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01 avril 2011

Commentaires

Catherine JACOB

"Je suis en train de chercher de quoi je pourrais bien affubler Me Szpiner pour éprouver le bonheur de m'entendre dire par la justice que je suis, enfin !, une victime.

Mais je n'ai pas encore trouvé.

Soyez spontané, ne cherchez pas et laissez s'exprimer le génie de l'instant propice.

Ceci dit, je ré émerge enfin du labyrinthe du classement des Archives départementales où je m'étais égarée, avec quelques pépites dans ma besace. Ce n'est donc pas en vain que j'avais pris quelques vacances de ce blog. Avant de m'attaquer au grand ménage ainsi qu'à la poussière laissée tranquillement reposer et qui commence désormais à me déranger sérieusement, surtout cumulée avec les pollens saisonniers.

Xavier Nebout

Monsieur Bilger,

Sans savoir au juste pourquoi, je pressens que vous allez un jour faire un livre sur André Mornet, votre plus illustre prédécesseur...
Et par la même occasion sur tous les procureurs et magistrats qui ont hurlé avec les loups au fil des idéologies dominantes.
Ainsi, vos collègues ne vous auront pas laissé injurier pour rien !

routa villanova

Mon concessionnaire automobile vient de me présenter une TSF automobile dernier cri.
En effet, il suffit de citer un titre ou un artiste pour écouter l'oeuvre. Pressé de me vendre le nouveau bijou technologique, il m'invita dans sa voiture pour le tester...
Allez, demandez un artiste ay ! Euh, Hallyday ?
Et l'appareil de répondre : Johnny ou David ?
Bluffé, j'essayai Béart : l'appareil me répondit Emmanuelle ou Guy ? Epatant ! A cet instant, mon concessionnaire qui était au volant se fit couper la route par un scooter.
Crétin, en...., salaud s'écria-t-il, furieux.
Et l'autoradio de questionner :
"Szpiner ou Mornet ?

drv.

Edouard d'erf

Cher P.B.,
La Cour d'Appel de Paris s'adresse à vous comme je m'adresserais à mes enfants, pris d'indigestion à force d'avoir mangé trop de sucreries.
On ne vous dit rien d'autre que vous l'avez bien cherché.
Après les foudres de la Chancellerie, vous subissez le désaveu de vos collègues du siège, qui profitent de la circonstance pour vous rappeler à l'ordre.
Vous êtes un homme libre et un pamphlétaire : ce choix vous condamne à supporter les basses vengeances de ceux qui n'ont ni cette qualité, ni votre talent.
Je ne sais si cette affaire est la première qui vous vaut d'être ainsi jugé, mais elle vous donne la mesure de l'amertume que ressent celui qui comprend que dans son affaire, c'est la fin qui a déterminé le moyen juridique et non l'inverse.
Que cette déconvenue n'entame en rien votre pugnacité : vos billets vous vaudront longtemps encore l'estime et l'amitié de vos lecteurs, quand les propos de votre adversaire auront été oubliés.

Jean-Marie

Je suis d'accord avec Native Proud et je pense que vous devriez porter plainte : en effet on a ainsi le droit de faire référence aux fautes des parents ?

J'aurais compris que le jugement s'en tienne au fait que l'insulte est légale (mais l'est-elle ?). Car vouloir tout réguler dans le grand style loi Gayssot est sans doute dangereux : tout étant tellement interdit on n'ose plus parler ici en France, alors on se met à exulter quand quelqu'un dérape, c'est comme une grande bouffée d'air, nauséabond peut-être, mais vivant.

Alors il faut combattre ce jugement qui entérine la dissymétrie : les bien-pensants ont le droit d'insulter, et les mal-pensants sont génétiquement à rectifier : c'est ainsi combattre le totalitarisme, le soft, gentil, du moins en son début qui nous menace vraiment, celui que le regretté Philippe Muray a fini de dénoncer.

Xavier Nebout

Cher Monsieur Bilger

A lire votre blog, quinze jours d’absence semblent relever de l’éternité. Et comme l’éclairage d’un tenant des « valeurs » du 12ème siècle semble y faire défaut, je me remets à l’ouvrage.

Concernant le qualificatif de « traître génétique », je le trouve flatteur lorsqu’il s’agit d’une allusion à une marque d’estime envers le Maréchal Pétain condamné comme traître. Quiconque peut en effet être un traître d’adhésion pour peu qu’il se donne la peine de connaître le sujet au lieu de braire comme un âne à la suite de la médiatocratie bien-pensante.

Sur le miracle de Lourdes, on se penchera sur le cas du père Piot qui donnait la vue à des aveugles n’ayant même pas les organes de la vue en état. Rien d’inexplicable si l’on sait que l’âme en extase d’un aveugle voit ainsi que cela a été constaté à la suite de NDE. Evidemment, ce genre de propos n’est pas à la portée des esprits bornés issus des lumières.

Par contre nul n’est besoin d’être un nostalgique du Moyen Age pour être clairvoyant au sujet du FN : d’abord, rien ne donne plus envie d’y adhérer que les faux culs qui se croient obligés de le diaboliser pour faire dans le genre « héros des valeurs de la république ». Ceci dit, le « front républicain » est un héritage de Staline lorsqu’il dirigeait la France et de Gaulle lui-même via le parti communiste. Le parti de Jean Marie Le Pen équivaut ni plus ni moins à l’aile modérée du parti républicain américain. Pour un Américain, l’UMP est un parti socialiste rampant, le parti socialiste n’étant qu’un parti communiste qui n’a pas le courage d’être ce qu’il est. Et aux USA, parmi ceux qui votent républicain, il n’y a certes pas que des fins, mais probablement moins que chez nos fondus d’extrême gauche…

sophie

Cher Philippe Bilger,

Votre récente affaire avec Maître Szpiner m'interpelle car elle fait écho avec des faits que j'ai eu à connaître concernant des personnels des services judiciaires.
En effet, si comme vous le dites : votre "blog, fait des ravages qui permettraient à n'importe qui de me traîner impunément dans la boue sur le plan professionnel !", j'ai découvert qu'un certain nombre de vos collègues et autres personnels des services judiciaires ont un profil facebook.
Ma grande surprise a été de constater que certains d'entre eux se livraient à des publications injurieuses envers de simples citoyens qu'ils connaissent, qu'ils commentent en direct sur leur profil des débats avec d'autres personnes de leur réseau via leur téléphone (type iPhone), tiennent des propos sexistes...
Alors, s'il y a "des injures qu'il faut dissimuler pour ne pas compromettre son honneur" (Réflexions et Maximes de Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues), l'injure a un grand avantage sur le raisonnement, c'est celui d'être admise sans preuves par une multitude de lecteurs, spectateurs...
Et aujourd'hui, les moyens technologiques permettent une diffusion de masse à très grande vitesse.
C'est sans doute pour toutes ces raisons que le parquet classe sans suite ce type d'affaire lorsqu'il y a un dépôt de plainte (alors qu'il exerce des poursuites, sans qu'il y ait constitution de partie civile, dans l'hypothèse inverse c'est-à-dire injure d'un citoyen à l'attention d'un magistrat ou un policier...) et que le parquet général n'engage aucune poursuite disciplinaire à l'encontre du magistrat qui se comporte avec aussi peu de délicatesse.
Les réseaux sociaux et leurs conditions générales d'utilisation, les codes de déontologie ainsi que la liberté d'expression peuvent parfois se retrouver en conflit d'objectifs, porter atteinte à l'honneur et au respect de la vie privée. Cependant, en matière de communication (qui est l'ensemble des techniques consistant à élaborer, émettre, transporter et recevoir un message), il existe un adage qui stipule : la responsabilité de la communication appartient à son émetteur.
Alors quelle responsabilité doit-on imputer à celui qui tient des propos injurieux en prenant compte ou pas du contexte, du mode de diffusion, de son état...?

