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30 mai 2011

Commentaires

XXXXXX

Bonjour
Cher Monsieur Bilger (et toute autre personne qui pourrait me donner le renseignement),

Je vous prie de bien vouloir m’indiquer la marche à suivre afin que mon nom ne figure pas sur la liste du tirage au sort en tant que juré (possible) dans l’affaire D.SK.
Je ne pourrai jamais donner un avis impartial sur cette affaire étant donné le caractère abject de l’information que l’on nous sert continuellement, garnie d’images dont je ne saurai dire le nom.
Je n’aime pas les libertins mais encore moins les loups.
Je me sens d’ailleurs moi-même continuellement insultée par la qualité de l’information que l'on nous sert.
Pourquoi D.S.K et Anne Sinclair ne mettent-ils pas leur nom au droit d’auteur ?
J’ai le nom d’une marque ! J’ai le nom d’une marque ! qui est-ce qui a un produit à placer ? Un nom à faire connaître ?
Exceptionnellement je ne signe pas de mon nom parce que j'ai envie d’écrire bien grand :

FURIE FURIE FURIE

Mary Preud'homme

Pierre-Antoine a écrit :
Aux dernières infos, de la bouche même de son avocat, DSK ne nierait pas la relation sexuelle... surtout en s'appuyant sur les traces ADN trouvées dans la chambre et sur la bouche de la "plaignante".
---
Exact, à cette différence près qu'au début de l'affaire, il avait nié en bloc toute relation avec cette femme de chambre et donc menti. Mensonge qui apparemment n'avait pas choqué outrancièrement la justice américaine, pas plus qu'elle n'avait entamé la crédibilité de DSK.
Deux poids deux mesures donc !
Apparemment ce n'est pas pour demain que la honte change de camp et aux States comme chez nous, une fille violée est sinon une salope qui l'a bien cherché, une fille de mauvaise vie ou une affabulatrice !
Cqfd

Savonarole

17H45 "Le dossier n'est pas clos" Cyrus Vance.

Vous pouvez remettre une bûche dans le feu et surveiller le gratin.

oursivi@PA

"Même en acceptant le consentement, il faut avoir une drôle de mentalité pour "s'offrir" une femme de chambre "à la sauvette". Et le calme apparent manifesté tout aux longs des heures qui ont suivi trahirait une habitude."
PA

Quelle ânerie.

Soit c'est un violeur et il doit le payer d'une peine de prison appropriée, soit ce n'en est pas un, et c'est alors un simple libertin qui se fiche pas mal de ce genre de bigoterie et a bien raison de le faire.

Madre Padre, entre adultes consentants, cela ne nous regarde pas.

AO

Frank THOMAS

Je n'ai pas pour habitude de me citer moi-même. Cependant ce qui est en train de se passer à New-York est d'une telle importance, le retentissement mondial de cette affaire DSK est tel, ses répercussions sur notre pays si profondes et si graves, que les lecteurs sont en droit de demander des comptes à ceux qui prennent la responsabilité soit de les informer, soit, comme c'est mon cas dans le blog que j'anime, de leur faire partager leurs points de vue et leurs opinions.
La confiance qu'on peut avoir en eux n'est pas un dû; elle se mérite.
C'est pourquoi je tiens à reproduire dans ce commentaire trois extraits des articles que j'ai consacrés à l'affaite Strauss-Kahn, en mai dernier, notamment.

15 mai
"Cependant, pour mon pays qui ne mérite pas cette infamie, pour lui et les siens, je souhaite que DSK soit blanchi de l'ignominieuse accusation portée contre lui, que son honneur soit lavé et sa dignité rétablie."

"Certes, la Roche Tarpéienne est près du Capitole. Mais justement : si l'on ne s'est pas brisé la nuque en tombant, peut-être peut-on escalader à nouveau la pente. Dans quel état ?"

16 mai
"Ainsi passée au crible d'accusateurs mal intentionnés, il n'est pas de vie, si tranquille et rangée qu'elle puisse être, qui ne puisse apparaitre comme désordonnée et potentiellement criminelle."

"Cet assassinat médiatique programmé a quelque chose qui blesse la conscience puisque, quoi qu'il advienne, que les faits soient ou non avérés, le criminel et la victime en sortiront blessés et humiliés."

Personne ne sait, à cette heure, ce qui va sortir de l'audience extraordinaire de cet après-midi : confirmation des accusations, atténuation de celles-ci ou carrément abandon de toute poursuite.
Mais quoi qu'il advienne le sens de la justice imposera, encore et toujours, de ne pas se lancer tête baissée dans la rumeur, et de laisser à l'accusé le bénéfice du doute, à défaut de la présomption d'innocence.


