On a le droit de se détendre un peu. Les blogs n'ont pas pour mission de changer le monde. Ce billet encore moins. Cela fait des mois que la présence de Pierre Ménès m'insupporte au Canal Football Club (CFC) et que j'ai à deux ou trois reprises essayé de dire qu'il y prenait trop de place. Aussi, avec quel bonheur ai-je accueilli les propos de Lionel Dutemple, l'un des auteurs des Guignols sur le site Internet du 10sport, quand il déclare notamment : "... Il a beaufisé l'antenne à un point... Il ne me fait pas rire du tout, ses blagues sont d'une lourdeur... C'est un nivellement par le bas, et ça ne concerne pas que le football" (Le Parisien).
Lionel Dutemple a totalement raison et même s'il est malséant de dire ce qu'on pense sur les personnalités à la fois sportives, médiatiques et insupportables, cela fait du bien d'entendre quelqu'un, dont l'esprit parfois est au plus haut, viser juste et toucher profond. Ce n'est pas parce que le sujet est dérisoire qu'il ne faut pas se réjouir de cette minute de vérité qui tranche sur les congratulations festives et hypocrites habituelles.
La réponse de Pierre Ménès sur son blog n'est guère convaincante. Elle manifeste encore davantage à quel point il est en même temps complexé et content de lui, trop présent et fragile. Qu'il se "foute de l'image qu'il renvoie" n'est que trop vrai, hélas ! Que les chiffres du CFC soient bons et même à la hausse ne démontre pas que l'émission plaît mais seulement qu'il s'y trouve "une curiosité" qu'on a envie de regarder et d'écouter, moins par intérêt que par une sorte de fascination qui ne relève plus du sport mais du cirque, parce qu'ostensiblement Pierre Ménès s'évertue à mettre en scène son physique comme une suprême démonstration de son talent et de sa compétence. Qu'il ose soutenir que le traiter de "beauf" est du "pur racisme" représente un comble quand on le sent pressé en permanence de jouer sur tous les ressorts les plus vulgaires, du dénigrement le plus facile à la saillie la moins délicate, du grossier à l'inélégant. Ne laissant plus la moindre place au propre et au figuré à ceux qui l'entourent, il "bouffe" le gentil et sympathique Hervé Mathoux qui n'en peut mais et fait le joli coeur avec sa voisine qui se sent obligée de rire pour ne pas être envahie par le sens du ridicule.
Tout cela ne serait pas trop grave, on pourrait à la rigueur patienter et attendre la fin du monologue - les conversations des autres n'étant que des interruptions inopportunes pour Pierre Ménès - et regarder les buts si ne dominait pas, surtout, l'incroyable vanité de ce personnage. A chaque mot, il se rengorge, persuadé d'avoir fait un bon mot, il prend des mines de diva, simule, mais mal, le modeste, se gausse, s'offre comme un perpétuel cadeau et est porté par un public qui applaudit comme un esclave collectif la moindre insignifiance de Pierre Ménès et dieu sait qu'il y en a derrière l'enflure !
Etrange comme Canal Plus a perdu l'élégance singulière de beaucoup de ses émissions, son culte des images, son acidité et son ton à la fois vif et rapide pour s'abandonner à une lourdeur, à une profusion, à des fautes de français en veux-tu en voilà, à de la provocation confortable, à l'ordinaire en somme ! Là où il faudrait retrancher, on surabonde. On étouffe la vie sous le poids des phrases et du bavardage.
C'est le règne d'un Pierre Ménès. Les histrions campent là où par exemple on n'aurait désiré qu'un Bixente Lizarazu. Nous avons du goût là où Canal Plus en manque !
Malgré d'autres commentaires envahissants, le match, enfin, représente une respiration et le ballon une délivrance. C'est dire !
Ce que tu oublies de nous dire, Philippe, c'est que Ménès est un vrai spécialiste du foot. De temps à autre, il est même consulté par les pros du milieu pour telle ou telle expertise. A propos d'un joueur, d'un club, d'un dirigeant. Et payé grassement par Canal + et divers tuyaux média. Pas pour faire du social ou de l'humanisme...
Bouffonnerie n'égale pas niaiserie! Le bouffon de Louis XIII assaisonnait ses saillies de vérités bien senties, il était craint de tous ses contemporains pour cela. Tu as parfaitement le droit de détester l'encombrant Pierre Ménès, soit juste un peu moins dichotomique quand tu dis ton sentiment.
Rédigé par : scoubab00 | 15 mars 2011 à 08:50
Pierre Menès = incompétence. On se demande s'il a déjà vu un ballon de sa vie. Toujours à critiquer sans rien y connaître. Bénéficie de protections pour faire ce qu'il fait. N'a pas sa place sur Canal à côté de tout ces journalistes sportifs, eux, très compétents.
DEHORS, aux archives à classer des dossiers ou faire la poussière et le balai.
Rédigé par : soso | 08 mars 2011 à 10:52
Et si vous preniez tous un petit comprimé effervescent de citrate de bétaïne afin de mieux digérer, et d'aller vous coucher avec un bon bouquin SANS allumer la télé ?
Rédigé par : Machinehead666 | 30 décembre 2010 à 07:03
"A partir de ce jour je ne vous répondrai plus, tant votre capacité à raconter n'importe quoi, à déformer des propos, ainsi qu'à diffamer enfle jour après jour"
Ben v'là mon Noël fichu... sniff...
