@M'ame Jacob | 24 octobre 2010 à 20:24
Vous devriez, jpledun, retirer votre nez rouge pour discuter, parce que moi je ne sais plus quand vous êtes sérieux et quand vous tentez de me faire rire.
Peut-être les deux à la fois ?...
Rédigé par : Herman | 24 octobre 2010 à 20:17
@jpledun@M'ame Jacob | 22 octobre 2010 à 16:27
« Merci Madame Jacob, pour toutes ces "preuves á l'appui".
La photo du chauffeur de train (de Hakone il me semble) la main gantée, m'a fait sursauter... J'ai fait la même lundi dernier... »
Oh! Vous séjournez au Japon maintenant? Et vous avez accès à la cabine des conducteurs de trains de banlieue?

De fait, je n'ai pas enregistré la provenance du cliché que j'ai repris sur le net juste pour les très typiques et très réglementaires gants blancs. Ça peut être n'importe où. Celui-ci ci-dessous est un « keio line train driver » un conducteur employé par la compagnie ferroviaire privée Keio, en train de passer par la gare de TSUTSUJI_GA_OKA_EKI (Gare de la colline aux azalées), une gare de la ligne Keio dans le quartier de même nom à Nishi-Chôfu dans la banlieue de Tôkyô.
Le cliché est récupéré sur un site russe spécialisé dans les lignes ferroviaires qui présente les trains japonais en bilingue russe/japonais.
Petit plus: la compagnie ferroviaire qui gère la 京王線 (KEIO_SEN) offre aux voyageurs étrangers du japonais facile sur son site, pour prendre le train : http://www.keio.co.jp/english/simplejapanese/index.html ainsi que des informations touristiques en français sur la région traversée par sa ligne http://www.keio.co.jp/french/takao.html
La conduite de la machine qui paraît plus moderne que l'autre est de type : マスター・コントローラー(Master controller) = il contrôle la vitesse à l'aide d'un interrupteur, mais ne m'en demandez pas plus.
D'autres exemples de conduite en gants blancs sur le même site :
http://rospromzavod.ru/index.php?key=%E3%83%9E%E3%82%B9%E3%82%B3%E3%83%B3
Comme ça si vous voulez reprendre le cliché, vous pourrez le situer.
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Pour les gens qui ne connaissent pas Hakone (箱根 ) une ville proche de Shizuoka à l'ouest de la Préfecture de Kanagawa : le col de Hakone vu par le peintre d'estampes HIROSHIGE : http://ja.wikipedia.org/wiki/%E3%83%95%E3%82%A1%E3%82%A4%E3%83%AB:Hiroshige11_hakone.jpg
Rédigé par : Catherine JACOB@jpledun | 24 octobre 2010 à 18:16
@Eddie
C'est pas grave !
Si vous insistez, au bout de la vingtième ligne, je mettrai un signet.
Il sera inutile d'aller au-delà...
Être cause d'AVC, cela ne me convient pas !
@"Eddie dis-moi oui", cela vous la couperait-il, ma contribution, simple expression qu'après tout ailleurs je peux délivrer comme billet ?
Je tiens à mon hôte, il me plaît bien, je l'encourage, autant que je sais bien qu'il n'a pas véritablement besoin de mes histoires entre toutes autres.
Chez lui, je suis tellement volatile et tellement y consens, que je serais très dépité devoir affronter un lectorat pour cause de volatilité.
Merci mon hôte ici, ne me ranger encore parmi les encombrants.
Merci tout court à lui, en réalité.
La justice, du côté de l'injustice, elle est totalement provocatrice... et cela enrichit, à moindres frais.
Rédigé par : zenblabla | 24 octobre 2010 à 17:22
"Monsieur, un homme se noie, il faut le sauver, Sautez á la mer !"
"Désolé, Herr Mann, ceci n'est pas dans mon programme"
Argument d'une rare puissance d'un philosophe de gauche en perdition. Le PS chante le même argument sur tous les toits...
Ben ma p'tite dame vous n'êtes pas sortie de l'auberge.
Mon programme pour les prochains jours : retour en Autriche, nouveau projet de trois semaines en Slovénie, petit déplacement en Allemagne...
Le voyage continue. Les ouvertures d'esprit, la connaissance d’autres cultures, également.
Effectivement et de l'avis même du philosophe pré-cité :
JE RESTE OÙ JE SUIS ! (mais je bouge quand même...)
@Eddie
Bravo pour l'organisation de votre vie et la critique de votre pays natal.
Ne vous laissez pas communautariser ("vous qui n'aimez pas votre pays") par Herman qui à cet égard fait preuve de racisme sournois. Voilà un homme de gôôôôche qui n'aime pas les gens du voyage et qui se comporte comme un membre du FN (qu'il se plaît par ailleurs à dénoncer á tout bout de champ)
Bravo encore !
Rédigé par : jpledun@philosophe de Gauche @Eddie | 24 octobre 2010 à 14:23
Allez à Londres en train. Vous aurez la même impression en arrivant à St Pancras.