Pierre-Antoine

@Dame Véronique,

Cela ne m'avait pas échappé et je faisais simplement un complément de commentaire.
Aux dernières infos, de la bouche même de son avocat, DSK ne nierait pas la relation sexuelle... surtout en s'appuyant sur les traces ADN trouvées dans la chambre et sur la bouche de la "plaignante".

Même en acceptant le consentement, il faut avoir une drôle de mentalité pour "s'offrir" une femme de chambre "à la sauvette".

Et le calme apparent manifesté tout aux longs des heures qui ont suivi trahirait une habitude.

Cordialement

Pierre-Antoine

oursivi@VRPA

Rédigé par : Véronique Raffeneau | 01 juillet 2011 à 07:18

et PA.

Il semble surtout urgent d'attendre que ce nouveau fait mature avant d'en tirer quoi que ce soit.

Personne n'a dit - à part quelques excités - qu'il était sûr de la culpabilité ou de l'innocence de DSK.

Tous avons espéré que la confiance naturelle que plaçons dans la police de NY soit justifiée, qu'il paie s'il le doit, qu'il soit blanchi s'il doit l'être.

On en saura plus d'ici quelques jours.

La présomption d'innocence vaut aussi bien pour le plaignant que pour l'accusé.

Je l'avais écrit, ne sont qu'une enquête qui chemine et un procès qui dit (éventuellement qu'il ne sait pas bien conclure si l'enquête n'a pas tout expliqué mais s'est achevée car n'espère plus le faire en temps raisonnable).

So, wait and see.

AO

Véronique Raffeneau

@ Pierre-Antoine

Mais enfin, Pierre-Antoine, vous avez bien remarqué que je pose ma question à Philippe suite à un billet qui vante plus que de raison, à l'instar de nos experts victimilogues qui sévissent dans la justice française, une crédibilité a priori et obligatoire à accorder à la parole de la victime dans le cadre d'une plainte pour crime sexuel !

Evidemment, des femmes, des hommes, des enfants sont violés. Evidemment, quel que soit le plaignant ou la plaignante, un viol reste un viol.

Seulement, la présomption d'innocence mise à mal par Philippe dans ce billet, reste encore ce qui est le plus et le mieux à même d'équilibrer notre appréhension des événements quand nous ne disposons, comme par exemple pour l'affaire DSK et source de ce billet, que du seul document préliminaire A CHARGE produit par l'accusation.

"Que faites-vous des traces ADN ?"

Tous les professionnels judiciaires vous diront que des traces ADN ne démontrent pas à elles seules, et très loin de là, la matérialité d'un crime ou d'un délit.

Pierre-Antoine

@dame Véronique

Que faites-vous des traces ADN ? et a-t-on le droit de violer une femme qui n'est pas parfaite ?
Même une prostituée dans l'exercice de son commerce ne se viole pas. Et certaines, rares, ont obtenu condamnation de leur violeur !

Et cerise sur le gâteau, peut-on prouver une innocence à la seule lecture d'un article de journal ?

Attendons la suite.

Cordialement

Pierre-Antoine

Véronique Raffeneau

Philippe, à la lumière des derniers développements, genre article du New York Times, dont il est question depuis ce matin très tôt, en avez-vous toujours marre de la présomption d'innocence ???

Georges de Furfande

Monsieur Bilger votre billet n'est pas vulgaire, il est attristant. La présomption d'innocence n'est pas seulement un principe de procédure judiciaire, c'est surtout un principe fondamental du Code civil. Le jugement le plus important et le plus permanent, c'est celui des hommes. Si dès le départ les hommes ne respectent pas la présomption d'innocence, non seulement il est probable que les décisions de justice en seront affectés, mais surtout même une décision de classement, de relaxe ou d'acquittement n'effacera pas la conviction de la culpabilité. Lorsque l'émotion pour le plaignant crée la présomption qu'elle est une victime (comme certains l'ont proclamé dans les media), non seulement on va vers de nouveaux Outreau, mais on retourne en fait vers la justice de M. Lynch.

