Je suis désolé : Jean-Pierre Bacri, on vous aime !
Je devine déjà votre recul, parce que vous considérez comme suspecte toute marque d'affection, mensonger tout compliment et importune toute prétention à vous analyser. La sympathie que vous inspirez doit vous apparaître aussi étrange que celle qu'on vous prodigue. L'humain, à première et fausse vue, n'est pas votre fort.
Pourtant je persiste. Vous n'êtes pas seulement un formidable scénariste, un grand acteur mais, surtout, vous êtes un homme qui décape, "décoiffe" et met du vrai, voire du brutal, dans des exercices qui généralement constituent des échanges ronronnants.
Vous répondez à Annick Cojean, dans Le Monde Magazine, en ne cachant rien des raisons qui vous ont fait parvenir là où vous êtes. Et c'est rafraîchissant comme une oasis, tout à coup dans le désert, comme le contraire du conformisme politique, comme de la vie dans nos conventions stérilisantes. Comme un coup de poing qui met à bas l'hypocrisie.
A bien y réfléchir, ce que vous exprimez n'est pas forcément d'une originalité folle et d'ailleurs vous ne le prétendez pas. Mais la simple formulation de ce qu'on éprouve, de ce qu'on souhaite et de ce qu'on est, sans fard ni faux-semblant, est proprement révolutionnaire aujourd'hui, dans un monde où le langage sert à masquer la pensée et la parole à enrober le caractère roide, abrupt, de la vérité quand elle ne s'en détourne pas délibérément.
Jean-Pierre Bacri affirme s'être "créé un univers dans lequel le plaisir est prioritaire", contre les contraintes inutiles de la vie en société, contre la fréquentation des ennuyeux et les mille servitudes acceptées par faiblesse, qui font du quotidien un enfer parce qu'on a honte de soutenir qu'on se préfère, et quelques rares êtres avec soi. Il fait l'éloge de "la gueule" qui est en effet la manière la plus efficace de démontrer au monde vain et ridicule qui vous entoure qu'on ne l'aime pas et qu'on désirerait être ailleurs. Il y a une authenticité qui n'est pas contradictoire avec une politesse des profondeurs mais incompatible avec la bienséance formelle. Pour Bacri, on a beau tourner l'idée dans tous les sens, le nul est nul, les promotions télévisuelles indécentes et indignes, la jeunesse n'est pas le plus bel âge de la vie, l'univers ne devient supportable que si on l'invente, l'existence est belle mais pas avec beaucoup, certaines femmes sont capitales et la bêtise fait des ravages.
Je souscris à tout. C'est comme un intense, immense bol d'air qui devrait rendre choquantes les complaisances et grotesques les hyperboles qu'une modernité sotte s'adresse à elle-même par l'entremise de médias enivrés par le Rien.
Oui, décidément, et s'il le faut contre toi, contre ton caractère adorablement bougon, Bacri, on t'aime. Pardon !
Quelques jours de retard et cependant j'ai
ressorti ce poème "A UXMAL" d'Octavio Paz
dont je voulais n'extirper que le paragraphe
"plein soleil" le quatrième donc, mais que
je vous sers en entier :
sur l'esplanade vaste comme le soleil,
le soleil de pierre danse et repose
nu, face au soleil nu.
La lumière ne cille pas,
le temps se vide de ses minutes,
un oiseau s'est arrêté en l'air.
La lumière tombe,
les colonnes s'éveillent
et dansent, immobiles.
L'heure est transparente :
si l'oiseau est invisible
nous voyons la couleur de son chant.
La pluie aux pieds danseurs, aux longs cheveux,
les chevilles mordues par la foudre,
la pluie descend accompagnée par les
tambours :
le maïs ouvre les yeux et croît.
Rédigé par : calamity jane | 10 mars 2011 à 10:47
Mon frère Yan me manque depuis deux ans.
Je comprends votre peine et suis en sympathie avec vous, cher Philippe que je ne connais que par ce blog.
Rédigé par : Frank THOMAS | 07 mars 2011 à 12:00
Moi aussi, j'aime bien Bacri, sa lassitude boudeuse, sa parcimonie pudique.
Je m'associe à ceux qui partagent votre peine, et vous dédie ces quelques vers de Cesare Pavese, le grand poète italien maudit :
"La mort a pour tous un regard
La mort viendra et elle aura tes yeux
Ce sera comme cesser un vice,
Comme voir ressurgir
au miroir un visage défunt
comme écouter des lèvres closes,
Nous descendrons dans le gouffre, muets."
