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02 février 2011

Commentaires

Surcouf depuis le Cowboys Stadium

@Mary Preud'homme mais aussi à tous
"En revanche, ce qui est choquant c'est de ne pas respecter un hymne national quel qu'il soit en sifflant ou en manifestant bruyamment pendant son interprétation."

Ce soir c'est le Superbowl XLV et comme depuis 25 ans je vais le suivre nuitamment.
Le folklore est là, parfois grandiloquent, mais il est un moment d'émotion c'est lorsque le speaker annonce :
"Mesdames et messieurs veuillez vous lever pour l'hymne national".
A ce moment-là, le stade fait silence et l'on peut entendre la personne qui a été choisie entonner a capella l'hymne américain.
Tous ne chantent pas mais il est impressionnant de voir cette foule recueillie. Il est émouvant de voir ces sportifs, stars dans leur pays, énormément payés, la main sur le cœur et pour certains, la larme à l'œil.
La fierté d'appartenir à une nation, fût-elle une fédération, appelle le respect.
Ce soir encore, peut-être est-ce ridicule pour certains, je serai moi aussi debout pendant l'hymne national américain.

Bon, tout est prêt, guacamole, chips, bière, pizza... Go Steelers.

Alex paulista

@ Xavier Nebout
"on se sent a priori plus à l’aise entre gens qui se ressemblent qu’entre gens très différents"

Je crois que vous vous trompez. C'est culturel. C'est peut-être un peu vrai en temps de crise, et encore.

Au Brésil où je vis, c'est l'inverse. Si je fais vendeur de voitures, le patron va me demander de forcer sur l'accent européen (si possible allemand). En effet les meilleures voitures ont toujours été les voitures importées.
Quant aux petites blondes devant un grand noir de 2m... je crois que vous avez tort de croire qu'elles vont toutes regarder le minet blondinet de 1m62.
Génétiquement nous ne sommes pas attirés par nos semblables.
Et plus généralement, justifier le racisme par le racisme des autres, c'est un argument qui peut avoir un sens mais qui peut aussi se retourner: on peut aussi l'utiliser pour justifier rationnellement la discrimination positive.
Personnellement, positive ou négative, justifiée économiquement ou pas, tabou ou pas, la discrimination m'énerve.

Sinon je peux justifier que je peux écraser les chômeurs parce que j'ai un travail et que je ne dois pas perdre de temps à leur céder le passage.

Xavier Nebout

Dans la série des tabous : mais qui n’est pas raciste ?

L’une des plus évidentes lois de la nature est « qui se ressemble s’assemble », et de fait, on se sent a priori plus à l’aise entre gens qui se ressemblent qu’entre gens très différents – entre blancs si on est blanc plutôt qu’avec des noirs de chez noir. Le mépris, la notion de race inférieure, n’ont rien à voir là-dedans ; des « bon français blancs » de 1m 70 aux teint brun ne se sentiraient pas forcément très à l’aise au milieu de blonds presque albinos de plus de 2m (des blondes - je dis pas -).
Si bien qu'aucune orfraie dont en entend déjà les cris ne niera que "si toutes choses étant égales par ailleurs", de deux marchands de voiture d’occasion situés l’un en face de l’autre, l’un embauche un « bon français blanc » de 1m 70 comme vendeur, et l’autre un dogon de 2m ou un pygmée de 1m 40, le second mettra rapidement la clef sous la porte.
Par contre si l’un de ces deux marchands en déduit ouvertement qu’il doit préférer embaucher l’un plutôt que l’autre, il va en prison ! Cherchez l’erreur.
L’erreur, c’est que les idéologies et idéologues de bazar n’aideront jamais à comprendre la vraie souffrance des noirs qui ne se sentent pas à l’aise chez nous tout simplement parce qu’ils sont noirs et nous blancs. D’autant qu’à cela, s’ajoute la violence républicaine anti communautariste de se voir sommé de partager les fondements d’une histoire qui n’est pas la sienne.
Comme il est confortable de ne rien comprendre à rien, et d'être réélu en se laissant rançonner par les associations anti ceci et anti cela.

Jean-Dominique Reffait

Frank Thomas, je n'ai pas parlé de rejet de ces auteurs mais d'une marginalisation exotique. Le Tout-Monde de Glissant n'est rien moins qu'identitaire, sa créolité est une vision du monde, et pourtant il demeure, selon les nécros des médias, un écrivain antillais régionaliste. C'est ce que je conteste.
Vous me parlez d'une autre époque, d'avant le Nouveau Roman, ma bête noire. Oui, avant cette funeste expérience littéraire parisienne, les lettres françaises s'ouvraient sans difficulté à tous les talents. Mais depuis le Nouveau Roman, c'est fini.

Le CRAN s'émeut d'un crime visant un Antillais parce que les témoignages ont bien mis en évidence les insultes racistes qui ont émaillé le passage à tabac du disc-jockey. L'Eglise catholique s'émeut davantage lorsque des chrétiens sont massacrés, je ne parle pas des juifs dont l'organisation dans cet exercice est rodée. Les arabes se massacrant entre eux, l'exercice leur est plus délicat. Cela ne doit pas occulter un travail de fond, positif, effectué par le CRAN sur des tas de thématiques universitaires ou documentaires.