Simon DOSEN

La présomption d’innocence n’inclut pas de devoir garder sous silence l’attitude inacceptable de DSK. Homme intellectuellement brillant, directeur du fond monétaire international, espoir pour des millions de Français(es) d’incarner le futur chef de l’Etat. Il nous gifle, nous humilie à la face du monde en incarnant pour longtemps une image de l’homme incapable de maîtriser ses pulsions.
Je ne sais pas si cet homme est coupable… Ce que je sais, c’est que mon cerveau n’est pas ma b… et que je ne peux me reconnaître dans cette image avilissante qui consiste en ce que tout événement imprévu fasse de moi une bête incapable de peser le pour et le contre entre l’émotion du désir et mes responsabilités.

Laurent

Superbe la remarque relative au concombre espagnol !

Bruno

Merci pour l'article très intéressant.
En France comme aux États-Unis, la présumée victime est passible de sanctions pénales si la justice conclut qu'elle a menti.
Elle devient donc coupable le cas échéant mais jusque-là, elle est présumée innocente, tout comme l'accusé.
Est-ce que la tension que vous évoquez entre présomption d'innocence et présomption de vraisemblance ne revient pas, finalement, à la tension entre deux 'présomptions d'innocence', incompatibles certes mais ni plus ni moins valables l'une que l'autre, tant que la justice n'a pas statué ?

Albert Camus

"Le jour où le crime se pare des dépouilles de l'innocence, par un curieux renversement qui est propre à notre temps, c'est l'innocence qui est sommée de fournir ses justifications"

In "l'homme révolté"

calamity jane

marie,
mon précédent commentaire a été fait, à
votre endroit, sans consultation du lien
que vous me proposez gentiment et dont
de tout coeur je vous remercie.
Le brame des cerfs à Saint-Hubert, dans
les Ardennes belges, ne m'étant pas inconnu,
soyez aimable de m'expliquer la subtilité
de votre cadeau. Merci.

calamity jane

Marie,
les propos ironiques de lambertine
sont votre sensibilité et donc c'est à
elle que vous devez vous adresser pour les
explications.

Marie

@calamity jane,

J'avais espéré lire dans le propos de lambertine de l'ironie mais vous ne semblez pas le percevoir ainsi. C'est bien ce que je craignais !

@Aïssa et les machos de ce blog !

http://www.youtube.com/watch?v=dfLMfCLewrs&feature=related

calamity jane

lambertine,
merci pour votre examen de conscience public.
Quelque chose me dit que vous avez une
vie confortable et que pour vous les détails
du pire restent dans la dentelle.
L'atteinte à l'intégrité physique n'est pas
une spécialité de femmes (sauf quelques cas)
et ce serait désolant de ne plus pouvoir
en parler.

Pierre-Antoine

Pour celles et ceux qui s'intéressent un tant soit peu à ce jeudi de l'Ascension, je recommande la lecture du premier chapitre du livre des actes des apôtres, et particulièrement le verset 11.

Il n'y a pas que la pluie qu'on attend avec impatience. Si cela tarde, l'air va devenir de plus en plus irrespirable.

Bon WE à chacune et chacun, en espérant qu'il soit pluvieux !

Cordialement

Pierre-Antoine

Pierre-Antoine

Si l'on veut savoir si Luc Ferry a eu tort ou raison de "balancer", il suffit d'ouvrir les "cantines" du Commandant Prouteau et d'y ouvrir le dossier "Coral et Kripten", le nom du ministre qui s'est fait "poisser" à Marrakech y figure en toutes lettres.

Pour connaître le nom des "complices" de ce ténébreux dossier il suffit d'interroger les sénateurs belges sur ce qu'ils savent de l'affaire "Coral/Zandvoort".

On comprend mieux pourquoi il y a une levée de bouclier dans la presse contre Luc Ferry et on peut également s'interroger sur la suite judiciaire de l'affaire.

Pour les sources il suffit de faire deux recherches sur Google, "Coral Kripten" et "Coral Zandvoort".


Cordialement

Pierre-Antoine

Cactus en à part, tais ?

Dans toutes ces dernières (sombres) histoires, restons quand même philosophes : "Qui vole ma bourse vole une chose sans valeur." Othello
(en espérant que sbriglia ne me lira pas qu'entre les lignes de ma main en ce jour d'Ascension, sissi !)

Lo

Enfin quelqu'un qui crie haut et fort que s'il faut respecter la présomption d'innocence il ne faut pas en oublier pour autant qu'il y a suspicion. Accuser quelqu'un c'est le désigner comme auteur des faits. Il n'y a aucune présomption d'innocence là-dedans.

La présomption d'innocence a été inventée par les hommes politiques à l'époque des "affaires" qui les touchaient directement.

