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05 octobre 2010

Commentaires

Savonarole


Rédigé par : Abd Salam | 10 octobre 2010 à 22:18 :


"n'importe quoi !
C'est simplement la confirmation que les femmes font partie totalement de l'espèce humaine !"
_______________________________________

C'est bien sûr ça ? Vous en avez eu la confirmation ? C'est passé au Journal Officiel ?
Pas de blagues hein... ne nous faites pas de fausses joies !

de Patrick Pike @ Native proud

Pour Native proud et ceux qui pensent que la criminalité est en hausse, ce texte que je viens de trouver :

"On m’objectera qu’on fait dire aux statistiques tout et son contraire. Mais lorsque la méthode de calcul est la même au fil du temps, l’évolution des chiffres a une signification incontestable. Or, les chiffres de la criminalité et de la délinquance, notamment ceux de la délinquance de voie publique, ont connu une baisse régulière. Et, fait plus significatif encore, le taux d’élucidation des affaires est lui en hausse, ce qui veut dire que, sous l’impulsion des responsables politiques, les services de police et la justice sont plus efficaces."

Il est extrait d'une note écrite en août dernier par quelqu'un qui devrait avoir l'heur de ne pas les effaroucher.
Il s'agit d'Alain Juppé sur son blog. Ci-dessous le lien de son article :
http://www.al1jup.com/?p=781

Abd Salam

Monsieur Bilger,

Vous faites bien pire que me décevoir, dans votre article !
Vous exprimez une opinion machiste, tout en reprochant au féminisme une conséquence qui n'a rien à voir avec le féminisme mal assimilé ou bien compris !

Que les femmes se comportent comme des êtres humains pour le pire et le meilleur, n'est absolument pas la conséquence du féminisme... n'importe quoi !
C'est simplement la confirmation que les femmes font partie totalement de l'espèce humaine ! rien de plus normal, en somme.

Les femmes ne cherchent pas à faire comme les hommes, eh non ! les femmes agissent, comme leur nature humaine le leur permet ! cela n'a rien à voir avec une "virilisation" !
L'idée que les femmes veulent faire comme les hommes, ou qu'elle se "virilisent", est une vieille accusation machiste...
(je suppose que vous êtes imprégné du machisme qui domine encore beaucoup notre société, de manière inconsciente)

Sans vous en rendre compte, vous demandez aux femmes de se tenir à l'écart de l'humanité... en considérant que la violence/délinquance, ce n'est pas fait pour elle, PARCE QU'elles sont des femmes !!!
La violence/délinquance doit être exclue et condamnée POUR LES HOMMES ET pour les femmes, et non être décriée d'une manière particulière, quand les femmes sont délinquantes et/ou violentes !

J'ai bien peur que vous n'ayez rien compris au féminisme, ou du moins, pas tout !

Mary Preud'homme

"Asinus asinum fricat"

Herman

Bravo Native Proud : ("Certes mais si vous allez par là... les valeurs pourraient tout aussi bien être 0,450 et 0,649 dans ce cas !") C'est à ça que l'on reconnaît une belle intelligence !

Native Proud

@Mary Preud'homme

C'est tout ce que vous avez trouvé à me répondre : répéter la même chose... :/
ça répond donc à mes interrogations, vous avez effectivement bien un problème avec ça...
Je ne souhaite pas entrer dans votre intimité donc je vous souhaite un bon week-end (en espérant qu'il vous détendra un peu, vous en avez besoin...)

Valerie

Rédigé par Madame Mary Preud'homme le 07 octobre 2010 à 21:18

Ben, vous m'apparaissez bien plus agreable dans ce message !

C'est pas mal non plus votre reponse a "la (le) fier(e) indigene" !

Sur ce, je vais prendre l'air...

Kardaillac

Pour paraphraser Coluche, je m'autorise à penser que la violence des jeunes filles des cités pourrait être une forme de protection pour celles qui ont raté l'ascenseur social, savoir se placer au-delà des "putes" et des "soumises" : dangereuses. Un peu comme ces insectes qui portent des élytres rouges pour signifier "poison" à leurs prédateurs.
Quand elles auront châtré un caïd dans le box à voiture, le signal sera clair.

zenblabla

Pour un panel de 70 intellectuels, un sondage engagé par Marianne (2 ?) a découvert comme intellectuel français le plus représentatif... une dame !
Ouf !
Tout rentre dans l'ordre, on peut en revenir à la délinquance observable.

Mary Preud'homme

"C'est la disparition du peuple occidental qui est programmée.."
a écrit Native Proud, ce qui est bien une formule alambiquée (ou hypocrite) pour désigner qui, sinon... (je vous laisse deviner ?)
---
Un peu de courage, assumez au moins vos propos.
-----------
Pour en revenir au sujet, oui, c'est une évidence que la violence monte en flèche chez les jeunes et gagne -dangereusement- des tranches d'âge et des catégories jadis peu touchées, notamment les enfants, les pré-adolescents et les femmes. Tous les professionnels de l'Education, la Sécurité publique, la Justice, la Médecine en font le constat chaque jour.
A l'origine bien évidemment pour la plupart de ces pré délinquants ou délinquants, un défaut d'éducation majeur, un déracinement par procuration (eu égard pour certains à leurs origines) et des carences de soins et d'amour dans des familles souvent éclatées ou monoparentales. S'y ajoutent pour les filles des peurs et angoisses récurrentes dues au viol, inceste, etc. ou à de graves maltraitances dont elles sont les premières victimes. Vivant souvent sans surveillance et qui plus est en "responsabilité" des plus jeunes de la fratrie et voulant s'affirmer comme les mecs pour d'abord "se protéger elles-mêmes" ou leur entourage, et se faire respecter par des lascars qui ne connaissent que la loi du plus fort, la loi de la rue, du business, des trafics parallèles de toutes natures et jusqu'aux kidnappings où les filles jouent parfois le rôle d'aguicheuses ou de rabatteuses, etc. etc.
Un grave problème qui n'est plus circonscrit à quelques zones dites "sensibles", mais qui a tendance à faire tache d'huile et à gagner jusqu'aux villages les plus reculés de l'Hexagone.

Loumi

Les institutions ont été créées pour contenir la violence interne aux groupes humains et, a priori, dans l'ordre suivant : dieux, églises, familles, état/nations, justice. Elles sont toutes en voie de décomposition (chronologiquement dans le même ordre, ce qui est parfaitement logique). Alors, la violence interne aux groupes humains ressurgit. Le féminisme n'a rien à voir dans ces phénomènes; il peut juste en décaler légèrement l'apparition selon le sexe.

ronan

@Native Proud

Avec vos données, on obtient donc une augmentation comprise entre 0 et 44%, on ne peut donc rien en conclure, et que vous soyez bénévole ne change rien à l'affaire.

zenblabla

On va allègrement établir un cahier de charge pour l'excellence en féminité.
L'Oscar de la féminité, il faudrait l'inventer!
Un zeste de natation synchronisée peut-être, un peu de patinage artistique, pourquoi pas....

