Décidément, on n'en sort pas !
A New York, la tragédie et des interrogations lovées dans du somptuaire.
A Draveil, des suspicions à l'encontre de Georges Tron et deux plaignantes qui confirment leurs accusations.
Si les faits étaient avérés à la charge de notre secrétaire d'Etat à la Fonction publique, la procureure d'Evry a rappelé que leur serait applicable la double qualification de viol et d'agression sexuelle.
Georges Tron est passé de Dominique de Villepin dont il était un fervent et pugnace partisan à Nicolas Sarkozy dont il est devenu un soutien déterminé et batailleur. Le moins qu'on puisse dire de lui, c'est qu'il glisse et sait évoluer, si une telle souplesse adaptée constitue un talent (Le Monde, Le Figaro, nouvelobs.com, Marianne 2, 20 minutes).
Il glisse aussi quand il a à défendre sa cause personnelle et son honneur.
N'a-t-il pas, au début de son affaire, en mettant en cause l'avocat Gilbert Collard et en évoquant des conflits à la mairie de Draveil, dénoncé la main du FN dans ce qui lui était reproché par ces deux jeunes femmes ? Ce serait ridicule si la situation, en définitive, n'était peut-être pas si drôle que cela. Le FN représente apparemment un parti à usages multiples puisqu'on s'en sert même pour nourrir une protestation d'innocence ! C'est tout de même lui donner une importance démesurée et lui prêter des démarches démoniaques qui sont sans doute abusives et que Marine Le Pen semble vouloir contester judiciairement.
Heureusement Georges Tron, tout en continuant à nier, a changé de terrain puisqu'il a admis que "la question de sa démission du gouvernement se pose". Il y a du courage dans cette déclaration tant le monde politique nous a habitués à une lâcheté opportuniste. Les démissions, c'est toujours pour les autres !
Il est évident que tout ce qui se déroule depuis plusieurs semaines a une incidence directe sur la perception que les citoyens ont de Nicolas Sarkozy. Ce n'est pas seulement que son effort de présidentialisation permet de moins s'obséder sur lui pour s'attacher davantage à sa politique. C'est surtout que le séisme DSK - que son innocence soit admise ou non -, par la force des choses américaines et françaises, a redonné mécaniquement de la hauteur et de la normalité à Nicolas Sarkozy qui s'est même autorisé - quel changement et qui l'aurait cru possible ? - à prêcher dignité et mesure dans l'appréhension de ce mystère qui le 6 juin franchira une étape judiciaire et trouvera son aboutissement on ne sait quand.
Stéphane Rozès, président de CAP, a raison lorsqu'il énonce cette évidence que Nicolas Sarkozy "doit rompre avec son image" mais tort quand il suppute que l'affaire DSK ne favorisera pas le président, au prétexte qu'elle nous replongerait dans l'ère "bling bling" et nous rappellerait les débuts du mandat. Je suis persuadé de l'inverse. Ce qui se produit bouge les lignes sans même que le président ait besoin d'y mettre beaucoup du sien.
Georges Tron doit oublier la main du FN pour ne dire la vérité que sur la sienne.
"Georges Tron doit oublier la main du FN pour ne dire la vérité que sur la sienne."
C'est fait ! Non-lieu pour Georges Tron, Frank Johannès va-t-il nous bouleversifier avec un article déchirant sur le "désir de mort sociale" qui animait les accusatrices de Georges Tron ?
Rédigé par : Savonarole | 11 décembre 2013 à 09:13
"Georges Tron doit oublier la main du FN pour ne dire la vérité que sur la sienne"....
M. Bilger, ferez-vous un billet lorsque justice sera rendue ?
Rédigé par : Savonarole | 30 mai 2012 à 13:59
" La main de Tron", disiez-vous ?....
Un rapport d'expertise psychiatrique sur les deux accusatrices de Georges Tron les habille pour l'hiver.
"Obsession de mort sociale" vis-à-vis de G. Tron...
Cette expertise n'a pas valeur de jugement, mais elle devrait inciter tous vos contributeurs à relire ce qu'ils ont écrit à la suite de votre billet.
Ah, les bonnes âmes...
______________________________________
"Mais avez-vous vu l'engeance qui accuse Georges Tron ? Du "personnel de mairie"... Un monde étrange. Faites trente kilomètres en dehors de Paris et allez voir leurs bobines : un ramassis de braves gens, des cas sociaux et bras cassés. Ils vous sont fidèles le temps d'un mandat, et si vous n'êtes pas réélu, ou si vous les écartez, malheur à vous : on sort les dossiers. Minable.
Et ces plaignantes,qui accusent Georges Tron, infoutues d'aligner trois mots cohérents devant des caméras et qui racontent leurs malheurs toujours masquées ou floutées. Minables.
Rédigé par : Savonarole | 28 mai 2011 à 13:01
Rédigé par : Savonarole | 11 janvier 2012 à 12:41
On pourrait attendre de tout citoyen qu'il condamne les violeurs ou le comportement répété malsain de quiconque, qu'il soit CONcitoyen lambda ou Autre,
... or non seulement vous ne défendez pas les victimes, n'avez aucune compassion, mais ne rappelez pas que c'est grave, condamnable...
protéger LE MAL(E), c'est nauséabond...
qui ne dit rien est complice...
Rédigé par : imomomo | 08 juin 2011 à 11:54
Machisme, journalisme et classe politique : séduction et répulsion
***
Qui nous contera l'histoire de cette génération de femmes-journalistes-politiques pour lesquelles… le lit et l’oreiller auront été le nouvel horizon indépassable d’un métier porteur d’un concept novateur : la journaliste-fonceuse et racoleuse impénitente, en jupe courte, bas résille et hauts talons…
Avec pour conséquence depuis quarante ans, le fait que l’on ne compte plus les hommes politiques qui ont (et ont eu) pour maîtresse(s) des journalistes ainsi capables, dans l'exercice de leur métier, d'une complaisance indécente (autre conséquence) à l'égard de l'objet même de leur étude et de leur vigilance, à savoir… la classe politique - combien de biographies politiques écrites en collaboration très étroite avec les intéressés ?
Et ce... bien que les femmes chefs de file de cette génération se soient bien gardées de préciser à la génération suivante - leurs nouvelles recrues -, qu’une fois la quarantaine passée - stress, pression, planning et horaires infernaux… les femmes journalistes vieillissant plus vite que les autres (le corps se rebelle parfois bien avant les consciences) -, les journaux qui les emploient auront tôt fait de leur proposer comme dernier horizon, après une carrière courte mais mouvementée : le service « société et faits-divers » de leur rédaction.
En effet... les plus mignonnes et les plus sexy au service (de la) politique ! Les autres…
Aussi, faut-il vraiment s’étonner que toute une génération d’hommes politiques se soit crue autorisée à se servir au passage, les pères transmettant ce droit à leurs fils… même si aujourd’hui, il semblerait que les filles et femmes journalistes aient commencé de se rebeller contre leurs mères (maquerelles ?) ; elles n’accepteraient plus aussi facilement que leur métier ait pour principal lieu d’exercice : les chambres d’hôtel (luxueuses ou pas).
Qui s’en plaindra ?
Sûrement pas celles qui, la mort dans l’âme, ont dû se plier à cet impératif catégorique aussi complaisant que détestable, imposé le plus souvent par des femmes à d’autres femmes : Là où il y a de la gêne, il n'y a pas d'information...
