Je ne veux pas parler de cette propension à mettre en oeuvre des projets pourtant discutables à bride abattue, comme, par exemple, la participation des jurés aux tribunaux correctionnels qui devra être entérinée avant le 1er août (nouvelobs.com). Comme s'il s'agissait à tout prix d'échapper à la tentation d'écouter ceux qui savent pour privilégier ceux qui obéissent, le doigt sur la couture de l'esprit !
Je désire faire référence au langage du président, à son style oral (JDD.fr, Marianne 2). Ce problème, qui n'est pas capital dans une France et un monde qui ont du mal à nous rendre enthousiastes et affamés d'avenir, a été soulevé par une question, au mois de février 2010, du député François Loncle auquel le ministre Luc Chatel a répondu, très tardivement en décembre, le plus sérieusement du monde par un courrier que nous avons pu lire intégralement (Mediapart). Je plains les ministres. Je plains Luc Chatel obligé de défendre une cause qu'il sait mauvaise par mille circonlocutions et flatteries qui dissimulent médiocrement que le président parfois se laisse aller.
Ce n'est pas un débat dérisoire que de s'interroger sur la manière dont NOTRE président s'exprime à chaque fois qu'il nous représente dans l'espace public. Contrairement à ce qu'a prétendu l'un de mes interlocuteurs aux Grandes Gueules sur RMC - la seule émission qui tient véritablement les promesses de la liberté d'expression qu'elle proclame avec un incomparable et chaleureux duo : Olivier Truchot et Alain Marshall -, mettre en cause la forme du président n'est pas un moyen d'occulter le fond de sa politique. Il y a une cohérence chez tout être entre le souci ou non de l'expression, le langage - minimaliste ou raffiné, pauvre ou complexe, vulgaire ou élégant - et les actes, l'implication dans l'univers, entre la forme utilisée et le fond offert.
Aussi, les tournures familières, relâchées que le président affectionne avec une sorte de volupté, avec une spontanéité fabriquée, sont-elles révélatrices bien au-delà d'elles-mêmes. Le président n'éprouve pas le besoin - d'où le sort fait à un exceptionnel imparfait du subjonctif comme si c'était une nouvelle politique ! - de se poser face à ses concitoyens comme un modèle de rectitude et de tenue sur le plan de sa parole. Cela impliquerait une maîtrise qu'il ne souhaite pas mettre en oeuvre. C'est à l'auditeur de s'adapter, pas au locuteur de changer. Il n'y a pas chez lui la volonté d'offrir à ses concitoyens le meilleur, pour l'expression, parce qu'il est président, mais au contraire, parce qu'il est président, la tentation le guette de s'abandonner à des facilités qui démontrent, croit-il, l'étendue et la singularité de son pouvoir.
Sans doute pense-t-il aussi que "faire peuple" constitue une tactique utile en démocratie, une opportunité de proximité, mais rien n'est plus faux que cette prétention quand on n'est pas "du peuple" et que par ailleurs on ignore par commodité ce que ce peuple exigerait à juste titre de ses gouvernants en ce qui concerne l'allure, où qu'elle se situe. Rien de plus vigilant que les citoyens pour contrôler l'apparence, digne ou négligée, de la République ! On ne badine pas avec la chose de tous.
Il me semble que, pour le style, on retrouve chez le président la nostalgie du candidat qu'il a été. En effet, il serait absurde, en vertu d'un purisme ridicule, de confondre l'art du langage avec une froide perfection formelle. Il y a des incorrections portées par un élan et une flamme qui sont infiniment plus stimulantes que l'ordre impeccable des phrases et l'apparente qualité d'un discours. Le candidat Sarkozy a été à de nombreuses reprises époustouflant - et je n'évoque pas les longs propos de campagne écrits pour lui où l'inventaire historique hétéroclite ne faisait pas oublier l'introduction et la conclusion que Nicolas Sarkozy improvisait, paraît-il - dans ces exercices où ce qui prédominait était le message à diffuser, la conviction à faire partager et la puissance de la personnalité à transmettre, bien plus que l'esthétique des développements. Les quelques maladresses ajoutaient à l'argumentation et en tout cas passaient au second plan. Nicolas Sarkozy n'est véritablement à son aise que dans la tension, dans l'affrontement, dans le mouvement, dans la chaleur et l'incandescence d'une dialectique où il a le droit de se mettre tout entier.
Cela, c'était le candidat. Mais les faiblesses que celui-ci pouvait se permettre, les chances dont il bénéficiait parce qu'il s'agissait de la campagne, de l'ébullition et de la frénésie qu'elle impliquait parce que totalement réussie - comme un désordre nécessaire à chaque seconde miraculeusement régulé -, le président doit s'en abstenir parce que ce n'est plus la même page qui est écrite et le même discours qui est prononcé. L'élan d'hier aurait dû être remplacé tout de suite par la retenue et le langage libre et persuasif d'avant, par la majesté et l'excellence du style d'après. J'ai l'impression que dans ce domaine Nicolas Sarkozy a plus difficilement qu'ailleurs fait son deuil d'une personnalité qui ne lui imposait rien puisque son talent faisait le reste alors que, président, il est entouré de rituels, soumis à des contraintes qui lui pèsent et ne le laissent pas un instant être vraiment lui-même. C'est la rançon du pouvoir mais aussi son immense privilège : contraindre son titulaire à se dépasser, à se hausser bien au-delà de ce qu'il est. Faute de cette élévation, le président même brillamment élu risque de devenir un repoussoir. Celui qu'on a voulu parce qu'on aspirait à être comme lui, on ne le veut plus parce qu'on n'a plus envie d'être comme lui. Le modèle s'est fait chair et la désillusion menace.