Christian Gaillard

Bravo Monsieur Bilger.
En ne vous constituant pas partie civile, vous retournez la situation, Szpiner s'est insulté lui-même. Une autre façon de dire que c'est un idiot. Je suis syndicaliste militant de gauche. Cela fait longtemps que je sais qu'il existe des humanistes chez ceux qui ne partagent pas mes choix politiques, et des brigands à gauche.
Je choisis depuis d'apprécier les gens sur leurs valeurs humaines.
Je vous apprécie et j'ai beaucoup de respect pour vous.

Marie

Un miracle à Lourdes...
Une injustice de plus...
Il neige au fond de votre âme !

Il me semble que c'est Catherine A. qui sur ce blog écrivait, il y a déjà… , quelque chose comme "les enfants n'ont pas à se voir imputer le passé de leurs parents !" …
Aussi, il est curieux de constater que des magistrats utilisent comme prétexte fallacieux pour motiver une décision, ce blog qui n'a vraiment rien à voir avec l'affaire Halimi, puisque vous n’en parlâtes qu'après le procès et que par ailleurs ledit Szpiner utilisa un passé douloureux révélé, à l'occasion de sa grotesque insulte, formulée, elle, en dehors de la Cour d'Assises, bien après également, mais face à la presse..... dans le but évident d’outrager, alors qu'à aucun moment, le bas riton des insultes ne fut injurié par vous-même en ces lieux !

La magistrature qui défie le pas de Lois à cependant jugé un "casse toi pauv'con"... ! mais... n'est-elle pas traîtresse elle-même d'obéir à des instructions... ? N'était-ce pas déjà en 1942 sous la Section spéciale que les ordres tombaient... ? Alors ne piétine t-elle pas un serment ?

Le coq n'a peut-être pas chanté trois fois mais vous voilà bel et bien renié par une corporation qui se permet par ailleurs de manifester laissant penser qu'elle aurait quelques états d'âme ???? Mais à l'évidence, pas les mêmes que les vôtres !
Vous dérangez en effet ! Ce blog ne plaît pas... Trop libre, pas assez censuré...

C’est curieux comme les petits sont hargneux ! Gêne, étique... peut-être ?

Songez, que vous allez rejoindre un jour cette caste de teigneux… ! Vous apprendrez alors la musique !


Il neige au fond de mon âme
Il brume dans mon univers
Ce soir vacille la flamme
De mes espoirs, et en moi c’est l’hiver

Vous, mes amis, ne dormez pas encore
Ne me laissez donc pas tout seul ce soir
Que la tristesse qui s’instaure
Nous soit qu’un prétexte à boire.
Buvons, chantons, veillons ensemble
Gueulons que nos rires et nos voix
Résonnent que les murs en tremblent,
Et que se couvre le silence en moi.

Il neige au fond de mon âme
Il brume dans mon univers
Ce soir vacille la flamme
De mes espoirs, et en moi c’est l’hiver

A ceux qui m’ont aimé et me renient !
Tant de mensonges et trop de bruits
Ont semé le doute et l’envie
Et l’orgueil nous a désunis.
Et à ceux qui de leur mémoire
M’ont rayé en me condamnant,
J’aimerais tant qu’ils puissent croire
Que je n’ai pas pu agir autrement.

Il neige au fond de mon âme.
Il brume dans mon univers
Ce soir vacille la flamme
De mes espoirs, et en moi c’est l’hiver

Buvons à ceux absents à notre table
Et dont nous ignorons le sort !
Que le vent leur soit favorable
Et qu’il les ramène à bon port.
A nous ! Que ce toit nous abrite
Dans la paix et la liberté.
Que ceux d’entre nous qui le quittent
S’en souviennent sans rancœur, ni regrets.

Et une brise printanière
Fond la neige dans mes pensées.
Buvons jusqu’à l’aube mes frères !
Et alors ivre je m’endormirai.

Il neige au fond de mon âme
Frédérik Mey

http://www.youtube.com/watch?v=r0Ogc6p6Eh0&feature=related

Temoignagefiscal

Bonjour,
J'ignore tout de votre querelle avec l'avocat Spizmachin, mais je souffre de votre sentiment d'injustice. Chaque jour, je constate que la justice n'y arrive pas. J'en suis arrivé à penser que ce n'est pas plus mal, car la vraie raison de cet échec est la complication de la notion de justice. Cette complication est évidemment l'inverse d'une justice simple. Une justice simple est inévitablement matériellement injuste, les situations complexes qui rendent la justice nécessaire ne peuvent artificiellement se simplifier. Donc, en avançant dans la réflexion, dans l'intelligence, tout se complique. Les magistrats ne sont que des hommes, comment pourraient-ils, en chaque occasion, faire le tri entre ce qu'ils voient ou croient et ce qui est réellement? Finalement, ce sentiment d'injustice n'est que la partie visible d'une justice qui accepte la difficulté extrême et se refuse à juger dans la simplicité. Le problème tient au fait que face à cela elle refuse d'accepter sa remise en question et croit pouvoir encore interdire l'appréciation de ses jugements, voire leur remise en cause. Or, ce serait, pour les justiciables, la compensation à l'acceptation du doute et au respect des difficultés rencontrées par les magistrats. Perdus dans la recherche de justice au lieu de l'application bête de la loi, les magistrats sont devenus anormalement sensibles à l'humeur du temps, de la hiérarchie, de la pensée du moment. Et encore, vous n'avez pas eu à vous défendre face à leur patron: Bercy. Cordialement. Henri Dumas

Surcouf, le sabre entre les dents

Vous dérangez monsieur Bilger.
Votre liberté, de ton et de pensée, ne peut que cristalliser les haines des petits boutiquiers de la justice. Vous ne jouez pas leur jeu.

Vous dénotez par votre engagement médiatique, ni dithyrambe, ni inquisitorial, mais ne maniant pas pour autant la langue de bois.
C'est d'ailleurs l'honnêteté intellectuelle dont vous faites preuve que j'apprécie le plus sur votre blog.

Vous payez ainsi les coups de pied de l'âne que vous expédiez de temps à autres dans le milieu professionnel qui est le vôtre.