Sans oublier celles qui, menacées d’être jetées en pâture, ont quitté le métier de journaliste avant même que son étreinte-étau ne les emporte dans sa tanière de fauve jamais rassasié, pour mieux les broyer avant de les dépecer à l’abri des regards indiscrets mais… pas de la rumeur, ni des promotions scandaleuses parce que... injustifiées (ne reposant ni sur le talent ni sur le travail fourni) ou bien, des reconversions juteuses, loin de toute éthique, et parfois même, des unions aux conflits d’intérêts aussi évidents que dommageables mais réfutés bec et ongles par les intéressés - faut croire que la déontologie a ceci en commun avec la morale : elle ne s’applique qu’aux autres.
Quant aux femmes journalistes qui, au fil de l’actualité de l’affaire DSK avec ses débats sans nombre, s’étonnent encore des révélations de harcèlement, de droit de cuissage et autres abus d’autorité dans leur profession et chez le politique : au mieux, a-t-on affaire à des femmes très chanceuses… jusqu’à l’amnésie, au pire… à des femmes complices et bourreaux de leurs congénères : « Comment ça, non ?! Pourtant, je connais nombre de vos consœurs qui veulent toujours ! Parfois… avant même qu’on ait eu le temps de leur proposer quoi que ce soit !»
***
Assurément, l’affaire DSK aura ouvert une porte jusqu’à présent verrouillée à double tour : la condition des femmes dans le journalisme ; condition qui en rejoint bien d’autres dans d’autres métiers – et pas des moindres (architecture, santé, culture...)
Mais alors… que toutes témoignent !
Rédigé par : Serge ULESKI | 05 juin 2011 à 12:09
Encore les tabous de la république.
Au nom de l’égalité des sexes, une femme peut être commissaire de police, mais se fait trousser comme une soubrette - selon une expression à la mode – par le premier quinqua venu. Autant dire qu’elle se ferait aussi filer une baffe par le premier morveux de 13 ans venu. Il devient alors évident, que si les femmes veulent être égales aux hommes dans toutes les fonctions, il faut qu’elles le soient aussi physiquement.
Mais il faudrait aussi qu’elles le soient psychologiquement. Sans parler de celles qui montrent tout ce qui peut être montré voire au-delà, puis qui poussent des cris de gorets voyant une guillotine sitôt qu’un quidam jette un œil suggestif sur elles, tout un chacun peut constater que la femme est plus coquette que l’homme. Et si elle est plus coquette que l’homme, c’est qu’elle est psychologiquement différente.
Sans recourir à la burqa, il y a un moyen aussi évident qu’efficace pour toute femme ne voulant pas être harcelée : la moustache. Alors pourquoi les femmes, et notamment les commissaires de police, ne se laissent-elles pas pousser la moustache ?
Par ailleurs, personne ne s’étonne que M. Tron n’ait pas exercé ses talents de réflexologue sur ses petits camarades. L’association de défense des droits de l’homme devrait donc s’indigner de cette ségrégation sexiste.
Maintenant et sans rire, revenons à une comparaison entre la France et les USA : que risque une fonctionnaire française dans la dénonciation calomnieuse d’un élu de droite, et que risque la femme de chambre américaine ? Je dirais que la première risque une gratifiante mutation pistonnée par le parti qui tire les marrons du feu - sinon les ficelles -, alors que la femme de chambre américaine risque quelques années de bagne.
C’était juste pour faire avancer le schmilblick.
Rédigé par : Xavier Nebout | 30 mai 2011 à 19:46
Il fallait s’attendre à ce que l’affaire DSK délie beaucoup de langues ou soit le prétexte de quelques règlements de compte ou de vengeances à retardement.
Mais comme l’ont fait remarquer plusieurs intervenants, il ne sera pas aisé pour les enquêteurs de démêler le vrai du faux, sachant que certaines plaintes bien tardives peuvent paraître, a priori, suspectes, indépendamment d’un bien-fondé qui reste à prouver. En effet, pourquoi ces deux employées qui s’estimaient flouées n’ont-elles pas commencé par porter plainte au tribunal des prud’hommes pour mutation ou fin de contrat abusifs, respectivement en 2007 et 2010 ? Quant à l’histoire de la jeune commissaire, mutée en décembre 2010, notons d’abord que les commissaires en début de carrière, et d’abord ceux issus du concours externe, comme c’est le cas ici, restent rarement plus de deux ans au même poste, le turnover dans ce corps de métier étant considéré comme indispensable en terme d’acquisition d’une expérience de la direction des hommes, de la gestion et de la communication, toutes qualités nécessaires dans cette profession et susceptibles de faciliter leur avancement à des postes de plus en plus gratifiants, jusqu’au grade de divisionnaire, etc. En outre, dans le cas d’une simple incompatibilité entre les élus locaux et les fonctionnaires d'Etat, c’est généralement le fonctionnaire qui demande sa mutation (avec ou sans pression de sa hiérarchie) étant donné la difficulté de remettre en cause le mandat d'un élu, sauf faute grave évidemment. Rappelons enfin qu’un commissaire, sauf manquement à la discipline ou faute lourde, ne peut être muté contre son gré. J’ajoute que si une jeune et jolie femme, intelligente, cultivée et commissaire de police de surcroît, n’a pas été capable de se défendre avec humour et fermeté de soi-disant assauts d’un quinqua fétichiste du pied, puisque c’est de cela qu’il s‘agirait, il lui faudrait peut-être reconsidérer sa vocation de policière chef de service amenée à diriger et à rencontrer (au plus haut niveau) une majorité d’hommes (machos, lourdingues, coriaces et dragueurs compris).
A contrario, ne pas oublier que de nombreuses femmes en milieu professionnel ne se gênent pas pour abuser (je dis bien abuser) du jeu de la séduction afin de parvenir à leurs fins. En user donc modérément (comme disait Martine Monteil) étant donné qu'il est dans l’ordre des choses qu’entre hommes et femmes, y compris au travail, demeure toujours cette petite part de mystère, de séduction discrète avec les hommes, normaux s’entend, mais aussi de distance avec ceux à problèmes. Ce qui suppose que chacune de nous, mesdames, s’avère capable de fixer les limites à ne pas franchir en se refusant de jouer avec le feu, sachant que les hommes, plus que nous-mêmes s’embrasent parfois pour un rien : décolleté plongeant, robe archi collante ou jambes croisées très haut, toutes choses à proscrire au bureau, de même que les maquillages outranciers et les parfums entêtants.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 mai 2011 à 15:02
EUX AUSSI SONT PRÊTS ...
L’éthique détale et se voit relayée au rang d‘«éthiquette », ce qui était vrai hier, ne le sera plus demain ! La législation française prouve une nouvelle fois combien la mentalité hexagonale est parfois étriquée, à la fois conservatrice et revendicative.
Mentalité étriquée et conservatrice, la loi limite par exemple le prélèvement d’organes sur donneurs vivants aux seuls proches de la famille. Si la nouvelle loi d’élargissement est adoptée, on multipliera le don d’organe par 4 et la SS fera des économies, car la dialyse est beaucoup plus coûteuse. En aurait-il été de même, si les coûts avaient été inversés ?… J’entends déjà les conques du Requiem de Berlioz frapper au tympan de mon esprit chagrin !