Rédigé par : jpledun | 22 décembre 2010 à 00:08
JPLedun,
A partir de ce jour je ne vous répondrai plus, tant votre capacité à raconter n'importe quoi, à déformer des propos, ainsi qu'à diffamer enfle jour après jour.
Rédigé par : Herman | 21 décembre 2010 à 11:04
"Mais je sais que vous n'aimez pas ce pays, alors...!"
Assumez vos invectives. Assumez votre manie de décréter que les gens sont comme ci ou comme ça.
Point barre.
Il serait également honnête de votre part de ne pas vous servir d’informations professionnelles que je livre á tout un chacun, sur mon site perso, contrairement á certain anonyme sur ce blog (suivez mon regard), pour étayer vos invectives.
Mes respects á madame votre mère que je n’ai pas la chance de connaître.
Contre les vomissements il y a quelques bons remèdes en pharmacie.
Ou alors évitez la lecture de billet avec la signature "jpledun" en bas de la page.
Rédigé par : jpledun@M., Mme, Mlle Herman | 19 décembre 2010 à 19:34
@Catherine Jacob
Mais ce n'est plus avec Schopenhauer, mais avec le soutien désormais hypothétique pour moi de Durkheim, qu'il me faut envisager votre remise en perspective.
Il s'agit bien là avec eux, je crois, du "sujet" en question.
Schopenhauer envisage comme chez nous, en plus avec Durkheim qui indique la future préséance pour chez nous... (comme ailleurs) la question de l'individualité tellement prégnante.
Elle l'est en occident plus différente qu'en orient, bien au-delà de sa possibilité rebattue avec la consommation seulement désormais.
Mais il se peut que je me trompe car ce n'est qu'à "l'origine" des dires pour moi, que j'ai pu concevoir croyant en Eux, et exposer quelques certitudes à remettre ici.
Merci notre hôte.
Par exemple, deux amantes japonaises n'ont guère eu le temps, avec moi, de faire surgir la "compassion", ce pour quoi elles savent gré autant que moi.
La "compassion" qui s'est présentée à d'autres occasions, je n'ai pas su ou pu la requérir assez, l'admettre ou l'ingérer véritablement. Pourtant cela m'aurais soulagé!
Pitié, et miséricorde par surcroît, sont de pâles manières, et c'est Diotime qui couperait en deux la poire.
Il y a incontestablement une plaie comme avec l'épreuve: "pas grave", donc, il s'agit de l'autre.
Il aurait fallu autant que vous le dites revenir aux "origines", et j'aurais bien du mal à concevoir assez, alors au mieux y parvenir.
Merci votre post y aider, et c'est là mon propos, pas autant peut-être, ce qui ne sera pas, avec considération de misères comme si le Royaume du Danemark remisait sur le sujet.
Car ni "compassion", ni "empathie", "d'origine" ne peuvent me convenir.
J'ai même un faible contre ces notions, qui de l'extérieur adviennent en remplacement... de pièces d'origine!
A tort poursuivant, je dois en convenir car, suivant votre post, tandis que mes attachements sont à la "sympathie", dans mon acception du terme que sûrement je vous accorde et au-delà, même si la "compassion" continue de m'ennuyer.
Hélas, je n'ai pas suivi l'affaire Fofana, et peut-être que le mariage de l'un de mes neveux avec une impossible autrement que dame chinoise y a concouru, en quelques sortes.
Il me faudra donc encore, dans votre post, y retourner immédiatement.
Bien à vous, chère Ceejy.
Rédigé par : Zenblabla | 18 décembre 2010 à 17:38
Pire que le manque d'argument, c'est de raconter n'importe quoi, fût-ce sous un tapis humoristique qui ne dit pas son nom.
Il n'y a pas très longtemps, un commentaire qui vous était dédié et qui disait précisément ce que je pensais de vous a été censuré. Malgré tout, le talent d'artiste que vous vous prêtez, sans compter celui d'"amoureux des gens qui ne vous ressemblent pas" (tu m'étonnes !) vous permettra, nul doute à cela, d'imaginer l'estime que je vous porte.
A part ça, vous m'imaginez en anti-sarkoziste "primaire", et souhaitez vivement une défaite cuisante de "mon" candidat en 2012, et prouvez par là-même votre capacité incroyable à opposer des 1 quand vous voyez des 0, mais sachez qu'en 2012 il n'est même pas dit que j'aille voter, voyez...
Dernière chose: arrêtez, s'il vous plaît, de m'insulter (et celles-là ne sont pas censurées...) comme vous le faites continuellement, parce que quand même, à la fin, j'ai comme l'impression que c'est ma mère que vous insultez ! Vous êtes exécrable et au moindre de vos mots, je vomis...!
Rédigé par : Herman | 18 décembre 2010 à 15:52
oursivi | 18 décembre 2010 à 10:55
"Conna.ds !!! AO"
Le trophée lorsqu'il s'agit de l'ours c'est la patte lorsqu'il s'agit du taureau c'est les oreilles et la queue.
S’ils ont apprécié la prestation du matador, les spectateurs réclament au président que lui soient accordées une, voire deux oreilles, et même deux oreilles et la queue. Pour ce faire, ils doivent agiter un mouchoir blanc, mais l’expérience montre que nombre de spectateurs (surtout en France) se contentent de crier, siffler ou applaudir.
