Quand je l'ai lu, je n'ai pas voulu croire à cet épisode. Presque rien, une broutille, pas de quoi fouetter un président, des principes désuets, une politesse ringarde...
Comme il n'y a eu aucun démenti et que je n'ai pas relevé de réaction médiatique, je demeure effaré tout seul. Ce n'est pas grave. Je sais bien que cette fin de semaine ou peut-être lundi nous apporteront une nouvelle que la plupart des citoyens attendent depuis plusieurs semaines. Le départ, enfin, de Michèle Alliot-Marie. Même si elle a du courage dans l'adversité, il ne faut pas oublier qu'elle seule est responsable de cette dernière. Il y a bien sûr les inévitables amers comme par exemple Yves Jégo qui voudraient voir, par une sorte de bienheureuse contagion pour eux, le Premier ministre être remplacé et embarqué dans le même naufrage ( 20 Minutes, nouvelobs.com). A chaque jour suffit son exclusion !
De quoi s'agit-il ? La Turquie a reçu la visite éclair du président et par la voix de son Premier ministre Erdogan a fait part de sa désapprobation, voire de son humiliation devant cette escapade trop rapide. Je ne crois pas que ce pays ait été consolé par la comparaison avec le président Obama qui n'aurait pas bénéficié de plus d'heures de la part de Nicolas Sarkozy. Les Etats-Unis, avec leur puissance, ne pouvaient pas se sentir affectés par une telle péripétie. La Turquie, si.
Ce n'est pas l'essentiel. C'est dans ce climat qui à l'évidence n'était pas au beau fixe que le maire d'Ankara, accueillant Nicolas Sarkozy, a décidé de mastiquer un chewing-gum puisque notre président faisait de même. Il faut se pincer pour le croire. Notre représentant, dans le cadre d'une visite officielle, faisant preuve d'une telle indélicatesse, cela dépasse l'entendement !
Se rappeler les précédents ne console pas, bien au contraire. L'expropriation du Pavillon de la Lanterne au détriment de François Fillon, à peine le président élu, m'est apparue d'emblée comme le signe que nous allions vers une République du "bon plaisir". C'est bien parce que je le décrète. Le "casse-toi, pauvre con", on en a trop parlé et cette réplique grossière suivait une offense d'un citoyen lui-même malappris.
Mais le chewing-gum ? J'ai honte pour le maire d'Ankara, pour le président. Et pour moi. Parce que Nicolas Sarkozy porte symboliquement à l'étranger, sur sa personne, dans ses attitudes et avec ses discours, la communauté nationale tout entière en chacun de ceux qui la composent, gauche et droite confondues. Cette impolitesse devient la nôtre et nous devons l'assumer, en souffrir avec lui. S'il la regrette.
Je suis d'autant plus sensible à cette allure du quotidien - on ne s'adresse pas à autrui avec un chewing-gum dans la bouche, notamment - qu'à la cour d'assises (je sors d'une session passionnante grâce à une nouvelle présidente et à des jurés exemplaires) le premier jour, lorsqu'on établit la liste définitive des jurés, je leur demande, s'ils sont tirés au sort, de songer à éteindre leur portable et à ne pas mastiquer un chewing-gum. Parce qu'ils sont le peuple français et que pour s'acquitter d'une mission aussi éprouvante qu'honorable, aucune médiocrité ne peut être tolérée. L'apparence est d'abord ce qui donne confiance, rassure. Pour ma part, si j'étais l'accusé ou la partie civile, je m'inquiéterais devant des comportements vulgaires qui me laisseraient craindre le pire sur le rapport de CES juges avec leurs exigences de fond. Le plus triste est que ces dérives sont susceptibles de toucher des magistrats, des avocats, des experts, des témoins, même des enquêteurs de personnalité ou des fonctionnaires de police. Parce qu'on est le peuple ou qu'on s'adresse au peuple, une rectitude de la forme n'est pas négociable.
C'est évidemment encore plus éclatant pour un président de la République. Je crains que cet incident ait causé si peu d'émoi, non seulement à cause d'une actualité chargée, mais parce qu'il est révélateur d'une indifférence de presque tous à l'égard de cette impolitesse-là, qui en tout cas a blessé le maire et au-delà de lui la Turquie. Doit-on admettre que les Français, eux-mêmes de plus en plus abandonnés à l'oubli prétendûment libérateur d'une forme respectueuse d'autrui, se soucieraient comme d'une guigne de ce qui m'insupporte ? Le chewing-gum présidentiel ne serait-il pas celui de tous ?
J'espère que non. On ne sait jamais où mettre le chewing-gum quand on l'enlève ou quand on vous enjoint de le sortir de votre bouche. Il ne collera pas à la France, au moins ?
Mépris
En fait, je me suis mépris, et Philippe Bilger aussi.
Mâchouiller du chewing-gum lors d’un entretien officiel avec le maire d’Ankara n’est pas l’expression d’un manque d’éducation comme le ferait supposer le comportement habituel de Nicolas Sarkozy, mais ici, dans cette situation précise, il s’agit d’un acte hautement politique :
Sarkozy dit tout son mépris pour la Turquie.
