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20 mai 2011

Commentaires

Duval Uzan

COMPRENDRE HITLER ?
Non je ne comprends pas. Je ne peux même pas comprendre comment Lars von Trier a pu laisser massacrer un âne vivant pour son film ! Qu’en pense Brigitte ?
Je ne peux pas comprendre que l’on puisse jouir de la mise à mort d’un taureau !

Est-ce que quelqu’un peut dire comment Hitler était venu ?
Est-ce que quelqu’un peut dire ce qui l’avait fait venir ?
Est-ce que ce qui avait fait venir Hitler est totalement parti ?
Est-ce un sentiment de repentance qui avait fait partir Hitler ?
Bien sûr que non !
Hitler n’est pas tombé du ciel tout d’un coup. Il s’était identifié à l’air de son temps et l’a utilisé.
Ce qui avait fait venir Hitler peut encore advenir. En tout cas la voie est ouverte.
Il suffit de lire les commentaires dans « Le Monde ».
Qu’est-ce que « comprendre » Hitler ? Sinon trouver une justification à ses actes, voire l’approuver ?
Ah que nous serions heureux si nous pouvions trouver des raisons à ces horribles actions ! Si nous pouvions dire ils le méritaient bien !
Nous guérir de cette culpabilité. Trouver une preuve que les juifs étaient vraiment haïssables.
Il y a actuellement une NOUVELLE HAINE qui est justement due à la Shoah.
On veut s’en laver les mains.
Il n’y a pas que des frontières géographiques... il y a aussi des frontières spirituelles.
On a envie de revenir à avant 1940 car avant la Shoah on pouvait tant se permettre.
C’est comme une espèce de négociation : d’accord nous sommes allés trop loin nous ne reviendrons plus jusque-là mais laissez-nous au moins ce que nous nous permettions avant la Shoah : dire un petit peu de mal des juifs. C’est un besoin. Comprenez-vous ?
Jean-Paul Sartre ne vous l’a-t-il pas expliqué ?
Mais maintenant c’est plus facile de s’en passer de ce besoin car nous avons Israël !
Nous avons retiré le "ITE" donc on peut y aller !
Et puis il y a une question qu'on n'ose pas poser ouvertement :
"Après tout ce qu'ils ont vécu, peuvent-ils être encore bons ?"

Kachkach

En attendant, Monsieur Bilger, vous publiez dans un magazine - Riposte Laïque - où on peut lire que Ratko Mladic n'est pas un tueur mais un patriote qui a combattu l'invasion musulmane.

Faut choisir : soit on nie l'existence de génocides, soit on les accepte.

HelloWorld

Non seulement Lars von Trier n'a pas de sympathie pour l'extrême droite, mais il l'a même combattue au Danemark :
http://www.courrierinternational.com/article/2005/02/10/lars-von-trier-contre-le-nationalisme-rampant

Jeanne

Au sujet des conséquences de cet article sur une désinvitation à la Licra :

Le caractère pernicieux des lois antiracistes a été analysé par Annie Kriegel dans le Figaro 3 avril 1990

« En confiant au pouvoir judiciaire la tâche détestable de paraître traquer le délit d’opinion et d’expression, en espérant de la concurrence entre organisations « antiracistes », une obsessionnelle chasse aux sorcières qui présente les mêmes excès que n’importe quelle chasse de cette nature, en s’abritant derrière les institutions juives inquiètes pour légitimer une insupportable police juive de la pensée, Michel Rocard devrait s’interroger en conscience s’il ne se prête pas à une assez répugnante instrumentalisation des concepts de racisme et d’antisémitisme en vue d’objectifs peu avouables. »

Le commisérationnisme est un outil de manipulation des masses.
Il ne profite peut-être pas in fine à ceux qui y recourent pour exercer un petit pouvoir méprisable.
Mais en excitant la paranoïa, il contribue à ouvrir la voie à l'extinction de la liberté de s'exprimer, avec tout ce que cela entraîne.

calamity jane

Le sujet était de l'art d'accepter
"la liberté d'expression".

j:lIEN

Vous qui êtes si prompts à juger l'histoire et les hommes qui l'ont faite, ne voyez-vous pas ce qui se passe en Palestine ?
Croyez-vous que les gens sont si fous pour aller aux extrémismes comme ça, gratuitement, pour le plaisir de montrer l'éxaspération qui les habite ?
Non, eh bien, c'est cela, aller au fond des choses ; ceux qui n'apprennent pas l'histoire risquent dit-on, de la répéter.
Je souhaite ne pas subir la sentence de la censure, cette fois-ci.

Savonarole

" Le grand malade mental du III Reich.."