Faut un peu militer, mais "Il ne faut pas généraliser" s'expliquait-il au sein des bonnes familles, peut-être pour mieux prévoir pousser en espalier les dangereuses graines d'intellos, ce qui ne serait pas autant grave que cultiver le bonsaï.
Reste que, sur les deux tableaux...

Heureusement pour qui préfèrent les femmes avec ou sans Oscar (qu'ils et elles me pardonnent!), ils se le disent entre de beaux ambages!

Véronique Raffeneau

Pour reprendre ce qui m’apparaît essentiel dans votre billet.

Je pense que votre hypothèse qui voit dans ces chiffres "les effets pervers d'un féminisme mal assimilé, pris au premier degré dans toutes les activités humaines, même les plus néfastes" est vraiment à côté.

"Pour un oui pour un non, un contentieux, des jalousies, des vengeances, il y a un recours à la violence, c'est un phénomène nouveau et récent", affirme Christophe Soullez. Précisons toutefois que, pour ce dernier chiffre comme pour d'autres, la tendance pour les garçons est elle aussi à la hausse: + 46 %." (le monde.fr)

Je ne suis évidemment pas sociologue, mais je crois profondément que cette violence qui explose pour un oui ou pour un non est à relier d'abord à deux éléments (l'éducation, l'instruction) dont la carence peut provoquer des ravages pour une vie entière.

Les renoncements à l'éducation comme socle de départ sur lequel se construisent et se structurent par la suite tous les apprentissages si nécessaires, en premier ceux liés à l'instruction dans le cadre de la scolarité, condamnent d’entrée, selon moi, ces enfants à la violence.

Nos législateurs ont inventé des sanctions comme, par exemple, "le stage de parentalité" censé, disent-ils, apprendre aux parents défaillants à apprendre à leurs enfants.

Je pense que pour les pouvoirs politiques (gauche, droite, peu importe), en être réduit à s'accrocher à ces montages de mots aussi inutiles que grossiers comme celui de "stage de parentalité", à la fois chargés de creux boursouflé (parentalité ?), à vocation velléitaire (stage ?), dit beaucoup sur leur impuissance à savoir prendre avec sérieux et lucidité les désastres présents et à venir que révèle le comportement violent de ces jeunes gens dans leur relation quotidienne à autrui.

Ces enfants auxquels aucun adulte n'a su transmettre le secours des mots pour exprimer et maîtriser, par exemple, un contentieux, une jalousie, une vengeance.

Pouvoir dire les poisons de l’esprit et de l’âme lesquels, je le pense, serrent le coeur et étouffent la gorge de ces enfants livrés, déboussolés et perdus d'abord à eux-mêmes.

Native Proud

@Mary Preud'homme

Qu’entend donc notre "fière native natale" par peuple occidental (sinon race blanche, comme lui fait remarquer fort justement JD Reffait qui la renvoie à sa bêtise non sans ironie) ? Manquerait-elle à ce point de courage au point d’éviter de nommer les choses et les personnes autrement que par des formules alambiquées destinées à masquer pudiquement un racisme omniprésent ? Visiblement c'est plutôt vous qui avez l'air d'avoir un problème avec ça... j'ai d'ailleurs clairement parlé "d'enfants blancs" et de "femmes blanches", où est le souci?
Ensuite, la civilisation occidentale, les occidentaux, quel est votre tracas avec ça? Est-ce une chose que vous ne reconnaissez pas? Si j'ai parlé du "peuple occidental", c'est parce que j'ai fait référence aux USA juste avant... mais si vous, vous préférez parler de race blanche et aussitôt embrayer sur des blagues lourdingues sur les noirs et la supériorité des races... libre à vous... mais là c'est vous qui le faites le racisme...

Native Proud

@Jean-Dominique Reffait

Pourquoi vouloir caricaturer mes propos en parlant d'"illuminatis"??
Tout le monde sait qui tient les médias et la presse faiseuse d'opinion en France, aux USA et dans une grande partie de l'occident...
Et si vous savez pas encore, chercher sur google :/

Native Proud

ou encore avec deux décimales de plus 0.549 et 0.551, ce qui ne donne plus que 0.3% d'augmentation, loin des 20% claironnés.
Il vaut mieux éviter de commenter des statistiques lorsqu'on ne les maîtrise pas.
Certes mais si vous allez par là... les valeurs pourraient tout aussi bien être 0,450 et 0,649 dans ce cas!
... ce qui donne 44% d'augmentation! autant dire qu'on serait très très loin d'une stagnation!!
Moralité ce chercheur du CNRS s'est appuyé sur des chiffres à une seule décimale (j'ai vérifié à la source) pour publier ses conclusions... et c'est à moi qui ai posté un simple com sur un blog que vous venez faire le reproche???
Je note par contre que toutes les autres "approximations"(pour ne pas dire escroqueries) statistiques et méthodologiques de ce chercheur du CNRS n'ont pas l'air de vous émouvoir plus que ça...

Pourtant vous savez que ces travaux là, lui il les fait aux frais des impôts et taxes que vous acquittez chaque jour??
Moi je ne vous coûte rien, je suis bénévole comme vous...

Mary Preud'homme

Native Proud nous fait rire jaune avec sa fausse prévision concernant la disparition programmée du blanc sur la terre, à moins qu’elle ne veuille parler du blanc dominant... Gobineau n’est pas loin quand on entend proférer de telles sornettes ! Un Gobineau qui ignorait d’ailleurs que selon la classification des ethnologues de son époque les arabes, berbères, kabyles etc. faisaient dûment partie du groupe blanc. Ce qui est toujours le cas. Qu’entend donc notre "fière native natale" par peuple occidental (sinon race blanche, comme lui fait remarquer fort justement JD Reffait qui la renvoie à sa bêtise non sans ironie) ? Manquerait-elle à ce point de courage au point d’éviter de nommer les choses et les personnes autrement que par des formules alambiquées destinées à masquer pudiquement un racisme omniprésent ?
Au fait, c’est bien Gide qui a dit «  moins le blanc est intelligent, plus il trouve que le noir est bête »
Une sentence que j’ai souvent vérifiée dans la réalité.

