Comme des enfants jouent à la marelle ou aux billes. Comme on s'amuse.
Ce n'est pas d'aujourd'hui que ces deux personnalités, Jacques Vergès et Roland Dumas, se plaisent à brouiller les pistes et à déjouer les pièges d'une carrière officielle.
Le premier s'est toujours voulu dissident tout en acceptant les hommages que la jeune génération du barreau lui offrait. Celle-ci était évidemment plus sensible à son aura de mystère et à ses promesses qu'à ses résultats.
Le second, ministre privilégié par François Mitterrand, son homme de confidences et de confiance, n'a jamais cessé, avec une urbanité parfaite, de mêler les voies classiques aux chemins de traverse, l'officieux à l'officiel, le soufre aux ors de la République.
Vergès et Dumas n'étaient pas destinés, en vieillissant, à se statufier eux-mêmes dans une posture ridicule. Ils n'étaient pas davantage promis à endosser le rôle des "vieux de la vieille" et à accumuler des pitreries pour oublier que le temps passe et que la mort attend.
J'avoue que durant les premiers mois de leur compagnonnage provocateur je n'ai pu m'empêcher non pas de les admirer mais de saluer quelle formidable liberté était la leur dans un crépuscule qu'ils savaient rendre flamboyant même pour ceux qui détestaient leurs entreprises de plus en plus erratiques. Il y avait, en effet, quelque chose de sympathique, même si avec eux l'incongru perdait de son charme en devenant trop facilement prévisible, à les voir enfourcher leurs fantasmes et se croire les défenseurs dont le monde des dictateurs avait besoin. Leur certitude que la mauvaise cause était forcément la bonne donnait un parfum de romantisme, à la fois tardif et délétère, à des missions dont on n'était pas sûr qu'ils ne se les étaient pas assignées à eux-mêmes sans l'ombre d'un mandat. Ils partaient vers des combats désespérés mais profitables, persuadés que plus leur parole serait outrancière et vindicative, plus elle serait reprise par les médias qui les adoraient en feignant de se moquer d'eux. Ils n'en avaient cure comme s'ils trouvaient plus de bonheur à ne plus se quitter que dans d'éventuels succès arrachés par miracle au milieu de la fureur des temps et de la folie des hommes. Leur équipée en Côte d'Ivoire, aussi picaresque qu'elle soit apparue à beaucoup, aussi navrante et scandaleuse qu'elle ait semblé, ne manquait pas cependant d'une touche de classe tant le simple fait de venir au secours du défait de l'Histoire qu'était Laurent Gbagbo ressemblait à la démarche classique de l'avocat. Quel dommage que les deux amis aient ajouté à cette assistance la vulgarité du luxe et de l'argent, un bénéfice impur quand on aurait été prêt à tolérer les incartades de leur fantaisie même absurdement chevaleresque (Le Monde, Le Figaro, nouvelobs.com, Marianne 2).
Mais il faut savoir s'arrêter à temps, éviter que l'improvisation et l'inventivité d'une vie professionnelle tournent en habitude, en conformisme, conserver à l'audace sa fraîcheur et à la rupture sa brûlure, il convient de retenir l'emballage fou qui vous conduit à toute allure vers une sorte de néant qui fait qu'on n'est plus pris au sérieux du tout et qu'on se gausse alors vraiment, et à juste titre. La vieillesse même la plus lucide est gouvernée dans ce cas non plus par ce qu'elle a à accomplir mais par une politique des coups d'éclat qui sont aussi éloignés de la justice invoquée que, par exemple, Luc Ferry de l'aptitude à dire clairement une vérité nécessaire(Canal Plus).
Le mal est fait.
Sur la Libye, ils sont devenus pathétiques. Le paradoxe et la surenchère de trop. Un amalgame, une confusion, une défense pénible, une accusation grotesque à l'encontre du président de la République. Depuis longtemps, on avait quitté le registre de la vérité. Le vraisemblable, le plausible étaient égarés je ne sais où. La triste tentative de plaider l'énormité pour obtenir encore un peu d'écoute, un peu de crédit. On éprouverait de la pitié si ces deux personnes campées contre vents et marées sur leur identité fière appelaient tout sauf ce type d'attitude négative. Ce sont des personnalités qui préfèrent indigner qu'émouvoir. Elles ont de la tenue dans leur désastre.
Elles devraient mettre fin à leur ronde internationale.
Il paraît que le dernier livre de Roland Dumas est excellent et à entendre certaines de ses déclarations, toutes ne sont pas ineptes, loin de là. Ce qui surprend, c'est d'entendre une parole qui contrairement à celle de beaucoup d'autres ne s'embarrasse de rien et emprunte le plus court chemin pour parvenir à l'expression de "sa" vérité.
Jacques et Roland jouent à la justice.
Comme on joue à cache-cache, au chat et à la souris, aux gendarmes et aux voleurs.
Là est le fond de ces deux compères. Ce n'est pas seulement leur existence qu'ils jouent. Derrière le rideau des apparences, les coulisses obscures, des secrets, des mystères. Aux autres de les deviner. Ils jouent aussi, et c'est plus grave, à la justice, à la politique. Que la gravité ne soit pas leur fort, que l'oeil pétille et l'intelligence éclaire, sûrement. Ils n'ennuient pas, au moins. Mais on attendrait qu'ils sortent du ludique et que les valeurs aient parfois droit de cité. On rêverait que le malheur humain et l'exigence du droit, au-delà des proclamations militantes stéréotypées, les empoignent et qu'ils chassent l'amusement ou l'esthétique qui apparaissent comme les critères dominants de ce qui les mobilise encore, jour après jour. Le dérisoire vaut le capital et leur relativisme fait des ravages. Il y a mille manières de ne pas se prendre au sérieux : jouer est la pire.
Pourtant, ils continuent à jouer mais nous avons passé l'âge et c'est sans nous. Car ils ne divertissent plus personne.