Philippe NICOLLE

@saint just

Robespierre un grand homme ?
Responsable de la terreur, 16000 guillotinés...

Jean Marie

@ Mary Preud'homme

Pourquoi invoquer Le Pen ? Je n'en ai rien à faire de vos fantasmes politiques. Puis, confidence, Le Pen n'était pas né pendant le siège de Vienne, pas plus que Hitler quand Wagner a composé les Meistersinger. Vous faites la distinction avec les autres. Quels autres ? La Masse indistincte indigne de vos sentences ? Ah le plaisir de la polémique est bien amoindri depuis qu'on pense bien. Et même plus moyen de se moquer de soi-même.
@ Pierre-Antoine.
Je déteste le chant des Marseillais, sanglant, orgueilleux et rétrograde, composé par un musicastre qui publiera plus tard un hymne royaliste, vrai Claudel, et pour un baron et un général bavarois, ultérieurement guillotinés, image de toute la Révolution Française. Je n'y vois pas les principes de la DDH, seulement de l'arrogance, de la grandiloquence et de l'anecdote anhistorique. Mais enfin c'est notre hymne. On peut le chanter à bouche fermée. Ou supprimer, ça c'est bien, comme dit jpledun.
@JD Reffait
Mais qu'est-ce que c'est que cette opinion sur les écrivains antillais ou ultramarins en général ? Ce n'est pas parce que Paris se gave d'âneries sophistiquées que le peuple ne lit pas.

arnaud

Malheureusement dans ce pays, les dérapages du CRAN ne font réagir personne.
Cette association communautariste ne fait de l'indignation qu'a sens unique, comme le MRAP.
La complicité de la classe politique favorise le sentiment communautaire qui devient la référence. Le récent rapport remis sur l'école démontre s'il en était besoin que notre pays est en voie d'explosion comme l'ont été tous les pays multiculturels, n'en déplaise à ceux qui nous promettaient que l'immigration serait une chance pour la France.

Jiel

Merci GL

Cette vidéo est sans ambiguïté et Geoffroy Baudot doit être exécuté puisqu'il dit la vérité ! Et il ignore que la vérité, qui est souvent incontestable (c'est le cas ici) doit être escamotée ou tue si elle dérange la bien-pensance dont le CRAN est un prodigue porte-parole. Comme les trois petits singes, bouchons-nous les yeux, les oreilles et la bouche et dans dix ans, cinq joueurs d'une équipe de je-ne sais-quoi-qui-se-joue-avec-un-ballon feront des bras d'honneur à la TV pendant l'hymne national.
Et il faudra s'écraser.

Frank THOMAS

@Jean-Dominique Reffait

Tout comme vous semblez l'être, je suis aussi un admirateur de Césaire et d'Edouard Glissant auxquels j'ajoute Zobel et quelques autres que je donne à lire à mes étudiants.
Mais je ne vous suis absolument pas dans cette vision simpliste du prétendu rejet dont seraient victimes les écrivains antillais en France. La réalité est bien différente.
Fanon, Glissant, Césaire, Chamoiseau (pour Raphaël Confiant, le cas est un peu différent) sont certes louangés à Fort-de-France, on parle sans cesse d'eux, on s'y réfère au point, parfois, de les utiliser plus que de les comprendre, mais c'est à Paris qu'ils sont lus (par Paris, vous l'avez compris, je désigne la Métropole).
C'est à Paris que Breton a fait connaître Césaire; c'est encore à Paris que Glissant a eu le Renaudot; c'est toujours à Paris que Chamoiseau a obtenu le Goncourt.
Mes élèves de Sainte-Marie à la Martinique parlaient beaucoup de papa Césaire, mais ils n'en avaient pas lu une ligne avant que je le leur eusse fait découvrir.

On n'a pas attendu le CRAN (dont je doute que le chantre du Tout Monde ou même celui de la Négritude auraient été de fervents défenseurs) pour proposer d'honorer Césaire. Moi-même, comme élu dans ma ville, j'ai eu l'occasion de le faire.

Quant à votre affirmation selon laquelle le CRAN ne serait pas d'inspiration communautariste, elle est aussi vraie que celle dont je viens de parler !
Tout montre le contraire, et mon précédent commentaire sur son insupportable intervention dans l'affaire du meurtre de Claudy Elisor en apporte une preuve suffisante.

Jean-Dominique Reffait

Aimé Césaire aura une rue à Paris, c'est le CRAN qui l'a demandé parce qu'il ne semble pas qu'une telle idée puisse germer spontanément : Césaire est un géant de la littérature qu'on ne lit pas à Paris, réduit à la négritude - dont on n'a pas compris le caractère universel - et à son île des Caraïbes. Si n'avait été son engagement politique actif, Césaire aurait eu le Nobel comme Senghor qui l'a loupé pour les mêmes raisons. Mais de cela, le monde littéraire parisien n'en a cure et demeure dans cette infantilisation du noir qui voudrait que le noir ne puisse écrire que pour les noirs et sur les noirs.