En réalité, si Luc Chatel ne s'était pas trouvé enfermé dans la triste condition de ministre inconditionnel, il aurait dû faire valoir un seul argument. Que chacun balaie devant sa porte. Certes il n'est pas neutre que l'exemplarité ne nous soit pas donnée au plus haut niveau de l'Etat mais qui, dans nos élites politiques, médiatiques, culturelles, sportives et sociales, pourrait s'autoriser à jeter la première pierre, quand la langue française est trop souvent bafouée, la grammaire répudiée, les liaisons sacrifiées, les accords martyrisés et le style massacré ? C'est un drame pour notre pays. C'est un trésor qu'on dilapide. C'est une influence qu'on perd. C'est une honte.
C'est tout cela que Luc Chatel - en plus, il est à l'Education nationale ! - aurait dû répliquer à François Loncle.
Un populisme soudain subjonctif de Notre Seigneurie ?
Néanmoins vous êtes presque dans la vérité:
"Nicolas Sarkozy a plus difficilement qu'ailleurs fait son deuil d'une personnalité qui ne lui imposait rien puisque son talent faisait le reste alors que, président, il est entouré de rituels, soumis à des contraintes qui lui pèsent et ne le laissent pas un instant être vraiment lui-même. /...../ Celui qu'on a voulu parce qu'on aspirait à être comme lui, on ne le veut plus parce qu'on n'a plus envie d'être comme lui. Le modèle s'est fait chair et la désillusion menace".
Quelles désillusions sur tous les plans et sans aucun doute le plus mauvais président que la 5ème République ait connu, celui qui a et qui continue à assassiner la France et ses institutions que le monde des financiers cupides nous enviaient. Il a réussi à leur brader, comme cadeaux à ses copains du Fouquet's.... Ce passé n'est pas à effacer de la mémoires de tous les cocus qui l'ont brillamment élu !!!...Les dénis de démocratie anti-républicains s'accumulent mais il détient le bouton du feu nucléaire...
Mes chers compatriotes, encore un effort pour devenir républicains et défendre la démocratie et nos valeurs.
Je préfère Mariette Darrigrand, séméiologue, dans son analyse.
http://mariettedarrigrand.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/11/17/l-imparfait-du-subjonctif-en-prime-time.html
Une petite couche supplémentaire des guignols de l'info:
http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid1784-c-les-guignols.html?vid=410297
Il n'a pas changé et ne changera jamais ! ?
http://bast64.over-blog.com/article-6409465.html
Rédigé par : On se bat toujours pour ce qui nous manque le plus | 14 janvier 2011 à 19:49
Je vous propose que pour nous deux le débat sur Sarko étant inutile, nous n’en parlions plus.
Vous décrétez que NS est un fumiste et en plus que je me fais avoir, ce qui accrédite donc votre opinion qu’il s’agit donc bien d’un fumiste. Ficelle.
N'en parlons plus.
Dans votre famille on pense et l'on travaille pour la gauche depuis... longtemps ?
Moi, ma conviction politique je me la suis faite tout seul.
"Giscard á la barre"
Permettez que s'il y a eu une génération Mitterrand, il y ait eu également une génération Giscard.
"Génération sociale et libérale" avec Raffarin comme imitateur lors des premières "universités d'été" á Montpellier. C'était sympa.
NS j'en ai rien á cirer, je ne le côtoierai, je pense, jamais. Moi.
Sa politique par contre, je suis prêt á en débattre paragraphe par paragraphe, á en accepter les défaillances et les fausses pistes.
Mais cracher sur un homme, quel qu'il soit, non.
M. Arditi, artiste de gauche déclaré et que j'apprécie bien, a eu une jolie formule dernièrement :
"Un homme de gauche qui a des œillères ce n'est pas un homme de gauche, c'est un con"
Une formule que l'on peut d'ailleurs retourner, elle garde tout son sens.
Dans mon premier et dernier tract politique, tapé á la machine et imprimé avec une petite imprimante mécanique á encre, j’invitais les socialistes locaux á me rencontrer pour une discussion á bâtons rompus.
1974 ! L’ouverture avant l’heure.
Non je ne me fais pas avoir, j’y crois vraiment. Et j’y retournerai.
Rédigé par : jpledun@ M. Reffait J-D | 13 janvier 2011 à 09:51
JP Ledun, je vous concède que je suis moins modeste intellectuellement que vous, c'est-à-dire que vous exprimez plus souvent que moi des scrupules à affirmer que vous auriez raison. C'est une qualité mais cela ne transforme pas en tare ma façon coutumière d'exprimer comme vérité ma seule conviction. Je ne m'exprime jamais qu'en mon nom sans aucun sentiment de perfection familiale pour autant, certainement pas !
Et je vous le répète, pour moi, NS est un fumiste, tout comme S. Royal d'ailleurs. Il se fout de la gueule du monde depuis l'origine de sa carrière politique. Et il n'a fait, depuis 2007, que confirmer mon pressentiment. Tout le reste m'indiffère, ses origines ou son camp politique. Je sens bien que cela vous exaspère, je le regrette parce que je vous aime bien et je suis peiné, sans ironie, qu'un artiste se laisse avoir ainsi.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait @ JP Ledun | 13 janvier 2011 à 09:04
Pour une raison inconnue ma signature habituelle a été remplacée par un petit b.
Je précise donc être l'auteur (non anonyme) du post daté du 12 janvier à 20:11.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 janvier 2011 à 01:13
b, "je vous aime !"
(3 mots... et demi)
Rédigé par : jpledun@ b | 13 janvier 2011 à 01:08
Cher Monsieur Jean Reffait,
Vous me voyez triste et confus de vous avoir en même temps blasphémé et ridiculisé (je devais être en forme).