Pour le "présumé" assassin de la jeune Laëtitia, Sarkozy n'a pas fait jouer la présomption d'innocence. Pas plus pour les accusés de l'affaire Clearstream.

la fourmi rouge

@ Aïssa Lacheb-Boukachache | 31 mai 2011 à 19:53
@ lambertine | 31 mai 2011 à 23:58

Bien sûr, et ce d'autant plus que ce sont les mères qui éduquent essentiellement leurs enfants, en reproduisant le schéma familial et sociétal.

Il n'empêche, que le pouvoir (politique ou dans les médias) est essentiellement masculin. Ce qui est bien l'objet des affaires mises en débat aujourd'hui.

*

Par ailleurs,
j'en arrive à penser que Luc Ferry a volontairement mis les pieds dans le plat, dans ce contexte nouveau de libération de la parole, pour pouvoir soulager sa conscience en donnant les informations qu'il possède et les noms (tous les noms,... de ses informateurs compris, qui eux savent directement et ont étouffé l'affaire), dans l'intimité du bureau d'un juge...........................

La réaction dure de certains ministres de son bord politique donnent corps à cette éventualité.

Monique48

"Qui pourrait de gaieté de coeur se déclarer faussement victime...?"

Malheureusement, je crois que le monde est plein de fausses victimes, quelquefois simplement trompées par les apparences, ou alors malades, ou encore perverses. Les cabales que l'on monte contre quelqu'un pour de multiples raisons, vous n'en avez jamais entendu parler?

Et puis pour un esprit tant soit peu rigoureux, entre vraisemblance et vérité, il y a un gouffre. Si le juge doit s'interdire absolument de le franchir, de quel droit le citoyen lambda pourrait-il le franchir allègrement?

@accusé_à_tort

De nombreuses plaintes, violences conjugales à l'appui d'une procédure de divorce par exemple, sont tout à fait stéréotypées et rencontrent la sympathie, voire même les attentes, de ceux qui les écoutent: du commissariat au palais de justice. Les obstacles ne me semblent pas si nombreux pour le départ d'une procédure dans le cas de ces violences spécifiquement faites aux femmes. La vraisemblance est parfois trop facilement - trop rapidement - reconnue là où il y a tout simplement une absence de preuves et des accusations d'épinal. La présomption d'innocence est donc effectivement un réel combat des magistrats contre eux-mêmes et l'effet pygmalion de toute plaintes - en particulier liées à des accusations graves, mais si banales dans les affaires familiales. Et lorsque l'on se retrouve innocenté, l'on reste avec l'impression amère que c'est à contre-coeur ! Rien ne vient dédommager les atteintes à l'honneur et les coûts financiers d'une procédure qui peut dériver sans la présomption d'innocence en une sorte de jugement conceptuel. Un expérience vécue malheureusement qui ne m'a pas donné le meilleur jour de la justice.

Véronique Raffeneau

@ M. Laboca

Je ne m'en prends pas à Luc Ferry. Je n'ai pas écrit que ce qu'il a dit sur Canal + est faux ou vrai.

Ce débat ne m'intéresse pas.

J'ai écrit une chose très simple:

Si, comme il l’affirme, Luc Ferry a été informé par des autorités gouvernementales d'une arrestation, l'ensemble des rédactions et des dîneurs en ville de France et de Navarre étaient également informés.

Rien n’interdisait par exemple à un journaliste d’investigation de vérifier la véracité ou pas de la rumeur parisienne et de publier le résultat de son enquête.

Chez les mondains, comme Luc Ferry et tant d'autres, personne ne voudra renoncer à son statut d’initiés. On choisit les déjeuners, les dîners et ses fréquentions de façon exclusivement utilitaire avec ce qui compte dans le moment ou croit compter.

La complaisance qui consiste à occulter, ou a contrario à dire sans dire, à dénoncer d'un coup d'un seul à la faveur de l'affaire DSK, ne mérite pas notre intérêt.

Eddy

Bonjour Monsieur l'avocat général,
D'abord n'oublions pas au passage que notre droit n'a pas été créé ex nihilo. La présomption d'innocence est à replacer dans une perspective historique, que je laisse à chacun le loisir d'apprécier avec ses propres repères ; Seconde Guerre mondiale, affaire Dreyfus, et on peut remonter encore jusqu'à la Terreur, ou l'Inquisition... enfin bref.
Ensuite il faut se garder des raisonnements qui tendent à dire que le parapluie ne sert à rien puisqu'on n'est jamais mouillé dessous. On n'accuse pas sans preuve, ou à la légère dans notre pays. Cela veut-il dire qu'il faut supprimer la présomption d'innocence ? ou bien qu'au contraire, elle joue son rôle ?

