Luc Ferry a déclenché un bel embrouillamini ! Sans doute l'influence délétère du Grand Journal qui donne envie de se distinguer à tout prix dans le vulgaire ou le provocant ? Pourtant la règle est simple. Quand on n'a pas le courage de nommer, on s'abstient. Il aurait dû se taire ou tout dire en ne s'abritant pas derrière "les plus hautes autorités de l'Etat" qui évidemment ont démenti. A l'avenir, Luc Ferry sera moins crédible quand il vantera sa liberté d'expression. "Luc Ferry, philosophe trop bavard ?" (Le Monde, 20 minutes).
Toujours lui. Il n'a pas fait cours durant un an à Paris VII en continuant à être payé. Trop de travail en sa qualité de président délégué du CAS dont il a précisé que ce n'était pas "un fromage". Il a de la chance puisque Matignon va rembourser, à sa place, les salaires indûment perçus. C'est peut-être normal mais dur à avaler pour le commun des citoyens.
Pour les investitures aux sénatoriales dans les Hauts-de-Seine, on a fait libérer deux places. Pour qui ? Pour une relation de Patrick Devedjian et pour Isabelle Balkany qui, battue un jour, revient le lendemain. Tout de même cela sert d'être une amie du président de la République ou de s'être réconcilié avec lui !
L'acteur Russell Crowe dit à un ami, le réalisateur Eli Roth, que "la circoncision est barbare et stupide. Qui sommes-nous pour corriger la Nature ? Est-il bien vrai que Dieu demande à ce que le prépuce lui soit offert ? Les bébés sont parfaits". Scandale. Eli Roth affirme que son ami n'est pas antisémite mais qu'au contraire il respecte toutes les religions. Russell Crowe s'excuse platement comme s'il avait proféré une monstruosité, tout en assumant. Entre contrition et dignité ! Bientôt, on demandera pardon si on a osé parler...
La haute hiérarchie judiciaire parisienne va bientôt changer. Quelques semaines à attendre pour savoir. J'ai entendu avec une stupéfaction inquiète qu'un nom apparaissait - une fausse rumeur, j'espère - pour occuper le poste de procureur général près la cour d'appel de Paris : celui de Philippe Ingall-Montagnier qui a montré ce dont il n'était pas capable à Versailles en "chapeautant", si j'ose dire, la gestion calamiteuse de l'affaire Woerth-Bettencourt et de ses annexes. Je sais bien que dans notre monde les échecs sont mis entre parenthèses quand on a besoin de quelqu'un mais il ne faut pas en abuser ! Le piquant, c'est qu'on nous annonce aussi, peut-être, l'arrivée à Versailles de Philippe Courroye. Celui qui n'a pas été contrôlé remplacerait celui qui n'a jamais su le contrôler. Ironie de la Justice (Mediapart).
Je ne comprends pas l'attitude du parquet de Paris dans l'affaire des "biens mal acquis" par trois chefs d'Etats africains et leur famille (Le Monde). Alors que la Justice avait connu une formidable avancée avec le droit d'enquêter sur des dérives somptuaires (rendues encore plus insupportables avec le vent de légitime rigueur qui a touché des régimes qu'on pensait inébranlables), la faculté d'élargir leurs investigations a été refusée à deux juges d'instruction. Il y a là plus qu'une incohérence. La Justice, dès lors que procéduralement et techniquement elle a le pouvoir d'agir, serait-elle déconnectée de l'éthique internationale ? Peut-on à la fois applaudir des mouvements qui pour l'essentiel visent à remettre dans le vivier national des richesses abusivement détournées, et ne pas permettre aux autorités judiciaires d'en tirer les conséquences ? Un parquet est-il destiné à freiner, voire à entraver la manifestation de la vérité ou au contraire à la faciliter ? Appartient-on à des valeurs ou à des structures pour lesquelles elles ne deviendraient souhaitables qu'en certaines circonstances ? Je rêve d'un parquet qui se mobiliserait non pas contre mais pour !
Déplorable journée brésilienne que celle qui a vu Cesare Battisti être déclaré libre comme l'air. Impliqué dans deux assassinats, complice d'assassinats dans deux autres forfaits, ce héros pour quelques-uns est maintenant, contre toutes les évidences de la justice et de la morale réunies, à nouveau tranquille et serein. La joie indécente de quelques-uns fait mal quand on songe aux désastres auxquels il a concouru activement. Et Fred Vargas, qui aurait dû se dépenser pour une cause plus honorable, ose affirmer qu'elle connaît les meurtriers ! C'est sans doute le commissaire Adamsberg qui a enquêté ! Tout cela est infiniment saumâtre. S'il n'y avait pas eu Berlusconi en Italie, aurait-on osé une telle iniquité, un tel affront ?
Il y a de plus en plus, notamment pour les magazines de fin de semaine et les hebdomadaires, une tendance des journalistes à confier leur travail à d'autres. Combien, maintenant, d'entretiens, de dialogues entre deux artistes, un intellectuel et une artiste, deux intellectuels, un cuisinier et un artiste, une actrice et un ministre, un comique et un sérieux, des personnalités que tout sépare et dont les échanges permettent d'emplir au moins deux pages sans que les journalistes se fatiguent ! Déjà qu'on reprochait à ceux-ci de faire de l'investigation paresseuse en recueillant mais sans enquêter, si en plus ils se tournent les pouces et l'esprit en laissant faire le journal par d'autres, ce sera un comble !
Je voudrais finir, après ces coups de sang, sur une note enthousiaste tant je suis sensible à la sollicitude de ceux qui s'inquiètent parfois de mon ton ou de ce qu'ils appellent mon aigreur. Il m'est facile de leur répondre que critiquer, dénoncer, mettre en cause des personnalités ou des comportements est difficilement compatible avec de la naïveté dans le fond et de la gentillesse pour la forme. La causticité impose son genre et son style. Mais j'ai envie de terminer en beauté. J'ai lu dans Newsweek un formidable portrait de Michelle Obama qui est en train de révolutionner, dans la simplicité, la proximité, la compassion intelligente et discrète, la lutte patiente et quotidienne contre les inégalités, le rôle de l'épouse d'un président américain (nouvelobs.com). Familière et authentique avec de la classe, une synthèse unique !
Barack Obama a vraiment de la chance !
[email protected] Jacob | 16 juin 2011 à 11:04
"Ai-je répondu à votre interrogation ?"
Oui, bon, penser que le doyen Debbasch, cet avocat qui avec son petit air zemmourien prétend avoir formé trente cinq pour cent des magistrats français, a probablement aussi (trans)formé une bonne partie de ces petits pois rouges en pea verts donne en effet un peu froid dans le dos.
Les décisions ministérielles prises sur état de services sont probablement étonnantes au regard des compléments de dossier qui figurent dans les seules archives judiciaires dont le dossier de coopération présenté au ministre a peut-être bien été préalablement expurgé.
Quant au reste, j'imagine que ce n'est probablement pas pour rien que Charles Debbasch, le père du Recteur de l'Académie de Lyon Roland Debbasch, a été comparé à Bob Denard ou encore à un marabout blanc.
Personnellement cela m'attriste toujours beaucoup que l'intelligence se fourvoie, un pied dans la connaissance, l'autre dans la caisse noire.
S'agissant d'un ancien responsable universitaire, si on peut pardonner la vanité au titre d'un défaut assez commun chez ces gens-là, il est vrai qu'il est beaucoup plus difficile d'en faire autant à l'égard de la malhonnêteté chez qui se pique également d'avoir été un éducateur.