Vous et votre famille d’ailleurs. Ne touche pas á mon Reffait…
Quant á mon petit moi, je me baisse et écrase mon front dans la sciure pour avouer á la famille Reffait qu’en effet, les idolâtres ne sont que dans mon « camp » et que Monsieur Mitterrand, que je n’aimais pas - mais que je respecte, contrairement á certaines brebis de votre troupeau face á Sarkozy - n’idolâtrait personne á part lui-même.
M. Reffait, pour faire rire les gens je me produis sur une scène ou dans un manège. Je ne viens pas sur le blog de M. Bilger.
Veuillez avoir l’obligeance - (MDR) - (demandez la traduction á Monsieur votre fils au cas où) de ne pas dénigrer mes propos en vous servant de mon activité professionnelle.
Vous êtes blessant (aaahhhh, je me meurs…)
Bien content d’apprendre que l’amour de la France soit réservé á vous et votre famille.
Comptez donc sur moi et sur mes petits copains idolâtres pour glisser un bulletin aux primaires d’octobre pour Marie-Ségolène qui aimait tant François.
Rédigé par : jpledun@M. Jean Reffait | 13 janvier 2011 à 00:03
M. Reffait (le fils)
Vous décrétez et pensez avoir en cela toujours raison.
Désolé, pour moi le truc ne fonctionne pas.
Il y a longtemps que je vous ai "démasqué".
Vos noyez toujours le poisson pour finir par asséner "VOTRE" vérité.
Pourquoi tourner autour du pot, de la part d'un grand garçon comme vous, je ne comprends pas.
Sarko á vos yeux n'a le droit de rien parce que quoi ? Parce qu’il est de droite, pas Français, voleur, usurpateur, sang mêlé, habitant de Neuilly ?
Dégueulez-le, cela ne me dérange pas, mais arrêtez avec votre cinéma sur la syntaxe, le désamour de la France et j'en passe.
Famille Reffait toujours parfait ou quoi ?
Rédigé par : jpledun@M. Reffait | 12 janvier 2011 à 23:20
On a surtout compris, JD Reffait, que vous n'avez jamais rien lu de Sarkozy (comme vous l'indiquiez d'ailleurs vous-même dans un post où il apparaissait même clairement que vous ignoriez qu'il avait produit plusieurs ouvrages). Ce qui rend assez stupides vos élucubrations sur un personnage dont vous dites n'avoir rien lu.
Après cela, à quoi bon appeler votre papa à la rescousse afin d'essayer de nous convaincre que dans votre famille on ne pratique ni l'idolâtrie, ni la détestation, ni quoi que ce soit de tendancieux... Alors que tout porte à croire qu'au contraire, vous pratiquez l'un et l'autre avec une jubilation et une constance indéniables, que votre humanisme n'est que de façade et qu'à trop vouloir vous défendre ou vous justifier de ceci ou de cela, votre hypocrisie éclate au grand jour et vous rend de moins en moins crédible.
---
Quant à moi, ma préoccupation du moment est davantage le devenir d'Haïti que celui de la douce France sachant que tenue par Sarkozy, (même avec ses imperfections et ses carences), elle est en de meilleures mains que dans celles d'une Ségo d'opérette, d'un aventurier comme Valls ou d'un Mélenchon de bazar.
Qu'on se le dise !
Rédigé par : b | 12 janvier 2011 à 20:11
Trouvé au hasard du macadam de la rue du Fbg St Honoré, non loin du 55, probablement perdu par un motard envoyé en mission, un papier où était griffonné :
Deux livres de Rolex (je précise pour ses deux avocats, Sylvain et JPL, que ce n'est là point le nom d'un écrivain, mais des mécanismes horlogers qu'aucuns achètent au poids), une caisse de Gucci (point le nom d'un grand cru que seuls quelques irréductibles idolâtreraient au jour de sa mise en bouteille, non, celui de paires de pompes un rien funèbres, au moins ont-ils laissé tomber le modèle "à gland" dont on disait qu'il n'était pas dessus mais dedans) une flopée de Ce Mâle Tôt (toujours eus un doute sur l'orthographe, vous trouverez bien), etc...
Grande sûreté dans le choix des marques, en tout cas.
AO
Rédigé par : oursivi | 12 janvier 2011 à 17:48
Sur le coup quand j'ai lu ça, je ne me suis pas rendu compte que c'était une provoc, mon âge avancé me joue des tours :
...........................
"....Je vais glisser un bulletin pour Ségo...
Elle au moins elle parle bien et puis surprise, elle veut être élue, pas pour elle, non, mais parce qu'elle aime la France.
Tous les autres se sont fait élire sur une lubie..."
................................
Excusez-moi M. jpledun, je me suis demandé un très court instant depuis quelle chambre caoutchoutée vous nous adressiez ce message.
Rédigé par : sylvain | 12 janvier 2011 à 13:54
Monsieur Ledun,
Auriez-vous l'obligeance de noter que, dans ma famille, on n'idolâtre personne. Que c'est à la fois, pour nous, blasphématoire et ridicule.
On apprécie ceci et on désapprouve cela. On n'idolâtre jamais.
Tout le monde a estimé, en son temps, que François Mitterrand écrivait bien. Il s'exprimait oralement de façon plaisante ou rigoureuse.
Il n'idolâtrait, lui non plus, personne.
Cherchez l'idolâtrie plutôt chez vos compagnons de route habituels. Vous saurez aisément lequel, sur le blog de Monsieur Bilger, pousse la chose au point où si le ridicule tuait, il serait dès longtemps raide-mort.
