Depuis dimanche matin, on ne parle plus que de DSK, de la procédure américaine engagée contre lui et de la plainte de cette femme de chambre de 32 ans employée depuis plusieurs années à l'hôtel Sofitel à New York et donnant toute satisfaction selon son employeur (Nouvelobs.com, Le Figaro, Marianne 2).
Il faut attendre. Je constate que dans la journée d'hier je n'ai jamais entendu défendre avec une telle constance répétitive la présomption d'innocence, au moins dans les interventions officielles et médiatiques. Qu'elle se rapporte à DSK n'empêchera pas demain, je l'espère, de la défendre avec la même ardeur au bénéfice de n'importe qui.
Je constate aussi que la justice américaine, sur le plan technique, n'hésite pas avec une rapidité foudroyante à appréhender les personnalités même les plus emblématiques. En France, celles-ci, si elles avaient été dénoncées dans les mêmes conditions, n'auraient pas été ainsi interpellées : elles auraient eu le temps de préparer leur vérité ou leur mensonge.
Si DSK est coupable, l'affaire est à la fois gravissime et absurde. Et il faudrait alors peut-être, comme l'a rappelé Jean-Marie Colombani (France Inter), ne pas oublier la victime dans l'émotion générale et la stupéfaction collective.
S'il est déclaré innocent - il a d'ailleurs décidé avec ses avocats de plaider "non coupable" -, sur le plan politique les dégâts seront tout de même immenses.
Ce n'est pas seulement "un séisme pour l'euro, le FMI et la gauche" (Le Monde) mais pour la France, pour tous les citoyens, de quelque bord qu'ils soient, qui vont devoir désinvestir d'une certaine manière pour retrouver un second souffle.
Je comprends que l'image de DSK menotté et abattu ait suscité infiniment de commisération partout. La détresse d'un homme dans l'instant l'emporte, d'abord et avant tout, sur ce qui va plus tard l'accabler ou non.
Lu sur actu.orange.fr :
Un cadre d'Accor, Xavier Graff, fait l'objet d'une "procédure de sanction disciplinaire" après avoir envoyé un mail, daté du 24 juin, au colonel Thierry Bourret, patron de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et la santé publique (OCLAESP).
Dans ce mail, M. Graff écrit: "au Sofitel NY, nous avons réussi à +faire tomber+ DSK. Nous espérons que l'OCLAESP arrivera à faire tomber quelques cyclistes tricheurs cet été"
Première réaction d'un certain 'mouska' sur le même actu.orange.fr:
"EN SUPPOSANT QUE CELA SOIT UN PIÈGE :
Même si un piège lui a été tendu, personne a forcé DSK à avoir des contacts physiques, prouvés par l'ADN retrouvé sur le col de la chemise de la femme de chambre. Il aurait pu très bien rester passif. Non. Il faut arrêter avec cela. Si il est tombé, il est le seul responsable."
Mon commentaire perso: Je ne pense pas qu'on puisse être responsable d'être victime de calomnies vu que le premier responsable c'est le (ou la) calomniateur (-trice) et ses éventuels sponsors. En revanche, quand on est un responsable politique d'un certain âge et même en l'occurrence d'un âge certain, on peut être en effet 'coupable' de ne pas connaître en tant que telles, ses propres faiblesses et donc de ne pas s'être méfié d'une toujours possible attaque en dessous de la ceinture, ce qui est en somme précisément et en tout état de cause, visiblement le cas. "Tu quoque" a dit un jour l'Imperator au plus proche de ses assassins ! Ce qui amène à la question de : qui donc est ici Brutus ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 juillet 2011 à 10:09
@Savonarole
Attendons encore un peu que l'enquête soit bouclée, les charges tiennent encore, même les avocats de DSK ne nient pas l'acte sexuel...
Même avec son consentement, il faut être un peu détraqué de la braguette pour "s'offrir" une femme de chambre en train de travailler...
Surtout quand on sait que ce ne sont pas les femmes attirées par les hommes de pouvoir qui manquent (dixit Cécilia ex-Sarkozy).
Avec le système américain, seule une vierge, sourde-muette et paralysée, peut prétendre à être violée. Et encore avec des témoins.
Cela dénote une image hypertrophiée de son statut de dirigeant international qui s'octroie le droit de cuissage sur la "valetaille"... Le petit peuple de gauche apprécie certainement.
Qu'une femme saillie par un singe lubrique pense à en tirer profit, n'a rien de choquant en soi quand on pense à ceux qui tirent profit de tout et n'importe quoi sur le dos des autres.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 02 juillet 2011 à 15:51
M. L'avocat général,
Auriez-vous l'amabilité de nous flanquer 22 ans incompressibles à tous les crétins qui se sont répandus, ici même, sur DSK ? Je vous en remercie.
(et 15 ans de travaux forcés à ceux qui ricanaient du pauvre LABOCA, lorsqu'il a eu le malheur d'envisager un traquenard contre DSK)
Rédigé par : Savonarole | 02 juillet 2011 à 13:20
@peluche | 10 juin 2011 à 12:09
« Car quand j’entends que DSK a loué les services d’une agence d’investigation pour aller en Afrique passer la vie de cette femme de ménage au scalpel pour y déceler le moindre prétexte pour salir et gâcher la vie de cette femme, j’ai honte pour tous les socialistes… qui inévitablement auront à rendre compte de cet acte de leur champion.
C’est ce qui me semble ! »
C'est dans la logique de son « plaider non coupable ». Et si ce « plaider non coupable » l'est à juste titre, il est logique qu'il cherche à savoir à l'issue de quel parcours de vie de la victime alléguée, cette dernière (qui par ailleurs fait de même en lançant par l'intermédiaire de ses deux avocats pour une seule carte verte à petit salaire, un appel international à toute personne susceptible de se plaindre du même comportement que le comportement allégué de DSK à son égard - ce qui représente pour nous français, du jamais vu-) , en est venue à l'accuser de faits gravissimes.
Car, quand bien même DSK ne serait effectivement pas l'auteur des faits allégués par cette dame, les actuelles allégations de cette dernière et leur traitement médiatique ont tout de même eu pour premier effet concret constatable de mettre un coup d'arrêt à sa carrière politique à un tournant stratégique de cette dernière.
Alors, qu'on écoute les psys nous expliquer qu'en agressant une chambrière d'un établissement de luxe d'une chaîne d’hôtellerie française internationale il se serait mis lui-même inconsciemment en position d'échec vis-à-vis de sa carrière politique, ce qui est intrinsèquement possible, ou qu'on écoute les grands spécialistes des coups tordus dont je pourrais témoigner que « ça existe », et à tous les niveaux de la société dès lors que vous représentez « l’obstacle pour quelqu'un » qui ne peut ou ne veut s'en accommoder, et même si vous ne savez ni qui ni comment ni pourquoi, il est certain que tous les moyens susceptibles de pouvoir être légalement mis en œuvre en vue de la manifestation de la vérité, doivent l'être.
En tout cas, rapports entre libido et pouvoir, K.O politique grâce à la flèche d’Éros dans le talon d'Achille ou bien pathologie névrotique, bien malin qui pourrait le dire a priori autrement dit à ce stade des enquêtes.