(extrait de "La mort viendra et elle aura tes yeux")
Rédigé par : Sandro | 07 mars 2011 à 11:32
Bonjour,
UN POEME POUR VOUS TOUS
sur: http://www.litteratureaudio.com/index.php?s=planchon+vincent&sbutt=Ok
Donneur de voix : Vincent Planchon
MILOSZ, Oscar V. de L. – La Confession de Lémuel
Livre audio gratuit publié le 13 juillet
Donneur de voix : Vincent Planchon | Durée : 13min | Genre : Poésie
J'aimerais que vous l'écoutiez.
Rédigé par : Duval Uzan | 06 mars 2011 à 23:38
Prenez bien soin de vous.
Rédigé par : Catherine JACOB | 06 mars 2011 à 22:56
"Les lumières se sont éteintes,
Toutes les fêtes ont une fin,
Ni les reproches, ni les complaintes,
Ni les regrets ni changeront rien...."
Entonne Frédéric Mey..
Votre frère est parti vers cette Lumière à laquelle il croyait, cette Lumière qui apporte la paix et qui apaise les âmes. Il va retrouver tous vos proches, tous ceux qui vous manquent ici bas...
Quel grand vide pour vous maintenant !
Souvenez-vous... des luttes de la maison Bilger !
http://www.aisne.com/photos_ftp/mag_aisne/pdf/entretien169.pdf
Bien que je ne commente plus, je tiens à vous exprimer, monsieur Bilger, toute ma sympathie ainsi que mes plus sincères condoléances ainsi qu'à votre famille.
Marie
http://www.youtube.com/watch?v=5VguQkQXVw4&feature=related
Rédigé par : Marie | 06 mars 2011 à 21:57
Ok, Alex, je regarderai ça à l'occasion.
Rédigé par : Laurent Dingli | 06 mars 2011 à 21:21
Cher M. Bilger,
J'apprends votre douleur et votre peine.
Permettez-moi de vous présenter mes sincères condoléances.
Bien à vous.
Rédigé par : Jabiru | 06 mars 2011 à 20:36
A la mort de ma mère, le reproche d'une tante de me voir pleurer...
A celle d'un beau-frère, que je ne sois croyant...
A celle d'un convoyeur de fonds, la crainte et le doute de son patron, un cousin grand patron...
Comment faire?
Merci, votre vivacité.
Rédigé par : zenblabla | 06 mars 2011 à 20:30
@ Laurent Dingli
Je crois que dans Le goût des autres les traits ne sont grossis que pour être dépassés. Cela ne m'a pas dérangé puisque cela fait partie du ressort comique mais je suis un peu d'accord avec vous. En revanche mon épouse qui a fait du théâtre s'est régalée devant la séquence du dîner de théâtreux méprisants envers les intrus, qu'ils impressionnent à coups de références culturelles spécifiques à leur art. Cette partie était très juste.
Si vous ne les avez pas vus, je vous conseille Kennedy et moi (l'équivalent français d'American Beauty) et Comme une image. Ils sont plus subtils, plus dans la veine d'Un air de famille ou Cuisine et dépendances.
Je viens de commander le DVD du dernier avec Jamel Debbouze.
Rédigé par : Alex paulista | 06 mars 2011 à 19:12
Philippe, j'ai pensé tout à l'heure au film "L'Eté en pente douce" : une histoire de frères et d'amour avec Jean-Pierre Bacri que j'aime beaucoup.
J'ai aussi beaucoup pensé à vos frères, à Pierre naturellement, et à ce moment où il a choisi de renoncer à 4 M d'euros, parce qu'il a pensé que non, quand l'entreprise souffre, accepter une telle indemnité n'était pas décent, ne pouvait pas être juste. Cela aurait saccagé l'idée qu'il se faisait de lui, sa délicatesse et son intelligence de l'autre.
Pierre Bilger, dont le nom m'était alors parfaitement inconnu, est devenu ce jour-là, pour moi, le nom d'un très grand monsieur.
J’ai de la peine parce que cet homme-là, votre autre grand frère, vient de mourir.
Je voudrais dire à vos lecteurs de lire le portrait à trois visages que Pascale Robert-Diard avait écrit sur votre histoire de frères en juillet 2008 dans Le Monde.
