Il arrive que la vie soit bienveillante et confirme par exemple les intuitions positives et favorables qu'une personnalité a suscitées en vous. Laurent Delahousse, depuis qu'il officie en fin de semaine au journal de France 2, m'est toujours apparu, dans cette compétition inévitable, comme le meilleur. J'ai été heureux de l'entendre, à la table gustative d'Alessandra Sublet, et ce long entretien n'a pas altéré, bien au contraire, la perception que je me faisais de lui. Classe, simplicité, intelligence, volonté de comprendre, aptitude à douter, gentillesse, que demander de plus ?
A vrai dire, je n'ai pas quitté Laurent Delahousse puisqu'il a présenté, dans "Un jour, un destin", une émission sur Nicolas Sarkozy et sa conquête du pouvoir, du 29 avril 1983 - il est élu maire de Neuilly - au 6 mai 2007 - il est élu président de la République.
Quel parcours !
Pour qui se passionne pour la politique et dévore quotidiennement ce qui en traite, écoute et regarde ce qui la concerne, rien d'apparemment neuf ni de bouleversant dans l'approche.
Il est vrai qu'à un an d'une échéance capitale, Nicolas Sarkozy est à l'honneur sur le plan médiatique et éditorial : il se trouve au centre des curiosités et des analyses. Difficile donc de faire preuve d'originalité quand tout est su et qu'il reste juste un peu de place pour l'interprétation. Pourtant, l'excellent livre de Nicolas Domenach et Maurice Szafran, "Off", parvient à sortir du lot en offrant de la relation entre Nicolas Sarkozy et les auteurs journalistes, une vision qui éclaire l'un et les autres. Franz-Olivier Giesbert, dans "M. Le Président", rapporte des propos de Nicolas Sarkozy tenus en sa présence durant plusieurs années. Certains constituent une tentative d'élucidation très stimulante du futur président par lui-même. Giesbert, en revanche, est parfois convenu dans le portrait qu'il dresse et je lui trouve une étrange naïveté quand il surestime les métamorphoses susceptibles de naître d'une culture ingurgitée (Marianne2). Ses jugements, peu lucides sur Rama Yade et d'une condescendance guère clairvoyante sur Nathalie Kosciusko-Morizet, ne brillent pas toujours par leur pertinence, qu'un ton volontiers acide n'implique pas forcément.
Aussi, si on attendait beaucoup de "Un jour, un destin", on risquait d'être déçu. Il me semble que techniquement le montage de l'émission faisant intervenir brièvement commentateurs et des journalistes condamnés à proférer des banalités, pouvait être revu. Il y a un hiatus entre les poncifs d'un côté - les scènes parlant d'elles-mêmes - et la force indiscutable de beaucoup d'images et de représentations.
Il n'empêche. Ces limites n'étaient pas graves et n'ont pas fait disparaître le choc de deux séquences fondamentales, le 29 avril 1983 et le 6 mai 2007, ni atténué l'enseignement civique que l'on pouvait en tirer.
Le 29 avril, c'est le Rubicon de Nicolas Sarkozy, le jour où il brûle ses vaisseaux. Que ses manoeuvres pour aider Charles Pasqua puis pour l'écarter échouent, qu'il ne soit pas élu maire, et ç'aurait pu être sinon la fin d'une carrière politique du moins un brutal coup d'arrêt du destin. On aurait qualifié ce jeune homme de talentueux, d'ambitieux mais de trop pressé et peut-être de léger. On n'avait jamais vu l'atmosphère, l'effervescence lors du vote, le comptage des bulletins à haute voix, l'attitude de Nicolas Sarkozy si jeune mais déterminé, oscillant, le visage faussement impassible, entre la peur de perdre et l'espoir de la conquête, de la première marche. Nicolas Sarkozy élu allant, dans son premier mouvement de maire, embrasser Charles Pasqua pour mieux étouffer le risque d'une inimitié persistante ! Du grand art, du suspense, de la volonté, de la conviction, du calcul : c'était vraiment l'an 1 de la meilleure face du sarkozysme !
Le 6 mai 2007, Nicolas Sarkozy - 24 ans après son initial coup d'éclat - est élu président de la République avec 53% des voix. C'est le plus grand, le plus beau jour de sa vie politique. C'est le triomphe d'un homme qui n'a cessé de vouloir atteindre ce but, conquérir ce pouvoir. Ce devrait être à la fois un intense moment de libération - il peut déposer le fardeau de l'ambition puisqu'il est parvenu au faîte après avoir assumé une campagne présidentielle sans faillir, avec une intimité fragilisée- et une puissante exigence de responsabilité - c'est à lui de montrer maintenant ce qu'il sait faire, ce qu'il a promis d'accomplir, c'est à lui d'inventer l'avenir en se colletant avec le réel puisqu'il a affirmé qu'il était le meilleur et qu'on l'a cru.
Ce triomphe, dans ses tréfonds, est amer. Cécilia est absente, lui crée plus que des soucis, de l'angoisse. Ne pas pouvoir partager cette apothéose avec l'être qu'on aime et qui vous a assisté, conseillé, influencé, détourné du pire et guidé vers le meilleur, c'est comme avoir fait tout ce chemin pour rien. La joie en surface mais le désespoir au coeur. Le sourire sur le visage mais dans les yeux la nostalgie des temps heureux et la peur de demain. La personne, qui avant même le peuple français, devait venir couronner Nicolas Sarkozy, ce jour-là, ce soir-là, a décidé de lui faire mal, de l'abandonner en demeurant dans leur appartement quand lui piaffe d'impatience et de tristesse mêlées. Un seul être vous manque et tout n'est pas dépeuplé mais banalisé.
On apprend, et c'est décisif, tous les détails sur la réception du Fouquet's. Cécilia Sarkozy avait prévu une réception avec des relations et amis choisis par elle, d'autres écartés expressément à son initiative. Cette fête devait constituer une bonne surprise pour le président. Celui-ci ne devait y faire qu'un passage très rapide avant de rejoindre, avec son épouse, la foule rassemblée place de la Concorde. Car il n'était pas concevable que Nicolas Sarkozy, avec son sens politique, ne comprenne pas, sauf à y être contraint, l'indécence qu'il y aurait à festoyer avec la richesse avant de dialoguer avec la démocratie. Le peuple attend mais Nicolas Sarkozy continue, lui, d'attendre Cécilia.
Mais elle ne vient pas. A tel point que ce court moment qui ne devait pas dépasser une demi-heure va durer deux heures et qu'il faudra l'insistance efficace d'Isabelle Balkany pour qu'enfin Cécilia le rejoigne au Fouquet's et qu'ils partent ensemble pour la Concorde. Mais quel gâchis, quel malentendu, quelle déception pour tous !
Nicolas Sarkozy traîne comme un boulet depuis 2007, sur le plan de son image personnelle, cette réception du Fouquet's qui à l'évidence, pour sa scandaleuse longueur, ne lui est absolument pas imputable. Il s'agit tout au plus d'une vulgarité qui lui a été imposée et a un caractère passionnel. Il ne peut pas rejoindre la Concorde sans Cécilia alors que toute la journée ses belles-filles et ses fils l'ont accompagné. Le yacht de Bolloré, ensuite, est une indécence mais inscrite dans le même registre de l'âme, de la mésentente possible et de l'espoir amoureux. On peut discuter cette psychologie intime de la part d'un homme fraîchement élu président mais elles est émouvante, touchante. Et il n'a jamais dit la vérité, qui l'aurait exonéré, sur ces épisodes choquants pour ses électeurs. Ceux-ci auraient admis le désarroi alors qu'ils ont soupçonné de la désinvolture et du dédain.