La question est toutefois, concernant Luc Ferry qui, comme beaucoup de philosophes au masculin est un homme de l'Agora davantage que du cabinet de travail kantien, est en premier lieu celle du degré de fiabilité à ses yeux de son informateur initial, puis celle du secret longtemps gardé devenu manifestement progressivement secret de polichinelle bon à jeter en pâture sur la place publique en forme de « pavé dans la mare », ce qu'il a fait, précisément en homme de l'Agora pour lequel la « dénonciation de crime à l'autorité » a peut-être bien des relents de délation cauteleuse et qui donc préfère le grand jour qu'il assume.
Je pense qu'il ne faut pas tout mélanger et cette histoire sortie de l'ombre d'un secret de polichinelle est sans doute une bonne chose.
La balle est désormais dans le camp des seuls RG puisque le Chef du gouvernement de l'époque du ministère de Luc Ferry, dit n'avoir été informé de rien. Quelque part, la cacophonie qui semble régner à Matignon au point de brouiller toutes les communications au Premier ministre qu'il s'agisse de Fabius et du sang contaminé, de Galouzeau de Villepin et du corbeau des frégates de Taïwan, de Raffarin donc et du tourisme pédophile etc. etc. m'inquiète quelque peu, à vrai dire.
Que l'ancien ministre de l'Education nationale doive assumer les conséquences de sa sortie en voyant ses propres affaires devenues à leur tour objet d'un débat public via des « pavés dans la mare » en réplique qui tendent d'abord à instruire à charge avant d'exposer objectivement ce qu'est par exemple, une procédure de détachement d'un fonctionnaire d'une administration vers une autre en la transformant derechef subrepticement et malhonnêtement en emploi fictif à la mode Mairie de Paris, sans chercher à savoir et en quoi la situation de Luc Ferry se serait dommageablement écartée de la norme - autrement dit à quel titre précisément elle pourrait être devenue condamnable - , et de quel intérêt et/ou utilité publique est la procédure de détachement elle-même, en présentant notamment l'échec scolaire (contre lequel a cherché précisément à lutter cet ex-ministre), comme le résultat d'une gabegie d'emplois fictifs qui consisterait pour ce personnel déjà réputé ne « rien foutre » alors même qu'il fait effectivement le travail pour lequel il est rémunéré, à « s'enrichir sans cause » en percevant une rémunération ne correspondant à aucun emploi et qui servirait uniquement à lui permettre de se « dorer la pilule au soleil », par ex. africain, à longueur d'année, est d'une certaine façon « de bonne guerre », et il pouvait sans doute s'y attendre.
Cela n'en reste pas moins d'une malhonnêteté intellectuelle foncière et ne plaide aucunement en faveur du réputé pédophile.
Rédigé par : Catherine JACOB | 18 juin 2011 à 17:03
@Catherine Jacob,
Luc Ferry a dénoncé, nous le savons, il y a peu, les déboires d’un ancien ministre à Marrakech, en ajoutant : « …probablement nous savons tous de qui il s’agit… Eh bien moi, je sais… ! Je pense que je ne suis pas le seul… L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’Etat, en particulier par le Premier ministre… ».
http://www.dailymotion.com/video/xj1zlc_luc-ferry-accuse-un-ancien-ministre_webcam
A l’entendre, il faisait presque l’apologie de la morale !!! Sauf qu’une fois ce monsieur convoqué par la police, sa mémoire lui fit terriblement défaut… il ne dénonça, bien évidemment, personne !!!
JP Raffarin s’est de ce fait senti c…… é !
Et de ce fait, nous constatons l’amnésie politicienne…. A défaut de gouvernementale… Une amnésie collective d’une classe politique qui déclare, on s’en douterait, mais il n’y a jamais rien eu… !
Gauche-Droite, même combat dans le mutisme d'Etat !
N’était-ce de la part de L. Ferry qu’une rumeur colportée ? Alors, dans ce cas, quel genre de philosophe est-il ???
Aujourd’hui, monsieur Ferry se plaint d’être l’objet d’un complot !!!
L’article du Canard enchaîné, puis celui de la Provence soulignent des emplois fictifs ??? que s’attribue cette classe politique qui copine, se soutient, légifère, se montre solidaire… dans l’art d’escroquer le contribuable français… Cet art allant jusqu’à brader le patrimoine de la France !
Aussi, si nous repartons quelques années en arrière, (ce que fit le journal de « la Provence »), on découvre, que sous l'autorité de L. Ferry, il aurait été accordé en 2003 un poste "fictif" à Charles Debbasch, ancien doyen de la fac de Droit d'Aix et conseiller privilégié de la famille Gnassingbé qui dirige le Togo depuis 1967.
« C'est une décision politique qui a été prise au plus haut niveau, autant liée à des relations particulières entre la France et le Togo que pour faciliter le départ de Debbasch. Tout le monde savait que sa mission était totalement fictive...". »
Or, Charles Debbasch était condamné dès 2002 pour détournement de fonds à son profit, puis pour constitution d'insolvabilité… Il fut radié par la suite de l’ordre des avocats de Paris. Ce qui ne sembla pas déranger L. Ferry lors de la rédaction de ladite convention, même si ce fut son successeur qui apposa sa signature ! (ou alors, était-il sujet à la désertion de poste, là aussi… ?)
« Voici quelques années, Luc Ferry indiquait qu'il ne lui était "pas possible" d'évoquer le dossier. Aujourd'hui, s'il accepte de s'exprimer, c'est pour démentir: "Je n'ai jamais entendu le nom de M. Debbasch". C'est pourtant bien son cabinet qui a rédigé les deux versions de la convention franco-togolaise, qui sera définitivement signée peu de jours après son départ du gouvernement... »
Où se cache donc la morale ? Si toutefois, elle existe encore dans ce pays !
Par ailleurs, il est intéressant de lire les deux articles sur les sites ci-dessous, on y retrouve des thèmes de billets : France-Afrique, Vergès…
http://leruisseau.iguane.org/spip.php?article925
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/le-couac-belge-de-charles-debbasch_464531.html
Enfin, il est intéressant d’aller se promener sur le blog de ce monsieur Debbasch, un bel ego s’en détache…. Ensuite lorsque nous revenons sur ce site, il paraît bien plus humble ou pour d’autres, peut-être, bien maigre en vanité, apparat, suffisance… Bref, faites-vous une idée !
http://charlesarthur.space-blogs.com/blog-note/14516/blog-de-charles-debbasch-l-identite-nationale.html
Ai-je répondu à votre interrogation ?
PS : L'émission d'A. Pulvar démontre qu'il est très difficile d'obtenir la moindre information quant aux emplois fictifs ???
Rédigé par : [email protected] Jacob | 16 juin 2011 à 11:04
"S'il n'y avait pas eu Berlusconi en Italie, aurait-on osé une telle iniquité, un tel affront ?"
Excellent article sur le travail de Claude Gauvard, médiéviste, membre honoraire de l'Institut honoraire de France, professeur émérite d'histoire du Moyen Âge à ParisI-Panthéon Sorbonne, intitulé : "Le Rapport au crime révèle les valeurs d'une société". C'est page 41 du Sciences et Avenir de Juin 2011.
On y trouve de quoi réviser de nombreux clichés sur cette époque.
Le Moyen Âge, c'est la période qui va de l'édit de Constantin en 313 à la chute de Constantinople en 1453 et s'étend donc sur une période d'un peu plus de mille ans.