On peut le trouver ici:
http://dungbienhoa.blogspot.com/2008/07/les-bilger-fils-dune-ambition.html
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 06 mars 2011 à 18:50
Bonjour M. Bilger,
C'est à la lecture des commentaires que je viens d'apprendre la disparition de votre frère Pierre à seulement 70 ans, si peu de temps après celle de François. Les mots me manquent devant ce terrible acharnement du sort sur votre famille, et vous restez je crois le seul de votre génération. Pierre vous avait aidé je crois à créer ce blog, aussi lui devons nous tous quelque chose.
Je voudrais simplement vous exprimer ma profonde sympathie et vous présenter mes condoléances.
Rédigé par : Ludovic | 06 mars 2011 à 18:42
Monsieur,
J'ignore jusqu'à présent s'il y a des liens de parenté entre Jean-Pierre Bacri et Roland Bacri. Tous les deux sont abondamment connus du public et je ne sais si c'est, hors leur origine, leur unique point commun. J'en découvre cependant un autre, peu évident certes, qui consiste en l'intelligence face à une langue qui n'était pas celle de leurs ancêtres. (Il y a des leçons à prendre pour certains de ce côté...). Roland Bacri a été beaucoup connu comme "le petit poète" hebdomadaire du "Canard Enchaîné", lorsque je lisais des journaux (il y a des années que je n'en ai plus même feuilleté un seul) et c'était chaque semaine un régal délicat, pétillant et profondément humain. Epigrammes lancées sur nos pensées concomitantes, elle en facilitaient la digestion. Jean-Pierre aurait-il dévoyé (au sens littéral) ce qu'émettait Roland ? Je trouve, dans le jeu de Jean-Pierre Bacri quelque chose qui me fait m'étonner d'une proximité si intime dans le sens d'écrire et dans celui d'exprimer par le dit et le représenté. Jean-Dominique évoque Molière et je n'en suis pas étonné venant de lui. Sans doute ne sommes-nous plus, pour jamais, dans le cas de savoir ce qu'il avait à nous dire vraiment dans, par exemple, à sa fin, le "Malade Imaginaire". Nous collons le personnage sur n'importe quel hypocondriaque. Il avait beaucoup plus à dire que le texte qui nous reste et que nous "jouons"...
Nous reconstituons une clameur murmurée avec ce qui nous reste.
Les Bacri auront laissé une trace importante dans leur homonymie et je dirais : surtout en elle.
En évoquant le caractère "bougon" de l'un, vous avez, pour moi, évoqué aussi le petit poète, pas si petit que cela, qui enchantait mes lectures d'une presse déjà insipide et qui ne s'est pas améliorée depuis pour ce que j'en sais.
Rédigé par : Jean Reffait | 06 mars 2011 à 16:59
Je suis fidèle à votre blog, je vous adresse toutes mes condoléances.
La mort reste un mystère ! Courage à vous.
G. Davienne
Rédigé par : Geneviève Davienne | 06 mars 2011 à 16:21
@ stenaisien
Vous défendez M. Bilger contre mon attaque et vous avez raison... mais je ne l'attaquais pas.
Cela dit j'ai relu ce que dit Bacri : "ça ne me dérangerait pas de sucrer le mot 'Fraternité' de la devise de la République. Trop hypocrite. On a besoin de justice, d'égalité des chances, mais pas de s'aimer les uns les autres. Le respect est largement suffisant"
Passons sur la justice, qui n'est pas d'accord ?, et passons aussi sur la liberté, absente, mais ce ne doit être qu'un oubli.
Bacri préfère "égalité des chances, respect", à "égalité, fraternité" (assimilé à juste titre à "égalité, amour"). Je crois qu'il a tort.
L'égalité des chances c'est le renoncement à l'égalité si bien exprimée par son père, que Bacri cite : "pour moi, balayeur ou président de la République, c'est la même chose". L'égalité des chances c'est la division de l'humanité en gagnants et perdants. L'égalité des chances c'est la vie humaine réduite à une compétition. Quel dommage !
Le respect, ça se mérite. Et parfois ça se revendique, ça s'exige même. Rien à voir avec la fraternité qui est universelle et désintéressée. Quelle erreur de renoncer aussi légèrement à un aussi bel idéal !