Le président accorde une oreille, deux oreilles, deux oreilles et la queue en présentant un, deux ou trois mouchoirs blancs. Les trophées sont coupés sous la surveillance de l’alguazil qui les remettra au matador après que la dépouille du taureau aura été tirée hors de la piste par l'arrastre. Il ne reste plus au matador qu’à faire une vuelta al ruedo : il fait le tour de la piste en longeant la barrière et salue le public. citation wikipedia
Lorsqu'il s'agit de cervidés ce sont les bois, dans le cas des sangliers, les défenses, idem en ce qui concerne les éléphants etc. et il serait sans doute très intéressant, mais ce n'est pas ici le lieu pour cela, d'en rechercher la signification magico_religieuse dans le rapport à l'ancêtre totémique.
Rédigé par : Catherine JACOB@oursivi | 18 décembre 2010 à 13:14
Surcouf vous vous méprenez.
Je n'ai pas fait cinq ans d'école hôtelière pour faire de la pub pour McDo...
Rédigé par : jpledun@surcouf | 18 décembre 2010 à 13:03
"Mais je sais que vous n'aimez pas ce pays, alors...!"
Votre racisme anti français ajouté á la peur du voyageur (celui qui va voir derrière la colline), font de vous un frontiste á l'envers. C'est du pareil au même.
Tenez-vous en uniquement á ce que j’écris. Il y a assez á redire. Inutile de vous en prendre á mon statut de français vivant á l'étranger.
C'est trop nul comme argument. D'ailleurs ce n'est pas un argument, c’est de l'invective.
Ce n'est pas comme ça que votre candidat boutera Sarko hors de l'Elysée…
Rédigé par : jpledun@Herman | 18 décembre 2010 à 12:59
@Zenblabla | 17 décembre 2010 à 00:18
« fonder la morale dans la "pitié". »
Hum. La pitié, ou plutôt la compassion, qui se retrouve notamment dans le phénomène d'empathie qui règle les rapports patient/thérapeute dans la cure analytique et qui n'est pas la « pitié » qui peut ou non venir de surcroît lorsque le pathos est tel qu'il la génère:
La pitié, avatar de la piété qui, fondée sur le sentiment d'apaisement que procure le « sacrifice purificatoire » dans le cas d'un crime ou de celui de la « victime offerte » pour se concilier les dieux (la foule? l'opinion?) dans le cas d'un « sacrifice propiatoire », est donc le sentiment qui incite à faire quelque chose pour retrouver l'apaisement, diffère de la compassion (de cum+patior: souffrir avec, subir soi-même) par empathie, laquelle peut se manifester aussi bien dans la joie que dans la douleur: cf. « être heureux pour qqn de ce que etc. au contraire donc de la jalousie et de l'envie» et s'avère donc une notion sœur de celle qui gouverne le sanscrit « tat tvam asi pour « tu es aussi ce vivant là », fondement de la morale de Schopenhauer en ce que . La Volonté se reconnaît dans l’autre, « Le voile de Mâyâ de l'illusion d'un principe d'individuation est levé » commente wikipedia.
Autrement dit, l'empathie fait qu'il n'y a plus 1+1=2 mais 2=1.
Au contraire de cet aspect bouddhiste des choses, qu'un grand ignorant – MC de philosophie pourtant –, faisant le malin...!, a un jour accusé à l'issue de sa conférence, un Professeur japonais de philosophie dont l'exposé tournait autour d'un tel « 2 en 1 » avec la notion de tsui de tsu_ku : posséder, autrement dit, une relation de couple (on peut orthographier tsui en effet 対 = « vis-à-vis », tandis que tsu_ku s'orthographiera dans ce sens où le sujet s'abîme pour devenir un avec le Sujet – le dieu, ou le Pouvoir, la 'Communauté' dont l'opinion publique est un mode d'existence–, qui le possède: 憑く, où la lettre indique que l'on recourt à la force de l'autre (l'esprit), qu'on sollicite son aide par laquelle on se trouvera alors en somme « enlevé » comme la sorcière par son balai, et lettre où l'on retrouve aussi l'idée de «emprunter une monture», qui implique notamment de « passer le seuil de la douleur » et d'être en somme dans l'effraction des limites du sujet que symbolise par ex. toute la thématique de la puissance du cristal (lorsque les sept boules du Dragon seront réunies, ou lorsque les les treize crânes de cristal seront réunis, sera atteinte la puissance maximale, révélé le secret de la vie etc. etc.), de s'être inspiré en catimini de Schopenhauer, alors que l'Illusion s'y dénonce précisément à l'inverse pour ce qui est de l'aspect bouddhiste et que l'aspect « chevauchée » du Shintô, n'y est pas représenté.
Au contraire de cette empathie est l'instauration ou faisant suite à ce qui précède, la restauration du, d'un sujet, notamment par la loi morale, ou le principe du « tu dois », ou encore du « je dois » kantien.
, tandis que le tsui avec le thérapeute, tel le coma artificiel, mimésis de et retour à la relation fusionnelle, est en somme plutôt une voie vers la restauration du sujet qui s'y perd pour mieux s'y retrouver, du moins c'est le but.
Dans quelle mesure le passage du miroir du tsui est-il nécessaire, sans doute faut-il le demander à un analyste, mais ce qui, mutatis mutandi, se laisse observer dans la récente actualité c'est que nous sommes dans le mouvement inverse et en somme dans une sorte de régression, avec le procès Fofana et sa procédure d'appel, vu que cette dernière démontre une sorte de 2=1 des acteurs du procès avec les parties civiles victimes, tandis que le procès de première instance s'était plutôt placé sous l'égide d'un avocat général pour lequel la forme singulière de l'émergence du sujet, et/ou de sa restauration, n'est manifestement pas sans signification, dans une forme donc plus kantienne et il n'est pas besoin d'y avoir assisté pour le savoir.
