Chaque jour apporte son lot de surprises et d'informations. Même en se gardant de toute précipitation, en veillant à la mesure, en attendant l'heure adéquate pour se prononcer, il y a déjà des enseignements qui peuvent être tirés de ce drame humain et judiciaire américain opposant Dominique Strauss-Kahn à celle qui affirme avoir été sa victime. Ces leçons sont en quelque sorte porteuses de sens pour l'avenir et devraient inciter, sur certains points, à une remise en cause et à une prise de conscience françaises en ce qui concerne la culture politique et médiatique (Le Monde, Le Figaro, Marianne 2, 20minutes).
- L'intervention échevelée et violente, à sens unique, de Bernard-Henri Lévy un matin sur France Inter, à qui Pascale Clark n'a pas posé la seule question qui aurait valu la peine : et si la jeune femme qui a déposé plainte disait la vérité, qu'en penseriez-vous ? Sur un plan général, s'il est légitime d'invoquer la présomption d'innocence, il serait équilibré, dans les radios et à la télévision, d'accepter un point de vue au moins plus nuancé que celui majoritairement asséné.
- En dehors de l'exhibition indigne imposée à DSK qui, même si elle est habituelle aux Etats-Unis, demeure d'une indécence absolue, la redoutable équité d'une justice américaine qui ne mérite pas la condescendance avec laquelle on la considère. BHL soutient que, DSK n'étant pas n'importe qui, il n'aurait pas dû être traité judiciairement comme tout le monde. Il me semble qu'une telle philosophie serait aux antipodes du droit et de l'égalité réelle. Les séquences procédurales américaines, avec le système accusatoire, offrent une efficacité et une rapidité qui supportent largement la comparaison avec les nôtres, pour ne pas dire qu'elles les dépassent (Mediapart). Les procès ne surviennent pas des années plus tard, exsangues, essouflés. La recherche des preuves n'est pas médiocre et la défense - certes avec de l'argent - aura toute latitude pour se battre et répliquer. Il faut donc arrêter de ressasser ces poncifs qui voudraient présenter cette justice comme dévastatrice de la présomption d'innocence. Ceux qui y connaissent quelque chose, comme le professeur Cedras (nouvelobs.com), apportent sur ce plan des lumières décisives et contraires.
- Si je ne suis pas sûr que le Parti socialiste n'ait plus le droit d'invoquer la morale si le propos présidentiel est avéré - en effet, dans le pire des cas il ne s'agirait que d'une grave transgression personnelle -, en revanche j'ai été effaré, depuis le début de cette affaire et quelle que soit la tonalité des interventions, par le caractère exclusivement politicien et tactique des réactions socialistes. J'ai cherché désespérément, à charge ou à décharge, quoi que ce soit qui fasse référence à l'éthique, à la rectitude. On se dit vraiment alors que les partis sont des mondes à part qui n'ont pas les mêmes valeurs, par opportunisme, que le citoyen ordinaire.
- Internet permet de tout savoir, de confronter, d'approfondir, de dissiper les obscurités et d'autoriser des certitudes. Pourtant, il y a 57% de personnes qui, dans un dernier sondage, osent encore approuver la thèse du complot à l'encontre de DSK. Or, sans préjuger rien au sujet de celui-ci, s'il n'y a qu'une certitude aujourd'hui, c'est que l'allégation de la manipulation est absurde et n'est abritée que par des esprits fuyant l'évidence et recherchant l'inconcevable, même totalement démenti. Internet devient le lieu des fantasmes au lieu d'être l'instrument de leur effacement. A la longue, c'est de la rage ou de l'imbécillité !
- On s'est beaucoup moqué des Etats-Unis parce que le partage, dans ce grand pays, entre vie privée et vie publique non seulement n'est pas absolu mais au contraire part du principe que toute incidence négative de l'existence personnelle sur le comportement professionnel mérite d'être prise en compte. Il n'y aurait pas une immoralité permise pour l'espace intime mais une moralité exigeante pour le quotidien des jours de travail. Une personne est une totalité et il n'est pas absurde d'imposer aux élites intellectuelles, médiatiques et politiques une cohérence entre ce qu'elles prétendent être et ce qu'elles accomplissent. Le menteur, l'exhibitionniste, le léger et l'oublieux ne se métamorphosent pas en passant de l'autre côté de la frontière. Chantal Delsol dans un article lumineux a mis à mal cette conception française qui permet aux classes dirigeantes une éthique à mi-temps. La seule difficulté consiste à démêler dans l'officieux ce qui a un lien nécessaire avec l'officiel et donc doit être exprimé. La vie privée va parfois au-delà d'elle-même pour devenir d'intérêt public.
- Enfin, la pire leçon. Les médias américains ont profité de ce "pilori médiatique" selon l'expression d'Alain-Gérard Slama pour, précisément, faire la leçon, et à juste titre, aux journalistes français. Les premiers rêvent de "faire tomber" un président quand les seconds n'aspirent qu'à déjeuner avec lui. La loi du silence, à propos des problèmes intimes graves, est une plaie pour les médias français. A force de ne rien dire, on ne met un frein à rien. Il y a là une non assistance à personnes en danger : celles qui constituent un risque, celles qui pourraient en souffrir. L'amitié protège, la connivence médiatique occulte. Il est si voluptueux de jouir de son statut d'initié, de privilégié. Une caste détient l'information et plutôt que de réfléchir à sa diffusion pour le bien de la démocratie et la sauvegarde de destins privés, elle la garde au chaud dans le secret. Pour ensuite, trop tard, s'indigner hypocritement. Si les journalistes français adoptaient cette ligne de conduite qui choisirait la transparence quand cette dernière serait utile pour éclairer ou entraver une vie publique, ils craindraient fort de se voir appliquer le même traitement. Des intérêts réciproques bien compris empêcheraient toute vélléité de changement de cap. Cette loi du silence représente un système bien huilé d'auto-protection des élites.
Ces leçons, je l'espère, ne seront pas oubliées demain quand le sort judiciaire de DSK aujourd'hui tristement incarcéré sera tranché. Le 20 mai ou dans plusieurs mois.
Herman dans ses oeuvres. Le négationnisme n'est-ce pas sa spécialité ? Normal que quand il se trouve en face d'un "vieux fusil", d'un ou d'une bronzé(e), d'un fils ou fille de résistant ou déporté, voire d'un enfant ou d'une femme (jadis) violés et qui témoignent en leur âme et conscience, il nous fasse une poussée d'urticaire ou un gros caca nerveux !
Toute honte bue ! Prosit Herr Man
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 juillet 2011 à 22:37
Honte à vous, Mary Preud'homme, les nouvelles "avancées" de cette affaire viennent des services du procureur, donc plus que fiable... et sans millions de dollars ! Oui, je sais, c'est dur...
Ouvrez votre télé et regardez les avocats de votre pauvre victime dégueuler leur vilenies dans le magnifique pays que vous décriviez que sont les Etats-Unis ! Ils savent déjà que c'est cuit, alors on sort les dernières cartouches (un peu comme vous...) en essayant de reprendre la main médiatique, fût-ce en exposant les faits crûment, et ainsi en salissant (pourtant elle préfère blanchir...) une nouvelle fois votre pauvre victime...
Rédigé par : Herman | 01 juillet 2011 à 18:20
De l'art de faire chuter les génies ou
quand un poste de présidence d'un pays en
décomposition vaut plus que son honneur
dans le for intérieur de son être...!
(le traquenard -et non le complot- se
vérifiant, j'en reste à mon premier post
à propos de cette affaire).
Où en est-on pour Karachi et ses douze
morts ?
Rédigé par : calamity jane | 01 juillet 2011 à 13:23
Strauss-Kahn, victime ? sur le point d'être blanchi par... l'accusation. Big up ! Nafissatou, criminalisée et présumée consentante, noircie ! La routine quoi... Comme il fallait s'y attendre, tout devrait bientôt rentrer dans l'ordre par la magie de quelques centaines de milliers de dollars bien placés.
Moralité : "Selon que vous serez puissant ou misérable"... etc. etc.
A vomir !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 juillet 2011 à 11:25
"aujourd'hui tristement incarcéré"... Au jour d'aujourd'hui il y a pire comme condition d'incarcération, pour ceux qui n'auraient pas les moyens de verser une caution pareille !!!
Quand on apprend que cet olibrius est un véritable obsédé sexuel qui a déjà sévi, pourquoi s'apitoyer sur son sort :
UN JOUR OU L'AUTRE, TOUT SE PAYE !!!
Rédigé par : Shaolignes | 26 mai 2011 à 20:22
Arrêtez les chiens d'attaque sur Strauss-Kahn et protégez les inculpés
par Bernard-Henri Levy
http://www.thedailybeast.com/blogs-and-stories/2011-05-23/bernard-henri-levy-stop-the-attack-dogs-on-strauss-kahn-and-protect-the-indicted/#
Rédigé par : Marie | 24 mai 2011 à 21:19
Je ne compte plus mes interventions disparues ces temps derniers. Cette fois j'avais pointé l'hypocrisie des gauchistes qui après avoir soutenu mordicus leur champion DSK, tout en ignorant ou diffamant la plaignante, envoient finalement leurs féministes de gauche (pléonasme) manifester bruyamment et opportunément, après une semaine de tergiversation, en vertu de la bonne vieille sentence populaire qui recommande d'avoir toujours deux fers au feu pour se tirer d'affaire.