Rédigé par : calamity jane | 25 mai 2011 à 09:37
___________________________________

Calamité,
Parler de "maladie mentale" en évoquant Hitler, c'est contribuer à exonérer les millions d'Allemands qui ont largement mis la main à la pâte dans ce désastre.
Et des Jean Moulin, des Pierre-Brossolette, des Henri Frenay, on n'en a pas vu des masses sortir de leurs ruines fumantes après guerre.

Mary Preud'homme

Quand on en appelle à sa généalogie pour se justifier, c'est que l'on a pas beaucoup de convictions ou que l'on cherche à se mettre à l'abri d'éventuelles critiques. Alors que faire face à la réalité me paraît beaucoup plus courageux, digne et... respectueux de la mémoire des innombrables victimes de la barbarie nazie.
D'autant que :
"Oncques putain n'aima preud'homme"

calamity jane

Je cite "je crois que c'est plus l'exaltation (...) d'un ego..."
Diriez-vous que l'exaltation a servi
la liberté d'expression du grand malade
mental du III Reich ou que sa liberté
d'expression a servi son exaltation ?

Guy Fuinel

Monsieur l'avocat général,

Je suis toujours fervent de vos interventions écrites ou orales même si je n'en partage pas le contenu toutes les fois. En ce qui concerne cette tempête cannoise, je suis assez d'accord avec votre propos.
Un de mes oncles est mort dans les chambres à gaz, un autre a été tabassé par l'armée allemande, je n'ai donc aucune sympathie pour les nazis.
Mais je crains trop les individus qui se garantissent une virginité en s'érigeant vertueux pour la terre entière. Cette position entraîne l'intolérance, nie l'intelligence et fabrique des fanatiques de la bien-pensance.
LVT a dit une bêtise, ça ne justifie pas une inquisition systématique... fusse-telle perpétrée au nom de la dignité de l'individu.

Mary Preud'homme

Ce sont les mêmes qui estiment qu'il y aurait "beaucoup trop" de repentance concernant la Shoah, la traite et l'esclavage et qu'à côté de cela l'on parle trop peu d'Hitler et du nazisme. Non pas pour dire l'Histoire, qui regorge au contraire de témoignages sur ce personnage mortifère et cette terrible époque, mais pour réhabiliter l'apôtre de la purification ethnique et ses disciples, leur rendre leur part d'humanité et célébrer une forme de "civilisation" injustement dédaignée que d'aucuns n'hésitent pas à comparer au siècle d'Auguste.
Or ces gens-là agissent ainsi parce qu'ils n'ont tout simplement pas le courage de regarder la réalité en face et préfèrent se réfugier dans le déni ou la manipulation des faits historiques.
En fait, ils ont peur de l'image que l'Histoire pourrait leur renvoyer, y compris sur eux-mêmes et préfèrent affabuler ou se faire des films, comme d'autres boivent ou se droguent afin de se donner l'illusion d'être vivants ou de retrouver un temps une certaine paix ou euphorie.

Native Proud

@Alain Guionnet
C'est tout ce que vous avez trouvé pour faire parler de votre blog? Je n'interviens pas sur Stormfront. Désolé de vous décevoir.

Henri Kergomard

Oui Hitler était un être humain, on peut le regretter mais pas le nier. Après avoir banalisé son nom en le faisant porter à d'autres personnages certes peu reluisants (Saddam Hussein, Bush...) mais non comparables, on cherche maintenant à lui nier sa dimension humaine en refusant toute identification même minime possible. Qu'y gagnera-t-on ? Lui refuser sa part d'humanité, c'est nous refuser les éléments de réflexion et de jugement, indispensables à sa non réincarnation, et surtout s'empêcher de lutter contre l'idéologie qu'il représentait qui elle, est malheureusement de plus en plus omniprésente. Lars von Trier est un des artistes contemporains les plus essentiels, un peu gauche dans l'exercice médiatique, mais ça gêne qui au juste ?

Alain Guionnet

Monsieur,

Vous donnez la parole à Native Proud, amérindien correspondant de Stormfront et de Revision, ne craignez-vous pas que cela vous soye préjudiciable ?