Vous subissez malheureusement les affres d'un passé qui n'est point le vôtre.
C'est petit mais qu'attendre d'un avocat, qui se vend pour 30 deniers.

Recevez, après tous les malheurs qui vous ont touché, toute ma respectueuse considération.

Native Proud

Cher Philippe Bilger, j'ai attentivement lu l'arrêt de la cour d'appel que l'on trouve sur le net.

Et la première chose qui me soit venue à l'esprit en le lisant c'est : qu'en aurait-il été du verdict si vous aviez eu la bonne idée de naître fils de vietminh ou mieux encore fils de fellagha?

La deuxième réflexion que j'ai eue concerne la justification que fait cet arrêt de l'injure de "traître génétique" à votre encontre, en essayant de la placer sur le même plan que les diverses observations, réflexions et digressions que vous transcrivez sur ce blog ainsi que votre réquisitoire à l'audience ... ce qui est déjà fort de café... mais même en imaginant qu'il y aurait eu une quelconque provocation volontaire ou non de votre part, peut-on imaginer une seconde que la justice donnerait aussi facilement son absolution à n'importe quel justiciable accusé d'avoir proféré des propos racistes envers un journaliste, un écrivain, un homme politique ou tout autre personnage public sous prétexte qu'il aurait tenu des propos susceptibles d'avoir "heurté sa sensibilité"?
Avec les injures qui sont proférées tous les jours à son encontre comment se fait-il que des gens comme Jean-Marie Le Pen aient été si souvent condamnés pour propos racistes sans jamais avoir bénéficié de cette circonstance irrécusable de "sensibilité heurtée"?

La conclusion que je fais de cet arrêt c'est tout simplement qu'il légitime tout, toutes les fautes, tous les dérapages, toutes les injustices, et même toutes les agressions au nom de l'immunité consacrée d'une catégorie particulière de la population...
Contrairement à une autre qui elle, aurait une ascendance indigne et à qui on pourrait impunément lui rappeler sa "trahison génétique", sa tare haïssable, sa marque de Caïn indélébile...
Pourtant avec quelle constance, avec quelle ardeur, avec quelle férocité notre cinquième république s'est attelée à combattre et éradiquer tout soupçon de discrimination et d'ostracisme relatif aux origines...
Ne nous rabâche-t-on pas dès la maternelle que "Tous les Hommes naissent (et demeurent) égaux en droit".
Cet arrêt est donc scandaleux, mais pas seulement pour vous M. Bilger mais pour tous les citoyens et citoyennes français qui portent dans leur ascendance des vaincus de la guerre mondiale.
Je serais d'ailleurs curieux de voir comment réagirait l'opinion allemande, si elle savait qu'en France notre justice bénissait en 2011 l'accusation de "traître génétique"...

Franck Boizard

«Qu'en est-il de la "morale" de Zemmour" testée par la Justice[...] La réponse est immédiate»

Je ne comprends pas. Quelle réponse ?

scoubab00

Solidarité Philippe : l'homo orcus est lui aussi un traître génétique. Cette espèce cousine furtive vivrait actuellement dans certaines forêts européennes, très à l'écart des homo sapiens encombrants et basanés que nous sommes. Bizarre quand même que ce documentaire Tv ait été diffusé si tôt en avril...

scoubab00

Traître génétique, traître génétique...ça s'applique à combien de générations ? C'est rétroactif ? Les ancêtres de Philippe se retournent dans leur tombe avec une telle frénésie qu'ils ont même creusé une galerie.

calamity jane

Si ça s'trouve, je suis parente avec le
grand malade du IIIè reich et je l'ignore !
Que doit-on comprendre dans cette histoire ?
Que Me Szpiner est un homme public et que
comme il est coutume de dire en ces temps
perturbés "une star se doit à son public"...
Donc dans ma logique, cet homme est d'une
intégrité sans failles, n'a aucune accointance avec les pouvoirs qu'ils soient
politiques, médiatiques et particuliers !
Autrement dit, une personnalité qui ayant
toutes ces qualités ne se serait jamais
permis ce genre de sortie.

"vanité des vanités, tout n'est que vanité
et poursuite du vent".

Beaucoup de réflexions ont été faites dans
les commentaires fort à propos.

Frank THOMAS

Lorsqu'il y a deux ans, cher Philippe, vous avez publié avec Roland Agret ce livre courageux, vous ne pensiez sans doute pas à quel point il conviendrait au jugement que vous subissez.
L'injure proférée par ce ténor du barreau à votre encontre est terrible.
Elle atteste, soit dit en passant, de la banalisation progressive des thèses des extrémistes qui privilégient l'inné.
Drumont et Carrel pas morts !
Mais que des juges, que cinq juges, n'aient pas considéré ces mots comme condamnables doit nous inciter à nous demander : "Et si on jugeait les juges "?

@ MS
Vous faites deux confusions :
- vous placez un commentaire sur la vierge au bas d'un article sur la justice des hommes.
- vous prétendez que mon esprit "obtus" confond "l'immaculée conception" qui concerne la naissance de Marie et la maternité de la vierge.
C'est une petite habileté rhétorique bien éculée qui consiste à reprocher quelqu'un ce qu'il n'a pas dit pour se dispenser de répondre à ce qu'il dit.
Cependant pour vous être agréable, je vous renvoie à la dernière réponse que j'ai faite à Mary, dans la rubrique idoine.
Je note dans votre cas comme dans le sien que l'adoration pour cette douce image mythologique ne vous rend ni tendre ni tolérant.
Sans doute réservez-vous ces sentiments à l'idole et à ceux de la secte.

Marie

Philippe

Je ne comprends même pas que vous n'ayez pas porté plainte ! Il y a de toute évidence dans les propos de maître Szpiner la volonté de vous nuire efficacement en utilisant un média d'importance afin de mieux colporter l'humiliation qu'il sait pouvoir vous infliger ! Ses propos dépassent largement le cadre du travail effectué dans l'affaire Halimi !

... Mais heureusement, je sais que vous n'êtes pas seul !

Cordialement

Marie

Claudel

Cher P B
Fidèle lectrice de votre blog, même si je ne suis pas toujours en accord avec vos analyses, je vous félicite de vous être exprimé et vous assure de mon soutien.
Ne cherchez pas à être une "victime" de ces gens-là, vous valez tellement mieux.


routa villanova

Monsieur Bilger,

Décidément vous ne voulez pas lire JTD ! Malgré mes amicaux efforts !
Maître Szpiner fut, si je ne m'abuse l'avocat de Bernard Bonnet. Alors ?
Si je suis choqué des propos antisémites que vous ne censurâtes point sur votre blog, bravo Monsieur au sujet de Maître Szpiner et qui sont honteux, please, per favor, por favor, bitte, en corse pour finir pe'de voi gracia, enfin lisez mon bon maître JTD.
Vous y viendrez, Monsieur le Procureur.
L'espoir fait vivre !