Rédigé par : Catherine JACOB | 10 juin 2011 à 18:00
Je peux bien comprendre qu’un homme riche et influent accusé de violence sexuel sur une femme de ménage essaie par tous les moyens possibles de limiter son nombre d’années d’emprisonnement, mais ne croyez-vous pas qu’il y ait des limites dans les moyens ? Car quand j’entends que DSK a loué les services d’une agence d’investigation pour aller en Afrique passer la vie de cette femme de ménage au scalpel pour y déceler le moindre prétexte pour salir et gâcher la vie de cette femme, j’ai honte pour tous les socialistes… qui inévitablement auront à rendre compte de cet acte de leur champion.
C’est ce qui me semble !
Rédigé par : peluche | 10 juin 2011 à 12:09
Bonjour,
Question de droit : n'y a-t-il pas là une violation de domicile ?
En plus dans votre intimité la plus grande, puisqu’il prenait son bain !
Quand on paye une chambre d'hôtel en principe elle vous appartient.
Si l'on m'avait fait ce coup, j'aurais saisi la justice pour ce chef...
Contre Sofitel bien sûr étant donné qu’il est responsable des agissements de ses préposés.
Dans les hôtels ils sont toujours pressés de ramasser votre plateau.
Moi je le mets toujours dehors pour ne pas être dérangée.
Rédigé par : Duval Uzan | 28 mai 2011 à 23:03
@Jean-Dominique Reffait
J'ai du mal à considérer ce qui se joue dans cette farce comme autre chose que du mauvais Plaute; comparer le comportement d'un gros parvenu à une tragédie d'Eschyle me semble faire beaucoup d'honneur à celui-là: malgré moult efforts, je ne parviens guère à distinguer, derrière DSK, autre chose qu'une pâle caricature de Solal, un Indiana Jones de 15e zone qui se serait cru Corto Maltese, un roi du Swaziland qui se prendrait pour le père primitif freudien de la horde darwinienne.
Je n'imagine pas- en tant qu'amateur de théâtre classique et gréco-romain - que le moindre mythe puisse s'exhaler d'une vulgaire affaire de droit commun, si ce n'est à la faveur d'une puérile vénération d'idole.
J'ai envie de dire "au suivant".
Rédigé par : hippocrate | 23 mai 2011 à 10:55
sbriglia : "J'ai promis de résister à commenter Laboca... C'est dur...!"
Courage, sbriglia, courage !
Rédigé par : Déesse K.@sbriglia | 22 mai 2011 à 00:11
@ LABOCA
Vous devriez lancer une collecte pour offrir à DSK une ceinture de chasteté.
Rédigé par : mike | 21 mai 2011 à 17:31
Les neurones des uns ne sont décidément pas les neurones des autres.
Dans le cerveau de certains puissants (élus ou nommés) ils ont le pouvoir donc implicitement tous les droits, tant que cela pourra perdurer impunément, malheureusement la société continuera de piétiner. Après tout, certains doivent encore regretter que le droit de cuissage n'existe plus ainsi que d'autres droits qu'avaient les seigneurs du Moyen Age.
Bref concernant les limites à ne pas dépasser et en quelques mots : des cerveaux ont évolué avec leur époque, d'autres en sont encore à une autre époque qu'ils doivent regretter.
Quels cerveaux ont évolué pour comprendre qu'il ne sont que les égaux des autres ? Ma réponse : pas forcément celui de ceux qui sont cultivés ou se disent cultivés et/ou ont fait de brillantes études.
Assurément, les neurones des uns ne sont décidément pas les neurones des autres.
Rédigé par : CROCHEMORE | 21 mai 2011 à 16:24
Pierre-Antoine,
La dame n'a pas eu besoin de frapper à la porte, puisqu'aux dernières nouvelles, un garçon de chambre qui était présent quittait justement la chambre au même moment, et l'a donc laissée entrer...
Cela veut-il dire que, votre argument tombé, vous validez mon hypothèse ?...
Rédigé par : Herman | 19 mai 2011 à 18:03
Nouveau choc culturel pour les Français...
On apprend que la plaignante habite un logement social destiné aux malades du sida...
Pierre Bergé et les porteurs de rubans rouges qui animent, une fois l'an, des soirées dansantes à la télévision devraient s'en inspirer.
"Ah ! c’est qu’on est pas muff en France,
On n’ s’occupe que des malheureux ;
Et dzimm et boum ! la Bienfaisance
Bat l’ tambour su’ les Ventres creux !
L’Hiver, les murs sont pleins d’affiches
Pour Fêt’s et Bals de charité,
Car pour nous s’courir, eul’ mond’ riche
Faut qu’y gambille à not’ santé !"
Jehan-Rictus ( 1867-1933).
Rédigé par : Savonarole | 19 mai 2011 à 10:32
@Laboca,
J'hallucine en vous lisant !
Vous êtes-vous relu ???
Rédigé par : Marie @ Laboca | 19 mai 2011 à 10:11
@ François F
Pour conclure notre discussion.
Non, je ne m'égare pas dans des détails quand je vous oppose ce que Philippe Bilger a rigoureusement écrit et défendu dans ses billets.
Non, ce n'est ni équivalent, ni indifférent, ni accessoire de considérer:
d'une part que la demande d'extradition de la justice américaine, si elle était justifiée au regard de l'imprescriptibilité des crimes qui prévaut aux Etats-Unis, est en partie viciée comme l'a fait valoir la justice suisse.
De fustiger de l’autre, comme l'a fait l'exécutif français - incapable d'imaginer une seconde que la justice, ailleurs qu'en France, puisse être indépendante du bon vouloir politique -, l'arrestation en Suisse de RP et la demande d'extradition au prétexte que le talent et la célébrité de RP confèrent à ce dernier un statut d'intouchable.
"La justice suisse avance deux raisons. La première est que la justice californienne a refusé de lui communiquer le procès-verbal d'une audition du procureur Roger Gunson, chargé de l'affaire en 1977. Ce juge aurait "assuré" que les 42 jours effectués à la prison de Chino pour une évaluation psychiatrique couvraient la totalité de la peine, selon l'accord passé, le 19 septembre 1977, entre le juge Laurence Rittenband et les parties.
Ce dernier, mort en 1993, se serait "assis" sur l'accord, voulant une peine plus lourde. Il aurait ainsi provoqué la fuite de Polanski des Etats-Unis pour la France, à la veille de l'audience du 1er février 1978, qui devait déterminer sa peine. Devant l'impossibilité de vérifier ce scénario, la Suisse estime que la demande d'extradition "souffre d'un vice grave" et doit donc "être rejetée"." (Le Monde - 14-07-2010)
Dans son billet de mai 2010, Philippe Bilger reproche à la justice américaine sa surdité face aux arguments de défense avancés par R. Polanski. J'ajoute que ce reproche de la part d'un magistrat est plutôt rassurant...
Au regard des arguments de défense présentés par RP, je pense que Philippe Bilger, s'il avait été le juge suisse, aurait effectivement rejeté la demande américaine d'extradition au motif que cette demande "souffre d'un vice grave" lequel, si je m’appuie sur le billet de PB et l’article du Monde, ne serait pas moins qu’un parjure présumé du juge américain chargé de valider les conditions du plaider coupable de R. Polanski en 1977.
A mon avis, le refus américain de communiquer le procès-verbal d'une audition du procureur Roger Gunson, chargé de l'affaire en 1977 aurait, en autres, conduit Philippe Bilger, imaginons-le juge suisse, à rejeter la demande d'extradition.