Mentalité revendicative, il y a foule pour rejoindre par tous les moyens ("Fesses"-book, notamment) le sit-in qui alimente, sous le prétexte festif de l’alcool, un apéro-géant. Comme on aurait dû le prévoir, à Nantes, tout démarre et persiste, la démocratie des rigoles, entretenue déjà quand F. Resche officiait à l’Université, il y a un certain temps. Le « professeur », donneur de leçons, Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes, apportera-t-il de l’alcool ? Il reste bien discret, comme d’habitude et on ne connaît toujours pas les gentils organisateurs. On imagine que sous des dehors spontanés, inciter la foule à boire répond à des intentions bien précises de préparer à la manipulation collective, à une mise en condition pour une bonne malléabilité à mettre à disposition d’agitateurs professionnels. Et la loi sera bafouée, au bénéfice du FN, pendant que des éléments de la gauche-caviar continuent à se distinguer à marteler leur image écornée pour enfoncer un peu plus celle de la France.
"Quand la raison fait place à une espèce d'état de possession collective qui se propage à la manière d'une épidémie psychique, surgissent ces éléments troubles de la population ...
Ces minorités travaillent dans l'ombre, à l'abri même, ô paradoxe, de notre humanité et de notre conscience du droit de sorte que rien ne s'oppose à l'expansion de leurs idées, si ce n'est l'esprit critique d'une certaine couche de la population, capable de pondération et d'une relative stabilité mentale".
(Carl Gustav Jung)
Rédigé par : jean-jacques schlaudecker | 30 mai 2011 à 11:09
Bonjour,
Il est beaucoup question de morale depuis un certain temps dans vos billets. Permettez-moi de vous confier l'extrait d'un de mes derniers billets sur mon blog, évoquant le fait que la morale ne peut pas être confiée à l'Etat.
"L'Etat est amoral, plus généralement les groupes ne peuvent prétendre à la morale. Celle-ci, par essence, ne peut qu'être individuelle. Hayek le démontre, avec une grande lucidité, lorsqu'il dit: "Le principe selon lequel la fin justifie les moyens est considéré dans l'éthique individualiste comme la négation de toute morale" et qu'il met ce constat en parallèle avec le fait que de façon exactement inverse le groupe considère que la poursuite de son intérêt collectif, réel ou affiché, justifie les moyens, quels qu'ils soient. C'est ainsi que se comprennent la raison d'Etat, le secret d'Etat.
Si cette approche intellectuelle ne vous paraissait pas suffisante je vous recommande l'ouvrage de Max Gallo, "L'âme de la France". Vous pourrez lire ceci : "Les lois antisémites, la rafle des 16 et 17 Juillet 1942, ne peuvent pas être imputées à la nation. La France n'a pas à faire repentance. Ce sont les individus – Pétain, Laval, Darnand, Bousquet – qui doivent répondre de leurs actes criminels, et non la France… Les vilenies, les lâchetés et les trahisons sont rapportées à des individus, non à la nation". Il s'agit ici d'un constat d'historien.
Si vous n'êtes toujours pas convaincu, regardez aujourd'hui autour de vous, les dérives des dictatures religieuses ou militaires sont-elles comptabilisées aux groupes, aux Etats ? Non, elles sont réputées être le fait de quelques individus malfaisants. Or, rien n'est moins vrai. En réalité, le groupe se donne des règles, un but, un intérêt collectif, volontairement ou accidentellement, ensuite ces règles produisent un enchaînement de faits qui échappent aux individus et donc fatalement à la morale. Le groupe est amoral. Chez nous, la preuve en est rapportée par le fait que l'Etat Français ne peut pas être poursuivi devant la justice qui traite des fautes morales: les tribunaux pénaux".
Le sujet qui m'a amené à ces réflexions est différent de ceux que vous traitez, mais l'amoralité de l'Etat qui est un fait structurel s'impose partout.
Cordialement. H. Dumas
Rédigé par : temoignagefiscal | 30 mai 2011 à 10:47
Napoléon III était atteint de priapisme.
JFK (le président Kennedy, pas l’autre) sautait sur tout ce qui bouge.
Ne parlons pas de Mao qui se tapait nombre de petites filles.
Si on avait dû faire passer des tests comportementaux à tous les hommes d’Etat qui figurent dans l’Histoire de l’Humanité, avant de les autoriser à prendre les rênes du pouvoir, combien y figureraient aujourd’hui ?
Rédigé par : Achille | 30 mai 2011 à 10:41
Cette démission honore Georges Tron qui montre ainsi que l'attachement au pouvoir n'est pas ce qui le préoccupe le plus. En cela Tron est différent notamment de MAM et de Juppé : on se souvient que la première, tenant à son beefsteak, a longtemps résisté avant de partir du ministère des affaires étrangères alors que la nature criminelle de ses déclarations relativement aux événements tunisiens était connue depuis longtemps; le second, assoiffé de pouvoir, est - avec la complicité de Sarkozy, visiblement en manque de cadres techniques pour l'aider à exercer son pouvoir - revenu en politique bien qu'ayant été antérieurement condamné par la justice pour sa responsabilité dans l'affaire du financement du RPR.
Maintenant, j'espère que Tron pourra préparer sereinement sa défense, lui qui est un homme adorable pour sa beauté physique et son éloquence.
Si Tron devait ultérieurement être amené à abandonner la politique, il lui resterait le barreau, activité accaparée depuis quelques temps par les politiciens, connus non pour leurs inexistantes qualités de juriste, mais - en raison de leur appartenance à des réseaux tissés grâce à leurs pouvoirs politiques - pour leur statut privilégié d'apporteur d'affaires.
Rédigé par : LABOCA | 30 mai 2011 à 09:50
Innocent ou coupable, ne plaignons pas trop le sort de Georges Tron et comparons-le à celui de DSK, accusé de faits similaires.
DSK a été affiché avec menottes aux poignets par toutes les télévisions du monde.
Il a été placé dans une cellule de la prison la plus pourrie des USA.
Il est vilipendé par la presse américaine qui bafoue allégrement la présomption d’innocence.
Georges Tron lui n’a pas eu à subir ces humiliations dont se délectent les Américains.
Rédigé par : Achille | 30 mai 2011 à 09:23
Georges Tron est démissionné et c’est son ministre de tutelle François qui reprend son poste.
Une preuve, s’il en était besoin, que certains postes de ministre ou de secrétaire d’Etat ne sont que des postes de complaisance, à la limite de l’emploi fictif.
Rédigé par : Achille | 30 mai 2011 à 09:14
"Il y a du courage dans cette déclaration tant le monde politique nous a habitués à une lâcheté opportuniste. Les démissions, c'est toujours pour les autres ! "
Je pense pour ma part que cette démission est précipitée, et qu'il fallait attendre une éventuelle mise en examen.
Tout se passe trop pour le moment hors du droit et de la justice, et n'évolue trop qu'au gré des ordres et des diktats médiatiques et politiques.
La justice et le droit, s'ils ont naturellement mission de réprimer et de sanctionner des actes quand ils sont établis, reconnus puis jugés par un tribunal délictuels ou criminels, sont aussi là pour protéger en amont la personne des emballements ou des séismes des temps politiques et médiatiques.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 30 mai 2011 à 08:34
Savonarole | 29 mai 2011 à 20:40
"Catherine Jacob :
Et le sac de Nankin par les Japonais ? Comment faisaient-ils pour faire passer un régiment sur une chinoise ?"
Comme les serbes sur une musulmane je suppose. Ceci étant, Voltaire parlait déjà du viol comme stratégie militaire et les récents événements africains nous en ont donné encore une belle démonstration.
Dans les cas ci-dessus il s'agit de crimes de guerre et en temps de paix d'un crime pur et simple.