DRV

LABOCA

@Aïssa
Votre intervention est brillante, même si je ne peux vous suivre.
Je ne pense pas qu'un procès se gagne ou se perde selon l'attitude de l'avocat par rapport au représentant du parquet. C'est le contenu du dossier pénal qui peut seul mieux renseigner l'avocat quant à l'issue judiciaire.
Il est vrai qu'un avocat peut tomber sur un procureur ou un avocat général subjectif, pour ne pas dire plus. Dans cette hypothèse, effectivement l'avocat doit aller à l'empoignade avec le représentant du parquet, lequel, on ne le dit jamais assez, n'est pas le juge. Mais cet avocat peut toujours mettre les formes, sachant que l'appréciation du juge sera uniquement fonction du fond de ce qu'il aura exposé à la barre.
Les avocats de la partie civile qui cherchent à faire copain - copine avec le représentant du parquet ne sont-ils pas au fond ces avocats paresseux qui, faute de s'être imprégnés du dossier avant l'audience, se reposent ainsi sur ledit représentant de façon à ne pas perdre la face devant leurs clients?
Il me revient à l'esprit que récemment un avocat d'un barreau antillais a été relaxé dans une procédure relativement comparable à l'affaire Szpiner - Bilger. Mais la juridiction a estimé que le contexte de l'audience avait pu légitimement justifier le comportement excessif de l'avocat.
Pour en revenir à l'affaire qui nous concerne, vous ne pouvez pas, Aïssa, réfuter que Szpiner, en traitant Philippe Bilger de traître génétique, a nécessairement fait référence au passé supposé du père de ce dernier. Dès lors, la conclusion de votre intervention n'est pas convaincante.


Eugénie

J’avais été indignée par l'injure proférée... et le suis tout autant par cette décision si injuste.

Je vous assure de tout mon soutien.


yves Abram

Loi du 31 décembre 1971 article 3 :
"Ils prêtent serment en ces termes : "Je jure, comme avocat, d'exercer mes fonctions avec DIGNITE, conscience, indépendance, probité et HUMANITE"

Croyez, Monsieur Bilger, à mon indignation et à ma totale sympathie.
Yves Abram

Aïssa Lacheb-Boukachache

Maître Francis Szpiner est un des plus grands avocat français vivant car en sus de la procédure qu'il manie à merveille dans l'intérêt de qui lui confie sa défense, il est sans pitié pour l'adversaire et ceci n'est pas le moindre quand on veut dire d'un avocat qu'il est grand. Qui est l'adversaire cependant? Dans le cas qui vous concerne aussi puisque vous étiez à ce procès, cher PB, l'adversaire est Fofana et autres ainsi que leurs défenseurs. Il n'a pas d'état d'âme, il met sa conscience dans une poche, ses hésitations dans l'autre, sa robe par dessus et il fonce dans la bataille … Son client avant tout, quoi qu'il en coûte à qui que ce soit! Si je devais choisir entre l'avocat qui vous qualifie en fin d'audience de «traître génétique» et celui qui en fin d'audience s'en vient tout sourire vous serrer la main, je n'hésiterais pas une seconde et c'est au premier que je me confierais. Trop d'avocats n'ont pour seule ambition que de faire mumuse avec le Parquet, guili-guili avec le Siège, copain-copine avec tout le monde et ceux-là au mieux se sont trompés d'orientation scolaire, au pire ils ne méritent que le mépris généralisé des justiciables pour lesquels, oui, bien sûr, ils ne sont que des traîtres génétiques en puissance, en ce sens que la trahison primaire est dans leur nature, dans leurs gènes … Traîtres dans les gènes à leurs clients. Quand ils gagnent, c'est parce que les juges, le Parquet également, l'ont bien voulu, comme dans un élan singulier de magnanimité, de sympathie quelconque pour eux. Quand ils ne gagnent pas, c'est encore parce que le Parquet, les juges, ne l'ont point voulu, toujours dans ce même élan plein d'étrangeté et de bizarrerie. A nul endroit, ils ne forcent le juge, les procureurs, par la forme comme par le fond judiciaires, par le droit, même par l'agressivité, même l'insulte et la menace quand la condescendance ou le mépris de ceux-là sont par trop flagrants, insupportables, quand ils prennent la subjectivité inévitable d'une oralité judiciaire pour l'excuse facile à leur bon plaisir; même et surtout quand ils auraient raison. Ils sont tièdes et profondément mous dans l'âme, ils ont de l'éthique, comme on dit, de la morale … Inconsistants et n'inspirant jamais nulle confiance, même s'ils leurrent souvent et depuis bien longtemps qui leur demande de les conseiller et les défendre. Et c'est ici que ces choses deviennent intéressantes pour le profane car la clique immense de ces avocats moites a admis comme un fait irréductible, établi, un principe quasi mathématique, que le Parquet prime forcément sur eux quand ils défendent un accusé et qu'il est obligatoire de le ménager voire de le séduire par mille et une circonvolutions douceureuses et aimables, honteuses et lamentables en vérité; qu'il est leur allié inconditionnel quand ils sont les conseils de la partie civile. Szpiner n'est pas Szpiner pour rien qui la connaît depuis toujours cette petite musique judiciaire que le profane, j'y reviens, ne perçois pas tout le temps, loin s'en faut … Ce jour-là, il y a mis sa petite note pour, mettons, enrichir la partition. Quelle est cette note en définitive? «Soit! aujourd'hui je suis dans la partie civile, je veux que Fofana et consort crèvent, le Parquet avec moi, il ne peut pas en être autrement, il est obligé, le Parquet est obligé envers la partie civile, on le sait tous, c'est son allié, je l'obligerai!... Et s'il ne me suit pas, s'il ne s'oblige pas comme le justiciable croit qu'il en est ainsi, alors il me trahit, alors il se trahit!». Le traître génétique, il est là, il s'agit du Parquet qui n'abonde pas dans le sens de la partie civile voire qui la contredit et la contrarie. Vous êtes, mon cher PB, celui qui a le gène de la traîtrise au Parquet en lui, c'est comme cela que je veux interpréter la sortie finale de Maître Szpiner contre vous. Il ne s'y attendait pas; furieux, il vous agonit de la sorte car ce jour-là vous n'avez pas été l'auxiliaire de sa cause partie civile, ainsi que n'importe quel avocat général l'aurait été sans même y réfléchir ni hésiter une seconde tant est ancré en l'esprit de tous les professionnels de la justice cette collusion informelle mais fermement établie depuis le premier Code d'Instruction Criminelle. J'avance à l'appui de ma démonstration cette preuve, cet Attendu de Jugement de la cour d'appel de votre ressort qui confirme Szpiner dans sa déclaration et vous déboute. Vous n'avez pas joué le jeu; l'avocat général lui-même votre confrère à la cour d'appel vient de vous le signifier en se rangeant à la dialectique de l'avocat qui vous accuse d'avoir failli à votre alliance à la partie civile, d'avoir trahi cette dernière lors de ce procès d'assises et finalement de ce fait d'avoir trahi également -et surtout- le Parquet dont vous êtes un des plus éminents et médiatiques représentants. Szpiner a bien joué qui par ce biais blessant à double titre car il peut renvoyer également au passé de votre père, a mis en demeure le Parquet général et par là même tous les Parquets de France de dire de quel côté ils se rangent; soit la continuité (cette fameuse collusion que j'évoque ci-dessus), soit la rupture. Et de même que votre père n'a pas trahi et a choisi la rupture, vous n'avez pas trahi MAIS vous avez choisi la rupture. A vrai dire, vous l'avez toujours choisie et ce fut là l'occasion qu'on vous le signifie judiciairement, officiellement. Vos confrères du Parquet ont été diligents et zélés quand vous avez été indépendant et résistant. Je ne prend pas votre défense, croyez-le, je n'en ai pas le temps ni l'envie; même, à dire le vrai, c'est plutôt celle de Szpiner que je prendrais; il a été excellent et c'est avec le recul que je me rends compte de l'ampleur de cette excellence. Ce n'est pas vous qu'il a soumis, c'est l'ensemble du Parquet de France. Et s'il a employé ce terme pour créer les conditions de cette «remise en ordre» judiciaire, c'est pour signifier que Parquet et partie civile ne font toujours et depuis toujours qu'un sauf à trahir. Le gène du Parquet ne saurait être affecté de cette «anomalie» … Le Parquet lui-même vient de s'en déclarer indemne en s'écartant de vous et vous «banissant». On a trouvé auparavant ce même reniement du Parquet quand l'ensemble ou presque de ses membres a honni l'avocat général Michel Legrand quand au milieu de cette fournaise judiciaire, il requit l'acquittement de Richard Roman, il s'éleva contre la partie civile, contre les avocats, contre son prédécesseur au premier procès, contre lui-même en définitive, contre le Parquet. Ce jour-là, ce grand avocat général venait de trahir ô combien et Richard Roman, innocent, fut libéré quand auparavant il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité à la suite du réquisitoire «fidèle» et «loyal» d'un autre avocat général, d'un autre Parquet en somme … La conclusion de cette affaire qui résonnera longtemps encore aux oreilles des tribunaux et des Parquets surtout, c'est que ce dernier fait bloc avec la partie civile, c'est son rôle, il y est contraint, s'en démarquer c'est trahir … Le représentant judiciaire des intérêts de la société -et de ceux également de l'accusé puisque celui-là est également un être social, de la société donc-, toutes ces belles phrases, ces principes, c'est de la littérature, du Dalloz vermoulu rouge et puis du neuf bleu aussi pour la populace, dixit Imbert!, pour faire «in», comme on dit, pour le fun … N'attendez pas de vos confrères en Parquet qu'il vous soutiennent et vous défendent, mon ami; vous les mettriez dans une situation délicate et désagréable. N'avez-vous point de si longtemps et publiquement dénoncé leur corporatisme mesquin et si méprisable qui leur fait faire bloc contre tout ce qui les accuse … Cela m'embête, vous savez, d'écrire tout ceci sur ce sujet car j'ai bien conscience qu'alors on s'éloigne de l'essentiel qui est la mémoire de ce jeune homme, Ilan Halimi et qu'en comparaison de ce qu'a été sa fin, nous sommes plutôt pitoyables à débattre entre nous d'autre chose. Il ne faut jamais oublier Ilan Halimi.