J'ai beaucoup d'admiration pour vous mais j'aime autant vous dire que je partage le point de vue de ces deux avocats. La situation de la Libye n'a rien d'une révolution populaire cautionnée par l'armée qui s'est rangée du côté du peuple comme en Tunisie ou en Egypte mais d'une attaque insensée contre un pays souverain. Cette attaque a été orchestrée par toute une coalition en soutien à une poignée de terroristes qui a massacré une population au mépris des lois de la guerre. Vous qui portez souvent des accusations j'aimerais vous voir demander une enquête sur les causes réelles de cette agression et l'établissement d'un bilan pour voir de quel côté il y a eu le plus de massacres, car la justice doit être impartiale et même les faibles ont droit à une protection.
Rédigé par : KERR | 19 novembre 2011 à 21:57
Comment des esprits considérés comme brillants peuvent-ils être aussi légers ? Si peu professionnels ?
Avez vous pris la peine, Môssieu, de rencontrer les deux personnes pour les entendre et prendre connaissance des documents en leur possession avant d'exercer votre jugement et de les insulter ? Ou bien vous êtes-vous contenté des déclarations de Nicolas Sarkozy, de Juppé, qu'on retrouve tous les deux à l'époque du génocide rwandais, et de BHL qui n'arrête pas de contredire Juppé ?
En tout cas s'agissant de la Côte d'Ivoire, vous avez rendez vous avec l'histoire !
Rédigé par : D. Débora | 03 août 2011 à 02:16
Ca fait longtemps que les deux zozos ont pété la durite !
Rédigé par : Tietie007 | 24 juin 2011 à 07:55
"Me Vergès et Me Dumas sont des avocats d'un courage rare"
Bé, il en faut pour porter des godasses à 11000 euros ! (Dumas)
et avoir été le porte-valise de tous les mouvements terroristes de gauche, avec une fascination pour le fascisme (Vergès) !
Rédigé par : Daniel alquier | 10 juin 2011 à 11:01
Me Vergès et Me Dumas sont des avocats d'un courage rare. Ils ont fait honneur à notre profession parce qu'ils ont démontré qu'un esprit libre et éclairé ne peut se laisser avoir par les manoeuvres de ceux qui prétendent nous gouverner aujourd'hui et par les manipulations médiatiques. L'OTAN et en première ligne la France sont allés faire une guerre que rien ne justifie. Ils ont tué par leurs frappes des milliers de Libyens sur une supposition que le Président libyen allait massacrer son peuple. ils l'ont fait en toute illégitimité. Ils ont violé tous les principes de droit international. Ils ont commis des crimes de guerre.
Rédigé par : Sarah | 08 juin 2011 à 16:35
@lambertine
Ce n'est pas vous en tant qu'être humain qui ne trouvez pas de place en mon coeur. Qui suis-je pour exclure une personne que je ne connais pas ? Je n'en reste qu'aux écrits signés "lambertine". Leur lecture ne suscite pas en moi d'empathie.
J'ai au moins le mérite de la franchise.
Le fait qu'une femme en vous lisant s'est fait, à la première lecture, la même réflexion que moi, devrait vous interroger.
Je comprends très bien qu'une victime refuse d'être enfermée dans ce rôle de victime. Si c'est la base de la résilience, ce n'est pas forcément celle de la guérison.
Cela dit j'approuve votre critique concernant l'affirmation de Gisèle Halimi.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 06 juin 2011 à 00:37
Tiens, en voilà un de plus :
A 65 ans, Daniel Cohn Bendit pèse 26% dans un congrès de zèbres...
Rédigé par : Savonarole | 05 juin 2011 à 19:19
Mary,
Je n'ai pas "servi la soupe" à Aïssa. Je l'ai simplement trouvé plus respectueux "des" femmes dans sa colère que bien des gens dans leur "compassion obligée". Parce que je revendique le droit pour les femmes d'être considérées comme responsables de leurs actes, d'avoir le "droit" d'être vue comme des menteuses, des perverses, des criminelles quand elles le sont. Un des commentaires les plus irrespectueux que j'ai pu lire au début de l'affaire Strauss-Kahn est celui de Gisèle Halimi : la plaignante ne "peut" pas mentir parce qu'elle est pauvre, noire et femme. Eh bien, si. Les pauvres peuvent mentir. Les femmes peuvent mentir. Les noirs peuvent mentir. Cette femme-là n'a peut-être, n'a sans doute, pas menti, mais ce n'est pas parce qu'elle est "pauvre, noire et femme" qu'elle ne l'aurait pas pu.
Quant au fait qu'on ne déballe pas son viol sur la place publique : non, tant qu'on en souffre, on ne le fait pas. Mais j'ai cessé d'en souffrir il y a bien longtemps. Et, c'est bizarre, il est rarissime de voir opposer cet argument aux personnes qui vont "dans le sens du vent". Si j'avais dit "j'ai été violée et je ne m'en remettrai jamais", qui aurait osé remettre ma parole en doute ?
Quant à Aïssa, je l'aime bien, c'est vrai. Je viens lire ce blog en grande partie pour le lire, lui. Mais ça ne fait pas de moi sa "complice". Je ne connais de lui que ce qu'il raconte ici.
Pierre-Antoine,
Si je ne peux trouver de place dans votre coeur, tant pis. Que puis-je dire d'autre. Dois-je me conformer à ce qu'on attend de moi en sachant ce que j'ai vécu pour ça ?
Rédigé par : lambertine | 05 juin 2011 à 11:49
@Lambertine
Il n'y a pas de cliché chez moi, du moins pas de cliché qui altèrerait ma perception. Juste que ce que vous dites ne me parle pas.
Je lis, je compatis à la situation que vous décrivez, mais il manque quelque chose pour que l'empathie soit sereine. Quoi ? je ne sais...
J'en ai vu des femmes blessées, bafouées, méprisées, révoltées, résignées, victimes ou coupables, perverses même, mais vos propos s'ils trouvent une place dans mes neurones, ils ont du mal à trouver une place en mon coeur... et j'ai du mal à l'analyser.
Avouez qu'une perception comme ça sort du cliché !