Mary Preud'homme

citation
"Souffrez que je m'autorise, et ce sur la pointe des pieds, a trouver le premier paragraphe de votre commentaire d'une violence inouie ; est-ce une tare que de n'etre point un "cordon bleu" ou une "duchesse au salon" (alors, ca ca me fait vraiment horreur !!!), cela empeche-t-il d'etre feminine et quand bien meme une femme voudrait etre "masculine" ?"
fin de citation
Ce sont bien vos propos Valérie, alors souffrez que je vous fasse remarquer que vous n'aviez manifestement pas compris mon ironie sur le sujet et me prêtiez un jugement qui n'est nullement le mien d'où le bien-fondé de ma petite mise au point en vertu du droit de réponse.
Par ailleurs, si j'ai mentionné un exemple (parmi tant d'autres) concernant les avortements qui se pratiquaient avant la loi sur l'IVG, c'était uniquement pour répondre opportunément à VR, qui semblait douter de mon expérience concernant un sujet précis et me renvoyait à mes livres d'histoire. Je lui ai seulement dit que eu égard à la profession de ma mère, mon premier métier et aurais-je pu ajouter mon expérience associative et la profession de ma belle-fille, médecin, j'étais assez bien renseignée sur le sujet.

Patrick Pike

@ Native Proud
Bien, je crois qu'il est inutile de poursuivre nos monologues respectifs, nous n'avons pas la même perception des événements. Je ne cherche d'ailleurs pas à vous convaincre mais vous incite à douter des raisonnements politiques qui sont par nature tendancieux, surtout en période pré-électorale.
Maintenant, que vous contestiez l'analyse et les chiffres d'un chercheur, du CNRS ou d'ailleurs, c'est tout à fait votre droit ainsi que celui de ses pairs qui ne manqueraient pas en premier lieu de le pourfendre comme il se doit s'il n'avait aucune rigueur, mais je pense qu'utiliser, dans une argumentation, l'exemple digne du comptoir d'un bistrot de cette fable de la grenouille sortie de l'imaginaire d'un prétendu philosophe n'est pas de nature à me rassurer quant à la pertinence de vos analyses.
Soit dit en passant, si vous vous sentez d'une compétence assez cruelle pour tenter l'expérience, dans l'hypothèse où vous réussirez déjà par attraper une grenouille, vous constaterez que c'est très exactement l'inverse qui se déroulera. Plonger le batracien dans une eau frémissante, même à 50°, ne le fera pas bondir mais va bel et bien vous l'occire. Evidemment, tout dépend de la hauteur d'eau.

Mary Preud'homme

Je crois que vous ne m'avez pas bien lue Alex paulista car à aucun moment je n'ai renié les trois critères en question. J'ai dit au contraire que l'on pouvait rester femme (ce qui s'entend avec tous les attributs que l'on attribue généralement à la féminité, ces trois-là et bien d'autres, dont la maternité) tout en réussissant à s'affranchir (sans agressivité) de la tutelle masculine.
"Comprende" ?

ronan

@Native Proud

Je corrigerai juste une ânerie que vous avez commise sur vos pourcentages :
lorsque vous parlez de 20% d'augmentation en passant de 0.5 à 0.6, vous oubliez juste que ces valeurs ne sont que des arrondis, qu'avec une décimale de plus, elles peuvent donner 0.54 et 0.56, ce qui ne donnerait plus qu'environ 4% d'augmentation ou encore avec deux décimales de plus 0.549 et 0.551, ce qui ne donne plus que 0.3% d'augmentation, loin des 20% claironnés.
Il vaut mieux éviter de commenter des statistiques lorsqu'on ne les maîtrise pas.

Savonarole

"C'est la disparition du peuple occidental qui est programmée."

Rédigé par : Native Proud | 07 octobre 2010 à 13:48
___________________________________________

Nous avons flanqué une volée à la terre entière, fallait bien qu'un jour ça nous retombe dessus, en pluie fine.
Toutefois, évitons de nous voir en Charlton Heston et ses cosmonautes dans "La planète des singes".
Mais en effet, un je-ne-sais-quoi d'irréversible est en marche.

Jean-Dominique Reffait

"C'est la disparition du peuple occidental qui est programmée."
Non, ce n'est pas comme ça qu'on dit. On dit : "C'est la disparition du peuple blanc qui est programmée par le complot droit-de-l'hommiste des Illuminatis soutenus par les banquiers sionistes."
Là, c'est tout de suite plus clair.

Dire que chaque matin devant le miroir, je râle sur des rougeurs, des petites taches, des peaux mortes, des rides ou des poches sous les yeux au lieu de m'émerveiller devant ce miracle de la nature, véritable démonstration de la gloire de Dieu : ma peau blanche !
Vite ! Une blonde que je la féconde !

Bon Philippe, va falloir vite faire un panégyrique à Besancenot, parce que ça commence à charger beaucoup au rayon fafs unineuronaux.

Valerie

Rédigé par : Native Proud le 07 octobre 2010 à 13:48

"C'est la disparition du peuple occidental qui est programmée."

So what ?!


Au fait, c'est bien d'avoir cite en italique le texte de Madame Raffeneau ; elle ecrit bien et j'approuve son paragraphe.

Valerie

Rédigé par Madame Mary Preud'homme le 07 octobre 2010 à 11:46

"A vous lire, Valérie, on a souvent l’impression que le mode humoristique vous est étranger et que vous réagissez la plupart du temps trop impulsivement, sans vous donner la peine de saisir entièrement un sujet..."

Tout d'abord, autorisez-moi a vous dire que je trouve, j'espere a tort, votre ton a mon egard meprisant et condescendant.

Bien que d'extraction modeste, je dois et cela a mon grand regret, vous informer que votre message ne m'apprend rien que je ne sache deja. Mon instruction et ma culture sont de base mais quand meme !

Je suis egalement ravie d'apprendre que vous avez pu vous "liberer" mais vous remercie d'avoir une pensee pour "vos soeurs en humanite qui sont moins bien nanties et moins chanceuses que vous ne l'etes. Ces dernieres ne demandent parfois pas a etre "sauvees" mais seulement votre indulgence bienveillante.

Navree aussi de vous apprendre que vous n'avez pas le monopole d'avoir "sauve" la vie d'une "avorteuse" ; mes parents l'ont fait a plusieurs reprises pour une meme jeune voisine qui pratiquaient cette operation de facon reccurente... toujours enceinte du meme amant ! Il va sans dire que cela etait illegal a cette epoque et aurait pu leur attirer des ennuis dans leur bonne vieille ville de province.