Et pourtant, vous y croiserez aussi des groupes culturels forts variés.
En bref, je partage votre constat sur l'état de notre pays, mais en aucun cas votre diagnostic.
Rédigé par : L. | 24 octobre 2010 à 11:36
@ Herman
Je pense que si M. Bilger était lassé de nos écrits il fermerait le dossier. Je le soupçonne plutôt, tel un Raminagrobis, d’observer tout cela avec beaucoup d’indulgence et peut-être même un certain intérêt…
Pour les évadés fiscaux, n’oubliez pas de vous référer aux retraités français qui vont dorer leurs vieux os au Maroc ou en Tunisie. Autant de perdu pour la consommation intérieure, mais des résidences d'hiver sécurisées pour pas cher, dans des lieux de vacances désertés par les touristes...
@ Alex paulista
On ne compare pas un vieux pays de la vieille Europe avec un pays de SudAm en plein développement. Ils connaissent les perturbations normales d’un progrès qui arrive très vite.
Ils doivent encore se construire. Et j’ai beaucoup d’indulgence pour leurs gouvernants.
La seule comparaison de mon point de vue susceptible d’éclairer quelque débat c’est la France d’aujourd’hui avec celle d’hier, et pourquoi pas d’avant-hier. C’est là que le bât blesse.
@ zenblabla
Oui.
A part ça, j’ai lu très attentivement votre texte, comme regina .
Et je n’ai rien compris… Désolé, j'aurais pourtant bien aimé le commenter...
Rédigé par : Eddie Constantine | 23 octobre 2010 à 22:28
Quand même... dans vos échanges entre initiés, rappelez-vous cette belle réflexion de Boileau :
"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément"
En vous remerciant !
Rédigé par : regina | 23 octobre 2010 à 18:50
Zenblabla ! J'ai bien lu votre post... (3 fois !) Est-ce à cause de l'A.V.C. que j'ai fait au deuxième paragraphe que je n'ai pas trouvé de réponse... ? (oserai-je dire que je n'ai pas tout compris... OUI !)
(Pardon pour cette allure sémantique... un peu lourdingue !!)
Rédigé par : regina | 23 octobre 2010 à 18:41
Bonjour. Vive l'harmonie. La violence est détestable. La saleté, non moins. L'injustice, davantage encore. En Bretagne, il y a un temps pas si lointain où l'on placardait l'avertissement suivant : "Il est interdit de cracher par terre et de parler breton". Terrible amalgame. Méfions-nous des amalgames. Vous avez croisé des gens. Avez-vous lu leur regard ? Et la souffrance, et la détresse, les avez-vous perçues ? Je ressens vous lisant "le Mal de l'autre". "Il y a dans les yeux humains/.../ une chose terrible, l'annonce inévitable d'une conscience, le cri clandestin qui témoigne qu'il y a là une âme" écrit Fernando Pessoa. je préfère partager cette "vision" du monde, si je comprends votre légitime souci de propreté.
Alain
Rédigé par : Lemoine Alain | 23 octobre 2010 à 15:25
@Claude L
Personnellement, je n'accorde aucun crédit aux sondages qui ne sont à mes yeux qu'un moyen très malhonnête de manipuler l'opinion.
J'estime aussi qu'après une (déjà) très longue vie où je me suis beaucoup engagée, tant en France, qu'aux Etats-Unis, Haïti, Antilles françaises, Algérie, Europe etc. et où j'ai acquis une expérience de terrain indéniable, j'ai quelque peu voix au chapitre lorsque je témoigne d'expériences vécues sur le terrain.
M. Sarkozy a été élu démocratiquement. Il a donc une indiscutable légitimité jusqu'au printemps 2012, de même que son gouvernement. Il m'est arrivé de n'être pas d'accord avec les décisions prises par le gouvernement actuel ou de contester le bien-fondé de certaines mesures, auquel cas je l'ai fait savoir à qui de droit. Comment ? Je n'ai pas à en faire état sur le blog de Philippe Bilger, qui n'est en rien un forum politique, et encore moins un prétoire où se dérouleraient des règlements de compte "virtuels" au fil des humeurs versatiles, des intérêts particuliers ou des sensibilités politiques de chacun.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 23 octobre 2010 à 14:59
@ Mary Preud’homme
Pour ne pas trop m’étaler, j’utilise des raccourcis, ce qui fait que mes propos peuvent être mal compris. J’ai un grand respect pour tous ceux qui se dressent contre les systèmes mauvais fondés sur le racisme, la domination et l’asservissement, l’exploitation de la misère, etc. Je suis bien sûr d’accord avec vous pour penser que nous aurons toujours besoin de ces personnages hors du commun, et qu’il n’y en a jamais assez.