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 04 juin 2011 à 21:42
@lambertine
Relisez votre post à Aïssa où vous lui servez la soupe et abondez dans son sens alors qu'il vient de démolir copieusement la gent féminine. Est-ce là un comportement normal ? Certes non.
Quelqu'un a même cru que votre premier post était écrit sur le mode ironique. Un autre intervenant pense que vous n'êtes pas une femme. Quant à moi la même idée m'a effleuré l'esprit dans un premier temps, mais au vu de la réponse d'Aïssa je me suis dit que vous étiez peut-être de mèche tous les deux.
---
Vous savez quand on a été violée même des années plus tard on ne déballe pas cela sur la place publique. Enfin, ne nous faites pas croire à présent que vous voulez témoigner après nous avoir affirmé le contraire dans une intervention précédente, à savoir que passer pour une victime vous était insupportable.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 04 juin 2011 à 21:33
M. Bilger vous faites fausse route.
MM. Vergès et Dumas sont les seules "personnalités" publiques qui osent se dresser contre cette intervention honteuse en Libye, qui sous couvert de fausse intervention humanitaire vise à piller la Libye :
- renégociation des contrats pétroliers
- pillage de la banque libyenne (plusieurs dizaines de tonnes d'or, par les temps qui courent...)
- couler définitivement l'idée de banque africaine vc fonds libyens destinée à virer le FMI d'Afrique.
Voilà les vraies raisons de l'intervention otanesque dans cette GUERRE CIVILE. Car c'est une guerre civile et pas un "fou avec ses mercenaires qui massacre son peuple", comme la propagande officielle nous le rabâche sur toutes les ondes...
Il faut beaucoup de courage pour dénoncer cette sinistre mascarade et Messieurs Vergès et Dumas sont les rares (avec M. Brauman) à ramer à contre-courant de la propagande.
Je les en remercie, si ça peut ouvrir les yeux à l'opinion...
Rédigé par : Thierry | 04 juin 2011 à 20:00
Calamity Jane,
Oui, j'ai été blessée. Profondément blessée. Par le viol. Par l'avortement qui a suivi. Et par d'autres événements qui ont... euh... relativisé le viol. Viol qui n'était déjà plus qu'un "mauvais souvenir" vieux de pas mal d'années.
Pardon, mais tenir son enfant mort dans ses bras, ça fait passer le fait d'avoir été traitée comme un objet sexuel pour pas grand-chose. Pour moi, en tout cas. Et je crois pouvoir dire moi aussi "mais c'est ainsi".
Mary Preud'homme,
Se faire violer, ce n'est pas être traitée comme un être humain. Mais être considérée comme une "chose" incapable de mentir, incapable de guérir, incapable de continuer à vivre, non plus. Ca, c'est être traitée comme un fantasme.
Et j'ai envie de vous dire "fichez-moi la paix avec votre syndrome de Stockholm". Il n'y a pas chez moi de "syndrome de Stockholm". Pas d'excuse, et pas de pardon. Il y a juste de l'indifférence. Permettez-moi de continuer à vivre, non pas malgré tout, mais en témoignant. Et en étant en colère, face aux personnes qui me dénient le droit de dire "on n'est pas condamnés à être détruits à jamais". Tant pis pour vous.
Pierre-Antoine,
Je suis une femme, aussi femme qu'il est possible de l'être. Une mère de quatre enfants, dont trois vivants, une grand-mère tricoteuse et cuisinant des confitures, une femme atrocement cliché. Libre à vous de ne pas me croire et de continuer à vivre dans vos clichés.
Rédigé par : lambertine | 04 juin 2011 à 18:42
@Mary Preud'homme & Lambertine
J'ai comme une désagréable impression que lambertine n'est pas une femme mais un homme qui voudrait faire passer ses idées pour celles d'une femme.
@Lambertine
Je conçois qu'on ne veuille pas être réduite au simple statut de "victime" dépersonnalisée et objétisée comme faire-valoir de je ne sais quel lobby, mais à vous lire, si vous êtes une femme, ce que j'espère, il manque quelque chose pour que vos propos "me parlent"... mais quoi ?
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 04 juin 2011 à 17:16
Vous qui êtes sensible au droit, de quel droit la France et la Grande-Bretagne sortent-elles du mandat des Nations unies ? Acceptez-vous qu'un autre pays débarque avec ses hélicoptères pour emprisonner un président, quand bien même il est haï par son peuple (Côte d'Ivoire, Libye), quitte à faire des erreurs (qui font partie du jeu, c'est vrai MONSIEUR VOUS AVEZ RAISON C'EST LE MOT) en "tuant" des civils. Qu'avez-vous à attaquer deux avocats connus pour leur courage et qui se sont volontairement mis dans le camp des faibles pour défendre les faibles ? En attendant, vous, vous vous êtes mis dans le camp des forts qui jouent les "usurpateurs" mais qui n'aiment pas jouer. Vous et votre littérature ont besoin d'être mis au service de l'humanité, Monsieur, pas l'inverse. Il y en a un peu dans le premier et tellement dans le deuxième !
Rédigé par : testaie | 04 juin 2011 à 12:19
Lambertine a écrit :
"En tant que femme, je voudrais être traitée en tant qu'être humain, pas en tant que "victime". Même si j'ai été victime. Violée, agressée, cambriolée, escroquée etc. Accessoirement, ce n'est pas le viol qui m'a fait le plus de mal, mais bon..."
---
Parce que selon vous se faire violer, ce serait être traitée comme un être humain et vous protégeriez votre bourreau pour éviter de passer pour une victime ?
A quelle fille ou femme qui a subi cette horreur ferez-vous gober cette fable ? Sauf à être complétement maso, se réfugier dans le déni ou souffrir de je ne sais quel syndrome de Stockholm ou de la femme battue (et qui en redemande), aucune femme normalement constituée ne peut réagir de la sorte.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 04 juin 2011 à 00:11
@ Frank THOMAS | 03 juin 2011 à 09:48
Je sens chez vous une ténacité qui ne serait pas pour me déplaire si elle ne s’apparentait pas à la pugnacité d’un roquet bien décidé à ne pas me lâcher les baskets.