Plus gravement, je me demande si cette attente éperdue, angoissée, de Cécilia, avec celle-ci si clairement en état de malaise lors du discours devant la foule, n'a pas seulement détruit la magie de cette victoire mais porté atteinte, au-delà d'elle-même, à l'équilibre et à la sérénité des années à venir. Est-il offensant de se demander si les manifestations parfois si peu présidentielles du caractère et de la personnalité de Nicolas Sarkozy n'ont pas résulté de cette blessure profonde du 6 mai ? Une forme de pouvoir aigre et presque méprisant directement relié à cette insatisfaction originelle ? Une exaspération rentrée mais sortie à petit feu ?
Je ne doute pas, pour ma part, qu'avec son épouse ayant voté le 6 mai, toujours présente à ses côtés et lui permettant de goûter avec leur saveur infinie le bonheur et la gloire, l'avenir n'aurait pas mis en lumière le même Nicolas Sarkozy, quels qu'aient pu être par ailleurs ses choix amoureux.
On ne se remet pas d'une Cécilia qui vient trop tard, trop mal.
S'il vous plaît chère Véronique, n'inventez pas la Raffeneaurinade, laissez tomber ces ordures spectaculaires, vous valez mieux que cela.
AO
Rédigé par : oursivi | 02 mai 2011 à 16:06
@ oursivi
Ah mais, évidemment non !
Philippe écrit un billet validant l'essentiel du propos du livre de Szafran et de Domenach, en gros, NS président de la République n'est qu’une réplique d'un Sarkozy privé, caractériel, grossier, puéril, traumatisé, entre autres, par l'absence de Cécilia le 6 mai : "Plus gravement, je me demande si cette attente éperdue, angoissée, de Cécilia, avec celle-ci si clairement en état de malaise lors du discours devant la foule, n'a pas seulement détruit la magie de cette victoire mais porté atteinte, au-delà d'elle-même, à l'équilibre et à la sérénité des années à venir."
Bien.
Jeudi dernier, j'attrape le livre en retour dans ma bibliothèque. Je le lis.
Je ne suis pas convaincue par l'hypothèse proposée : si les aspects privés et psychologiques sont loin d'être négligeables, mon idée est plutôt de dire, en rapide, que l'action politique aujourd'hui n'est que la traduction des rapports malsains et pervers entretenus entre la politique et le médiatique, dont ce livre est une parfaite illustration. Ce jeu de miroir incessant est devenu la seule finalité de l'action politique et le seul centre et critère d’intérêt du journalisme dit politique.
N. Sarkozy, comme d’autres, mais plus que d’autres, est devenu un expert hors pair en la matière. Ce n'est pas seulement et c'est moins le politique qui est piégé dans ces histoires privé/public, c'est le journalisme politique également et surtout.
Franchement, mais quels risques politiques ou électoraux Sarkozy et Royal prenaient-ils s'ils avaient choisi l'authenticité sur leurs histoires privées ? A mon avis aucun.
C'est une idée somme toute très banale.
Enfin, je pense quand même que c'est justement faire preuve d'une forme de rigueur que de se donner la peine d'aller voir de quoi retourne l'enthousiasme exprimé par Philippe pour ce livre :
"Pourtant, l'excellent livre de Nicolas Domenach et Maurice Szafran, "Off", parvient à sortir du lot en offrant de la relation entre Nicolas Sarkozy et les auteurs journalistes, une vision qui éclaire l'un et les autres..."
PS (récemment) :
mes enthousiasmes :
"Crimes" de Ferdinand von Schirach (Gallimard)
"Voyage aux îles de la Désolation" Emmanuel Lepage (Futuropolis)
ma détestation :
"Fontenoy ne reviendra plus" de Gérard Guégan (stock) *
pour ma culture professionnelle :
"Google et le nouveau monde" de Bruno Racine (Perrin)
Voilà, voilà...
* Avec "Le Procès Brasillach", PB a juste fait le contraire : un livre humain.
@ M. Ledun
Juste une précision.
Le journalisme et la politique consanguins, c'est loin d'être une nouveauté.
Songez seulement, somme toute assez proche de nous, à l'histoire de L'Express, machine à imposer P. Mendès-France puis JJSS.
Songez au journalisme école Françoise Giroud.
A mon avis, avec N. Sarkozy le modèle est à bout de souffle.
Je pense effectivement qu'Internet a considérablement transformé les choses.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 02 mai 2011 à 09:18
"... de me précipiter sur le livre "Off" (N. Domenach - M. Szafran), en fait je ne l'ai lu que ces tout derniers jours"
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 30 avril 2011 à 07:50
Quel exploit que cette belle abstinence !
Ahhh les sévertus du carême...!
N'avez rien d'autre à lire ? Pas d'autres poubelles copino-élyséennes à sortir ?
En général, j'aime votre rigueur, votre opiniâtreté.
Mais, là !
Aie...
AO
Rédigé par : oursivi@VR | 01 mai 2011 à 11:42
"...le vrai naufrage à mon avis c'est bien en creux le portrait triste qui est dressé de ces pratiques journalistiques qui mélangent tout..."
Véronique Raffeneau
Je suis tout á fait d'accord sur votre analyse des médias français.
Ils sont cause de bien des pertes de temps. A l'heure de l'information instantanée, c'est un vrai non sens.
Rédigé par : jpledun@Véronique Raffeneau | 01 mai 2011 à 11:23
@ Herman
En réalité, ma phrase sur l'impuissance de la présidence Sarkozy est du domaine de ressenti.
Pour dire les choses, je ne m'intéresse que très peu au politico-médiatique. Ce sont les billets de Philippe qui d'une certaine façon me "contraignent" à y aller voir de plus près.
Par exemple, alors que grâce à mon métier il serait très aisé pour moi, si le coeur ou l'esprit m'en disait, de me précipiter sur le livre "Off" (N. Domenach - M. Szafran), en fait je ne l'ai lu que ces tout derniers jours, en raison du billet.
L'intérêt du livre n'est pas N. Sarkozy, et encore moins l'image fil rouge insistante d'un président censé être fasciné par l'argent, en gros, rageant dans son coin et rongeant son frein de devoir se coller au pouvoir alors qu'avocat d'affaires... crois-moi coco je pourrais faire un fric invraisemblable...
Si je suis bien convaincue d'une chose, c'est que dans la psychologie sarkozienne, toute la richesse du monde ne viendra jamais à bout, ne remplacera jamais sa passion puissamment immodérée pour la politique politicienne des appareils et le pouvoir.
Non, le vrai naufrage à mon avis c'est bien en creux le portrait triste qui est dressé de ces pratiques journalistiques qui mélangent tout : l'affectif, la camaraderie vache, la fascination-répulsion, la complaisance, l'utilitaire, les carnets qu'on remplit de notes et d'informations "impubliables" - à dire vrai sans surprise -, mais qu'on s'empresse de publier le bon moment éditorial venu.
Comme je l'ai dit ce qui me frappe - et me glace - est le fait que seul compte le rapport siamois et vain, personnel, en vase clos, préservé, hors du réel, pas le moins du monde concerné par une société, un ailleurs, un extérieur désespérément absents.
Je pense que cette indifférence et cette absence au réel de la part du politico-médiatique qui crée son monde avec ses références sommaires et artificielles, avec comme seul objectif et raison d'être celle d'exister à n’importe quel prix médiatiquement, expliquent pour une bonne part les impuissances et les échecs des gouvernants.