@ Adeline
Je pense que nous sommes d'accord.
@ Pierre-Antoine
Ce que j'essaie de défendre ici est l'idée que pour le moment nous ne disposons comme élément de discussion concret et tangible que du document produit par la parquet américain qui détaille les charges retenues contre DSK.
Dans C dans l'air Bruno Thouzellier a expliqué que la logique du procureur, son travail à ce stade, est de produire une accusation à charge exclusivement.
Non pas du tout parce que le procureur serait un horrible type, mais parce que la justice américaine à ce stade préliminaire fonctionne de cette façon.
Nous ne disposons que d'une seule lecture des faits, celle du procureur.
Le dire n'est pas mettre en cause ou suspecter ou nier ou ne pas prendre en considération l'objet de la plainte de la jeune femme qui, je reprends la phrase équilibrée de PB dans son nouveau billet "affirme avoir été la victime de DSK".
Par ailleurs, l’objet de mon échange avec Adeline portait sur le traitement médiatique infligé à DSK avec le soutien de la justice américaine qui considère comme normal, évident et habituel d’exploser ainsi la dignité d’un homme à ce stade initial d’une procédure.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 19 mai 2011 à 07:49
J'ai promis de résister à commenter Laboca... C'est dur...
Rédigé par : sbriglia | 19 mai 2011 à 07:25
@ Francois F.
Vos arguments font peur !
Ainsi selon vous le rôle de l'État est de jouer la montre dans tous les procès administratifs et spolier les individus pour l'intérêt suprême de la collectivité ?
Faire un faux témoignage sur un match truqué serait exactement la même chose que mentir pour envoyer quelqu'un se faire sodomiser en prison vingt ans comme pédophile !
L'isolement ce serait les vacances ?
Vous perdez un peu le discernement...
Rédigé par : Alex paulista | 19 mai 2011 à 01:06
@Herman
Dommage pour la théorie de la confusion, c'est qu'une candy machin chose ne serait pas entrée sans frapper, l'occupant de la chambre doit la faire entrer...
Même en Afrique, où les hôtels sont eux aussi émergents, quand c'est "l'amour qui passe" il frappe à la porte, il n'entre pas comme un voleur ou une femme de chambre en service.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 18 mai 2011 à 23:51
Parce que vous pensez, X.Nebout, que D.S.K n'avait aucunes compétences en dehors de la politique ? Oui, vous avez raison...
Mais arrêtez de coller la morale à la gauche quand c'est la droite avant tout qui se pavane dans la morale, matin, midi, et soir ! Et d'ailleurs, vous ne dites pas autre chose...
Rédigé par : Herman | 18 mai 2011 à 23:35
Alex,
ça m'embête de le dire, mais moi je pensais à un complot... rudement bien ficelé, certes, mais oui, un complot.
Au départ, et j'en avais d'ailleurs fait état en réponse à Ludovic, je pensais clairement à la possibilité d'une culpabilité de D.S.K... mais, en lisant les commentaires et surtout après avoir vu les images de D.S.K, menotté, puis au tribunal... d'abord je doute, puis je réfléchis... et j'imagine un scénario impeccable (peut-être trop...), avec comme personnage principal un homme de pouvoir, attendant déjà nu une "candy chais pas quoi"... alors qu'en réalité c'est une vraie femme de chambre qui entre dans la pièce... mais lui, ne le sachant pas, se fait un film en pensant que cette prestation est dans le service, jusqu'au moment où son cerveau s'étant ré-oxygéné, celui-ci se met à fonctionner normalement mais il est trop tard... "Allo, Anne !...il s'est passé quelque chose de grave !..."
Pardon, cher Jean-Dominique, vous avez raison de penser à Anne Sinclair, sale moment... mais personnellement ma pensée va d'abord vers D.S.K, que j'aimais couci-couça, mais qui me fait beaucoup de peine aujourd'hui, malgré les faits qui lui sont reprochés, car je ne l'imagine pas si "grave" que ça... Peut-être me trompè-je, mais contrairement à beaucoup de complotistes, la mienne de théorie laisse le rôle de victime à la victime, mais fait du coupable, une victime aussi... et dans ce cas, elle n'ajoute pas de malheur sur les protagonistes de cette affaire.
P.S : je suis d'accord malgré tout avec vous pour les "théories du complot", mais, à force d'entendre tout le temps pour tout événement majeur, "la théorie du complot, théorie du complot...", on finit par laisser penser qu'aucun complot n'existe... mais on n'est quand même pas dans un monde de bisounours non plus !
Rédigé par : Herman | 18 mai 2011 à 23:26
@Savonarole
A supposer que Tapie ait été spolié (hypothèse que je ne cautionne nullement), le rôle de Lagarde n'est en aucune façon de réparer généreusement les préjudices qu'auraient subi les amis du pouvoir avec l'argent des contribuables. Dans l'affaire Tapie, son rôle et son unique rôle aurait dû être de défendre au mieux l'argent du contribuable même en jouant la montre ou en épuisant tous les recours.
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en l'espèce, pour beaucoup, elle n'a pas été à la hauteur de sa mission, bien au contraire. J'espère qu'on arrivera à caractériser ses fautes et qu'elle sera sanctionnée.
@Alex paulista
Le match truqué m'indiffère, ce que je reprocherais à Tapie dans l'affaire VA-OM, c'est avant tout la mise au point du faux témoignage de Mellick : en conséquence, la peine de prison effectuée par BT ne me semble nullement excessive.
On ne peut pas se scandaliser des errements judiciaires type Outreau et traiter par dessus la jambe l'élaboration de faux témoignages, cause essentielle des erreurs judiciaires. Par ailleurs, je considère la possibilité d'être mis à l'isolement comme un privilège et non comme une sanction complémentaire.
Enfin la caricature que vous faites du préjudice de Tapie dans l'affaire Adidas est si grossière qu'elle ne mérite pas de réponse.
@Véronique Raffeneau
Vous noyez le poisson en vous égarant dans les détails.
Pour revenir à l'essentiel,contestez-vous que PB était au final pour que la Suisse n'extrade pas Polanski et le laisse complaisamment hors d'atteinte de la justice américaine, position que partageaient BHL, Mitterrand et consorts, même si les motivations des uns et des autres pouvaient diverger ?
@JDR qui pense beaucoup à Anne Sinclair (c'est donc elle qu'il faut plaindre avant tout ?)
Heureusement que vous êtes là avec votre inimitable morgue pour exprimer le mépris de certaines élites pour les commentaires populaires et pour la vraie victime.
Rédigé par : Francois F. | 18 mai 2011 à 22:58
@ Stenaisien
En général, il n'y a pas besoin de la clé magnétique pour sortir. Imaginez en cas d'incendie.
Mais il est possible de tirer le gros charriot de l’entrebâillement, de laisser la lourde porte se refermer et là, le charriot devient lui-même un obstacle pour sortir. Ce n'est pas vraiment une séquestration mais c'est assez inamical pour une relation consentie...
Comme Mary le suggérait, c'est peut-être la peur et le dégoût qui ont tétanisé la victime. C'est encore le plus probable, car cela a pu être pris pour un consentement.