A vouloir défendre l'indéfendable il y a un côté effectivement idolâtre, quasiment mésopotamien. Vous pensez vraiment que cela fasse rire quelqu'un ?
Merci pour Mme Royal : en voici une qui recueille, venant de droite, le droit d'aimer la France, quoiqu'étant de gauche. Personnellement, et ma famille aussi, nous ne demandons pas autre chose.
Rédigé par : Jean Reffait | 12 janvier 2011 à 12:31
JP Ledun, merci d'avoir noté que j'ai parlé de responsables politiques actifs, excluant ainsi de Gaulle, Pompidou (qui écrivait fort bien), Giscard (qui écrit ses livres avec les risques que cela comporte pour lui comme pour le lecteur) ou Mitterrand (je ne lui voue aucun culte).
Vous avez bien compris que cette aversion à l'égard de NS provient du personnage, de ce qu'il représente dans la philosophie politique, de ce désamour de la France qui se traduit ici dans son mépris de la langue, ailleurs dans des vacances systématiques à l'étranger, cette ignorance constante des terroirs de ce pays. Il n'aime pas la France, tout converge vers ce triste constat. Ne ramenez pas cela à un clivage gauche-droite, cela n'a rien à voir.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait @ JP Ledun | 12 janvier 2011 à 11:35
@ jpledun
"Tiens je vais également participer au primaire PS, je suis justement en France á cette période. Je vais glisser un bulletin pour Ségo..."
____________________________________
C'est une excellente idée. Puisqu'on y est invité, c'est l'occase de leur remettre un pétard "2002"... Ségo les exaspère tous, c'est donc pour elle qu'il faut voter.
Rédigé par : Savonarole | 12 janvier 2011 à 11:28
Les étagères des libraires sont pleines de livres écrits par des nègres blancs, des écrivains fantômes. Aussi ai-je souvent utilisé, face à ces hommes politiques de quinzième ou de premier plan, anciens, actuels ministres ou même premiers, artistes et écrivains dûment estampillés qui parfois n'ont même pas lu "leur " livre (cf PPDA) (et je l'utilise encore), la formule qui me réjouit comme une gamine , "le livre que vous avez signé".
Rédigé par : catherine A. signer n'est pas écrire | 12 janvier 2011 à 11:27
"...le jour où vous me trouverez un homme politique actif écrivant ses bios et ses essais..."
Ben, F. Mitterrand, l'idole de la famille Reffait ne devait rien avoir á f... avec tout ce qu'il a publié !
Arrêtez de dénigrer, M. Reffait. A vos yeux cet homme ne devrait même pas être né.
Alors c'est bon.
Bloquez vos dates pour octobre, les urnes vous appellent.
Tiens je vais également participer au primaire PS, je suis justement en France á cette période. Je vais glisser un bulletin pour Ségo...
Elle au moins elle parle bien et puis surprise, elle veut être élue, pas pour elle, non, mais parce qu'elle aime la France.
Tous les autres se sont fait élire sur une lubie.
En quelque sorte elle fait don de son corps á la France. C'est beau.
Happy birthday mister president. Les hypocrites dansent sur vote tombe.
Rédigé par : jpledun@M. Reffait | 12 janvier 2011 à 10:21
Après l'élégance aristo d'un Giscard, le bon goût d'un Mitterrand vieille France, la prestance vestimentaire et l'aisance intellectuelle d'un Chirac, il faut avouer que le sieur Sarkozy, digne descendant de nos cousins austro-hongrois, aux fastes de la cour impériale nous a plutôt imposé ceux de la cour de récré. De Sissi l'impératrice on est passé à sot-sot l'impétueux. Cette espèce de volonté enfantine à devenir le roi du monde me fait plutôt penser à un titi Parisien aux genoux éraflés et en culottes courtes qui vous menace de sa catapulte. Prenez-le tel quel, il peut faire la couverture de Pif gadget sans aucune retouche. De mal habillé, je pencherais plutôt pour dire tristement habillé. C'est du costume de banquier, bleu sombre et cravate d'enterrement, c'est le tablier de travail parfait pour piquer du stylo Mont-Blanc en gentleman et insulter le petit peuple français tout en se faisant passer pour sérieux et austère. Un costume n'a jamais rendu classe, c'est l'homme qui est dedans qui est à la nature du raffinement, l'habit ne faisant que souligner ce qui est déjà acquis. Il n'y a qu'à voir Donald Trump, l'homme paraît tellement vulgaire qu'aucun costume n'arrive à en atténuer les traits. Cependant, avec une femme mannequin, cela devrait logiquement arranger l'aspect de notre président et apporter une petite touche de raffinement, ou de couleur. Même pas ! Sarko est aussi triste et froid qu'elle est glacée et synthétique. Enfin, il est habillé et les Français sont foutus à poil, normal qu'on s'intéresse au costume.
Rédigé par : Sandeman | 12 janvier 2011 à 01:17
"...donnez-vous
uniquement priorité aux vôtres !"
Ben, je n'ai rien á vendre, Mr, Mme, Melle.
Quelle pépite je perdrais, quelle vérité je ne lirais en vous enlevant votre anonymat ?
J-P LEDUN
Rédigé par : Lucky Luke@ calamity jane | 11 janvier 2011 à 23:45
Mary Preud'homme, soyez gentille, pas à moi ! Je n'ignorais pas que Sarkozy avait publié des livres sous sa signature mais le jour où vous me trouverez un homme politique actif écrivant ses bios et ses essais, je sabre le jéroboam de Bollinger 76. Même certains fort lettrés n'ont pas le temps de le faire, alors NS qui n'a ni le temps ni la maîtrise de la langue... vous êtes vraiment prête à avaler des boas, ça tombe bien, il y en a de beaux qui se profilent pour 2012, vous allez vous régaler.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait @ Mary | 11 janvier 2011 à 23:39
Là, je vous trouve dur avec NOTRE président.