Il ne fait qu’exprimer la haine ancestrale envers les Turcs, entretenue dans sa famille de génération en génération et qu’il entretient aujourd’hui.
Cette haine lui est précieuse, car elle a valu à son ancêtre, un paysan hongrois qui s’était distingué en tuant des Turcs, de porter le nom de « nagybócsai Sárközy Pál Istvan Ernő », et ce, par décret du 10 septembre 1628, de Ferdinand II de Habsbourg.
Ainsi l’ancêtre n'a pas réellement reçu de titre de noblesse, mais le droit de faire précéder son nom de celui de son village d'origine ainsi que d'utiliser des armoiries. (Wikipédia)
Que l’individu Sarkozy veuille mijoter sa haine personnelle pour les Turcs serait sans importance s’il n’était pas le représentant de la France et voulait en faire une question de politique internationale.
Ainsi, l’homme voudrait transformer ce ressentiment personnel en position européenne, en interdisant à la Turquie d’entrer dans l’Union européenne.
Nous n’avons pas, nous Français, Européens à adhérer aux délires de cet homme.
Rédigé par : Jean-Marie Charron | 05 mars 2011 à 13:20
Bonsoir à tous,
Ce petit billet a le mérite de signaler une forme d'urgence à changer un nombre certain de choses et de personnes.
Sinon, le titre de votre monographie "Le guignol et le magistrat" m'a fait éclater de rire. J'aurais presque envie de le lire si le guignol en question n'était pas "l'inestimable" Gaccio...
Rédigé par : Benefactor | 04 mars 2011 à 23:24
Je constate que nous ne sommes que deux à avoir relevé que Nicolas Sarkozy a mâchouillé un chewing-gum « comme un vulgaire sauvageon du 9-3 ». Je comprends également que c'est le journal Marianne qui titre ainsi... comme quoi, il y a des choses, selon moi, beaucoup plus choquantes que le fait de mâcher du chewing-gum ! C'est indigne et odieux.
Rédigé par : Synchronicité | 04 mars 2011 à 18:31
Le maire d'Istanbul a mâché ostensiblement un chewing-gum lors du départ de Sarkozy parce que ce dernier avait fait la même chose lors de la réception en France du président de la République turque. Sarkozy marquant en outre un profond désintérêt lors du discours de ce dernier ! Tout ceci selon la presse turque.
Personne où presque de l'appareil d'Etat turc (ou un simple second couteau) lors de l'arrivée de notre président à l'aéroport.
Rédigé par : thomas | 04 mars 2011 à 14:46
Mais franchement... vous n'avez pas de sujet à polémique un poil plus consistant qu'un chewing-gum !! A ce rythme ce sera quoi le thème de demain ? la couleur des chaussettes de Fillon ? le sens des rayures de la chemise d'un autre ? pfff... Marine n'a pas de souci à se faire (elle doit même se réjouir de ce genre d'article).
Pierre
Rédigé par : Pierre | 04 mars 2011 à 13:20
Bonjour Monsieur Bilger,
J'attire votre attention sur une introduction à votre article repris dans Marianne2. Je suppose que cette introduction n'a pas été rédigée par vous. L'expression "sauvageon du 9-3" est utilisée dans cette introduction. Cette expression est injustement stigmatisante et dévalorisante pour la population de tout un département, la Seine-Saint-Denis. Elle me choque, je la trouve injuste à l'égard de tous ceux, probablement plus de 99% de la population du département, qui vivent paisiblement, sont éduqués et parfaitement intégrés dans la nation. Ce genre de formule fait beaucoup de mal. Je vous respecte et ne peux que vous inciter à veiller à la formulation des introductions que Marianne2 peut élaborer pour vos articles. Celle-ci n'est pas digne de vous.
Bien cordialement.
Rédigé par : Marc Serafini | 03 mars 2011 à 16:16
NS est l'incarnation de la vulgarité, la grossièreté et l'impudence poussées au dernier degré.
Non, il ne représente plus la France.
Il convient de le lui faire savoir.
Rédigé par : Nemosus | 03 mars 2011 à 01:27
Bonjour,
Petite correction, Sarkozy avait accueilli le président Gul à Paris avec un chewing-gum lors de l'année de la Turquie à Paris, l'année dernière je crois....
Lors de sa visite, il avait un chewing-gum quand il a été accueilli à l'aéroport par le maire d'Ankara, ce dernier a fait de même au départ de Sarkozy...
Voilà voilà, ça change rien mais bon voilà quoi...
Rédigé par : pkoipas | 02 mars 2011 à 15:26
L'indignation, c'est encore Philippe qui s'y colle !
AO
Non, Philippe, pas m'en vouloir, pas m'en vouloir, j'accepte tout pour me faire pardonner, même de prendre Dupond et Dupont Moretti pour avocat et avocad, c'est dire.
Rédigé par : oursivi | 01 mars 2011 à 23:49
La Turquie a compris que son avenir se construira avec les pays musulmans qui sont en train de se libérer... de l'Europe et des USA.