En un mot, ce qui compte n'est pas ce qui est fait ou pas fait, c'est ce qui en sera relayé, commenté et dit.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 30 avril 2011 à 07:50
Ah! c'était donc la jalousie!...Savonarole!!!
Rédigé par : Herman | 30 avril 2011 à 00:57
Véronique Raffeneau,
Joli commentaire, pour lequel je vous suis pleinement à part quand vous dites: "le quinquennat de Nicolas Sarkozy reproduit très banalement la même impuissance gouvernementale que celle de ses prédécesseurs."
Là je ne vous suis plus. Et pourtant la description que vous veniez de faire du monde des éditocrates pourrait peut-être (?, je ne suis pas parisien...) se défendre appliquée aux politiques... Une bonne situation, un bon salaire, une femme, des enfants, le pouvoir(?)... très tentant, le statu quo... Certains ne manqueront pas de me signaler qu'au moins (avec)Sarko(ça) bouge...! Mais toujours, comme vous l'écriviez dans votre premier post, dans le sens qui lui conviendrait dans sa situation avenir qu'il s'est promis pour lui tout seul: devenir riche! Normal, puisqu'il l'aura mérité.
Même si les gens que je connais s'estimeraient déjà riches à sa place, même avec la retraite qui l'attend...
Là, je veux bien croire, et d'ailleurs ça collerait bien à l'histoire "Cécilia", que les petits tracas du quotidien viennent interférer sur les affaires publiques!
Très bon billet en somme, Philippe!...
Rédigé par : Herman | 29 avril 2011 à 19:54
Mais pourquoi tant de haine !!!
Rédigé par : bruno | 29 avril 2011 à 16:56
Le dessin de "Une" de Courrier International résume assez bien ce qu'est NS... ite missa est.
Rédigé par : nicolas | 29 avril 2011 à 14:31
Excusez mon retard mais j'étais en train de sauver le Cameroun d'une invasion nigériane.
Je suis agent secret pour la France. Ils m'ont parachuté là-bas. Faut dire que j'ai fait Henri IV, Sorbonne, hypokhâgne (avant ou après, je ne m'en souviens plus). Aucun diplôme, mais la DGSE n' est pas regardante. Cela ne m'a pas empêché de serrer la louche à BHL alors que j'étais invité à France 2. Je viens à peine de rentrer à Champigny-sur-Marne, qui comme chacun sait, est le centre névralgique de la société française.
Je repars en mission.
Cette fois-ci : Monoprix à Champigny !
Dès mon retour, je vous relaterai mon ressenti sur la société française.
Rédigé par : Savonarole | 29 avril 2011 à 14:24
@Roche G
Je ne suis pas un intellectuel. Je suis moi-même. Je laisse aux Parisiens et aux diplômés de revendiquer seuls le statut d'intellectuel.
Le FN n'a pas besoin de moi pour prospérer. Intrinsèquement, Marine Le Pen est plus intelligente que la plupart de gens de l'établissement politique français.
Aujourd'hui je suis sympathisant et électeur du FN parce que c'est le meilleur parti politique dans mon pays, celui qui identifie les problèmes de la France et esquisse les meilleures solutions.
Demain, avec un autre à sa tête que Marine, le FN sera probablement un parti politique moins intelligent : à ce moment-là, je ne serai plus sympathisant et électeur du FN et je retrouverai alors mon UMP.
Rédigé par : LABOCA | 29 avril 2011 à 13:03
Vous écrivez :
"Plus gravement, je me demande si cette attente éperdue, angoissée, de Cécilia, avec celle-ci si clairement en état de malaise lors du discours devant la foule, n'a pas seulement détruit la magie de cette victoire mais porté atteinte, au-delà d'elle-même, à l'équilibre et à la sérénité des années à venir. Est-il offensant de se demander si les manifestations parfois si peu présidentielles du caractère et de la personnalité de Nicolas Sarkozy n'ont pas résulté de cette blessure profonde du 6 mai ? Une forme de pouvoir aigre et presque méprisant directement relié à cette insatisfaction originelle ? Une exaspération rentrée mais sortie à petit feu ?"
Votre indulgence à l'égard de Sarkozy est troublante.
Comment osez-vous insinuer que le comportement ou attitude de Cécilia a déterminé la façon de faire de Sarkozy?
Le Fouquet's et le yacht ne sont pas un accident : c'est Sarkozy tel qu'en lui-même.
Cécilia est partie. Pour autant Sarkozy, qui depuis a appris à vivre avec une nouvelle femme, Carla, n'a pas changé, car on l'a ensuite vu s'en prendre dans des lieux publics à des Français.
Vous savez comme beaucoup de Français que lorsque Sarkozy a reçu Ségolène Royal dans la période précédant la formation de son premier Gouvernement, il lui a surtout parlé de sa Rolex : c'est en tout cas ce que Ségolène a révélé publiquement. A cette époque, si on suit votre chronologie, Cécilia ne faisait plus ses caprices.
Monsieur l'Avocat général Bilger, vous tentez de justifier un comportement par des éléments externes à la personnalité de Sarkozy, alors que vous saviez que c'est faux.
Je ne comprends pas votre volonté d'accabler Cécilia.
Rédigé par : LABOCA | 29 avril 2011 à 12:51
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 28 avril 2011 à 22:11
Mister Aïssa, du calme.
Philippe a penché ici pour la liberté de tancer, cela est affirmé depuis longtemps et il s'y tient.
Qu'il continue.
Quelles différences avec les propos de Szpiner ?
Elles sont pourtant claires.
Quand d'aucuns usent de ces rapprochements douteux ici, ils n'ont en rien le haut de la tribune, ils sont une voix parmi des voix et se soumettent aussi aux répliques cinglantes que nous nous adressons les uns aux autres.
Szpiner avait et a une tribune, des micros, des relais, et ses distinctions diverses ne font que les affermirent.
D'autre part, les contextes ne sont tout de même pas les mêmes.
La France, même sarkozyste, même post crise de 2008-9, de 2011 serait un paradis aux acteurs de 39-45.
Accuser Philippe à travers son père en citant une période des plus troublées est particulièrement unfair (j'ai revu "Les duellistes" à la Cinémathèque hier soir, c'est toujours aussi énorme, toujours aussi furieusement british même si tourné à Sarlat, Imbert dixit pas), et même pire, des plus bas, compte tenu du contexte précis de son accusation - le jugement d'un crime purement antisémite - là où railler une moralisatrice du bien pensant France Inter pour les égarements comptables de sa mère, ne jette tout de même pas le même opprobre sur, en effet, d'innocentes descendances.
D'autre part les temporalités et ce qu'elles autorisent ne sont les mêmes.
D'un côté une demoiselle qui pourrait dire à sa mère - y compris à travers une de ses chroniques, certainement grassement facturée - "dis-donc cocotte, tu pousses un peu beaucoup là, je vais passer pour quoi, moi ?"
De l'autre, un homme qui n'a guère la possibilité d'influer sur quoi que ce soit, surtout un passé lointain et trouble dont il n'eut aucune part...
Cela fait tout de même nombre de distinguo.
So, comme dirait quelqu'un, point barre.
AO
PS je vous trouve sévère envers Savonarole ; vous, Aïssa, vos mots d'esprit... on les attend toujours.
Ou plutôt plus.
Rédigé par : oursivi@Aïssa | 29 avril 2011 à 12:02
C'est en attendant Godelureaux, votre histoire.
Etonnant comme les gens parlent toujours d'eux-mêmes pensant considérer autrui.