Vous avez peaufiné un véritable réquisitoire avec fond, forme, ambiance dialectique, et synthèse... pour observation en grammaire.
Les paradigmes se raidissent !
Comme vous LE décrivez, ne peut-on pas s'apitoyer ?
Du côté de ceux qui s'en détacheraient, évidemment !
Mais ce Président ne compte-t-il pas sur les autres, tous les autres autant méprisables que brusquement ils se reconnaîtraient différents ?
Comme à la première fois, quand il fut candidat...
L'affaire reste à suivre !
Rédigé par : zenblabla | 11 janvier 2011 à 21:01
@ Calamity Jane.
Rassurez-vous ! Vous n'êtes pas tout seul.
Il y a de bien illustres paroissiens.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_pseudonymes
Rédigé par : GL | 11 janvier 2011 à 19:50
@ Grain de poivre
Le verbe correct est vêler, mais peu de parisiens le connaissent.
Chirac, lui, le connaît pour sûr !
Rédigé par : Alex paulista | 11 janvier 2011 à 19:36
Il m’arrive tous les jours d’être effarée par les fautes de français des journalistes tant radiophoniques que télévisuels. Certains cuirs montrent la pauvreté de leur vocabulaire et la misère de leur culture générale. Tout dernièrement j’ai entendu l’un d’eux, à deux reprises, ça n’était donc pas sa langue qui avait fourché, affirmer qu’une vache avait mis à bas. Pauvre veau précipité sur le sol dur de l’étable ! Je suis vache, il est vrai. Celui-ci faisait preuve de bonne volonté. D’habitude ses confrères annoncent que la maman a accouché. Les ministres ne font guère mieux même sortis de l’Ena. Quant au président, il me choque souvent malgré le fait que je soutienne sa politique. Sa fonction l’oblige à surveiller son langage, c’est la première preuve de respect qu’il peut offrir à ses concitoyens.
Rédigé par : Grain de poivre | 11 janvier 2011 à 18:30
Outre son franc-parler, il aurait une autre allure s'il se déplaçait vêtu en blouson de cuir, jeans, santiags, Ray-Ban sur la teutée, Rolex, etc.
Ce costard gris ringard obligatoire chez tous ces élus lui va comme un sac à patates ; il mérite mieux : c'est un tôlier ce mec ; il a vingt ans d'avance sur tout le monde.
Rédigé par : sylvain | 11 janvier 2011 à 15:40
Nicolas Sarkozy est avant tout un homme d’action comme il l’explique d’ailleurs lui-même dans son livre paru en 2006 aux éditions XO et qui s’intitule « Témoignage ».
Il est également l’auteur d’une biographie de Georges Mandel parue aux éditions Grasset en 1994 intitulée « Georges Mandel, le moine de la politique », ainsi que d‘un ouvrage en forme de récit publié chez XO et Laffont éditeurs en 2001 intitulé « Libre ».
Dans ses trois livres écrits de sa main (et que certains intervenants "qui n'ont rien lu de lui" semblent ignorer), on retrouve une liberté de ton qui ne laisse aucun doute sur l’authenticité et la personnalité de l’auteur et où transparaît la stratégie qu’il a tenté de mettre en œuvre dans sa vie d’homme politique, conscient que la France par manque de volonté, de rigueur et de travail s’appauvrissait et s’affadissait de plus en plus et ne serait bientôt plus que l’ombre d’elle-même, si elle n’acceptait pas très vite de se réformer à tous les niveaux.
Il a par ailleurs cosigné deux livres d’entretiens, le premier : « Au bout de la passion l’équilibre », entretiens avec Michel Denisot paru en 1995 aux éditions Albin Michel et le second : « la République, les religions l’espérance », entretiens avec Th. Collin et Ph. Verdin paru aux éditions du Cerf en 2004.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 11 janvier 2011 à 14:44
"je suis de bonne, bonne humeur ce matin"...
et je lis des commentaires concernant
l'anonymat. Si l'anonymat devenait interdit
sur le Net, vous perdriez beaucoup de choses
mais réflexion faite, sans doute ces choses
ne vous intéressent-elles pas et donnez-vous
uniquement priorité aux vôtres !
A bas l'anonymat donc ! reste le charme
d'un anonymat célèbre qui en dit plus long
parfois qu'un patronyme.
(je me sens bien dans ma paroisse) amen.
Rédigé par : calamity jane | 11 janvier 2011 à 10:40
Bigre. Bon sang mais c'est bien sûr !
Sur l'anonymat, je maintiens et je sais que je ne suis pas seul avec cette idée :-)
Une grosse bêtise dite sous couvert d'anonymat et une grosse bêtise dite á visage découvert n'ont pas vraiment le même poids.
Plus d'anonymat mais plus de responsabilité !
Rédigé par : jpledun@Pierre-Antoine | 10 janvier 2011 à 22:58
"On ne sait pas comment Sarkozy écrit, on n'a jamais rien lu de lui."
Parce qu'il n'a pas été élu pour écrire des livres ni faire les bouquinistes du bord de Seine (avec comme par hasard une équipe de TV dans le coin).
M. Reffait, ne m'empêchez pas de faire l'enfant, je fais finir au chômage.
En France je finirais intermittent du spectacle... encore pire.
Rédigé par : jpledun@Mr. Reffait | 10 janvier 2011 à 22:49
@jpledun@LIGRE
" M. Mme Melle LIGRE, TIGRE, GIVRE, LIGUE, MIGRE…
Qu'importe puisque vous avez choisi l'anonymat pour mieux dénigrer.