Je dis autre chose. Je dis que nos démocraties occidentales continuent de générer des systèmes mauvais, ou qu’au mieux, elles sont impuissantes à les combattre. Et comme précisément, ce sont des démocraties, nous sommes collectivement responsables. Nous devons donc collectivement œuvrer pour combattre les principes mauvais. Coluche avait dénoncé le fait que dans un pays riche, il y a des pauvres qui ne mangent pas à leur faim. Depuis, on continue de les nourrir, c’est bien. Supprimer la pauvreté ce serait mieux. Et c’est bien sûr possible. Le monde est assez riche pour ça. Admettre la grande pauvreté, c’est admettre que des humains perdent leur dignité. Admettre que des milliers d’enfants meurent de faim chaque jour, fait de nous des assassins. Peut-on établir une frontière autour de ces grands principes de liberté, d’égalité, de fraternité, de solidarité ?
Alors on est tous impuissants face à ça, oui, mais quand on cherche bien, il y a plein de petites choses à faire pour aller dans le bon sens. Ce qu’illustre magnifiquement cette légende reprise par Pierre Rabhi :
Un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. »
Pour finir, Mary, suggérez à Sarkozy (70% d’opinions défavorables) d’aller faire un stage chez Lula au Brésil (70% d’opinions favorables).
Rédigé par : Claude L | 23 octobre 2010 à 13:33
Je suis belge, et je me demande si l'auteur de cet article a jamais vu d'autres gares que celle d'Anvers, à juste titre réputée pour sa propreté et sa beauté.
L'auteur est-il jamais descendu jusqu'aux trois gares bruxelloises principales ?
* Gare du Nord: des couloirs, halls et quais lugubres, tagués, où les voyageurs sont à la merci des courants d'air (comme à Bruxelles Schumann, dont les travaux paraissent plus pénibles que ceux d'Hercule, depuis le temps qu'ils traînent)
* Gare Centrale: des guichets congestionnés, un personnel souvent déplaisant, une lumière glauque au niveau des quais. Des couloirs jusqu'au métro envahis de courants d'air et d'une odeur de pisse (pas de toilettes gratuites, ni même propres !). Les voyageurs peuvent aussi contempler tags et détritus semés à travers les couloirs.
* Gare du Midi: des quais en rade, des voies jonchées de saletés, et des flaques malsaines de boissons renversées ou d'urine. Toilettes payantes et en nombre insuffisant.
Et pour ne rien arranger: pourquoi les panneaux portant les noms de gares bruxelloises ne peuvent-ils afficher simultanément les arrêts en français ET en néerlandais ? Question de susceptibilité linguistique ? Je m'en fous si apparaît d'abord la version néerlandaise !
Je tenais à rétablir la vérité, parce que j'ai honte d'un pays qui s'avère incapable d'entretenir des infrastructures aussi vitales que les chemins de fer, et les gares.
J'ai honte de l'image que la capitale belge offre aux étrangers, même en transit, même grossiers. Et surtout, je suis en colère, parce que nous sommes des milliers chaque jour à subir la saleté, le laisser-aller, le système D.
Rédigé par : leally | 23 octobre 2010 à 11:12
Eh, Eddie!
Dites-moi oui, Eddie...
Une poignée de syndiqués se farcit le travail de manifestation sociale que soixante pour cent de la population leur consent. Est-ce de l'intox ?
S'ils ont tout faux, n'ont-ils rien de juste ?
Le pouvoir de nuisance de soixante pour cent de la population est important...
Cela intoxique, effectivement.
Mais de l'extérieur, cela se reluque.
Dites-moi où est le complot, comment est la manipulation, et pourquoi les "jeunes" s'affichent au sujet de la retraite des "vieux" ?
Les jeunes en ont-il marre de quémander, sinon quel est leur chemin ?
Leur dire que croire est charge de leurs parents, mais c'est d'eux-même que mes enfants en âge ont quitté le pays, je ne les ai pas retenus, et je les visite autant que possible !
Le mérite qui fait preuve, mais que vous revendiquez, quel est-il ?
Au budget national, le poids de la dette financière est supérieur au poids de l'enseignement, au bénéfice de quels enfants non expatriés alors ?
Allez-vous dresser des torts, expliquer sobrement, que vous êtes parti ?
Dites-vous avec tant d'autres, que gérant vaille que vaille l'emploi de quelques-uns au sein de votre activité, vous faites vivre ces quelques-uns, bien mieux méritants que d'autres ?
Au service de qui et de quoi toute cette agitation, et cela est-il pérenne au possible ?
Il me semble que les intérêts public-privé que vous opposez sont bien plus intriqués que dissociés en France, et plus que ne le suggère la doctrine économique qui actuellement ne vaut qu'ailleurs, où vous êtes peut-être...
Politiquement et aux yeux du monde, que la France ne se singularise pas, botte en anglo-saxonnerie ou se réduise en mode latin uniquement, cela indiquerait la victoire des marchés internationaux mais la perte de toute légitimité d'état ici.
Une double défaite alors, celle des marchés avec leur crise internationale, mais celle de notre Etat, qui n'a nul besoin de s'intituler nation s'il réserve de très importants combats seulement en interne, complots internes, manipulations internes...
De mon côté, j'ai laissé aller mon activité libérale ici, intéressante et possiblement lucrative, dès lors que se présentaient chez moi pour digne concurrence entre pairs, beaucoup trop de "jeunes", post et pré-diplômés de très bon niveau, alors d'accord pour jouer cette "concurrence" et ne pas être rémunérés.