Ici le pitch sous-jacent du récit serait l'attente évaporée (c'est mieux que Joly) d'un être austère qui aurait rêvé de l'homme providentiel, et qui une fois tiré de son rêve, plutôt que de mettre sa lucidité au service de ses justes aspirations, prolongerait la rêverie des supputations que sa propension à la littérature et au romanesque encourage.
Touchant, et même plutôt réussi dans son registre. Il est bon que même l'homme le plus strict ait aussi quelques fleurs cachées.
"Sans son goût du superflu (de la légèreté, je ne sais le terme exact), l'homme perd de son humanité", disait, je crois, Shakespeare.
Mais les gens de com et de paraître auxquels prêtez quelque intérêt, ne le liront sûrement jamais.
AO
Rédigé par : oursivi | 29 avril 2011 à 11:17
Je suis toujours surpris.
Les femmes sont finalement coupables... si M. Sarkozy est allé au Fouquet's, il n'y est pour rien c'est C, si... pareil c'est C.
En fait les Français auraient élu à vous entendre une personne non responsable de ses actes puisqu'il n'a fait que se conformer aux désirs de sa femme.
Je suis pas sûr qu'en tant qu'avocat général vous utilisiez ce point de vue...
Rédigé par : Charles | 29 avril 2011 à 10:56
Catherine, accordez-moi de savoir faire la différence entre le petit livre ou le petit documentaire opportun dit d'actualité, le produit frais, destiné à faire semblant de "révéler" les arcanes du pouvoir, mais qui, au final, n'est qu'une banale reproduction des relations et des complaisances siamoises politiques-médias, et le livre ou le film dont l'ambition serait de restituer et de sublimer au plus fin, au plus acide et et au plus près toute la perversion maladive de ces consanguinités en pagaille.
Mon seul propos est de dire que Cécilia ou pas Cécilia, Fouquets's ou pas Fouquet's, rien dans l'action présidentielle du quinquennat n'aurait été différent.
La présidence Sarkozy n'est à mes yeux qu'une énième déclinaison et caricature d'un monde politique clos et retranché sur lui-même promotionné et vendu à longueur d'articles et de livres depuis des lustres par une oligarchie médiatique fascinée, complaisante et docile, versant dans le psychologisme et le vain, faute de savoir et vouloir se séparer de son miroir grossissant.
Sarkozy, comme Royal, comme tous et toutes n’ont été formés qu’à nouer et à maîtriser au mieux le dialogue avec et pour ceux-là. Exclusivement.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 29 avril 2011 à 10:52
Vous avez raison Véronique, "chroniqueurs psychologistes du vain", "vision indigente" etc, ce sont des compliments qui m'avaient échappé. Franchement, à votre place, je passerais ce temps et cette énergie employés à trouver ces expressions valorisantes, à lire ou regarder un papillon voler. Mais tout cela est beaucoup moins grave que ce que suintent les propos de Roche. Les enfants ne sont en aucun cas responsables de leurs parents, qu'ils soient héros ou salauds. Par contre quand on est con, on est con !
Rédigé par : catherine A. quand on est con, on est con | 29 avril 2011 à 09:48
Cher Bruno,
Les bobos s'étranglent, il faut arrêter ces propos "nauséabonds" ils vont devenir violents. LABOCA va finir par quitter le Front National, ce serait une grande perte intellectuelle. Pour répondre très très brièvement à monsieur
Aïssa, j'aurais eu plaisir à être un ami de monsieur Bilger père.
Rédigé par : Roche G | 29 avril 2011 à 09:28
Et pendant que vos posts concurrencent Gala, la cour d'appel de Paris prend soin de Monsieur Rouillan. J'ai honte !
Rédigé par : mike | 29 avril 2011 à 08:51
Ainsi donc, il faudrait que nous pardonnions, ou du moins que nous comprenions les raisons qui, il y a 4 ans, ont conduit le président de la République à privilégier ses sentiments privés par rapport à son devoir ?
Je ne vois aucune raison à une telle indulgence de la part d'un peuple qui vient de vous faire un tel honneur et à qui on répond par une telle gifle.
Le plus modeste postier, le professeur des écoles, le curé de campagne qui ferait ainsi poireauter pour des raisons intimes qui ses clients, qui ses élèves, qui ses ouailles, se ferait critiquer voire sanctionner par sa hiérarchie, et le Président, lui, pourrait faire attendre son supérieur hiérarchique, le peuple ?
Cependant le plus grave n'est pas dans cette grossièreté de comportement et de sentiment, qui sent son goujat à plein nez.
Ce que je trouve véritablement inquiétant c'est qu'un rendez-vous avec la France au soir de l'élection passe après un rendez-vous avec son épouse.
Que M. Sarkozy ait seulement balancé entre les deux est le signe de son infériorité par rapport à la fonction.
C'est affaire aux souverains d'opérette - et en ces jours de mariages princiers on sait ce que cela signifie - de mettre en avant leur histoires de coeur qui enchantent Margot : le seul pouvoir qui leur reste est celui de faire rêver les "sujets".
Dans une République comme la nôtre, le Président appartient au peuple et seulement à lui durant l'exercice du mandat qu'il lui a confié. Le Bien Public est son unique souci, le pays son seul amour. S'il n'en est pas ainsi, il n'est pas fait pour la fonction et la légalité de sa désignation ne suffira pas à lui conférer la légitimité qu'il ne mérite pas.
Il se peut bien que l'épisode eschatologique du Fouquet's serve dorénavant de référence et qu'en plus de la compétence et de l'ambition personnelle, le peuple demande à celui qui prétend le représenter un peu plus de véritable respect et d'attachement, des preuves d'amour qui excluent toute hésitation et toute considération de son confort personnel.
DSK lui aussi, comme Sarkozy et les autres, risque d'être sévèrement jugé à ce critère.
Rédigé par : Frank THOMAS | 29 avril 2011 à 08:45
@ Catherine A.
Je suis surprise par votre réaction.
Qu'ai-je écrit de si méprisant à l'encontre des chroniqueurs politiques dont les livres ne parlent que des envers – si possible sulfureux - du microcosme politicien avec ses combats sans merci, les coups donnés, les coups reçus pour le seul profit d’une conquête obsessionnelle du pouvoir ?
Pardon de m'y référer, mais voici ce que j'écrivais dans le blog de Philippe suite à la lecture de "La Nuit du Fouquet's " (J. Perrignon, A. Chemin) dans un billet consacré à ce livre :
"Votre note prête à ce livre une ambition qu’il n’a pas.
Vous y voyez un monde déglingué, une miniature de mœurs dévoyées. Un Président mélancolique et fébrile à l’idée de l’absence de son épouse.
J’y ai lu plutôt deux journalistes qui font dans la fascination honteuse du people - leur monde de référence. Avec l’alibi d’un petit talent d’écriture. Mais qui ne déchire rien.
122 pages imprimées en gros, pour dire qu’on fait de la littérature. On ne frôle là que le tout venant et l’imposture de l’édition d'aujourd'hui."
Cinq ans après, je ne changerai pas un virgule à mon commentaire, lequel, je le concède sans difficulté, était fait à gros traits.
J'étais excédée comme je le suis aujourd'hui par ce jeu de miroirs incessant entre les journalistes et les politiques, ces connivences et complicités utilitaires qui me sortent par les yeux, les complaisances fascinées en vase clos excluant de leur sphère tout ce qui traverse, transforme et déchire gravement notre pays.
Je reproche juste au billet de reprendre à son compte cette lecture miniaturisée véhiculée à tort et à travers par le politico-médiatique : l'entre soi totalement désaxé du réel.
Il est évident que le président de la République a dû souffrir de la désaffection de son épouse le jour de son élection : la conquête du pouvoir, ils l'ont faite et gagnée ensemble.