Il y a bigre... l'auriez-vous oublié ?
"L'anonymat devrait être interdit sur le net."
Là je me suis dit, le bougre comme il y va... :-D
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 10 janvier 2011 à 22:32
Allons, JP Ledun, ne faites pas l'enfant. Bien évidemment les communiqués de l'Elysée ne sont pas écrits par le président. Il en donne le ton, je veux bien, les éléments de langage, mais la composition est évidemment confiée à un conseiller ou au dircab.
Les discours de Sarkozy sont compréhensibles et correctement écrits, c'est évident. Ce qui est en cause, c'est l'homme et son style propre. Personne n'a jamais dit que Guéant écrivait mal. On ne sait pas comment Sarkozy écrit, on n'a jamais rien lu de lui.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 10 janvier 2011 à 17:57
Analyse de style.
Y a-t-il quelques grosses fautes de style dans le texte suivant :
"C'est la Nation toute entière qui condamne un acte barbare, perpétré par des barbares, un acte d'une lâcheté inouïe. Ce crime, ce crime odieux, ne fait que renforcer la détermination de la France à lutter sans relâche contre le terrorisme et contre les terroristes. Les démocraties ne peuvent pas accepter cela. Les démocraties, c'est leur honneur et c'est leur noblesse, doivent lutter pied à pied contre ces barbares venus d'un autre âge, qui veulent terroriser le monde entier. Nous n'accepterons jamais le diktat des terroristes et du terrorisme."
Nicolas Sarkozy
Je trouve ces quelques lignes responsables, fortes et en plus j'ai tout compris !
Alors vos histoires de président pas ou moins littéraire qu'un autre me dépassent pour le coup.
Le plus important á vos yeux est que le microcosme se réjouisse de la belle élocution. Je n'ai rien contre mais pour moi l’essentiel est que je puisse comprendre ceux qui dirigent mon (un) pays.
Choisissez votre camp camarade Philippe.
Rédigé par : jpledun | 10 janvier 2011 à 12:18
"Mon propos n'est pas essentiellement tourné contre Bigard, sauf erreur."
Ben alors ne prenez pas cet homme pour appuyer votre démonstration, M. Mme Melle LIGRE, TIGRE, GIVRE, LIGUE, MIGRE…
Qu'importe puisque vous avez choisi l'anonymat pour mieux dénigrer.
L'anonymat devrait être interdit sur le net.
L'anonymat déresponsabilise l'individu.
Il y aurait encore des bêtises de dites mais au moins elles auraient un auteur.
Rien à rajouter. (On dirait que j'entends une ex, quand elle refusait le débat...)
Rédigé par : jpledun@LIGRE | 10 janvier 2011 à 11:23
LigRe et non pas Ligue! Ligue, c'est autre chose.
Mon propos n'est pas essentiellement tourné contre Bigard, sauf erreur.
Et peu m'importe sa foi, sincère ou non. Là encore ce n'est pas la question.
Rien d'autre à ajouter.
Rédigé par : Ligre | 09 janvier 2011 à 20:24
"Quand on embarque Bigard pour rendre visite au Pape..."
Ligue,
Vous avez vite fait de bannir les gens. M. Bigard est un humoriste que l'on aime ou non, (personnellement je n'aime pas), il n'en reste pas moins un être humain avec sa religion et sa croyance.
C'est vous qui décidez où les gens ont le droit d'aller ?
Catholiques au poteau sinon je pose une bombe ?
Votez Ligue !
Rédigé par : jpledun@ligue | 09 janvier 2011 à 17:33
@sylvain | 08 janvier 2011 à 09:50
« Concernant Sarko, j'ai un scoop !
Il va au WC comme tout le monde.
A trop vouloir plagier le commun des mortels, ce Sarko devient d'une vulgarité insoutenable en comparaison de ses prédécesseurs qui avaient de la retenue, eux ! »
Vous m'en direz tant!
Je demeure toutefois dans l'expectative sur ce que vous appelez « retenue ». Les anciens allaient au coin tandis que lui va au pt'it coin peut-être?
Ou alors ils étaient dotés de cette faculté de rétention propre aux ours en hibernation qui leur permet d'attendre des temps plus cléments afin de pouvoir aller expulser au-dehors leur petit bouchon de racines purgatives (pet de l'ours) peut-être?
Ou on a tout bonnement perdu les clefs du placard où sont rangées les chaises percées?
Rédigé par : Catherine JACOB@sylvain | 09 janvier 2011 à 17:18
Encore une fois vous avez raison, les blogs font l'information..
A tel point que Nicolas Demorand a dit pendant l'émission Médias de la 5 ce matin qu'il ne regardait plus la télé et qu'il s'informait sur les blogs..
Un mort de plus en Afghanistan aujourd'hui, un jeune soldat tué..
On imagine que ce militaire était parti là-bas pour faire vivre sa famille, payer sa maison..
Comme dans le film The Messenger, des conseillers vont venir voir la famille pour leur apprendre qu'il était en Afghanistan pour la liberté..
Cela me fait penser à cette histoire :
Les cinq grands hommes juifs de l'histoire ont dit : Jésus tout est amour, Moïse tout est religion, Marx tout est argent, Freud tout est sexe et Einstein tout est relatif.
Rédigé par : Christelle Andrieu | 09 janvier 2011 à 16:07
Chatel comme son prédécesseur obéit à la ligne présidentielle. De l'Éducation nationale, le Président ne connaît rien. Juste l'idée que c'est un nid grouillant de gauche et quoi d'autre? Il ignore que tous les professeurs ne sont pas de gauche ni pour autant des libéraux qui se délectent à l'idée de vendre l'École de la République à l'Internationale du fric et de l'informatique!