Il y est expliqué que le thème de l'insécurité était déjà omniprésent dans le discours politique de l'époque et que la peur du crime était utilisée pour légitimer l'Etat. Ce qui ne change guère de nos jours où pourtant l'état de droit n'a plus autant besoin de se fonder sur ses capacités coercitives et répressives pour exister comme tel.
Est-ce que ce ne serait pas quelque chose comme cette idée qui serait à l’œuvre dans la décision de ne pas extrader Battisti ? Autrement dit, une certaine façon d'affirmer l'Etat face à un autre Etat ?
La violence est décrite comme une notion dont le sens est extrêmement relatif, mais à partir du moment où la procédure inquisitoire s'est mise en place à partir du 12ème siècle où elle a pris le pas sur la procédure ordalique, ce qui est le plus important c'est de savoir la vérité. D'où, et contrairement à une idée reçue qui a la vie dure, la grande rareté de la torture qui s'explique par le fait qu'un aveu entraînant automatiquement une condamnation, une condamnation extorquée ne reflétant pas nécessairement la vérité, cette dernière était susceptible de demeurer à jamais cachée ce qui était insupportable à l'époque.
Autrement dit, l'important n'est pas de punir, ni de satisfaire la victime, (celle qui va bientôt bénéficier d'un droit d'appel dont on peut penser qu'il risque d'être systématiquement employé dans la mesure où la victime ne peut se satisfaire que d'une condamnation, et encore, d'une condamnation maximale), mais de savoir. Ce qui explique également le peu de recours à une peine capitale qui néanmoins existe.
Mais la caritas est très présente dans une époque qui prend en compte la situation d'extrême nécessité et la capacité à nouer du lien social. Pour notre Moyen Âge qui eût sans doute jugé fort différemment de certaines affaires mais dans lequel la situation de Luc Ferry serait sans doute très périlleuse tant qu'on ne saurait pas la vérité, certaines démocraties contemporaines, notamment celle qui exécute les handicapés, apparaîtraient sans doute d'une grande barbarie.
Rédigé par : Catherine JACOB | 16 juin 2011 à 08:11
Nous dans le peuple on est toujours content quand il y a un pavé dans la mare. On rigole ! Du cynisme avec lequel nous sommes traités, l'on s'est nourri. On espère donc qu'il y aura beaucoup de pavés et qu'on se marre !
J'ai confiance, les dossiers brûlants vont illuminer le ring pré-électoral ! Cela va être saignant. il y aura du monde dans l'arène et de quoi donner à bouffer aux lions ! On ne lèvera pas le pouce en l'air pour sauver les "gladiateurs" ! (le mot est fort !)
Ave Cesar
Rédigé par : regina | 16 juin 2011 à 00:09
Mercredi 15 juin
Profs : emplois fictifs à grande échelle ?
http://www.itele.fr/emissions/magazine/arret-sur-info/video/11014
Rédigé par : Guiffe | 15 juin 2011 à 17:01
L'emploi fictif aixois que Luc Ferry a oublié
http://www.laprovence.com/article/multimedia/lemploi-fictif-aixois-que-luc-ferry-a-oublie
Rédigé par : Guiffe | 15 juin 2011 à 13:53
Devant le florilège de commentaires à la suite de cette décision du Brésil de libérer Battisti, l'éminent juriste que vous êtes peut-il expliquer justement un "coup de sang" devant un problème qui pourrait se résoudre facilement. Pour faire court et simple, il suffirait que l'Italie accepte tout bêtement d'organiser le vrai procès de l'intéressé... en sa présence. Un procès équitable en quelque sorte. Cela couperait court à toutes les spéculations de tous bords. Cela permettrait aussi que l'on fasse la part des choses entre toutes les accusations qui pèsent sur Battisti. Ce serait l'occasion rêvée de faire le point sur sa responsabilité effective dans les meurtres qui lui sont reprochés. Mais qui a peur de cette solution... que l'intéressé lui-même ne refuserait pas.
On s'apercevrait peut-être alors qu'il a largement payé pour les "actes révolutionnaires" qui ont été les siens. Or personne ne se risque à faire ce genre de suggestion, on ne propose à ce pauvre bougre que d'aller pourrir dans une geôle italienne jusqu'à la fin de ses jours, au prétexte qu'il a déjà été jugé...
Certes ce n'est pas simple de critiquer en la justice italienne une institution largement bafouée par son chef d'Etat actuel qui trouve de plus en Battisti un bouc émissaire fort commode pour tenter de faire oublier ses propres déboires judiciaires.
Et s'agissant de l'Italie n'oublions pas les propos légèrement méprisants tenus à l'égard d'un pays "plus réputé pour la qualité de ses danseuses que pour la compétence de ses juristes..."
Au fil des ans Battisti s'est retrouvé investi de casaques fort surprenantes et largement surdimensionnées par rapport à son personnage, que ce soit vis-à-vis de l'Italie, du Brésil sans oublier la France. Pourrait-on envisager de raisonner un peu autour de ce cas complètement surréaliste ?
Rédigé par : Jean-Pierre Laclau | 15 juin 2011 à 09:52
Cesare Battisti est innocent, combien de fois faudra-t-il le dire ?
La vérité ? les archives judiciaires sont consultables en Italie, et c'est ce que Fred Vargas a fait.
Elle n'a été qu'à la recherche de la vérité.
C'est trop facile de diffuser des mensonges sur quelqu'un alors que ce quelqu'un est innocent.
Rédigé par : Plumeenbulle | 14 juin 2011 à 18:38
L'Italie ne prévoit pas de nouveau procès pour les condamnés par contumace et l'on sait le climat qui pesait à l'époque sur les enquêtes et les procès. Cet élément a pesé dans la non-extradition de Battisti (qui nie actuellement les faits). S'il y avait eu la promesse d'un nouveau procès, le Brésil l'aurait probablement renvoyé en Italie.
La "doctrine Mitterrand" à l'égard des membres de groupes d'extrême gauche italiens était cohérente avec sa position par rapport aux terroristes d'extrême gauche français. D'un côté la non-extradition, de l'autre l'amnistie à une même condition : avoir renoncé à la lutte violente.
Évidemment, l'on ne peut nier que ce n'est pas à un autre Etat (la France ou le Brésil) de régler le passé des années de plomb à la place des Italiens.
Rédigé par : At the mercy | 13 juin 2011 à 17:10
Un coup de sang en amène un autre.
Les enseignants délégués à ce que l’administration ne sait elle-même déterminer, seraient pas moins de soixante mille selon Luc Ferry lui-même. Sur ces soixante mille, mettons-en six mille qui soient payés à faire quelque chose d’utile, pour être gentil. Les fonctionnaires d’Etat ou territoriaux ou assimilés, payés à ne rien faire, se compteraient eux aussi par dizaine de milliers. Les conseils et missions qui ne servent qu’à payer des affidés occuperaient d’autres dizaines de milliers, la multitude de chercheurs « en sciences sociales » et autres qui ne servent à rien quand ils daignent chercher quelque chose autrement qu’en écrivant des livres pour leur compte, encore quelques dizaines de milliers. Tout cela forme une partie de la pègre intellectuelle qui nous fait la morale à l’occasion, et le plus souvent à gauche.