Si nous en sommes déjà à deux générations "vécues" menées par cet esprit que je décris, n'êtes-vous pas encore trois générations en arrière, quand cet esprit se mit en place?
De la place pour le genre de concurrence dite, celle contre l'autre plutôt qu'avec, démontrant des champs dévastés, il y en a bien encore et à découvrir ai-je dès lors pensé, alors changer de tapis de jeu, puisque beaucoup d'autres sont autant intéressants si plus compliqués.
Mais cela se finance-t-il pour assez de personnes, ici, pauvres et riches confondus? Tel est le combat, qui se passe aux coups de doctrines inefficaces puisque déjà faites.
Si les Etats ont à se préoccuper de quelque chose, eux qui ont toujours supposé l'économie aller de soi, avoir simplement prendre bonne part nécessaire à leur fonctionnement mais au fonctionnement des ensembles nationaux, c'est de l'incurie rabâchée que vous dénoncez à l'envi et dont les Etats n'ont sûrement pas à entonner le chant aussi.
C'est de l'injonction pour une croissance qui ne pouvant se faire qu'en terres propices aux modèles anciens que l'Etat doit se préoccuper, du commerce benoît comme vaste hors sujet. Nous sommes financés, vous-même autant que moi, d'une monnaie mondialisée, inexorablement générée de l'extérieur, et l'import-export propose ici improbable rémission.
Mais vous êtes ailleurs, alors que vaut votre rancœur ?
Construire ici doit s'entendre reconstruire, d'une autre monnaie et par d'autres ententes, mais pitié, pas depuis votre sempiternelle preuve qui montre sans jamais démontrer, celle faite par l'épingle tirée du jeu ! L'enjeu est colossal, le tapis étriqué, et reprocher au croupiers qu'ils ne servent à rien tentant nombreux tenter leur chance, c'est ne pas voir la porte d'entrée encombrée d'un casino obligatoire.
Est-ce agrandir l'espace de jeu, troquer les croupiers en vigiles !!!?
Mais vous avez quitté notre casino, vous ne sauriez plus jouer ici...
Alors, avec cette préoccupation d'un Etat moribond et déjà achevé contre celle d'un Etat tellement nécessaire, à quoi bon trompeter un jour de hallali ?
Qui trompette, qui poignarde, et qui s'émeut ? Combien s'estiment suffisant à manger le gibier ?
Qui d'autre qu'un Etat peut instiguer l'élevage sur des terres réservées.
(Merci à Denis Monod Broca, le rappeler et s'en émouvoir au sujet des parfums)
Passé, présent, avenir... continuité !
Rédigé par : zenblabla | 22 octobre 2010 à 23:04
@ Eddie Constantine
"En France les « vieux » sont torturés pour obtenir les codes des cartes de crédit"
Au Brésil le "kidnapping éclair" est le risque principal. Avec une arme à feu, l'agresseur vous conduit au distributeur le plus proche pour tirer le maximum. Il prend aussi votre portefeuille.
La solution est d'avoir une carte avec un plafond de retrait assez bas (500 reais), et dans son portefeuille un max de 100 reais de liquide. Pour les papiers, on peut tout remplacer par des copies certifiées conforme avec hologramme.
Personnellement je ne me suis jamais fait agresser, mais cela est arrivé à un ami brésilien. Si cela arrive je donnerai tout et le code avec, ça me coûtera moins cher qu'une tôle froissée dans un stationnement hasardeux.
C'est à mon sens plus sûr que de porter une arme...
Quant à l'agresseur, en général ces types ont une espérance de vie de 25 ans. Ils meurent comme des chiens dans un règlement de compte pour une dose à 20 reais.
Chacun sa vie.
Rédigé par : Alex paulista | 22 octobre 2010 à 22:46
jpledun,
Vous vous êtes senti visé à propos des "evadés fiscaux". Pourtant, j'avais pris soin de répondre à Eddie Constantine, et non à vous.
A force d'être au centre de la piste, est-il compréhensible que l'on se sente au centre de tout ?
De plus, et je n'en suis pas peu fier, j'avais plus ou moins visé juste pour "l'évasion" d'Eddie Constantine !
Rédigé par : Herman | 22 octobre 2010 à 22:37
Je suis un peu gêné de poursuivre car nous ne sommes pas sur un forum mais, cher Eddie Constantine, je suis désolé de vous dire, et l'on voit à votre compréhension de mon post qu'effectivement pour vous "la vérité est ailleurs" !
La réforme des retraites, en espérant qu'elle devienne la retraite des réformes:-) n'était pas inscrite dans le programme de M.Sarkozy (demandez à jpledun... il vous le confirmera !), mais est survenu en conséquence de la baisse des prélèvements sociaux principalement dus à la montée du chômage, qui elle-même est la conséquence directe de la crise économique, dont j'espère vous n'êtes pas sans savoir son lien avec le mercantilisme financier...