Mais cette histoire d'enfermer à clef est peu plausible en effet. Dans cet hôtel, il n'y a pas de clef à emporter autre que la clef magnétique, inutile pour sortir. De plus, où l'aurait-il mise, la clef ? Dans sa poche ?
Bref, une possible inexactitude mais qui, sur le fond, risque de ne rien excuser, exactement comme le changement de l'heure des faits ou de savoir si elle a frappé suffisamment à la porte.
Rédigé par : Alex paulista | 18 mai 2011 à 22:30
@Estelle
Trop pour un seul homme ? en effet ça en fait beaucoup pour un seul homme :
http://www.youtube.com/watch?v=RGfe4dRgbQA&feature=share
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 18 mai 2011 à 22:13
L'un évoque une tragédie grecque, l'autre ose - chose inouïe !- comparer DSK à Roger Salengro. La raison les a quittés.
Rédigé par : Frank THOMAS | 18 mai 2011 à 22:09
@Adeline et dame Véronique
"Quant à la sauvagerie, la salissure, la souillure en cas d'interpellation, vous avez raison, c'est effectivement un vrai sujet."
Mais aussi "la sauvagerie, la salissure, la souillure en cas de viol, est aussi un vrai sujet.
Ne l'oublions pas...
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 18 mai 2011 à 22:06
Je connais un peu DSK.
Il a été le directeur de thèse de ma fille aînée. Je ne le remercierai jamais assez d'avoir bien formé ma fille et de lui avoir ainsi donné cette confiance qui a lui permis ensuite d'entrer à l'université de Yale comme professeur assistant.
Il y a 6 ans, alors qu'il était député du Val d'Oise, DSK a aidé une amie dans ses efforts d'obtention d'un logement social : pour cette raison, je lui serai toujours reconnaissant.
Je n'arrive toujours pas à comprendre ce qui s'est passé dans ce maudit hôtel Sofitel.
Cette horrible chose était-elle évitable ? Je réponds par l'affirmative et je m'explique.
Anne Sinclair et les proches de DSK savaient que DSK pouvait à tout moment faire une faute. Sachant qu'une échéance électorale importante attendait en France DSK, ils auraient donc dû créer autour de DSK un cordon sécuritaire, précisément en lui affectant des agents de sécurité privés chargés de l'escorter partout, de mettre la distance entre lui et le public. Comment Anne et les autres membres de l'entourage de DSK, pourtant tous brillants, ont-ils à ce point manqué d'intelligence, ne voyant pas le danger venir ?
Les responsables des malheurs de DSK, ce sont avant tout Anne et l'entourage de DSK.
Anne est donc blâmable, car elle n'a pas joué son rôle d'épouse comme elle aurait dû le jouer. Il lui revenait d'anticiper, de prévenir, c'est-à-dire jouer à fond son rôle d'épouse.
Ce que je déteste chez les femmes mariées qui font ou qui ont fait une carrière plus ou moins importante, c'est le fait qu'elles ne veulent pas assumer leur statut d'épouse, c'est le fait qu'elles ne s'occupent pas bien de leurs époux. Ainsi, de nos jours les hommes se donnent toute la peine pour rendre heureuses leurs moitiés mais celles-ci, accaparées par leur aveuglant féminisme, se montrent en retour égoïstes.
Je ne veux pas accabler la mignonne Anne. Je veux seulement marquer qu'on aurait pu éviter ce malheur si elle avait suffisamment contrôlé son mari.
DSK a-t-il fauté ou non ?
DSK seul sait ce qui s'est réellement passé. Comme je l'aime beaucoup, j'espère seulement qu'il ne s'est pas rendu coupable des choses que la police américaine lui impute.
Voici mon point de vue : si je n'ai aucune raison de penser que DSK a fauté, je ne soutiens pas non plus que cette femme a menti.
Cette femme est-elle de race africaine et originaire de Dakar ?
Si elle est de race africaine et originaire de Dakar, il est pratiquement improbable qu'elle mente. Si les femmes africaines ont nécessairement des défauts à l'instar des femmes asiatiques, des femmes européennes et autres, elles ont une qualité fondamentale : elles ne simulent jamais quand il s'agit de sexe ou d'affaire sexuelle.
Cette femme de 32 ans est apparemment très attirante : on la décrit comme une femme possédant une belle poitrine et de jolies fesses.
C'est donc une femme devant laquelle un homme perdrait ses moyens.
Mais DSK, agrégé d'université, directeur du FMI, est-il un homme ordinaire au point de craquer devant la première femme de rêve ?
La victime présumée de DSK vient de faire savoir que DSK l'a contrainte à avoir avec lui des relations sexuelles. Selon elle, DSK l'a agressée sexuellement ou, si l'on veut, violée.
Si la justice américaine reconnaissait la culpabilité de DSK, cette reconnaissance rendrait justice au professeur Debré qui, depuis dimanche, prétend que DSK se serait antérieurement rendu coupable en France des choses comparables à ce que lui reproche la justice américaine.
Si Debré, qui n'est pas journaliste, sait, c'est que les journalistes savent.
Pourquoi les journalistes ont-ils caché aux Français les actes repréhensibles dont DSK aurait été l'auteur en France ?
Le silence des journalistes s'explique-t-il par l'hypocrite principe interdisant de mêler commentaires sur la vie publique et commentaires sur la vie privée des politiciens ? Ce silence s'explique-t-il au contraire par le fait que les femmes que DSK aurait agressées en France seraient des Africaines ou des Arabes, donc des femmes sans défense et dont les journalistes légitimeraient les humiliations ?
Monsieur l'Avocat général Bilger doit être enragé de constater aujourd'hui que les journalistes dont ils célèbrent sur son blog les articles pourtant corrompus, sont des criminels, des complices de criminels.
Est-ce la fin de la loi du silence ?
Y a-t-il des politiciens pédophiles ? Des politiciens auraient-ils contraints des gens à des relations homosexuelles, se rendant ainsi violeurs d'hommes ? Des politiciens ont-ils enceinté des femmes de ménage ?
Rédigé par : LABOCA | 18 mai 2011 à 21:21
Jeffrey Shapiro, avocat de la présumée victime de Dominique Strauss-Kahn, a déclaré sur CNN (la vidéo est sur le Net) que sa cliente vivait un « traumatisme extraordinaire » et qu‘elle se sentait terriblement seule. L’avocat a confirmé que la jeune femme (qui s'appellerait Nafissatou Diallo) a été placée sous étroite protection. C’est une immigrée originaire de Guinée qui est arrivée aux États-Unis sept ans plus tôt et qui vit avec sa fille adolescente. "Elle était très heureuse d'avoir un emploi qui lui permettait d’élever sa fille. Depuis les événements, elle n'est pas rentrée chez elle, ne peut pas retourner à son travail, et ne sait absolument pas de quoi son futur sera fait".
« Selon son avocat, la jeune femme dit la vérité et il n’y a aucune possibilité que quelque aspect que ce soit de ce dossier ait été inventé » : "Il n’y a aucune possibilité qu’il y ait eu quoi que ce soit de consensuel dans cette affaire. Ce n'est rien d'autre qu'une agression physique, sexuelle par cet homme sur cette jeune femme." L'avocat a ajouté: "Ce n'est pas seulement mon avis que cette femme est honnête, le New York City Police Department (NYPD) est arrivé à la même conclusion..."