LABOCA

@Mary Preud'homme
Le seul privilège des magistrats, c'est le droit exclusif de rendre des jugements ou arrêts au nom du peuple français.
La règle de la présomption d'innocence s'adresse aussi aux citoyens, puisque ceux-ci peuvent être poursuivis en cas de diffamation.
Si l'on suivait votre théorie, tout le monde serait fondé à porter atteinte à l'honneur de gens en lançant sans preuve des accusations.

@Véronique Raffeneau
On fait un mauvais procès à Luc Ferry. Celui-ci n'a accusé personne, se contentant de porter à la connaissance du public une chose qu'il ignorait.
Pourquoi cherche-t-on à prendre Ferry pour un menteur, lui qui est docteur en philosophie, formé dans l'université allemande?
Le Figaro qui, d'après Ferry, a été le premier à informer les Français de cette chose, n'a pas été attaqué. Pourquoi s'en prendre à Ferry, lui qui a le physique d'un honnête homme?

oursivi

Rédigé par : Savonarole | 01 juin 2011 à 08:07

Ça, c'est votre côté Don Quichotte ; mais arrivez trop tard, fallait attaquer les moulins avant.

La prochaine fois vous les éplucherez.

sAnchO pensif

damien75

Tout est dit ici :

http://www.petitions-institutpourlajustice.org/video/referendum.html

Véronique Raffeneau

@ M. Laboca

Je ne sais pas quoi répondre à votre mention d'un ministre pédophile évoqué aujourd'hui par Luc Ferry.

Si ce n'est que Luc Ferry avait toute latitude avant l'affaire DSK pour parler publiquement de faits qu'il prétend et affirme avérés et que vous évoquez, par exemple, une arrestation par la police marocaine.

Il a choisi d'occulter et de taire.

Comme tous ceux qui, à un titre ou à un autre, exercent une parole publique, optant pour la dissimulation, l'occultation et l'abstention, conscients du fait qu'ils sont d'abord solidaires et liés par mille et une connivences et intérêts.

sergeG

Excellente analyse. J'ai eu à constater, à mes dépens, que dénoncer des faits criminels, lorsqu'il s'agit de politique, est impossible. La presse met au pilori celui par qui le scandale arrive pour protéger les délinquants et les criminels. C'est l'inverse des USA. Dans le cas auquel je fais allusion les faits étaient indiscutables, démontrés et prouvés par des documents officiels.

Savonarole

Le concombre espagnol n'aura pas bénéficié de la présomption d'innocence, et pourtant...

Véronique Raffeneau

@ Mary

"Pas question donc pour qui que ce soit d'autre que le procureur ou le juge de brandir la présomption d'innocence comme une arme de défense ou un bouclier dès lors que c'est un outil essentiellement réservé au magistrat."

Depuis la loi renforçant la présomption d'innocence votée en 2000, le fait par exemple de diffuser l’image d’une personne menottée est un délit.

Egalement, dans le désordre, ce texte a instauré l'appel d'un verdict de cour d'assises et le juge des libertés et de la détention. Il a remplacé le terme "inculpé" par celui de "mis en examen", "chambre d'accusation" par celui de "chambre de l’instruction", etc.

Affirmer que la présomption d'innocence est un principe éthéré, sans objet réel et vide, affirmer que ce principe qui structure notre rapport et notre compréhension de la justice pénale, écrire qu'il ne regarde que les magistrats ou qu'il est un outil essentiellement réservé au magistrat, est tout autant éthéré, abusif, excessif, incantatoire et vide que de l'invoquer à tout propos.

A chaque fois qu'un verdict de cour d'assises fait l'objet d'un appel, à chaque fois qu'il est question d'un juge des libertés et de la détention, à chaque fois que l'expression "mise en examen" est utilisée, cela fait référence et constitue une traduction directe et concrète du texte d'Elisabeth Guigou.

Par exemple, dans le langage courant, plus personne ne parle d'inculpation, et depuis l'affaire d'Outreau le grand public a appris que ce n'est pas le juge d'instruction qui place en détention provisoire, mais bien le juge des libertés et de la détention !