Rédigé par : Elandalussi | 28 février 2011 à 10:38
Avez quel âge pour écrire des âneries pareilles ?
AO
PS quoique, le tout est que le Chewing ne colle pas à l'Elysée l'année prochaine.
PB, l'indignation remâchée... on vous a connu plus inspiré, même si je n'aime pas non plus, ni le chewing, ni ses usagers, mais n'en aurais pas fait une note ; ou une mauvaise. Allez, au coin, dès qu'Elandamachin aura fini sa pénitence !
Rédigé par : oursivi | 01 mars 2011 à 13:00
@ Achille
non, je ne lis pas tous les commentaires et ne connais pas Sylvain (que je salue néanmoins) ; de plus, juger de mes idées sur un seul commentaire, cela s'appelle des préjugés.
Quant au style, il vaut mieux en avoir un qu'aucun.
Bien à vous
Rédigé par : Laurent | 01 mars 2011 à 12:41
Les voyages au pas de course constituent une constante du "style" du président: lorsque ce ne sont pas des séjours africains comprimés à l'excès, lors desquels 4 à 5 chefs d'Etat de ce continent seront visités en l'espace d'une à deux journées, il s'agira d'aller-retours en province durant à peine quelques heures. Cette célérité fait paraît-il suite à une exigence personnelle du chef de l'Etat: rentrer chez soi le soir pour y retrouver son lit et son espace domestique.
Au-delà de la question nécessaire du respect et de la considération envers les interlocuteurs, il faudra également se demander si ce comportement ne traduit pas une faiblesse intime plus coupable: la revendication du bonheur personnel, alors qu'on exige des autres du sacrifice, de la sueur et des larmes. Cette discordance brise finalement la capacité à porter un programme politique fondé sur la réhabilitation du mérite, de l'effort et de la responsabilité, qui avait valu un large soutien au candidat lors de l'élection de 2007.
Rédigé par : Olivier | 01 mars 2011 à 11:54
@Laurent
Comment vous ne connaissez pas le blogueur Sylvain ?
Il est connu comme le loup blanc ici.
Il a les même idées que vous... et le même style épistolaire.
Rédigé par : Achille | 01 mars 2011 à 09:50
Bonjour Philippe. Ah! Comme vous avez raison.
"la politesse, selon John Locke, est la première et la plus engageante de toutes les vertus sociales".
Merci d'avoir rappelé à notre Président qu'il n'est pas dispensé de respecter les règles du savoir-vivre.
Rédigé par : christian dulcy | 01 mars 2011 à 09:36
@ Achille
Bonjour, pourriez-vous préciser ? Merci.
Rédigé par : Laurent | 01 mars 2011 à 08:52
Bonjour M. Bilger,
J'ai toujours trouvé très incorrect de mâcher du chewing-gum devant un interlocuteur, nul besoin d'être chef d'Etat pour cela, quelle idée de vouloir ressembler à un ruminant.
De la part de N. Sarkozy, je ne suis toutefois pas surpris, ce n'est d'ailleurs pas la première fois, et pour ce qui est de vulgarité, on lui doit bien pire. Ce n'est pas en abaissant l'image de la fonction présidentielle qu'il parviendra à se rapprocher du peuple, pas plus qu'en lançant son débat sur l'Islam après l'échec du débat sur l'identité nationale, ce n'est que pain béni pour Marine Le Pen qui risque bien d'être au second tour de la présidentielle mais face à un candidat de gauche.
Enfin pour ce qui est du non respect des convenances, MAM n'a pas fait mieux dans sa lettre de démission en s'adressant au "Cher Nicolas" plutôt qu'à "M. le président de la République" comme l'usage l'impose.
Nous en sommes toutefois enfin débarrassés, comme de l'épouvantable Hortefeux, c'est l'essentiel.
Je me demande tout de même pourquoi Ollier a été maintenu alors qu'il a traîné les mêmes casseroles que sa compagne avec en plus de douteuses amitiés libyennes.
Rédigé par : Ludovic | 28 février 2011 à 20:46
Elandalussi : "La Turquie a compris que son avenir se construira avec les pays musulmans qui sont en train de se libérer... de l'Europe et des USA.
Rédigé par : Elandalussi | 28 février 2011 à 10:38
_________________________________________
Ne soyez pas pessimiste, il y aura toujours des amateurs de RMI et de CMU...
Rédigé par : Savonarole | 28 février 2011 à 20:07
@ Laurent
Vous ne seriez pas famille avec Sylvain par hasard ?
Rédigé par : Achille | 28 février 2011 à 20:01
Comme disait Saint Paul, il vaut mieux voir les choses d'en haut.
Le rase-mottes risque de raser les lecteurs.
Rédigé par : mike | 28 février 2011 à 17:48
Monsieur De Gaulle, revenez donc d'entre les morts pour lui botter les fesses... il en aurait besoin je pense ! Le pire est que les autres en face sont aussi pitoyables.