Pour en revenir à ces deux augustes vieillards dont je ne nie pas qu’ils fussent de brillants avocats à une certaine époque, je me permets d’insister sur le fait que depuis quelque temps les actions qu’ils entreprennent me laissent dubitatifs sur leur faculté à vraiment discerner les causes qui méritent d’être défendues.
- Vouloir défendre un dictateur qui refuse le verdict des urnes en Côte d’Ivoire et n’hésite pas pour se maintenir en place à procéder à des massacres de femmes et d’enfants.
- Porter plainte contre Nicolas Sarkozy pour "crimes contre l’humanité" en prenant fait et cause pour un des pires dictateurs encore en exercice, qui ces derniers mois n’a pas hésité à faire tirer sur son peuple par ses mercenaires (on parle de plus de 15000 morts) ne me semble pas être le gage d’une grande lucidité.
L’Histoire est pleine de brillants esprits qui ont mal vieilli. Vergès et Dumas ne sont que des exemples parmi d’autres. Et que vous le vouliez ou non, leur attitude tend à prouver que parfois la vieillesse est un naufrage. Mais rassurez-vous ce n’est pas toujours le cas.
Rédigé par : Achille | 03 juin 2011 à 18:43
lambertine,
je comprends parfaitement votre désarroi
et donc vous pouvez choisir de n'être pas une
"victime" et donc de ne jamais porter
plainte.
D'après vos propres termes ce ne serait pas
le viol qui vous aurait le plus blessée.
Mais il n'en reste pas moins que quelque
chose vous a profondément blessée !
Vous pouvez donc comprendre que nous ne
placions pas toutes la même insouciance
ou la même blessure au même endroit.
Je persiste et signe dans l'atteinte à
l'intégrité physique parce que c'est la
seule chose qui reste lorsqu'on -peut-
avoir tout perdu et c'est, surtout, celle
avec laquelle nous sommes identifiées.
Vous pouvez ne pas être d'accord ; mais
c'est ainsi.
Rédigé par : calamity jane | 03 juin 2011 à 15:52
Marie et calamity,
Vous pouvez m'en vouloir autant que vous le voulez, peu m'importe.
En tant que femme, je voudrais être traitée en tant qu'être humain, pas en tant que "victime". Même si j'ai été victime. Violée, agressée, cambriolée, escroquée etc. Accessoirement, ce n'est pas le viol qui m'a fait le plus de mal, mais bon...
Etre, parce qu'on est une femme plaignante, considérée comme "avoir langue", être présumée sincère, ça me choque plus que tout.
Désolée...
Rédigé par : lambertine | 03 juin 2011 à 14:35
@Aïssa,
Votre mépris de la femme est assez hallucinant !
Les propos de Luc Ferry, Le Figaro avant lui, ne sont peut-être pas si innocents que cela ! La gauche n'ayant pas chuté dans les sondages comme les organismes le laisseraient penser ! Il faut donc enfoncer encore un peu plus le clou !
Or Luc Ferry est un proche de Sarkozy et un ancien amant de Carla Bruni !!!! (c'est lui-même qui en a parlé dans une émission de télévision !). Que faut-il donc penser de cette "bombe" après l'affaire DSK ?
Ceci étant dit, si l'Etat a couvert un réseau de pédophiles pour couvrir des politiques un ancien ministre et un en poste actuellement, il y a un véritable nettoyage, je dirai même plus, une désinfection à effectuer !
La magistrature sera t-elle à la hauteur ?
Rédigé par : [email protected]ïssa | 03 juin 2011 à 12:24
@calamity jane,
Nous sommes d’accord, c’est pourquoi je vous ai interpellée ! Le commentaire de lambertine m’a inspiré la même réaction. Le dénigrement de la femme agressée étant fort souvent le réflexe premier de beaucoup. Il devient d’autant plus insupportable lorsqu’il vient d’une femme qui se montre fort souvent peu solidaire ! Aussi après le long commentaire de Aïssa j'ai voulu penser que lambertine lui répondait en ironisant sur la condition féminine !
Laisser penser que la femme est une affabulatrice et qu’il lui suffit de déposer une plainte pour se venger (car c’est la première réflexion que la plaignante entendra !) pour que tout soit oublié…, c’est odieux ! Ce n’est malheureusement pas ainsi que cela se passe et toute procédure pénale (criminelle) ressemble à une seconde agression... ! Lambertine devrait savoir que toute femme sera agressée au moins une fois dans sa vie !
Quant à la vidéo sur le brame du cerf, elle est destinée aux machos : Aïssa en premier sur la liste ! Vous n’étiez nullement visée !
Ce cerf m’a rappelé une période de ma vie : dès l’automne venu, au crépuscule du jour, il m’arrivait d’aller regarder des gardes forestiers nourrir des animaux à l’orée de la forêt… Le spectacle était sublime. Une fois la mangeoire remplie, arrivaient pour se repaître des petits marcassins, des sangliers, quelques biches, des daguets… Mais lorsque le cerf apparaissait, magistral, chacun s’écartait pour lui faire place, le laisser s’approcher...
Comme certains machos, non ?...
Rédigé par : [email protected] jane | 03 juin 2011 à 12:14
Le roi des Myrmidons m'en voudra-t-il de me servir encore d'une citation et, circonstance aggravante, de... moi-même ?
"Deux vieux hommes parlent et agissent.
Certes, on peut légitimement critiquer leurs paroles et leurs actes, mais il est d'une très grande veulerie, et stupide, de les révoquer en raison de leur âge"
Qu'a-t-il à répondre là-dessus ? En quoi l'âge de Dumas et Vergès les disqualifie-t-il ?
Quant à la délicieuse citation qu'il m'offre généreusement, je me permets de lui faire observer qu'elle devient, sous sa plume, une mise en abyme.