Ne cherchez plus le bon mot dont vous affubleriez Maître Francis Szpiner, je l'ai pour vous, je l'ai pour la populace (dixit Imbert), je l'ai pour tous les baveux et prétendants baveux de France! «Putain d'enfoiré d'avocat génial!».


Aïssa.

MS

Franck Thomas,

Je laisse Mary vous répondre, mais permettez-moi de m'étonner de votre esprit obtus. Vous n'avez clairement rien compris au sens de ce "sola mater incorrupta". Je vous ai invité à faire un éclairant distinguo entre la conception virginale et l'immaculée conception. Mais non, mais non... Voyons, vous ne serez ce faisant obligé d'adhérer à rien, qu'à un peu de bonne foi.

Jean Reffait @ MM. Boizard et Trekker

- Monsieur Franck Boizard :
Nous sommes (très) rarement du même avis. Mais votre comparaison entre le "cas" Bilger et le "cas" Zemmour est très judicieuse. On ne saurait en effet dire une chose et le contraire aussi effrontément. Que, "judiciairement" il y ait des torts de deux côtés, c'est évident. Mais la question est bien posée à la fin. Qu'en est-il de la "morale" de Zemmour" testée par la Justice, cette chose intangible (au sens de "noli me tangere!"), qui, lorsqu'elle pue, doit sentir bon pour les citoyens quand même... ? La réponse est immédiate.

- Monsieur Trekker:
Vous vous livrez, vous, à un autre parallèle intéressant, entre, placés dans les mêmes circonstances, Montebourg et Zemmour. Cette fois, je ne parierai pas et si je le faisais, je ne hasarderais pas de pronostic public, tant je redoute de voir me taxer d"'apologie du communautarisme". Il est certain qu'Eric s'en tirerait mieux qu'Arnaud. Vous pariez ?

-Quant à l'apostrophe irritée de Jean-Dominique Reffait concernant le fait de l'équivalence pour les cinq juges entre Monsieur Bilger et Buchenwald, il convient de ne pas se contenter de la formule furieuse qui clôture l'intervention de mon fils mais des cinq lignes qui la précèdent et l'amènent comme un boulet justifié.

Tout, dès lors, va de soi.

Encore me souhaits de bon courage, Monsieur.

Herman

"Dans cette histoire tout le monde perçoit très bien que Francis Szpiner est un con."

Très bien condensé, Alex, c'est parfaitement juste, mais le problème, c'est que tout le monde, comprend Szpiner...

patrons-voyous

Allez zou, un pourvoi !

et puis, z'aviez le droit d'y aller, à l'audience, non ?

Voilà ce que c'est de ne pas être syndiqué : l'USM (ce ramassis de gauchistes, pour vous) ne s'est pas porté partie civile.

Allez zou quai de l'Horloge porte R ! ce ne sera pas la première fois qu'une CA se fera fesser !

Stenaisien

Parmi les magistrats du parquet, Philippe Bilger apparaît si différent ; son affabilité souriante lors des réquisitoires déclenche une telle empathie parmi les jurés, qu'ils choisissent volontiers une peine plus lourde que celle demandée.

Pareillement, les billets de son blog sont constamment empreints de cette heureuse bonhomie distinctive.

Pour Richard Dawkins, M. Bilger serait la parfaite illustration du "Selfish Gene" humain.
Il devient alors légitime de s'interroger sur la volonté des cinq juges d'appel de voir dans l'expression "traître génétique" une référence, maladroitement traduite, à l'ouvrage princeps du célèbre biologiste.

Donc, un superbe compliment.

Philippe Bilger est follement sage et c'est pour cela qu'on l'aime.