Doit-on en arriver à faire comme en Tunisie ? vu la grogne dans l'armée et la gendarmerie, ce ne seront pas les quelques (et seuls) policiers parmi les obligés de notre président qui pourront s'opposer au peuple... pour peu que la révolte soit suffisamment pacifique et intelligente.
Rédigé par : damien75 | 28 février 2011 à 15:31
Bonjour M. Bilger,
Participer à la curée ne me semble pas digne de vous ; MAM ne s'est pas trouvée en face de l'adversité mais d'un véritable lynchage médiatique de la part de quelques Pol Pot de la bien-pensance, même du roquet Fabius, Premier ministre lors de l'affaire du Rainbow Warrior. Il peut parler de l'image de la France ! Et quelle image quand il a fallu aller chercher F. Mitterrand dans un parc de Londres : le Grand Timonier avait décidé de se promener alors que les Chefs d'Etat et de Gouvernements l'attendaient.
Pendant ce temps, une association de lutte contre le SIDA est soupçonnée de malversations et un syndicat de ponctions dans le budget du CE d'une entreprise pour sa pub mais ce n'est pas grave !
ah oui ; j'oubliais ; ils sont de gôôôôche !
Rédigé par : Laurent | 28 février 2011 à 15:12
Il faut prendre Sarkozy tel qu'il est. Il ne sert à rien de souhaiter le voir changer.
Vous parlez de chewing-gum ! Mais on a déjà vu Sarkozy mettre son doigt dans le nez en public. Sarkozy transpire aussi souvent en public, bien qu'il soit tout le temps véhiculé.
Cela montre au moins que c'est un homme comme tout autre.
Ce n'est pas à son âge qu'on peut changer, qu'on peut gommer certaines habitudes négatives.
Sarkozy n'a pas eu tort d'être resté en Turquie seulement six heures. On ne voit pas ce que des heures supplémentaires auraient ajouté au voyage !
Rédigé par : LABOCA | 28 février 2011 à 13:44
VULGARITE IRRESPECT LA RECIDIVE
Pour ce qui est de la vulgarité et de l’irrespect, notre président n’en est pas à son coup d’essai. En août 2008, lors d’un voyage éclair en Afghanistan censé démontrer sa solidarité avec les troupes tombées dans une embuscade meurtrière, il faisait preuve d’une semblable désinvolture accablante.
J’avais alors relevé sur Le Figaro ceci, et désigné aussi le traitement complaisant de la même photographie compromettante par d’autres organes de presse :
« Paris-Kaboul... mains dans les poches... ou pas ? » par Jacques RICHAUD samedi 23 août 2008 - 85 réactions
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/paris-kaboul-mains-dans-les-poches-43510
Jacques Richaud
Rédigé par : RICHAUD JACQUES | 28 février 2011 à 12:14
Désinvolture, impertinence, liberté excessive, ou alors le souci d'exhaler en toutes circonstances une haleine fraîche ?
Mâchons un jour, mâchons toujours.
Rédigé par : Jabiru | 28 février 2011 à 11:48
Que ne fait-il comme Gerald Ford, soupçonné d'avoir arrêté le chewing-gum car incapable de faire deux choses à la fois, mâcher et marcher. Exemple que je suis d'ailleurs scrupuleusement !
Cela dit, recenser les gestes vulgaires de NS demanderait des tomes et s'avère assez lassant. En fait le premier jour de la présidence a été éclairant. "Carlita" a beau se démener, c'est du côté des Balkany que le Président, visiblement, va chercher ses modèles. Ou de Berlusconi.
C'est la classe à la Aldo Maccione. Drôle - moyennement - à l'écran, beaucoup moins à la tête de notre pays.
Rédigé par : catherine A. Bush vs Maccione | 28 février 2011 à 10:47
Rédigé par jpledun | 27 février 2011 à 22:46:
"En plus de mâchonner, il a eu le courage de rappeler á ses interlocuteurs turcs qu'il ne voyait toujours pas l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne."
On a vu le genre de "courage" dont les Français sont capables à Dien Bien Phu et en Algérie. En conséquence qualifier quelqu'un de courageux parce qu'il mâche un chewing-gum c'est qu'il n'y a plus d'espoir de vous apprendre ce qu'est le courage. Vous n'êtes plus les petits-enfants de vos aïeux qui avaient fait les jours glorieux de la Révolution française. Ce sont plutôt les Tunisiens, les Egyptiens, les Libyens, etc., les arabes en somme. Vous n'avez donc plus rien. C'est triste !
Pour revenir à la Turquie, heureusement pour les Turcs qu'ils ne font pas partie de l'Europe, vu les catastrophes économiques qui ont déjà frappé certains pays et qui menacent d'en frapper d'autres dont la France. La Turquie a compris que son avenir se construira avec les pays musulmans qui sont en train de se libérer... de l'Europe et des USA.
Rédigé par : Elandalussi | 28 février 2011 à 10:38
Bonjour.
Notez bien, cher Monsieur, mastiquer du chewing-gum, fût-ce en public, évite de se ronger les ongles.