Il convient donc de prendre conscience de ce que le risque du tsui avec le Pouvoir peut conduire à une forme de totalitarisme et que celui du tsui avec la « communauté » est ce qui notamment gouverne le dépeçage dionysiaque par les Ménades, ces femmes possédées par la lune et qui personnifient les esprits orgiaques de la nature auxquels les écarts de langage style "traître génétique" ne sont sans doute pas étrangers...!
Rédigé par : Catherine JACOB@zenblabla | 18 décembre 2010 à 12:46
Voyez-vous, (tès) cher jpledun, même à la maison on fait de très beaux voyages :
http://www.pluzz.fr/des-mots-de-minuit.html
Alors oui, voyager, pourquoi pas... mais je ne m'aimerai plus !!! Biz !...
Rédigé par : Herman | 18 décembre 2010 à 12:44
La vulgarité et l'autosatisfaction étant les deux mamelles de Canal Plus, je ne comprends vraiment pas les raisons de votre indignation M. Bilger. Franchement, des soi-disant Guignols à Groland, en passant par les Ardissonades, tout n'est là-bas que grosse farce pour dindes et dindons décervelés. C'est le salon doré où se pavanent les cuistres et les Tartufe de notre époque, incarnant l'esprit bourgeois dans ce qu'il a de plus ridicule. Alors, un de plus ou un de moins...
Rédigé par : phthoreux | 18 décembre 2010 à 11:02
"Les Kets de Sibérie centrale satisfaisaient pour leur part au rituel en coupant à l'ours, après l'avoir abattu, une patte antérieure..."
Cath
Conna.ds !!!
AO
Rédigé par : oursivi | 18 décembre 2010 à 10:55
@MS
Nous n'y parviendrions pas à débattre de telles fondations, car le terrain est dorénavant trop meuble: ce débat est enlisé pour l'instant.
Nous nous échinerions, en subjectivités, naviguerions en paradoxes.
Il faudrait pour y voir plus clair, et investir dans le temps, que l'Académie Royale du Danemark remette en compétition le sujet de la fondation de la morale, et avec elle je crois que cela n'a pas encore été remis.
En attendant cette occasion où nous pourrions entrer, entre nous, en compétition, je m'en tiens à l'hypothèse de Schopenhauer qui fonde la morale dans la pitié.
Vous comprenez alors aisément que JDR indiquant la "morale", et vous appréciant ses propos avec la "miséricorde", alors mes convictions s'en trouvant ébranlées, alors encore il m'a fallu très vite, comme dans un post, choisir d'apprécier avec ma propre logique si elle se peut cohérente en morale:
Miséricorde étant pitié s'accompagnant du pardon, il m'a semblé qu'il y avait là un passage de l'attitude morale vers le jugement moral, et depuis la douteuse possibilité du pardon, une rupture dans la posture morale ordinaire.
D'où mon qualificatif pour votre propos être "amoral".
Vous voyez, rien de grave, surtout que votre propos interroge et indique votre aptitude au pardon.
Entre nous, on m'a suffisamment cassé les pied avec ce que la morale est pour l'autre, devenue magiquement sienne alors, pour que je ne suppose pas, d'avance, être la morale inter-subjective aussi grave que la morale édictée "en réseaux", comme rarement elle s'examine..., même au Danemark insensiblement pour moi.
Pour cette raison, le sujet de la confiture mêlé à mes propos ne manque pas de sel, mon tort ayant été d'y avoir mis un grain.
Au plaisir donc.
Rédigé par : Zenblabla | 17 décembre 2010 à 22:15
Mon cher JPLedun, ah ! si vous n'existiez pas... il faudrait vous inventer !
En retour, je vous proposerai bien aussi un voyage en cette terre qui vous est inconnue : la France. Mais je sais que vous n'aimez pas ce pays, alors...!
Rédigé par : Herman | 17 décembre 2010 à 19:01
@ Frank THOMAS
Vous avez entièrement raison, notre Président n'a rien à voir là-dedans.
Il est bon de réécouter le ministre de la Culture de l'époque dans ses motivations de la privatisation de TF1.
Avec le temps, c'est devenu un pur moment de bonheur.
(http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-economique/video/CAB86011857/francois-leotard-privatisation-tf1.fr.html)
Le mieux c'est quand même : l'Etat doit être éloigné de l'information.
Rédigé par : GL | 17 décembre 2010 à 18:43
@Catherine JACOB
J'ai dans ma collection, au rayon gourmandises, quelques spécimens de confitures, dont une au sureau, dont il me plaît de croire qu'elles vous plairont.
@jpledun
Pitié, comparer Ménès à de la confiture, même au-delà de toute date de consommation possible, c'est vouloir nous persuader que McDo est une enseigne de restaurant gastronomique.
@SR
Mais que vient donc faire notre président dans ce billet.
Il y a déjà les points Godwin en rapport avec l'oncle Adolf et sa clique, il va falloir en créer un autre, le point SR par exemple, pour tous ceux qui ne peuvent s'empêcher de parler de Sarkozy à tout bout de champ et au sujet de n'importe quoi.
Mais que vient donc faire le président dans le sujet de ce blog ?
J'ai du mal à vous suivre sauf à comprendre que vous nourrissez à son égard quelque haine tenace.
Mais zappez-le donc de votre esprit, vous dormirez mieux et aurez moins d'encombrement hépatique ;)
Allez je retourne à mes fourneaux.