Si bien qu'au final et quelle que soit l'issue de cette crapuleuse histoire de moeurs qui éclabousse toute la France, nos socialos mégalos pourront tirer habilement leur épingle du jeu, voire même se défausser sur Sarko qui n'en peut mais...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 24 mai 2011 à 21:10
Réactions sur cette affaire :
http://www.dskisback.com/
Rédigé par : Marie | 24 mai 2011 à 21:01
D'ores et déjà, les avocats de Dominique Strauss-Khan se targuent et se font fort, tôt ou tard, de démontrer l'innocence de leur client ou, plus exactement, en précisant un peu le sens de la formule, d’obtenir son acquittement.
Cette déclaration bien péremptoire de Benjamin Brafman anticipe très certainement ce que seront in fine les conclusions de cette histoire.
Un épilogue favorable à DSK ne peut guère échapper aux moyens financiers considérables qui vont être engagés pour le défendre.
Il existe un risque que la vérité, si elle devait l'accabler, (les premiers tests "adn" sont pourtant défavorables), soit habilement réécrite par la défense.
L'ancien directeur du FMI dispose de relais exceptionnels, de moyens financiers insoupçonnables et puis il y a une telle humiliation médiatique à réparer que l’accusation sera broyée inexorablement par un dispositif hors du commun pour discréditer la plainte.
Le premier acte qui nous a été montré de cette justice américaine nous a interpelés par une procédure implacable ignorant les castes. Les prochains tableaux devront conserver le même panache.
Ce feuilleton judiciaire va pendant des mois alimenter les chroniques et les commentaires avec leur cortège de désinformation, de coups de théâtre et d'enfumage des évidences.
Dominique Strauss-Kahn reste un homme puissant, il est à terre, il n'en est que plus redoutable.
Rédigé par : Jean-Michel | 24 mai 2011 à 13:14
Comment regagner un "honneur" !
http://www.nypost.com/p/news/international/maid_offer_ya_can_refuse_joKw8dxbw6AkYOmJsEZiaN
Rédigé par : Marie | 24 mai 2011 à 10:48
"Pourquoi la victime n’a-t-elle pas mordu son bourreau : a-t-elle donc été menacée avec une arme, un couteau ?"
Raph38 | 23 mai 2011 à 19:45
Votre réflexion rejoint celle de Aïssa. Etant donné que personne n'est en possession du dossier de la police et du procureur, il serait peut-être temps d'arrêter ces suppositions de convenance politique !
Rien ne prouve par ailleurs que ce monsieur n'ait pas été mordu ?
Et en dehors de l'effet de surprise, rien ne prouve pour le moment qu'il n'y a pas eu bagarre.
Non seulement cette affaire est malsaine mais elle l'est d'autant plus que DSK actuellement dispose de fonds illimités alors que la plaignante a été contrainte de quitter son emploi pour sa sécurité !
Cette affaire démontre fort bien ce à quoi doit s'attendre une femme lorsqu'elle se fait agresser et la réaction d'un agresseur qui prétend vouloir rétablir "son honneur" !
Rédigé par : [email protected] | 24 mai 2011 à 10:26
@oursivi
Oui mais 3g ou plus de Dom Pérignon !
Rédigé par : [email protected] | 23 mai 2011 à 20:14
DSK est tellement important qu'on a inventé un nouveau concept : la « présumée » victime (entendu sur France culture entre 17 h et 19 h).
Philippe Meyer feint de découvrir une nouvelle aristocratie lorsqu’il évoque le mépris et la condescendance de BHL et de Robert Badinter à l'égard de cette femme de chambre.
Chevènement s’insurgeait que l’on puisse arrêter un homme tel que DSK sur les dires d’une femme de chambre.
Et toutes ces « maladresses » proviennent des défenseurs auto-proclamés de la morale et du respect des droits de l’Homme.
Il est vrai que les plaintes qui commencent à se faire entendre ici ou là à propos de DSK ont fait craquer le manteau des apparences et de la respectabilité pour finalement faire apparaître le visage du prédateur, maniaque sexuel, abuseur et pervers. Celui du violeur en série
Question : si DSK était totalement innocent des 7 chefs d’accusation, ne serions-nous pas déjà sous un déluge de protestations 24 heures sur 24 de la part de tous les politiques et cadres de gauche, de tous ses amis politiques, journalistes et artistes, de toute la machine et des moyens d’influence dont dispose un des hommes les plus puissants de France et d’Europe ?
Nous perdant dans l’accessoire, les communicants recrutés par les époux SK sont déjà à l’oeuvre (midi au lieu de 13 heures, portable, une femme de chambre à cette heure dans un hôtel de cette catégorie …) :
Une chose sur laquelle s’accordent tous les commentateurs (ni amis intimes ou cousins de DSK) : la thèse du complot ne tient pas. Elle sert à ceux qui refusent l'absurdité d'une situation extrême : tout la veille. Plus rien le lendemain. Et des rêves de revanches électorales qui s'envolent. Inacceptable pour beaucoup
Alors que faisait donc l’un des hommes les plus puissants de la planète, virevoltant d’une conquête à l’autre, seul dans une suite ?
Pourquoi la victime n’a-t-elle pas mordu son bourreau : a-t-elle donc été menacée avec une arme, un couteau ?
…Si on revenait aux faits…
Rédigé par : Raph38 | 23 mai 2011 à 19:45
"les femmes... c'est du passé, terminé, finish..."
[email protected]
Oui, c'est vrai, il voulait refaire sa vie avec Laboca avant de se raviser une fois son alcoolémie repassée sous les 3g.
AO
Rédigé par : [email protected] | 23 mai 2011 à 18:21
Un très bon article de Caroline Fourest sur le festival de Kahn.
(...)
"La protection de la vie privée ou la présomption ne justifient en rien de minimiser une affaire d'agression sexuelle, ou de douter de l'innocence de celle qui s'en dit victime."
(...)
"On peut s'interroger sur le fait d'avoir laissé un homme incarner notre horizon politique sans s'inquiéter de récits, qui, aujourd'hui, commencent à émerger."
(...)
"Sans parler de l'affaire qui nous occupe, il faudra bien s'interroger en profondeur sur cette propension à qualifier de comportements de "jouisseur" ou de "séducteur" des comportements prédateurs et compulsifs, relevant plus de la psychiatrie que de l'hédonisme."
(...)
http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/05/20/eloge-du-consentement_1524973_3232.html
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 23 mai 2011 à 02:08
@Marie
Qui "serait mon séducteur de pacotille"?
DSK?
Si c'est à DSK que vous pensez, alors je m'empresse de vous dire que vous vous trompez, car mes seuls séducteurs sont les prophètes d'Israël et Jésus.
DSK m'a parfois impressionné par son agilité intellectuelle; par le passé il a aidé des connaissances qui étaient en détresse sociale : pour cela je me garderai toujours de souhaiter le voir toucher le fond.
Mais jamais je ne l'absoudrais d'un crime qu'il aurait commis.
Je sais faire la part des choses...
Rédigé par : LABOCA | 22 mai 2011 à 22:07
Aïssa, qu'est-ce qui vous prend ?
A moins que nombre de femmes aient essayé
de vous comment dit-on déjà pour les
hommes ?
Autre chose : j'ai connu une élève
infirmière qui lors d'une présentation
instruction - en groupe donc - devait placer
une sonde urinaire. Ce qu'elle fit - devant
ses collègues-élèves. Le Monsieur a eu
une montée et l'instructrice s'est adressée
aux élèves en disant : "voyez, on sent
qu'elle s'y connaît" !
Mais je comprends l'excès que vous essayez
de pointer.