Jeffrey Shapiro a aussi indiqué que sa cliente ignorait qui était Dominique Strauss-Kahn. C’est par la police qu’elle a appris l’identité de son agresseur.
Selon cet avocat, le directeur du FMI était quelqu'un qui pensait certainement pouvoir « faire ce qu'il voulait à qui il voulait en toute impunité ». C'est peut-être possible dans beaucoup d'endroits du monde a-t-il conclu, mais heureusement pas dans l’Etat de New York.
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Je pense à la solitude terrible de cette jeune femme, à ce qu'elle doit ressentir après avoir été salie d'être accusée de connivence avec son agresseur. Faire croire qu'elle était consentante, n'est-ce pas lui faire outrage une seconde fois et d'autant plus lâchement qu'il lui sera difficile de prouver sa parfaite bonne foi et la réalité de ce crime odieux.
C'est bien beau de se lamenter sur DSK, de s'indigner du traitement qui lui est imposé quelques jours en attendant la décision de la chambre d'accusation.
Mais qui se soucie de la présumée victime pour qui le monde s'est écroulé à l'instant même où elle a été agressée sexuellement ? Avec tout ce qui a suivi, interrogatoires à n'en plus finir, examens médico légaux, protection policière, séparation d'avec les siens, isolement, etc. pas difficile d'imaginer qu'elle vit de son côté le martyre et que sa vie du jour au lendemain se trouve totalement bouleversée.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 mai 2011 à 20:55
Parlez-nous quelquefois de choses importantes, Monsieur l'avocat général.
Comme par exemple de l'article 41 de la loi de finances de 2011.
Faire payer les droits de plaidoiries aux bénéficiaires de l'AJ pour faire plaisir à la mafia des avocats, c'est moins intéressant que DSK ou Lagarde !
N'importe qui peut accéder à cette profession y compris tous ceux qui n'ont d'autres capacités que de traîner dans une laborieuse maîtrise.
Les salles des pas perdus sont pleines de ces avocaillons en baskets qui n'ont d'autre alternative que l'AJ pour survivre mais qui n'ont ni les connaissances du droit ni la conscience professionnelle pour défendre les nécessiteux.
Et Wauquiez qui parle de cancer en évoquant le RSA ?
Mais vous Monsieur l'avocat général, vous ne les voyez pas ces assistés entretenus à l'AJ qui sont le cancer de notre justice ?
Ils ne doivent pas plaider souvent devant la cour d'appel de Paris...
Dénoncez la misère du justiciable démuni, Ben Laden, Valls et tant d'autres de vos articles nous sont indifférents.
Mais encore faudrait-il que vous lisiez les commentaires...
Rédigé par : Paul Morris | 18 mai 2011 à 20:49
Hier chez le coiffeur je lisais dans un magazine (dont j’ai oublié le titre) une interview d’un biographe de DSK publié une semaine avant l’affaire. Le journaliste n’hésitait pas à poser la question « Et les femmes ? » Tout le monde sait depuis belle lurette que DSK a une véritable addiction aux femmes. Si Anne Sinclair le tolère, c’est qu’elle tient tellement à son homme qu’elle est prête à tout pour le garder comme mari. Je constate que les bonnes âmes qui plaignent aujourd’hui son sort n’ont pas eu tant de sympathie pour Eric et Florence Woerth l’an dernier. Alors, il y a la thèse du complot. Vieux truc éculé vu dans tous les romans et les films d’espionnage : la belle pulpeuse qu’on met dans le lit de l’homme qu’on veut compromettre. Ca ne change strictement rien à l’affaire. Ca aggraverait plutôt le cas : comment un homme qui briguerait la présidence de la République ne se méfierait-il pas a priori de toutes les « chèvres » que les jaloux lui enverraient dans les pattes ? Et céder à ses pulsions, quelle qu’en soit la stimulation c’est de toute façon manquer de maîtrise. Finalement la France l’a échappé belle. Et la roche Tarpéienne est près du Capitole. Rien de nouveau sous le soleil.
Rédigé par : Grain de poivre | 18 mai 2011 à 20:31
Chère Véronique Raffeneau,
Mais où avez-vous vu dans mon commentaire le moindre "éloge" de la maltraitance, de l'humiliation en situation d'arrestation par les forces de l'ordre.
Je dis tout simplement que ce prétendu traitement équitable entre tout-puissants et impuissants devant les tribunaux, est une des conditions favorables pour améliorer le dispositif sur l'aspect de la dignité. Bizarrement, le scandale qui fait débat, qui interroge, qui remet en cause, arrive du fait qu'un puissant trébuche, alors que lorsqu'un individu ordinaire est touché, on se contente de fermer les yeux comme si on était dans la normalité.
Quant à la sauvagerie, la salissure, la souillure en cas d'interpellation, vous avez raison, c'est effectivement un vrai sujet.
En comparaison avec le modèle des USA, s'il fallait choisir entre cacher la sauvagerie du système et l'exposer à visage découvert, je prendrais le risque du second, pour dans un premier temps rendre visible l'inacceptable, puis lui tordre le cou.
Rédigé par : Adeline | 18 mai 2011 à 20:20
Monsieur JDR,
oui, il n'est pas rare dans la vie de tous
les jours, qu'une femme se sente désirée
mais plus encore parfois par des gestes
déplacés ou le regard : il y a des regards
qui vous salissent.
Je pense que nous sommes des millions pour
le moins grave (!) à nous taire, quand pour
certaines c'est une réalité qu'elles ont
imprimée sur leur visage par une agression
visuelle déplacée pour le moins.
Je laisse là tous les autres abus concernant les femmes qui ne peuvent même plus
écrire comme elles le veulent parce qu'il
y a des messieurs "très comme il faut" qui
les considèrent encore comme des marie-lavoir parce qu'elles n'ont pas étalé
de pedigree.
Rédigé par : calamity jane | 18 mai 2011 à 19:53
DSK. Les commentaires ne sont pas tous à la hauteur de cet événement aberrant. Je lis des ignominies, c'est normal. Je lis aussi des panégyriques qui se raccrochent à toutes les formes de complots invraisemblables. Je crains que les infâmes triomphent, de la fange, il en auront pour s'ébattre. La déchéance de DSK ne sera pas une victoire de la morale, oh non, ce sera son naufrage et les plus vils seront les plus bavards tandis que les autres remâcheront silencieusement l'incroyable vérité.
Je pense beaucoup à Anne Sinclair. Parce que je pense souvent aux victimes oubliées que sont les familles de ceux dont le destin bascule. Ceux qui l'ont croisée savent sa simplicité, sa conversation calme et confiante, son regard ironique. Rien ne la préparait à une telle épreuve, c'est sans doute pour cela qu'elle y fera face sans faillir.
Les personnages de la tragédie grecque sont en place. Comme dans les Perses d'Eschyle, l'action a eu lieu avant que le rideau ne se lève. Nous allons assister à une longue représentation pour comprendre des faits dont nous ignorons tout.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 18 mai 2011 à 19:19
Alex paulista a soulevé à juste titre l'épineuse question technique du chef d'inculpation "unlawful imprisonment".
Les procureurs ont à leur disposition les preuves que la plaignante dit bien la vérité. Ces preuves sont inscrites dans la mémoire des clefs électroniques qui permettent d'ouvrir et de fermer la porte d'entrée de la suite. La clef utilisée par l'employée de service est différente de celle de l'occupant de la suite. Le système de mémoire permet d'enregistrer les heures d'ouverture et de fermeture et de noter si la porte d'accès a été laissée ouverte, comme il convient, lorsque la femme de chambre fait son service.