Native Proud

@Pierre-Antoine
Tout à fait, LVT n'a tenu aucun propos nazi dans son intervention, ni n'en a fait la propagande, et je ne pense franchement pas qu'il adhère à l'idéologie de feu le NSDAP (parti démocratiquement et légalement porté au pouvoir par les citoyens et citoyennes allemands faut-il le rappeler).
Il a seulement dit qu'il arrivait à comprendre Adolf Hitler et qu'il avait une certaine empathie pour lui, notamment quand il l'imagine en train de constater qu'il a perdu la guerre et que l'heure de son auto-élimination a sonné...
Ce qui n'a (encore) rien d'illégal et rien de choquant.

calamity jane

Oui, se draper dans la Shoah n'est pas
avoir une identité d'autant que la Shoah,
puisqu'il faut l'appeler ainsi, a tué
tant d'autres personnes citoyennes d'autres
pays pour arrêter ce massacre.
De là à parler de liberté d'expression, il
y a un pas que je ne franchirai pas parce que ce genre "liberté d'expression" est
valable pour d'autres sujets que je préfère
ne pas trop soulever et qui n'apporteraient
rien ni artistiquement ni philosophiquement
à quiconque.
Puisque vous y tenez vraiment et sachant
que les créateurs s'inspirent de la création
des autres (ce qui dans un temps donné
"contemporanéité" est tout à fait logique)
je signale que les premières images du film
"Melancholia", en plus trash, sont la copie
de clichés d'une photographe néerlandaise,
Ellen Kooi.
Alors qu'une photographe américaine,
A. Sanguinetti, est dans le même état d'esprit.

Pierre-Antoine

@Mary Preud'homme

J'ai regardé à nouveau l'interview, à un moment son actrice se penche vers lui comme pour lui dire "où tu vas là ?" et lui de répondre "comment je vais m'en sortir ?"

Je crois que c'est plus l'exaltation (je devrais plutôt dire "excitation") d'un ego devant une forêt de micros et caméras, dans un climat intellectuel délétère, combiné à la prise de quelques déshinibeurs, qui doivent être à l'origine de ce qu'il a dit, plus qu'un nazisme assumé.

Habitués à être encensés voire adulés, certains festivaliers se lâchent d'autant plus facilement qu'ils évoluent dans un milieu où l'absence de règle est la règle.

Cannes tourne les têtes et les neurones doivent avoir du mal à rester connectés correctement.

Cordialement

Pierre-Antoine

Niceday

Merci pour votre prise de position Monsieur l'avocat général.
Elle me fait du bien et je me sens beaucoup moins seule à ce jour.
Lorsqu'il n'est plus possible, pour un artiste, et devant ses pairs, d'exprimer publiquement un sentiment personnel, alors la liberté d'expression est effectivement en grand danger.
Je ressens quotidiennement cette censure, qui fait que l'on ne peut plus critiquer Israël sans être suspecté immédiatement d'antisémitisme.
A force de se draper dans le souvenir de la Shoah et de s'y référer à chaque mise en cause de l'un d'entre eux, les juifs sont en train d'en détruire le symbole.

Mary Preud'homme

Bien envoyé à Cornil et autre têtes (bien) pensantes Pierre-Antoine.
---
Le danois Lars Trier serait-il un nostalgique de la grande Allemagne et du pas de l'oie ? Il est en effet symptomatique qu’il ait choisi de faire précéder son nom de la particule "von" et qu’il veuille à présent nous persuader qu’Hitler fut un génie méconnu et incompris.
Faut-il rappeler que durant la deuxième guerre mondiale, le Danemark qui avait signé avec l'Allemagne nazie, dès 1939, un pacte de non-agression, a toujours conservé une attitude trouble avec les envahisseurs. Ceci expliquant peut-être cela.
---

eddy

Tiens, vous êtes toujours invités par la LICRA !
http://www.licra.org/fr/invitation

Pierre-Antoine

@Cornil
"il ne parle que pour que les autres produisent des gestes/des actes : il n'est méprisant que pour les personnes qui produisent des mots après avoir entendu les siens."

Après cet excellent cours de dialectique danoise, je comprends mieux pourquoi les bretons et normands avaient du mal à accueillir les touristes vikings !

Cordialement,

Pierre-Antoine

cornil

Vous interprétez les propos de M. Lars Trier comme si vous parliez d'un latin.

C'est un Danois, ce n'est pas un latin, il n'utilise pas les mots pour que les autres produisent des mots (ce qui est la fonction consacrée du langage chez les latins : communication verbale pour communication verbale, il n'y a pas de hiérarchie à part celle des mots dans le discours ou l'histoire des latins).
M. Lars Trier correspond plus au phénotype des pays du nord de l'Europe (voir du nord de la France), il ne parle que pour que les autres produisent des gestes/des actes : il n'est méprisant que pour les personnes qui produisent des mots après avoir entendu les siens.
Communication verbale pour communication non verbale, il y a une hiérarchie autre que celle des mots dans le discours ou l'histoire de M. Lars Trier : ses films m'intéressent, les histoires sont torturées mais jamais dénuées de sens, et le travail sur l'image est énorme, de plus il aborde beaucoup de sujets sensibles (voir le little bro dans son film/série télé ridget, le royaume en français) sans jamais se poser en donneur de sermon, tout le contraire de la polémique dans laquelle on l'enferme ici.
M. Lars Trier est un médecin qui fait croire qu'il est un chirurgien, afin de soigner des hypocondriaques (bien-pensants), il ment mais c'est le seul raisonnement qu'entend ce genre de malades (ceux qui ont besoin d'un sauveur), il n'y a guère plus honnête que ce mensonge, puisque la médecine n'a jamais sauvé personne.