Rédigé par : calamity jane | 22 mai 2011 à 21:56
Alexandre mon cher de Sao-Paulo, si ce n'était que du Pulp fiction, film dont chaque scène est d'anthologie, ce serait bien, dites … Mais ce n'est pas le cas, ça devient carrément dingue, on risque notre peau à cause de certains procureurs dont le fonctionnement cérébral n'est pas très clair manifestement …
Après avoir lu le lien que je mets ci-dessous, revenez ici …
Vous le constatez, on est bien chez les fous, n'est-ce pas? Si je prends cet exemple très emblématique de cette pathologie paranoïde qui frappe une bonne partie de l'ensemble judiciaire, ce n'est pas pour rien car il est plus que souvent de ces histoires ahurissantes dans les tribunaux. Ainsi vous comprendrez mieux pourquoi de plus en plus en hôpital comme en tout autre lieu de soins, l'intimité des malades est sacrifiée (portes grandes ouvertes lors des visites médicales et paramédicales et lors des soins; soins et toilettes à plusieurs (même si il y a pénurie dramatique de personnel soignant; on se débrouille) pour éviter d'être seul dans la chambre avec la patiente ou la résidente si on est en maison de retraite et suspecté de ce seul fait de toutes les ignominies et j'en passe … Moi qui suis infirmier et qui exerce, je m'imagine répondre à ce procureur qui a porté l'accusation contre ce malheureux type de cette maison de retraite: «Mais monsieur (ou madame) le procureur, une toilette génitale sur une femme comme sur un homme malade et/ou grabataire, ça se fait avec douceur, ça se pratique lentement, avec insistance, avec méticulosité, avec humour aussi quand c'est possible pour dédramatiser, c'est ainsi, c'est la règle, c'est le soin qui est comme ça, on n'agresse pas les gens, on ne les blesse pas, surtout quand ces gens sont malades, affaiblis, vieux … Selon vous, monsieur (ou madame) le procureur, pour ne pas risquer d'être accusé d'attouchement sexuel sur malade et personne vulnérable, un infirmier, un aide-soignant ou faisant fonction se devrait de pratiquer ces toilettes de manière brutale de façon à ne laisse planer aucun doute quant à ses intentions et la finalité de son acte, dites? C'est cela, votre conception des choses, c'est ainsi? Soit! Lorsque ce sera votre tour d'être sur ces lits hospitaliers, on vous la fera selon vos critères singuliers, votre toilette génitale, vieux et/ou malade, quel que soit l'état dans lequel vous serez, monsieur, madame, le procureur, on vous le fera à l'arrache, ce soin intime, il n'y aura plus aucun doute ni suspicion à ce sujet, il ne s'agira absolument pas de douceur, d'attouchement sexuel criminel et/ou délictuel quelconque, vous regretterez ce moment-là, vous le sentirez passer, surtout si vous êtes porteur d'une sonde urinaire permanente, d'une infection urinaire, d'une maladie génitale, c'est certain et au moins nous les soignants ne risquerons plus de nous retrouver à la barre correctionnelle et là, aucun doute ensuite, il ne vous viendra plus à l'esprit de considérer ces actes comme vous les avez considérés pour ce type que vous avez traîné lamentablement au tribunal …. Voilà, on en arrive à ça, Alex, en France, on en arrive à ces aberrations, Marie; un procureur déjanté qui voit un sexe de femme à la place du bras et m'accuse des pires vilenies et un autre non moins déjanté qui accuse un autre soignant d'accomplir correctement son travail, c'est-à-dire avec douceur et selon les règles élémentaires de la profession, qui l'accuse de non moins pires vilenies … On en arrive à devenir comme les Américains USA ces tarés dont certaines entreprises disposent même d'ascenseurs pour femmes et d'ascenseurs pour hommes et d'autres dispositions sociétales et professionnelles de la sorte. Ainsi, si c'est du viol, de l'attouchement, mais j'en commets alors dix par jour en tant qu'infirmier, ah j'en fais des toilettes génitales, sur des centenaires mourantes comme sur des bimbos de 20 ans alitées car fracturées d'une jambe ou d'un bras ou des deux momentanément, oui j'y vais doucement, oui avec douceur, avec insistance sur les plis et tout, vous voulez des détails précis, que je raconte tout techniquement, professionnellement, les protocoles rigoureux, le temps qu'on y passe, le temps qu'on y met, où on met ses doigts, ou on met ses mains, et je vous raconterai aussi comment c'est compliqué et plus que délicat quand il s'agit d'une toilette génitale féminine anti-septique ou septique comme on voudra, etc., vous voulez?! Comme c'est si simple pour vous depuis vos bureaux; comme si c'est si drôle pour nous depuis les lits des souffrants … Mais m'égarè-je peut-être? Et si vous-mêmes, magistrats, étiez pris aussi dans ce tourbillon fou, ce vortex infernal de ces féministes enragées haineuses des hommes qu'on voit, tiens aujourd'hui encore, protester et manifester à Paris contre … elles-mêmes ne savent plus quoi exactement, quoi de réellement justifié, honorable, sinon que pour consolider leur place sociale et professionnelle qui n'est pas, loin s'en faut, celles de ces nombreuses femmes esseulées, abandonnées, misérables, maltraitées en France et ailleurs … La pression de ces hallucinées de la revendication féministe est telle qu'elle contamine jusqu'à des magistrats censés être sensés, raisonnables, intelligents et sachant faire la part de bien des choses. Dans leur folie insane, elles les entraîneraient et sans qu'ils le soupçonnent, elles les instrumentaliseraient … Aussi la féminisation plus que marquée de la magistrature, ce n'est pas tout mais ça y fait, certaines sont dingues carrément, c'est su … Jusqu'à un gendarme que je connais, un gradé qui plus est, qui il y a quelque temps me dit: «Moi, tu sais, jamais je ne reste seul avec une collègue dans un bureau, jamais! Même pour la noter, je laisse la porte grande ouverte ...» … Voilà la situation, voilà où on en est! Il faut se défendre, il ne faut pas rester passif! Contre ces Chiennes, il faut des Chiens!
Pour finir car l'avenir dure longtemps et on saura peut-être ce qu'il en aura été réellement et pour transition … Dominique Strauss-Kahn. Tristane Banon heureuse inconnue semi pipole sortie de l'anonymat et certainement toutes celles qui vont suivre, puisque la «bête» est à terre, livrée à toutes les Chiennes de garde du monde, faites un comité plutôt, ça simplifiera la procédure, les frais d'avocat, constituez-vous en lot, faites bloc a posteriori, très a posteriori même pour certaines, profitez de l'aubaine, il y a du pognon à prendre en dommage-intérêts, de la gloire à ramasser, de la télévision, des Arthur, des Ruquier, certaines feront peut-être même une chanson, un livre, une figuration dans un film, un loft … Allez-y la curée, inventez tout et n'importe quoi, il y aura toujours un procureur pour vous croire et engagez des poursuites, parole contre parole c'est toujours la vôtre qui comptera puisque vous êtes des femmes modernes, libérées, militantes, dit-on, dites-vous. Même trente ans après … haro! Qu'attendez-vous?! Je vois déjà ça d'ici: dix mille Françaises portent plainte contre DSK pour viol, attouchement, harcèlement et autre … Mais que faisaient-elles durant tout ce temps, toutes ces années? C'est Pablo Escobar et ses tueurs, Dominique Strauss-Kahn, qui les aurait effrayées et obligées à se taire et se cacher de si longtemps? voilà certainement comment l'accusation soutiendra sa position … Le terrorisme judiciaire ne doit pas passer!
http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/reims-un-employe-du-chu-relaxe-de-deux-agressions-sexuelles-accuse-a-tort-pour-
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 22 mai 2011 à 21:05
J'oubliais : la réflexion du Président Sarkozy dans le Monde :
"17 mai 2011
Sarkozy juge en privé que le PS a perdu la bataille de la morale pour 2012" !
http://elysee.blog.lemonde.fr/2011/05/17/sarkozy-juge-en-prive-que-le-ps-a-perdu-la-bataille-de-la-morale-pour-2012/
C'est l'hôpital.... ! Pauvre France !
Rédigé par : Marie | 22 mai 2011 à 19:00
Beaucoup dont je suis, pensent que si DSK avait fait l'objet d'une plainte en France il n'aurait pas été jugé.
" J'ai cherché désespérément, à charge ou à décharge, quoi que ce soit qui fasse référence à l'éthique, à la rectitude. On se dit vraiment alors que les partis sont des mondes à part qui n'ont pas les mêmes valeurs, par opportunisme, que le citoyen ordinaire."
Je viens de tomber sur un article qui va répondre à votre réflexion :
"FRANCE 01/07/1996 À 08H51
Une plainte très privée contre le député Balkany. Vendredi,sa nouvelle compagne l'a accusé, devant la police judiciaire, de «viol et menace avec armes».
http://www.liberation.fr/france/0101187455-une-plainte-tres-privee-contre-le-depute-balkany-vendredi-sa-nouvelle-compagne-l-a-accuse-devant-la-police-judiciaire-de-viol-et-menace-avec-armes
Et on s'étonne que le monde médiatique et politique s'offusque de l'arrestation de DSK aux Etats-Unis ? Ben voyons.
Laboca vous êtes toujours admiratif de votre séducteur de pacotille ?
Rédigé par : Marie | 22 mai 2011 à 18:57
@Herman
J'ai relu mon post auquel vous avez réagi. Comme j'ai un devoir d'honnêteté intellectuelle vis-à-vis de vous, je dois confesser que votre remarque paraît fondée.
Il y a risque en effet que les dernières phrases de mon post soient mal interprétées.
Je ne juge pas Lang en tant qu'homme mais pour ses propos.
La dernière phrase de mon post ne se réfère pas à Lang, mais constitue une observation générale sur la façon dont les socialistes abordent les problèmes sexuels.
Je vous signale à cet égard que les socialistes ont fait voter le PACS et qu'ils n'ont jamais caché qu'ils pourraient permettre le mariage entre homme et homme et entre femme et femme.