Rédigé par : Surcouf devant son piano | 17 décembre 2010 à 18:38
@ SR
"Le nivellement par le bas a commencé avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée"
Très à l'aise pour réfuter cette phrase : je n'ai voté Sarkozy ni au premier ni au second tour de 2007.
Mais tout de même, il faut raison garder.
La 5ème chaîne de Berlusconi ("la télévision beaujolais"), la première chaîne privatisée et livrée aux poujadistes, la téléréalité, Disneyland, la multiplication de jeux d'argent imbéciles, c'est Sarkozy ? Vous en êtes sûr ?
Rédigé par : Frank THOMAS | 17 décembre 2010 à 17:49
Lionel Dutemple, que je ne connais pas, peut bien dénigrer Pierre Ménès dont je me fiche complètement, mais il n'est pas obligé de massacrer la langue française avec son "beaufisé" et l'inévitable "nivellement par le bas", pléonasme fort usité, y aurait-il un nivellement par le haut possible ?
Rédigé par : Ludovic | 17 décembre 2010 à 17:37
Pierre Ménès, son autoportrait craché:
http://www.cahiersdufootball.net/article.php?id=3493
Qui disait peu ou prou la même chose...
Rédigé par : Thibaultlecuyer | 17 décembre 2010 à 16:10
On peut ou pas partager vos analyses. Mais honnêtement, votre écriture est plaisante, facile à lire ; intéressante quoi.
J'aimerais, si cela vous était possible, connaître votre pensée sur le mode de calcul des retraites, voté par les députés qui eux se gavent au maximum.
Rédigé par : JAC2 | 17 décembre 2010 à 12:36
Je n'ai jamais croisé ce Ménès mais j'ai parfois dû subir, bien contre mon gré, Lizarazu lors de la Coupe du Monde, le football polluant tous les médias.
J'ai rarement entendu plus plat, prévisible, inintéressant et soporifique.
Je n'arrive même pas à imaginer qu'on puisse faire encore pire...
Rédigé par : Francois F. | 17 décembre 2010 à 12:31
@jpledun@Mère-grand | 17 décembre 2010 à 10:05
Oui, vous avez raison, pauvre de moi qui avec la nouvelle neige ne peut survivre sans ceinture Thermocare.
Ceci étant « la mère-grand » est le prototype de la conteuse, donc de l'enchanteresse. Imaginez-vous m'entendre raconter ceci de ma voix chevrotante:
«La petite fille arriva, frappa à la porte.
– Pousse la porte, dit le bzou. Elle est barrée avec une paille mouillée.
– Bonjour, ma grand, je vous apporte une époigne toute chaude et une bouteille de lait.
– Mets-les dans l'arche, mon enfant. Prends de la viande qui est dedans et une bouteille de vin qui est sur la bassie.
Suivant qu'elle mangeait, il y avait une petite chatte qui disait :
– Pue !... Salope !... qui mange la chair, qui boit le sang de sa grand.
– Déshabille-toi, mon enfant, dit le bzou, et viens te coucher vers moi.
– Où faut-il mettre mon tablier ?
– Jette-le au feu, mon enfant, tu n'en as plus besoin.
Et pour tous les habits, le corset, la robe, le cotillon, les chausses, elle lui demandait où les mettre. Et le loup répondait : « Jette-les au feu, mon enfant, tu n'en as plus besoin. »
Quand elle fut couchée, la petite fille dit :
– Oh, ma grand, que vous êtes poilouse !
– C'est pour mieux me réchauffer, mon enfant !
– Oh ! ma grand, ces grands ongles que vous avez !
– C'est pour mieux me gratter, mon enfant !»
Au fait savez-vous que les plus grandes griffes du règne animal sont celles de l'Ourse? Ce qui m'évoque le fait qu'au moyen âge, les grands seigneurs prétendaient tous descendre d'un ancêtre ursin. C'est ainsi que le premier roi des Goths à Toulouse s'appelait même carrément Ursin.
En remontant plus haut encore, l'une des traces occidentales les plus anciennes d'une déesse-ourse dans le langage, est celle d'Artémis, à la fois le bourreau (chasse/sacrificatrice des rituels de renouveau) et son double, la victime animale qui une fois sacrifiée m'a tout l'aire de se retrouver dans la bassie du conte ci-dessus, cousin du Petit Chaperon Rouge.
Mais de nos jours, l'Ourse a cédé sa place à l'Ours et dans les cérémonies où il intervient
« l'ours est partout un homme déguisé » écrit Leroi-Gourhan, ethnologue, archéologue et historien spécialiste de la préhistoire.
Du « gros lard transpirant et lourdingue »de SR (SR | 17 décembre 2010 à 09:00) à savoir, votre gros pot de confiture moisie mais sauvable, aux lourdes blagues carnavalesques qui incitent notre hôte à ce commentaire : « Malgré d'autres commentaires envahissants, le match, enfin, représente une respiration et le ballon une délivrance. » N'est-il donc pas comme cet ours de la cérémonie du « pet de l'ours » rappel de cet énorme pet qui, d'après Pline l'Ancien, permet à l'ours sortant de sa caverne au printemps d'expulser le bouchon d'herbes qui lui obstrue l'anus.
Saint Blaise est lui aussi un ursin, donc lui aussi un maître temps et notamment, le « maître du souffle annal que les soufflaculs récupèrent dans leur soufflet lors de la procession du mercredi des cendres. »et que d'aucuns assimilent aux âmes dont il était le gardien jusque là.