Cordialement.
Rédigé par : ChJ | 28 février 2011 à 10:35
@jpledun
« Faut tout faire ici... »
Oui, mais il ne faut pas en faire trop quand même. Toujours respecter les limites du sérieux, ne serait-ce que pour rester crédible.
Rédigé par : Achille | 28 février 2011 à 09:36
En toute franchise, je dois dire que j'avais voté pour Nicolas Sarkozy en 2007 et j'ai été très déçue. Il est plus que probable que je ne revoterai pas pour lui.
Et encore avec plus de franchise, je dois dire que vous me décevez tout autant, Monsieur Bilger, depuis quelque temps à vous abaisser à faire des critiques au ras du caniveau. Dire que je vous admirais !
Le président n'a aucune tenue mais la tenue, ce n'est pas que physique, c'est aussi moral. C'est surtout moral. Avant de critiquer la paille, occupons-nous de notre poutre.
Rédigé par : Florence | 28 février 2011 à 08:14
Au minimum, le chewing-gum est une distraction regrettable.
Autre distraction regrettable pendant le voyage à Ankara : avoir proposé au Grand Turc de rechercher un compromis entre l'association dite de "partenariat privilégié" et l'entrée dans l'UE.
Un compromis ? mais, voyons, il est des civilisations où cela signifie : "tu abandonnes ta position, donc tu rejoindras tôt ou tard la mienne, que je te convainque par l'éloquence ou en te tordant le bras".
À suivre !
Rédigé par : yves | 28 février 2011 à 01:59
Sarko était en Turquie non pas en voyage officiel en tant que président de la République mais pour préparer le G20.
D’où la visite éclair.
En plus de mâchonner, il a eu le courage de rappeler á ses interlocuteurs turcs qu'il ne voyait toujours pas l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne.
Au moins lui, sur ce dossier-là, il ne change pas d'idées comme d'autres changent de chewing-gum…
Pour ceux que le fond du voyage intéresse (je sais, ce n’est pas le sujet) :
http://www.elysee.fr/president/mediatheque/videos/2011/fevrier/le-president-en-turquie-les-enjeux-du-g20-au.10751.html?search=&xtmc=&xcr=&offset=0&context=null
Faut tout faire ici...
Rédigé par : jpledun | 27 février 2011 à 22:46
Sa vulgarité dépasse l'entendement de l'homme ordinaire bien appris.
Y a-t-il quelque chose de non affligeant chez celui qui est censé représenter le peuple français ?
Rédigé par : bob | 27 février 2011 à 22:43
Marcel s'interroge sur la marque d'impolitesse que représente le mâchouillage du chewing-gum. De fait, la vie en société est faite de codes auxquels il convient d'éviter de trop contrevenir.
Au-delà de l'épisode évoqué par Philippe Bilger, cette soirée en a été encore le témoignage qui n'est pas à l'honneur de la personne qui l'a commis.
Madame Alliot-Marie a elle-même porté sa lettre de démission au président de la République. Rien que de plus normal puisque c'est la lettre de la Constitution : le président de la République nomme les ministres, et donc les démet de leur fonction, actes officiels s'il en est.
Mais la télévision a cité le début de sa lettre dont la formule d'appel est : "Mon cher Nicolas"... Où l'on retrouve la confusion chez Madame l'ex-ministre des Affaires étrangères entre sa fonction ministérielle et sa relation personnelle avec le président de la République, tout comme elle avait oublié qu'elle restait ministre même en vacances en Tunisie...
Dans l'instant solennel que représente la démission d'un ministre et la rédaction d'une lettre adressée au président de la République, cette lettre ne pouvait que commencer par la formule : "Monsieur le Président de la République". Ce n'est qu'en fin de lettre qu'elle eût pu s'autoriser une formule personnelle.
La formule d'appel choisie par l'ex-ministre fait qu'elle se place à égalité avec le président de la République alors qu'elle lui est hiérarchiquement subordonnée. Dans un monde policé et à ce niveau de fonctions, ce type d'attitude et de comportement est une faute et non pas simplement une erreur !
Mais l'exemple venant "d'en haut", il est évident qu'une telle attitude peut ne pas choquer...
Rédigé par : Robert | 27 février 2011 à 22:42
Il n'y a pas que le chewing-gum. Il y a aussi la posture de Nicolas Sarkozy. Face au Premier Ministre turc, il s'est assis en posant sa cheville sur sa cuisse (je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire). Pour les Turcs c'est une posture trop familière donc inconvenante dans une telle situation.
Ce n'est pas la première fois que Sarkzoy mâchouille un chewing-gum face à des représentants turcs. Il l'avait fait aussi avec le Président de la république turque en visite à Paris à l'occasion de l'année de la Turquie en France.
Concernant la durée de la visite, selon les sources turques, le Président de la république turque aurait prévenu le Président français qu'il valait mieux reporter cette visite plutôt que de venir en coup de vent. Les Turcs ont le sentiment que Sarkozy veut vraiment mettre beaucoup de distance entre lui et la Turquie, si bien que les commentateurs commencent à se demander s'il y a un problème personnel avec la Turquie. Comme vous le savez, N. Sarkozy a des origines ottomanes. Son grand-père maternel était sujet ottoman.