Rédigé par : Frank THOMAS | 03 juin 2011 à 09:48
Cher monsieur,
Avez-vous pris la peine de lire la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU ?
Si certains jouent à la justice, d'autres jouent à la guerre et pour ces derniers on parle alors de "dommages collatéraux" ou de "bavures" ; N'empêche, les morts sont bien réels et ceux-là ne "joueront" plus jamais, comme les petits-enfants de Kadhafi.
Dans sa résolution, l'ONU insiste bien sur le fait que la Libye est un pays souverain, et qu'il faut protéger les populations civiles.
extrait de la résolution : "Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Jamahiriya arabe libyenne,(...) Autorise les États Membres (...) à prendre toutes mesures nécessaires (...) pour protéger les populations et zones civiles menacées..."
Protéger... non tuer.
Tout le monde joue, même un président qui se permet d'avancer que Kadhafi "doit" partir.
Je pose la question au juriste que vous êtes ; de quel droit naît cette "obligation" qu'aurait Kadhafi ?
Rédigé par : Marc | 03 juin 2011 à 08:47
@ Frank THOMAS | 02 juin 2011 à 20:44
Puisque vous aimez échanger par le biais de citations, je ne vous cache pas qu’en lisant vos propos peu amènes à mon égard, j’en viens tout naturellement à me rappeler une phrase de Courteline qui disait un truc du genre « Être pris pour un con par un crétin est une délectation de fin gourmet ».
On sent bien que vous faites des efforts louables pour essayer d’être drôle. Dommage que votre humour soit porté par tant d’aigreur.
Rédigé par : Achille | 03 juin 2011 à 07:11
La désinvolture est arborée comme une vertu ou une coquetterie ! C'est un désastre quand on a charge ! C'est le comportement en vigueur actuel.
La rigueur est pour le contribuable afin qu'il engraisse sérieusement les incapables ou les jouisseurs.
Au G8, nous avons pu nous réjouir de voir une bande de potes bien gras ! Nous sommes rassurés et confiants !
Rédigé par : regina | 03 juin 2011 à 00:55
"Il est temps pour eux de rejoindre l’hospice" écrit le "bouillant..."
Deux vieux hommes parlent et agissent.
Certes, on peut légitimement critiquer leurs paroles et leurs actes, mais il est d'une très grande veulerie, et stupide, de les révoquer en raison de leur âge.
"Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan", comme dit le poète.
La non-valeur n'attend pas le nombre des années !
Dans le même ordre d'idées, on pourrait aussi refuser de suivre une femme, un jeune homme, un homosexuel, un noir, etc.
En un mot c'est raisonner pitoyablement que de s'en tenir à la personne sans prendre la peine d'argumenter sur le fond.
Il est vrai que c'est à la portée de n'importe qui.
Rédigé par : Frank THOMAS | 02 juin 2011 à 20:44
Bonjour,
En vous appesantissant sur leurs âges respectifs, vous oubliez de parler du problème au coeur de leur démarche : l'intervention en Libye, la famille Kadhafi prise comme cible, etc.
Un peu comme si un juge tranchait en fonction de l'âge des accusés.
Rédigé par : paul | 02 juin 2011 à 19:20
Vous n'avez rien compris au caractère pertinent que Jacques et Roland dévoilent, le crime est là et la justice internationale devrait être au rendez-vous si elle n'était pas sous la main de l'Occident !!
Vous vous contentez d'un article critique de surface, peut-être brillant au sens littéraire mais tellement pauvre en sens et réalité...
Vous faites partie des écrivains ou des journalistes qui n'ont rien à dire et qui semble briller pour si peu !
Rédigé par : Roussel D | 02 juin 2011 à 19:08
Si je peux me permettre:
http://corto74.blogspot.com/2011/05/sarkozy-coupable-de-crimes-contre.html
Cordialement
Rédigé par : corto74 | 02 juin 2011 à 16:44
N'écoutant que son inspiration, un commentateur écrit : "on ne peut pas être et avoir été."
"Si, Monsieur ! On peut parfaitement avoir été un imbécile et l'être toujours" (mot attribué à Léon Bloy).
Frank Thomas,
De Léon Bloy - Exégèse des lieux communs - incluant peut-être la manière tangentielle et dédaigneuse d'ignorer à qui l'on s'adresse.
Rédigé par : MS | 02 juin 2011 à 13:54
@ Frank THOMAS | 02 juin 2011 à 10:55
En ce qui me concerne je vous rappellerai juste une expérience vécue par Coluche, grand comique s’il en fut, mais je vous accorde volontiers que dans ce domaine vous êtes loin de démériter.
Il a dit un jour « J’ai connu un professeur qui donnait des leçons d’intelligence et il n’en avait même pas un échantillon sur lui ».
Ben moi aussi j’en connais un sur ce blog...
Rédigé par : Achille | 02 juin 2011 à 12:27
Cher Philippe,
Quelle éloquence pour pointer ceux qui en avaient autrefois la maîtrise et qui, aujourd'hui, en sont réduits à jouer les Maître Collard des dictateurs. Les avocats pénalistes français sont bien à la peine en ce moment. Muets en Syrie, en retard en Tunisie, en campagne (perdue) de promotion de sa candidature au Cambodge (Pierre-Olivier Sur), outranciers en Libye et en Côte d'Ivoire.
Quelle tristesse... Cela rend très pertinent le petit dessin du "Canard enchaîné" de cette semaine montrant Ratko Mladic s'interrogeant quant au choix de son avocat : Vergès, Dumas, Collard ???...
Rédigé par : nicolas | 02 juin 2011 à 12:11
N'écoutant que son inspiration, un commentateur écrit : "on ne peut pas être et avoir été."
Au magasin des âneries, à côté de "tel père tel fils", ou "à père avare fils prodigue", à moins qu'on ne préfère "il n'y a pas de fumée sans feu", celle-ci est particulièrement gratinée.
Je rappellerai ce que répondit une vieille actrice à un goujat qui lui servait ce lieu commun éculé :
"Si, Monsieur ! On peut parfaitement avoir été un imbécile et l'être toujours" (mot attribué à Léon Bloy).