On peut aussi parler des minorités ethniques chinoises si vous voulez mais je ne vois pas le rapport avec les coutumes relatives au bandage de pied destiné à les déformer d'une certaine manière tout comme d'autres coutumes encore déforment ailleurs le corps de la femme à d'autres endroits - voyez chez nous les corsets que l'on laçait au point de faire évanouir la femme afin de lui donner une taille de guêpe -, ou avec le fait de se déchausser avant de fouler les nattes de paille qui recouvrent le sol des maisons japonaises dont les habitants vivent au ras du sol (voyez les films d'Ozu, ils montrent ça très bien).
Rédigé par : Catherine [email protected] | 30 mai 2011 à 08:14
Bonjour Aïssa,
un drôle de retour de bâton en effet !
Car, certains courriers adressés à
l'un ou l'autre ministère restent sans
réponse ; certaine autre demande est
retardée pour des raisons que même vous
et moi n'oserions mettre en avant ; des
secrets défense en voulez-vous ? en voilà ;
bref, on attaque où l'on peut le laisser-
aller généralisé de gouvernements qui ne
se soucient que de leur réélection au lieu
de répondre aux besoins de leur peuple.
Les pays qui nous regardent en faisant leur
révolutions sauront peut-être avoir des
exigences que nous n'avons plus !
Les incertitudes de l'évolution de la planète (avant considérée comme un bien
indestructible) vont poser sans doute une
obligation de solidarité humaine !
Enfin, on peut espérer que finiront massacres et autres manifestations de la cruauté
humaine pour se consacrer à une plus
subtile évolution.
Rédigé par : calamity jane | 30 mai 2011 à 07:34
Que de progrès accomplis depuis deux siècles!... Avant, il fallait une révolution, des échafauds, de la mitraille pour faire tomber un gouvernement voire seulement le faire vaciller sérieusement. Les Montagnards y ont laissé leur tête, tant la tâche était ardue. Thiers et sa clique qui ne se laissaient pas démonter si facilement ont massacré plus de 30 000 Communards pour leur apprendre à vouloir les déloger … Barthoutou, pendant qu'il faisait le chien-chien la nuit à ces dames rejetait à tour de bras le jour les dossiers en réhabilitation des «fusillés pour l'exemple» de la Grande guerre, ces innocents assassinés par leurs raclures de commandants et de généraux futurs maréchaux de France … De Gaulle en 68 prêt à ramener Massu d'Allemagne et ses paras pour régler son compte à cette jeunesse indignée qui voulait le déboulonner ainsi que son gouvernement … Que de progrès! Que de progrès!... Aujourd'hui, il suffit d'une employée de Mairie qui se plaint sans plus de preuves que cela, qu'on lui a touché les pieds et le reste aussi dit-elle et le gouvernement tremble, un Secrétaire d'Etat est démissionné, c'est la panique à Matignon et à l'Elysée … Pourtant, ce membre du gouvernement conteste les faits, il est légalement innocent jusqu'à ce que la plaignante prouve ce qu'elle allègue, jusqu'à ce que le tribunal dise qu'il est coupable et ce ne sera assurément pas avant maintenant, il n'avait aucune raison dans l'immédiat de démissionner, aucune et pourtant … Une petite pétasse quelconque qu'on soudoierait au hasard, tiens ma belle aide-nous dis qu'untel t'a touché les fesses au ministère et c'en serait fait du ministre ou du Secrétaire, démissionné, jeté aux poubelles publiques … Aujourd'hui, Pompidou et l'affaire de moeurs particulièrement sordide qu'on lui avait collé sur le palelot ainsi qu'à sa femme, n'aurait pas fait un pli; démission de tout son gouvernement immédiatement et lui à Fresnes au cachot… D'ailleurs, mon cher PB, vous qui trouvez qu'il y a, je vous cite, «du courage dans sa déclaration de démission (Tron), tant le monde politique nous a habitués à une lâcheté opportuniste», Georges Pompidou (tiens, le même prénom que celui de Tron, c'est drôle …), parce qu'il n'a pas démissionné durant toute cette affaire et même après, a-t-il été de ces lâches opportunistes que vous pointez de votre stigmatisation, dites, répondez?... L'affaire était autrement plus grave et gênante que celle à Tron, vous en conviendrez; Pompidou aurait-il dû démissionner et démissionner immédiatement tel Tron?... Ou alors avez-vous pris acte qu'il a été un de ces lâches opportunistes qui semblent vous répugner … Pays heureux que le nôtre, vous savez!... Quand je songe qu'en Syrie, en Libye et en de si nombreux autres endroits du monde, on se fait massacrer dans le sang de protester contre un gouvernement ou quelques de ses membres et d'exiger qu'il(s) tomb(ent), chez nous, évolution oblige et heureuse, progrès étant, une femme, une seule, allez deux parfois, obscures employées de Mairie, que dis-je femmes entières?! non, leurs pieds uniquement, leurs pieds, peut-être un peu plus haut aussi, il suffit de quelques pieds et mollets de femme et voilà que chez nous l'on obtient instantanément un mini remaniement et la tête d'un membre du gouvernement qui tremble encore de ce «terrible» coup de boutoir populaire en «révolution» … Le monde qui souffre de toutes ces dictatures doit nous envier à l'infini … Tu te rends compte, dis l'un à l'autre, chez eux la France, si une femme dit que t'as touché son pied même que elle était d'accord pour ça, même le ministre il dégage et il va au tribunal, peut-être à la prison pour longtemps! Tu te rends compte!... C'est ça la démocratie!... Pendant ce temps-là, nous ici on crève la misère et notre gouvernement, il nous écrase dès qu'on bouge le petit doigt même pour poser une question et il fait la fête par dessus le marché et nos têtes!... Et même la justice chez nous, elle nous écrase.... Tu te rends compte comment ils ont tellement la chance, eux, chez eux, là-bas la France!... C'est ça la démocratie, mon frère!... c'est le paradis!...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 30 mai 2011 à 00:34
Sûr, pain béni pour Nicolas...
Pas besoin qu'il perle du front !
Une histoire de femme sans tronc.
Mon président, il n'a même pas à lever le petit doigt !
Rédigé par : zenblabla | 29 mai 2011 à 22:19
DSK, puis Tron. L'état de nos "élites" est désastreux. Il n'y a plus rien à attendre de la "droite" et de la "gauche" (si peu !).
Pendant ce temps-là, aucun problème ne se résout. La crise de la dette souveraine est en train de ruiner l'Europe et on s'occupe du sexe des anges... pardon des politiciens !
Et on s'étonne qu'il y ait des "indignés"...
Rédigé par : Pierre Verhas | 29 mai 2011 à 22:16
Catherine Jacob :
Et le sac de Nankin par les Japonais ? Comment faisaient-ils pour faire passer un régiment sur une chinoise ?
Deux par deux ?
Rédigé par : Savonarole | 29 mai 2011 à 20:40
Tout le monde le savait !
Sans donner de précisions puisque l'affaire Tron au gouvernement est close depuis 13h 50', l'article de Bruno Jeudy et Laurent Valdiguié du JDD de ce jour sont dans la vérité; Mary Preud'homme ne portait donc pas donc d'escarpins il y a 17 ans ! L'ancienne bande de Neuilly d'Occident se connaît très bien (les 2 Nicolas, Brice, Gérard,.. ,Georges, Jean-Marie !
Une troisième plaignante, commissaire de police, se joindra donc aux deux autres dès cette semaine !