Rédigé par : misafir | 27 février 2011 à 21:18
Saint Obama chewing-gum .
Les USA sont foutus.
[url]http://www.youtube.com/watch?v=rf1_0tmeyzQ[/url]
Rédigé par : bernard | 27 février 2011 à 20:50
C'est extraordinaire, encore une fois, cette façon qu'a notre président de faire ce qu'il ne faut pas faire, de faire ce qui lui attirera à coup sûr reproches et critiques, de faire ce qui fera de lui un coupable (et donc une victime unanimement accusée)... Le fait-il exprès ? a t-il besoin de cela pour se sentir exister ?...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 27 février 2011 à 19:20
C'est parfaitement cohérent avec ma récente étude, celle qui démontre sur les trottoirs des centres-villes, une densité de chewing-gum au mètre-carré :
-environ 332 devant les boîtes de nuit.
-218 devant les bars.
-17 devant les entrées d'immeubles ordinaires.
-une légère pointe à 22 devant les monuments historiques*.
-Note*: 75, tout de même, devant les entrées de bâtiments officiels.
Note: on remarque mieux leurs pastilles par temps de pluie, une question de luisance.
Tout en délicatesse, je suppose que notre Président voulait subtilement signifier que la moindre des choses, ce serait un crachoir à chewing-gum devant tout établissement respectable et digne de ce qualificatif.
Encore une affaire de style ou de stylo !
Rédigé par : zenblabla | 27 février 2011 à 19:11
La fonction présidentielle est désacralisée, "le roi est mort" après "Dieu est mort". L'Etat, bien évidemment, l'est aussi ou, ce qui revient au même, ne sert plus qu'une somme d'intérêts particuliers. Les grands corps de l'Etat (diplomates, juges, ..) ne peuvent que constater les dégâts et éviter de recevoir une pierre de l'édifice sur la tête.
Toutefois, la grande erreur serait de croire que tout est la faute d'un homme; le peuple français, inconsciemment ou pas, l'a élu parce qu'il s'est montré, pendant la campagne électorale au moins, proche d'eux. Le mouvement de désacralisation est en marche depuis deux siècles au moins et le mouvement perdurera inexorablement. Le chewing-gum n'est qu'une étape.
Rédigé par : loumi | 27 février 2011 à 19:08
Pour prendre cet air (je ne l'ai pas vu)
décontracté au point de mâcher un
chouine-goume, il devait avoir un sac de
coursier très lourd à trimballer arrivé
tout droit d'un pays d'Amérique du Nord.
Savoir par exemple comment la Turquie se
situe face aux événements d'Afrique du
nord afin de ne pas ombrager le délicat
tea-time de ses maîtres à penser états-
unisiens !
Un exemple, c'est un exemple que je cite.
un dans le café
Rédigé par : calamity jane | 27 février 2011 à 18:43
Petit remaniement ministériel annoncé par Notre Seigneurie au journal de 20 heures depuis la bibliothèque du château !
MAM serait remplacée après trois mois de bourdes par Alain Juppé au grand dam des militaires dont sa correction exemplaire envers l'institution est un sans faute en ces quelques mois passés.
Pour remplacer Juppé à la Défense, soit Gérard Longuet chef du groupe UMP au Sénat soit Brice Hortefeux. Je vois un avantage à Hortefeux. Longuet qui pleure depuis quelques mois un poste ministériel en serait peut-être le grand perdant ?
Pour remplacer Hortefeux, se sera en principe Claude Guéant qui brigue depuis toujours ce ministère.
Bref; au petit jeu des chaises musicales, Notre seigneurie reprend les mêmes lieutenants de son équipe précédente ! Pas de quoi fouetter un chat, Ollier devrait annoncer sa démission demain de son ministère des relations avec le Parlement...
Cela ne changera rien à sa désastreuse politique étrangère mais tempérée par Juppé pour arrondir les angles sera un petit plus ! Je crois toujours et surtout que lorsque l'on constitue une équipe gouvernementale ou pas, il est juste de mettre les meilleures compétences en adéquation des postes dont ces questions sont leur compétence principale et non pas de jouer au jeu des chaises musicales d'un ministère à l'autre au gré d'où souffle le vent de Notre Seigneurie. Vous pourrez mâcher votre chewing-gum en toute tranquillité devant le petit écran bien sûr en regardant Notre Seigneurie à "la gomme" !