Pour plaider le rapport sexuel librement consenti, il faut que Strauss-Kahn ait eu la présence d'esprit voire la possibilité de subtiliser la carte magnétique de sa victime, pour verrouiller la porte d'entrée de la suite.
Cela semble très improbable, puisque les procureurs ont retenu le chef d'inculpation nommé "unlawful imprisonment".
Rédigé par : Stenaisien | 18 mai 2011 à 18:54
J'espère que nous n'allons pas avoir
des descriptions dégueulasses avec force
détails de toutes les frasques...
Car après avoir flouté son nom dans une
émission qui concernait ce Monsieur où
l'invitée racontait son histoire avec
celui-ci, il serait parfaitement malvenu
d'en remettre une couche !
Quoique ! Si l'on comptait le nombre
d'émissions où les animateurs ne se laissent
pas aller à de permanents double-sens
lorsqu'ils interrogent des personnes (pour
nous faire rire...) quelle que soit la
tendance, on devrait pouvoir les compter
sur les doigts d'une main.
Il reste, qu'aucun parti politique ne
sortira grandi de cette affaire quelle
qu'en soit l'issue.
Ce Monsieur du FMI n'avait pas pris de
décision pour sa candidature à la présidence. Le péesse n'a jamais eu à son
égard une attitude de démenti formel cad
laissant l'intuition d'un "possible" se
répandre.
Beaucoup de personnes essayent de comprendre. Mais seul ce Monsieur du FMI
peut savoir jusqu'où il pouvait assumer
la responsabilité dont on voulait le charger.
Pierre-Antoine : je suis entourée de
rosiers et de magnifiques roses en ces
jours de couleurs plus chatoyantes les unes
que les autres et nos blés, encore verts,
nous répandent des bouquets de coquelicots
à faire pâlir Monsieur Kenzo.
Rédigé par : calamity jane | 18 mai 2011 à 18:14
Déclarations sur BFMTV, dimanche 15 mai :
"Christine Boutin, présidente du Parti Chrétien-Démocrate : "Je pense que vraisemblablement on a tendu un piège à Dominique Strauss-Kahn et qu'il y est tombé. C'est une véritable bombe politique pour la politique intérieure mais aussi sur le plan international. Je pense que l'image de la France est très abîmée par cette affaire donc personne ne peut se réjouir de ça". (...)
"Il peut y avoir plusieurs origines. Ca (le piège, ndlr) peut venir du FMI, ça peut venir de la droite française, ça peut venir de la gauche française… Mais si c'est le cas, jouer avec l'image de la France comme cela n'est pas acceptable".
/
Corinne Lepage, présidente de CAP21 : "Je suis frappée comme tout le monde de cette immense opération, c'est un cataclysme politico-médiatique, or on n'a absolument pas entendu la version de Dominique Strauss-Kahn. On a simplement une version d'accusation avec des conséquences qui apparaissent déjà comme gravissimes voire irréversibles".
"Commencent à circuler sur le net des informations selon lesquelles un certain nombre de personnes auraient été informées très tôt voire même avant l'arrestation de Dominique-Strauss Kahn dans l'avion, et en auraient fait part sur le net".
"S'ils (les faits, ndlr) sont établis je dirais vulgairement que la messe est dite"."
Pour ma part hier à 13h39 (point n°5) j'envisageais que la provocation à commettre le crime devrait être codifiée comme un crime égal si le droit était "fair" (intellectuellement honnête)...
Ainsi l'hypothèse de deux victimes tient la route :
- "cette femme" victime bonne-candide entrant benoîtement dans la chambre
- tandis que l'autre victime avait payé pour une pute consentante payée pour venir exciter le mâle dans un scénario érotique convenu de "soubrette-soumise", l'astuce (qui devrait être jugée provocation criminelle équivalente au crime) ayant constitué dans la substitution à la bonne heure de la promesse de consentante contre une non-consentante certes victime mais instrumentalisée sans le comprendre
... même une femme politique catho pratiquante comme Mme Boutin conçoit cela...
Dans ces conditions le résultat du sondage CSA auprès d'un échantillon d'environ 1000, qui donne 57% (CINQUANTE-SEPT %) opinant pour la THEORIE DU COMPLOT rassure plutôt sur la santé mentale des Français(e)s.
Rédigé par : Henri G | 18 mai 2011 à 17:34
C'est fou comme votre lectorat adore se gargariser avec l'eau du bidet. Peut-être que votre papier, d'ailleurs assez fade, les incite à se rouler dans la fange. C'est vrai que qui veut faire l'ange fait la bête. Décidément la justice française est faite pour les polichinelles et n'a rien à envier à celles des républiques bananières. Je vous recommande le papier de 20minutes Actualités du droit "La justice française, the best of the world !" http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2011/05/18/la-justice-francaise-the-best-of-the-world.html#comments
Rédigé par : Patrick Handicap expatrié | 18 mai 2011 à 17:24
« Dominique Strauss-Kahn placé sous surveillance anti-suicide » (source Le Figaro)
Comme en son temps Roger Salengro, puis Pierre Bérégovoy, DSK est broyé par la machine médiatique. Son avenir est devenu un enfer quelle que soit l’issue de cette affaire.
Il est clair que pour lui la seule issue est le suicide. Et je crains qu’il passe à l’acte à la première occasion. C’est la seule façon pour lui de mettre fin aux ricanements des hyènes qui depuis trois jours ne cessent de s’acharner sur lui.
Ensuite rassasiées, sans doute iront-elles chercher une autre victime à dépecer...
Rédigé par : Achille | 18 mai 2011 à 17:06
LA PEGRE INTELLECTUELLE DE GAUCHE
Dans une note précédente, certains s’étaient offusqués de cette expression.
Or, nous apprenons maintenant que DSK était un habitué des boîtes d’échangistes, et que « tout le monde le savait » dans l’intelligentsia. Nous savons aussi que la fille d’une élue socialiste a subi une tentative de viol et que « tout le monde » au Parti socialiste notamment F. Hollande, lui a demandé de ne pas porter plainte.
Autrement dit, ces beaux messieurs de la morale de gauche nous auraient mis un pervers, détraqué et sans scrupules comme président de la République, au risque en plus de nous ridiculiser un jour aux yeux de la planète ; et tout ça, pour avoir postes et prébendes.
Si ça, ce n’est pas une pègre intellectuelle, c’est que le mot n’est pas encore assez fort.
N’en déplaise en outre à tous les socialistes, il est peu probable qu’il en aurait été de même à l’UMP, ne serait-ce que parce qu’il y a trop de gens qui n’ont pas besoin d’être élus pour être quelque chose, contrairement au Parti socialiste.
Rédigé par : Xavier Nebout | 18 mai 2011 à 16:57
Je ne sais plus quoi penser de cette ‘‘affaire’’.
Je me trouvais au café dimanche matin - petite tradition familiale, après le marché le café - lorsque nous avons appris la nouvelle.
Stupéfaction pour tous les membres de ma famille.
Puis au cours de la journée et des jours qui passent nous en apprenons de plus en plus.
Les chaînes d’info 24/24h sont d’ailleurs bien utiles lorsque l’on travaille aux heures des JT.