Dans tout cela, nous avons les aristocrates : ceux qui cumulent les participations à de multiples conseils missions, commissions, délégations, associations, avec à chaque fois – et bien évidemment – des indemnités de fonctions – d’ailleurs non imposables. Cela va du petit élu de province qui touche en étant maire, vice-président de la communauté de commune (ils en sont presque tous vice-présidents car ça fait 700 € par mois) , président du syndicat d’assainissement, du syndicat de récolte des ordures ménagères, et la liste est infinie.
Dans la haute noblesse, nous avons les membres du conseil économique et social, stratégique, d’analyse de ceci et de cela, sans oublier les membres de conseils d’administration de multiples entreprises plus ou moins assujetties à l’état et collectivités publiques.
A tout cela s'ajoute évidemment les avantages en nature, voyages d'étude à l'autre bout de la planète, défraiements qui se cumulent avec les fonctions, voitures, repas, etc. etc.
Dans la foulée, Luc Ferry touche donc 4300 à titre de professeur, plus 1700 non imposable comme président d’une usine à gaz, et percevrait aussi quelques 3 000 net comme membre du conseil économique et social qui ne sert lui aussi qu'à planquer des copains, plus le diable sait quoi, et les revenus des bouquins qu’il écrit sans doute entre minuit et cinq et cinq heures du matin.
Il est heureux que le bon peuple ne sache pas tout, parce que Marine Le Pen paraîtrait bien timorée par rapport à l'envie de celui-ci d’expédier tout ce beau monde en camps de concentration.
Rédigé par : Xavier Nebout | 13 juin 2011 à 14:41
@ Catherine
Il me semble tout de même que le principal dommage causé par ce système hallucinant de détachements, les uns officiels, les autres officieux, qui consiste à "détacher" des fonctionnaires de telle ou telle administration pour le compte de mille et une nébuleuses qui vont de missions improbables et inutiles à des mises à disposition syndicales, associatives ou politiques, en passant par des institutions comme par exemple le Conseil économique et social, le principal dommage concerne donc d'abord et en priorité les finances publiques et les contribuables.
Il y a là tout un système de clientélismes sur le mode collectif ou individuel pour services rendus ou à rendre qui concerne l'ensemble des pratiques politiques, qu'elles soient de gauche, de droite, du centre ou d'ailleurs.
Le cas soulevé par la rémunération de Luc Ferry n'est qu'un tout petit et insignifiant échantillon.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 13 juin 2011 à 09:16
« L'ancien ministre de l'Education nationale poursuivra en diffamation tous ceux qui affirment qu'il occupe un emploi fictif au Conseil d'analyse de la société. » (source L’Express)
Bon il va falloir faire attention à ce que l’on écrit maintenant quand on parlera de l’emploi qu’occupe Luc Ferry au CAS.
Ce Conseil d’Analyse de la Société a toute l’apparence d’un de ces multiples comités Théodule présidés par d’anciens ministres afin de leur permettre de pantoufler tout en étant grassement payés car pour des raisons diverses on ne peut plus les recaser comme ministres ou même comme députés.
Rédigé par : Achille | 13 juin 2011 à 06:51
Face à l'accumulation de petites remarques sur de multiples sujets (modification des dates de concours publics, critique interdite de la circoncision...), la plupart justes et avec lesquelles on ne peut qu'être d'accord ponctuellement, et dont la conclusion simplifiée est : ces juifs, ils nous font ch..., je tiens à rappeler une réalité simple qui est que les juifs, dans leur écrasante majorité et en tout cas tous ceux que j'ai rencontrés, n'embêtent jamais les autres, s'adaptent partout ou savent demander poliment...
Ils partagent au contraire la qualité trop peu estimée de n'embêter personne, qui mérite une certaine réciprocité.
Rédigé par : Alex paulista | 13 juin 2011 à 00:59
Luc Ferry est fâché de ne pas être aussi aimé qu’il s’aime. Pour corriger cette « injustice », il choisit d’abandonner la philosophie pour s’établir histrion cathodique. Il passe du parler creux au parler faux. Bel exemple de mutation régressive.
Il a bénéficié d’un enrichissement sans cause en ne faisant pas ses cours à Paris VII et en étant rémunéré. Ses explications sont confuses. S’il est détaché à Matignon, il n’y a aucune raison qu’il perçoive une rémunération à Paris VII... C’est la structure de détachement (Matignon) qui rémunère seule. Il a cumulé le salaire de l’administration de détachement (Matignon) et celui de l’université.
Isabelle Balkany irait au Sénat... Le peuple si comme il faut du 92 l’avait rejetée, les notables la repêchent. Elle ne déparera pas au Sénat où le pouvoir passe plus souvent de mains en mains que de tête en tête. Elle sera à sa place dans l’un de ces fauteuils du palais du Luxembourg où gisent nos tremblotantes gélatines sénatoriales.
La haute magistrature parisienne va changer. Les fauteuils faits de paillasson pour les plus serviles vont changer de locataires.
Colonna, probable condamné pour l’assassinat d’Erignac, ne manquera pas d’écrire une lettre à Cesare Battisti pour lui demander le mode d’emploi de la remise en liberté après assassinat.
Michelle Obama ne minaude pas à temps plein. C’est une bonne nouvelle.
Rédigé par : BB | 13 juin 2011 à 00:43
Sur Luc Ferry :
Cher Philippe Bilger, je ne suis pas d'accord avec vous. Si cette rumeur d'ex-ministre pédophile protégé circule réellement il faut de toute façon crever l'abcès. Si c'est faux, l'intéressé a le droit de savoir que la rumeur est relayée au plus haut niveau pour lui tordre le cou officiellement. Si c'est vrai, l'idée est insupportable.
Sur le fait d'être détaché bien ou mal des universités, cela me semble un débat d'attribution de budget qui doit se faire entre institutions. Il est assez malhonnête intellectuellement de la part de Valls ou Royal de demander le remboursement des sommes perçues. C'est une vengeance évidente après l'histoire de pédophilie...
Sur la circoncision, pourquoi un tel fromage !
Ça me rappelle qu'à la maternité à São Paulo, ils se sont proposés de percer les oreilles de ma fille. Je me suis interposé, c'est comme si j'avais commis un blasphème...
Mais bon, chacun fait comme il veut, ce sont de petites choses.
Rédigé par : Alex paulista | 13 juin 2011 à 00:36
@ Bashô | 12 juin 2011 à 13:10
C'est exact, d'ailleurs toutes les prescriptions religieuses de ces contrées ont une cause hygiénique, comme l'interdiction de manger du porc et des fruits de mers, etc. A l'époque il n'y avait pas de frigidaire... D'ailleurs en Suisse par exemple la vente du porc est interdite en été.
Pour la circoncision il me semble que cela évite certaines maladies... Peut-être "l'addiction sexuelle" dont on parle maintenant... Ces anciens trouvaient remède et prévention radicale à tout.
Cette pratique qui remonte donc à Abraham, puisque c'est lui qui l'a instaurée, était peut-être due à une épidémie ?