Ca c'est du racisme et du vrai : ne pas imaginer qu'un auteur de Fort-de-France ou de Pointe-à-Pitre puisse être un auteur universel, un phare de ce monde, et que sa couleur ne le résume pas à n'être que ce qu'il paraît. Le monde littéraire parisien nous bassine avec ses impostures houellebecquiennes, les sinistres Despentes et autres Angot maladives, écrivains intellectuellement misérables mais Césaire, Condé, Glissant sont relégués avec condescendance dans la cave d'un régionalisme exotique tortillant inlassablement le cul bordé de bananes. Qui dira plus fort que moi combien est plus puissante aujourd'hui, plus généreuse, plus radicalement audacieuse la littérature française qui nous vient d'Afrique, des Antilles, du Québec ou du Maghreb ? Mais non, on reste hypnotisé par de navrantes houellebecqueries, c'est à désespérer.

Le CRAN, dont j'ai d'abord désapprouvé la formation avant d'en découvrir l'action positive, mérite mieux que cet affichage anecdotique inutile. Parce que, justement, il ne se situe pas dans une logique communautaire, je désapprouve ce repli circonstanciel maladroit. C'est justement la force des auteurs que je viens de citer de se confronter à la parole raciste sans l'interdire et pour la dépasser définitivement.

"J'écris en présence de toutes les langues du monde" Edouard Glissant (Thème d'un colloque en 2008 sur le multilinguisme)

Frank THOMAS

Dans la nuit du 31 janvier 2010, au Blanc-Mesnil, le disc-jockey Claudy Elisor est passé à tabac et tué après avoir refusé l’entrée d’une soirée privée à un jeune homme.

Voici le communiqué que le CRAN a publié au sujet de cet événement :

"Le 31 décembre dernier, ce père de famille de 33 ans avait refusé l’entrée à un jeune homme qui est revenu avec ses amis pour se venger.
Selon les témoins, Claudy Elisor a été frappé avec des coups de poing américains et une chaise, puis laissé pour mort.
Le CRAN condamne avec la plus grande fermeté cette agression barbare et présente ses condoléances à la famille de Claudy Elisor.
Le CRAN demande au Ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux de mettre tout en œuvre pour que les auteurs de ce crime abominable soient rapidement trouvés et punis.
Le CRAN demande à toute personne qui aurait des informations sur ce crime odieux, de se rapprocher de la police afin d’aider à l’identification des coupables."

Claudie Elisor a été victime de la violence et de la bêtise "au front de taureau". Mais pour le moment rien n'indique que sa couleur de peau soit la cause de sa mort.
Le CRAN pourrait-il expliquer pourquoi, parmi tous les crimes odieux dont les médias nous informent jour après jour, il privilégie celui-ci ?

On se bat toujours pour ce qui nous manque le plus

La loi de Jante

La "loi de Jante" (Jantelagen en suédois). Conceptualisée en 1933 par l'écrivain Aksel Sandemose est devenue dans toute la Scandinavie un code de conduite officieux mais parfaitement respecté. Cette loi dont le mode de vie correspond à son mode de fonctionnement ce que ne renierait pas Claude Onesta, prône une extrême modestie et place la collectivité au-dessus de toute aspiration individuelle. Le contre-exemple concret du foot...(Le Monde du 01)

Geoffroy Baudot l'exemple type du raciste ? Il n'en est pas à son premier coup d'essai dixit le Cran; en effet, l'année passée, l'Union des Moutons de Panurge avait choisi de publier sur son site une photo présentant des jeunes piétons noirs... sous le titre: "le phénomène de la délinquance des mineurs"...

Il ya manifestement un manque d'intelligence à l'Union des Moutons de Panurge ce n'est pas nouveau que de le découvrir ! ...Sa dernière sortie sur Twitter sur les blacks de l'équipe nationale de handball est pour le moins inopportune sinon calculée en tonte des plates-bandes électoralistes du FN ! ...Il nous rappelle quelques propos tenus par un certain J-M Le Pen sur l'Equipe de France...

Le meilleur joueur au monde est sans contestation, Jackson Richardson, ex-capitaine de l'Equipe de France, né le 14 juin 1969 à Saint-Pierre (La Réunion) et tous ses potes qui ont fait ce palmarès exceptionnel à Olivier, Did, Seuf, Dan, Loulou, Fab, Doudou, ...
Avec son 4 ème titre mondial et un palmarès individuel impressionnant, des Barjots aux Experts, ils ont aussi chanté ou pas la Marseillaise avec enthousiasme. Si seulement les politiques les prenaient comme exemple, la France ne s'en porterait pas plus mal !

Quant au Cran qu'il dépose plainte si il le souhaite pour une polémique digne d'une cour de maternelle mais la loi de Jante devrait s'imposer à tous... J'aime aussi bien mon café au lait et je vais sans doute faire une association !....

Pierre-Antoine

On en parle, on fredonne le refrain, mais la connaît-on vraiment ?

La voilà notre Marseillaise nationale !

Le quatrième couplet sonne vraiment juste sur les notes de l'actualité moyen-orientale.