Cordialement.
Rédigé par : LABOCA | 22 mai 2011 à 15:09
Qu'il se trouve une seule personne, en France, pour oser dénigrer Tristane Banon en public, même sous pseudonyme, au motif qu'elle aurait trop tardé à dénoncer DSK, qu'elle aurait été imprudente et donc qu'elle devrait porter une part de responsabilité dans la tentative de viol dont elle a été victime, qu'elle serait inconnue et par conséquent qu'elle ne chercherait que la renommée au prix d'un mensonge, montre assez la bassesse morale dans laquelle se vautrent les Français, l'absence de dignité, la malhonnêteté et la vilenie qui caractérisent ce pays, du haut en bas de l'échelle sociale.
Les Français méritent Dominique Strauss-Kahn. Les Français sont Dominique Strauss-Kahn.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 mai 2011 à 14:32
@Herman
Où ai-je parlé d'homosexuel ou de personne de race européenne?
J'ai parlé de BHL et de Lang qui ne savent pas s'y prendre pour permettre à DSK de sortir de cette affaire avec moins de dégâts.
Avez-vous lu les appréciations des commentateurs politiques américains sur les propos de BHL et de Lang? Lisez-vous l'anglais et pouvez-vous échanger sérieusement avec quelqu'un en anglais?
Les propos de DSK et Lang risquent d'être connus de jurés de DSK, qui s'intéressent à tout ce qui est écrit sur l'affaire.
Vous semblez souhaiter que DSK soit condamné.
Moi, je souhaite à DSK une sortie honorable de cette affaire qui met fin à toutes ses ambitions.
Mais au contraire de vous, je reste objectif par rapport à cette affaire. Même si j'ai beaucoup d'estime pour DSK, je me pose des questions. Il existe beaucoup d'éléments qui, bout à bout, ne laissent pas de s'interroger.
BHL et Lang ne facilitent pas le travail des avocats de DSK en faisant des déclarations irresponsables. BHL a essayé de corriger le tir en expliquant, dans l'émission de FOG de vendredi dernier sur France 2, que ses propos avaient été mal interprétés. Mais les Américains susceptibles de faire partie du jury appelé à juger DSK en cas de procès, ont-ils pris connaissance de la "mise au point" de BHL?
Oui, Anne Sinclair doit interdire aux gens de Paris de s'exprimer au nom de DSK.
Oui, Lang doit prendre sa retraite, car cela fait longtemps qu'on le voit. Il doit laisser sa place à des jeunes, au lieu de parader tout le temps.
Vous n'êtes quand même pas en train de nous dire que le PS n'a pas produit des jeunes de valeur depuis l'échec de Jospin à la présidentielle de 2002.
Oui, je le dis : si le PS est le meilleur parti politique pour réduire la détresse sociale en France, je fais plutôt confiance à Sarkozy et à l'UMP pour la défense des valeurs individuelles.
A la différence de vous, je ne suis pas sectaire. Je prends ce qu'il y a de mieux chez les socialistes et ce qu'il y a de mieux chez les gens de droite.
Je maintiens que les socialistes sont permissifs en matière d'ordre moral. Et ce n'est pas parce que je les aime en matière sociale que je dois m'interdire de leur dire ce que je pense d'eux.
Herman, vous êtes sectaire et complaisant.
Votre façon de procéder tient de la malhonnêteté intellectuelle et est digne de ceux qui ont envoyé leurs opposants au goulag.
Moi, j'ai déjà beaucoup donné pour ce pays. Vos leçons, gardez-les pour ceux qui n'ont rien fait pour la France.
Rédigé par : LABOCA | 22 mai 2011 à 13:53
Grandiose votre article monsieur l'avocat général !
Je me suis permis d'en reprendre une partie dans mon propre billet, consultable ici.
http://www.les-crises.fr/dsk-2/
Vous y trouverez également un best of des dessins de presse sur l'affaire...
Rédigé par : Olivier Berruyer | 22 mai 2011 à 12:50
@Aïssa,
Votre réflexion s'expliquera au moment venu ! N'extrapolons pas !
Face à un obsédé expérimenté on peut s'attendre à ce qu'il ait trouvé la solution au problème que vous soulevez !
Cette victime présumée, face à cette débauche de fric, a plus à perdre qu'à gagner, en premier sa carte verte !
Personnellement, je trouve ce couple Sinclair/DSK malsain... !
Mais ma réflexion n'intéresse personne !
Il semblerait que France 2 présenterait une version de sauvetage pour DSK !
Ah ! la meute se soude !
Le Telegraph ressort une réflexion subtile de Dominique de Villepin, décidément, les Dominique sont très fort dans la connnnerie ! (ils sont deux, au moins, d'où le doublement de n !)
(JDR, j'espère que vous relevez le niveau !)
"Dominique de Villepin, France’s former Gaullist prime minister, remarked in 2005: “A French politician is someone who has a wife in the provinces and a mistress in Paris.” France, he went on, “wants to be (forcefully) taken, she itches for it in her loins”. Presidents, including Nicolas Sarkozy have been, if anything, buoyed by tales of “Don Juanism”.
http://www.telegraph.co.uk/finance/dominique-strauss-kahn/8526905/Dominique-Strauss-Kahn-villain-or-victim.html
Et dire que selon son concept de vie, il faut pardonner à celui qui vous a offensée !!
Rédigé par : Marie @ Aïssa | 22 mai 2011 à 10:56
Cher Aïssa
Vu que l'actualité c'est le septième art, votre histoire de bras me rappelle le célèbre dialogue de Pulp Fiction sur la question fondamentale de savoir si masser les pieds c'est sexuel ou pas.
Rédigé par : Alex paulista | 22 mai 2011 à 08:48
@JP Ledun, Déesse K...
Ils sont méchants les gens de la ville... !!! américaine !
Rédigé par : Marie @JP Ledun, Déesse K | 22 mai 2011 à 08:38
@Jeanne
Souvenez-vous de l'avocate de Boulogne-sur-Mer, au moment de la commission d'enquête d'Outreau, qui voulait témoigner et qui s'était "heurtée" au bâtonnier ! qui voulait la faire taire !
Cet article sert d'écran pour autoriser des bâtonniers à interférer dans un dossier sensible, pour interdire à des avocats d'instruire des dossiers...
Il est paru, en urgence, 3 jours avant une convocation d'un juge d'instruction dans une affaire de viol commis par un avocat qui avait de plus séquestré sa victime...
L' avocat de la victime n'a établi aucun acte de procédure. Ceux qui devaient être envoyés en recommandé, à défaut de solliciter les confrères installés près du tribunal, ont été envoyés par courrier simple !
Le bâtonnier a poussé jusqu'au bout l'ignominie, en adressant un courrier à la victime qui s'était plainte auprès de lui de l'attitude peu professionnelle de son conseil, en lui indiquant que, si elle ne présentait pas des excuses, il ne répondrait plus à un seul de ses courriers.. !
Et pour cause, le délai de l'avis à partie était amorcé... !
Vous n'ignorez pas, je pense, que dans ce pays, une victime qui a déposé une plainte avec constitution de partie civile et qui n'est pas assistée par un avocat n'a pas accès au dossier qui la concerne !
Voilà comment obtenir un non-lieu !
Ensuite on clame que les femmes ne portent pas plainte !
Ce point aucun législateur ne l'a soulevé !!!
Dommage en fait que DSK ne soit pas jugé en France car cette manière d'agir l'aurait blanchi !
Rédigé par : Marie @Jeanne | 22 mai 2011 à 08:33
"Chantal Delsol dans un article lumineux a mis à mal cette conception française qui permet aux classes dirigeantes une éthique à mi-temps"
La rédaction de l'article est-elle intervenue avant ou après la condamnation de Charles Millon dans la région Rhône-Alpes ?
Rédigé par : GB | 22 mai 2011 à 08:24
@oursivi
Votre ironie est bien masculine.
Là où TB perd de sa crédibilité c'est dans son refus d'aider la justice américaine.
Nous allons encore nous faire aimer aux USA !
J'entendais ce matin que l'hebdomadaire Marianne (je ne me souviens plus du nom du journaliste) veut nous faire croire que DSK aurait déclaré "les femmes... c'est du passé, terminé, finish..." enfin, tout ce que vous voulez...
C'est pourquoi dans Le Point il avait été écrit que dans l'avion avant d'être arrêté DSK avait eu un mot grossier envers une des hôtesses de l'air !
On revient à l'oralité !!
Rédigé par : Marie @oursivi | 22 mai 2011 à 08:10
"A la longue, c'est de la rage ou de l'imbécillité !" (thèse du complot)
LES DEUX cher capitaine, les deux en cette
France faite d'analphabètes et de minorités de plus en plus arrogantes, subversives et subventionnées : destructrices de nos démocraties.
Rédigé par : une Fan | 22 mai 2011 à 07:22
"Allez donc à la pêche aux moules !"
Je voudrais bien mais on m'a pris mon panier...