Donc, effectivement, les manifestants ainsi que leurs supporters (72% de la population quand même... donc aussi pour partie les opposants aux grévistes des régimes spéciaux, peut-être étiez-vous encore en France à l'époque ?...) ne veulent pas payer l'ardoise que les banquiers mercantiles leur tendent sous le nez !
Bon, maintenant, il suffit, ne prenons pas "Justice au singulier" en otage ! Si, Eddie Constantine, cela vous intéresse de poursuivre sur ce terrain, j'autorise Philippe à vous communiquer mon adresse e-mail.
Rédigé par : Herman | 22 octobre 2010 à 22:27
@ Herman
Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris dans votre post, mais je vais faire comme si :
Je croyais que la grève portait sur la réforme de la retraite, mais ils manifestent contre la crise, dites-vous. Je n’aurais jamais imaginé qu’arrêter de travailler pouvait être un moyen de la combattre. Suis-je niais !…
Oui, je fustige les politiques copains et coquins, les entreprises du CAC 40, l’Europe sans frontières, nos politiques molles, les grévistes qui bloquent, le piquet de grève qui ne figure pas dans la Constitution, l’immigration massive de pays africains noirs ou arabo-musulmans, les partis traditionnels qui se ressemblent tant, le laisser-aller de nos décideurs, leur manque de courage, etc.
La France à laquelle vous faites allusion n’est plus ma France. M’accorderez-vous le droit de pouvoir choisir ce que j’aurais voulu qu’elle fut, et devant le constat avoir préféré en partir ?
Pour les impôts dans les Caraïbes, ils sont « normaux ». Pouvez-vous concevoir que cette expression puisse avoir un sens ? Qui plus est je fais vivre directement trois familles qui en avaient vraiment besoin.
Je suis très à l’aise sur le sujet.
@ prevalli
Bizarre votre remarque qui trouve aseptisé un endroit tout bêtement propre…
@ Alex paulista
Vous croyez que ce sont des épiphénomènes ?
Tant que cela était, les médias n’en rendaient pas compte. S’ils le font maintenant c’est qu’un cap a été passé, le seuil de tolérance itou.
Là où je vis, je suis armé. Tout le monde le sait et je suis tranquille.
En France les « vieux » sont torturés pour obtenir les codes des cartes de crédit, meurent parfois sous les coups, quand ils ne sont pas tout simplement assassinés gratuitement.
N’avez-vous pas remarqué que les griefs se portent essentiellement sur les populations immigrées d’Afrique ? Parle-t-on des populations asiatiques dont les enfants brillent de mille feux dans nos facs ?
Alors que d’autres mettent le feu aux voitures et se servent d’incidents de rue pour se livrer au pillage ?
Oh je sais il y a du bon et du mauvais partout, mais aussi des tendances fortes qui se dégagent, culturelles et religieuses.
Cessons de victimiser la racaille et de stigmatiser les victimes (j’avoue que j’ai été choqué par le traitement du cas Galinier).
Rédigé par : Eddie Constantine | 22 octobre 2010 à 21:37
Rédigé par : Valerie | 21 octobre 2010 à 18:04
Je n'ai renoncé à rien, Mâme Valérie, ni à faire foutraque ou baroque, ni à faire sobre, reste ce qui sort seul selon le contexte et l'humeur, je n'y suis pour rien.
Le fond c'est la forme, c'est bien connu.
AO
Rédigé par : oursivi | 22 octobre 2010 à 20:22
Eddie Constantine,
Je n'avais pas lu ce fin commentaire :
Rédigé par : Eddie Constantine | 21 octobre 2010 à 15:54.
Vous fustigez les politiques... les financiers... jugeant qu'ils se moquent du peuple. Puis tranquillement, vous mitraillez les salariés en grève, à qui l'on tente de faire payer les conséquences d'une crise dont les causes leurs sont étrangères. Je ne vous suis pas !
Et ce mépris pour votre pays natal !...à 20 ans ça peut se comprendre, mais après ?
C'est le triomphe du "self-made-man" !
Moi ? Je me suis fais tout seul... toujours compté que sur moi... jamais on ne m'a aidé... non, vraiment, je vous assure ! L'Education nationale ? de la merde ! (même si sans elle, je ne serais qu'un primate), la sécurité sociale? idem ! (bon, il m'est arrivé de me faire scanner, mais ça c'est rien, et puis ils n'ont rien trouvé alors !...ah bon, la machine coûte très cher !...et ça fait marcher l'industrie ! ah...!)
Il est bon, de temps en temps, plutôt que d'accuser la France entière, de regarder si le problème ne vient pas de soi...
Sinon, aux Caraïbes... c'est cher les impôts ?
Rédigé par : Herman | 22 octobre 2010 à 20:01
Déjà il y a une différence entre une gare qui accueille train ET RER et une gare internationale qui n'accueille que des trains grandes lignes. Je ne sais pas pour Anvers, mais je voyage en Hollande et lorsque ce sont des gares internationales, les grande lignes, c'est propre mais le train de banlieue est super crade.