Bien sûr, Pierre Ménès n'est pas l'un des gardiens de but des matchs de foot, mais tels que j'entends l'effet produit par ses commentaires sur vous autres, il me semble qu'il doit les lâcher comme l'ours ses pets, d'où je conclurais bien que, proche d'un nouveau tournant saisonnier, celui de l'année nouvelle, Maître Bilger officie en somme dans ce billet, à l'occasion d'une sorte de cérémonie du pet de l'ours destinée à favoriser le succès de l'équipe qu'il supporte lors du premier match de l'année prochaine.
Enfin, le fait que « Les Kets de Sibérie centrale satisfaisaient pour leur part au rituel en coupant à l'ours, après l'avoir abattu, une patte antérieure qu'ils lançaient dit-on trois fois en l'air pour savoir s'il s'agissait ou non du grand-père décédé l'année précédente», nous ramène à ce Bzou du Nivernais qui a pris la place de Mère-grand dans son grand lit...!

Mais, la femme comme l'homme passant sa vie à s'illusionner, je vous avouerais bien que pour ma part, et malgré ce mal de dos qui me taraude, je me sens tout de même davantage proche encore de ma période Fanny Ardant ci-dessous (si PB en autorise cette image), que de la bassie qui se balance doucement dans l'arche et qui, je l'espère, devra m'attendre encore un peu...
Rédigé par : Catherine JACOB@jpledun@Mère-grand | 17 décembre 2010 à 12:23
Pierre Ménès me fait penser á un gros pot de confiture avec une couche de moisie au-dessus.
On peut encore le sauver...
Rédigé par : jpledun@Mère-grand | 17 décembre 2010 à 10:05
@[email protected] | 17 décembre 2010 à 01:41
"Vous livrez avant Noël ?"
Je donne aux gens sympathiques (voisins), à la famille - mon fils apprécie beaucoup ma confiture de mûres de ronce (qui égratignent à cueillir) et sureau (arbre au bois tendre qui risque de nous mettre par terre si on ne fait pas attention) et confiture rare dans le commerce; ma sœur trouve qu'il y a un peu trop de pépins parfois, donc si elle ne m'épépine pas elle-même les fruits à la plume d'oie la prochaine fois, elle n'en aura plus - sans oublier mon petit déjeuner perso...! Donc désolée, ce n'était pas de la pub popup mais juste une remarque, comme ça en passant vu que je n'sais pas qui est Pierre Ménès!
Rédigé par : Catherine JACOB@[email protected] | 17 décembre 2010 à 09:01
Le nivellement par le bas a commencé avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, suivie de sa compagne Carla Bruni et la flopée de ministres tape-à-l'oeil. Alors un gros lard transpirant et lourdingue officiant sur une chaîne privée est moins dérangeant car on peut zapper.
Rédigé par : SR | 17 décembre 2010 à 09:00
@Zenblabla
Que ce concept originel vous permette d'être suffisamment amoral ainsi qu'avec votre post,...
Pourriez-vous développer ce point ?
Non accessoirement, sur quelle géométrie non variable et donc non sujette à caution fondez-vous la morale pour apprécier l'amoralité d'autrui ?
Rédigé par : MS | 17 décembre 2010 à 08:57
"Parfois les deux se rejoignent comme ce "Voyage en terre inconnue" avec la si mignonne Virginie Efira"
Ben vous voyez que l'on peut être d'accord.
Je n'ai pas zappé une seule fois.
J'ai aussi pensé proposer Herman pour la prochaine édition...
Pour répondre á votre question sur l'autre sujet : oui je suis fou !
La folie, M. Reffait c'est la sagesse des clowns.
Rédigé par : jpledun@JD Reffait | 17 décembre 2010 à 01:48
"En tout cas, s'agissant des confitures, ce n'est pas pour me vanter, mais les miennes sont encore meilleures."
Vous livrez avant Noël ?
Rédigé par : [email protected] | 17 décembre 2010 à 01:41
@MS!
oui, oui, "miséricorde"...
Relisez donc l'épreuve de Schopenhauer, quand seul candidat dans l'épreuve engagée par le Royaume du Danemark, et bien qu'il fut le seul répondant, le jury lui refusa le premier prix alors qu'il affirmait pouvoir fonder la morale dans la "pitié".
J'apprends grâce à vous qu'il y a une manière aristocratie de la pitié : la miséricorde.
Que ce concept originel vous permette d'être suffisamment amoral ainsi qu'avec votre post, c'est le genre de "confiture" de bonne conscience qui me fait aimer la confiture autant que rarement la goûter !
Bon, bon !
le foot à coulisses, faut pas écouter...
Rédigé par : Zenblabla | 17 décembre 2010 à 00:18
Votre persévérance est sans doute le fruit d'une trop longue carrière d'avocat général aux assises : l'inexplicable laideur physique et morale vous fascine ! JDR
Je cherchais depuis un moment, à vous lire, ce qui distingue, à tous les sens du terme, la rudesse du billet parfois de celle de vos commentaires. Vous m'en pardonnerez l'affligeante désuétude, c'est le mot miséricorde. C'est elle et elle seule, irritée mais persévérante, qui préserve du mépris au point d'aimer le bien - qui n'est jamais que le bien des hommes - un peu moins s'il le faut que les hommes. Demeure probablement fécond à défaut l'humanisme d'un Robespierre.
Rédigé par : MS | 16 décembre 2010 à 21:41
Je ne connais pas le fond du sujet car le foot je m'en balance à un point que peu peuvent s'imaginer, mais qu'un mec des guignols puisse dire ou écrire que les blagues de Ménès c'est un nivellement par le bas, c'est là une œuvre d'expert patenté car, question nivellement, cela fait des années que ces "guignols" sont des champions du monde.