Si Philippe Bilger en a assez de la présomption d'innocence et de ces pauvres mots utilisés dans le quotidien par toute personne ayant à faire avec la justice pénale, la seule action concrète et cohérente à entreprendre pour lui est de militer activement pour la suppression pure et simple de la loi Guigou !

Si Philippe Bilger tient à ce que sa théorie de la vraisemblance obligatoire de la parole des victimes prime et soit concrètement traduite dans l’ordinaire médiatique et judiciaire, qu'il milite sans attendre dans les cercles des experts victimologues, dont les rapports se raccrochant à la lecture des best-seller du moment ont à eux seuls inspiré et structuré les analyses de plus de 80 magistrats professionnels qui, à un titre ou à un autre, sont intervenus dans le dossier de l'affaire d'Outreau !

Le reste, ce ne sont que des mots.

On se bat toujours pour ce qui nous manque le plus

Quelques regrets de ne plus entendre les deux Eric, il manqueront certainement à l'émission. Mais Monsieur Bilger vous oubliez que nous sommes rentrés en campagne et tous les coups sont hélas permis, la majorité présidentielle resserre ses rangs et l'exécutif en pilote les médias dans cette obsession de la présomption d'innocence, ce qui me navre et m'exaspère autant que vous.

Les membres de notre exécutif seraient-ils tous devenus magistrats d'un coup de baguette magique telle la fée Carabosse nous imposant leur diktat méprisant ?

Qui pourrait de gaîté de coeur se déclarer faussement victime, dans le domaine de la complicité par abstention de dénonciation calomnieuse ?

Un nouveau concept juridique de la cour d'appel piloté du château par Notre Seigneurie !
Ces faits divers qualifie ce procès envers DDV de stalinien. La justice aux ordres n'en sort pas grandie, elle est devenue anti-républicaine et anti-démocratique, cette parodie de notre justice stalinienne politique dont le seul but est d'éliminer un adversaire ! Nos concitoyens ne sont pas dupes de ses dérives totalitaires aux frais des contribuables. Quelle honte ...
Où est l'honneur dans le discrédit de notre justice ? Le fond est atteint...

lambertine

Aïssa,

J'ai envie de vous dire merci, Aïssa. En tant que femme (même si je n'aime pas cette expression).

Parce qu'en tant que femme, je suis capable de tout ce dont un être humain est capable. Donc de mentir, de voler, de tuer, de profiter sexuellement d'un autre être humain.

Et je vous suis reconnaissante de le dire. parce que j'en ai plus que marre (oui, marre) d'entendre et de lire qu'une femme ne serait qu'une victime, par essence, même quand elle est coupable du pire.

Ma liberté, c'est aussi de pouvoir être coupable du pire. Même si je suis une femme.

Parce que je suis un être humain.

Mary Preud'homme

Laboca a écrit !
« Ce que j'ai dit, c'est que la présomption d'innocence ne fonctionne que comme une fiction dans certains cas : par exemple l'hypothèse de la commission d'un crime par un individu devant des témoins… ».
---
Merci d’apporter de l’eau à mon moulin Laboca.
C’est bien pour cette raison que le magistrat, procureur ou juge d’instruction qui lui n’a été témoin des faits en aucun cas (sinon il serait déchargé de l’affaire), a pour mission d’arbitrer la situation entre deux parties antagonistes, d’un côté le plaignant et de l’autre le prévenu qui bénéficie de la présomption d’innocence. Ce que Philippe Bilger s’est donné la peine d’expliquer dans son billet que vous devriez relire les yeux grands ouverts et dont je cite un extrait : « Mais la présomption d'innocence est surtout, voire exclusivement faite par et pour les magistrats. C'est seulement dans la pratique judiciaire qu'elle devrait prendre toute son importance. Dans l'ensemble des phases procédurales qui concerneront les divers moyens d'investigation mis à notre disposition. L'enquête, l'instruction, les tribunaux correctionnels, la cour d'assises. C'est le procureur, le magistrat instructeur, le juge qui ont pour obligation suprême de se battre contre eux-mêmes en s'accrochant à la présomption d'innocence tant que la présomption de vraisemblance, de l'autre côté, ne sera pas devenue vérité... »
----
Pas question donc pour qui que ce soit d'autre que le procureur ou le juge de brandir la présomption d'innocence comme une arme de défense ou un bouclier dès lors que c'est un outil essentiellement réservé au magistrat.