-1-
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons

-2-
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!

-3-
Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.

-4-
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.

-5-
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!

-6-
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!

-7-
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!

Cordialement

Pierre-Antoine

Pierre-Antoine

@Mary Preud'homme

Lisez mon profil sur facebook (et les URL vers mes sites) et vous verrez que je suis loin de rentrer dans le placard que vous me prêtez :-D

Cordialement

Pierre-Antoine

jpledun@Jean-Marie

Quel humour... noir !

Mary Preud'homme

Heureusement que JD Reffait et Alex paulista ont remonté le niveau.
Pas comme ce Jean-Marie qui joue les Le Pen de pacotille, le style et l’humour en moins.
Quant à une majorité d‘autres, ils font comme à leur habitude du racisme ordinaire, se désolant que les noirs qui leur font si peur et qu'ils dénigrent à la moindre occasion ne leur tendent pas les bras ou la joue gauche. Personnellement, le CRAN ne me dérange pas, mais je n’aurais pas non plus l’idée d’y adhérer pour le tourner en dérision ou faire de la délation. N’est-ce pas Pierre-Antoine ?

Passant

@Mary Preud'homme

Si ce texte a plus de 40 ans d'âge, alors vous avez certainement raison, il n'est pas de Confiant. Mais je doute qu'il soit de Senghor.

Pour en venir au CRAN, comment ne pas voir qu'il s'inspire du CRIF. Les "craintes" qu'inspirent le CRIF au point qu'aucun homme politique n'ose ne pas se présenter à leur dîner annuel, ni ne pas se laisser intimider par certains combats douteux constituent le modèle du CRAN. Ils veulent accéder à ce statut et multiplient donc, comme le CRIF, les dénonciations et les indignations.

C'est comme cela que ça marche maintenant en France.

Robert

Je rejoins Pierre-Antoine dans son appréciation : 35 années pendant lesquelles le silence était de rigueur durant l'exécution de l'hymne national ! Tradition quand tu nous tiens ! Ce temps d'exécution se doit surtout d'être un instant de recueillement pour la France, ses fils et filles qui ont œuvré, se sont battus et trop souvent sont morts pour elle, pour ce que son drapeau représente et donc symbolise. Alors que tel ou tel le chante ou pas n'a que l'intérêt de l'apparence. Ce qui importe reste bien "ce qu'il y a dans le cœur" à ce moment-là.

Mais l'Histoire telle qu'elle est à présent enseignée tout comme la repentance obligatoire devenue quasiment institutionnelle ( France à présent indigne de l'Histoire et coupable de toutes les vilenies du monde...) ne prédisposent pas nos concitoyens, singulièrement nos jeunes, à être fiers d'être ce qu'ils sont : Français, et non pas seulement par le sang reçu !

Il me semble que ceux qui reprochent son caractère guerrier à notre hymne national ne se sont jamais souciés d'en lire l'intégralité des paroles ! Où ils verraient qu'en fait Rouget de Lisle fait en quelque sorte l'apologie des principes de la Déclaration des Droits de l'homme et du Citoyen ! Y compris pour les jeunes générations appelées à succéder à leurs Anciens.

Au fait, c'est un hymne "national" alors que tout dans notre système actuel est fait pour rejeter la Nation en tant que telle parce que prétendument cause du nationalisme et de toutes les guerres ! Sans doute, comme l'on dit au rugby, sera-t-il nécessaire de revenir un jour aux fondamentaux...

Jean Marie

Par une nuit noire, mes idées noires ne se relevaient pas de la cuite noire que je m'étais infligée. Les quais étaient noirs de monde, on n'y voyait goutte, la noirceur de mon attitude faisait de moi un paria. Mon travail de nègre menacé, je n'avais pas résisté aux sirènes des noirs abymes de la débauche, me roulant sur une vaste couche en compagnie d'une splendide négresse, séductrice irrésistible, docteur en Droit et en sciences érotiques la très chère, connaissant mes goûts n'ayant sur elle gardé que ses bijoux. Mes facultés récupérées, je revins à des attitudes plus claires et me décidai à m'alimenter.
Un bistrot proposait de la raie au beurre noir, du boudin noir, arrosés d'un Pinot Noir d'Alsace, une tome du Causse Noir et un nègre en chemise, tout cela terminé par un petit noir bien serré. Mon humeur se détendait, je n'étais plus à cran et j'envisageais l'avenir sous un jour moins sombre, pour une fois.
Cependant qu'un enterrement défilait devant les vitres du bistro je pensai qu'il faudrait adopter la couleur blanche pour les voitures et ornements, c'est tout de même plus gai, quoique, en pays japonais, mais au diable, impossible d'introduire le jaune, ou je n'en sortirai pas.
Mon bistro, mais Tudieu, il fallait éclaircir cela, je fonçai sur Wikipédia et là, horreur, je lus que le mot était illustré par une citation de L-F Céline, celui dont la grâce mitterrandienne et klarsfeldienne nous a évité la présence au rang des commémorations. C'eût été un jour à marquer d'une pierre noire aussi noire que celle qu'on révère ailleurs, il faudra changer cette expression qui offense le culte religieux.
Je fis alors une réflexion engendrée par la vue d'une jeune femme qui mâchait lentement un croissant, sans doute au beurre, au regard du pailletage de sa croûte. Une sensation de malaise s'empara de moi lorsque je me rappelai que cette viennoiserie symbolisait la victoire des armées de Jean Sobieski sur les musulmans turcs et qu'il faudrait songer à interdire cette pâtisserie désobligeante pour les islamistes de tout poil. La seule consolation est que le Sultan fit couper la tête du vizir fuyard, comme on lapide encore quelques malheureuses, tout de noir vêtues, dans certains pays quand elles ont aimé en fraude, au noir.
Décidément, la journée commençait en demi-teinte, ouf !