Mais je ne pense pas que sa détresse ait dessiné pour les grandes lignes son action présidentielle.
Comme je l'ai dit dans mon premier post, je pense seulement que le quinquennat de Nicolas Sarkozy reproduit très banalement la même impuissance gouvernementale que celle de ses prédécesseurs.
C'est bien normal et logique : à lire les chroniqueurs politiques - Chemin, Giesbert, Bacqué, Szafran, etc., etc. - ce qui saute aux yeux est qu'en réalité, hormis les luttes effrénées pour le pouvoir avec ses alcôves et ses haines, les petites anecdotes et les épisodes édifiants des feuilletons parisianistes, en ce qui concerne les politiques et leurs chroniqueurs jumeaux faire-valoir, TOUT du pays les indiffère.
Je pense juste que là résident la grande fracture et le vrai dévoiement.
En hors sujet
L’injure publique a valu décoration de la Légion d’honneur appuyée par un ancien ministre de la Justice, pur produit dans le mode insignifiant de l'entre soi politicien indifférent aux secousses de l'extérieur, et relaxe judiciaire pour celui qui l’a proférée.
Difficile après cette légitimation institutionnelle honteuse de prétendre que la loi est aussi faite pour protéger de l'insulte, du crachat et de la gifle.
.../...
Quel est l’intérêt, Aïssa, de rappeler avec force et détails la condamnation du père de Philippe Bilger ?
Ne vous transformez pas en Roche G et Bruno, n’utilisez pas leurs mots assassins.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 29 avril 2011 à 08:17
Whouaouh !
Un petit "trouble et profondeur" de chez
F. Nietzsche dans Humain trop Humain II -
"Le public confond facilement celui qui
pêche en eaux troubles avec celui qui
puise en eaux profondes" - en ce matin
clairet au ciel chargé.
Rédigé par : calamity jane | 29 avril 2011 à 06:28
Cher Philippe Bilger,
Merci d'avoir eu le courage d'exprimer ainsi avec sincérité et simplicité ce que beaucoup d'entre nous ont perçu sans le connaître. Je n'ai pas vu le reportage de Laurent Delahousse, mais l'attitude de l'épouse de Nicolas Sarkozy a pesé lourd dans sa désaffection. Elle n'est certes pas seule à avoir atteint notre inconscient par son mépris de la fonction présidentielle. En en respectant pas l'homme, c'est la fonction qu'elle a atteinte et nous sommes nombreux je crois à le lui reprocher, parfois sans en être conscients. Un peu comme le tic que l'on remarque un jour chez un être cher et qui nous devient subitement insupportable car nous ne pouvons plus l'ignorer.
Ce reproche qui peut donc être fait à Cécilia est certainement en partie injuste sur un plan simplement humain. Mais la fonction n'a rien d'humain.
De la même manière, Nicolas Sarkozy a-t-il cru pouvoir se montrer à nous tel qu'il est, sans ambages. C'est tout à son honneur et correspond à son tempérament. Mais c'est une erreur politique. Non politicienne, mais politique, car là encore la fonction demande une retenue qui ne peut s'accommoder d'une relecture médiatique.
En fin de compte, il eut mieux valu pour lui être simplement honnête jusqu'au bout ce soir-là, et venir sans elle. C'eut été placer la préséance à sa juste place: la France et les Français d'abord, elle et lui ensuite.
Rédigé par : simple citoyen | 29 avril 2011 à 05:37
Aïssa, notre hôte n'écrit pas ce blog pour rentrer à La Pléiade mais pour être en contact avec "les gens", sans filtre ni anti nauséeux.
C'est pour cela qu'il laisse s'exprimer les BRUNOs même s'ils sentent mauvais. Que LABOCA (en majuscules aussi) n'y pipe que dalle c'est déjà décevant, mais vous...
Rédigé par : Alex paulista | 29 avril 2011 à 02:48
Aïssa ! Vous fondez sur Philippe parce qu'il laisse des abrutis publier des commentaires peu appétissants ! Mais pourquoi pas ? Il ne s'agit pas ici de liberté d'expression parce que le blog de Philippe n'entre pas dans l'espace public et que personne ne saurait faire valoir un droit quelconque à s'y exprimer. Il s'agit de responsabilité individuelle. La responsabilité de celui qui commente et qui assume. Responsabilité esquivée par les lâches qui ne sont jamais plus virulents que lorsque, dans l'ombre d'une mansarde, derrière des lunettes noires, ils découpent des lettres anonymes pour la Kommandantur : aujourd'hui, c'est le pseudo qui perpétue cette race foisonnante. Des truands qui n'aiment rien tant, planqués derrière leur écran, que de farfouiller dans Google de quoi vomir sur ceux qui ne se planquent pas. C'est la règle du jeu, c'est de l'humain tout ça, c'est pas propre, mais c'est de l'humain.
Vous voudriez que Philippe et son staff éliminent certains. Mais pourquoi cette bêtise ne pourrait-elle pas se montrer ? "Tiens, un nouveau connard" me dis-je en lisant certains, j'avoue que les connards m'amusent, même quand ils s'en prennent à moi avec des allusions lourdingues qui se voudraient perfides. Comment voudriez-vous en apprendre davantage sur la bassesse humaine si vous les éliminez ? Ils vivent planqués, on devine l'obscurité d'une existence aigre, ils sont invisibles, jamais vous ne les rencontrerez dans la rue, jamais vous ne pourrez les identifier comme connards authentiques et patentés. Il faut bien leur laisser un espace pour qu'ils nous montrent ce qu'ils savent faire, non ? Sparte avait ses ilotes ivrognes pour écarter la jeunesse de la honte de l'ivresse. Eh bien, Philippe a ses ilotes, des clodos du commentaire qui nous montrent ce à quoi nous ne voudrions jamais ressembler. Vive Bruno ! Vive Roche G ! Vive Savonarole !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 29 avril 2011 à 02:43
@BRUNO et Roche G
Pourquoi vous intéressez-vous à la situation de Khadija Aram, la mère de la belle Sophia Aram, alors que Monsieur l'Avocat général Bilger vous invitait seulement à parler de Cécilia et du monde de Cécilia ? Je suis d'ailleurs surpris que Monsieur l'Avocat général Bilger vous ait publiés, alors que vos posts respectifs n'ont aucun rapport avec le sujet par lui traité. Je sais que Monsieur l'Avocat général Bilger n'apprécie pas trop Sophia Aram, lui ayant consacré récemment un billet négatif. Je suppose donc qu'il a dû jubiler à la lecture de vos posts respectifs, au point de les annexer à un billet pourtant traitant d'un tout autre sujet.
Je trouve inhumaines vos attaques indirectes respectives à l'égard de la belle Sophia Aram.
Pourquoi cherchez-vous à rendre Sophia comptable, responsable des bêtises de sa mère ? Pourquoi cherchez-vous à présenter Sophia comme ayant partie liée avec sa mère alors que peut-être ces deux femmes ne partagent pas tout entre elles ?
Par votre façon de procéder, vous risquez ainsi de justifier ceux des Arabes qui seraient tentés ne nous rendre, nous autres Français de race européenne, complices des crimes commis par nos ascendants à l'égard des Arabes et d'autres peuples dans le cadre de la colonisation française.
Sophia Aram est Sophia Aram et sa mère est sa mère. Dès lors, Sophia Aram n'a pas à se justifier des fautes de sa mère.
La mère de Sophia est une majeure.
Elle a reconnu avoir commis des fautes et a promis de ne plus les renouveler. Sans chercher à justifier ce qu'elle avait fait, elle a expliqué au Juge pourquoi elle avait fauté.