A l'epoque, j'etais alors une toute petite fille pas au courant mais je ne sais pourquoi j'ai eu longtemps une phobie des aiguilles a tricoter et n'ai pu me lancer dans le tricotage, avec bonheur, que tardivement...

Quant a parler d'esperance... pour le poete cite, dans les tranchees, ce fut rate...

Sur ce une bonne et belle journee ensoleille a vous ainsi qu'aux autres, je continue ma lecture passionnante...

Alex paulista

@ Mary Preud'homme

Les trois critères d'excellence que vous citez ne sont pas forcément à renier: la classe en public, le goût de la cuisine et pour la bagatelle avec son mari.
C'est un programme sympathique.

Et inversement, "s'affranchir de la tutelle masculine" ne constitue pas un but en soi.

Enfin, vous accompagnez votre absence d'arguments par une vague évocation des "aiguilles à tricoter", comme si c'était l'alternative à vos évidences.

Je ne suis pas certain que la féministe soit l'avenir de l'Homme (celui qui embrasse les femmes).

Vous connaissez la chanson "Ça te va" de Léo Ferré ?

Véronique Raffeneau

@ Native Proud

Mon propos n'est pas la natalité ou dénatalité, mais de dire qu'il est absolument faux de prétendre que la maternité est dévalorisée aux yeux des jeunes filles et des femmes.

Elle est au contraire totalement survalorisée, promue et survendue partout.

Aujourd'hui, pour une femme exprimer le fait qu'elle ne veut pas ou n'a pas voulu d'enfant est parfaitement inaudible et insupportable.

C'est une transgression de tous les codes promus à la fois par les bobos, les people, les réactionnaires de tout poil etc., etc. Par tous.

Native Proud

Véronique Raffeneau : Aujourd'hui la maternité et la paternité sont considérés et imposés comme obligatoires. A longueur de médias on nous vend et on nous vante les mères, si possible enceintes, comme le nec plus ultra des chics et des distinctions, qui ne sont que de pacotille.
De quoi vous plaignez-vous, Mary ?
Votre monde idéal, votre religion de la maternité, n'importe quel people du rien et du moment gonflé de toutes les vulgarités, en fait pourtant une promotion incessante, jusqu'à l'écœurement, à longueur de télé et de couvertures presse. Dans le plus bas de gamme.

Mouais... :/
Sauf que personne ne fait la promotion de la maternité des enfants blancs.
Quand on sait que le nombre de femmes blanches en âge de procréer ne représente que 2% de la population mondiale et qu'il ne cesse de décliner... aux USA ce nombre a baissé de 19% depuis 1990
http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/11/01003-20100311ARTFIG00598-etats-unis-les-minorites-seraient-majoritaires-en-2050-.php

C'est la disparition du peuple occidental qui est programmée.

Mary Preud'homme

Apparemment, Valérie, et quelques autres, n’avez jamais entendu parler de l’épouse parfaite telle qu’elle se déclinait (du moins dans les milieux bourgeois) avant 1968, les trois critères d’excellence étant : 1) duchesse au salon, 2) cordon bleu à la cuisine, 3) putain au lit.
Je n’ai pas parlé non plus des théories de Nadine de Rothschild sur l’éducation des filles et de ses fameux (fumeux) cours sur la question dispensés aux sexe faible et tarifés au prix fort.
Et que dire de la règle des 3 K (Kinder Kirche Küche, enfants, église, cuisine) qui fut longtemps la référence absolue chez nos voisins allemands, mais aussi espagnols, italiens, etc. que je me suis bien gardée de mentionner sinon, quel déluge de réactions c’eut été de la part d’intervenants un peu trop enclins à préjuger et mal juger sans comprendre.
Pas de quoi vous offusquer donc dès lors que je ne faisais qu’ironiser sur les grands principes ressassés par nos grands-mères et ressortis opportunément par quelques godiches parvenues attardées dans le siècle de la carotte et du bâton, lesquelles par ailleurs n‘étaient pas libres il y a quarante ans, ne serait-ce que de faire un chèque ou signer un contrat de travail sans l’autorisation de leur mari. Tandis que de mon côté à 18 ans dans les années soixante (alors que la majorité n’était qu’à 21 ans) je sautais déjà en parachute et c’était je vous assure sans crinoline ; à 22, je prenais le large pour aller vivre à Chicago avec seulement mon billet d’avion et cent dollars en poche !** C’est dire si j’ai su me libérer très tôt et aider mes soeurs en humanité à faire de même, mais sans pour autant renoncer à ma féminité, ayant soin au contraire de la préserver et de l’enrichir au fur et mesure que j’avançais dans la vie.
A vous lire, Valérie, on a souvent l’impression que le mode humoristique vous est étranger et que vous réagissez la plupart du temps trop impulsivement, sans vous donner la peine de saisir entièrement un sujet...
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Par ailleurs, est-ce vraiment un tort de penser qu’une femme du 21ème siècle qui privilégie son rôle d‘épouse et de mère, évite les grossièretés, refuse ce qui est dégradant, choisit une profession ou un sport avec discernement et s’habille de façon soignée aliène si peu que ce soit sa liberté ?
Bien au contraire, si elle réussit ce challenge de s’affranchir sans agressivité de la tutelle masculine, tout en exerçant un métier, si possible conforme à ses aspirations et en conservant sa spécificité et ses attributs de femme, d’épouse et de mère, ne gagne-t-elle pas sur les deux tableaux ? Sans oublier que la plupart des hommes (actuels) y trouvent aussi leur compte et y voient une invitation à partager les tâches et à s’investir davantage dans leurs rôles particuliers, notamment celui de père, qui commence bien avant la naissance et où ils doivent se sentir partie prenante d’un bout à l’autre au même titre que leur compagne.
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** Je n’aime généralement pas parler de « mes » expériences, sinon comme on le fait dans une autobiographie sur le mode du conte et des souvenirs. Avec pour fil conducteur l’Espérance qui a toujours trottiné dans ma tête, y compris aux jours les plus sombres :

« La petite espérance s’avance entre ses deux grandes soeurs, et on ne prend seulement pas garde à elle. Sur le chemin du salut, sur le chemin charnel, sur le chemin raboteux du salut, sur la route interminable, sur la route entre ses deux soeurs, la petite espérance s’avance. C’est elle, cette petite, qui entraîne tout. Car la foi ne voit que ce qui est,
Et elle, elle voit ce qui sera. » (Charles Péguy)
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A Véronique Raffeneau :
Ma mère était infirmière et accessoirement sage-femme, j'ai moi-même été éducatrice exerçant dans des milieux très défavorisés et fait partie d'associations qui s'occupaient des mères en détresse. J'ai même secouru (en 1968 eh oui !) et fait hospitaliser in extremis une jeune femme qui venait de se faire avorter avec une aiguille à tricoter dans les toilettes d'un grand palace parisien, alors que la direction voulait la laisser à son sort afin d'éviter le scandale et d'éventuelles poursuites. C'est dire si j'ai approché la question autrement que dans des livres d'histoire.