Je suis de gauche comme la plupart des membres de ma famille mais ce n’est pas pour cela que je pense ce que je pense.
Je suis pratiquement sûre que toute cette histoire est un complot, une machination. Si je me trompe je ne nierais pas avoir cru et croire en son innocence.
Je veux dire, c’est trop gros ; il sait ce qu’il risque en commettant de tels actes et puis nous sommes d’accord, il aime les femmes et il ne s’en cache pas mais de là à violer ou tenter de violer une femme, il y a une grande différence.
Plusieurs éléments m’amènent à penser tout cela :
-La police qui change comme cela l’heure où se seraient produits les faits.
-Le déjeuner avec sa fille (qui sera certainement interrogée, enfin je l’espère).
-Le fait qu’il appelle lui-même l’hôtel pour qu’on lui ramène ces affaires ; un homme en fuite ne s’amuserait pas à se faire repérer. Et puis il est connu, alors un avion comme fuite ce n’est pas le plus discret tout de même.
-C’est aussi l’homme le plus puissant après Obama et rien ne nous empêche de penser que quelqu’un ou qu'un ‘‘groupe’’ veuille le faire tomber. Il devait se rendre en Tunisie et en Grèce il me semble cette semaine.
-Le frère de la ‘‘victime’’ connaît DSK mais pas elle. Il a pu lui demander ou lui dire de faire cela ; l’accuser.
-Cette Française qui débarque comme cela on ne sait d’où, qui témoigne à la télé, il y a quelques années je crois, qui parle ouvertement de sa ‘‘bagarre’’ avec DSK et de sa tentative de viol. Je trouve cela gros, trop gros. Pour connaître des personnes ayant été victimes de viol ou de tentative, je peux vous dire que l’on n’en parle pas comme du dernier film qu'on a vu au ciné. Et puis sa mère qui l’aurait dissuadée de porter plainte. Et pourquoi, même après ces ‘‘révélations’’, la justice française ne s’est-elle pas intéressée à lui ?
Non décidément je trouve tout cela bien trop gros pour un seul homme.
Et puis sérieusement, où est la présomption d’innocence là-dedans ? Le voir menotté, escorté de la sorte tel un grand criminel et livré aux yeux du monde, j’ai trouvé cela extrêmement choquant. Et le mettre en détention même avec la proposition d’un bracelet électronique, bizarre. Bon je ne suis pas juge, ou tout du moins pas encore, mais je trouve cela ‘‘dommage’’.
Il est sûr que la fuite de Polanski a très certainement influencé cette décision car comme vous le savez il n’y a pas d’accord d’extradition entre la France et les Etats-Unis et la juge craignait probablement une fuite. Mais en même temps comment aurait-il pu fuir alors qu’il fait l’objet d’accusations telles que celles-ci ? Même en avion privé je ne pense pas qu’il aurait pu revenir ici.
Qu’il soit coupable ou non, DSK est et sera grillé pour tout ce qui touche à la politique dans notre pays et je le regrette. Dans la tête des gens il sera toujours ‘‘celui qui a était accusé de viol’’ et on sait tous très bien qu’il est plus facile de se faire une réputation que de la perdre.
Rédigé par : estelle | 18 mai 2011 à 16:55
@Alex paulista
Il existe le "candy time" dans les palaces ?
Wouhaaa ça c'est une idée qu'elle est bonne, je vais de ce pas en parler à ma moitié :-D
Espérons que ça me coûtera pas trois mois de smic.
Et dire que je galère pour trouver quelques milliers d'euros pour sortir des chrétiens d'Iran... faudra que je leur parle du candy time, ça les rassurera de savoir qu'il y a des endroits où on fait un service "spécial douceur".
Cordialement
Rédigé par : Pierre-Antoine | 18 mai 2011 à 16:35
@calamity jane
Alors voilà pour vous :
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 18 mai 2011 à 16:25
« Comment pardonner à cette gauche soudainement investie d'une bouffée de droiture, pointant du doigt quiconque "oserait" jeter le discrédit sur un homme dont la présomption d'innocence doit être scrupuleusement respectée... »
Rédigé par : Lamarruche
Simple, Lamarruche ! Elle s’auto-pardonne :
«Cher Monsieur, ainsi que je m'y étais engagé dans mon courrier du 21 décembre 2005, je vous présente très sincèrement mes excuses. » Ainsi commence la lettre signée Jack Lang qu'Alain Hodique a reçue hier dans sa boîte aux lettres. Installé depuis 2003 avec son épouse à Saint-Clar, un petit village du Gers, ce retraité a été victime en 2001 de fausses accusations de pédophilie qui lui ont valu d'être incarcéré pendant 380 jours. Marie-Thérèse Hodique est directrice d'une école maternelle à Bucquoy, dans le Pas-de-Calais. Le 25 août 2001, en pleines vacances scolaires, le couple apprend que des rumeurs circulent à Bucquoy : Alain Hodique est accusé de pédophilie. Malgré ses dénégations et l'absence de preuves, Alain Hodique est incarcéré le 5 septembre tandis que son épouse reçoit une lettre de son administration l'informant qu'elle est suspendue avec un demi-traitement. C'est le début d'un long cauchemar qui ne s'est achevé que le mois dernier lorsque le non-lieu prononcé dans l'affaire a été définitivement confirmé devant la Cour de cassation. Restaient une blessure et une colère toujours vives à l'encontre de Jack Lang. Le lendemain de l'incarcération d'Alain Hodique, le ministre de l'Education nationale avait adressé un courrier aux parents d'élèves de l'école de Bucquoy dans laquelle il évoquait « les actes scandaleux et odieux commis par l'époux de la directrice de l'école maternelle »
C'est ainsi que Jack Lang est aujourd'hui (re)devenu un fervent adepte de la présomption d'innocence et en est le garant pour DSK, ce qui ne peut que réjouir tout juriste. (Comment, il est agrégé de droit ? ah bon...
Oui, mais de droit public ? ah d'accord ! On peut l'excuser, c'est pas simple le droit pénal... comment, c'est écrit dans la Constitution ? bon, coupez !)
Et c'est ainsi qu'Allah est grand !
Rédigé par : sbriglia@Lamarruche | 18 mai 2011 à 15:15
@ Francois F
Sur Tapie, on peut dénoncer les méthodes de l'entrepreneur et le populisme du politique en respectant l'homme. Visiblement, vous le détestez en bloc. Vous ne répondez pas sur le fond. Est-il juste de le maintenir un an en isolement pour un match truqué ? Est-il normal pour un État de faire traîner une procédure parce qu'il a peur de la perdre ? Quant à la banque mandatée par Tapie pour organiser la vente d'Adidas, j'imagine que vous trouvez honnête qu'elle ait fait la culbute juste après sur l'achat-revente de la même boîte ? Vous n'êtes pas naïf, pourtant. Si c'est le fait que ce soit nos millions qui lui reviennent, rassurez-vous, la banque que vous défendez se charge par ailleurs de perdre nos milliards sur tous les marchés, bénéficiant du chèque en blanc accordé par l’État... Ça, ça vous dérange moins parce que ce n'est pas Tapie qui récupère son dû ? Lui, au moins, le dépense un peu en France.