Son attitude face au Juge a été très exemplaire et cela doit lui valoir quelque reconnaissance.
Beaucoup de gens ayant commis des fautes ont, soit nié, soit cherché à minimiser. Au contraire la mère de Sophia a reconnu ses fautes.
Si vous avez quelque chose contre la belle Sophia, il faut le dire, au lieu de procéder de façon nauséabonde.
Sophia Aram, quoiqu’en pense Monsieur l’Avocat général Bilger, est une fille plaisante, qu'il faut encourager. Je le dis d'autant plus librement que je suis sympathisant et électeur du FN.
Quant à Khadija Aram, la mère de Sophia Aram, ses fautes sont vénielles.
Il faut rechercher pourquoi Khadija a pu se livrer à ce à quoi elle s'est livrée.
Ce qu'a fait Khadija a été, d'une certaine manière, recherché par l'Administration car c'est elle qui, par sa volonté systématique de violer la législation sur le séjour des étrangers, a contribué à la multiplication des sans-papiers en France. Khadija a simplement cherché à venir en aide à des sans-papiers mais en s'y prenant de la mauvaise façon.
Si vous étiez aussi exigeants que vous le prétendiez implicitement, vous auriez pris occasion du cas de Khadija Aram pour vous livrer à des attaques à l'encontre de ceux des avocats qui, au mépris de leur déontologie, s'enrichissent sur le dos des sans-papiers en les facturant au plus fort mais sans jamais les défendre comme il se doit.
Vous savez que le système se nourrit des sans-papiers : pour certains politiciens, la présence des sans-papiers est une aubaine, car en France il est très facile de prospérer politiquement en agressant tous les jours les Arabes et les Africains ; pour les entreprises, la présence des sans-papiers facilite la constitution renouvelée d'un vivier de gens à utiliser en se soustrayant aux règles du droit du travail ; ceux qui sont favorables aux relations homosexuelles peuvent également se satisfaire de la présence de sans-papiers car ils pourraient ainsi faire de nouveaux adeptes en promettant des papiers ou en mettant en jeu l'argent.
Je doute donc que Khadija Aram soit la personne qui ait le plus tiré avantage de la présence de sans-papiers en France.
Rédigé par : LABOCA | 28 avril 2011 à 23:56
Elle est drôle cette petite racaille de la populace (pas dixit Imbert cette fois; dixit moi), cette petite racaille donc, qui, ne sachant quoi dire d'intelligent vient déverser sa débilité et sa bile ici, sans même un égard pour ce cher Philippe Bilger qui attendrait pour le moins qu'on s'intéresse un peu, même cette vermine dégoulinante, à «sa» Cécilia … Ces Roche G.; ces BRUNO (tout en majuscule, s'il vous plaît; dans un autre registre les Savonarole qui passent leur temps à piocher leur textes et leurs idées -si tant est qu'on puisse appeler ça des idées- à la médiathèque du coin, incapables qu'ils sont de penser par eux-mêmes («Lou Reed, un Brassens mais connu, lui, dans le monde entier»; il fallait oser une débilité pareille ..; comme si Brassens n'était pas de notoriété mondiale et chanté et traduit dans un nombre impressionnant de langues ...», mais bref … Cette clique racaille donc, ces ci-devant qui, n'ayant pas les moyens dans leur cervelle moisie de s'en prendre à la fille (Sophia Aram) l'attaquent par sa mère car condamnée, elle par un tribunal … Mon cher PB, ce sont ceux-là même qui vous traiteraient chaque jour de traître génétique s'ils osaient seulement, ces abrutis finis, aller au bout de leur logique, au terme de leur courage. Mais savent-ils seulement que votre père a été condamné par un tribunal à dix ans de réclusion criminelle et de déchéance civique, qu'il fut mis en prison durant des années? Le savent-ils, ces dégénérés gorgés tels des outres de lâcheté, qui attaquent de biais les enfants par leurs parents ? BRUNO, abruti fini BRUNO (avec les majuscules pour bien qu'on puisse te voir, l'anonyme invisible), «Je suis hors sujet mais Sophia Aram fera-t-elle un sketch sur sa mère?». Allez, refais-là, espèce d'âne (pardon pour les ânes, noble animal; espèce de …, tiens, il n'y a même pas de nom …), refais-là comme ça puisque c'est sur son blog que tu dégueules au sujet de cette femme: «Je suis hors sujet, mais Philippe Bilger fera-t-il un billet sur son père?». Allez, tordu, vas-y, c'est droit dans ta logique…
Votre blog bat de l'aile, mon cher PB. A laisser publier n'importe quoi dessus, c'est pas avec ça que vous irez à l'Académie ou … que vous serez nommé vous aussi à la Commanderie de la Légion d'Honneur. Vous n'avez pas supporté qu'un avocat, Szpiner, vous attaque par votre père; n'acceptez pas tout autant voire davantage que chez vous, ici, là où vous avez fait part publiquement de votre blessure, de votre désarroi, quiconque attaque quiconque par ses parents! N'attendez ni soutien ni compassion sincères si vous n'êtes pas capable -ou ne le désirez pas- de faire cette discrimination! Laissez publiez en votre espace une agression des enfants par les parents, c'est davantage votre honte que celle de ses auteurs ... Et ne répondez pas, s'il vous plaît, pour la sauvegarde de votre humanité et votre intelligence, ne me répondez pas à la Robert Ménard, la liberté d'expression, la bien-pensance et patati ... En ces sujets, c'est du flanc, ça!
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 28 avril 2011 à 22:11
@Roche G
Votre information, d'une manière générale et en particulier sur sur ce blog, est assez déplacée...Vous jugez les enfants, les frères ou les parents à l'aune du B1 des leurs ?
Rédigé par : Jeanne | 28 avril 2011 à 22:06
Roche G propose la notion d'"escroc génétique". On progresse.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 28 avril 2011 à 21:56
Bonjour,
La question semble consister à envisager que la vie privée des élus ait une influence sur les décisions que ces derniers sont amenés à prendre. Comment peut-on imaginer qu'il en serait autrement? Dans son très beau livre "L'âme de La France" Max Gallo revisite notre histoire justement à la lumière des influences sur nos dirigeants, évidemment de leur personnalité, mais aussi de leurs aventures personnelles. Sous la monarchie, la vie privée des monarques rythmait les alliances et les possessions. Notre démocratie, hélas toute entière sacrifiée au mensonge, voudrait nous faire croire que l'homme (ou la femme) que nous avons élu serait un être au-dessus de tout, aux pouvoirs exceptionnels, duquel nous aurions à attendre je ne sais quel miracle nous permettant de continuer à vivre plus richement et plus confortablement que la plus grande partie du reste de l'humanité. Le tout sans que nous ayons à nous battre "à mort", puisque cet homme providentiel réglerait pour nous toutes les difficultés. Sommes-nous si lâches que nous ne puissions voir en face l'insignifiance d'un président de la République, chef d'une armée de fonctionnaires complètement indifférents à ses gesticulations et de citoyens qui veulent tout, tout de suite, sans rien donner ? Que nous ayons besoin d'imaginer qu'il serait insensible à ses amours, à ses peines et à ses joies, tout son affect étant exclusivement à notre service ? Ce n'est pas raisonnable. Prenons conscience qu'il ne représente que ce que nous sommes et que ce que nous sommes n'est que l'addition des efforts et des performances de chacun de nous. Cordialement. H. Dumas
Rédigé par : temoignagefiscal | 28 avril 2011 à 21:23
On se fout de savoir pour quelle raison Sarkozy se moque du monde !