Cent carats

La Shoah est devenue un fond de commerce pour certains intellectuels juifs assimilés. Ceux-ci ont une compassion et une indignation sélective qui les rend indifférents aux malheurs des autres. Cet esprit de censure est même intériorisé chez des "français de souche". Ainsi ce proviseur de lycée qui a exclu définitivement un élève de 4ème qui avait rendu à son professeur de français une rédaction de deux pages dans laquelle il louait Hitler d'avoir "zigouillé" tout le monde. Personne ne s'est demandé pourquoi un enfant si sage pétait un câble. Non, les enseignants horrifiés l'ont exclu sans se poser de questions. Même bêtise au Festival de Cannes. Je vous donne entièrement raison.

Baveuse

Monsieur Bilger,
Je suis cette fois absolument d'accord avec ce que vous dites et heureuse de trouver sous votre plume la très juste expression de ma propre exaspération... La terreur du dérapage verbal augure d'un culte de la pensée en boîte, avec sa détestable hypocrisie face aux actes banalisés.
J'ajouterai qu'au début de sa salve au moins maladroite, manifestement mal maîtrisée, il me semble que Lars von Trier a tenté d'exprimer quelque chose d'extrêmement intéressant lorsqu'il a dit comprendre Hitler dans son bunker. Parce que la condamnation ferme des actes n'abolit pas l'exigence absolue de réciprocité de l'humanité. Parce que le mal est humain et avance sans s'annoncer. Parce que si Hitler était humain, et à ce titre avait en commun avec chacun d'entre nous des émotions et même des sentiments, alors nous devons garder un œil sur le monstre qui sommeille en chacun de nous. Cet appel à la vigilance était déjà contenu dans La Chute, je crois. Puissions-nous l'entendre...

Kirawea

@ Pierre-Antoine (bis)
"C'est exactement le même reproche que l'on peut faire à ceux qui critiquent les "bien-pensants", leur prosélytisme "anti bien-pensant". Cela coupe court à toute discussion, échange et partage constructif. Cela enferme l'autre dans la case au pire "abruti obscurantiste arriéré mental manipulé par sa secte" au mieux "doux illuminé"."

Je me permettrai d'ajouter un petit quelque chose. A priori, pour cette discussion et selon votre vision des choses, vous vous placez dans le camp des "bien-pensants" et moi dans le camp des "anti-bien-pensants". Est-ce que je vous ai mis au ban, ou suggéré de le faire, sous prétexte que vous n'êtes pas d'accord avec moi ? Ai-je coupé court à notre échange (même s'il n'est pas très long je l'admets) ou menacé de le faire, sous prétexte que vos propos auraient heurté ma sensibilité ?
Maintenant, rappelez-moi où en est Lars von Trier par rapport au Festival de Cannes, et par rapport au milieu du cinéma ...

Je ne suis pas en train de défendre la liberté d'expression à tout prix et de permettre tous les déballages d'obscénités (comme certains le disent sans détour à l'encontre de ceux qui défendent LVT), je tente juste de prendre du recul sur les choses. Ai-je tort de penser que c'est toujours nécessaire ?

Kirawea

@ Pierre-Antoine

Je ne suis pas d'accord avec votre façon de renvoyer dos à dos les "bien-pensants" et les "anti-bien-pensants", et si vous me permettez une petite pique je crois qu'un véritable bien-pensant ne cherche pas à couper le monde en deux mais au contraire à l'unir dans une orgie d'accolades chaleureuses et de verres de limonades. :)

Pour moi, les bien-pensants (au sens péjoratif du terme, il ne manquerait plus que ce soit une tare d'avoir une bonne pensée) ne sont pas un ensemble de personnes qui le sont en permanence (une secte, des mormons, ou que sais-je), ce sont des individus qui se sont regroupés à un moment donné pour imposer leur vision préconçue du bien à une situation qui aurait mérité un peu plus de recul.