Or la gare du Nord voit passer un trafic humain considérable, bien plus considérable qu'à Anvers. Séoul c'est différent mais là c'est un autre continent.
Pour Londres, je ne trouve pas le tube plus propre que le métro, il faut aussi intégrer les mesures Vigipirate qui limitent le nombre de poubelles dans les transports souterrains.
Bref, les lieux aseptisés ne sont pas forcément le signe d'une société parfaite.
Rédigé par : prevalli | 22 octobre 2010 à 18:39
J'aime bien Alex paulista qui dicte aux Français qui ils devraient côtoyer en France, quelles lignes de RER ils devraient aimer ou pas aimer, alors que lui s'est exilé au Brésil.
Conseilleur non payeur : après fonctionnaire, c'est le métier favori des Français.
Nous avions l'habitude des anti-racistes à distance qui expliquent aux habitants indigènes (*) des cités à quel point le métissage est une bonne chose, confortablement installés, eux, dans des quartiers pas du tout métissés.
Nous découvrons l'anti-raciste transatlantique qui met prudemment un océan entre lui et la réalité, avant de donner des leçons de morale à ses (supposés) concitoyens.
___
(*) Je précise à tout hasard, pour ceux qui se sont laissés intoxiquer par les détournements sémantiques du politiquement correct, qu'en France, les indigènes sont les Français de souche, et non les personnes à la peau noire, ou celles de religion musulmane.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 octobre 2010 à 17:48
@ Herman
Pourquoi pensez-vous de suite à une situation d’expatrié fiscal ? Ne pourrait-il y avoir d’autres raisons que celle-là ?
Avez-vous imaginé seulement une seconde que je puisse être un « exclu fiscal », incapable de supporter la charge ?
Avec du bien et sans revenus, incapable de payer l’ISF quel qu’en soit le taux ?
En fait j’ai effectivement une dent contre la fonction publique : elle m’a coulé !
Est-ce une raison suffisante ?
Six procès gagnés depuis début 2000, aucun perdu, il faut le préciser aussi, un dernier pour essayer d’obtenir réparation des préjudices, qui dure, qui dure, qui dure, et dont je ne suis pas sûr de voir la fin, à mon âge…
J’ai eu à faire avec des fonctionnaires qui ré-écrivaient les textes à leur convenance, comme si le législateur n’y suffisait pas.
Mais ils sont à la retraite maintenant et n’auront jamais à payer pour leur attitude. Normal ?
Au bilan 150 000 euros de frais d’avocats, charge insupportable pour le petit commerçant que j’étais : j’ai dû tout vendre. Payer bien sûr l’IS et pour les distributions de dividendes, etc. (ne vous inquiétez pas, pour tout cela je suis à jour).
Tiens, ajoutons même un contrôle fiscal sur deux sociétés qui m’a donné quitus de tous mes comptes, dans un secteur d’activité où je dois être le seul en France à pouvoir me targuer d’un tel résultat.
Quels dégâts sur le plan psychologique ! Et pourtant, croyez-moi sur parole, je suis du genre « solide ».
Je me suis donc retrouvé sans travail, avec du capital…
Mais surtout découragé, dégoûté, à un âge où il est bien difficile de se reconvertir.
Dans des métiers à forte main d’œuvre, j’ai abondé plus que de raison tous les comptes sociaux de la nation, et ceux des impôts, direct et indirects, ou autres taxes.
Avec un décès familial prévisible à courte échéance et les droits de succession pour conclusion sur une maison familiale. Ingérable…
J’ai donc expatrié mes biens dans un pays où placer des fonds a un sens, même si la dévaluation de la monnaie locale grève pour partie l’opération, et m’assure un train de vie très correct, sans toucher au capital.
J’ai maintenant un compte commun avec mes enfants, et j’ai réglé de fait tout problème de succession pour eux.
Vous savez, c’est le devoir d’un père de famille de protéger son patrimoine. Devant cette pression fiscale devenue insupportable, au sens propre, je me suis considéré en état de « légitime défense ». Qu'en pensez-vous ?
Il y a longtemps que nous sommes passés d'une taxation raisonnable, justifiable et justifiée au nom de la solidarité et de la bonne marche de l'Etat, à un véritable racket digne des pires mafias.
Et qui plus est insuffisant, puisque nous croulons sous les dettes et les déficits !
Surtout, je pourrais ajouter, quand on voit l’utilisation qui est faite des deniers péniblement gagnés et reversés. C’est cela qui devient inacceptable.
Constatez les gaspillages et posez-vous la question de savoir si tout cela est normal. Il est impossible d’en faire la liste !
Et à tous les niveaux : qu’avons-nous à faire d’un Sénat, d’un Conseil Economique et Social, avons-nous besoin de presque 600 députés ? Et au bas de l’échelle, c’est pareil : le royaume du clientélisme, les subventions aux associations bidon, les emplois fictifs de copinage, etc.
Mairies, Conseils Généraux, Communautés de Communes, Conseils Régionaux, Préfectures et Sous-Préfectures qui se chevauchent et s’empilent, etc.
J’ai trouvé que la République avait assez d’ors à ses lambris.