LABOCA

@Mary Preud'homme

Relisez ce que j'ai écrit, fermez vos yeux, puis méditez : vous verriez qu'à mes yeux la présomption d'innocence est plus importante qu'aux vôtres.
Ce que j'ai dit, c'est que la présomption d'innocence ne fonctionne que comme une fiction dans certains cas : par exemple l'hypothèse de la commission d'un crime par un individu devant des témoins. Un tel individu peut aussi revendiquer la présomption d'innocence, alors que des témoins l'ont vu commettre en direct un crime. Dans ce cas, la présomption d'innocence joue comme une simple fiction.
Je veux dire par là que l'invocation de la présomption d'innocence renvoie dans certains cas à du vide, à de l'insignifiant.
Comprenez-moi bien : il ne faut pas que la règle de droit ou le principe juridique, en l'occurrence la présomption d'innocence, soit cette petite chose dont on se prévaut pour essayer de duper les gens sur sa propre responsabilité pénale.
Des gens ont été accusés à la suite d'une dénonciation calomnieuse : c'est eux qui doivent invoquer la présomption d'innocence.
Les gens qui ont commis des crimes, des délits, des contraventions, n'ont pas à invoquer la présomption d'innocence, car ils n'ont rien à présenter devant le juge pour obtenir que la sanction pénale ne leur soit pas appliquée.

Cactus @ sbriglia

Take Two (sbriglia dixit):
"Pour les prochains billets, on peut imaginer :
"Fatigue, le Corse !" (énoncé troisième verdict)
"Battisti, ses arrêts" (retour d'exil)
"Hollande, moulin à vent ?" (primaires)
"Marine me donne des vapeurs" (actualité permanente)
"Deux cabots se parfumaient au pétrole" (la vieille basoche en Libye)
je me permets de copier-coller Monsieur Sbriglia :
"Haro sur les deux baudets" (Zemmour et Naulleau)
"Salut les coquins, je vous tire ma révérence...!" (3 octobre)
"Basoche à nous deux !" (4 octobre)
.............Pour la suite du florilège je fais confiance à oursivi et à Cactus !

DONT ACTE 1 : (slogan de campagne )
SBRIGLIA président ! (pour mettre un terme à notre société de consummation : Sissi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)

sinon, pour le plaisir de vous relire, un extrait de vos plaideurs : "Je sais bien qu'il y a des malades qui, plaideurs d'habitude ou menteurs invétérés, n'hésitent pas, par une sorte de fascination trouble pour le judiciaire, à s'exposer et à exposer des récits dévastateurs et imaginaires."

Mary Preud'homme

Laboca !
Comment pouvez-vous écrire (sans rire) que vous souscrivez quelque peu à mes propos, alors que notre vision de la présomption d’innocence est diamétralement opposée et que là où je dis qu’elle est essentielle et doit donc être réservée exclusivement à l’usage des spécialistes que sont les magistrats, vous clamez que, je vous cite : « La présomption d'innocence ne signifie rien de fondamental…/… On comprend immédiatement que la présomption d'innocence ne fonctionne parfois que comme une fiction…. Etc. etc. ».
« Rien de fondamental ? », « fiction ? », autant de qualificatifs dont vous affublez un outil essentiel du droit dont Philippe Bilger nous a parfaitement rappelé l’usage et la destination dans son billet que vous devriez bien relire attentivement. De même que plusieurs intervenants qui manifestement sont montés au créneau sans comprendre où il voulait en venir.

Aïssa Lacheb-Boukachache

J'ai une nouvelle importante: moi aussi, je connais un ex ministre accusé de pédophilie dans un pays «émergeant» (nouvelle dénomination), arrêté puis relâché discrètement, après des tractations diplomatiques secrètes entre notre pays et ce pays … Je ne suis pas sûr de ce que je dis mais je tiens cette information du plus haut niveau de l'Etat car moi aussi je connais des personnes au plus haut niveau de l'Etat … Je ne peux pas dire de quel ex ministre il s'agit car si je le dis, je suis passible de poursuites judiciaires pour diffamation …

Quelle banane, ce Luc Ferry! C'est une honte nationale que ce «philosophe» institutionnalisé …

Je connais aussi des femmes, des centaines et plus le temps passe plus elles sont nombreuses, des Françaises, des vieilles, des très vieilles même, puis féministes et revendicatrices et vindicatrices jusqu'au bout de tout, on les appelle innocemment des Cougars (ne me demandez pas pourquoi cette dénomination singulière, elles ne me l'ont jamais révélée), riches ou moins riches, certaines très riches et qui se tapent chaque année à Pâque, à la Noël et même au mois d'août, des jeunes de 15 à 25 ans par dizaines à Saint-Domingue, Cuba, Rio et le Maroc aussi, tiens ça c'est pour le «philosophe» … En certains endroits «émergeants» de la planète, c'est par dizaines que chaque nuit elles font défiler dans leur lit des beaux hôtels des gamins et des gamines à peine adolescents … C'est un fait connu de tous sauf de ceux qui ne veulent pas savoir!