Rédigé par : Duval Uzan | 12 juin 2011 à 23:59
Ferry prend l'eau de toute part … S'il était un bateau (petit, petit bateau, pas un grand ...), il serait déjà au fond des abysses du caniveau parisien ... Théodule encore lui … CAS, soit Comité d'Analyse de la Société. Excellent maroille!... Chargé de remettre au Premier ministre des rapports d'analyse de la société … Dix sacs contre un qu'il a déjà remis au chef du gouvernement un rapport analysant l'absentéisme des professeurs de l'Education nationale, ses causes et ses conséquences … Le gouvernement paiera l'université; facile, c'est pas ses sous, c'est ceux des gens, du peuple, de ceux qui ont des enfants qui n'ont plus de professeurs car les professeurs sont détachés pour analyser précisément pourquoi il n'y a plus de professeurs … Je jette un oeil sur ma feuille d'impôts, c'est maigre mais je donne quand même … puis je me dis le soir rentrant du taf quand je pense que je tapine pour Luc Ferry, que je suis comme sa putain, qu'il bouffe avec mes sous cette enflure, ça me rend malade …
Russel Crowe a tort … Je suis circoncis depuis petit; ce n'est un secret pour personne … Si je ne l'avais été à l'insu de mon plein gré, à l'âge de raison je l'aurais exigé. Religion? Pas du tout; suis agnostique … Sanitaire? Oui. Substantiellement meilleure protection du gland, donc moins de risque d'infections, mycoses et autres parasites vivants, liquides bizarres, qui vont et viennent et même demeurent … SIDA, prouvé que le circoncis a l'avantage sur l'autre … Avant de ramener sa fraise sur des sujets qu'on ignore, faut d'abord aller se balader au CHU service urologie maladies infectieuses du zizi et autres pipis … On y circoncit à tour de bras, des bébés, des jeunes gens, des vieux vieillards, des très très vieux vieillards, des catholiques, des protestants, des juifs et des musulmans ça va de soi, des autres, c'est des bacs entiers de prépuces contaminés qui partent chaque semaine à l'incinérateur … A bas le prépuce! En plus, prouvé que plus c'est fait tôt plus c'est long gros ferme et vaillant plus tard … Faut pas vous laisser impressionner par Russel, mon cher PB, c'est souvent ça les acteurs de film, plus ça joue bien plus c'est petit et con …
Les truands chefs d'Etats africains … Il faudrait une justice internationale, une procédure et des magistrats spécifiques … On y vient, enfin je le crois … Non, j'y crois pas … On n'est pas fichu de foutre au trou le Luc Ferry pour au mieux calomnie gravissime, au pire non dénonciation de malfaiteurs pédophiles criminels; pas moins fichu de le traîner au tribunal de police pour job fictif, donc vol des deniers publics, vol passif au mieux, arnaque caractérisée au pire … et on aurait l'outrecuidance de juger des présidents d'Afrique et d'ailleurs ou c'est partout le merdier comme ça … Eh oh, faut diminuer le pinard, vous les Français!... Ca pas bon pour la santé, tu vois Mamadou, le blanc notre frère boit trop, beaucoup trop, lui pas se sentir bien souvent, lui malade estomac et tête surtout le matin …
Cesare Battisti libre … Enfin! Ce n'est que justice! «S'il n'y avait pas eu Berlusconi en Italie ...» … Oh, le petit argument plus petit qu'un prépuce innocent … Et durant plus de vingt ans quand il était pépère chez nous à Paris concierge et écrivain connu, qui c'étaient les Présidents du Conseil italien qui n'ont jamais réclamé qu'on leur extradie ce pauvre Cesare?... Capito ce que vous vouliez dire, mon cher, ils étaient pires que Berlusconi, c'est pour ça qu'ils n'ont jamais rien réclamé, c'était donc ça!…
Michelle Obama, que bella dona!... Et porqué? Encore dix sacs contre un que Barack sacré veinard est un heureux homme circoncis depuis tout petit et c'est pour ça que … enfin … bref … Qu'il eusse toujours son prépuce me laisserait coi ... Hum … J'écrirais bien une ode en forme de petit essai, moi, je l'intitulerais "Le style du prépuce" ... Peut-être aussi "Luc Ferry ou l'art épistémologique du prépuce universitaire" ... Oui, ça c'est pas mal ... En plus, ça fait pas mal, c'est vrai, on sent rien, anesthésie et tout ... Moi j'ai rien senti, m'en souviens plus ... Mais j'ai des copains, à l'ancienne eux c'était, tradition et tralala, fête danses et chants, c'était du vif, marchaient comme Joe Dalton pendant un bon mois ensuite ...
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 12 juin 2011 à 23:08
Et dire que ce gouvernement de nantis veut combattre l'"assistanat" des pauvres avec le RSA ... Il préfère assister les pôôôvres riches... les Bettencourt ou le Ferry. Voler les pauvres pour donner aux riches, c'est la morale de l'UMP.
Rédigé par : Têtuniçois | 12 juin 2011 à 22:11
"Qu’est-ce qu’une vie réussie ?", se demandait Luc Ferry dans un de ses chefs-d’oeuvre. Question lancinante. Ceux qui n’ont pas pris la peine d’ouvrir le livre ont déjà un élément de réponse : c’est toucher des émoluments sans devoir bosser. Chapeau, l’artiste !
Rédigé par : Rascar Capac | 12 juin 2011 à 19:52
Je n'ai jamais enseigné à Paris VII. C'est dire l'arriéré de salaire que l'Etat me doit ! J'en exige le paiement illico d'autant plus que jamais on ne m'a demandé d'enseigner à Paris VII, ce qui me place dans une situation encore plus avantageuse que L. Ferry.
PIM ! Ce surnom de P. Ingall-Montagnier sonne comme une beigne sur le museau ! Ah, quel magistrat ! Larbin zélé des ministres de droite, son incontinence morale l'a toujours conduit aux cabinets ! Et pas moyen de tirer la chasse, il demeure toujours à flotter à la surface, toujours léger, toujours creux. C'est l'homme des coups fourrés, des manipulations, le préféré des dénonciateurs anonymes, il vous serre la main le matin et vous met en examen l'après-midi, si vous n'êtes pas du côté du manche ou si le pouvoir lui demande une tête. Il a toujours su donner des gages de servilité, pourquoi n'en serait-il pas récompensé ? Que vous êtes sévère, Philippe, avec le petit personnel !
Les élections sénatoriales sont le refuge de tous ceux que boude le suffrage universel direct. Une liste obscure, des électeurs comptés d'avance, c'est le règne des apparatchiks. La Balkany dans cette marmite fera des miracles, elle excelle dans les paniers de crabes. Devedjan devrait être mort à l'heure qu'il est. Et il a survécu à tous les spadassins, toutes les machines infernales et tous les poisons que la Balkany lui a généreusement prodigués. Point trop n'en faut et le miraculé devra faire une place à son empoisonneuse, c'est de la politique.
Il conviendrait que le rôle du Parquet dans les affaires politiques soit clairement établi. Il n'est pas illégitime que, pour des raisons de politique internationale, le gouvernement ne souhaite pas d'enquête sur les "biens mal acquis" des chefs d'Etat africains. C'est une règle : on attend toujours qu'une révolution tourne à l'aigre pour un dictateur avant de geler ses avoirs. Jamais on ne l'empêche de constituer ces avoirs illégaux. Il serait préférable alors que le gouvernement dise clairement que ce n'est pas l'intérêt de la France de chercher des poux aux dictateurs africains. Je me souviens que le gouvernement anglais avait stoppé net une enquête sur des commissions d'armement versées à l'étranger en affirmant clairement que ces commissions, fussent-elles illégales, étaient dans l'intérêt stratégique du pays.