Rédigé par : Déesse K. | 22 mai 2011 à 00:05
"Anne Sinclair doit aussi désavouer Lang."
Laboca, je souligne ce passage, mais c'est votre commentaire entier qu'il faudrait souligner, photocopier et vous faire sortir dans la rue avec celui-ci collé sur le dos : "Je m'appelle "LABOCA" et voici ce que je poste sur le site de l'avocat général Philippe Bilger..." Peut-être que les images diffusées en boucle sur les chaînes d'info nous attendriraient, et allez... feraient de nous, hommes blancs hétérosexuels de race européenne (sic tout seul), des gens cléments à votre "égard"....
Monsieur le commentateur Laboca devrait se méfier de nous donner des indices sur le monsieur, ou la dame, qui se cache derrière ce pseudo qui risque de finir un jour dans Le Petit Robert en illustration du mot "affligeant", et permettre d'enrichir la langue française (de race, etc.) en la rendant beaucoup plus subtile...
Monsieur le commentateur Laboca n'a pas besoin de me remercier pour mon précieux conseil, car monsieur le commentateur Laboca n'écoutera pas ce précieux conseil, car monsieur le commentateur Laboca imagine que c'est un homme blanc (?) de race européenne homosexuel qui ne cherche qu'à lui nuire. Mais, que monsieur le commentateur du blog de l'avocat général Bilger Laboca se rassure, je serai aussi clément sur l'observation qu'il fera de ce conseil...
Rédigé par : Herman | 21 mai 2011 à 22:38
"... il lui suffisait, en effet, d'exercer ses pouvoirs extra-lucides pour voir, à travers les murs de l'immeuble, que l'appartement où elle a été convoquée ne comportait qu'un lit."
Robert
Mais qu'il est sot, qu'il est sot, on dirait du Laboca des grands soirs.
Mister (de la chambre jaune) Robert, à l'en croire, mademoiselle bah si a successivement traversé les situations suivantes :
1. L'adresse indiquée... curieuse, s'informant avant, elle a compris qu'il n'y avait là ni bureau ni permanence, a vite compris que cela sentait le coup louche et a choisi d'y aller quand même...
2. A ce dont ai le souvenir, il ne lui saute pas dessus à son arrivée et elle ne réagit pas à la constatation qu'elle a tout le temps de faire quant à la nature des lieux, et.... elle reste quand même.
3. Elle se plie à des schémas d'approche pourtant des plus lourdingues : on s’assoit au plus près, l'insatiable lui demande de recueillir ses confidences en lui tenant la main, avant, à en croire cette demoiselle, de perdre vraiment la boule et, en effet, essayer de la prendre de force.
A cette lecture, n'importe qui pourvu d'une cervelle en état de marche et au fait des choses de la séduction sait qu'elle a déjà empilé nombre de bévues qui ont failli coûter autrement cher à son amour-propre.
Cela ne signifie pas qu'elle l'a bien cherché, mais qu'elle a dû faire de ce qu'elle ne fait certainement plus depuis.
Sont des éléments de droit qui s'appellent circonstances, elles peuvent être aggravantes comme atténuantes.
Elles ne changent rien aux faits, juste leur éclairage.
Robert ou l'éternel mystère de la chambre (marche)noire. Vous tâtonnez encore plus que DSK, vous.
Chaud devant !
AO
Rédigé par : oursivi | 21 mai 2011 à 21:31
Du festival de Kahn au festival de Cannes, je vous voyais arriver gros comme une maison, mon cher PB … Von Trier n'a qu'à se faire tatouer une croix gammée sur le front et le portrait d'Hitler sur le cul si ça lui chante, c'est son droit, tout comme c'est le droit du Conseil d'Administration de cette manifestation culturelle (c'est dingue, la récurrence de ce préfixe drôle et singulier dans la langue française!) de l'en jeter comme un malpropre, un pourri. A chacun son droit en somme et les choses seront claires pour tout le monde ... Ca c'est pour le Danois marié, dit-on à une juive et cela qui l'exonèrerait en somme de ses propos faciles et lâches. C'est inepte et désuet comme défense … Eichman était juif. Un juif relaps mais un juif … Mais bref ... Quant au Français du FMI et de Rikers-island via Sofitel, shit man shit alors! puisqu'on dit judiciairement cela, qu'il l'a forcée à lui faire une fellation et par deux fois, pourquoi n'a-t-elle pas mordu volontairement ou par réflexe végétatif nerveux à lui couper l'objet du délit; la preuve incontestable de son agression eut été là assurément, il n'y aurait plus eu doute ni suspicion de part et d'autre … A-t-on examiné son sexe sitôt l'arrestation? On n'enfonce pas violemment un sexe dans une bouche qui résiste, crie, se défend, sans qu'il en reste sur celle-ci des traces, des marques ... Maintenant et constatant que sitôt sa démission du FMI, il fut libéré dans les heures qui suivirent d'un crime grave contre une personne humaine … etc. Depuis également, une Tristane Banon sortie de nulle part, journaliste et écrivaine paraît-il (je gage qu'après ces révélations, elle va vendre un peu plus de livres et être vue plus souvent à la télévision, quelle aubaine que cette affaire américaine Strauss-Kahn!...) clame partout qu'elle a failli être violée par le vilain monsieur du FMI … en 2002! De 2002 à 2011, il y a 9 ans. Le vilain monsieur sans doute menaçait-il la carrière politique de sa mère conseillère régionale socialiste à je sais pas où, c'est pour ça que maman l'aurait obligée à se taire durant tout ce temps? Ou alors, elle n'aurait pas été sûre … A-t-il essayé de me violer ou n'en était-ce pas? n'en était-ce pas ou a-t-il essayé de me violer?... comme on effeuille des marguerites en marchant … Elle en aura mis du temps, 9 ans, avant de décider, tout sourire et fière d'être là chez Ardisson dîner avec plein de gens célèbres à raconter le crime horrible dont elle dit avoir été la victime, tout sourire et pleine de verve et d'entrain, qu'il a essayé, oui, il y a 9 ans exactement de lui toucher le zizi, tout entrain, tout entrain, chantant presque sa mésaventure … Son prochain livre, s'il s'avère exact qu'un éditeur cinglé se trouve déjà pour publier les précédents trucs de ce genre de femme fade comme de la farine, son titre, certain, n'en doutons pas: «Moi Tristane B. 20 ans, violée par ...» et à cet endroit en couv' et ombre chinoise géante et menaçante Dominique Strauss-Kahn fécit, bien sûr, qui d'autre … D'aucuns ont raison, il se trouvera bientôt, il s'en trouve déjà peut-être, un magistrat bien de chez nous pour se saisir de cette affaire. Après tout, il s'en est bien trouvé un pour me renvoyer en correctionnelle en juin dernier (le tribunal a constaté qu'il y avait absence d'infraction et m'a renvoyé à mes fraises. Merci, c'était la moindre des choses, même si on n'a pas condamné la ci-devant pour dénonciation calomnieuse, c'est connu, les femmes en France peuvent inventer n'importe quoi en ces choses, elles en ont comme une sorte d'immunité judiciaire … Perdu mon boulot que j'aimais, mon salaire, pas un rond d'indemnisation, que dalle, va au diable, cinq ans de procédure, une expertise psychiatrique par un Coutanceau (Collin, celui-là, des Ardennes) en herbe chez qui j'ai trouvé en une heure d'entretien autant de défauts et de potentialités criminels qu'il m'en a trouvés dans ce même temps; tout ça pour rien, pour un délit imaginaire, un mensonge, une félonie de cette jeune femme, une psychose, presque un abus de pouvoir de ce procureur ...; va au diable donc, toucheur présumé de bras de femme présumé sexe ...) pour le délit (je cite l'acte d'accusation, tel qu'il fut rédigé, mot à mot, je l'ai encore sous le nez) «d'avoir sans violence ni menace ni surprise commis une agression sexuelle contre la personne de (ici les noms et prénoms de la jeune fille) mineure de 17 ans, en lui touchant le bras» … On a bien lu! Il s'est trouvé en France en 2010 un procureur pour renvoyer un homme (moi en l'occurrence) en correctionnelle pour le délit de toucher le bras d'une jeune fille de 17 ans!... Quand bien même je l'aurais commis, ce toucher de bras, en quoi est-ce un crime, un délit?! Et puisqu'il fut dit par ce procureur qu'il s'agit d'un acte sexuel, comment diantre! fait-il pour situer le sexe des femmes au niveau du bras?! comment a-t-il fait pour voir un sexe de femme en lieu et place du bras?! Quels problèmes personnels graves psychiatriques taraudaient -et taraudent certainement encore ce procureur- (qu'on lui envoie Coutanceau, diable! il saura le remettre, lui!) pour qu'il en soit ainsi?... Bientôt, car ce rythme est effrayant de la judiciarisation à l'américaine des relations homme-femme, le législateur votera cette loi et les tribunaux nous condamneront à avoir les yeux crevés, nous les hommes, d'avoir seulement regardé dans la rue le cul d'une femme même pour l'en féliciter, l'admirer … Quant aux autorités américaines (USA), c'est un principe que de ne les croire jamais tant que les faits qu'elles allèguent ne sont pas avérés. En toute chose. Leurs coups tordus de par le monde et même chez eux au fil des siècles, on les connaît, saturés on est, c'est mensonges et manipulations et la main sur leur Bible ils jureraient encore pour vous berner que la terre est plate … Par principe, par préjugé, il ne faut jamais croire aucune autorité américaine, c'est une précaution plus qu'utile et nécessaire. Pour ce qu'ils appellent leurs intérêts qui ne sont pas souvent ni nécessairement ceux du reste du monde européen et autre, ils n'ont jamais reculé ni ne reculeront devant aucune bassesse, aucune honte, aucune instrumentalisation … Guantanamo les fait chier, hop zone de non droit, eux les chantres du droit! Julian Assange de Wikileaks les emmerde; c'est un viol de femme qu'on lui colle sur le paletot et ensuite on exige son extradition … Heureusement qu'il ne se trouvait pas aux USA à ce moment . Ce n'est pas autre chose, c'est un viol de femme qu'on lui colle, zézigue … Ca marche à tous les coups, forcément ... Comme c'est facile … comme c'est si facile … Pauvre Julian … Et Dominique, c'est quoi qu'il a fait pour les mettre si en colère?... Remettre en cause leur facilité économique, leur suprématie financière à peu de risque, à peu de frais, leur planche à billets interdite partout ailleurs mais permise chez eux seuls ...