Prenons l'exemple qui nous intéresse ici. Je vous donne la vision factuelle : un journaliste questionne LVT sur les aspects gothiques de son film, sur ses origines allemandes et sur l'intérêt qu'il porte à l'esthétique nazie. Ce dernier répond qu'il est fier de ses origines, y compris de la proximité de sa famille avec le nazisme, qu'il comprend ce qu'a pu ressentir Hitler, qu'il est pour les juifs mais qu'ils le gonflent, et qu'il est pour la solution finale pour les journalistes (en raccourcissant, mais je pense tenir l'essentiel de ce qui a choqué les foules).
Réaction des "bien-pensants" du moment : "Mon dieu, cette homme soutient le nazisme, il insulte la mémoire de ceux qui ont soufferts et sont morts, et en plus il se fout de la gueule du monde ! C'est une aberration sur pattes, huons-le, bannissons-le !"

Ma vision des choses passe par une réinterprétation de ses propos (qui me paraît plausible, pardonnez ma naïveté) : "Bon dieu de journalistes, ils n'en ont pas marre de poser toujours les mêmes questions et de ressasser toujours les mêmes lieux communs ? Je vais leur en donner du sensationnel, on va voir ce qu'ils sont prêts à gober !" Ola ! C'est pas très malin, surtout étant donnée la large diffusion de cette interview, le contexte et la sensibilité du sujet, mais je ne trouve pas que ça mérite autant de bruit. Je pense au contraire que ceux qui ont souffert du nazisme n'ont que faire de la prétendue sollicitude de tous ces gens qui prennent des postures face à ... ben tiens, aucune adversité que celle de bien paraître. Personnellement je n'aime pas être défendu par des gens qui ne savent rien de mon problème quand j'en ai un. LVT mérite peut-être qu'on lui fasse comprendre qu'il est allé trop loin, mais puisque ce qu'on lui reproche c'est son manque de mesure, il serait cohérent d'être soi-même mesuré. Je veux dire, quand une personne fait quelque chose qui me déplaît, si je vois qu'il y a déjà cinq personnes dans la pièce pour le lui reprocher sur tous les tons, je ne me sens pas obligé d'en remettre une couche, au contraire.

Sinon, il y a la vision cynique : "De toute façon ses films marchent mal et il a besoin de faire le buzz." Je n'adhère pas du tout.

Et enfin, la vision "Scoubidou" : "L'affaire DSK a attiré toute l'attention des média, le Festival de Cannes a donc dû trouver une astuce pour revenir à la lumière !" :)

Une dernière remarque : les "anti-bien-pensants" dont vous parlez n'existeraient pas sans les "bien-pensants".

Xavier Nebout

à Mary

Jules César faisait crever les yeux et couper la langue des habitants des villes qui lui avaient résisté pour inciter les autres à se rendre. Est-ce pour cela qu’on ne doit pas parler de civilisation romaine ?

j:lIEN

M. Bilger,
Essayez simplement de faire énumérer les condamnations par lesquelles l'ONU ordonne à Israël d'évacuer la Palestine et vous essuierez la même sanction.

Ce n'est pas normal dans une France souveraine mais c'est comme ça !
Où est l'erreur ?

Pierre-Antoine

@Henri G

Perturbant ! C'est le moins qu'on pooouisse dirrrre...
Heureusement pour les contemporains de Savador Dali, il n'y a que lui que ça perturbait... et le chef de gare de Perpignan ne l'oublions pas...

Pour l'autre, les chefs de gare ne se laissaient pas perturber !

Cordialement

Pierre-Antoine

Pierre-Antoine

@Mary Preud'homme
"On en a marre de tous ces donneurs de leçons qui sous prétexte de "liberté d'expression" ou d'art décadent insultent à tout va, salissent le sublime, font l'éloge du vice, magnifient l'indicible et trouvent des charmes à l'inhumain, à la crapulerie ou au sordide."

Youpeeeeee... bien d'accord avec vous !

Heu... j'espère que je ne suis pas catalogué "bien-pensant" :-D

Cordialement

Pierre-Antoine

Pierre-Antoine

@Kirawea
"Je ne me suis pas encore mis d'accord avec moi-même pour savoir si c'était regrettable ou pas".

C'est exactement le même reproche que l'on peut faire à ceux qui critiquent les "bien-pensants", leur prosélytisme "anti bien-pensant". Cela coupe court à toute discussion, échange et partage constructif. Cela enferme l'autre dans la case au pire "abruti obscurantiste arriéré mental manipulé par sa secte" au mieux "doux illuminé".

Je ne sais pas si ma réponse vous aidera à vous mettre d'accord avec vous-même... Je ne sais si c'est regrettable ou pas :-D

En ce qui me concerne, je suis en accord avec moi-même, de plus ma conscience ne me condamne pas de l'être.

Cordialement

Pierre-Antoine

Pierre-Antoine

@Dame Catherine

J'ai regardé M6...

Dénoncer, je suis d'accord avec vous...