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 06 mars 2011 à 12:25
Autant j'avais adoré l'excellent, Un air de famille, autant je n'ai pas aimé Le goût des autres, qui entasse les lieux communs de la bien-pensance bobo : l'image caricaturale du patron (mais qui peut être racheté de sa faute originelle), le français moyen raciste de province qui rabroue avec une violence inouïe le pauvre jeune français d'origine immigrée, suscitant l'indignation de sa copine bobo qui, elle, heureusement est dans le camp du Bien, etc., etc., etc. Bref, de la finesse genre rouleau-compresseur.
Rédigé par : Laurent Dingli | 06 mars 2011 à 11:38
Pierre Bilger était votre frère je crois.
Je vous présente mes sincères condoléances pour cette douloureuse épreuve.
Rédigé par : Achille | 06 mars 2011 à 09:08
Bonjour Philippe Bilger,
« Oui, décidément, et s'il le faut contre toi, contre ton caractère adorablement bougon, Bacri, on t'aime. Pardon ! »
J’aime cette exaltation enfantine que vous manifestez envers ceux que vous aimez. Mais j'aime aussi cette fougue empreinte d’une cruelle perfidie dont vous nous faites part envers ceux que vous n’aimez pas du tout.
Cela prouve simplement que vous êtes humain et dans une fonction comme la vôtre, cela est très important.
Ceci étant Bacri ne m’inspire aucun commentaire, ni bon, ni mauvais...
Rédigé par : Achille | 06 mars 2011 à 09:01
Chargé d'organiser la promotion de produits ou d'entreprises, j'ai contacté, il y a quelques années, Jean-Pierre Bacri pour lui proposer un"ménage" : assister à un déjeuner d'entreprise moyennant un cachet de cinq mille euros.
Je lui expose donc cette proposition et il me répond : "Savez-vous quel est mon métier?" "Oui bien sûr vous êtes comédien" "Alors pourquoi me téléphoner pour me faire une telle proposition? Non merci."
Je peux vous certifier qu'en trente ans aucun autre, ou aucune autre, n'a refusé un de mes "ménages"..
J'en garde une grande admiration et un respect total.
Rédigé par : Abel Darras | 06 mars 2011 à 08:14
Condoléances pour votre frère qui a été un grand patron pour lequel il n'y avait pas que le fric qui comptait.
Jean-Paul SCHON
Rédigé par : Jean-Paul Schon | 06 mars 2011 à 07:50
Le couple Bacri-Jaoui a le talent de mettre en scène les schémas psychologiques très bien décrits dans les livres de la mère d'Agnès Jaoui.
Ce supplément d'âme est palpable, même dans les films qui ont eu un succès mitigé. Je pense notamment à "Comme une image".
Sinon, ici, il pleut et il fait un peu froid sur le Carnaval.
Sincères condoléances.
Rédigé par : Alex paulista | 06 mars 2011 à 02:28
Sincères condoléances...
Rédigé par : Duval Uzan | 06 mars 2011 à 00:57
Après le morceau de bravoure de J-D Reffait, les mots sonnent faux et rendent la pensée dissonante. Nous reste le silence, tenez : ce silence. Ecoutez... un ange passe.
Bon voyage, monsieur Pierre Bilger.
Rédigé par : antibiok | 06 mars 2011 à 00:42
Je ne crois pas que le côté bougon des personnages de Bacri ait correspondu à Pierre Bilger mais les ressorts intellectuels et sentimentaux d'un patron du CAC 40 sont de nature à inspirer la comédie, au sens générique du terme.
J'ai pu échanger quelque temps avec Pierre Bilger sur mon dada, la désindustrialisation. Réactif, il avait associé à notre échange l'un de ses amis économiste. Curieux il avait relancé la discussion sur des points centraux, notamment sur la pérennisation des industries moyennes en France comparée à l'Allemagne. Il affichait une foi catholique qui n'était pas de convenance.
La comédie ne traite guère le grand patron d'industrie que sous la caricature du requin dénué de toute morale en adéquation avec l'appareil économique. Le patron de PME tel Bacri dans Le Goût des Autres, est sympathique, un brin ringard et décalé du monde. Le capitaine d'industrie est un forban.