Rédigé par : Frank THOMAS | 02 juin 2011 à 10:55
Je réclame personnellement le suivi médical longitudinal pour nos deux vieillards de la vieille Dumas et Vergès. L'arsenal de psychotropes divers et variés dont ils font un usage répété doit être impressionnant. Ils représentent pour la dernière fois la France souterraine de l'Occupation pour l'un; le tiers-mondisme militant, âpre pour l'autre. Egalement, le tout-chimique qui domine notre société du travail et du plaisir depuis 1945. Plus vite, plus fort, plus riche et vas-y que je m'administre telle pilule rose, glups. Je suppose qu'ils n'en sont même pas conscients, la force de l'habitude, l'envie de l'importance. Préférant réserver leurs derniers feux roussissants non pas à la veuve ou l'opprimé de proximité, mais à des dictateurs de périphérie qui incarnent pour eux la vision d'un romantisme décollé ou délavé à l'africaine. C'est leur façon de vivre à fond l'instant présent, comme le petit pousseur de ballon décharné de la cour d'école au fond de la rue. Pathétique ? A chacun son retour du bâton de l'enfance.
Rédigé par : scoubab00 | 02 juin 2011 à 09:44
Jacques Vergès et Roland Dumas ont eu leur période de gloire. Ils furent à n’en pas douter de brillants avocats. Mais on ne peut pas être et avoir été. Ces deux « has been » depuis quelque temps ne savent pas quoi inventer pour continuer à exister au lieu de s’occuper de leurs arrière-petits-enfants comme tous les bons vieillards de leur âge.
Il est temps pour eux de rejoindre l’hospice de Gouyette où ils sont attendus de pied ferme.
Rédigé par : Achille | 02 juin 2011 à 09:17
Quant à la Libye, c'est exactement la même chose... Une autre guerre inique où l'on tue des civils au nom de la démocratie pour s'approprier les richesses pétrolières. Les Etats voyous, voleurs qui se permettent de crier "sus au dictateur" pour piller le continent africain n'ont pas de leçons à donner en matière de démocratie. Pourquoi ne dit-on jamais dans les médias que le régime libyen, contrairement à beaucoup d'autres, redistribue les richesses à son peuple ? Tous les Libyens ont un toit, un travail, ceux qui n'en ont pas des allocations ; la santé, l'éducation sont gratuites, l'eau et l'électricité gratuites ! Les femmes majoritaires à l'université ! Le niveau de vie des Libyens est un des meilleurs sur ce continent. Comme me le disait une Camerounaise dont le frère travaille en Libye : qu'ai-je besoin de la liberté d'expression si j'ai déjà tout cela ? D'ailleurs, qu'aurais-je à réclamer ? Nombre d'Africains travaillent en Libye et il est assez facile d'avoir des informations sur la Libye, quand on va à la rencontre du continent africain et qu'on ouvre son esprit à autre chose que ce qui est diffusé dans la lucarne de plus en plus étroite de notre télévision. Kadhafi n'est pas plus fou ni dictateur que l'Etat français ou l'Etat américain, donc cette guerre n'est pas justifiée et ces deux hommes ont raison de porter plainte pour crimes contre l'humanité. Qui sommes-nous pour donner des leçons de démocratie au monde entier quand nous maintenons le continent africain sous notre domination depuis des siècles. Lisez plutôt la presse alternative, les spécialistes comme Michel Galy, Michel Collon et arrêtez de vous gaver de toute cette propagande.
Rédigé par : citoyenne | 02 juin 2011 à 08:04
Entendu Jean d'Ormesson dire (avec son
sourire inégalable): je pense que chaque
être humain a un don (est doué) mais peut-
être n'en a-t-il conscience ou bien ne
peut-il l'exprimer ! se faire reprendre
par E. Lévy qui aurait préféré entendre
(je suppose) que seuls quelques privilégiés
etc...
Edgar Morin et Michel Serres dire que
voici la fin d'un monde et qu'il faudra
construire autre chose autrement.
Stéphane Hessel écrire qu'il fallait
s'indigner !
Ils sont médiatiques et médiatisés à point
nommé. Il ne me paraît pas difficile de
réfléchir sur leurs propositions ; à moins
bien sûr, que d'autres se considèrent autrement autorisés pour jouer le rôle de
ceux qui vont nous en remontrer sur leur
savoir mais auxquels il manquera la
patine du temps pour que les interrogations
puissent s'exprimer.
Rédigé par : calamity jane | 02 juin 2011 à 07:48
Je suis depuis plus de cinq ans la situation en Côte d'Ivoire, je ne suis qu'une simple citoyenne mais il se trouve que je suis visiblement mieux informée que vous sur la situation en Côte d'Ivoire et la guerre inique menée par l'Etat français qui ne vise qu'à s'approprier les richesses de ce pays et les incroyables gisements de pétrole et de gaz, si incroyables que la France a la bénédiction des USA pour mener cette guerre. L'opinion française a été conditionnée depuis pratiquement dix ans pour voir en Laurent Gbagbo un dictateur et accepter l'intervention française qui a provoqué des milliers de morts, des massacres et la destruction de ce pays. Ne faites pas comme si vous ignoriez la vérité, assumez vos prises de positions : vous cautionnez donc la néo colonisation et l'installation au pouvoir par la France d'un dictateur qui en est à son troisième coup d'Etat, financement du coup d'Etat contre Bédié en 1999, coup d'état contre Gbagbo en 2002 et fraude électorale massive dans le nord en 2010. Pourquoi croyez-vous qu'on a refusé de recompter les voix comme le demandait le président Gbagbo et que la France vertueuse a préféré détruire ce pays plutôt que de recompter, tout cela au nom de la démocratie ! Si cela était possible, je participerais à un collectif pour porter plainte contre l'Etat français pour crime contre l'humanité, les massacres de civils commis pendant cette sale guerre par le clan Ouattara grâce à l'appui français sous couvert de l'ONU le justifient pleinement. J'en ai assez qu'on salisse mon pays, mes valeurs, pour satisfaire les intérêts financiers français, les valeurs "liberté-égalité-fraternité" ne s'arrêtent pas aux frontières de l'Hexagone. Vous contribuez à ce système, au nouvel esclavage des peuples en Afrique, à la désinformation et à la manipulation de l'opinion publique. Quel monde voulons-nous ? Nous sommes responsables, tous.