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Georges-Tron-devrait-demissioner-d-ici-lundi-321989/?from=headlines
Rédigé par : On se bat toujours pour ce qui nous manque le plus | 29 mai 2011 à 19:12
@Aïssa Lacheb-Boukachache
Vous êtes bien à l'image de tous ces machos qui déconsidèrent les hommes aux yeux des femmes et dont je viens de lire ici bon nombre de commentaires.
Le vôtre passe les bornes.
Votre proposition de loi est non seulement inacceptable mais elle est dégueulasse car elle oblige la fillette ou le garçon de quatre ans à porter plainte immédiatement, elle oblige aussi la secrétaire qui n'a pas voulu et s'est fait violer à prendre immédiatement la porte et je ne parle pas d'autres situations que votre imagination fertile peut imaginer.
Non seulement vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre... mais en plus vous ternissez même l'image du séducteur qui sait ce que non veut dire et n'insistera pas si sa cause est perdue.
C'est avec des gens comme vous qu'on détruit un ordre social.
A propos, une troisième personne, assermentée celle-là puisque commissaire de police s'apprête à déposer plainte contre Monsieur Tron avec le précédent d'un rapport d'un syndicat de police...
Je ne vous salue pas Monsieur ainsi que tous ces vantards qui s'expriment ici.
Il faudrait vous faire passer le test fait en Tchéquie pour voir comment les étrangers qui demandent la nationalité se comportent au visionnage d'un film porno hétéro pour savoir s'ils ne sont pas homos... tant qu'à faire outre des films fétichistes j'ajouterai des films avec des animaux comme l'évoquait une député UMP connue pour sa délicatesse et qui ne doit pas être le genre de Tron,... ni le mien rassurez-vous.
C'est vrai qu'en France on demande aux postulants d'adhérer aux principes de la République Liberté Egalité Fraternité Laïcité et liberté de culte : toute une série de mensonges en quelque sorte...
Rédigé par : Patrick Handicap expatrié | 29 mai 2011 à 18:58
"Les politiciens donnent un mauvais exemple, car demain d'autres hommes accusés d'agressions sexuelles pourraient facilement alléguer l'existence d'un complot", écrit Heman.
Et peut-être n'auraient-ils pas toujours tort !
Dans mon proche entourage, l'an dernier, j'ai été témoin d'une affaire de ce type.
Un officier ministériel a été accusé par trois secrétaires de harcèlement. L'une d'elle était sous le coup d'un licenciement pour faute professionnelle avant que l'affaire n'éclate. Elle avait, de par son ancienneté, une grande influence sur les autres et leur malheureux patron, qui n'a jamais fait de mal à une mouche, s'est retrouvé en garde à vue, puis sur le banc des accusés, forcé de mettre un terme à sa vie professionnelle sur une rumeur infondée, un complot.
La politique n'avait rien à voir dans ce cas. En fait il avait déplu par ses exigences professionnelles qui tranchaient avec le ronron auquel les employées étaient accoutumées.
Selon un ami avocat, ce genre de plainte est assez courant dès lors qu'on veut se défaire de quelqu'un en ruinant sa réputation.
Une fois qu'on est atteint, rien n'est plus difficile que d'apporter la preuve de son innocence, et les plus infimes détails sont utilisés à charge. La machine infernale est lancée.
Rédigé par : Frank THOMAS | 29 mai 2011 à 18:37
Bonjour
Toutes les femmes ont été violées au moins une fois dans la mesure où elles n'avaient pas une conscience éclairée de ce à quoi elles semblaient consentir.
Dans les années 75 on avait fait une grande découverte. Il s'agissait de la zone "G" qui paraît-il permettaient aux femmes d'avoir du plaisir...
Manifestement dans le cas présent il y tromperie. Dans la mesure où il ne leur a pas été dit ce qui allait se passer lors du massage.
Mais comme pour D.S.K c'est l'instruction qui...
Rédigé par : Duval Uzan | 29 mai 2011 à 17:22
@SR | 29 mai 2011 à 08:55
Je prends garde tout à coup qu'entre « podophilie » et pédophilie » il n'y a somme toute qu'une petite voyelle de différence, ainsi qu'une grande proximité vocalique si on les récite dans l'ordre du syllabaire japonais qui part de la plus grande aperture, celle du « A » pour finir avec la voyelle la plus fermée, le « O », de la façon qui suit : « A-I-U-E-O » alors que nous jouons plutôt de l’alternance avec « a,e,i,o,u ».
Or donc, la podophilie ou le fétichisme du pied représenterait un déplacement du désir aboutissant à une attirance sexuelle exclusive pour cette partie de l'anatomie humaine ou son enveloppe, notamment les chaussures qui, comme on le sait exercent une grande attirance sur la gent canine et même féline.
Je me souviens d'une anecdote à ce sujet qui met en scène mon chat de l'époque, une bonne petite chatte de gouttière lorraine prénommée « Mirabelle » et qui après avoir vécu un peu plus de dix-sept ans connut une belle mort, le museau dans un morceau de poisson frais.
Je ne sais pas si le public de ce blog est au fait des coutumes japonaises, mais parmi celles-ci il en est une à laquelle les expatriés japonais tiennent particulièrement et que donc j'ai toujours fait en sorte qu'ils puissent y satisfaire ici aussi, et qui est telle que la suivante.
Tout japonais entrant dans un bâtiment public ou privé, école, maison du voisin etc. est tenu de se déchausser et d'enfiler une paire de petites mules mises tout exprès à sa disposition dans l'entrée. Dans les bâtiments publics elles sont en plastique ce qui permet de les désinfecter plus aisément, en revanche, tout particulier tient toujours prête une paire de mules neuves à disposition d'un hôte éventuel. Ce qui implique que lorsqu'on se rend quelque part, il vaut mieux ne pas avoir de chaussettes trouées ou encore les pieds sales, un usage voulant même qu'on ait toujours une paire de soquettes blanches, neuves de préférence, sur soi au cas où par ex. vos pieds auraient pris la couleur de votre cirage en pataugeant sous les pluies diluviennes de la mousson etc.
Dès lors on comprend bien que l'habitude occidentale consistant à conserver ses chaussures à l'intérieur soit très traumatisante pour les ressortissants japonais qui les relient inconsciemment à l'habitude de ne pas ramasser les crottes de chien, même s'il en coûte 35€ de PV que ne pas user des petits sacs mis à disposition à cet effet par les municipalités. Et même traumatisant au point que je me suis laissé dire qu'il y avait à Paris un psychiatre japonais spécialisé dans les dépressions induites par précisément cette habitude que nous avons et qui participe sans doute d'une certaine mithridatisation aux divers hôtes de nos trottoirs.
Bref, j'en reviens à cette brave Mirabelle et au jour où une amie japonaise est venue me rendre visite chaussée d'une jolie paire de chaussures flambant neuf qu'elle laissa donc dans l'entrée où vint à passer la petite chatte qui jouant les pères Noël hors saison, y déposa son petit « cadeau ». Je crois que j'ai rarement eu aussi honte de ma vie lorsque ne se doutant de rien, elle renfila ses chaussures.