Pourtant quels ressorts dramatiques multiples que les cas de conscience d'un homme placé à la tête d'une grande entreprise si celui-ci est habité d'une morale, d'un désir réel de créer une richesse partagée, une intelligence diffusée. Histoire de démontrer, ce que je crois, que le système est plus fort que ceux qui l'animent. Il y a matière inédite, je crois, à s'inspirer d'une expérience comme celle de Pierre Bilger, celle de l'homme et non de l'icône d'un système, pour une comédie subtile sur la réalité humaine du grand patron qui aime le pouvoir de diriger mais qui déteste l'image qu'il renvoie et qui, au bout du compte, rejette l'argent qui salit son œuvre.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 05 mars 2011 à 23:36
Je partage votre douleur et tiens à vous témoigner ma profonde compassion.
Je vous présente mes plus sincères condoléances.
Rédigé par : Eugénie | 05 mars 2011 à 21:07
PB, ai appris la disparition de votre frère Pierre par la radio...
Suis bien triste pour vous et ses proches.
AO
Rédigé par : oursivi | 05 mars 2011 à 20:36
Monsieur Bilger,
Lectrice assidue bien que peu bavarde, je tiens à vous présenter toutes mes condoléances pour le deuil qui vous frappe à nouveau. Puissiez-vous trouver le courage de surmonter cette épreuve.
Rédigé par : DOMINIQUE | 05 mars 2011 à 20:15
Monsieur Bilger.
La perte d'un proche est toujours perçue comme une injustice. Je prends part à votre chagrin et à celui de votre famille.
Rédigé par : Francis | 05 mars 2011 à 19:16
Je suis plein d'admiration envers quelqu'un qui, plongé dans la douleur à répétition et qui sait donner tout son sens au terme "fraternité", trouve encore le moyen (et le courage) de livrer à la réflexion de ceux qui sont ses invités ici, un sujet fantaisiste orné d'un grand talent de comédien et de réalisateur.
Merci, Monsieur.
Rédigé par : Jean Reffait | 05 mars 2011 à 18:56
Bonjour Monsieur Bilger.
Fervent lecteur de votre blog, je ne commenterai pas aujourd'hui.
Je viens par contre, si vous me l'accordez, vous exprimer mes signes de compassion face à votre douleur pour le décès de Pierre votre frère.
Avec respect à vous, à votre famille.
Rédigé par : J.A | 05 mars 2011 à 18:20
Philippe Bilger en huit mois a perdu ses deux frères et sa soeur. Il lui faut donc beaucoup de courage et d'amour des autres pour entretenir le dialogue sur son blog et publier un commentaire tel que celui de M. Monod Broca.
Monsieur Bilger, permettez à un vieux médecin, qui soigna autrefois en terre soissonnaise vos chers enfants, de vous dire son admiration.
Rédigé par : Stenaisien | 05 mars 2011 à 17:44
Je tiens par ce courriel à vous adresser toutes mes sincères condoléances M. Bilger, concernant votre frère, Pierre.
Il a su être dans son domaine et dans son époque "un type bien".
Tous mes hommages.
Rédigé par : atrabilaire | 05 mars 2011 à 17:43
Pas de soucis on vous le laisse avec sa compagne Agnès Jaoui toujours prompte à sortir sa guitare pour défendre les opprimés intermittents du spectacle.
Rédigé par : SR | 05 mars 2011 à 17:37
Deuxième Bilgerthon de l'année après Goldman ! Bacri, un beau geste, vous savez, le Philippe est durement éprouvé ces jours-ci, une grosse allergie sarkozyforme, des boutons d'avions privé plein le visage, c'est pas joli joli.
Je suis dans la même disposition d'esprit que vous : ce type m'enchante. Et sa compagne Agnès Jaoui aussi. En regardant "Le goût des autres" la première fois, je pensais que Molière aurait fait ce film-là.
Bon, je vais mettre un cierge à l'église voisine pour vous Philippe.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 05 mars 2011 à 12:06
C'est le Bacri du coeur, alors.
Tiens, me faites penser qu'il faudrait que je me décide à finir d'écrire le scénario que je voulais leur proposer, à lui et à Miss Jaoui, une suite de "Nous irons tous au paradis", pendant que le quatuor est encore sur pied.
Dépêche-toi garçon, encore un truc qui va te passer sous le nez.
AO
Rédigé par : oursivi | 05 mars 2011 à 11:55
Et que faites-vous M. Bilger de la "fraternité" que Bacri, dans ce même entretien du Monde magazine, aimerait gommer de la devise de la République ?
Etes-vous aussi d'accord avec cette idée ?
Rédigé par : DMonodBroca | 05 mars 2011 à 11:45