So long

damien

En biologiste de formation initiale que je suis... je me pose plus des questions sur la viabilité de notre espèce... Je crains d'avoir une réponse.

Pour ma part la fin du siècle précédent et le début de celui-ci nous permettent de constater la fin de plusieurs systèmes : fasciste, communiste, capitaliste, démocratique... Comme certains anthropologues (ou ethnologues) l'avaient dit, notre espèce n'est tout simplement pas faite pour vivre dans des structures organisées supérieures à plusieurs dizaines d'individus, encore moins adapté à la densité à laquelle nous arrivons désormais.

Véronique Raffeneau

Je suis d'accord avec le post de Catherine A.

Suite au constat établi par les organismes statistiques, je me demande comme Catherine ce que le féminisme vient faire là.

Je voudrais également dire à Mary que le dogme de la féminité d'autrefois, auquel elle semble tellement tenir, avait aussi pour conséquence que les femmes qui répugnaient alors à être mères utilisaient l'infanticide comme moyen habituel de contraception.

Lisez, Mary, ce que disent les historiens quand dans l'actualité des infanticides en série qui concernent des nouveau-nés sont à la Une des médias.

Je pense que votre merveilleux monde d'autrefois pourrait ainsi prendre une coloration bien lugubre et funeste.

Dénie-t-on à un homme sa qualité d'homme, est-il, lui, "une anomalie de la nature" quand il refuse ou répugne à la paternité ?

Aujourd'hui la maternité et la paternité sont considérés et imposés comme obligatoires. A longueur de médias on nous vend et on nous vante les mères, si possible enceintes, comme le nec plus ultra des chics et des distinctions, qui ne sont que de pacotille.

De quoi vous plaignez-vous, Mary ?

Votre monde idéal, votre religion de la maternité, n'importe quel people du rien et du moment gonflé de toutes les vulgarités, en fait pourtant une promotion incessante, jusqu'à l'écœurement, à longueur de télé et de couvertures presse. Dans le plus bas de gamme.

Native Proud

@Patrick Pike
Oui et bien je clique et je tombe sur des chiffres qui ne concernent uniquement que l'Ile-de-France, ce qui est déjà un peu léger pour tirer des conclusions universelles soi-disant scientifiques et rigoureuses...
Ensuite utiliser des résultats de sondage de "victimation" pour conclure péremptoirement que la violence stagne ou diminue dans le pays me semble particulièrement latitudinaire.
Tout le monde connaît les capacités d'adaptation légendaires de l'homme à son environnement, ainsi son seuil de tolérance va donc naturellement s'ajuster avec le climat dans lequel il vit.
Un bel exemple est les incendies de voitures :
En septembre 1999, le chef de l'Etat, Jacques Chirac, s'alarmait ainsi devant le congrès des sapeurs-pompiers de la hausse du nombre d'incendies dans le cadre des violences urbaines : il livrait le chiffre, jugé inquiétant, de 14 000 incendies volontaires pour 1998.
Alors que l'année 2005, marquée par les trois semaines d'émeutes dans les banlieues, avait été qualifiée d'exceptionnelle (45 588 véhicules incendiés, dont 10 000 pendant les émeutes), la tendance est restée globalement défavorable, très loin des statistiques évoquées en 1999 par le chef de l'Etat.
Encore 44 157 voitures brûlées en 2006, 46 814 en 2007, un peu plus de 40 496 en 2008 et probablement plus de 40 000 en 2009

http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1110801&clef=ARC-TRK-D_01
Voilà comment en gros le nombre de voitures cramées chaque année est resté au même niveau que durant les émeutes de 2005 (qualifiées à l'époque de véritable guerre civile par les médias étrangers) sans que plus personne ne s'en émeuve.
C'est le syndrome de la grenouille qui meurt ébouillantée sans réagir quand on augmente graduellement la température de l'eau : le phénomène de l'accoutumance progressive.
Et si on regarde de plus près les chiffres retenus par votre sociologue du CNRS : "6,7 % en 2001 à 6,4 % en 2009"
On voit que la moitié de ce 6,7 et 6,4% est constituée par des "violences verbales" (respectivement 3,6 et 3,2) autant dire une forme d'atteinte extrêmement subjective qui se diluera d'autant plus facilement que le climat devient justement agressif et violent.
Par contre pour les violences physiques qui sont des faits plus objectifs (même si le phénomène d'accoutumance existe également dans une certaine mesure), on passe de 1,1 à 1,3 soit 18% d'augmentation pour "Agressions par un proche" et de 0,5 à 0,6 soit 20% de hausse pour "Délivrance d’une ITT de plus de 8 jours"...
Bref quand on va dans le détail, même en utilisant les statistiques les plus favorables aux théories de votre sociologue, on s'aperçoit qu'il est finalement contredit...
Pour finir je rajouterai qu'utiliser ces chiffres-là pour essayer de réfuter l'assertion initiale est encore une embrouille puisqu'ici il n'y a pas de distinction de sexe, ni d'âge... Or même si on admettait que la violence globale n'a pas progressé, rien ne dit dans cette étude que la part de la violence juvénile féminine n'a pas augmenté en terme de proportion...

Ce soi-disant chercheur du CNRS n'a donc aucune rigueur éthique et scientifique, pire il semble dénué d'honnêteté intellectuelle, c'est un idéologue financé par le contribuable et ses travaux ont le niveau de rigueur scientifique d'un élève de collège...

Patrick Pike

Native Proud, ne lisez pas qu'en diagonale afin de conforter vos préjugés, et cliquez sur les liens mis dans le texte pour accéder à un supplément d'information.
Vous y découvrirez que les sondages plus fiables que ceux de la police montrent une stagnation, voire une diminution, de la violence.

Native Proud

@Patrick Pike

Avez-vous regardé le graphique sur lequel s'appuie votre camarade pour essayer de nier l'évidence ?
D'une part son graphique s'arrête en 2006, d'autre part si l'on en croit les références il ne porte que sur des déclarations d'actes SUBIS à l'ECOLE par des élèves de 11 à 15 ans...
Et sans distinguo du sexe de l'agresseur.