« Dans un essai de 1927, Freud évoque l'usage rituel chinois visant à bander les pieds des filles afin d'en faire un objet de séduction érotique. Pour lui, il s'agit ici d'un phénomène de fétichisme collectif dont l'objet est le pied des femmes. Il y voit une sociabilisation de l'angoisse de castration. » - extrait wikipédia -
Son analyse me paraît fondée sur une méconnaissance de l'aspect pris par un pied bandé et qui est celui d'un petit sabot. Or le sabot est une image maternelle symbolique. La mère se dit d'ailleurs « Mā 妈» autrement dit « Femme 女 (nǚ) » + Cheval «má 马» symbole de fécondité, tout de même que ce sabot que nous voyons nous mêmes pour notre part dans la forme d'une éruption volcanique, image de l'inconscient collectif qui se rapporte à la naissance.
C'est juste que le pied bandé est donné comme particulièrement érotique mais il s'agit là du désir qui
s'attache au signifiant de la fécondité.
D'une façon générale, le rapport au pied, notamment au pied nu est très culturellement connoté et quelque part je me demande si l'intérêt que vous notez à propos de cette caméra descendant vers « une paire d'escarpins cuir verni noir à la cambrure caractéristique des modèles pour fétichistes», ne serait pas chez un extrême oriental par ex., avant toute autre chose signe d'une identification à l'occident. Par conséquent je vous suis tout à fait lorsque vous concluez « Sur toute affaire il faut savoir garder raison» La première des raisons étant celle qui nous conduit à interroger le sens des faits du point de vue de leur auteur avant de nous laisser aveugler par le nôtre, lorsque le contexte culturel est différent. Autrement dit à ne pas nous laisser gouverner par la seule pensée mimétique.
Rédigé par : Catherine [email protected] | 29 mai 2011 à 16:53
@ Catherine JACOB
Mais non ! Ne faites surtout pas référence au privé, vous délirez.
Dans une entreprise si on reçoit un courrier écrit d'une femme de ménage qui se plaint d'une main aux fesses et que la main baladeuse l'admet et promet d'arrêter, on est obligé de virer le gars même si on ne le veut pas.
Et on demande à l'entreprise qui fait le ménage de ne plus jamais envoyer la bonne femme. Outre le risque juridique, il n'est pas souhaitable d'avoir à son service des femmes qui ne savent pas remettre un homme à sa place autrement que par courrier à la direction.
Non, moi j'avoue être scandalisé par les différences entre public et privé: dans le privé un supérieur hiérarchique qui a de l'ambition ne masse pas les pieds de ses collaboratrices, même pour partager un hobby de réflexologie. Et la collaboratrice n'accepte pas.
De même quand un cadre fait une bourde qui a des conséquences, comme Burgaud, il se fait virer, fait autre chose de sa vie car de toute façon il est grillé dans le secteur. C'est mieux pour tout le monde, comme on dit ça pique un peu les yeux mais c'est bon pour la gueule. C'est la vie !
Dans le privé on doit aussi respecter les normes incendie, amiante, électriques... Dans le public aucun bâtiment, même d'école, n'est aux normes, ce qui est sans conséquence car l'Etat est son propre assureur.
En contraste du privé au comportement plus moderne, la fonction publique donne une image pathétique. Les chefs nomment qui leur sied (la contrainte de compétence est relative quand on n'a pas de comptes à rendre autres que des quotas manipulés), massent les pieds, draguent lourdement. Quand quelqu'un de leur clan fait une bourde monumentale, il n'est pas viré, reste au même poste. Il est juste communément méprisé par tout le monde, ce qui achève sa métamorphose en cafard.
Tout cela continue en microcosme jusqu'à ce qu'un jour ça aille aux assises, ce qui finit d'être ridicule car excessif dans l'autre sens.
Tout cela (DSK, Tron...) n'aurait jamais dû se produire pour maintes raisons.
Le vrai coupable c'est la mentalité préhistorique de l'Administration Française.
A New York, ça a fait tache.
Rédigé par : Alex paulista | 29 mai 2011 à 16:18
Monsieur Bilger,
Je vous conseille la lecture de la presse américaine qui relève une fois encore les réflexions lamentables des amis de DSK, qui resteront marquantes de l’autre côté de l’Atlantique ! « troussage de domestique » ; « y a pas mort d’homme » ; « le billet incendiaire de BHL qui s'en prend à la justice américaine... dans le Daily Beast » :
Le pire radotage qui ait été exporté depuis la Vache qui rit !
Elle dénonce encore ce droit de cuissage moyenâgeux que ces messieurs les politiques ou autres s'imaginent avoir hérité et dont certains abusent avec outrance ! en toute impunité !
Le cas Tristane Banon qui raconte son incident avec DSK dans l'émission de T. Ardisson : "" J'adore! "s'écria l'un des invités de sexe masculin..."
Article dans The Nation de Katha Politt : Chère France !
http://www.thenation.com/article/160958/dear-france-were-so-over
Rédigé par : Marie | 29 mai 2011 à 15:42
Pouah !
Et vas-y que j'en rajoute !
P.F. (pauvre France).
Rédigé par : calamity jane | 29 mai 2011 à 15:06
Il y a 17 ans de cela, alors que j'étais la proche collaboratrice d'un parlementaire essonien, j'ai rencontré plusieurs fois ce monsieur, au demeurant charmant et fort courtois. Il venait lui-même d'être élu dans la 9ème circonscription et je le voyais plutôt comme un homme dynamique, ambitieux et pressé, qui n'aimait pas attendre dans les antichambres, et donc "faire le pied de grue". A noter qu'il avait succédé à la mairie de Draveil à Tournier Lasserve, un politicien connu pour ses "pieds de nez" et que l'on surnommait à l'époque "baby foot" à cause de la façon comique qu'il avait de tenir ses avant-bras.
Ce qui expliquerait peut-être ces tics et ces tocs d'un Tron devenu fétichiste, manies que pour ma part je n'avais pas remarquées et dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'alors, même au chapitre des bruits de couloir les plus cracras.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 mai 2011 à 11:12
@Aïssa,
Vous êtes excessif. Que ce soit un(e) enfant, un(e) handicapé(e), une personne âgée, un(e) jeune femme / homme ou moins jeunes ! les gestes ou les agressions ne doivent pas être autorisés.
Cela le doit d'autant plus que ces faits rapportés concernent des individus qui sont politiques/parlementaires.
N'oubliez pas que la majorité du parlement est masculine et que ce sont ces messieurs qui votent des lois de bonne conduite qui "vous" sont destinées (à vous les messieurs qui devez avoir une vie irréprochable) ! Mais qui, le pensent-ils, ne les concernent en rien !!!
Combien sont passés entre les gouttes de la justice ? Relisez l'audition du Procureur Général de la Cour de cassation devant la commission Balladur ! C'est instructif sur les auteurs des pressions que subissent les procureurs... !
Il est quand même hallucinant de lire qu'on a dû retirer les sites pornos des ordinateurs des parlementaires. Que dit-on au sujet des cars de prostituées que l'on fait venir le soir au Parlement ?
Il y a aussi des échos sur une certaine femme parlementaire... même loin de la capitale cela se sait !
Et puis, combien de rappels des Ordres des médecins chaque année informent les patientes que, en fonction de leur pathologie, elles n'ont pas à se déshabiller !!!
Rédigé par : Marie | 29 mai 2011 à 09:58
Dans votre titre monsieur Bilger n'y avait-il pas une petite arrière-pensée ???? Etant donné les feux de l'actualité ???? Et le type de délit !
En attendant, voilà une devise qui devrait seoir à nos politiques qui se prennent pour des Don Juan de pacotille et qui ne le sont que par une statue qu'ils se sont érigés !