Guillaume

La phrase de M. Baudot n'est pas française !
Sa syntaxe est tellement fautive que je ne la comprends pas!

Ludovic

Bonjour M. Bilger,

Quel intérêt que cette polémique digne d'une cour de récréation au sujet de propos tenus par un imbécile inconnu auquel le CRAN se croit obligé de répondre?
Seule compte la victoire époustouflante de l'équipe nationale de handball qui, avec son quatrième titre de champion du monde, donne une formidable leçon d'éthique et de fair play à nos honteux footeux.
Je déplore surtout le peu de retentissement médiatique de ces champions, à peine cinq minutes dans les journaux télévisés, pas de descente envisagée sur les Champs Elysées. Auront-il droit à une réception par le président de la République? A la légion d'honneur?
On est bien loin du matraquage médiatique réservé au seul football, pour une fois je le déplore.

Pierre-Antoine

@JDR
"J'ignorais de plus qu'il était obligatoire de chanter La Marseillaise quand celle-ci retentit, j'ai dû louper un amendement capital à une loi sur l'élevage des escargots."

Vous pouvez garder le silence pendant La Marseillaise sans vous sentir coupable d'un quelconque crime de lèse-majesté.

Pendant 26 ans je suis resté "obligatoirement" silencieux pendant que l'hymne national retentissait et parfois pour rendre les honneurs à un frère d'arme mort pour la France, selon la formule consacrée.

Pour moi La Marseillaise impose par sa tradition historique, silence et réflexion (je n'ose pas écrire recueillement).

Cordialement

Pierre-Antoine

Pierre-Antoine

@Philippe NICOLLE

Excellente idée, s'ils refusent mon adhésion, je porte plainte pour discrimination raciale !

Mais je vais attendre un peu, qu'ils oublient un peu cet article de PB.

Cordialement

Pierre-Antoine

Pierre-Antoine

@Achille
"Ils ont de toute façon fait honneur à la France."

Ils ont surtout honoré le contrat les liant à leurs sponsors !

Sans remettre en cause l'exploit physique (et non sportif) je n'associerai pas l'honneur dû à la France à ces jeux du cirque médiatique.

D'ailleurs il n'y a qu'à écouter ce qu'en disent les managers à l'issue de la victoire "les médias ne parlent pas assez de nous !" Ce qui veut dire : "on veut nous aussi notre place dans l'arène et la part du gâteau des sponsors!"

Rendons l'honneur à qui il est dû !

Cordialement

Pierre-Antoine

Pierre-Antoine

Bientôt ces empêcheurs de parler libre exigeront, grâce à l'informatique sur des images numériques, qu'il y ait des incrustations dans les reportages, pour fermer les lèvres des joueurs chantants (on cache bien les noms des marques) et des biiiip pour remplacer les mots qui claquent aux oreilles décollées, chatouillent les nez aplatis et défrisent les cheveux crépus. :-D

Cordialement

Pierre-Antoine

Mary Preud'homme

@ Passant

Je connais cette poésie depuis plus de 40 ans qui a d'ailleurs plusieurs versions, en espagnol, portugais et anglais, et qui serait aussi revendiquée par un auteur portugais à une époque où Confiant n'avait pas écrit le roman que vous citez.
Je vous accorde néanmoins que le style n'est pas celui que l'on prête à Senghor, qu'il s'agit sans doute d'une oeuvre (mineure) de jeunesse et que ce texte souvent recopié et cité n'est peut-être pas rigoureusement conforme à l'original. Mais ce qui importe c'est l'esprit de ce poème et une idée que je voulais partager avec tous ceux qui abordent le métissage ou la créolité sans oeillères.
Une pensée au passage pour un grand de la littérature caribéenne qui vient de nous quitter : Edouard Glissant.
---

zenblabla

Censurons dès à présent Nougaro !
N'a-t-il pas chanté, vraiment malhabile alors, l'écran noir de ses nuits blanches ?

Saint-Just

Cher Monsieur,

Merci de ne pas mêler Robespierre - grand homme et grand Français s'il en fut - à cette minable affaire.

Cordialement,

Alex paulista

Juste une remarque sur La Marseillaise: au Brésil, dans n'importe quel petit tournoi de quartier, à toute occasion sportive, on commence ou on finit par chanter l'hymne national tous en chœur. Que l'on soit Brésilien ou pas, on est invité à chanter.