Rédigé par : On se bat toujours pour ce qui nous manque le plus | 27 février 2011 à 18:39
@Alex paulista
Un président à la gomme !
hahahaha... génial...
mais peut-être était-ce simplement un chewing-gum dentifrice :-)
en tout cas pas aussi gonflé que ceux-là...
http://www.youtube.com/watch?v=pTnwz6MqMl8&feature=related
Et le moins qu'on puisse dire c'est que ça a gonflé ce cher Philippe :-D
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 27 février 2011 à 18:20
Cher Monsieur Bilger, en quoi le chewing-gum serait-il une marque d'impolitesse ? Je trouve qu'il marque un état d'esprit détendu, relaxé, que l'on pourrait peut-être critiquer comme laissant entendre la désinvolture, en apparence, mais qui ne me semble pas réellement vecteur de nonchalance. Il est tout à fait possible de s'exprimer avec sagacité et pertinence en ayant un chewing-gum dans la bouche, de la même manière qu'un zozotement ou un problème de prononciation n'en viennent pas à neutraliser la teneur d'un discours.
Du moins est-ce là mon impression de jeune homme né dans les années 1980. Je suis curieux de lire les autres commentaires ici pour voir si je suis seul à penser de la sorte.
Rédigé par : Marcel | 27 février 2011 à 16:47
Monsieur,
Je trouve votre billet en rentrant du restaurant marocain où, à côté de moi, un couple avait commandé du couscous bien entendu (il y a des choses merveilleuses dans la cuisine marocaine, en plus du couscous, tant pis pour eux !). J'ai l'habitude de voir s'attabler des hommes jeunes avec la visière de la casquette de biais, et ladite casquette vissée sur la tête, de voir les insupportables bambins courir entre les tables sans qu'on sache s'ils ont des parents ou s'ils sont venus tout seuls. Ceci vaut pour tous les restaurants que je fréquente depuis la mort de mon épouse. Une de mes grandes petites-filles me dit ce qu'elle pense me réconforter : "C'est une affaire de générations, Grand-Père ! Tu as du mal à suivre !..."
Pourquoi suivrais-je ?
Une autre de mes petites-filles qui mâchait un chewing-gum, avant d'entrer au restaurant, l'a craché dans un "kleenex" et l'a mis dans sa poche.
Elle ne "suit" pas, elle, et c'est le résultat de l'éducation reçue, entre autres, de son père, mon fils.
Et elle n'est pas, quoique brillante élève (tout va ensemble), du moins pas encore, Chef de l'Etat.
Lui reprochera-t-on de ne pas persister à mâchouiller cette matière caoutchouteuse qui, tel le ronronnement chez les chats, serait le signe d'une persistance d'un manque d'affection maternelle (!) ?
Le geste que vous soumettez à notre pauvre sagesse
est bien plus important que bien d'autres gestes présidentiels. Il dénote une mauvaise éducation viscérale, innée ou acquise, je ne sais. Et je ne puis prêter la moindre complaisance à quelqu'un qui se comporte ainsi au détriment de ces tout petits gestes qui sont les marques de notre vieille civilisation. On ne rote ni ne pète à table, ni même devant des hôtes. On ne parle pas la bouche pleine. Tout cela est affaire de médiocres.
Vous avez eu raison de nous souligner ce manque de tenue qui va avec tout le reste. Je dis bien : tout le reste (et la liste s'allonge).
Il me revient la sonorité terrible de cette litote qui résume le propos du Roi envers son fils, dans "La Reine Morte" de Montherlant : "condamné à mort pour médiocrité".
Rédigé par : Jean Reffait | 27 février 2011 à 16:46
Bonjour,
Je ne m'autoriserai pas à mettre en doute votre sens de l'observation, j'admets donc que notre Président de la République mâche du chewing-gum en Turquie, au lieu de le mâcher dans son pays de référence, les Etats-Unis. Je reconnais que ce n'était peut-être pas le lieu. Le chewing-gum n'a vraiment de l'allure que mâché par un GI lors de la libération de Paris. Je dois dire que, tout comme vous, je déteste ce produit. Tout comme vous je pense à ces semelles de souliers irrémédiablement encombrées par les restes de ces "ruminements".
Mais, au-delà, je suis totalement en désaccord avec vous. Une fois n'est pas coutume.
Nous ne pouvons pas aujourd'hui, raisonnablement, bâtir notre vision du monde sur l'apparence ou sur son corollaire les convenances. Dieu soit loué, elles ont explosé. Les convenances sont un espace dont sont exclus ceux qui ne savent pas. Elles sont initiatiques, de ce fait restrictives et porteuses d'interdits, créatrices de ghettos.
Je connais parfaitement le problème dont nous parlons. Je fais de nombreuses fautes d'orthographe, et, de façon invraisemblable, je dois me forcer pour pardonner à ceux qui en font aussi. C'est épouvantable.
Alors les convenances, justement destinées à dissimuler la personnalité de chacun, nous devons lutter contre ce réflexe qui nous associe au prétentieux qui sait, plutôt qu'à l'écoute de l'ignorant ou du maladroit qui a des choses à nous dire, mais que nous jugeons a priori sur son apparence.
Le pire étant que certains seraient excusables de ne pas savoir, d'autres non. Ce n'est pas possible. La lutte contre l'apparence, pour l'écoute et la compréhension libres, est une lutte de tous les jours. Vous ne pouvez pas la refuser, pas vous. Cordialement. H. Dumas
Rédigé par : temoignagefiscal | 27 février 2011 à 16:24
Vous avez bien raison de vous attacher à ces détails, qui, à force d'être révélateurs, n'en sont plus.