Véronique Raffeneau

"... et mon propos n'a pas pour visée de confondre cinq magistrats de la cour d'appel avec la justice elle-même et sa dignité."

Vous dites tout à travers cette phrase.

Mon dieu, comme vous allez manquer à la justice !

Alex paulista

Dans cette histoire tout le monde perçoit très bien que Francis Szpiner est un con.

C'est au fond l'essentiel, et ce n'est pas de nature à être décidé par cinq magistrats mais plutôt par chacun, qui se fait son idée.

Et cela n'a rien à voir avec le fait d'être juif, comme dirait l'autre la religion ou l'origine ne font rien à l'affaire.

christian dulcy

Je suis consterné, cher Philippe et trouve l'insulte que Maître Szpiner a proféré à votre encontre déshonorante pour son auteur.
Que cette injure reste impunie est proprement scandaleux.

Ces mots employés par un avocat qui aspire à de hautes fonctions sont parfaitement indignes, inexcusables, et ne grandissent pas son auteur dont les propos ne peuvent qu'inspirer un profond dégoût.

LABOCA

Monsieur l’Avocat général Bilger,

Vous ne pouviez pas gagner dans cette affaire, pour une raison simple : Szpiner vous avait attaqué en tant qu’il appartient à la - puissante - communauté des Juifs de France.
J’ajoute que votre propre hiérarchie vous avait lâché, ce dès le prononcé de la décision judiciaire de première instance dans l’affaire Fofana et Cie : en effet, le garde des Sceaux d’alors, MAM, avait implicitement contesté vos réquisitions d’avocat général - finalement suivies par les juges.
Je constate que dans cette affaire vous opposant à Szpiner vous n’avez pas bénéficié de la protection fonctionnelle, ce qui est assez surprenant.
Szpiner est vraiment fort, pour avoir réussi à échapper à la sanction : en effet, non seulement il a méconnu la déontologie applicable à sa profession, mais encore il a violé la loi pénale.
L’ordre du barreau de Paris ne pouvait pas condamner le puissant Szpiner, sachant que cet ordre n’a jamais sanctionné les avocats mâles auteurs de harcèlement sexuel à l’encontre de jeunes jolies avocates nouvellement entrées dans la profession.
Dès lors, il revenait à l’institution judiciaire de corriger la défaillance dudit ordre.
Je ne pense pas que les juges qui ont relaxé Szpiner soient mauvais. Ils étaient dans une situation assez délicate. En effet, il y avait risque, en cas de condamnation de Szpiner, qu’ils soient accusés d’antisémitisme par le tout-puissant Szpiner. Ils ont peut-être voulu éviter de se retrouver dans une position extrêmement difficile. Surtout, ils n'ont pas cherché à vous défendre, voyant que les autorités politiques avaient manifestement adopté une position favorable au tout-puissant Szpiner.
Pourquoi ai-je décidé de ne plus précéder "Szpiner" de son titre d'"avocat" ? C'est parce je pense que, même si les avocats d'aujourd'hui sont pour la plupart des gens décevants, le titre d'avocat est, dans l'imaginaire collectif, trop noble pour être appliqué à Szpiner, qui, comme un intervenant a su le dire, s'est déshonoré définitivement.
Je dois avouer que Szpiner n’est pas de mes pénalistes préférés, même s’il a assuré victorieusement la défense d’une personne à laquelle je suis très attaché, Karim Achoui.
Monsieur l’Avocat général Bilger,
Je vous ai toujours fait part de mes doutes sur l’institution judiciaire française ; d’un autre côté, j’ai déjà, ici même, critiqué les gens du barreau, trop attachés à l’argent et pas assez préoccupés de justice.
Je ne veux pas que vous me rejoigniez sur ces points, ne courant pas derrière une approbation.
Je veux seulement avertir chacun des intervenants de ce blog qu’en France nul n’est à l’abri d’une injustice officielle.
Ceux qui banalisent le mal fait en France aux Arabes, aux Africains et autres sans-défense, ceux qui soutiennent l’agression des armées occidentales à l’encontre de la Libye n’ont jamais vécu une injustice manifeste, ou subi la violence des armes haineuses.
Trop de gens irresponsables viennent soutenir sur ce blog des politiques injustes, au prétexte de vouloir se livrer à leurs petits exercices intellectuels, lesquels n’ont aucune prise sur la vie réelle des gens.
Monsieur l’Avocat général Bilger,
Après votre frère Pierre, vous venez de subir une injustice. Si vous permettez, l’injustice par vous subie est plus cruelle que celle subie par votre frère, puisqu’elle découle d’une décision rendue par des gens auprès desquels vous avez toujours cru vous battre pour rendre ce pays moins injuste.
Je vois que vous êtes déçu de la magistrature, de vos collègues.
Je constate qu’aucun membre de l’UMP ne s’est ému de la décision relaxant Szpiner, ce parti pourtant connu pour sa promptitude à commenter les décisions de justice.
Zemmour et Finkielkraut ne vous ont pas soutenu, ces deux parisiens médiatiques que vous célébrez pourtant souvent.
Les politiciens de la droite française et le milieu médiatique parisien vous tournent le dos donc, montrant ainsi que vous ne les intéressez que lorsque vous écrivez dans un sens qui épouse leur doctrine.
J’ai pour principe de ne servir que la vérité. Au nom de ce principe, je me devais de critiquer la décision ayant relaxé le tout-puissant Szpiner.
Comme quoi, les bons amis ne sont pas ceux qui ne viennent que lorsque vous avez quelque chose à leur servir.

Franck Boizard

Cher M. Bilger,

Je vous demande de bien vouloir me pardonner d'employer une affaire qui vous concerne à des fins polémiques.

Certains, sur ce blog, ont rétorqué à ma critique radicale du jugement Zemmour que, puisque Zemmour a juridiquement tort, il a aussi moralement tort (au nom du fétichisme juridique, qui fait de la loi et de son appareil l'instance morale suprême) et que ma défense d'icelui était donc immorale.

J'aimerais savoir si les mêmes, fidèles à leur raisonnement, auraient le cran de vous soutenir «en face» que la perte de votre procès prouve que vous avez moralement tort.

Je suis curieux de voir leur réponse.

Robert

Où l'on rejoint indirectement le billet précédent : "Traître génétique" ! Le doute scientifique s'impose vous disais-je. Il eût fallu en effet que votre "interpellateur" définisse son expression de manière détaillée ! Traître : à quoi ? Génétique : il faut en conséquence croire que les réquisitoires sont un exercice particulier des gènes, comme chacun le sait, en somme comme les miracles ! Vous êtes, Monsieur BILGER, un miraculé qui s'ignore !


Bref, votre condamnation autorise donc non seulement les avocats de la défense (ou d'ailleurs de l'accusation) mais aussi toutes les parties en présence à traiter désormais les parquetiers de "traîtres génétiques" parce que leurs réquisitions n'auront pas été celles attendues ou espérées. C'est en quelque sorte la conclusion à tirer de cette décision : cette expression ne revêt(irait) donc aucun caractère insultant ! C'est sans doute votre sensibilité à fleur de peau ( dans les gènes donc !) qui vous fait percevoir l'injure dans des propos particulièrement châtiés !