Mais qui a dit que ces JF de moins de 18 ans tapaient uniquement sur des collégiens et uniquement dans des enceintes scolaires ??
On est en fait très loin de pouvoir extrapoler quoi que ce soit avec des données aussi décorrélées du sujet initial...
Bref on a une fois de plus un de ces éminents "sociologue" du CNRS qui s'imagine pouvoir encore prétendre à une quelconque légitimité scientifique et venir nous asséner sa désinformation soviétoïde habituelle...

calamity jane

"La route m'appelle et m'attire,
à l'est à l'ouest, au sud au nord ;
ce soir ici j'ai trouvé un lit
demain je coucherai dehors".

"Beaucoup de routes me ramènent vers vous
mais ma route m'entraîne toujours
et, j'ajoute des lieues et des lieues
aux lieues qui me séparent de vous".

"Oui, bien sûr, j'ai souvent faim et froid
j'ai envie de m'arrêter parfois,
mais ma route m'entraîne toujours.
Désir de concrétiser un symbole,
de posséder l'unique beauté que l'on
nomme liberté".

Et dixit ma fille qui vient de fêter
ses deux décennies : je me prépare à
tout assumer, je ne sens pas trop les
gars assumer leur responsabilité... (!)

Native Proud

@Catherine Jacob
La violence se banalise chez les mineurEs, constate l’Observatoire national de la délinquance. Ce sont les violences physiques, coups et blessures, bagarres qui augmentent le plus. Sur ce type de délinquance, on constate une hausse de 83,7 % en six ans.
Quand je parlais de notre réEducation antiNationale je parlais évidemment de ce mammouth post68ard tenu par des anti-France de tous bords...
Je ne vois pas comment on peut éduquer ceux que JP Chevènement qualifiait pudiquement de sauvageons avec une institution vermoulue dont l'aplanissement de tout sentiment patriotique est une volonté forcenée...

Jean-Dominique Reffait

Les Commissions que vous évoquez en début de billet sont moins là pour donner quelque bonne conscience que pour accorder un alibi complaisant à l'absence de bon sens éthique. Comment un trésorier de parti politique pourrait-il estimer être en conflit d'intérêt avec sa fonction de ministre du Budget puisqu'il faut une commission entière pour se pencher sur une question si complexe ? Parce qu'une Commission suppose des experts pointus, elle exonère les responsables politiques de toute turpitude en inventant de la complexité là où un enfant de cinq ans n'y constaterait qu'une évidence. Escroquerie intellectuelle pour escroquerie sonnante et jamais trébuchante.

J'ai une autre piste sur cette question de la violence des filles. Elle vient d'Afrique. Dans les grandes villes africaines, espace acculturé par excellence, les filles sont depuis bien longtemps d'une violence inouïe. A l'aube de ma vie aventureuse, il m'est arrivé bien souvent de rentrer chez moi copieusement rossé pour avoir jeté un oeil complaisant sur une belle gazelle, provoquant la fureur de l'officielle de l'instant et de ses alliées, avant que ne se déclenche une bagarre générale où les oreilles s'arrachent allègrement et où le sang coule abondamment. Les représailles sont quotidiennes, la police hésite à intervenir.

C'était il y a... eh oui, déjà ! Depuis, les gangs de garçons sont apparus à Dakar, à Abidjan ou à Nairobi, sur le modèle de Los Angeles. Avec armes lourdes et hiérarchie impitoyable. Fofana y serait considéré comme un angelot pétri d'humanisme. Les gangs de filles sont apparus il y a une grosse dizaine d'années dans ces villes sur le modèle des gangs de garçons avec une particularité : un couple se répartit les garçons et les filles dans la domination d'un secteur.

Ce que je puis observer de ma fenêtre me conduit à penser que cette violence féminine en France s'est constituée autour de jeunes filles africaines, baraquées comme des athlètes de haut niveau, tout en muscles. La sensibilité féminine dont parle Mary Preud'homme en semble bien absente dans les manières et le ton de voix. Le féminisme ne fait pas partie du mélange détonant : ces filles n'ont pas grandi dans l'idée d'une quelconque infériorité qu'il faudrait corriger. Elles sont fortes et imposent leurs méthodes musclées à leurs congénères de toutes origines.

Je crois que nous sommes en face de la mondialisation du phénomène de gang afro-américain. Je ne doute pas qu'il s'aggravera pour atteindre les niveaux américains ou africains.

Moule

@Denis Monod-Broca
"Le féminisme a fait partie de ces idées qui "ne font pas débat", de ces idées devenant idéologies (ou fausses croyances)."

Soit c'est de la mauvaise foi, soit de l'ignorance, mais vu l'activité des études sur le genre, aux Etats-Unis, en France ou ailleurs, c'est assez gonflé de dire ça. Alors évidemment si vous prenez les médias dominants et nos femmes/hommes politiques qui se réclament du féminisme sans jamais avoir lu un bouquin, on a l'impression que c'est une idée qui n'est pas discutée. Mais la réalité est que le féminisme est un sujet discuté sous tous ses angles, en psychologie, en sociologie, anthropologie, philosophie, en biologie...
Le sujet même du féminisme, la femme, a même été remis en cause, c'est dire. Bref...

Valerie

Rédigé par Madame Catherine JACOB le 05 octobre 2010 à 18:23

Votre commentaire me semble tres juste et l'anecdote que vous relatez y ajoute une petite note d'humour et d'humanite charmante.

J'ai particulierement apprecie le 7eme et dernier paragraphe.


Madame Francoise Dolto avait, en son temps, aborde cette problematique dans l'un de ses ouvrages. La violence feminine n'est malheureusement pas recente mais elle tend de nos jours peut-etre plus a s'exprimer a l'exterieur, parce que les jeunes filles et les femmes ne sont plus cantonnees/cloisonnees, comme par le passe, a la maison.

Dans le temps, cette violence feminine plus cachee, plus masquee devait s'exprimer autrement ; a l'egard des enfants par exemple (maltraitance physique et/ou psychique qui ne choquait pas outre mesure la societe de l'epoque, abandon caracterise ou delaissement, entre autres).

Rédigé par Madame Mary Preud'homme le 05 octobre 2010 à 23:53

Souffrez que je m'autorise, et ce sur la pointe des pieds, a trouver le premier paragraphe de votre commentaire d'une violence inouie ; est-ce une tare que de n'etre point un "cordon bleu" ou une "duchesse au salon" (alors, ca ca me fait vraiment horreur !!!), cela empeche-t-il d'etre feminine et quand bien meme une femme voudrait etre "masculine" ?

Quant aux talents "en chambre" ; ne devraient-ils pas rester l'apanage des interesses sans que nous y soyons convies ?