Si jpledun vous conseille le rugby je ne puis que le suivre mais connectez-vous donc à ESPN America et regardez du foot US vous y découvrirez un sport tout à la fois physique et hautement technique. Un vrai régal. Il y a là autant d'engagement qu'au rugby mais avec un côté tactique bien plus développé. Pour avoir pratiqué le premier je regrette bien de ne pas avoir pu tâter du second.
En attendant je retourne à mes fourneaux.
Rédigé par : Surcouf dans sa cuisine | 16 décembre 2010 à 19:01
Pierre Ménès fait, sur CANAL+, ce qu'on lui demande : de l'audience... On aime ou on n'aime pas ! Mais vous avez tort de chercher plus loin.
Ensuite, c'est vrai qu'en se faisant allumer sérieusement par un "collègue" dans une interview, alors que celui-ci semblait caricaturer (jusque-là avec humour) l'émission "CFC" et notamment le duo Mathoux-Ménès, j'estime qu'il est en droit de se demander ce qui motive Lionel Dutemple.
De même, ici c'est vraiment l'abonné de CANAL+ amateur de foot qui s'exprime, ou plutôt un billet pour faire le buzz ou encore une "beauf-attitude" version "professions intellectuelles supérieures" qui ont aussi des distractions populaires ?
[oui, oui, facile aussi d'allumer, voire de blesser ...] Sans rancune, j'espère !
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 16 décembre 2010 à 16:45
Il y a des gros "sympas" et des gros "cons".
Ménès est un énorme con qui passe son temps à se moquer, en subodorant que personne n'osera se moquer du handicapé qu'il est !!!
Eh bien c'est fait, Dutemple a osé !!!
Rédigé par : bruno | 16 décembre 2010 à 15:18
@jmm | 16 décembre 2010 à 14:31
« Si un auteur des guignols trouve quelqu'un plus médiocre que lui, en effet on doit toucher le fond ! »
Comment peut-on être médiocre et porter le nom des prestigieuses confitures et autres produits de luxe?? Peut-être n'est-ce pas la même famille! En tout cas, s'agissant des confitures, ce n'est pas pour me vanter, mais les miennes sont encore meilleures.
Rédigé par : Catherine JACOB@jmm | 16 décembre 2010 à 15:14
Si un auteur des guignols trouve quelqu'un plus médiocre que lui, en effet on doit toucher le fond !
Rédigé par : jmm | 16 décembre 2010 à 14:31
"Les blogs n'ont pas pour mission de changer le monde."
PB
N'avez pas osé le, "pas pour but" ?
Goal, comme disait Charles, quand il les trouvait nobles ou y voyait double.
"Mon général" tâtonnait vocalement le fraîchement installé Jacques en ses nouveaux lieux Élyséens sur les mains des créatures plastiques de l'univers Grunoesques, ex roi du temple, en deux mots.
Sur, PM, vous bien sévère, PB.
PBM pas P. Quant aux sorties télévisuelles de ce Mr, je ne sais pas trop de quoi il retourne, regardant peu la chose hors coupe du monde. Cependant, toutes les fois où ai lu ses sorties en son blog, je dois dire qu'en ai été agréablement surpris, langage fluide et précis, idées claires, bonne et mauvaise foi assumées, intentions et aspirations louables. Que demander de plus ?
Ce qu'il y a de bien avec vous PB, ce sont vos obsessions. Je professe, sans être un pro de la chose et je ne parle pas de l'enseignement, que tout homme intéressant est un obsédé. Quelles que soient son ou ses obsessions. Qu'on ne fait rien de bien grand sans y être presque pathologiquement conduit. Ce faisant le pont avec ma conceptualisation de la création et de la transcendance, déjà maintes fois étalée ici, trop diront certains.
"on n'aurait désiré qu'un Bixente Lizarazu"
Oui, c'est le type le plus intelligent de ce monde sans grâce, il est parti à TF1, comme quoi, la vie a ses raisons que la raison ignore. Le concernant, il y est certainement assuré du plus gros chèque et de la plus grande audience ; concernant ses patrons, sont-ils sûrs que ce qui semblent être intelligence et indépendance d'esprit soient compatibles avec leur vision de la communication, en son sens le plus manipulateur, chez eux...?
Qui aime et y a quelque expertise et quelque exigence comme le démontrez à propos du ballon rond et du rond du ballon, le tennis, doit se fader des commentateurs encore autrement plus stupides et fats que ceux tangentant le monde du foot. Nelson Monfort ferait passer Michel Drucker pour un rebelle asocial, le sinistre clown avec ce petit sourire particulièrement crétin qui trône au-dessus de Roland Garros sur terrasse de m-as-tu-vu en est un autre accablant exemple. Rendez-nous Loth, Duthu, Jauffret, Dominguez, voire Boetsch, par pitié !
AO
Rédigé par : oursivi | 16 décembre 2010 à 14:06
Un soir visionnant l'émission de F.-O.
Giesbert, l'invité T. Ardisson promotionnant sa compil des provocateurs, je l'entendis faire l'apologie du néo-provocateur c'est-à-dire lui-même. Dans son émission Salut les Terriens il devient un provocateur en recevant l'invité du 20 heures !
Qui lui, elle, parle, avec ou sans bouquin
comme support, de ses turpitudes dans ce
monde de brutes ; puisqu'il a, dit-il,
abandonné la provoc' niveau ceinture
(ceinturon) entre autres joyeusetés de
langage choisi.