Le seul problème avec ce président, en dehors de la honte qu'il apporte à ce pays à l'étranger, et même ici... c'est qu'il mène une politique de droite. Pas une droite dure comme certains s'amusent à décrire, pour s'en plaindre... Non ! une droite tout ce qu'il y a de plus classique, c'est-à dire une droite qui a honte de ses idées, et qui a trouvé en Sarkozy le leader qu'elle cherchait désespérément depuis de longues années: celui qui n'a pas honte d'en être, et qui va même jusqu'à le crier partout !
Le reste est littérature...
Il est temps qu'une gauche digne de ce nom prenne les choses en main. Une gauche qui n'aurait aucune honte à avoir à défendre les plus démunis. Et qui répondrait au "self-made-men" dont se prévaut le président par une politique de solidarité, parce qu'un homme ne s'est jamais fait tout seul...
Rédigé par : Herman | 28 avril 2011 à 20:18
@Roche G
On s'en fout !
Rédigé par : Achille | 28 avril 2011 à 19:55
Il va falloir vous résigner : votre article n'atteindra jamais les records de popularité de celui qui va être une tache ineffaçable sur Marianne, le torchon de Madame Stéphanie Marteau, que Marianne s'est refusé à retirer de son site malgré les demandes pressantes de plusieurs lecteurs (au point que les commentaires ont dû être fermés).
Rédigé par : PMB | 28 avril 2011 à 19:40
SUITE AU MONDE DE SOPHIA : Khadija Aram la mère de la fameuse Sophie Aram, chroniqueuse de France Inter qui avait très récemment traité les électeurs du FN de "gros cons" a été condamnée à 2 ans de prison, dont 18 mois avec sursis, pour avoir promis contre rémunération à des personnes en situation irrégulière des titres de séjour qu'elle n'a jamais obtenus. Condamnée pour "trafic d'influence" et "abus de confiance" entre 2008 et 2010, Khadija Aram, 64 ans, a également été condamnée pour cinq ans à une interdiction des droits civiques et civils.
Rédigé par : Roche G | 28 avril 2011 à 19:17
Je suis hors sujet MAIS Sophia Aram fera-t-elle un sketch sur sa mère ?
Rédigé par : BRUNO | 28 avril 2011 à 19:07
L. Delahousse c'est le frère d'Helmut Berger dans "Les Damnés" de Visconti ?
Rédigé par : Savonarole | 28 avril 2011 à 17:54
Au risque d'être primaire, ou plus vraiment d'aujourd'hui, ces Nicolas, Cécilia, Bertrand Cantat et autres BHL, tous ces laïques qui sauf exception juive font la queue pour consulter le curé puis violent leur serment sont pour moi des parjures.
Bien sûr nul n'est à l'abri d'une erreur de casting, et d'autres pensent que ce n'est pas grave, mais pour moi quand c'est juré...
Au risque d'avoir une femme en moins, je préfère croire aux miracles.
Rédigé par : Alex paulista | 28 avril 2011 à 16:34
Un bon vieux remède pour éviter tout ça : du bromure à la cantine de l'Élysée.
Rédigé par : Edouard d'Erf | 28 avril 2011 à 16:11
Ma chère Véronique, bien que le Carême soit terminé je vous conseille vivement un long jeûne... médiatique afin de vous débarrasser de ces insupportables aigreurs d'estomac que semblent vous donner tous les scribouillards professionnels dont vous semblez vous repaître avec pourtant une certaine délectation. Seriez-vous masochiste ?
Pour le fond du billet de nôtre hôte, cet homme rongé par la seule attente d'une personne serait éminemment sympathique, voire émouvant, s'il n'avait justement pas été élu le même jour par tout un peuple (enfin une majorité de ce peuple) ; là cela devient non seulement inexplicable mais inquiétant. Je n'ose imaginer ce qui se passera le jour où "Carlita" lui fera un gros chagrin.
Rédigé par : catherine A. Un jeûne pour Véronique | 28 avril 2011 à 15:38
Ah que c'est beau ; ah que c'est émouvant ; de quoi faire pleurer les pompiers dans leurs casques.
Marie-Madeleine Pioche de La Vergne en aurait tiré un "Le Prince de Neuilly" digne de figurer aux épreuves des concours administratifs.
Enfin, on comprend mieux pourquoi nous en sommes là où nous en sommes.
Rédigé par : Clafoutis | 28 avril 2011 à 12:13
Premier mensonge : Sarkozy a fait croire à l'harmonie de son couple pendant la campagne (tout comme Ségolène), le contraire eut été rédhibitoire pour le succès de l'élection.
Le feu couvait en fait ; incapable de gérer son couple, voilà un homme qui prétend devant des millions de gens place de la Concorde, vouloir gérer la France et le monde. Je ricane et j'ai honte d'être français...
Rédigé par : padraig | 28 avril 2011 à 11:57
"On se demande pourquoi on n’apprend cela que maintenant, à un an de la prochaine présidentielle." (Achille)
Nous n'apprenons rien du tout.
Dès l'automne 2007 deux journalistes spécialisés dans la chronique people et psychologiste du monde politique, Judith Perrignon et Ariane Chemin, s'étaient piquées d'écrire un minuscule livre sur cette soirée du Fouquet's avec en toile de fond l’absence de Cécilia.
Dans l’entre soi people, médiatique et politique, ce n'était une révélation pour personne que le couple Sarkozy, comme celui Royal-Hollande, n'était pas au meilleur de sa forme.
Seulement voilà, les chroniqueurs politiques de l'événementiel people et psychologiste à pas même un balle, s'étaient bien gardés de faire état de ces petites péripéties parisianistes durant la campagne électorale, réservant leur "scoop" au lendemain même des élections, en ce qui concerne le couple Hollande / Royal, à l'automne pour ce qui concerne l'épisode du Fouquet’s, lequel à lire Philippe Bilger, est fondateur de toute la politique à venir de Nicolas Sarkozy.
Ces histoires de couples déchirés, réconciliés, séparés et remariés ont juste le mérite d'alimenter les dîners en ville... ainsi que les documentaires hagiographiques comme celui dont il est question dans le billet.
A l’instar des médiocres chroniqueurs labellisés Le Monde, le Nouvel Observateur ou Le Point, il nous faudrait donc considérer que les politiques ne vaudraient que par l’aspect privé - si possible déchiré - de leur histoire, celui-ci commandant leur rapport à la République, à la démocratie, et dirigeant l’essentiel de leur action politique et gouvernementale.
Comme je l’ai dit à Philippe Bilger, mais dans quel monde vivent les Raphaëlle Bacqué, Ariane Chemin, F. O. Giesbert et tous les autres ?
Cécilia ex-Sarkozy n’a pas voté le 6 mai, elle n’a pas souhaité accompagner son époux au Fouquet’s.
Et alors ?
En réalité, l’importance qui est donnée à l’épisode du Fouquet’s, dans l’esprit de ces chroniqueurs, n’est que le miroir de leur vision indigente à pleurer de l’action politique, et qu’ils véhiculent à longueur d’articles et de livres.
Pour paraphraser Philippe Bilger dans un billet récent : la République s’arrête à eux, aux histoires édifiantes et cruelles dont ils se repaissent à longueur de dîners et de thés pour donner du sens, un vernis de profondeur et de gravité à leur univers social surprotégé de toutes parts.
Je pense très simplement que l’action politique de Nicolas Sarkozy reproduit en réalité toutes les impuissances politiques à l’œuvre depuis au moins trente ans.