« Être zouave est un honneur. Le rester est un devoir. » !
Eh oui, vous aviez compris !
Rédigé par : Marie | 29 mai 2011 à 09:27
Un détail qui tue: un reportage sur France 2 a filmé de dos une plaignante, outre son timbre de voix suggestif - souffle saccadé, heu heu répété, alors hein oh hein en conclusion - la main dans les cheveux pour semble-t-il balayer une cascade de mèches, la caméra a fini une descente sur la silhouette de son dos pour appuyer quelques secondes l'attention sur ses souliers: une paire d'escarpins cuir verni noir à la cambrure caractéristique des modèles pour fétichistes. Sur toute affaire il faut savoir garder raison.
Rédigé par : SR | 29 mai 2011 à 08:55
Aïssa, je suis d'accord avec vous, sauf sur deux petits points. Toutes les femmes magistrats ne sont pas forcément partisanes. Les lumières des projecteurs font des dégâts, homme ou femme. Ensuite, hélas, des femmes sont violées par leur compagnon et n'osent porter plainte pour diverses raisons (enfants, conditions matérielles, pression psychologique). Elles se "réveillent" quelquefois des mois plus tard. Il ne faut pas oublier cette solitude psychologique.
Par contre, pour la scie égoïne, je vous comprends.
Rédigé par : DOMINIQUE | 29 mai 2011 à 07:22
Cette histoire, c'est le ressac de l'affaire DSK... le moment burlesque...
Rédigé par : Herman | 29 mai 2011 à 02:52
@Savonarole
Je n'ai jamais défendu DSK. J'avais simplement, au début de l'affaire DSK, exprimé un petit doute sur la culpabilité de DSK. Rassurez-vous : jamais je ne me mettrai du côté de DSK s'il apparaît qu'il a réellement fait ça.
Rédigé par : LABOCA | 29 mai 2011 à 01:18
@Alex paulista | 28 mai 2011 à 16:59
"Aller masser les pieds de ses collaboratrices...
Quelle idée !"
Qu'est-ce qu'il a fait exactement? Parce que s'il a pratiqué un Shiatsu ou une réflexologie de la voûte plantaire, s'il est habilité il n'a pu leur faire que du bien. Certaines entreprises offrent maintenant de tels massages à leurs collaborateurs sur leur lieu de travail en parallèle avec une petite sieste et le rendement du salarié s'en voit ensuite démultiplié de façon très rentable.
Maintenant s'il n'y connaît rien et si ce n'était que prétexte à attouchements délictueux, ça fait en plus un exercice illégal de la kinésithérapie j'imagine.
Rédigé par : Catherine [email protected] paulista | 28 mai 2011 à 21:57
Les dirigeants des pays du Tiers Monde ont la réputation de voler l'argent.
Nos dirigeants de nos régimes considérés comme démocratiques seraient-ils en train de se forger la réputation d'agresseurs sexuels?
J'espère que la réponse à cette question est négative.
Je trouve sain que les femmes qui auraient été agressées sexuellement par des hommes portent plainte.
Georges Tron se défend mal. Il ne peut pas se contenter de dire qu'un complot a été fomenté contre lui.
Je connais bien Gilbert Collard et ce n'est pas un avocat qu'on peut manipuler.
Les deux femmes françaises qui seraient les victimes de Tron, et dont on a vu les images à la télé, ne donnent pas l'impression d'être manipulées par des gens qui voudraient du mal à Tron.
Si Tron n'a rien fait, qu'il se contente de dire qu'il n'a rien fait, au lieu de voir un complot qui n'existe probablement pas.
Les politiciens sont tous pareils. Tout comme DSK, par la voie de ses défenseurs et de ses amis, a prétendu avoir été victime d'un complot, ainsi aussi Tron veut voir la main d'autres dans une affaire pour laquelle il est peut-être le seul responsable.
Les politiciens donnent un mauvais exemple, car demain d'autres hommes accusés d'agressions sexuelles pourraient facilement alléguer l'existence d'un complot.
Tout homme possédant du pouvoir est tenté d'en abuser. Ce risque d'abus est très accusé dans l'hypothèse où cet homme est un politicien.
Un maire a entre ces mains un pouvoir important : il peut offrir un emploi, il peut refuser ou donner une autorisation, il peut favoriser telle entreprise dans l'attribution d'un marché ou d'une délégation de service public. Cet important pouvoir peut lui permettre de faire chanter tel concitoyen ou entreprise.
De ce point de vue, il ne faut surtout pas prendre à la légère l'accusation portée par ces deux pauvres femmes, même si, bien évidemment on doit veiller à préserver la présomption d'innocence de Tron.
Rédigé par : LABOCA | 28 mai 2011 à 20:29
Absolument, mon cher, on n'en sort pas … D'autant que le procureur est une procureure, gageons qu'elle se fera un devoir d'avoir par tous les moyens ce mécréant aux droits des femmes. J'ai l'air de déconner, là, mais, en vérité, c'est flippant et sauf à être absolument eunuque (et encore), je me demande quelle protection contre ce qui me semble bien être une vilenie supplémentaire, nous disposons encore, nous autres les mâles … C'est flippant, juré! Est-ce que Tron a fait le con? Je n'en sais rien. Ce que l'on sait tous, cependant, c'est que ces femmes ont la détente, pardonnez-moi l'expression, pas fait exprès, très très longue … Elles sont des adultes; pas des enfants dont on peut comprendre un silence prolongé. Quel viol singulier que celui-là qui voit les plaignantes apparaître soudain quelques années plus tard … J'ai exercé un temps aux Urgences hospitalières et j'ai pu voir certains soirs des femmes (épouses ou parfaites inconnues de leurs agresseurs) réellement violées. Mon cher, ce n'était pas la télévision, le calme et la sérénité, un fauteuil feutré, des années plus tard et vas-y que je te raconte paisiblement ma mésaventure sexuelle, tel en ce cas Tron … On en était loin, c'était de l'immédiat plutôt et certaine scènes et certaines visions m'ont littéralement tordu le coeur et donné envie de régler leur compte à leurs agresseurs à coups de scie égoïne. La procureure ramène sa fraise et dit à la presse que chez Tron, si les faits sont avérés, elle les qualifiera de viol et d'agression sexuelle. Soit! elle se croit aux USA, qu'elle se sente obligé de faire comme en quelque sorte sa publicité au mépris de la discrétion judiciaire qui sied en France, surtout en ces affaires particulièrement délicates … Que ne dit-elle également ce qu'elle fera contre les plaignantes si les faits qu'elles allèguent ne sont pas avérés. Quand on s'exprime en ces choses comme en d'autres, l'honnêteté intellectuelle la plus élémentaire exige qu'on ne le fasse pas uniquement à sens unique, à charge en quelque sorte. Mais il est vrai qu'elle porte l'accusation; la défense, ses droits, moi j'm'en balance, comme dit la chanson ... Silence radio de sa part quant à ces plaignantes si elles mentent; on voit donc bien là le parti qui est déjà pris par cette femme magistrate. C'est plus qu'inquiétant. En conclusion, le législateur serait bien avisé de créer rapidement une loi qui fixerait que sauf impossibilité rédhibitoire (preuves à l'appui) d'ester immédiatement en justice, toute femme majeure se disant victime d'un viol et/ou d'une agression sexuelle verra sa plainte irrecevable si celle-ci n'est pas déposée dans les 48 heures, mettons 72 suivant la date où les faits allégués se seraient produits … La psychose sexuelle collective, ça commence à suffire ... Les choses seraient certainement plus claires et plus rassurantes pour tous et l'on n'assisterait plus à ce qui me semble, cette fois encore, tel pour DSK, du grand guignol …
Barça ou Manchester ce soir?...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 28 mai 2011 à 19:59
Je ne comprends pas trop cette affaire : mon patron m'aurait demandé à me masser les pieds, j'aurais refusé, c'est tout. Il aurait insisté, j'aurais refusé.