Battisti. On y revient. C'est tout de même pas de chance pour Berlusconi qu'aucun pays où se réfugie Battisti ne veuille le lui livrer ! Il y aurait comme un défaut que ça ne m'étonnerait pas. S'il n'y avait pas eu Berlusconi en Italie ? Mais Philippe, veuillez vous souvenir que l'extradition de Battisti a été demandée uniquement par les gouvernements Berlusconi, celui-là même qui, dans les temps passés, était dans le camp des terroristes de Milan. Berlusconi veut régler des comptes personnels en s'appuyant sur l'émotion italienne. Cela dit, Battisti, je le répète, je m'en fiche, le personnage ne m'intéresse pas, ne m'émeut pas.
Michelle Obama, yes, I can !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 12 juin 2011 à 17:41
Concernant la circoncision elle devrait être interdite au même titre que l'excision. Seulement voilà, en France pays laïc, personne n'a le courage de s'opposer au lobby des religions. Pratiquement tous les députés et maires sont à plat ventre devant elles.
Dans un pays vraiment LAIC on mettrait fin au concordat en Alsace Moselle, on supprimerait les salaires (certes faibles mais c'est quand même de l'argent public) versés aux aumôniers pour faire leur propagande dans les prisons et les hôpitaux. On interdirait le financement par des moyens détournés des églises, mosquées et synagogues. On supprimerait les subventions publiques à la propagande religieuse le dimanche matin sur la télé publique.
Pour en revenir à la circoncision, c'est un acte barbare qui porte atteinte à l'intégrité physique d'un enfant et donc contraire aux lois françaises. Mais bon, au nom des religions tout est accepté.
Rédigé par : Têtuniçois | 12 juin 2011 à 16:45
« Il n'a pas fait cours durant un an à Paris VII en continuant à être payé. Trop de travail en sa qualité de président délégué du CAS dont il a précisé que ce n'était pas "un fromage". Il a de la chance puisque Matignon va rembourser, à sa place, les salaires indûment perçus. C'est peut-être normal mais dur à avaler pour le commun des citoyens. »
« En Juin 2011, le Canard Enchaîné et d'autres médias89 révèlent que cela fait 14 ans que Luc Ferry, professeur à l'Université Paris-Diderot, n'y assure aucun enseignement et n'y est quasiment jamais présent. » Quatorze ans, ce n'est pas un an. Quatorze ans, cela fait depuis 1997 soit un an après sa prise de fonctions à Denis Diderot.
« En 2010, avec l'autonomie financière, son université lui a demandé d'accomplir son service d'enseignement statutaire pour lequel elle le paye, ce qu'il n'a pas fait; l'université lui réclamerait donc le remboursement de ses rémunérations. » - Source Wikipédia -
Il n'a donc pas été pris en traître et cette réclamation n'a rien à voir avec ses récentes révélations fracassantes. Il n'en est peut-être pas de même avec la mise de ce différend sur la place médiatique.
A toutes fins utiles pour ceux que cela intéresse : Grilles de salaire des professeurs d'universités : http://fr.wikipedia.org/wiki/Professeur_des_universit%C3%A9s
Calcul de leur rémunération brute hors indemnités diverses sur base indiciaire : http://sgen5962.pagesperso-orange.fr/salaires.htm
Ce qu'il faut toutefois savoir avant d'émettre une quelconque opinion sur la question : « En termes de fonctions, les professeurs des universités ont vocation prioritaire, mais non exclusive, à assurer leur service d'enseignement sous forme de cours magistraux ainsi que la direction des unités de recherche. Ils ont, « dans les enseignements auxquels ils participent, la responsabilité principale de la préparation des programmes, de l'orientation des étudiants, de la coordination des équipes pédagogiques » et « assurent la direction des travaux de recherche menés dans l'établissement, concurremment avec les autres enseignants ou chercheurs habilités à diriger ces travaux. ». Quelques fonctions leurs sont en outre exclusivement réservées, telles que les présidences de jury de doctorat et d'habilitation à diriger des recherches, les présidences de certains conseils, comités ou commissions. Les professeurs des universités sont eux-mêmes divisés en trois grades : professeurs de deuxième classe, professeurs de première classe et professeurs de classe exceptionnelle. Hormis la rémunération, allant du simple au double, il n'existe aucune attribution réglementaire particulière à un grade donné. »
Cela ne fait toutefois pas quatorze ans que Luc Ferry est payé pour ne pas enseigner, puisque : « outre les périodes de fonctions ministérielles – 7 mai 2002 au 30 mars 2004, soit il y a de neuf à sept ans – , où il était détaché et payé comme ministre, il a longtemps été dispensé d'enseignement et mis à disposition afin d'accomplir diverses fonctions officielles. »
« Détaché » signifie qu'il ne touche plus son salaire d'enseignant mais un salaire correspondant à sa nouvelle fonction. Autrement dit dans le cas d'une fonction ministérielle :
Traitement mensuel : 18 192,96 € bruts par mois qui comprend une indemnité de base (14 129,68 €), une indemnité de résidence (423,89 €) et une indemnité de fonction non imposable (3 638,39 €).
Avantages : logement de fonction ou prise en charge par l’État d'une superficie maximale de 80 m² plus 20 m² par enfant à charge, accès gratuit au réseau SNCF, voiture de fonction et chauffeur, quota de déplacements aériens.
Cumul : possible. Un ministre ne peut cumuler son indemnité ministérielle avec des indemnités de mandats électifs que dans la limite d'une fois et demie le montant de son traitement ministériel. Autrement dit 9 096,48 € bruts par mois. Un ministre peut donc toucher jusqu'à 27 289 € par mois de la part de l’État.
Par conséquent quand on redescend à moins de cinq mille euros mensuels cela peut représenter une perte sèche pouvant aller jusqu'à 22 000€ mensuels.
Depuis 2004, Luc Ferry est dit-on très occupé par Le Conseil d'analyse de la société (CAS) « un organisme gouvernemental français créé en juillet 2004 et placé auprès du Premier ministre, avec pour mission « d'éclairer les choix politiques du Gouvernement par l'analyse et la confrontation des points de vue, lorsque les décisions à prendre présentent des enjeux liés à des faits de société ».
Ce qui est donc difficile à comprendre, c'est pourquoi est-ce qu'il n'a pas été procédé comme lors de sa prise de fonction ministérielle, par détachement. Le problème ne paraît donc pas être de sa propre responsabilité mais plutôt de ses employeurs qui ont dû considérer que la poche de l'Etat restait la poche de l'Etat même si le budget ministériel sur lequel était imputé ses émoluments était différent.
Il ne paraît donc pas extraordinaire que dès lors que le budget de l'université s'entend comme celui d'un organisme autonome, ce dernier demande à l'employeur principal du salarié de le rembourser de façon à ce qu'il puisse imputer désormais sur son propre budget les émoluments d'un salarié dont il pourrait bénéficier lui-même des prestations effectives et non pas une autre antenne ministérielle de l'Employeur Public et ne pas devoir débourser en plus sur les fonds propres du département de philosophie qui est déjà l'un des plus mal lotis dans toutes les universités, des heures complémentaires pour les faire faire par un remplaçant, car cela revient à payer deux fois la même prestation, sachant le salaire de l'ancien ministre pour des heures faites par un autre, sera beaucoup plus élevé que celui touché par cet autre pour avoir effectivement assuré lesdites heures. C'est ce qu'on appelle le système des « heures complémentaires d'enseignement ».
Dans le même temps, il n'y a aucune escroquerie à dénoncer.
L'université veut désormais payer pour des prestations effectives quelles qu'elles soient, cours, recherches, direction des recherches, travail administratif d'élus au sein de l'université etc. etc. etc. Ce qui est normal pour un organisme à budget autonome qui décide pour soi-même.