Mais que proposez-vous pour un jeune délinquant enfermé dans la violence destructrice de lui-même et des autres ?

Dans les gangs ils ont moins de respect pour "l'être humain" fût-il membre du gang, surtout s'ils sont "filles".

Le problème avec ces "programmes" c'est qu'ils veulent casser le comportement de l'individu pour en établir un autre.

Seule le changement de coeur peut produire un résultat constructif pour l'intéressé et la société.

Cordialement

Pierre-Antoine

Mary Preud'homme

Quand Nebout se lâche et nous écrit sans trembler :
"Par ses origines, ses symboles, son histoire, ses réussites, ses catastrophes et ses abominations, le nazisme représente effectivement la barbarie au regard de notre civilisation chrétienne, mais il faut savoir s’y intéresser tant cette confrontation de civilisation est riche d’enseignements, et même savoir comprendre sa spiritualité et son esthétique sans évidemment en faire l’apologie"
---
Evidemment, une forme de réussite, de spiritualité et d'esthétique qui ont dû échapper aux millions de juifs, de tziganes, de noirs, d'homos, de résistants, d'handicapés, etc. victimes de la barbarie nazie... Une barbarie qui, selon lui, aurait nom de civilisations avec d'innombrables victimes expiatoires sacrifiées sur l'altar sacré d'une idéologie diabolique et inhumaine se proposant de purifier l'humanité de toute souillure.
Comme si la purification ethnique et les expériences immondes pratiquées sur des millions d'hommes, femmes et enfants pouvaient participer d'une quelconque civilisation.

Catherine JACOB

Quelqu'un a regardé "Enquête exclusive - Boot camp, prison à vie" hier dimanche 22 à 22h45 sur M6 ?
Cette façon d'obtenir de l'ordre au mépris de la dignité humaine et en posant ce mépris, le fait de "casser le jeune délinquant" comme la seule voie possible de réussite de réinsertion, ça ça me paraît largement plus préoccupant que les propos du Danois qui ne sait pas quoi inventer pour faire de l'audience médiatique et qui ne trouve de toute façon aucun réel écho chez personne et pour lequel 'Hitler' semble être un mot qui choque avant d'être l'abominable de la réalité historique à laquelle il renvoie aussi.
Pourquoi ? parce que 'casser l'homme' pour en faire un ver rampant qui ne pose plus de problème peut manifestement s'accomplir un peu partout sous d'autres qualificatifs que ceux qui sentent le soufre. Et, pourtant...! Comment véritablement qualifier ces méthodes qui susceptibles de s'appliquer aussi hors du monde carcéral sous différentes formes, en sorte de faire de la vie du citoyen ordinaire un enfer digne des meilleurs scénarios de films d'horreur ?!

Kirawea

Les bien-pensants semblent ne pas comprendre que ce qu'on leur reproche n'est pas leur "bonne-pensée" en elle-même mais le prosélytisme écoeurant qui l'accompagne trop souvent, et une forme de premier degré qui fausse la pensée en la réduisant à sa plus simple expression.
Il est par conséquent tellement facile de les provoquer et de les choquer que l'esprit retors s'en amusera aisément.

Je ne me suis pas encore mis d'accord avec moi-même pour savoir si c'était regrettable ou pas.

Xavier Nebout

Monsieur Bilger, deviendriez-vous populiste ?

On ne peut résumer un régime qui a en son temps enthousiasmé le peuple allemand, Heidegger, Karajan, et Churchill lui-même, à une série de qualificatifs de diabolisation. Cela relève de toute évidence de la facilité et pour utiliser un mot à la mode, du populisme. De plus, c’est le meilleur moyen d’en entretenir des résurgences par réaction à cette évidente faiblesse intellectuelle.

Par ses origines, ses symboles, son histoire, ses réussites, ses catastrophes et ses abominations, le nazisme représente effectivement la barbarie au regard de notre civilisation chrétienne, mais il faut savoir s’y intéresser tant cette confrontation de civilisation est riche d’enseignements, et même savoir comprendre sa spiritualité et son esthétique sans évidemment en faire l’apologie.

Alex paulista

@ Jeanne

"Nuit et brouillard" est un film terrible et nécessaire, ne me comprenez pas de travers. C'est le passer en boucle qui relève de l'exagération.
Le film n'a rien de socialo. C'est sa projection systématique chaque année, organisée par nos professeurs pour se définir pour pas cher comme de grands pourfendeurs du nazisme, qui a marqué ma scolarité sous l'ère Mitterrand.

Aïssa Lacheb-Boukachache

"Comme si, l'évoquant, Lars von Trier allait le faire revenir, le ressusciter... (Hitler)" ... Certes, la plus grande ruse du diable est de nous avoir fait croire qu'il n'existait pas ou plus, c'est selon ... Je ne sais plus qui a dit cela mais c'est pas mal, je trouve, c'est pertinent, vous devriez le méditer davantage.