Pour revenir à des propos plus sérieux, la chose jugée est à présent revêtue de son autorité et donc pourra faire jurisprudence. Avec cependant le sentiment que si justice est rendue, elle peut se révéler profondément injuste, voire inique. Car enfin, dans le contexte de ce procès Fofana nul ne saurait ignorer quel était le fond de la pensée de votre "interpellateur" ni sur quelles références il fondait son expression.
En cela seul ce propos était d'une indécence insigne et, au delà de la blessure qu'elle voulait ouvrir, montrait ab absurdo l'indignité de celui qui l'a proférée, dans les lieux mêmes où il l'a fait. Les avocats auraient donc en quelques sorte le droit de s'exprimer désormais sans risque aucun, quelle que soit la nature profonde de leurs propos... Ils ne sauraient donc être poursuivis pour cela, même si les propos ont été prononcés hors la salle d'audience, ce qui tend à laisser perplexe le citoyen ordinaire...

Pour la grande majorité de celles et ceux qui "fréquentent" votre blog, votre honneur n'est aucunement entaché par la vilenie, du fait même de cette vilenie, du propos, vilenie qui s'attache exclusivement à celui qui, sous une colère feinte, s'est autorisé à jeter cette expression honteuse en pâture comme un os à ronger à des chiens enragés !

A mes yeux, votre honneur est intact et je tiens ici à vous assurer de l'estime profonde que je vous porte et du soutien moral que je continuerai de vous exprimer.

OY

Monsieur l'Avocat Général,

Vous avez tout mon soutien.

Sentiments respectueusement dévoués.

Trekker

Je suis autant stupéfait et indigné par cette décision, que je l'ai été initialement par les propos de Me Szpiner.

Si Me Szpiner avait été taxé de "traître génétique" par Arnaud Montebourg, ou mieux par Eric Zemmour, j'ose me demander si les suites judiciaires auraient été les mêmes ?

sbriglia@SR et JDR

"Vous collaborez avec aisance au nivellement vers le bas de la pensée", a vomi SR.

L'aisance, c'est sans doute j'imagine, SR, la fosse dans laquelle votre fiel rejeté s'accumule ?...

@ JDR : il ne faudrait pas, cher JDR, que les services éminents rendus jadis à l'un des vôtres par Szpiner affectent votre raisonnement au point de vous conduire à écrire l'énormité suivante : "vous suivre c'était être complice de Buchenwald" (sic).

Le serment qu'avant FS j'ai prêté,la mémoire de mon père et de mes pairs,le respect que j'ai toujours eu des magistrats -pas toujours de leur décision, mais c'est un autre sujet- ne sauraient me faire accepter cette dérive vers laquelle ,après des prolégomènes acceptables,vous voulez entraîner votre lecteur.

Je regrette que FS n'ait pas cru devoir présenter ses excuses à PB : il se serait grandi (sans jeu de mots)...

Quant à l'imaginer Bâtonnier,c'est mal connaître le Palais que de penser un seul instant que ses confrères porteront à la tête de leur Ordre l'auteur d'une telle insanité...

Il vous reste,compte tenu de vos accointances avec les deux protagonistes, la noble mission de tenter de leur faire fumer ensemble le calumet de la paix...mais connaissant FS il serait encore capable d'asphyxier notre hôte par de rageuses bouffées.

Achille

Bonjour Philippe Bilger,

Me Francis Szpiner a été relaxé ? Je comprends votre déception. Il semble que la Justice soit encore « influençable » pour peu que l’on ait de bonnes relations.

Dites-vous que l’insulte salit toujours celui qui en est l’auteur et non pas celui à qui elle est destinée.

Me Francis Szpiner ne sort pas grandi par ses propos plein de fiel... Quant à vous vous avez toujours l’estime de ceux qui vous soutiennent. Mais aussi, j’en suis sûr, de l’opinion publique, la seule qui compte car elle est au-dessus de toutes les décisions de justice.

catherine A.   en rire pour ne pas en pleurer

Pas besoin d'affubler Spziner de quoi que ce soit ; non seulement il a desservi la cause qu'il voulait défendre mais il s'est couvert de ridicule et de honte tout seul. Comme un grand !
Quant aux magistrats, il fallait bien tout de même qu'ils s'y mettent à 5 pour créer le droit d'insulter un homme parce qu'il est libre et ne plie pas.
Je préfère en rire pour......

VBD

En décalant un peu le regard : un quidam traite un policier de "traître génétique" lors d'un contrôle routier.

Quelles seraient vos réquisitions ?

Mary Preud'homme

Qui est le maître dans l'histoire ? Il y a fort à parier que ce soit vous plutôt que lui, ce qui explique son acharnement et sa hargne à votre égard.
"La méchanceté est un lion qui commence par bondir d'abord sur son maître".
(proverbe ashanti)

oursivi

Spziner, c'est votre poison d'avril ?

http://www.youtube.com/watch?v=kZhGP8meHGA

avec Philippe dans le rôle de Marielle
et Spziner dans celui de Bisson ?

AO

JP

Bonjour Monsieur l'Avocat Général,

J'ai été plutôt choqué par la lecture de l'article de presse évoquant les termes employés à votre encontre, et encore plus étonné de la décision rendue !

Alors qu'il est de plus en plus difficile de parler d'immigration ou de religion sans être accusé de racisme, sans qu'une association ne vous tombe dessus, on ne peut que déplorer que l'auteur de cette insulte ne soit pas sanctionné, et surtout reconnu fautif, qu'il soit avocat ou pas, peu importe.
Ces propos sont totalement irrespectueux.

Félicitations pour votre blog que je consulte à chaque article.

Clafoutis

L'expression "traître génétique" est immonde.

Qu'un avocat puisse l'employer, même dans le feu d'une diatribe, est incompréhensible.

Rien à ajouter.

Jerome NADAU

Bonjour M. Bilger,
Une fois de plus, si l'on peut se réjouir que la justice au nord de la Méditerranée ne soit pas celle en-deçà, il est préférable de ne pas avoir affaire à elle si on espère, finalement, obtenir justice.
Bonne journée.
Jerome (http://tchapalo.wordpress.com)

Air One

Cet avocat s'est déshonoré en vous qualifiant de la sorte. Si la Justice ne l'a pas reconnu, soyez assuré que l'opinion publique vous soutient majoritairement.
Amicalement.

oursivi

Là où il y a du gène, y a pas de plaisir,
c'est bien connu.

(Sz)piner prend ses plaisirs pour des raies alitées, le petit polisson.

Cela dit, je l'ai entendu dans le cadre des affaires Treiber et Viguier, c'est un garçon intelligent quand il ne voit pas des gentils sémites partout.

Lui, c'est un victimaire tâte ta vict.