Pour compenser le préjudice fait aux Français, pour pas les mettre trop en rogne contre nous, allez va, on est d'accord pour une Française, Christine Lagarde qu'on connaît bien chez nous et qu'on aime bien, elle est presque Américaine en plus, pour le remplacer au Fond, après tout elle est ennuyée chez elle en ce moment, les pieds dans un tapis en somme, elle sera mieux chez nous, on ne l'embêtera plus, salaud de procureur français de Cassation qui lui cherche des noises ... Même pas élu, ce procureur, même pas indépendant!...
Allez, bon week-end mon cher et …. pardonnez mon oralité, sic.
Aïssa.
Rédigé par : Aïsa Lacheb-Boukachache | 21 mai 2011 à 20:55
En orfèvre des institutions judiciaires, vous expliquez clairement les différences entre le droit américain et le droit français.
Vos propos, cher Philippe, sont lumineux et permettent de retrouver le chemin de la raison.
Vous mettez l'accent sur les méfaits de l'auto-protection des élites politiques et journalistiques.
Nous serions bien inspirés de tirer les leçons de cette tragédie pour retrouver la confiance dans les élites qui sont en principe chargées de nous diriger.
Rédigé par : christian dulcy | 21 mai 2011 à 20:14
@Marie
Pouvez-vous expliciter votre allusion à l'article 19 alinéa 1 du décret n°2005-790 car ce texte en date du 12 juillet 2005 et relatif aux règles de déontologie de la profession d'avocat expose :
"Sauf accord préalable du bâtonnier, l'avocat qui accepte de succéder à un confrère ne peut défendre les intérêts du client contre son prédécesseur.
Le nouvel avocat s'efforce d'obtenir de son client qu'il règle les sommes restant éventuellement dues à un confrère précédemment saisi du dossier. S'il reçoit du client un paiement alors que des sommes restent dues à son prédécesseur, il en informe le bâtonnier.
L'avocat qui succède à un confrère intervenant au titre de l'aide juridictionnelle ne peut réclamer des honoraires que si son client a expressément renoncé au bénéfice de celle-ci. Il informe auparavant son client des conséquences de cette renonciation. En outre, il informe de son intervention son confrère précédemment mandaté, le bureau d'aide juridictionnelle et le bâtonnier.
Les difficultés relatives à la rémunération de l'avocat initialement saisi ou à la restitution par ce dernier des pièces du dossier sont soumises au bâtonnier."
Je ne vois pas le rapport avec votre propos général et la note de Ph.Bilger mais il doit y en avoir un qui, en l'état, m'échappe.
Rédigé par : [email protected] | 21 mai 2011 à 19:31
Madame Anne Sinclair ou Madame Strauss-Kahn ?
Disons Anne Sinclair ; elle ne va pas
lâcher le morceau parce qu'elle sait faire
des comparaisons et évaluer les échelles
de gravité dans une affaire qui la touche
tout particulièrement.
Rédigé par : calamity jane | 21 mai 2011 à 14:33
@Frank THOMAS
Etes-vous en train de nous dire que vous n'avez rien compris aux propos de Levaï ?
Je vous sais trop intelligent pour croire à votre perplexité.
Rédigé par : LABOCA | 21 mai 2011 à 12:20
Dans le remarquable système judiciaire français, que le monde entier nous envie, il suffit qu'un individu quelconque chipote sur le nombre de Juifs tués par les nazis, sur la dureté supposée de l'occupation allemande, ou sur le nombre jugé excessif d'immigrés arabes, pour qu'aussitôt des poursuites soient engagées indépendamment de toute plainte.
Et cela est bel et bon, car, comme chacun sait, il suffit de laisser planer un soupçon de complaisance pour le petit moustachu viennois affecté d'une pathologie testiculaire pour qu'aussitôt, Hitler ressuscite, et revienne massacrer les Juifs restants.
On ne saurait prendre trop de précautions.
En France, il suffit de prononcer quelques paroles à la cantonade, ne s'adressant à personne en particulier, pour qu'aussitôt la justice s'auto-saisisse.
Par conséquent, je n'ai aucun doute que dans l'affaire de tentative de viol dont Tristane Banon dit avoir été victime, la justice va, à plus forte raison, s'auto-saisir, bien que la victime présumée ait renoncé à porter plainte pour l'instant, sans aucun doute pour ne pas voir sa vie sociale et professionnelle sabotée pour le restant de ses jours.
Si de simples paroles motivent la mise en branle de l'action publique, alors à plus forte raison des actes illégaux vont le faire.
Car, bien entendu, Jean-Marie Le Pen bénéficie de la même présomption d'innocence que Dominique Strauss-Kahn. Nous sommes bien d'accord.
Présomption d'innocence ne veut pas dire impunité.
D'ailleurs, le procureur, ou le juge d'instruction qui vont, sans nul doute, se saisir de l'affaire Tristane Banon, vont également instruire à l'encontre de ceux qui, sur les blogs, se permettent de dire ouvertement que c'est la faute de Tristane Banon si elle a été victime d'une tentative de viol, car, voyez-vous, elle n'avait qu'à ne pas se rendre dans un appartement où il n'y avait qu'un lit -- il lui suffisait, en effet, d'exercer ses pouvoirs extra-lucides pour voir, à travers les murs de l'immeuble, que l'appartement où elle a été convoquée ne comportait qu'un lit.
Certes, c'est un peu sévère, mais c'est juste.
Si le simple fait de laisser entendre qu'on ne communie pas matin et soir dans la haine d'Hilter est condamnable, sachant qu'Hitler est mort, alors à plus forte raison, de simples paroles tendant à rendre une femme coupable de la tentative de viol dont elle a été victime sont condamnables, sachant que cette femme et son agresseur présumé sont, eux, bel et bien vivants.
C'est bien ainsi que les choses vont se passer, n'est-ce pas ?
Notre système judiciaire est un bijou précieux que ces abrutis d'Américains nous envient : les personnes importantes qui parlent à la télévision nous l'ont bien dit, surtout celles qui sont au Parti socialiste.
Par conséquent, je n'ai aucun doute que justice sera rendue.
J'ai toute confiance dans la justice de mon pays.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 mai 2011 à 12:13
J'ai l'impression que les défenseurs acharnés et inconditionnels de DSK commencent à perdre du terrain, se montrent maintenant moins péremptoires, surtout depuis que la belle et intelligente Tristane Banon a rendu public le fait qu'elle aurait été victime d'une tentative de viol de la part de DSK en 2002.
Ces défenseurs, dont la volonté de discriminer et de diviser est le trait caractéristique, ont fait un petit effort vers la reconnaissance de la souffrance des femmes prétendant avoir été violées ou violentées par des hommes attachés viscéralement au sexe.
Ils se rendent compte qu'il peut être dangereux de chercher à protéger coûte que coûte un homme soupçonné d'avoir tenté de violer une Française.
Il a donc fallu attendre qu'une Française de race européenne, en l'occurrence Tristane Banon, rende public ce fait-là pour qu'enfin BHL, Jack Lang et les autres irresponsables défenseurs de DSK commencent à nuancer, apprennent à comprendre la douleur des femmes agressées dans leur intimité.
BHL se discrédite davantage, lui qui aura passé toute sa vie à faire de l'agitation, de la désinformation.
Ce type est une honte pour la France : ses interventions desservent DSK, comme je m'en suis ouvert auprès de mes amis qui s'appliquent à mettre de l'intelligence dans leur stratégie de défense de DSK.
Il faut qu'Anne Sinclair désavoue publiquement BHL et dise qu'il ne parle que pour son propre cul.