Au début cela fait bizarre pour un Français. Mais au bout d'un moment on s'y fait et cela devient comme un jeu de se souvenir un peu mieux des paroles.

Le Brésil a un hymne très beau, la France aussi. On pourrait chanter La Marseillaise plus souvent.
Sinon ce n'est plus un hymne !

GL

@ Jiel
Voici un lien sur la video
(http://www.youtube.com/watch?v=KftXV83ClNA&feature=player_embedded)

jpledun

"Exister médiatiquement ne peut hélas se faire que dans le cadre polémique, c'est la règle du genre" JDR


A qui le dites-vous ???

(Avec l'aimable autorisation de M.Jean Reffait)
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Les rencontres sportives internationales ne sont pas des guerres entre deux nations.
Je ne comprendrai jamais pourquoi il faut passer par cette tradition d'un autre âge.

Que l'on supprime les hymnes pour toutes rencontres sportives. Comme ça il n'y aura plus de polémique pour savoir qui se sent ou non l’envie de les chanter.

Soyons honnêtes : en voyant les images je me suis fait également la réflexion. En passant. Sans plus. En mon for intérieur. Sans alerter le CRAN et autres sympathiques organisations de censure.

C'est grave docteur Reffait ?

Cactus frappe souvent trois fois

Je ne vois qu'un mot si A CRAN : STOP !

Xavier Nebout

Passé un certain niveau, la naïveté est suspecte.
Les associations de protection des valeurs démocratico-républico-laïco-antiracisto-bien pensantes, vivent de subventions versées par toute collectivité locale sommée d’être politiquement correcte. Le fruit du racket à l’arme médiatique est colossal et permet des rémunérations de ministre pour leurs dirigeants. Il se trouve même des malfaisants pour dire que cela donne lieu à des rétro-commissions…
Alors évidemment, ces associations, il faut qu’elles agissent au nom de la nécessaire vigilance face à la montée du nazisme. Parce que comme chacun sait, un parti néonazi sur le point de prendre le pouvoir grâce aux caisses occultes du patronat !

La seule question que se pose, est de savoir pourquoi on fait semblant de ne pas savoir tout cela. Réponse : parce que tout cela est aux mains des fraternels réseaux !

Il est vrai aussi, que si les Français savaient tout, ils classeraient J.M. Le Pen comme doux rêveur écologiste.

GL

« Le CRIF revendique la censure de Stéphane Hessel et l'atteinte à liberté d'expression à l'Ecole Nationale Supérieure »
(http://www.mediapart.fr/club/edition/soutenons-stephane-hessel-et-les-pacifistes-de-la-campagne-bds/article/140111/le-crif-r)

Le CRIF apparaît beaucoup plus efficace que le CRAN dans la défense du système communautariste.
L'essentiel est atteint : Avoir réussi à faire taire Stéphane Hessel, c'est-à-dire "Papy" pour reprendre la formule toute en délicatesse du champion Zemmour qui lui n'a pu rechercher qu’à le discréditer.
Mais les deux démarches sont du même tonneau !
(http://www.dailymotion.com/video/xgdvnj_eric-zemmour-indignez-vous-qu-on-vous-dit_news#from=embed).

Passant

@Mary Preud'homme

Le texte que vous publiez n'est pas un poème de Senghor. Ce texte repris souvent sur internet provient d'un livre de l'auteur antillais Raphaël Confiant "L'allée des soupirs". Dans ce roman un fou du nom de Cicéron se promène dans le quartier en portant une pancarte portant une inscription. Régulièrement cette inscription change. Ce texte, si je me souviens bien, est l'une des dernières saillies de Cicéron et clôt d'ailleurs le roman.

Jiel

Bravo pour ce qui concerne le CRAN. Pour Geoffroy Baudot, que je ne connais pas, comme 99% d'entre nous, je suis surpris de l'attaque, et surtout de l'absence dans ce billet et dans les commentaires d'un point essentiel: ce qu'il dit est-il VRAI ou FAUX? Si c'est vrai, cette information est intéressante. On a de plus en plus tendance à polémiquer sur la mousse des choses sans s'intéresser à leur réalité. Mauvaise voie...

Jean-Dominique Reffait

Il faut sonder les sous-sols du web pour dénicher une information sur ce G. Baudot, visiblement dans la mouvance de l'ineffable Benjamin Lancar, le Rantanplan des Jeunes Populaires. Le Baudot est membre du Chêne, le club de Michèle Alliot-Marie, ce qui le prédispose ontologiquement à proférer de grosses conneries. N'en veuillons donc pas à ce jeune crétin qui ne sait d'ailleurs pas compter, car il y a 6 noirs ("Blacks" en langue blanche) dans l'équipe de France de handball, et non pas 5.

Ainsi donc, l'âne Baudot, loin de s'émerveiller du sacre mondial de nos joueurs, consacre son attention à compter les joueurs qui chantent la Marseillaise et à déterminer la couleur de ceux-ci, sans manquer sans doute de se tenir debout en chantant lui-même ! Quelle acuité ! Pour ma part, j'avoue qu'une émotion de cette nature embrume mes yeux sans que je puisse distinguer qui chante et qui est noir, mais je ne suis pas Jeune Populaire il est vrai.