D'autre part et pour conclure, je ne comprends pas que "la repugnance a la maternite" soit en soi une anomalie mais plutot pour certaines femmes une accession difficile, voire douloureuse a un statut different... insurmontable pour certaines.

MS

Nougaro, pour poursuivre en chanson, a somptueusement écrit : "La danse est une cage où l’on apprend l’oiseau".

Malheureusement, l’esprit du temps nous a plutôt enjoint, dans une sorte de bienveillance niaise, d’"ouvrir, ouvrir la cage aux oiseaux", après que Bourdieu et consorts nous ont expliqué que toute autorité, toute norme y compris celles de l’éducation, scolaire incluse, est quasi une violence faite.
Sur ce terreau en expansion de bobos (au sens bien sûr de dommages) s’est peu à peu et parallèlement développée une victimologie assez commode dans son excès, le stigmate ouvrant à des droits. Le souci des victimes est un acquis on ne peut plus précieux tant par ailleurs aucun vol n’est jamais parfaitement assuré, mais raison surtout pour aider préalablement à forger des ailes.

Le témoignage donné par Catherine Jacob montre, si besoin était, combien les enfants cherchent la barrière adulte, la limite contre laquelle ils peuvent se cogner pour se rassurer, n’ignorant pas inconsciemment la nécessité de cette "cage" réellement bienveillante et édifiante sans laquelle leur vol le moment venu pourrait n’être que vrilles. De ces vrilles, on ne voit guère dans ce contexte pourquoi les filles en seraient durablement prémunies.

"Ensemble, c’est tout" et on rêve, au-delà des clivages partisans, de l’élaboration collective, sans idéologie, des modalités exigeantes et indulgentes - mais les deux à même proportion - d’une responsabilité envers ces victimes avant qu’elles ne le soient.
"C’est l’espérance folle…", pour finir en chanson.

rowalih

Chabrol dans "La cérémonie" avait déjà constaté qu'en ce qui concerne la violence brute, les mâles n'avaient aucun monopole.
Les filles sont admises à Polytechnique et dans toutes les grandes écoles. Pourquoi faudrait-il les exclure de la grande délinquance ?
Quand les dirigeants d'un pays foulent aux pieds toute éthique et toute morale, tout comme les lois qui ne les arrangent pas, faut-il s'étonner que le peuple, tous sexes confondus, secrète de plus en plus de gens avides de s'enrichir à l'instar des politiques.
Peut-être, quand le bon exemple viendra d'en haut, les choses changeront-elles en bas.

Francois F.

"Oh les filles ! C'est le titre d'une chanson..."

Et quelle chanson !!!!

Extrait des paroles :

Je suis sorti avec Marcel
Il est sorti avec Marcel
Je suis sorti avec Marcel
Il est sorti avec Marcel
Dans l'métro on s'est rencontré
Il habite tout près de Sarcelles
Alors je l'ai accompagné
Arrivé devant son H.L.M.
Il me dit j'aime pas les pédés

Oh les filles, oh les filles
Elles me rendent marteau
Oh les filles, oh les filles
Moi je les aime trop.

Merci M. Bilger d'avoir sorti de l'oubli cette chanson française qu'on entendait en 1974.
Le même groupe "Au bonheur des dames" refera parler de lui en 1988, je crois, avec une autre chanson diversement appréciée des victimes de la route : "Roulez bourrés".

Vive le Rock !

Savonarole

Chorale de Jésuites et Messe Maçonnique !

Les statistiques du frère Bauer sont très parlantes.
Prenant repère en 1995, la flèche des agressions ne peut que monter.
Ces statistiques sortent en plein bazar Rom.

Pour qui sait lire, ou pour qui est initié, on cherche à nous amener à conclure que la montée spectaculaire de ce type d'agressions (filles) est liée à l'immigration en provenance de pays où la baston est une activité presque hygiénique.

Ce qui en soi n'est pas inexact. Il faut avoir vu des querelles d'une violence inouïe entre femmes dans les rues de Johannesburg, Pretoria, Maputo, et ailleurs, pour ne pas en douter.

Toutefois, Messieurs Bauer et Patrick Buisson devraient chercher d'autres moyens pour séduire l'électorat FN.
Cet électorat n'est pas d'un crétinisme tel qu'il faille lui jeter des os pareils à ronger, jusqu'en 2012.

Patrick Buisson devrait conseiller à N. Sarkozy la sortie du gouvernement d'Eric Besson. Ce gars vaut de l'or, en matière de récupération des voix FN.

Besson dehors, Sarkozy fera + 10%, les doigts dans le nez.

Catherine JACOB

@Native Proud | 05 octobre 2010 à 21:09
« Le phénomène me semble très dur à endiguer, surtout vu l'état de notre [ré]Education [anti]Nationale... »

Un ancien ministre de l'Éducation nationale a dit hier, sous la houlette de Guillaume Durand sur France2, à un ancien secrétaire d'Etat à l'éducation professionnelle qu'il a par ailleurs félicité de certaines de ses innovations, bien que le premier soit de centre-droite et le second à gauche de la gauche, que maintenant qu'ils n'étaient plus ministres il pouvait avouer que la raison pour laquelle il avait, avec l'accord/bénédiction(?) de ses parents quitté le lycée en 3ème, c'est que huit sur dix enseignants (de l'époque?) était des gros nuls. Il aurait accepté un ministère dans l'illusion de pouvoir porter remède à la situation. Revenu de ses illusions, cet ex-ministre de droite se contenterait désormais d'un revenu mensuel de professeur d'université estimé par lui-même aux ¾, et par le second à la moitié du revenu mensuel de ce dernier (il n'est donc pas professeur de 1ère classe). Ce dernier a avoué par ailleurs pour sa part, s'être constitué par ses propres moyens un petit pécule en prévision des jours sombres. Quant au premier il a lancé un appel à complément d'émoluments via une participation à l'accroissement de ses droits d'auteur.
Croyant avoir affaire avec ces deux ex ministres à deux carpes « qui ne prononcent jamais un mot de trop », force fut de constater que de rebond en rebond Piong piong piong, nous avons finalement eu droit au joli et amusant spectacle de deux beaux lièvres loufoques, commentant incidemment la condamnation de monsieur Kerviel sur la base de son revenu mensuel, à 200.000 ans (+ les trois ans pendant lesquels, à l'ombre, il ne gagnera rien), de remboursement des pertes que la transgression des limites sur lesquelles cette dernière avait fermé les yeux, aurait causées à la Société Générale, autrement dit 200.000 ans pendant lesquels il ne fera que travailler sans boire, ni manger, ni se loger à moins... qu'on ne lui permettre de se refaire par... les mêmes méthodes et donc de jouer encore fois à... quitte ou double!