L'intervention de Tristane Banon risque de donner raison au professeur Debré qui est le politicien français à s'être montré le plus virulent à l'égard de DSK.
Je me pose des questions sur BHL, car il est étonnant que quelqu'un puisse mettre sa main au feu pour défendre une personne avec laquelle il ne vit pas tous les jours et qui probablement ne se confie jamais à lui.
Le fait que BHL, champion en matière de négation des souffrances des femmes, parade beaucoup sur l'audiovisuel depuis dimanche dernier prouve à quel point ce pays est sous la coupe de forces du mal.
Jack Lang est l'autre irresponsable. Ce type est aussi un agitateur. Ce vieux politicien, assoiffé d'honneurs, adorateur des places publiques, a desservi DSK. Ses déclarations immatures et criminelles comme quoi "il n'y a pas eu mort d'homme" sont traduites en américain dans pratiquement tous les sites et blogs politiques américains, où ils sont sévèrement appréciés.
Anne Sinclair doit aussi désavouer Lang.
Rédigé par : LABOCA | 21 mai 2011 à 12:10
@ Frank THOMAS,
Vous ne croyez pas si bien dire, si bien exprimer et résumer, avec talent, la réaction que j'ai eu ce matin en écoutant la soi-disant revue de presse de I. Levaï, qui n'est autre qu'un édito.
Pour moi, ce qui est devenu l'affaire DSK est un fait divers sordide au même titre que l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès.
Ceci étant dit, je tente de m'échapper de cette surdose de DSK. Trop c'est trop.
Rédigé par : Adeline | 21 mai 2011 à 12:04
@Frank THOMAS
La réponse à votre interrogation, à vous donnée par Marie, ne me satisfait pas et, sauf meilleur avis d'autres juristes, il m'apparaît que la diffusion sur le sol français des images de Dominique Strauss-Kahn menotté tombe sous le coup de la loi pénale française.
Les textes applicables à l'espèce sont d'une part, l'article 803 du code de procédure pénale, d'autre part, l'article 35 ter de la loi du 29 juillet 1881 et enfin, l'article 113-2 du code pénal.
Ce dernier édicte que "la loi pénale française est applicable aux infractions commises sur le territoire de la République"; que" l'infraction est réputée commise sur le territoire de la République dès lors qu'un de ses faits constitutifs a eu lieu sur ce territoire".
Or aux termes de la loi pénale française - articles 803 et 35 ter susvisés -"la diffusion, par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support, de l'image d'une personne identifiée ou identifiable mise en cause à l'occasion d'une procédure pénale mais n'ayant pas fait l'objet d'un jugement de condamnation et faisant apparaître, soit que cette personne porte des menottes ou entraves, soit qu'elle est placée en détention provisoire, est punie de 15 000 euros d'amende".
L'acte de diffusion desdites images,"fait constitutif" au sens de l'article 113-2, ayant bien été commis sur le territoire national, le délit est donc, sauf à démontrer l'accord de l'intéressé, susceptible de poursuites en France.
J'espère avoir répondu à votre question.
Rédigé par : [email protected] Thomas | 21 mai 2011 à 11:04
Cette année 2011 se présentait pour vous déjà fort éprouvante, vous ne pensiez pas, on s’en douterait, que votre carrière de magistrat d’assises se terminerait en apothéose : assister à l’inculpation d’un puissant ! Avant procès ????
Vous allez encore faire des jaloux !
Vive la laïcité… ! avec toutes ses dérives…
La moralité, monsieur Bilger, ne se trouvera pas au sein du Parti socialiste, encore moins chez la droite française, même en s'aidant du plus puissant microscope !
Il y a bien eu non assistance à personne en danger par le Parti socialiste d'abord, mais également par la droite, car nous n’ignorons pas que Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur avant d’être président de la République française. On connaît son goût pour les services spéciaux qu’il a largement utilisés pour son usage personnel ! Les propos de Frédéric Lefevbre révélés furent éloquents :
« Dans le livre "Hold-uPS, arnaques et trahisons", d'Antonin André et Karim Rissouli, Frédéric Lefebvre, alors porte-parole de l’UMP, se réjouissait d’avance d’avoir en sa possession des images sensibles sur DSK, des photos de ses infidélités... «Il ne tiendrait pas une semaine. On a des photos, elles existent ! On les fera circuler, ça ne plaira pas aux Français !», explique en 2006 celui qui était alors chef de cabinet de Sarkozy à l’UMP aux auteurs du livre. Des propos qu’il a démentis lors de la sortie du livre en 2009. Dans ce même livre, le socialiste Manuel Valls reconnaissait que l’ex-ministre des Finances «peut exploser en plein vol avec les histoires de femmes». »
http://www.20minutes.fr/article/724245/dsk-femmes-point-faible-va-t-il-etre-fatal-
Avoir nommé DSK au FMI était, en dehors du fait que NS l’éloignait des urnes de France, un danger. La presse étrangère a largement dénoncé ses paroles tenues face à DSK… (références précédemment données). Comme le Times :
Sarkozy vs. Strauss-Kahn: Sex as a Weapon?
By Bruce Crumley / Paris Thursday, May 19, 2011
Read more: http://www.time.com/time/world/article/0,8599,2072481,00.html#ixzz1MyJm4RnG
http://www.time.com/time/world/article/0, 8599,2072481,00. html
L’opprobre qui tombe une fois encore sur la France la souillera pour longtemps ! Pays du stupre, de la luxure, du libertinage, de l’outrance…
Avoir protégé Polanski un violeur d’enfants
Affaire de l’arche de Zoé
Avoir mis comme ministre de la culture un amateur de relations tarifées en Thaïlande
Avoir conservé un ministre raciste…
Tout est là !
Le FMI également se trouve éclaboussé !
Par ailleurs, n’oublions pas que DSK est avocat ! Peu de choses leur échappent ! Particulièrement à Paris !
L’irréprochabilité n’est pas le fort de cette profession. Leur arrogance nous est fort souvent rapportée. Profession au-dessus des lois, pour qui tout est autorisé !
Pourquoi des avocats « actifs » sont-ils au Parlement ? La réponse est évidente… Les commissions des lois sont prises d’assaut par cette profession ; le « vous voulez changer une loi, contactez-nous » lancé par JL Warsmann dès 2007 est très significatif ! De nombreuses modifications les concernent.
Un avocat ne doit pas faire l’objet d’une plainte. Il peut agresser, violer, insulter, fabriquer des faux, voler… Le corporatisme jouera ! Sa victime sera broyée !
Il n’est pas innocent ce vote du Parlement : article 30 du CPP qui met la magistrature à genoux et qui autorise l’ingérence d’un ministre de la justice (très souvent avocat) dans une affaire privée ! Comme le décret 2005-790 et son article 19 alinéa 1 qui donne à un bâtonnier le pouvoir de s’opposer à une affaire qui concerne un avocat !
Ces loi et décret ont été instaurés après une plainte pour viol contre un avocat français en France qui fit l’objet d’une solidarité de la part de la profession… La France laisse ses nuisibles agir en toute impunité !
Alors, si une femme de ménage de couleur avait relaté ces mêmes faits, aucun procureur français n’aurait poursuivi DSK ! Les médias français se sont rangés de son côté sans aucune mesure, considérant déjà que la victime présumée est : coupable d’affabulation ! Pourquoi ne pas ajouter fantasme !
Malgré la protection que la justice américaine apporte à cette jeune femme, des journaux français ont publié sa photo. Si celle-ci est bien la victime, elle n’est pas la mocheté que les avocats de DSK veulent faire croire. Elle serait même séduisante !
L’étalage de la fortune d’Anne Sinclair est outrancier ! Mais il n’est pas certain que ces révélations lui servent... !
Je plains l’enfant de cette dame qui doit subir cette dure situation. Il va y avoir du broyage ! Les preuves ADN devront être infaillibles !
Des associations de défense du droit des femmes ont connaissance du nombre de jeunes femmes étudiantes en droit qui se font violer durant un stage dans un cabinet d’avocat(s) en France… Si elles désirent faire profession, elles doivent se taire !!!
Les politiques couvrent !
Messieurs, il est temps d'arrêter le Viagra ! Allez donc à la pêche aux moules !
Rédigé par : Marie | 21 mai 2011 à 10:56
D'ici à ce qu'on apprenne que Robert a été violé par Dominique, pas le nôtre, celui d'Anne, tout cela pour qu'il soit sûr de son envoi au pilori, pas le sien propre, quoique ses commentaires y incitent, mais celui de Dominique, pas le nôtre, le...
Vous m'avez compris.
Lui, ce qu'il n'a pas compris, est que si nous n'avons pas bien clair savoir de ce qui s'est passé dans la suite du Sofitel, Mademoiselle Banon nous donne un récit précis et pimenté de ce dont elle se plaint, chronologie et détails compris.
Qu'elle ait porté ou porte (ou non) plainte, c'est à elle de le déterminer dans son ressenti de femme, et nous n'aurons rien à dire à cela.