C'est bien que vous ayez retiré Ben Ali de votre topo initial, mon cher PB ... C'est une crapule, oui, lui et sa clique familiale, mais de là à le mettre dans le même sac que Hitler, Staline et Pol-Pot, ça faisait beaucoup, ça faisait pas sérieux ...


Allez, bonne nuit ...


Aïssa.

Mais lequel?

@Frank Thomas
Je me permets de répondre à:
"Isoler le nazisme et s'interdire absolument de le banaliser en mettant Hitler dans le même sac que Mussolini, Franco, ou Staline est le moindre respect que l'on doive à ceux qui ont subi l'indicible horreur des camps."
Et prendre Hitler seul à part est un manque de respect à tous ceux qui ont subi ce que le nazisme n'a pas fait. Il faudrait prendre tout à part, et (c'était le fond de mon propos) on doit s'horrifier de tout alors.

"Mais si l'on s'efforce d'inclure le nazisme dans la grande catégorie des tyrannies "traditionnelles" en faisant mine de ne pas apercevoir ce qu'il a de spécifique aussi bien dans sa finalité que dans les moyens mis en oeuvre pour l'atteindre"
Les nazis n'ont pas inventé le génocide, ni n'en ont le monopole. On va tourner en rond à chercher les spécificités de tel ou tel crime historique.
Faisons une belle ligne entre l'Histoire et la Mémoire si cela est possible.

"on apporte de l'eau au moulin de ces intégristes de la pensée unique."
Je rencontre tellement de combattants de la "pensée unique" que je me demande s'il en est une, s'il y a deux personnes d'accord dans ce beau monde.
Pensée unique dites-vous? que du rêve je réponds.

calamity jane

L'arène Christine ?

Jeanne

@Alex paulista

N'oubliez pas qu'à l'époque, 1955/56, en pleine guerre froide - au propre comme au figuré - il était encore bien difficile d'évoquer cette période. Le retrait de la sélection, alors opéré à la demande des Allemands ou pour complaire à ces derniers, avait eu une connotation politique marquée dont je garde un souvenir ému d'étudiante.

Je ne crois pas que ce film soit réductible à une oeuvre de "propagande socialo" et suis même convaincue du contraire ; aussi imparfait qu'il soit, il a indubitablement contribué à nombre de prises de conscience de l'horreur dont nous connaissons aujourd’hui presque tout.


Encore une fois, cette connaissance était bien moindre en 1955...

Native Proud

@Magritte
vous ne manquez pas de culot de venir donner des leçons de censure et d'intolérance ici.
Est-ce que nous on vient dire à tel ou tel blogueur gauchiste ce qu'il doit dire ou ne pas dire?
Surtout pour dire de telles fariboles : la liberté d'expression à condition de penser comme vous...
Vous dites avoir peur pour la liberté d'expression des sociaux-démocrates si le fascisme revenait au pouvoir, vous avez tout à fait raison. Pourquoi donc les fascistes se priveraient-ils de réserver le même sort à ceux qui les ont persécutés? D'autant plus que eux ne se sont jamais prétendus libertaires ou droitdelhommistes.
Finalement c'est ça la différence entre le fascisme et la démocratie l'un est sincère, l'autre pas.

Henri G (avec les CALEMBOURGEOIS de Calais)

ENFUMAGES SANS FEUX :
après l'éruption mentale de viol-kahnisme sulfureux présumé, retour au volcanisme réel.
En revanche après les persécuteurs totalitaires réels, accouchements mentaux interminables des Hitler de papier...

Mary Preud'homme

A Cannes comme ailleurs, il est dangereux de pactiser avec le diable,
"Mieux vaut donc tenir le diable dehors, que d'avoir à le mettre à la porte".
(proverbe écossais)
---
Et si ce provocateur de Lars von etwas... a été viré, il ne l'a pas volé. On en a marre de tous ces donneurs de leçons qui sous prétexte de "liberté d'expression" ou d'art décadent insultent à tout va, salissent le sublime, font l'éloge du vice, magnifient l'indicible et trouvent des charmes à l'inhumain, à la crapulerie ou au sordide.
---

Clafoutis

@ Alex paulista 22 mai 13h40
"...pour mes profs socialos engagés à deux francs"

C'est beau comme du Sylvain.

auteur

Tôt ou tard la ficelle sera usée, elle commence à lasser tout le monde, d'autant que nous pouvons observer que des groupes de pressions agissent à travers la presse, quand des affaires éclatent !