Va encore falloir que je traduise pour Sbrig et Jr, quelles plaies ces deux-là !

AO

Jean-Dominique Reffait

Vous êtes victime du syndrome de la mini-jupe. Une femme en mini-jupe qui se fait violer l'a bien cherché après tout. Votre mini-jupe, c'est ce blog. Z'êtes puni, vilain garçon, parce que vous vous refusez à porter la burqa judiciaire. Vous osez parler, c'est donc le goudron et les plumes : tel est le message un tantinet arriéré de vos éminents collègues.

Vous savez l'estime que j'ai pour Francis Szpiner. Vous savez aussi celle que j'ai pour vous et, rassurez-vous Philippe, vous m'y avez invité plusieurs fois, j'ai mes hiérarchies ! Vous savez l'effarement qui fut le mien devant une telle injure. Une sanction, de quelque nature que ce soit, le premier degré de la réprimande au moins, était indispensable ne serait-ce que pour éviter qu'à l'avenir avocats et magistrats ne s'envoient des noms d'oiseaux voire quelques mandales pour ponctuer leurs déclarations.

L'autorité de la justice doit évidemment être défendue. Quand il y a justice et quand il y a autorité : nous sommes loin du compte en l'occurrence. Cinq magistrats dépendant du même ressort que les deux personnes concernées, voilà qui renifle trop les petits arrangements et, en toute autre affaire, on délocalise pour beaucoup moins que ça. Une partie entendue mais pas l'autre, drôle de conception du contradictoire. Je veux bien qu'on respecte l'article 434-25 du Code pénal mais le Code pénal recèle plein d'autres articles qu'on aurait été bien inspiré de lire en la circonstance. La procédure elle-même est cocasse : une corporation juge l'un des siens en première instance, comme c'est pratique, et un tribunal statue en appel d'un jugement qui n'émane pas de magistrats. C'est Carnaval.

Mais il convient d'examiner cyniquement les enjeux en balance : pour vous la retraite prochaine, autant dire pas d'enjeu si ce n'est de ne pas figurer au pot de départ. Pour F. Szpiner, la dignité de bâtonnier tant espérée et si souvent repoussée. Et puis, à la faveur du procès Fofana, souvenez-vous, le ralliement de F. Baroin à N. Sarkozy fut obtenu par l'agrément présidentiel à la proposition de loi sur le huis-clos des procès de mineurs. Lorsqu'on permet à deux excellents amis de retrouver le chemin des palais nationaux, lorsque le président peut enfin s'adjoindre une figure de son opposition interne, cela ne vaut-il pas indulgence plénière et rémission totale des péchés ? Vous manquez de cœur, Philippe, à moins que ce ne soit du plus haut sens de l'Etat.

Personne cependant ne peut mettre en doute la redoutable précision de l'expression orale de F. Szpiner. L'écouter, c'est s'en convaincre. Il improvise après mûre réflexion, il rumine ses formules longuement à l'avance, il feint l'impulsivité à merveille. Ses plombs ne sautent que sur commande. Cette expression - traître génétique - ne doit rien à l'inspiration soudaine, elle est construite, elle a été répétée plusieurs fois dans les couloirs du palais pour en tester la sonorité. Elle apparaît dans un contexte porteur, avec une victime juive, Ilan Halimi, martyrisé à mort en raison de son appartenance religieuse et peu de temps après la révélation par vous-même du passé de votre père pendant l'Occupation. Il faut être franchement benêt pour ne pas comprendre ce que tout le monde a instantanément compris. L'allusion était énorme, elle tenait en deux mots, elle était rhétoriquement parfaite. Elle avait un but : interdire moralement au Parquet de vous suivre dans votre déclaration tendant à ne pas faire appel du verdict. Vous suivre, c'était être complice de Buchenwald. Simple.

Passons même sur le terme génétique, qui renvoie à un contexte précis. Gardons "traître". Traître à quoi ? A la fonction ? A la mission du Parquet ? Forfaiture en bon français ? Cela ne mérite pas un froncement de sourcil ? F. Szpiner s'est par ailleurs défendu d'avoir qualifié les avocats de la défense de "connards de bobos de gauche", arguant que jamais ils ne parleraient ainsi de ses collègues. Mon dieu, aurais-je eu donc si souvent la berlue ?

Des juges ont failli. Encore.

Avec mon amitié.

Jean Reffait

Monsieur,

Sortant des bras câlins de "Yahoo" où je venais de me voir infliger un "poisson d'avril" princier, grossier et pour tout dire, digne des insultes que vous avez reçues il y a quelque temps, je me suis pris à penser que, vous soumettant à la règle, vous nous preniez pour des gogos prêts à tout avaler. Et puis quand j'ai lu la solennité de votre billet et l'arrière-ton qui suintait très peu en arrière, je me suis dit qu'il n'y avait pas là matière à friture.

Et voici que dans cette affaire, vous avez le bec cloué par le fait qu'il ne faut pas dire du mal d'une décision de justice. Que vous, oui, vous aussi, partagiez avec le dogme de l'infaillibilité pontificale, l'interdiction faite aux autres de dire tout le mal qu'ils pensent d'une décision de justice. On peut ridiculiser des élus de la nation tout à son aise, on peut rapporter leurs décisions ou celle d'un Commandant en Chef des Armées en les critiquant vertement et sans effet terrorisant pour celui qui ose s'exprimer.

J'ai quelques bonnes raisons de penser comme je le veux et sans le dire au-delà de mes proches et de quelques amis bien au courant. Mais le boeuf sur la langue est de rigueur.

Avec vous, avec moi, avec beaucoup d'autres malheureusement, il est impossible de dire ce que vous pensez de ce jugement, dont je veux ignorer les attendus, ceux qui le rendent, tel le Saint-Sacrement, digne de n'entrer que dans le tabernacle destiné (et voté, pauvres gogos d'élus!) aux décisions sacrées, Moloch insatiable, qui, de votre "traître génétique" à bien d'autres choses plus sonores, exige de nouvelles proies sanglantes. Car toute victime est sanglante, d'un bord ou de l'autre.

Soyez prudent néanmoins, Monsieur. Toutes les victimes ne se valent pas. Il en est de triomphantes, d'humbles (souvent les vraies...), de sinueuses comme le reptile qui les habite, de voraces toujours en quête d'un patrimoine à elles déféré par décision sur laquelle on doit se taire, aussi criarde soit l'imposture !

Vous êtes victime et obligatoirement taiseuse, sauf étincelles d'humeur vénielles. Je connais le poids du boeuf sur la langue. Trouvez le moyen de le cracher, avec ce qu'il mérite comme dégoût.

C'est quoi, un" traître génétique" ? On devine quelle officine a concocté cette hérédité démontrable seulement dans le sens seul qui lui est assigné. Un bon bol d'air frais. Où ? En Bretagne bien sûr (ceci pour vous rappeler que le long de nos côtes, il y a plein de petits poissons d'avril, sans victimophorèse connue...).

Bon courage, Monsieur.

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