Rédigé par : citoyenne | 02 juin 2011 à 07:48
Cher hôte, cher Aïssa
Vous avez raison, le scandale c'est qu'un ancien ministre se livre à de telles révélations qui choquent le bon peuple.
À côté, les partouzes avec des enfants probablement consentants, même pas français en plus... même pas en France...
En plus on ne sait pas, peut-être que cette personne était invitée, que c'était impoli de refuser !
Rédigé par : Alex paulista | 02 juin 2011 à 00:31
@Laboca
"Pour l'image de la France, je me devais de défendre Dumas et Vergès qui sont deux de nos meilleurs compatriotes."
C'était votre devoir ?
Alors vous méritez un "hors sujet". Et ne vous réfugiez pas sur d'anciennes bonnes notes pour justifier cette mauvaise.
Comme pour nos deux papis qui essaient d'exister encore un peu (on ne peut le leur reprocher... la manière quant à elle laisse à désirer), leur ancienne gloire ne justifie pas leurs derniers avatars.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 01 juin 2011 à 22:55
A quoi a voulu jouer Luc Ferry ?
à "donner sa langue au chat"
ou
à "Jacques a dit" ?
A quoi jouent Jacques et Roland, à "un éléphant ça trompe" ou à "je te tiens par la barbichette" à moins que ce ne soit "Jacques et Roland sont dans un bateau"...
Franchement, Messieurs les hommes politiques, acoquinés au milieu des médias, vous n'avez pas autre chose à faire qu'à jouer aux "feux de la rampe" ???
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 01 juin 2011 à 22:41
Merci, chère Lambertine; j'allais désespérer de trouver une femme une seule en cet endroit qui comprenne ce que je dis et l'approuve car on ne peut que l'approuver quand on a une once d'honnêteté intellectuelle … En même temps, je suis déçu car cela démontre bien combien tant d'autres ont été contaminées par les idées infectes de celles-là si promptes à brandir leur «droit» féminin qui se distinguerait à leur profit exclusif du droit tout court, du droit de l'humain comme vous l'écrivez pertinemment. Ce sont ces caricatures de femmes qui par exemple ont jeté l'anathème sur Jack Lang et souhaitent le voir pendu par les glaouis car suite à l'affaire DSK contre femme invisible car séquestrée par la justice américaine il a eu cette expression «il n'y a pas eu mort d'homme» … Elles lui en veulent terriblement de ne pas avoir dit plutôt «il n'y a pas eu mort de femme». Evidemment … Avec leur théorisation de débiles quant à ces choses, elles ont encore vu à cet endroit la manifestation vocabulaire sexiste d'une domination et d'une tyrannie masculine à leur dépens. Vous comprenez? Il aurait dit «il n'y a pas eu mort de femme», elles auraient applaudi et encensé cet homme pour son propos «féministe» qui place incessamment la femme avant l'homme, qui l'a fait supérieure à chaque fois en toute chose, qui la piédestale en toute circonstance, elles auraient dit bravo! viol réel ou pas viol de cette femme par DSK, n'importe, elles s'en fichent de cette femme, elles auraient crié plutôt bravo! …
Sans transition
Si je n'étais sur le blog de ce cher PB qui déteste la vulgarité et lutte de toutes ses forces contre elle et contre lui-même à cause d'elle, je m'exclamerais ainsi: quelle raclure finie, ce Luc Ferry! quelle caricature de professeur her doctor à la mord-moi-le-noeud! Et doublement raclure quand on sait qu'il fut le ministre de notre Education nationale! Voici le prototype même de ces corbeaux qui sous l'Occupation dénonçaient sous le prétexte de s'y rendre pour une formalité anodine, un ticket de rationnement, une permission pour une fête à la Kommandantur leurs compatriotes à tour de bras pour tout et n'importe quoi et qu'on a si bien décrit d'innombrables fois … Il y en a même en ce blog, ils pullulent, se reproduisent, ces nuisibles, on ne les écrasera jamais assez définitivement, ces infâmes ... C'est cette chose à l'allure morne, ce machin à la figure sinistre, que d'aucuns que le ridicule n'a toujours pas tué qualifient sans rire de philosophe, c'est ça qui a été le ministre de notre Education, c'est ça qui a conduit durant des mois la politique d'Education des petits Français!... Et aujourd'hui, que dit-il encore? «J'ai lancé cette polémique pour démontrer (sic) ce qu'est une rumeur et le mal qu'elle peut faire; j'ai mis les pieds dans le plat (ce plat des ors républicains où il a bouffé allègrement cependant sans jamais régurgiter tant c'était bon); je ne le regrette pas; je ne révèlerai jamais le nom ...». On croit rêver! Doublement lâche par dessus le marché! Incapable d'assumer ses propos de petitesse, son étiage moral, sa crapulerie rhétorique!... Dialectique de mes deux, «philosophe» merdeux sans risque (qui cherche l'excrément médiatique gratuitement, qui veut se faire de la publicité facilement, c'est la définition ...)!... Voilà ce que c'est qu'un ministre de l'Education nationale en France! Voilà ce que qu'on produit parfois et nomme aux plus hautes fonctions!... Qu'on s'étonne ensuite que ce pays si riche de culture et d'humanité vire aussi vite pervers et abruti… Pauvre France, mérite pas ça, non … Le prochain (ou la prochaine) président(e) de la République, c'est dans la culotte des Français qu'on ira le (ou la) chercher, sûr, certain! Dans la culotte, le slip ...