L’intérêt biographique de son histoire politique, celui qui, à mon avis, limite et fragilise considérablement son action politique, est le fait que le président de la République ne possède aucune autre expérience que celle de la politique politicienne, de la vie professionnelle et sociale, aucune expérience des hommes de l'ordinaire et du quotidien et de leurs travaux et de leurs jours.
Comment les chroniqueurs psychologistes du vain et les faiseurs de documentaires hagiographiques, qui depuis des années et des années ne fréquentent et ne connaissent que ce monde de quelques mètres carrés, pourraient-ils se rendre compte que cette absence au réel, qu’ils ignorent, et les endogamies en pagaille qu'elle fabrique, constituent la limite calamiteuse de l’action dite politique, avec ses conséquences désastreuses pour les plus vulnérables et les plus exposés, avec ses conséquences toujours plus heureuses pour les plus protégés ?
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 28 avril 2011 à 06:58
Alex, le 17 juin 1940, Madame Yvonne de Gaulle avait gagné l'Angleterre depuis plusieurs jours à bord d'un chalutier parti de Carentec.
Rédigé par : Djinn | 28 avril 2011 à 06:38
Géo Désique a aussi été impressionné par cette émission de France 2, consacrée à l'ascension de N. Sarkozy, animée par l'excellent Laurent Delahousse (Laurent le magnifique...).
C'est la "révélation" du scénario du Fouquet's qui me laisse pantois. Cécilia avait prémédité de lui pourrir la vie le soir de son élection ?
Et de le rendre malheureux et presque ridicule ? En tout cas d'une faiblesse inquiétante pour la fonction de président.
Je partage votre avis cher P. Bilger : le syndrome du 6 mai a fait des ravages chez Nicolas Sarkozy et avec ces données, je le méprise moins.
Et ne le hais point par ailleurs, car, Français comme nous tous, il avait le droit d'avoir des ambitions ; et il a réussi.
C'est le système qui ne donne pas satisfaction. Il faut empêcher, par un système de sélection médico-physique et psycho-technique, l'arrivée au pouvoir de n'importe quel citoyen assoiffé de pouvoir, ou friqué ou, cela pourrait advenir, lié à la mafia, ou tout simplement fragile.
Ceci sans perturber le fonctionnement démocratique et les droits des non diplômés.
C'est une sélection analogue à celle des candidats à l'engagement dans l'armée qu'il faudrait mettre en place, laissant ensuite aux déclarés "aptes", membres d'un vivier alimenté par les partis ou d'autres groupements politiques, le soin de se livrer au suffrages des électeurs.
On ne peut pas laisser l'avenir du pays et le feu (nucléaire ou pas) aux mains de gens insuffisamment stables.
Rédigé par : Géo Désique. | 28 avril 2011 à 00:44
Laurent Delahousse est pour moi LE journaliste du moment.
Grande classe, intelligence dans la conduite d'un débat. Lui s'efface pour laisser parler ses invités. Il ne se la joue pas.
J'aime beaucoup. Taddéï et lui.
Dans "Un jour, un destin", j'ai trouvé intéressante la partie "enfance". Il y a beaucoup d'éléments que je ne connaissais pas.
Dans La partie "jeune loup", Sarko est assez déplaisant. Je n'aurai pas pu me bouger les fesses pour ce gars-là.
La maturité qu'il a acquise aujourd'hui est un motif de satisfaction. De là où il vient ce n'était pas gagné.
Et puis il y a la partie sentimentale.
Mon dieu. Pas facile.
On ne nous apprend pas à aimer. On ne sait pas comment réagir quand le grand amour ne veut plus être grand mais minable et petit .
Et en plus devant des millions des spectateurs.
Oui, il l’a bien cherché.
Le spectacle quand tout allait bien. Mais les caméras ont malheureusement continué de tourner quand cela n’allait plus.
Cette facette-là de Sarko montre un grand sensible, dont finalement nous (Français) n'avons rien á faire.
C’est son histoire d’homme.
Je ne veux pas la voir. Chacun ses larmes.
Du coup pour cette merveilleuse histoire du Fouquet’s, je suis un rien déçu.
Tout ca parce que madame boudait dans son coin. Trop nul Nicolas !
Et M. Reffait, qui sait tout, a failli me faire croire que c’était le grand meeting du CAC 40. Sarko dit merci pendant deux heures au monde de la finance et ensuite il va chanter avec Mireille Mathieu devant le petit peuple.
BEN NON. Encore une histoire de rendez-vous manqué. Une déchirure sentimentale au plus mauvais moment.
Je me disais aussi, les capitaines du CAC 40 lui ont très mal renvoyé l’ascenseur durant son quinquennat finissant.
S'il se représente, je voterai pour lui, comme cela ces «salauds de riches» auront encore 5 ans pour lui rendre la monnaie de sa pièce.
Et M. Reffait de s’acheter un nouveau et plus grand bassinet (hé, hé).
Rédigé par : jpledun | 27 avril 2011 à 23:54
L'important c'est la Présidence et l'exercice du pouvoir pour le bien des Français.
Laissons les secrets d'alcôve là où ils doivent être... dans les alcôves.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 27 avril 2011 à 23:43
A quoi quelqu'un qui s'est cru arrivé parce qu'il avait fauché la énième épouse de Jacques Martin pouvait-il s'attendre ? NS a avoué avoir eu le coup de foudre lors de leur mariage, qu'il avait lui-même célébré. Félicitons-nous, au passage, que les destins des époux de Cécilia ne se soient pas croisés à l'époque de Danièle Evenou.
La thèse exposée par P. Bilger est aussi sympathique que convaincante, mais il demeure que c'est aujourd'hui, ou en tout cas depuis la période Carla, que M. Sarkozy est le plus fébrile. Effet retard, ou conséquence apparue des désordres passés ?
Rédigé par : Edouard d'Erf | 27 avril 2011 à 22:48
Alors que les livres d'Histoire sont
remplis des badinages, femmes, maîtresses
et préférées de rois ou empereurs,
Cécilia nous a montré que le monde avait
changé et tout comme ses proches le savent,
elle ne souhaitait pas "devenir" et non
"être" première dame.
Nicolas a raté son rendez-vous avec l'Histoire d'un peuple, Cécilia a honoré son
rendez-vous de femme devant l'Histoire.
Rédigé par : calamity jane | 27 avril 2011 à 22:10
Cher M. Bilger,
Belle et juste analyse que vous faites !
Sur votre description "du visage faussement impassible entre la peur de perdre et l'espoir de la conquête" c'est tout à fait l'image qui m'est restée de la fin de son dernier duel avec Ségolène Royal, entretien qui s'est terminé sans qu'il revendique le rattrapage de son retard de temps de parole.
La peur de dire un mot de trop et de rater le podium. Revisionnez cette fin de débat, elle est significative.
Rédigé par : Jabiru | 27 avril 2011 à 19:13
Je crois que cet épisode démontre au contraire un manque de lucidité et de maîtrise de soi de la part du futur président, confondant déjà les exigences de sa charge et ses tracas privés.
Il a choisi, le soir même de son élection, de rester à attendre sa femme dans un restaurant huppé quand la Nation attendait une démonstration symbolique forte.
Franchement, vous imaginez, le 17 juin 1940, le général de Gaulle tergiverser sur le tarmac d'un aérodrome bordelais simplement parce qu'il n'a pas de nouvelle d'Yvonne et des enfants, bloqués en Bretagne?
Et le soir de son élection, vous imaginez B. Obama se dérober à un discours historique pour des motifs familiaux?
Rédigé par : Alex | 27 avril 2011 à 19:03