Darcos, avant Chatel, sont des porte-voix de leur maître, cyniques comme il se doit. Eh oui, cabots bien dressés. D'où le discours de Chatel qui, d'un autre côté, est le ministre de ceux qui, en principe, enseignent la parole juste et rigoureuse dans toutes les disciplines. Il ne parle pas de supprimer les postes d'Inspecteurs Pédagogiques, missi dominici dévoués de la destruction de l'École depuis au moins 30 ans! Quand on s'évertue à couper le branches inutiles, il y a là une bonne petite niche à envisager.
Que signifie un Président qui réduit le discours à une rhétorique de bateleur? On fait monter le niveau ou bien on admet que le niveau baisse. Au sommet de l'État, en plus!
Le verbe en dit long sur celui dont il émane.Et puis, quant on embarque Bigard pour rendre visite au Pape, que peut-on donner comme signe des plus désolants en matière langagière?
Il dit ce qu'il fait et fait ce qu'il dit: comment dit-il? Comment fait-il?
Rédigé par : Ligre | 09 janvier 2011 à 15:21
@sylvain
Il y a un proverbe chinois qui dit ceci :
« Si ce que tu as à dire vaut moins que le silence, alors tais-toi »
Vous devriez méditer cette pensée et même si possible essayer de la mettre en pratique.
Rédigé par : Achille | 08 janvier 2011 à 10:52
Concernant Sarko, j'ai un scoop !
Il va au WC comme tout le monde.
A trop vouloir plagier le commun des mortels
ce Sarko devient d'une vulgarité insoutenable en comparaison de ses prédécesseurs qui avaient de la retenue, eux !
Rédigé par : sylvain | 08 janvier 2011 à 09:50
Ben ça alors !
Mais qu’allez-vous dire si demain Sarko se promène avec une niche sur roulettes avec son épouse dans la niche ?
Rédigé par : sylvain | 08 janvier 2011 à 09:40
Dites donc monsieur Philippe Bilger, il semblerait que le style du procureur Nadal soit clair et sans ambiguïté pour dénoncer le comportement d’un certain ministre et la politique du gouvernement sur la nomination des procureurs.
Heureusement que c’était son dernier discours avant son départ à la retraite car il était bon pour une mutation à Cayenne...
Rédigé par : Achille | 08 janvier 2011 à 08:27
Non Sylvain.
Le drame de Nicolas Sarkozy est de faire avec et de compter sur des Luc Chatel pour répondre à une question très loin d'être accessoire ou insignifiante.
Par dessus le marché, cette réponse fait appel à des considérations - habileté revendiquée de "faire peuple" - qui font honte à tout le monde.
De l'art d'humilier le peuple avec la plus grande désinvolture et inconséquence de la part d'un ministre chargé de l'Education nationale.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 08 janvier 2011 à 06:40
"Même chose sur les autres aspects du style: le candidat n'est pas allé en vacances sur le yacht de Bolloré déjà son ami, pourquoi? le candidat n'a pas annoncé sa candidature à ses amis au cours d'une soirée au Fouquet's, pourquoi?"
Jiel
Pas parce qu'il a lu "Le prince" Machiavel, on s'en doute...
Plutôt parce qu'il a pris ses électeurs pour les truffes - les noires les très chères, qu'il adore - qu'ils sont.
Il y a deux choses dans le Sarkozysme, deux essentielles, je veux dire.
Une louable, comme les meilleurs aspects du communisme étaient louables, d'ailleurs elle se mêle à eux.. Eh oui, vous ne l'aviez vu mais Tonton Oursivi va l'expliquer aux petits incultes que vous êtes.
Ce qui a séduit une bonne part de ses électeurs, c'est l'appel au retour à la rigueur de chacun, un sens de l'intérêt général, le même qui avait fait croire aux tenants du communisme que l'intérêt commun et l'intérêt particulier pourraient être bien compris au point que chacun les fonderait en un seul élan.
Proposant ainsi un idéal statistiquement trop grand, trop noble à ceux qu'il comptait convaincre, le communisme a fait le joli plantage que l'on sait.
Parce qu'on ne réforme pas les gens ; pas selon cette échelle de temps.
Sarkozy crut aussi qu'il suffirait d'inciter à la bonne volonté pour réformer les administrations et un tas de rouages à nous tous quotidiens, comme il suffirait d'insuffler un peu de libéralisme à l'économie pour gagner ce pour-cent de croissance qui eût dû nous faire passer alors des deux à trois points qu'il entendait "aller chercher avec les dents".
D'autres iront même jusqu'à "aller buter du Tchétchène dans les chiottes", on a le populiste que l'on peut.
L'autre facette du Sarkozysme - absolument antithétique et destructrice de sa première intention, candide mais louable, elle - beaucoup plus risible celle-là, est ce goût qu'il entendait généraliser pour le pouvoir en son sens le plus sot, le plus ostentatoire, le plus bling-bling disent les faibles d'esprit.
S'entourer de penseurs de chercheurs de simples citoyens oeuvrant au mieux de l'intérêt commun ou transcendant, ce à quoi il est aveugle de la plus pathétique des façons, vous n'y songez pas !...
Non, le Sarkozysme deuxième versant est ce concentré de comédie humaine comme n'en eût même rêver Balzac, la puissance du rang social, l'ivresse de l'entre nous, quelque toc que soit la réalité mesurable sous le titre. Celui-là, par le dédain qu'il a de l’authenticité du dévouement requis par son premier versant, ne pouvait manquer de le miner de l'intérieur, d'un faites ce que je dis, pas ce que font ceux qui me sont frères de nos intérêts bien compris.