Mais là n’ont pas été mes uniques motivations, ou en tout cas elles n‘auraient pas suffi et je dois ajouter que, lors des derniers mois précédant mon départ, j’ai vu mon fils rentrer à deux reprises complètement « fracassé » de boîte de nuit, le visage doublant de volume en moins d’une heure.
C’est peut-être là l’essentiel…
Vous me direz : « c’est pas nouveau ».
Avec ce degré de violence, oui.
J’ai eu droit aussi au « scooter brûlé », je pourrais presque ajouter : "comme tout un chacun".
Il était temps de partir, avant de faire une bêtise.
Je reviens sur les fonctionnaires, dont vous dites qu’ils ont le statut qu’on leur donne. Là n’est pas le problème pour moi, mais dans la situation dans laquelle se trouve notre pays, c’est leur exemplarité, leur solidarité que je mets en cause. Emploi à vie et avancement à l’ancienneté, retraites « hors normes », devraient incliner à davantage de responsabilité et d'engagement citoyen.
Oui, vous avez raison, la France est un beau pays, et je ne tarde pas à me précipiter sur les bancs de coquillages et chez mon ancien boucher pour acheter de belles côtes de bœuf, chez le fromager pour faire mes emplettes et le boulanger pour la baguette croquante. Mais à part ça...
Mais à part ça, à part cet art de vivre, qu’en reste-il ? Que va-t-il en rester dans quelques années ? Mes petits-enfants auraient-ils dû manger halal pour simplifier la gestion de la cantine, au pays du saucisson et du cassoulet de Castelnaudary ?
Et les images que je vois à la télé et sur internet me confortent a posteriori du bien-fondé de la décision que j'ai prise.
Loin de moi l’idée de vouloir donner des leçons. C’est juste une longue confidence que je viens de vous faire, ainsi qu'aux autres lecteurs de ce blog…
Et ne vous leurrez pas, ce n’est pas « la planète finance et son troupeau d'économistes plus rationnels les uns que les autres » les principaux responsables de nos maux.
Ils ont bon dos pour essayer de s’exonérer de nos propres responsabilités.
Rédigé par : Eddie Constantine | 22 octobre 2010 à 16:28
Merci Madame Jacob, pour toutes ces "preuves á l'appui".
La photo du chauffeur de train (de Hakone il me semble) la main gantée, m'a fait sursauter... J'ai fait la même lundi dernier...
Merci encore.
Rédigé par : jpledun@M'ame Jacob | 22 octobre 2010 à 16:27
Je ne pensais pas que vous aviez une dent contre les gens de voyage, M'sieu Herman.
Je suis sur le voyage par choix et ceci depuis 1981.
Je ne connais aucun de mes collègues de travail qui soit évadé fiscal...
Un clown évadé fiscal... Voilà une super idée.
Sachez monsieur le "Philosophe" qu'il existe des gens qui font leur métier par choix et par amour. Si, si, cela existe.
Alors peu importe le pays d'accueil.
Tout simplement á force de voyager, acceptez simplement que le voyageur soit en capacité de faire quelque petites comparaisons anodines...
Allez bonne...? Vous en êtes où avec votre blocage du pays ?
La grande Révolution pour une grande nation ?
Courage, courage vous tenez le bon bout.
Merci de prendre soin de moi, M'sieur Herman, mais cela fait un moment que je me porte comme un charme sans vos "Bons conseils".
Merci quand même.
Rédigé par : jpledun@"Restez oú vous êtes" | 22 octobre 2010 à 16:23
(Oui... euh... pardon... chuis désolée... mais les Belges farcis de préjugés n'ont pas attendu l'immigration, Mai 68 ni Sarkozy pour considérer que les Français étaient "sales". Fermons la parenthèse.)
La gare du Nord parisienne est... une gare, comme la gare du Nord bruxelloise. Celle d'Anvers, je la connais trop peu pour en parler. Par contre, celle de Liège est propre, belle, et magnifique. La Gare du Midi est un repère de clodos. Mais, au fond, pourquoi ces clodos, et l'odeur de "pisse" qui va avec (50 cents pour aller aux toilettes, ça fait cher...) ? La question, elle est là. Le reste, c'est du blabla.
Rédigé par : lambertine | 22 octobre 2010 à 15:02
@ Claude L
Le manichéisme n'est pas ma religion.
On peut se comprendre et faire un bout de chemin ensemble sans pour autant être d'accord sur tout. Ce qui vaut dans les rapports de personne à personne, comme de citoyen à parti politique, gouvernement, ou encore d'Etat à Etat.
Tout est affaire de conscience politique et de conscience tout court, de capacité à s'effacer devant l'intérêt général, de tolérance, de loyauté, de courage et si possible d'empathie.
Quant aux grands témoins de notre temps, tels que Gandhi, Charles de Gaulle, Mère Teresa, Soeur Emmanuelle, Martin Luther King, Jean-Paul II, Nelson Mandela, tous décédés sauf ce dernier, à l'inverse de vous, il me semble que l'on en manque cruellement et que nous n'en aurons jamais assez.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 22 octobre 2010 à 14:58
@ Eddie Constantine
Je vis au Brésil.