Je pense donc également incidemment pour ma part, qu'il faut interjeter appel de cette décision, peut-être bien rendue par d'anciens élèves des professeurs de mathématiques à intégrer dans les 80% de gros nuls qui ont causé la fuite du lycée de monsieur l'ex ministre de l'Éducation Nationale, qui sait, dans l'espoir que le niveau supérieur de décision fera siéger d'anciens élèves des 20% restants, et qui, pour leur part, sauront estimer les responsabilités à la proportionnelle et sauront également faire en sorte que les décisions de Justice échappent à l'hilarité générale!
Mais bon, à cet effet encore faudra-t-il dénicher un avocat postulant à la Cour d'appel qui n'ait pas été lui aussi victime des 80% de gros nuls parmi les juristes auxquels une administration irresponsable aura confié le soin de son éducation, ce qui ne figure pas, je pense, sur sa carte de visite et contraint donc sans doute à... le jouer à pile ou face. Ah là là!

catherine A Pourcentages trompeurs et caricatures

Que vient faire le féminisme là-dedans ? et c'est quoi ce délire Mary Preud'homme, la femme mère ou putain, il faudrait que vous revoyez vos classiques.
Cela dit, une démonstration basée sur un pourcentage n'est pas très pertinente même si elle est évidemment beaucoup plus spectaculaire. C'est même pour cela que les pourcentages sont utilisés ; à moins que ce ne soit par pur manque de réflexion. Pour l'exemple : si on passe de 1 acte violent à 4 pour l'ensemble de la population des filles on a 400% d'augmentation ; si on passe de 100 à 120 pour les garçons on n'a "que" 20% d'augmentation...
Sur le fond du problème, la violence est inhérente à l'être humain et les filles ont le droit comme les hommes à la "connerie", hélas. N'empêche, elles l'utilisent moins que les hommes, ne se baladant pas - et pour cause - avec leur virilité en sautoir.
Cette démonstration faussée - pour ne pas dire fausse - a en tout cas le mérite de faire ressurgir tous les fantasmes autour des femmes (de leur envie de se viriliser - mais non Philippe les femmes fussent-elles féministes n'ont aucune envie de singer les hommes - jusqu'à la mise en cause de la mixité dans les écoles). De telles caricatures sont assez divertissantes.

Denis Monod-Broca

@ Mary Preud'homme

Vous avez raison, si les hommes étaient un peu plus responsables, les choses iraient mieux. C'est bien pour cela qu'il est si regrettable que les femmes, au nom du féminisme, veuillent tellement leur ressembler...

Florence

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi certains s'étonnent de la violence et de la délinquance des filles. C'est pourtant évident, elles ne sont pas stupides, elles font comme les garçons puisque ça marche. Les garçons se mettent en bandes, ils attaquent un autre garçon, de préférence seul, ils le pillent et ils s'en vont avec leur butin, en le cognant au besoin. C'est très courant du côté de chez moi, même en pleine journée. Ces garçons ne risquent rien et ça rapporte. Pourquoi les filles ne feraient-elles pas de même ?

zenblabla

Que vous suggériez, remisant pour un temps la réponse politique, l'interrogation morale, voilà du bon sens démocratique.

Mais, partant des constats, comment fera-t-elle prise, comment dégagera-t-elle en communauté, cette attendue compréhension morale?
Comment oublier l'éthique et le toc, cette expression advenue de la soumission aux marchés?
Ils ont durablement installé l'individu, tout genre et toute communautés confondues, en concurrence de consommations!
L'instance serait-elle déléguée en service de la concurrence et répression des fraudes, sans le représentant duquel aucun pli d'appel d'offre ne peut s'ouvrir?

Pourquoi est-ce que j'en passe encore par là, si le sujet est à l'observation des genres.
Peut-être parce qu'il s'y révèle des intentions, celles qui apparaissent aux mœurs, dans l'antichambre de la morale.

Là, dans cette antichambre, ne voit-on pas, avant de constater les délinquances, les filles de quinze ans se grimer en bourgeoises de trente-cinq, et ces dernières opter pour l'habit néologique de celles de quinze ans...il y a plus de quinze ans!!?

Toutes ne sont pas concernées, et celles qui dérogent vont d'une autre morale peut-être.
Parmi celles-là, que j'ai beaucoup aimée, plus féminine que féministe donc, il en est une qui s'amuse sérieusement à réécrire les chansons de Gainsbourg dans un genre féminin.

Une chose dans l'autre, serait-il possible d'en appeler à la communauté qu'il faut identifier à nouveau, alors que la communauté est déjà là, qui emmêle depuis longtemps plus que les genres, les âges.
Certes, bien que considérable, il n'est pas simple cet emmêlement que présente les mœurs, mais il contredit l'invisible communauté par la gageure de l'individu, et l'accélération technologique du temps...

C'est la loi qui s'éparpille, veut rendre compte de multiples figures temporelles, tandis que l'individu dans ses mœurs face à la loi demeure, et quand cela devient grave, cela se démontre très fort, ainsi le jugement Kerviel...
L'individu oui désormais serait-il, mais à lui de prouver la vitalité des formes que, tant bien que mal, il habite avec la doctrine!
Trans-genre, tant pis pour lui faudrait-il admettre, même si dans la course de haie, les barres placées trop hautes font passer par dessous.
A la piste unique si empruntée de tous que vous suggérez, j'en appelle à plus de pistes surtout, avec les même règles qui fassent s'étendre ensemble.

Franck Boizard

J'approuve ce commentaire :

«Le féminisme a fait partie de ces idées qui "ne font pas débat", de ces idées devenant idéologies (ou fausses croyances). Sans beaucoup caricaturer, son principal effet est d'inviter les femmes à avoir tous les défauts des hommes.»

Quant à cette violence féminine, elle n'a aucun mystère :

> des banlieues hors-la-loi, «territoires perdus» où la violence est un mode de vie.

> la culture de l'excuse, fruit du maternalisme (monchéri-moncoeur a toujours une excuse, les mères de meurtriers ne renient pas leurs enfants et la société est devenue une mère).

> l'encouragement donné aux filles de se comporter comme des garçons, à ceci près qu'elles n'ont pas, elles, l'obligation de se montrer virils qui force parfois à un certain courage. Les femmes, étant faibles par nature, ont le droit de frapper un homme à terre ; ce qui fait que la violence féminine, une fois libérée, est d'autant plus violente.

Pas d'excuse.

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