Luc Ferry avait donc le choix de se débrouiller pour effectuer des prestations quelconques justifiant que l'université paie son salaire, ou se faire détacher en bonne et due forme auprès du Premier ministre pour le salaire attaché à la fonction remplie dans les faits. Mais manifestement, c'est là que le bât blesse, car se faire détacher pour toucher mensuellement jusqu'à éventuellement 22 000€ de plus, et se faire détacher pour toucher au plus 1 800€ bruts mensuels, ce n'est pas tout à fait la même chose.
Pauvre Marie-Caroline Becq de Fouquières qui épouse un professeur des universités mais risque tout à coup de devoir réaménager son train de vie de façon à pouvoir tenir son ménage et élever ses deux filles avec le salaire d'un certifié de l'enseignement secondaire.
Le problème est donc celui du directeur général des services du Premier ministre qui n'a pas prévu la situation actuelle et n'a pas averti son salarié des risques attachés à une absence de détachement en bonne et due forme. En tout état de cause, ayant bénéfice du temps plein du salarié Luc Ferry, il n'y a rien d'anormal à ce qu'il assume toutes les conséquences impliquées par sa façon de concevoir des économies budgétaires au détriment de l'Education nationale.
Je pense que tous ces mamaillages et autres bricolages devraient faire l'objet d'un débat public car la situation que l'on découvre aujourd'hui est loin de concerner le seul Luc Ferry et le plus souvent, s'organise non pas au détriment d'un autre service ou d'un autre ministère, mais du salarié lui-même dont on souhaite bénéficier de la qualité des services sans vouloir en débourser le juste prix et en le payant le plus souvent en monnaie de singe.
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 juin 2011 à 15:05
J'aimerais ajouter quelque chose à propos de Russel Crowe. On ne peut comprendre ses propos si on ignore que la circoncision est largement pratiquée aux Etats-Unis et dans le reste du monde anglo-saxon bien au delà du cercle religieux pour des motifs sanitaires. Par exemple Kellogg (celui des céréales, il était médecin) était un fervent partisan de cet acte pour éviter... la masturbation. (cf l'excellente fiche Wikipédia sur la circoncision ). En 2006, le taux de circoncision sur les nouveaux-nés était d'environ 56%.
Rédigé par : Bashô | 12 juin 2011 à 13:10
Il faut attendre que la France respecte le droit des traités qu'elle a signés et que les procureurs deviennent indépendants pour que cessent ces "opportunités" qui font dire à tout un chacun qu'il n'y a pas de justice en France.
C'est une question de temps...
Espérons que ça arrivera plus vite que pour la GAV où il a fallu attendre d'être confronté à une évidence puis au ridicule et enfin à risquer la pétaudière.
Rédigé par : Patrick Handicap expatrié | 12 juin 2011 à 12:32
Bonjour Monsieur Bilger,
Il me semble juste que Russel Crowe ne se soit pas excusé. Voilà ce qu'il aurait répondu (source voici.fr):
Le compte Twitter de Russel Crowe a chauffé hier soir. L'acteur de Gladiator a lancé comme ça, pour la forme, que la circoncision « est barbare et stupide ». S’apercevant après coup qu’il avait peut-être dit une bêtise - les réactions n’ont pas tardé à pleuvoir - il a tenu à modérer ses propos : « J'ai beaucoup d'amis juifs, j'aime mes amis juifs, j'aime les pommes et le miel et les petits chapeaux rigolos, mais arrêtez de couper vos bébés », a-t-il répondu à Eli Roth, un acteur-réalisateur américain qui l’interpellait sur Twitter.
Russel s’est justifié, mais n’est pas revenu sur son engagement contre la circoncision. « Je me battrai toujours pour la perfection des bébés, je croirai toujours en Dieu ». Contre la circoncision, l'acteur a un argument imparable : « Qui êtes-vous pour corriger la nature ? » Bigot, le Russel ?
Parler de "petits chapeaux rigolos" après une accusation d'antisémitisme, c'est quand même faire preuve d'un certain courage pour renvoyer les insupportables censeurs !
Rédigé par : Samuel | 12 juin 2011 à 12:27
Le coup de sang est souvent salutaire... sauf s'il aboutit à une rupture d'anévrisme !
Continuez donc ainsi, Monsieur l'Avocat général : vos lecteurs habitués et habituels apprécient le mode et la méthode. Seul le rythme des coups de sang, qui s'est récemment accéléré, pourrait, pour votre bonne santé, s'alléger un peu !!!
Avec toujours le même plaisir de vous lire et relire d'un fidèle abonné à votre blog.
Rédigé par : Robert | 12 juin 2011 à 12:23
Dans les investitures aux sénatoriales, vous oubliez de parler de Pasqua. Un exemple de rectitude morale (je me souviens quand ministre de l'intérieur, il avait voulu faire interdire une revue gay et une exposition sur l'homosexualité) de transparence et d'honnêteté... Nommé sénateur par Sarkozy pour lui éviter les foudres de la Justice.
Concernant Ferry et son histoire de ministre pédophile , Sarkozy ministre de l'intérieur (homme le mieux informé de France) ne pouvait pas ne pas savoir, lui qui connaît chaque journaliste et les méandres de la presse.
Concernant l'affaire DSK, beaucoup ont dit que les socialistes ne pouvaient pas ne pas savoir concernant les agissements privés de DSK. Mais là aussi on peut se poser des questions et se demander comment un ancien ministre de l'intérieur, président de la République, ne pouvait pas savoir quels étaient les comportements privés de DSK avant de le nommer au FMI.
Rédigé par : Têtuniçois | 12 juin 2011 à 12:10
Merci à "carredas" pour avoir rétabli le contexte de la "voix Ferry" et fourni une bonne explication sur le prétendu "courage de diffamer".
Le canard enc... ne s'en est pas gêné avec ce traitement versé sans cours, lui le satirique qui a toujours voulu minimiser les affaires de satyres...
Le mercredi 23 juillet 1997 le canard enc... titrait bien "ANONYMAT GARANTI POUR MAGISTRATS PEDOPHILES" (affaire ADO 71, gendarmerie de Saône-et-Loire) et concluait "il ne faut pas porter atteinte à la réputation de certains fonctionnaires" mais c'était seulement pour demander implicitement que l'on traite les autres fonctionnaires avec la même douce mansuétude que les magistrats, aucun doute là-dessus...
Rédigé par : Henri G | 12 juin 2011 à 12:10
Que vous dire : quel dimanche maussade...
"Comment éviter un coup de sang aux
pur-sang ?
Lors des journées d'inactivité où le pur-sang n'est pas détendu ni "travaillé", il faut réduire le picotin !...
Adapter la ration fonction de l'activité sportive du cheval et surtout veiller à lui choisir des aliments point trop énergisants.
S'attacher à équilibrer l'effort par un programme d'entraînement progressif et régulier. Chaque séance de travail doit être précédé d'un échauffement crescendo"
Voilà peut-être une piste (étudiée sur la plus noble de nos conquêtes) pour épargner les coups de sang.
Pour le reste je partage vos indignations sauf sur le cas Ferry.
La maladresse, voulue ou non, ne gâche en rien le bien-fondé d'un combat très idéaliste, naïf mais nécessaire : faire cesser cette impunité criminelle des puissants.
Toutefois je vous accorde qu'il eût été mieux inspiré d'aller au bout de ses accusations. Quant à le lyncher médiatiquement c'est une fois de plus cacher la forêt par un coup de méchant projecteur sur un seul de ses arbres ! Vouloir "oublier" la sempiternelle omerta de la classe politique.