Sans transition
Jacques Vergès, Roland Dumas … le quatrième âge en somme, n'est-ce pas, mon cher? Ca m'intéresse, c'est un domaine que je connais assez bien quoique j'en sois un peu saturé, burn-out professionnel en somme, d'autant qu'il s'en trouve un paquet ici chez vous de ces pré-retraités, retraités et certains autre cacochymes, eux, profondément ennuyés ... Moi, j'aime; il y a un peu de Bouvard et Pécuchet là-dedans, c'est rigolo plus qu'autre chose et puis, 100 000 euros reçus pour faire une petite balade en Afrique, qui refuserait?... Il y aura la prime Kadhafi aussi; eh, il faut bien songer à laisser quelque chose aux héritiers … Puis, à leur âge, j'aimerais beaucoup avoir comme eux l'intelligence et la présence d'esprit si vives (je vous le souhaite également). Combien de vieillards de vingt, trente ou cinquante ans, usés par les vicissitudes de toutes sortes, par l'ennui … Le «salaud lumineux» a quand même une sacrée longueur d'avance sur l'homme aux pompes à dix mille euros; Vergès est un sacré bonhomme doué d'une culture encyclopédique. Il est incontestable qu'il a créé la défense de rupture et non moins incontestable qu'il y aura longtemps encore un avant et un après cette défense … Le Barreau, qu'il l'admette ou non, lui doit beaucoup. Brasillach, Pétain même, défendus par Vergès jeune, c'eut été quelque chose assurément. Comme le temps passe … D'ailleurs, c'est singulier qu'il ait toujours reconnu Isorni tel un de ses maîtres, significatif aussi. Il a raison de «jouer», contrairement à ce que vous écrivez; il n'y a que les morts-vivants qui se prennent encore au sérieux à près de 90 ans … Voyez Stéphane Hessel comme il s'amuse et cependant il crée des désirs plein la jeunesse et chez les autres aussi … C'est ça qui est beau chez le vieillard; c'est quand il ou elle vous regarde en silence ou bavard avec cette ironie pleine d'intelligence, de malice et d'indulgence dans les yeux. On la trouve chez Dumas un peu, chez Vergès beaucoup ... La trouvera-t-on chez nous quand on aura leur âge? si on y atteint, bien sûr ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 01 juin 2011 à 21:58
L'immunité présidentielle met-elle à l'abri de poursuites pour crimes contre l'humanité ?
Si oui est-il normal que des dirigeants de pays soient poursuivis ?
Rédigé par : Patrick Handicap expatrié | 01 juin 2011 à 21:04
Je lis dans la presse que la chrétienne Asia Bibi vient d'être condamnée à mort au Pakistan pour avoir bu de l'eau dans un puit réservé aux musulmans.
Je pense que nos deux compères seraient plus utiles au Pakistan. De même que BHL, que l'on n'a pas beaucoup entendu à ce sujet, ni d'ailleurs Attali.
Rédigé par : Polochon | 01 juin 2011 à 20:41
@jean,
"Qui sait si une plainte aboutira un jour ?"
En attendant, l'action de la justice a été activée aujourd'hui !
http://lebloglaquestion.wordpress.com/2009/10/09/la-republique-des-pervers/
@Catherine J,
"C'est vrai que j'ai la fâcheuse habitude que je partage par ailleurs avec certains membres de ma famille, donc cela a certainement du sens quelque part, de confondre certains prénoms.."
Rassurez-vous, cela arrive à tous ! Dernièrement moi-même j'étais avec un jeune au téléphone à qui j'ai donné 3 prénoms différents... A la fin, il m'a répondu : "allez, appelle-moi Léon !"
Rédigé par : [email protected] J & jean | 01 juin 2011 à 20:06
Il n'y aucun élément factuel, juste un avis sans démonstration dans cet article. Qui sait si une plainte aboutira un jour ? Les temps changent et le monde évolue très vite. Demander une enquête s'il y a des victimes civiles, est-ce faire justice ? Drôle de justice en vérité que de disqualifier une plainte sans enquêter un minimum.
Rédigé par : jean | 01 juin 2011 à 19:42
A propos du ministre pédophile :
Interview de Yves Bertrand ancien RG
http://www.dailymotion.com/video/xd208v_pedophilie-iv-jack-lang_news#from=embediframe
Rédigé par : Marie | 01 juin 2011 à 18:35
Monsieur LABOCA général,
Ne vous tracassez pas avec vos contradicteurs et les subtils : "LABOCA = Sylvain".
De temps en temps allongez-leur une paire de claques, ça suffit à les calmer, ou alors parlez "pédophilie", ou "taulards" : vous verrez, les ténors disparaîtront instantanément.
Rédigé par : Savonarole | 01 juin 2011 à 18:06
@[email protected] Jacob | 01 juin 2011 à 13:43
"Ce n'était pas Marc Lévy, mais Me Thierry Lévy qui participait à l'émission de Taddéï, hier soir !"
Exact. C'est vrai que j'ai la fâcheuse habitude que je partage par ailleurs avec certains membres de ma famille, donc cela a certainement du sens quelque part, de confondre certains prénoms. Il m'est arrivé par exemple d'appeler toute une année durant, Amélie, une élève, du nom de Mélanie. Je pense savoir pourquoi j'ai appelé Marc, Me Thierry Lévy, mais bon l'explication n'a pas sa place ici. Merci d'avoir rectifié et mille excuses à Me Levy si par hasard il passait par ici.
Rédigé par : Catherine [email protected] | 01 juin 2011 à 18:05
Ce duo, en ces jours, serait plus Roland & gars rosse, alors.
Balles neuves !
Il était temps.
AO
Rédigé par : oursivi | 01 juin 2011 à 18:05
@Laboca
Parler d'humanistes au sujet de messieurs Dumas et Vergès relève, il me semble, de la plus grande cocasserie.
Je vous remercie pour cet excellent fou-rire dont je fus atteint en vous lisant.
Il paraît que rire chaque jour est bon pour la santé. A mon avis je ne devrais pas aller voir un toubib avant longtemps.
Rédigé par : Surcouf aux anges | 01 juin 2011 à 18:02