Je vous suis quand vous dites que vivre ailleurs est une richesse. Mais ce n'est pas parce que la France serait devenue un enfer...
Vous vous focalisez trop sur les épiphénomènes qui passent aux informations. Ils existent, il faut faire attention, mais on ne peut pas tout résumer à cela.
Tout comme on ne peut réduire le Brésil ni même les favelas aux problèmes de sécurité.
Je vis dans un quartier de classe moyenne qui a des taux de crime faibles pour le Brésil mais élevés pour la France. Je n'ai pas de problème.
Rédigé par : Alex paulista | 22 octobre 2010 à 13:35
@ Alex paulista
Je vous cite: "Amélie Poulain est une fiction et la France métissée une réalité."
Dans quel monde vivez-vous ?
Comment pouvez-vous voir une France métissée là où il n'y a qu'une France de quartiers, de banlieues, de trafics, de violence, de rackets, d' incivilités en tout genre, de racisme anti blanc ?
Comment croire dans les vertus du métissage, sans son corollaire incontournable et somme toute raisonnable qui devrait être l'intégration ?
Quel doit être le prix à payer pour ce soi-disant métissage ?
Amélie Poulain, c'est plus qu'une fiction, c'est un joli souvenir.
Rédigé par : Eddie Constantine | 22 octobre 2010 à 03:02
Catherine Jacob, je ne parlais pas des travailleurs pauvres ! je parlais des assistés. Les travailleurs ne sont pas ceux-là.
Relisez ! je n'ai pas d'assistance pour les explications de texte.
Rédigé par : regina | 22 octobre 2010 à 00:41
Eddie,
si je puis me permettre, où êtes-vous ?
Rédigé par : Florence | 22 octobre 2010 à 00:33
Eddie Constantine,
Vous relevez des commentaires des choses très intéressantes... c'est bien, continuez ! Mais voyez-vous, je trouve malgré tout à la lecture des commentaires qu'il y avait matière à réfléchir ailleurs que sur ma petite anecdote quimpéroise, qui pour anecdote qu'elle était à mes yeux, aurait dû être insignifiante aux vôtres. Enfin, ça ne me regarde pas !...
Sinon, que voulez-vous me dire, que c'est super d'être heureux loin de la France ? Expatrié fiscal ?
Je vais vous dire un secret : le bonheur de vivre en France, c'est super aussi !!!
Les fonctionnaires ? Ils ont le statut qu'on leur donne. Certains en profitent, et alors ? Dans le privé, c'est la rectitude de tous ? Je travaille effectivement dans le public mais suis contractuel. J'ai aussi travaillé dans le privé et peux témoigner de l'horreur managériale et des petits arrangements entre ami(e)s. De vrais pousse-au-crime (ou au suicide...) !
Mais une chose que je ne comprends pas : ce sont les expatriés par désamour de leur pays qui trouvent le moyen de venir nous donner des leçons en permanence. Moi je trouve ça très bien que nous soyons les derniers à résister à la planète finance et son troupeau d'économistes plus rationnels les uns que les autres, mais qui finissent quand même par nous envoyer dans le mur de la déraison.
Mais... où donc nos immigrés vous ont-ils fait émigrer ?
Rédigé par : Herman | 22 octobre 2010 à 00:08
@ Herman
Ben dis donc, quelle vie exaltante vous avez, vous !
Témoin d'un accident de la circulation, véniel de surcroît, ça c'est un truc fou !!!
A part ça, bien sûr que je vous laisse dans votre nouvelle France.
Votre défense des fonctionnaires montre dans quelle catégorie d'actifs (inactifs ?) vous vous rangez.
Je ne sais pas ce qu'en pense jpledun, à qui vous vous adressez, mais pour ma part, comme je suis aussi expatrié, plus je m'éloigne de la France, plus je me sens heureux. Donc, gagnant/gagnant ça existe, oui-oui, bonheur partagé...
Rédigé par : Eddie Constantine | 21 octobre 2010 à 21:04
Sauf que pour venir d'Anvers, juste avant d'arriver à Paris vous traversez les fameuses banlieues, les pires de France et vous retrouvez à la gare du Nord les mêmes bandes qui sévissent dans le proche Paris.
Comment donc, le Français est sale, grossier...
Malheureusement c'est tristement vrai. Que ceux qui en doutent prennent les transports en commun. Cela me fait parfois honte mais plus généralement me met en colère contre mes concitoyens.
Rédigé par : Surcouf | 21 octobre 2010 à 20:14
@regina | 21 octobre 2010 à 17:39
Vous parlez, je présume, d'une nouvelle forme d'esclavage auxquels sont soumis certains travailleurs pauvres, qu'on fait semblant de devoir (faire) assister afin de profiter de leur travail ou de leurs compétences sans les payer au juste prix tout en s'offrant le luxe de la morgue spécifique aux imbéciles?
Rédigé par : Catherine JACOB@regina | 21 octobre 2010 à 19:58