Vouloir occulter le perpétuel "je te tiens comme tu me tiens". Le mieux étant de se la "fermer en coeur" !
Vous avez dans vos "indignez-vous" oublié Emmanuelli... et la politesse des baronnets de la Raie-publique.
Pauvre pays coincé entre l'illettrisme et la gestuelle simiesque.
Quant à votre sortie du manège, panache au vent (quelle que fut sa couleur), elle est gentillette. Un peu gratuite, seul l'intéressé peut ou non vous approuver : Barack Obama, avez-vous vraiment de la chance ?
(PS : ma grand-mère, femme du peuple, me disait "le papier se laisse écrire", je tâche dans mes doutes de toujours m'en rappeler)
Rédigé par : une Fan | 12 juin 2011 à 10:28
Bonjour monsieur Bilger.
Luc Ferry est un tendre, il a cru être a RMC, en apprentissage des "Grandes gueules".
Mais à la télé, l'apprenti passe par la fenêtre... et même plus d'une fois en boucle !
Et là on n'est pas chez Drucker...
Ne changez rien monsieur Bilger.
Sucré ou salé, l'appétit vient en vous lisant !
Rédigé par : J.A | 12 juin 2011 à 09:53
« Je voudrais finir, après ces coups de sang, sur une note enthousiaste tant je suis sensible à ceux qui s'inquiètent parfois de mon ton ou de ce qu'ils appellent mon aigreur. Il m'est facile de leur répondre que critiquer, dénoncer, mettre en cause des personnalités ou des comportements est difficilement compatible avec de la naïveté dans le fond et de la gentillesse pour la forme. La causticité impose son genre et son style. »
Finalement vous seriez parfait pour remplacer un des deux Eric dans ONPC. Je vous verrais bien en binôme avec Guy Carlier.
De l’esprit, de la répartie, de la culture, une élégance dans l’expression. Bref une équipe d’enfer ! Encore plus redoutables que Zemmour et Naulleau dont l’outrance (surtout Zemmour) réduisait à néant les quelques arguments qui pouvaient avoir une quelconque pertinence.
Rédigé par : Achille | 12 juin 2011 à 09:48
En ce qui concerne Luc Ferry, il faut écouter le fil de l'émission et écouter ce qu'il a dit.
Au milieu des envolées indignées (c'est à la mode) qui préconisaient la transparence totale et le témoignage obligatoire pour tout fait d'agression sexuelle connu, Luc Ferry a voulu montrer que ce n'était pas toujours possible sans tomber dans la diffamation.
Et pour illustrer son propos, il a parlé de cette affaire connue de tous selon lui, mettant en cause un ancien ministre, dont il aurait entendu parler par les plus hautes instances de l'Etat mais pour laquelle il ne pouvait citer de nom puisqu'il ne s'agit que de propos rapportés.
Il lui est donc reproché à la fois d'en avoir trop dit et pas assez, c'était bien l'objet de son intervention !
Où est le "courage" dans la diffamation ?
Je ne comprends pas votre réaction.
Rédigé par : carredas | 12 juin 2011 à 09:46
Quand ça gratte et que la pression monte, tien de tel qu'un bon coup de sang pour purger les boyaux de la tête !
Continuez à appuyer où ça fait mal car ça fait du bien.
Cordialement à vous.
Rédigé par : Jabiru | 12 juin 2011 à 09:30
De l'un fier de jeter un pavé dans la mare
à l'autre "à nouveau tranquille et serein"
c'est le monde du sans scrupules qui impose
sa loi.
Si le Brésil ignore la souveraineté d'un
peuple, nonobstant celui qui le représente,
à quoi bon faire oeuvre civique ?
Après ils viendront se plaindre que leur
profession est déconsidérée ? Vu le nombre
de coquilles que l'on peut relever dans les textes... stagiaire ou journaliste ?
L'investigation "la tivi" le fait : alors
qu'avez-vous ressenti devant votre maison
en flammes ? Mais rien, ma brave dame,
j'attendais les caméras !
Le journalisme du pet de nonne.
Pour le coup Michelle Obama est une
traîtresse : agissant sans faire la Une des
journaux du monde entier "avec sa lutte
patiente et quotidienne contre les inégalités".
Si les States s'humanisent politiquement,
les Français deviendront les retardataires
de l'égalité.
Personne n'est à l'abri d'un comble.
Rédigé par : calamity jane | 12 juin 2011 à 09:09
« L’éthique internationale » ? Voilà une notion qui mériterait d’être « pentecôtisée ». Car à l’observation, il semblerait que les gouvernements aient depuis longtemps oublié de blinquer l’argenterie de l’éthique (comme le disent les Belges).
Rédigé par : JJJ | 12 juin 2011 à 08:38
"J'ai lu dans Newsweek un formidable portrait de Michelle Obama qui est en train de révolutionner, dans la simplicité, la proximité, la compassion intelligente et discrète, la lutte patiente et quotidienne contre les inégalités, le rôle de l'épouse d'un président américain (nouvelobs.com). Familière et authentique avec de la classe, une synthèse unique !"
La grande retenue de l'épouse du président US en matière de look vestimentaire est en effet bien connue et appréciée. Par ex:
"Michelle Obama a encore surpris son monde en apparaissant dans une robe H&M pour une émission télé. Pour 26€, la Première Dame des États-Unis était chic et élégante.[...]Si la robe est signée H&M, on ne sait pas où la femme du Président a déniché ses escarpins jaune canari." Voir http://www.staragora.com/mode/michelle-obama-s-habille-en-h-m/415095
Personnellement j'aime beaucoup ce jaune canari pour des chaussures et j'en ai eu moi-même une paire de cette couleur, mais ici ce n'est pas facile à trouver autrement que dans des tailles 37. Les chaussures se doivent d'être confortables quand on ne se déplace pas en limousine avec chauffeur et le confort des pieds se paie, mais on trouve des choses très bien qui font toute la saison - et même plus pour autant que le diable ne s'en mêle pas et que les coutures n'aient pas été prises trop près du bord -, dans une gamme de prix à la portée de nombreuses bourses.
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 juin 2011 à 08:23
« Toujours lui. Il n'a pas fait cours durant un an à Paris VII en continuant à être payé. Trop de travail en sa qualité de président délégué du CAS dont il a précisé que ce n'était pas "un fromage". Il a de la chance puisque Matignon va rembourser, à sa place, les salaires indûment perçus. C'est peut-être normal mais dur à avaler pour le commun des citoyens. »
Trop de travail en sa qualité de président du CAS ? Cela lui laisse quand même le temps d’écrire ses bouquins et d’aller se pavaner sur les plateaux de télévision.
Et après on nous fera de grands rappels à l’ordre sur les droits mais surtout les devoirs des bénéficiaires du RSA en leur demandant d’aller faire 5 à 10 heures par semaine de travail afin de justifier l’aide qui leur est offerte par la société.
Rédigé par : Achille | 12 juin 2011 à 07:40
Bonjour Philippe Bilger,
« A l'avenir, Luc Ferry sera moins crédible quand il vantera sa liberté d'expression. "Luc Ferry, philosophe trop bavard ?" »
Le philosophe Luc Ferry devrait s’inspirer de la pensée de Pierre Dac, un autre philosophe aujourd’hui disparu qui disait : « Parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l’ouvrir. »
Rédigé par : Achille | 12 juin 2011 à 07:13