Mais, sur ces faits, qui n'ont encore une fois rien à voir avec ceux manifestement interprétés sans ambiguïté par la plaignante comme par les enquêteurs new-yorkais depuis maintenant une quasi semaine, sur ceux que nous narra Mademoiselle Banon, il y a à redire.
Mon propos n'est pas d'excuser à tour de bras le dragueur lourdingue que ces faits nous dévoilent, mais de rappeler à toute jeune journaliste qu'on ne vient pas interviewer un homme politique dans un loft pourvu d'un seul lit et où il est seul, qu'on n'accepte pas d'y faire l'interview assise là, encore moins de prendre le bras la main encore moins le reste de qui on recueille les confidences, à moins de les chercher consenties sur l'oreiller.
Qu'après, encouragé, échauffé et il ne doit pas lui en falloir beaucoup, il ait été d'une lourdeur à la limite de la pénalisation, j'en conviens, bien entendu, mais remarque surtout que c'est à celle qui s'est mise dans cette situation de savoir si il méritait qu'elle en demandât justice, ou non.
Qu'elle cède aussi ou non aux conseils de ses proches, et sa mère semble plus que border-line, elle aussi...
Semblablement à l'affaire Polanski, beaucoup plus grave, le viol y étant avéré, où on pouvait s'étonner qu'une mère laissât sa fille de 13 ans aller poser dans un contexte érotico artistique dont la gamine elle-même n'avait aucune idée, surtout dans ce milieu que la mère savait on ne peut plus débridé...
Ce n'est pas Mme Banon mère qui l'a envoyé dans le loft de DSK, mais bien elle qui semble avoir pesé sur la suite, qu'elle l'assume.
Bref, j'encourage ces jeunes demoiselles qu'elles soient journalistes ou non, à comprendre le poids de certains consentements relatifs et leur implication potentielle. Qu'elle ait parlé à l'époque eût probablement été la baffe salvatrice dont avait besoin cet homme.
Et encore une fois, cela ne semble pas relever de la même gravité que ce qui semble s'être passé au Sofitel de NY.
Robert, achetez-vous des fléchettes, imprimez une photo de DSK et trouvez au moins quatre punaises et un bout de mur de libre, cela ira mieux après. Et n'est pas passible de poursuite.
Vous viendrez nous narrer vos scores.
Que voilà une bonne thérapie de sortie de crise.
AO
Rédigé par : oursivi | 21 mai 2011 à 10:29
Ivan Levaï, grand éditorialiste, premier mari d'Anne Sinclair, avec le ton doctoral et un tantinet théâtral qu'il affectionne, vient de déclarer que son ancienne épouse irait jusqu'au bout de ses forces et de ses ressources (qui semblent immenses) pour défendre son époux. Jusque-là rien que de très attendu de de respectable.
Mais voici qu'emporté par son élan, il en est arrivé à dire : « Anne, c'est Antigone. C'est Antigone contre tous les Créon de la terre, contre les Pharisisens. ».
Qu'est-ce que vient faire Anne Sinclair là-dedans ?
Certes on peut admirer sa constance à prendre la défense de son époux contre tous, mais rien dans sa situation ni dans celle de DSK n'évoque de près ou de loin celle d'Antigone ! A condition d'admettre la comparaison de DSK avec Ulysse "aux mille ruses", tout au plus pourrait-on en faire une Pénélope moderne.
Quant aux Pharisiens contre lesquels Levaï dit qu'elle se bat, de qui peut-il bien s'agir ?
Dans l'antique Israël, la secte des Pharisiens se signalait par son observance stricte et littérale de la Loi écrite, et par son rigorisme.
Dans la sordide affaire qui nous occupe où est la morale ? Où sont les exigences éthiques ? Où est Antigone ? Qui donc est Créon ? Quel est le peuple des Pharisiens ?
En vérité, nous ne sommes ni dans la Grèce ni dans la Palestine antiques.Il ne s'agit pas d'une noble tragédie mais d'un fait divers sordide.
Ce n'est pas Thèbes, c'est : "Dallas, ton univers impitoya-a-ble !"
Rédigé par : Frank THOMAS | 21 mai 2011 à 09:03
Finalement, beaucoup de choses commencent à s'expliquer. Au Sofitel, même dans une suite officiellement à 3000 euros que vous avez jusqu'à midi, les employés entrent sans s'annoncer, sans s'occuper de savoir si le client est dedans et le supposent parti à 11h30, au point qu'une femme de chambre puisse se retrouver nez à nez avec un client tout nu sortant de sa douche.
On comprend mieux la gêne du Sofitel, la confusion sur les horaires et le délai avant d'avertir la police.
Car même si ces circonstances n'excusent pas tellement les excès de DSK, tout ça ne fait pas de la pub pour l'hôtel...
Service "à la française".
Rédigé par : Alex paulista | 21 mai 2011 à 05:28
Ah, Robert Marchenoir, z'aimeriez bien deux trois pendus, hein, hein... Non, mais !!!
Rédigé par : Herman | 21 mai 2011 à 04:25
Même la communauté juive américaine, encore scarifiée par la condamnation de Madoff, abandonne Strauss-Kahn à son inexorable destin.
Seule Anne Sinclair apporte à l'inculpé l'appui de son amour et surtout de son argent.
A voir le terrifiant cliché de son mari, pris le 18 mai à Rikers Island, chacun peut s'attendre à ce que la fidèle et courageuse Anne cherche à mettre tout en oeuvre pour lui éviter d'y retourner.
La tâche apparaît d'emblée difficile. Certes les conseils ont une réputation flatteuse, mais l'équipe des procureurs, dirigée par un District Attorney soucieux de sa réélection, saura convaincre le jury populaire d'appliquer inflexiblement la loi. Les preuves accumulées s'annoncent déjà suffisantes pour une lourde condamnation, si la voie du procès restait retenue.
Pour réduire au mieux le temps de détention, le bon sens imposera le choix du pleabargain.
Rédigé par : Djinn | 21 mai 2011 à 03:03
Maintenant que Tristane Banon a annoncé qu'elle ne porterait pas plainte pour l'instant, et qu'elle ne s'associera pas à la procédure américaine, nous allons, très certainement, assister, en France (pays qui, contrairement à l'Amérique cruelle et barbare, possède une justice exemplaire), au déclenchement d'une procédure pénale contre Dominique Strauss-Kahn, lancée par un procureur, un juge d'instruction, ou l'une quelconque de ces sommités institutionnelles que le monde entier nous envie.
En effet, la tentative de viol est un crime ou un délit, et par conséquent il n'est pas nécessaire que la victime se plaigne pour que la justice se saisisse de l'affaire.
C'est la société qui est lésée, et non seulement la victime. C'est le peuple français tout entier qui est concerné. C'est une affaire pénale, et non civile.
Par conséquent, il va de soi que, dans les jours qui viennent (à moins que cela ne soit déjà fait), la justice française va s'auto-saisir de cette affaire.
Il serait incompréhensible, en effet, face aux différents témoignages, précis et circonstanciés, livrés publiquement par Tristane Banon et par sa mère, répétés et confirmés au fil des années, que les autorités judiciaires ne se mettent pas en branle pour enquêter.
Des allégations graves et crédibles ont été faites. Les faits décrits, s'ils se sont produits, constituent une violation claire du code pénal.
C'est pourquoi il ne fait pas de doute que la machine judiciaire, et son bras armé qu'est la police, vont maintenant enquêter pour savoir si ces allégations sont vraies.
Il serait insupportable que des actes aussi graves restent impunis, sous prétexte que la victime présumée n'aurait pas l'entregent, les réseaux, l'argent, le pouvoir ou le courage de s'impliquer elle-même dans une procédure à haute visibilité contre un homme qui était jusqu'à hier l'un des plus puissants du monde.
On nous a bien expliqué que l'incomparable procédure inquisitoriale française, que la noble institution du juge d'instruction, étaient précisément faites pour cela, pour enquêter à charge et à décharge, pour protéger les intérêts des victimes, pour que le faible ne soit pas à la merci du fort.
Dieu merci, nous ne sommes pas dans cette abominable Amérique, où règne la loi de la jungle, où seuls les riches et les puissants ont accès à la justice, où les enquêtes sont faites par les avocats et où les avocats coûtent des sommes folles.
L'enquête devrait être simple et rapide. Les principaux témoignages sont publics, les protagonistes sont connus. La localisation du suspect est connue, et il ne risque pas de s'enfuir.
A l'heure où je vous parle, des enquêteurs français sont très certainement en route vers New York.
Nous allons très vite avoir la confirmation de l'infinie supériorité du modèle judiciaire français sur le modèle américain, que nous ont très justement expliquée, ces derniers jours, Bernard-Henri Lévy, Jean Daniel, Jean-François Kahn, Manuel Valls, Robert Badinter, Pierre Moscovici, Jean-Pierre Chevènement, Alain Finkielkraut, Jack Lang, et d'autres que j'oublie sûrement.
J'ai confiance dans la justice de mon pays.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 mai 2011 à 02:33