@ Herman
Je crois qu'il y a deux ressentis entre DSK et sa victime, et que DSK s'est probablement convaincu qu'elle consentait. Peut-être a-t-elle espéré au début que cela allait passer, que c'était un client farfelu qui allait se calmer. Peut-être la femme est-elle restée interdite, tétanisée, et DSK a-t-il pris ça pour un "oui-oui" d'acceptation. Peut-être est-elle plus d'une culture où on obéit à la parole d'un homme et lui était dans son mode "Les Chandelles". Peut-être qu'en France la même femme l'aurait fait voler de l'autre côté de la pièce. Peut-être qu'il a fait ça maintes fois et que les autres fois, il a volé.
Mais à la fin c'est justement ça la maladie qu'on lui reproche : de se convaincre un peu vite que les femmes sont consentantes.
Le pauvre, aux US ils sont puritains et ne vont rien lui pardonner s'il y a des traces ADN et qu'il modifie sa défense : changement de version devant les preuves, déni... il va s'en souvenir. Il aurait mieux valu pour lui qu'il la massacre en Lituanie...
Quant à elle, je suis choqué qu'on dévoile son nom. L'agitation soudaine va la traumatiser une seconde fois, peut-être plus que la tentative de viol supposée.
Rédigé par : Alex paulista | 18 mai 2011 à 14:56
@ François F
Je suis d'accord pour dire que la position de PB avait évolué. En revanche, je ne suis pas d'accord pour dire que celle-ci exprimait ou était égale à un ralliement ou à un soutien à la position de l'exécutif français exprimée par les voix de B. Kouchner et de F. Mitterrand.
"Cette justice qui lui dit toujours non et dont je crains qu'elle persiste dans sa surdité, me fait peur."
Cette phrase exprime le point central du billet de mai 2010 tout entier consacré à contester le jusqu'au boutisme américain dans cette affaire.
A aucun moment PB ne prend appui sur les déclarations ministérielles de l'automne pour argumenter son billet du printemps 2010.
Tout au plus PB laisse-t-il de côté les indignations de nos ministres outrés et scandalisés par le fait qu'une célébrité cinématographique puisse avoir à rendre des comptes à la justice.
Nous pouvons reprocher à PB de ne consacrer que quelques phrases à ces outrances ministérielles qui, à mon avis, ont été désastreuses dans le débat public français.
Je le lui avais reproché en commentaire.
Par ailleurs, je persiste à penser que sur cette affaire Polanski la position de PB est de dire que de la même façon que le statut de célébrité ne doit pas permettre d'échapper à la justice (à l'inverse de la position Kouchner-Mitterrand), ce n'est pas parce que Roman Polanski est soutenu par les ministres français et tout ce qui compte de people et de médiatique qu'il doit à ce titre être traité avec plus de sévérité ou de dureté, voire de l’iniquité, de la part de la justice américaine.
Philippe Bilger défend là la position la moins aisée, la plus inconfortable à tenir face à des contradicteurs : celle qui renvoie dos à dos les extrêmes et les exaltés des deux camps.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 18 mai 2011 à 13:17
Dans la défense de DSK, certains dénoncent "l'esprit de clan" ou de "corporatisme"... On peut s'attendre à des lapsus et dérapages...On se souvient du malheureux Pierre Péan qui avait osé évoquer le "cosmopolitisme" de Kouchner.
Rédigé par : Savonarole | 18 mai 2011 à 11:58
@ Francois F
Bernard Tapie s'est fait truander.
Mme Lagarde a eu raison de confier à un excellent cabinet d'avocats d'affaires la mission de démêler ce que la Justice n'avait pas été fichue de faire en dix ans.
C'est le même cabinet qui a mis fin au cinéma de Metzner et Kiejman dans l'affaire Bettencourt.
On lit souvent ici des propos élogieux sur certains juges : "le courageux Nadal", ou "l'intraitable Van Ryumbeke", etc.
Et puis quoi ? Où sont les résultats ? Pakistan, vedettes de Taïwan, Angolagate, et on en passe...
...De l'autre côté de l'Atlantique, un petit juge de quartier chope par le colbac le numéro 7 mondial, le fait descendre de son aéronef et le met en taule.
(Il est certain qu'au Sofitel de la Porte Maillot on ne verra jamais ça...)
Rédigé par : Savonarole | 18 mai 2011 à 11:30
Djinn a écrit :
« Le samedi 14 mai, changement de scénario. Dans la suite de luxe qui lui a été allouée à prix réduit, on lui envoie non pas une soubrette avertie et consentante, mais une novice pour l'étage, totalement ignorante des goûts particuliers de l'illustre occupant. »
---
J’ai aussitôt réagi en lisant ces allégations mensongères et diffamantes pour le personnel des palaces visés, notamment les femmes de chambre, qui font évidemment leur travail avec tact, discrétion et honnêteté. Idem pour les cadres de l’hôtel, de la gouvernante chef (qui n’est pas une mère maquerelle) au directeur (qui ne dirige pas un bordel de luxe)…
Qu’il y ait eu des affaires de mœurs étouffées pour cause de scandale, c’est une autre affaire et cela se produit partout, hélas !
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Or, mes propos, au demeurant plus modérés que ceux rapportés ci-dessus, sont passés à la trappe ?! Et comme c’est la quatrième fois que cela se produit depuis dimanche, sur deux fils différents, je commence à m’interroger sérieusement.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 mai 2011 à 11:11
oops j'ai oublié "à vos écrits et à l'avis d'Herman" à qui je ne volerai donc pas son bois vert ! Sissi !!!
Rédigé par : Cactus @ Herman | 18 mai 2011 à 10:02
Je ne rajouterai rien à vos écrits d'hier mais je tiens à ce que vous le sachiez ! (bien sûr qu'on peut y trouver un jeu de maux quand même en cherchant bien)
Rédigé par : Cactus | 18 mai 2011 à 09:48
@Véronique Raffeneau
Ne comptez pas sur moi pour me lever aux aurores si vous n'avez pas compris que l'opinion de Philippe Bilger avait évolué dans l'affaire Polanski et qu'il avait fini malheureusement par se rallier à la position de ceux qui étaient contre son extradition et donc sa comparution devant la justice américaine comme les Sarkozy, Mitterrand, Kouchner et autre BHL...
@Alex paulista
Après nous avoir affirmé péremptoirement que "Tapie avait été clairement trahi par sa banque", voilà que vous nous vantez la fidélité de Tapie envers sa femme.
De mieux en mieux !
Cette dernière assertion atteint les sommets du ridicule. Que pouvez-vous en savoir ?
Vous dites que vous n'aimez pas Bernard Tapie, qu'est-ce que ça serait si vous l'aimiez !
Rédigé par : Francois F | 18 mai 2011 à 09:45
"Animal on est mal" (Gérard Manset)
L'homme, espèce grégaire qui a brillamment réussi au sein de la faune de la planète bleue, essaye, tel ce fils du peuple qui a spectaculairement réussi dans la vie, de cacher de façon sourcilleuse ses origines modestes de primate de base derrière sa cravate club. Mais tel ou tel liquide refoulé finit toujours par sourdre. Même nanti d'un cerveau rutilant comme DSK, l'homo sapiens - "homme sage" tu parles - est à sa racine, ou un peu plus haut, un singe. Sexualité récréative ou non.
Rédigé par : scoubab00 | 18 mai 2011 à 09:33