J'ignorais de plus qu'il était obligatoire de chanter La Marseillaise quand celle-ci retentit, j'ai dû louper un amendement capital à une loi sur l'élevage des escargots. Il ne me semble pas que le président de la République, le 14 juillet, entonne la Marseillaise lorsqu'elle s'exécute, pas davantage d'ailleurs que les centaines de troupes qui défilent. On m'aurait plutôt enseigné le recueillement et le silence à ce moment. Baudot confond la Marseillaise avec Christophe Willem.

Le Baudot est d'ailleurs parfaitement habitué aux titres mondiaux, il connaît évidemment la pression et l'émotion qui étreint des joueurs qui viennent de gagner une médaille d'or, c'est son lot quotidien et il est donc parfaitement qualifié pour estimer l'attitude que l'on doit avoir en ces circonstances. Ne pas chanter l'hymne national parce qu'on aurait la gorge nouée d'émotion, jamais un Baudot du Poitou, même noir, ne se laisse aller à une telle facilité quand il monte, chaque jour, sur un podium mondial.
Crétin, va.

En attendant Baudot, Le CRAN est une organisation utile et ordinairement positive. Exister médiatiquement ne peut hélas se faire que dans le cadre polémique, c'est la règle du genre. Il faut donc taper sur toutes les casseroles qui se présentent, y compris sur la dînette de Baudot. Exiger des sanctions constitue désormais le sauf-conduit d'un passage dans les médias. Ce n'est pas tant le CRAN qui est à blâmer qu'une mécanique médiatique qui n'est plus guère régie que par le compassionnel compulsif.

Frank THOMAS

La première provocation du CRAN, Conseil Représentatif des Associations Noires, c'est son nom.
Il porte en lui l'affirmation qu'il regroupe des associations de "noirs", c'est-à-dire l'idée d'un communautarisme fondé sur la couleur de peau.
Il sonne de surcroît comme une provocation évidente et intentionnelle à l'égard du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, le CRIF qui, sans doute, n'est pas exempt de reproches, mais qui ne saurait être réduit à une organisation raciale.
Le CRAN ne se signale dans ses interventions publiques que par une hostilité vigilante et pointilleuse, travestie en défense des droits et de la dignité des "noirs". Cet objet unique fait de cette association une sorte de gardien de la vertu qui, par son existence même, signifie à la France et aux Français qu'ils ont, dans ce domaine, bien des reproches à se faire.
Qui pourrait le nier ? Qui ne regrette que du XVIIe au XIXe siècles, l'Europe en général et la France en particulier ait pratiqué cette horreur qui s'appelle l'esclavage ?
Qui donc, aujourd'hui, rit encore aux sous-entendus bêtement racistes des chansons coloniales des années 30 ?
Et puis, nous le savons bien, quelque soin que nous mettions à nous surveiller lorsque nous parlons, notre langage est émaillé d'expressions souvent idiotes mettant en relief les ridicules ou les défauts supposés de tel peuple ou de tel groupe.
Le temps, sans doute, en viendra à bout.
Ce qui, hier encore, ne choquait personne est devenu insupportable à tous. Nul besoin de censeur ou de gendarme autoproclamé pour cela.

Enfin il me semble que les gardiens de l'orthodoxie des moeurs et du langage que les membres du CRAN prétendent être seraient bien inspirés de s'intéresser aussi aux dérapages inverses.
Dans certains quartiers, il ne se passe pas de journée que ne fusent des interjections et des insultes ouvertement racistes contre les "blancs", les juifs, les homosexuels, etc. qui, apparemment, ne froissent pas la conscience de ses adhérents.
Aux Antilles françaises chaque année est organisée une élection de "Miss Beauté Noire" qui me paraît un scandale insupportable et qui a été au centre de bien des discussions avec mes collègues antillais intelligents et cultivés qui ont néanmoins le plus grand mal à sentir ce qu'un tel concours, exclusivement réservé à des jeunes filles noires ou métisses, peut avoir de profondément choquant.
Et lorsqu'une syndicaliste très active de la CGTM, à Fort de France, s'exclame : "Békés voleurs ! " devant micros et caméras, on aimerait, pour la crédibilité de leur action anti-raciste, que les responsables du CRAN donnent aussi de la voix.
On ne les a pas vus lors du récent procès.

Mary Preud'homme

"Cher frère blanc !

"Quand je suis né, j'étais noir.
Quand j'ai grandi, j'étais noir.
Quand je vais au soleil, je suis noir.
Quand j'ai froid, je suis noir.
Quand je suis malade, je suis noir.
Quand je mourrai, je serai toujours noir.

"Tandis que toi, homme blanc,
Quand tu es né, tu étais rose.
Quand tu as grandi, tu étais blanc.
Quand tu vas au soleil, tu es rouge.
Quand tu as froid, tu es bleu.
Quand tu as peur, tu es vert.
Quand tu en en colère, tu es violet.
Quand tu es malade, tu es jaune.
Quand tu mourras, tu seras gris"

Alors qui de toi ou de moi est "l'Homme de couleur" ?