Je ne vois pas quelqu'un obligeant une personne à se faire masser les pieds si elle n'en a pas envie !
On sombre dans le ridicule.
"vous avez été lourdé pourquoi ?" "parce que j'ai massé les pieds de mes collaboratrices".
Rédigé par : DOMINIQUE | 28 mai 2011 à 19:51
Nous attendons que LABOCA général défende Tron, avec le même brio qu'il a défendu DSK. Ou alors... on n'y comprendrait plus rien.
Rédigé par : Savonarole | 28 mai 2011 à 19:31
Georges, il a déjà le "tron" .
Lui fallait-il aussi les pieds ?
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 28 mai 2011 à 19:29
Nous chutons en même temps que chutent nos démocraties vieillissantes... Tentative de viol et viol par les pieds !
Boccace nous eut conté cela autrement que par le judiciaire. 101ème nouvelle de son Décaméron :
nul doute qu'après sa satire des mœurs du clergé il se fût attaqué à ces nouvelles habitudes douteuses des membres de l'establishment politique.
Auteur phylogine s'il en fut il n'eut pas manqué d'en faire une de ses illustrations des travers d'une nouvelle caste.
Après les bourgeois "éclairés" les politiciens "no limit".
Rédigé par : une Fan | 28 mai 2011 à 18:20
Le slalom géant de Georges
La bonne glisse qui lui a permis de franchir les portes, il le doit à Jean-François Copé, grand rassembleur familial et apparenté devant Notre Seigneurie. Mais il vient d'en rater une dans sa déclaration aux médias qu'il a effectuée en dénonçant un complot du Front National par deux plaignantes pour agression sexuelle et viol ! Dans ces affaires il existe trois vérités, celles des deux parties, et la vraie; celle que connaissent parfaitement les plaignantes et l'auteur présumé ! La vérité sera difficile à établir pour la justice ou l'on assistera encore à sa parodie comme l'exemple des Pieds Nickelés de Clearstream ou curieusement MAM n'a pas été mise en cause mais DdV, 15 mois avec sursis et 45000 euros d'amende après avoir été relaxé ? Il ne s'est pas battu en première instance contre l'image de Joseph Fouché pour endosser en appel du parquet celle du cardinal de Rohan !
Un siècle après, Louis Forton à encore de l'avenir !
En effet, Tron avait demandé un logement fin 2008 pour domiciliation fiscale à Philippe Olivier, beau-frère de Marine, son conseiller politique d'alors à Draveil. Il semblerait qu'à cette époque la famille Le Pen était fréquentable !
Marine a donc raison de porter cette accusation diffamatoire en justice par Me Collard contre la "camarilla" de Georges...
Ce matin, en Conseil national, Jean-François Copé a appelé "à la retenue et à la plus grande prudence dans cette nouvelle affaire. Sans doute une attitude extrêmement respectable des déclarations de Georges Tron sur sa démission éventuelle, mais elle n'est pas de ma compétence, elle est de celle du ministre, du président de la République et du Premier ministre et c'est à eux d'en décider ensemble".
Copé, bien que je préfère l'écouter au piano, ne raconte pas que des âneries dans son devoir de maintenir la famille soudée et la perte de Borloo et des distances prises par le Nouveau centre, la fronde des populaires contre les dernières décisions gouvernementales l'affectent aussi mais dans le cas de Tron la meilleure décision sera très prochainement demain : "Georges Tron démission". Ainsi s'arrête le slalom pour disqualification au moment même où Notre Seigneurie s'offre une nouvelle virginité qui lui profite dans les derniers sondages au vu de l'actualité sismique politique auquel il n'est pas souhaitable de lui faire de l'ombre dans sa "reconquête".
Nos concitoyens ne sont pas dupes dans les catastrophes du quinquennat où il a plongé la France ; mais pendant ce temps médiatique piloté par le château l'on obère gravement l'avenir en occultant les véritables enjeux du débat démocratique.
Rédigé par : On se bat toujours pour ce qui nous manque le plus | 28 mai 2011 à 17:35
Et voilà, l’affaire DSK a déclenché l’affaire Tron, qui elle-même va déclencher l’affaire Machin et ainsi de suite. L’effet domino est en marche et les militantes féministes sont déchaînées.
Bientôt un élu n’osera plus jeter un œil discret dans le décolleté de sa secrétaire sans risquer de se retrouver avec une plainte pour harcèlement.
Le puritanisme américain est en train de nous envahir.
Rédigé par : Achille | 28 mai 2011 à 17:30
Aller masser les pieds de ses collaboratrices...
Quelle idée !
Rédigé par : Alex paulista | 28 mai 2011 à 16:59
Georges Tron ?
Ou c'est vrai ou c'est faux !
A moins qu'il se soit égaré entre les orteils... les deux gros orteils !
Et là, c'est direct la main au panier... et la main au panier c'est direct avec les menottes !
Et les menottes c'est pas le pied !
Et toujours le qualificatif de "présumée" accolé à "victime".
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 28 mai 2011 à 16:21
Ouais ! c'est en fait ça qui me plaît :
l'infantilisation d'adultes responsables
qui sont incapables de dire si oui ou non
ils ont blessé autrui...
Les sommets de l'Himalaya de la couardise
ne vont pas tarder à être franchis.
Rédigé par : calamity jane | 28 mai 2011 à 14:38
Georges Tron m'inspire autant qu'Eric Besson. Des opportunistes ayant chacun déserté leur camp. Et, par ailleurs, dotés d'un physique qui permet de leur coller tous les délits de la terre.
Il est curieux que personne n'évoque "la main" de Villepin dans cette affaire. Lui qui va se prendre une gamelle pour avoir mis les doigts dans Clearstream.
Mais avez-vous vu l'engeance qui accuse Georges Tron ? Du "personnel de mairie"... Un monde étrange. Faites trente kilomètres en dehors de Paris et allez voir leurs bobines : un ramassis de braves gens, des cas sociaux et bras cassés. Ils vous sont fidèles le temps d'un mandat, et si vous n'êtes pas réélu, ou si vous les écartez, malheur à vous : on sort les dossiers. Minable.
Et ces plaignantes,qui accusent Georges Tron, infoutues d'aligner trois mots cohérents devant des caméras et qui racontent leurs malheurs toujours masquées ou floutées. Minables.
Rédigé par : Savonarole | 28 mai 2011 à 13:01
Au train ou vont les choses, le déballage va continuer. Et comme a déclaré Mme Dati lors d'un récent entretien télévisé, certains doivent regarder le bout de leurs chaussures en souhaitant passer entre les gouttes.
On serre les fesses !
Rédigé par : Jabiru | 28 mai 2011 à 12:23
Bonjour Philippe Bilger
« Georges Tron doit oublier la main du FN pour ne dire la vérité que sur la sienne. »
Quel humour ! surtout si l’on sait que celle-ci s’intéressait, nous dit-on, surtout au massage de pied de ses collaboratrices... Mon oeil !
Rédigé par : Achille | 28 mai 2011 à 11:07