Alex paulista

@ Jeanne

Au sujet du retrait de "Nuit et brouillard" de la sélection, que vous rappelez à propos, je ne vois pas en quoi cela constitue un scandale.
Ce film, je l'ai vu et trop revu, tous les ans au collège et lycée on y avait droit: que ce soit au programme ou non, pour mes profs socialos engagés à deux francs, c'était gavage obligatoire.
Ah j'en ai soupé de ce film. À la fin on n'en pouvait plus.
Le sujet est si lourd qu'on ne peut le mettre en compétition: les jurés se retrouveraient pris en otage, obligés de voter pour lui. Ça tue le festival de l'année.
Il vaut bien mieux en parler à part et lui remettre un prix spécial, sa place n'est pas parmi la sélection.

Henri G à Pierre-Antoine

Fête des Mères.
Q: quelle est la différence entre une mère juive et un terroriste palestinien ?
R: avec le terroriste on peut parler.
(histoire que je tiens d'un ami juif laïc)
Une autre (du même) :
1ère mère juive : "moi mon fils il m'aime beaucoup, à chaque fête (des mères, anniversaire, religieuse,...) il m'apporte ou m'envoie un énorme bouquet."
2ème mère juive : "moi mon fils il m'aime tant qu'il m'appelle au moins 3 fois par semaine et m'écrit 50 lettres par an."
3ème mère juive : "oh mais moi mon fils qui vit à New York il m'aime mais alors tellement que 3 fois par semaine il va voir quelqu'un pour lui parler de moi, de moi, que de moi..."
...
Humour en auto-dérision d'autant plus admirable que chacun sait que la mère de Adolf H ayant auparavant perdu trois enfants en très bas âge, elle entoura le petit A d'un climat lourd de soins si anxieux que des analystes ont voulu y voir la psychogenèse d'un monstre prédestiné...
Mais un autre parcours eût été possible en sublimant cette "charge infantile" par l'expression artistique : l'exemple de Salvador Dali, "paranoïaque critique" auto-proclamé, en témoigne ; on sait que sa mère avait perdu un garçonnet, Salvador... Eh bien les parents ont rebaptisé le suivant "à l'identique" (le mot est lourd) et en le chargeant affectivement du sentiment qu'il était comme le premier ressuscité... une sorte de clonage psychique d'un mort sur un vivant... pour le moins perturbant...

Frank THOMAS

"Hitler, Staline, dictatures ou autres, ce sont les mêmes" écrit, Mais lequel ?

Encore une fois, non.
Certes, il se peut que certains trouvent lassantes, parfois, la répétition des témoignages des victimes et la multiplication des commémorations.
On peut aussi, avec quelque raison, trouver insupportables les accusations que certaines associations anti-racistes lancent contre tel propos ou tel individu.
On est forcément choqué de l'affront injuste et gratuit qu'on vient de faire subir à notre hôte dont les positions sont toujours marquées par le souci d'être juste et pondéré.
Mais si l'on s'efforce d'inclure le nazisme dans la grande catégorie des tyrannies "traditionnelles" en faisant mine de ne pas apercevoir ce qu'il a de spécifique aussi bien dans sa finalité que dans les moyens mis en oeuvre pour l'atteindre, on apporte de l'eau au moulin de ces intégristes de la pensée unique.
Isoler le nazisme et s'interdire absolument de le banaliser en mettant Hitler dans le même sac que Mussolini, Franco, ou Staline est le moindre respect que l'on doive à ceux qui ont subi l'indicible horreur des camps.

Savonarole

"Même les idées ont leur dimanche" (Ferdine)

DSK dort. Il est 6h du matin à New York et c'est dimanche.
Si vous voulez vagabonder autour des origines de la LICRA, commencez par la mort brutale de Simon Petlioura*, rue Racine à Paris.
Afin d'éviter les pièges des sites d'extrême droite ou bien ceux d'un philosémitisme échevelé, il vaut mieux s'en tenir à Wikipédia, qui renvoie lui-même vers des textes vérifiés.
Si vous voulez approfondir, un livre surprenant de Simon Epstein "Le Paradoxe Français", qui relate très bien les débuts de la LICA (avant de devenir LICRA).

(*) Simon Petlioura : Il fut l'un des personnages les plus importants du mouvement national, commandant suprême de l'Armée et le troisième président de la République populaire ukrainienne.
Homme de lettres, il fut l'une des figures du mouvement socialiste ukrainien au début du XXe siècle. Autonomiste puis indépendantiste, Simon Petlioura participa à la formation d'une armée ukrainienne pour protéger son pays du bolchevisme durant la révolution russe. Vaincu, il partit à l'étranger et dirigea le gouvernement ukrainien en exil.

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