(Poème de Léopold Sédar Senghor)

Cyril

Je pense que dans les propos de Geoffroy Baudot, ce qui choque, est l'emploi du mot "black" qui peut paraître péjoratif.
La même phrase avec à la place du mot "black", l'expression "hommes de couleur" ou "joueurs de couleur" aurait paru, me semble-t-il plus acceptable.

Il est vrai qu'à notre époque, il est parfois difficile de s'exprimer, sans susciter des mauvaises réactions de part et d'autres, qui ne sont pas toujours fondées d'ailleurs.

Eric Zemmour a été évoqué plus haut, j'ai approuvé ce qu'il a dit sur le plateau de l'émission présentée par Thierry Ardisson, il suffit de suivre l'actualité pour constater qu'il a parfaitement raison, mais compte tenu que ces propos ne s'inscrivent pas dans ce qui est considéré comme le politiquement correct, il a dû répondre de ces propos devant le juge judiciaire, car il a été assigné en justice.

La ligne de conduite adoptée par le CRAN me fait penser à la ligne de conduite adoptée par le MRAP, qui use de la même stratégie pour calmer les langues qui se délient trop.
Je constate par ailleurs que le MRAP n'a, du moins à ma connaissance, pas du tout réagi aux propos tenus par une maghrébine qui avait traité des blancs de "sous-chiens".

Quel honteux silence !

Mary Preud'homme

Comme on dit en créole : "dé grenn lapli pa gwo lapli", ce qui signifie : beaucoup de bruit pour rien.
La Marseillaise, beaucoup de jeunes me disent qu'ils aiment la mélodie mais pas les paroles, qu'ils trouvent trop guerrières. Alors...
On peut aussi chanter la Marseillaise en breton, en catalan ou en créole, voire sur un rythme reggae (cf Gainsbourg). Tout cela n'est pas très grave. En revanche, ce qui est choquant c'est de ne pas respecter un hymne national quel qu'il soit en sifflant ou en manifestant bruyamment pendant son interprétation.

Surcouf au fond de la cambuse

C'est peut-être le côté noir, obscur de la liberté d'expression, de leur force ?
Allez donc savoir !

Philippe NICOLLE

Totalement en phase avec vous Monsieur Bilger,
je suis d'ailleurs étonné que cette détestable association de type communautariste (essayez d'y adhérer si vous n'êtes pas noir !!) ne se soit pas déjà indignée du fait qu'en musique une blanche vaut 2 noires !!

Cordialement

patrons-voyous

Ils deviendraient 'étiques'.

Merci de m'avoir poussé à m'interroger sur l'orthographe.

L'éthique du Cran est étique...

Mivana

* SOS-Racisme dépêche des militants dans les stades qui relèvent les identités de ceux qui crient des slogans racistes

* Le CRAN relève tout dérapage médiatique et somme les politiciens de prendre des sanctions

* La Halde étend ses pouvoirs en devenant auxiliaire de justice et peut donc investiguer dans l'intimité de chacun sur commission d'un juge (ils sont assermentés à la Halde ?)

Bref l'antiracisme est à la fois un clergé et un commissariat politique puisqu'il qualifie, juge et sanctionne le "bien" et le "mal" dans l'espace public... au-delà même du législateur et du magistrat.

De quoi rappeler les "Heures les plus sombres de notre Histoire" (TM)

Albatros

Bravo M. Bilger pour cette réaction ! Il est vrai qu'on en a ras le bol de cette bien-pensance ! Vous aviez déjà fait preuve de lucidité lorsque vous aviez défendu Eric Zemmour... alors merci. Vous prouvez qu'il reste des juges et magistrats lucides !

Achille

Bonjour Philippe Bilger,

« Le CRAN est trop souvent à cran. Qu'il se calme ! On en a vraiment assez de ces Robespierre au petit pied qui pullulent dans notre espace démocratique »

Je suis entièrement d’accord avec vous concernant cette susceptibilité à fleur de peau du CRAN qui confine au complexe de persécution. Ça tourne au ridicule, voire au grotesque.

D’un autre côté cette manie du moment de la part de certains journalistes, responsables politiques qui généralement occupent des postes mineurs de vérifier si les membres de l’Equipe de France, quelle que soit la discipline sportive, chantent bien la Marseillaise lorsqu’ils ont accès à la plus haute marche du podium est tout aussi ridicule.

Ce ne doit pas être une obligation. D’ailleurs certains sportifs sont trop émus pour le faire, d’autres n’osent pas ou encore ils chantent faux. Peu importe la raison.

L’important est qu’ils aient remporté la victoire. S’ils chantent la Marseillaise c’est bien, s’ils ne la chantent pas qu’ils soient noirs, blancs ou métissés n’altère en rien leur performance. Ils ont de toute façon fait honneur à la France.

calamity jane

"étiquetté on n'entend plus que ça"
"cet air nouveau qui nous vient de ?
"cet air nouveau qui nous fait des dégâts
"et comme moi vous prendre pas"...
TWIT and Twit vous lirez tous twit and twit ! etc... (sur l'air de la leçon de
twisttttttttttttttttttttttttttttttttttt).

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