Reconnaissons-lui une capacité au respect
de ceux, celles qui vivent ou racontent
autre chose et également à l'égard de têtes
bien remplies de même qu'une percutante
facilité à mettre des mots là où ça grince.
Bien qu'ayant une panoplie de luttes passées
et présentes doublées d'indignations, je
sélectionne scrupuleusement, lorsque le
loisir me permet de visionner C+, l'après
20 heures (invité qu'il annonce au cours de
l'émission).
Dans le même temps, j'eus l'occasion de
m'instruire sur "ils ont tué le service
public". Alors effectivement, si tout vient
à temps à qui sait attendre, l'après 20 h
lui est favorable.
Or, l'exemple d'un service public histriomane, inculte (français, dates et
rapport entre les faits) combla certaines
personnalités qui ont bien pigé le contenant
sans contenu dont le concerné par votre
billet... une variante sans doute du service
privé !
Rédigé par : calamity jane | 16 décembre 2010 à 12:05
Je ne suis pas masochiste. Lorsque je me détends devant la télévision, je veux bien regarder une sottise à la condition impérative qu'elle soit jolie. Et si ce que je regarde ne satisfait pas mon sens esthétique, j'en attends au moins de l'intelligence. Parfois les deux se rejoignent comme ce "Voyage en terre inconnue" avec la si mignonne Virginie Efira. Mes yeux se régalent et mon esprit n'est pas insulté. Hier, enfants oblige, je regardais "La France a un incroyable talent" en suçant du chocolat. Il y avait ma chouchoute, une gamine de 14 ans délicieuse qui chante merveilleusement des airs de cabaret en dansant des claquettes. C'est enthousiasmant.
Pierre Menès est donc au-dessus de mes forces : la beauté intérieure du personnage m'échappe, le peu que j'en ai entendu, réduit à une poignée de secondes, m'a consterné et le sentiment qui me domine alors est celui de perdre mon temps. Votre persévérance est sans doute le fruit d'une trop longue carrière d'avocat général aux assises : l'inexplicable laideur physique et morale vous fascine !
J'ai fait un choix : je veux bien être pris pour un abruti par une jolie demoiselle mais pas par un gros con.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 16 décembre 2010 à 11:48
"Je n'ai jamais compris pourquoi les gens critiquaient les émissions qu'ils regardent.
Vous n'aimez pas ? Coupez le son !"
Quel argument !
Moi, j'adore voir mes collègues dans
"Le plus grand cabaret du monde" mais je ne supporte plus le sieur Sébastien.
Je regarde quand même.
Le mieux c'est d'enregistrer et de couper les interventions de Monsieur "cactus" (MDR) au visionnage.
Rédigé par : jpledun | 16 décembre 2010 à 11:00
Cher Philippe Bilger,
Le niveau élevé des audiences du CFC n’est qu’un indice quantitatif, ô combien stratégique pour les tranches « en clair » de Canal+, seules autorisées à alimenter la chaîne en ressources publicitaires.
De la même façon que la présence de Benjamin Castaldi aux manettes de « La ferme célébrités » ou « Secret story » ne constitue pas un gage de qualité de ces émissions de TF1, la présence de Pierre Ménès au CFC procède de la même démarche.
Cela est d’autant plus dommage que Pierre Ménès est capable des analyses les plus fines dans sa discipline, ce qui ne suffit pas à en faire un fin portraitiste ; il semble se complaire dans les polémiques à répétition (Bernard Lacombe, Florent Malouda, Jean-Michel Larqué, Jean Tigana, Luis Fernandez…).
Lors de la dernière émission, il n’a pu s’empêcher de tailler à l’antenne son collègue de Canal, Romain del Bello, gentil et compétent animateur de l’émission « Les spécialistes ligue 1 » (chaque lundi à 19h40), comme il ne peut s’empêcher de s’en prendre régulièrement à Hervé Mathoux, Elie Baup et quelques autres.
La méchanceté lui tient lieu de fonds de commerce. Il semble que ce rôle lui suffise.
Rédigé par : Christian C | 16 décembre 2010 à 09:25
Bonjour Philippe Bilger,
Je ne connais pas ce Pierre Menès et pour cause je ne regarde jamais les matchs de football, que ce soit sur Canal Plus ou ailleurs. Et ce n’est pas la dernière coupe du monde de football qui m’a incité à changer d’avis.
J’ai donc été voir à quoi il ressemblait sur Internet. Sans mentir, si son ego se rapporte à sa corpulence, il est le Phénix des « m’as-tu vu » de la télé.
Enfin une chose est sûre, vous l’avez habillé pour l’hiver et comme celui-ci s’annonce rigoureux, cela ne peut que lui être salutaire.
Rédigé par : Achille | 16 décembre 2010 à 08:11
Je n'ai jamais compris pourquoi les gens critiquaient les émissions qu'ils regardent.
Vous n'aimez pas ? coupez le son !
Rédigé par : patrons-voyous | 16 décembre 2010 à 08:06
Je ne connais pas le personnage dont vous parlez, mais je le vois à travers ce que vous en dites, Monsieur Bilger.
Il y a quelques semaines de cela, des commentateurs parlaient ici de La Bruyère à propos de je ne sais plus quel billet.
C'est le moment de se souvenir de Gnathon, l'important, le goinfre, le culotté, le riche, entouré de gens serviles et lâches...
Rédigé par : Frank THOMAS | 16 décembre 2010 à 08:00
Passez au rugby, Philippe !
Fin portrait, en tout cas.
Rédigé par : jpledun | 16 décembre 2010 à 00:31