Eh oui, Luc, les ex ministres mâles anonymes n'ont pas ce monopole ...


Aïssa.

catherine A   deux exemples et 4410 contre-exemples

Juste une précision : en 2005, 4410 viols et agressions sexuelles ont été recensés par la police ; soit une toutes les deux heures. Pour les associations qui s'occupent des victimes comme pour le ministère de l'Intérieur, les viols réels sont peut-être dix fois plus nombreux, car les victimes se taisent le plus souvent. A écouter tout ce qui se dit depuis quelques jours et à lire ce qui s'écrit, même ici (mention spéciale pour Aïssa qui n'a rien perdu de sa haine viscérale des femmes et pour Pierre-Antoine qui est dans les starting blocks) on comprend facilement pourquoi.
Tiens, pour prendre le titre d'un de vos derniers billets M. Bilger je crois que je me sens prête à... me mettre au vert.

Pierre-Antoine

@Jeanne

Merci des précisions, à mon tour de dire que ce n'est pas un mais trois non-lieux... Après le premier la plaignante s'est constituée partie civile et a fait appel du deuxième non-lieu.

Et à chaque fois elle se réfugiait entre les mains des psy qui la considéraient comme une victime...

En la matière, la présumée victime est plus à plaindre que le présumé innocent.

Entre les séjours en hôpital psychiatrique et la prison, je crois que enfermé pour enfermé, je préfèrerais la relative liberté psychique de la prison.

Les médocs en hôpital psychiatrique sont un double enfermement.

Cordialement

Pierre-Antoine

Marie

La presse américaine rapporte une nouvelle affaire d'agression sur une femme de chambre dans un autre hôtel de luxe de Manhattan par l'ancien directeur de la banque d'Alexandrie : Mahmoud Abdel-Salam Omar (74 ans) !

http://www.nypost.com/p/news/local/manhattan/nd_banker_in_hotel_sex_bust_5t8SbxVPtY026XJSdsJPJM

oursivi

"..
..
..
Pour la suite du florilège je fais confiance à oursivi..."
Rédigé par : sbriglia | 31 mai 2011 à 16:06

Vous apprenez vite. C'est bien.

Sinon, c'était Laboca comme compagnon de cellule, et l'overdose de rire tue, plus sûrement que le drap tressé et la chute du tabouret.

AO

Bikobimbo

Monsieur Bilger,

Un présumé innocent n'est-il pas "aussi bien" un présumé coupable dans le langage courant et non juridique ?
On pourrait donc parler de PRESUME coupable pour l'inculpé, et de présumée victime pour le plaignant, non ?

damien75

Et les rumeurs de ce qui se serait passé au Maroc ne sont guère plus encourageantes ....

Donc, si je résume la France : peines de prisons ridicules, élites délinquantes protégées, politiciens peu nets qui défendent les criminels et la présomption d'innocence qui les arrange bien, incapacité à nommer les problèmes et dictature de la pensée.

Pour moi les jeux sont faits... Il ne me reste qu'un parti où voter... et puis ensuite qui vivra verra.

Pierre-Antoine

@Savonarole

Sarko réélu ?

Peut-être que la Marine Nationale fera tirer les canons avant de monter à l'abordage !
On lui fournit des boulets sur un plateau d'argent !

Et si ce n'est pas en 2012 ce sera en 2017, elle n'aura que 49 ans et aura aiguisé ses sabres pendant deux campagnes.

Cordialement

Pierre-Antoine

Pierre-Antoine

@Dame Catherine

"Quid de l'article 700 du Code de procédure civile?

Insolvable la dame, elle vit des aides sociales et se réfugie dans les bras des psy qui l'ont internée régulièrement après chaque non lieu....
Aux dires de l'avocate du mis en cause, il aurait fallu un jugement d'assises avec acquittement pour espérer recevoir une indemnisation correcte.

De plus les pratiques sexuelles habituelles de la "victime" se faisaient en présence d'un policier qui l'a conseillée dans les procédures.

Si vous voulez en savoir plus vous pouvez me contacter en privé.

Cordialement

Pierre-Antoine

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