Nous récoltons le fruit de quarante ans de folies. Une certaine idéologie voulait qu'on désacralise tout, Dieu, le père, la famille, l'homme, le pouvoir, la patrie. Rien ne devait être au-dessus de l'individu. Aucun sacrifice ne devait être exigible de l'individu au nom d'un intérêt supérieur. Tout devait plier devant le bon plaisir consumériste et la fusion démagogique.
Eh bien voilà, nous sommes au bout de cette route. Nous avons élu un président sans manières, pour qui rien ne vaut en dehors de son plaisir personnel.
Et beaucoup de Français le haïssent non pas parce qu'il est différent, mais parce qu'il est trop semblable, parce qu'il nous renvoie une image de nous-mêmes insupportable de justesse.
Qu'a-t-il de différent du Français moyen, ce multidivorcé, grossier, pendu à son portable en toutes circonstances, sans éducation, obsédé par la télé, attaché obsessionnellement au paraître ? Il ne lit pas La Princesse de Clèves, mais combien de Français le lisent, y compris parmi ses critiques les plus virulents ?
Rédigé par : Franck Boizard | 27 février 2011 à 16:07
« Le plus triste est que ces dérives sont susceptibles de toucher des magistrats, des avocats, des experts, des témoins, même des enquêteurs de personnalité ou des fonctionnaires de police. Parce qu'on est le peuple ou qu'on s'adresse au peuple, une rectitude de la forme n'est pas négociable. »
Il est vrai que de tout temps le mimétisme du chef a été une constante dans les comportements de ceux qui bénéficiaient de son attention.
C’est un réflexe presque naturel, consistant à adapter son attitude, sa gestuelle, voire même ses expressions sur celles du chef afin d’être en harmonie avec lui.
Certains malgré tout ne le font qu’à contrecœur, affichant une flagornerie de circonstance, leur permettant de bénéficier d’une rente de situation le plus longtemps possible. Quitte ensuite à s’en démarquer si par malheur ils venaient à perdre les bonnes grâces du chef.
Ainsi en est-il de la nature humaine. Il n’en demeure pas moins que jamais un chef d’Etat français n’a fait preuve d’un tel manque de tenue qui pourtant doit seoir à sa fonction. Sans doute pense-t-il ainsi rapprocher du bon peuple. Hélas, je crains que le peuple dans sa globalité ait une meilleure éducation que lui.
Ce n’est pas un hasard si l’image de la France aujourd’hui a perdu de son éclat. Hélas !
Rédigé par : Achille | 27 février 2011 à 15:20
CHE - WING - GUM !… LE SCANDALE DANS UN VERRE D’EAU !!!
Il ne me viendrait pas à l’idée de rencontrer qui que ce soit, en mâchonnant quoi que ce soit ! Je rejoins Monsieur Bilger, jusque-là ! En faire un « casus belli » majeur et tout un article : je ne vois pas l‘intérêt !
Les Français n’ont décidément pas adhéré au style décontracté du Président ! Ils le préféreraient policé et copie conforme au moule hexagonal vieilli et conservateur, repoussant l’adaptation au monde à plus tard, à trop tard, comme d’habitude !
En ce qui concerne les Turcs ! Molière a été certainement plus incisif ! Mais il faut préciser qu’à l’époque de Louis XIV, la France était à l’apogée de la réussite et dominait le monde, faisant suite à plus d’un millénaire de gloire monarchique.
A l’heure où recule la tyrannie de l’obscurantisme, il est indispensable de maintenir la vigilance du monde libre.
Il est intéressant de souligner qu'à Chypre, dans la partie turque de l'ile, le dernier Noël 2010, des représentants turcs ont fait irruption dans l'église Saint Sinesios, alors que de nombreux fidèles s'étaient réunis pour célébrer Noël, ils ont arrêté la messe, ont contraint le prêtre à retirer ses vêtements de cérémonie, et ont donné l'ordre au public de quitter l'église. Les portes de l'église ont ensuite été scellées. La même scène s'est répétée en plusieurs églises de l'Ile. Ceci n'est pas le fait de mouvements terroristes ou d'un pouvoir fondamentaliste mais d'un pays qui demande son entrée au sein de l'Union européenne.
Rédigé par : jean-jacques schlaudecker | 27 février 2011 à 15:19
Estimons-nous heureux qu'il ne soit pas venu avec un cornet de frites dans une main et une barbe-à-papa dans l'autre. Avec cette habitude qu'il a de prendre les capitales étrangères pour défaites foraines.
Rédigé par : Fleuryval | 27 février 2011 à 15:06
Sarko tape ses textos au lieu de signer les contrats
http://ma-tvideo.france2.fr/video/iLyROoaftNKu.html
Rédigé par : Choubidou | 27 février 2011 à 14:44
Les "sauvageons" sont partout, du haut au bas de la société française...
Rédigé par : Guzet | 27 février 2011 à 14:04