Bref, une tartuferie qui est retombée comme le pitoyable soufflet d'incohérence qu'elle ne pouvait manquer d'être.
AO
Rédigé par : oursivi | 07 janvier 2011 à 23:58
Si vous pensez qu'une meilleure élocution aiderait Sarko à mieux diriger le pays, offrez-lui, chers râleurs professionnels, des cours de français.
Je suis prêt á mettre la main á la poche.
Quant á M. Loncle, l’affichette « pas mon président » le disqualifie d’office. Puisque Sarko n’existe pas á ses yeux, il est donc très inutile de sa part de s’occuper de son style !
Qu'il écrive, avec ses petit copains Valls, Ségo, DSK, Hollande (j’en oublie ?) le projet PS pour 2012 dans le style qu’il lui siéra, mais qu’il l’écrive ! Il fera œuvre utile !
Rédigé par : jpledun | 07 janvier 2011 à 23:29
Par mon grand-père, c'était il y a plus de 40 ans, je connaissais un avocat yougoslave, grand avocat international qui parlait un français parfait et qui parlait aussi d'ailleurs, sans doute aussi bien, l'anglais, l'allemand... et un jour qu'il était venu déjeuner à la maison il avait eu cette réflexion, qui m'avait frappé : "vous autres Français vous ne vous rendez pas compte de la chance que vous avez d'avoir des hommes politiques qui savent parler et parlent bien".
Dirait-il encore cela aujourd'hui ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 07 janvier 2011 à 20:19
Ce qui m'a gêné lors de différents reportages TV filmés dans le bureau de M. François Loncle, c'est la mise en évidence sur son bureau d'une affichette montrant une photo de N. Sarkozy avec la légende "Pas mon président".
Cela m'a vraiment laissé perplexe. Comment un député peut-il faire montre d'autant de manque de respect républicain ?
Même si on est en opposition avec un élu, il n'en reste pas moins légitime, qu'il soit maire, député, ou président de la République...
C'est un comportement identique aux quelques maires qui ont refusé de sacrifier à la tradition républicaine d'afficher le portrait officiel du président dans la maison commune. Entendons-nous bien: je ne suis pas partisan béat du parti en place, mais je ne suis pas non plus un opposant primaire. Je milite ici pour que chacun se respecte et soit digne de sa fonction. Il est vrai que quand le président répond à des insultes par d'autres insultes, il ne se met pas au niveau qu'on attend d'un président de la République...
Il reste que la démarche de ce député n'est qu'une attaque ad hominem, et que les justifications politiques ne sont que des prétextes.
Rédigé par : oliv | 07 janvier 2011 à 19:16
@Patrick Handicap expatrié
"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément"...
En effet quelle aisance dans le "casse-toi pôv con" ! :-)
Et le peuple en redemande, il se reconnaît tellement bien, puisqu'il emploie les mêmes termes au volant, à l'usine, dans le métro, en famille avec sa marmaille et son conjoint...
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 07 janvier 2011 à 17:39
@Sylvain
"La France du futur vous sera plus reconnaissante que celle des égoïsmes corporatistes d’aujourd’hui."
Et non cher ami, la France de demain sera encore empêtrée dans des institutions que le candidat NS avait pourtant le désir de réformer, mais que le président NS n'a réformé qu'à moitié en laissant la rupture attendue dans la case "promesses électorales", qui comme chacun le sait n'engagent que ceux qui...
Il n'a pas eu le courage opportun qu'on attendait de lui, bouter hors de l'administration les corporatismes sclérosants. Il devait aller jusque là où il fallait.
Il ne lui reste (que) tout 2011 pour le faire !
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 07 janvier 2011 à 15:21
sylvain en effet, vous avez raison, ce
président a été élu pour faire toute la
lumière du laisser-aller qui depuis déjà
quelques décennies rongeait la prétention
française. Et, ici, je suis tout à fait
d'accord avec vous ! Mais cela est notre
droit d'en faire le constat.
Aucun mieux que lui n'aura parlé peuple révélant de ce fait combien l'ELITE
ne se sentait pas en phase avec son pays !
Je le trouve formidable d'avoir apporté
un éclairage sur ce que normalement nous
nous voudrons plus.
Le summum de la rupture.
Rédigé par : calamity jane | 07 janvier 2011 à 14:33
Il m'est arrivé souvent, comme vous peut-être, de zapper notre président pour une faute de français ou un tic trop voyant. Nous sommes exigeants sur certains détails avec ceux qui nous gouvernent et j'ai beau en chercher les motifs, je n'en trouve aucun de rationnel.
Vous voulez que M. Sarkozy se hausse ? Et pourtant, il paraît qu'il met des talonnettes pour ne pas être dépassé par la grandeur (?) de son épouse. Les rois archaïques ont été obligés de se déplacer chaussés car leur peuple ne voulait pas devenir impur par contact avec le sol qu'il foulait. Par snobisme, le port de la chaussure s'est progressivement généralisé.
Vous voulez qu'il délaisse sa peau de candidat pour endosser celle d'un Président ? Certains rois archaïques devaient, lors de leur intronisation, revêtir la peau réelle de l'homme, et plus tard de l'animal, sacrifié ce jour là - le conte "Peau d'âne" conserve des traces visibles de ces rituels.
J'ai donc l'impression que tout cela n'est que la réminiscence de vieilles coutumes dont, indécrottables que nous sommes, nous n'arrivons à nous défaire. Le pouvons-nous sans désacraliser une fonction qui nous est indispensable ?
Rédigé par : loumi | 07 janvier 2011 à 13:47
Effectivement, ce qui ce conçoit bien s'énonce clairement...
Rédigé par : Patrick Handicap expatrié | 07 janvier 2011 à 13:20