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29 juin 2011

Commentaires

Cactus.

Quand commencerons-nous la rééducation nationale ?

Jacques Billon-Galland

Comment s'étonner que les élèves trichent, quand toute la société triche, des politiques aux sportifs en passant par les dirigeants d'entreprise, et même les conducteurs qui n'admettent pas qu'on puisse être sanctionnés (voir le tollé sur les radars). Dans une société qui valorise la triche, pourquoi voudriez-vous que les écoliers/étudiants soient vertueux ?

pierre

De toute façons les diplômes ne valent plus rien maintenant. Les grandes entreprises mettent les candidats en situation réelle pour voir s'ils maîtrisent leur sujet.

julie

Je suis une jeune enseignante et je me suis fait remonter les bretelles en début d'année par ma principale et mon CPE parce que je voulais sanctionner le flagrant délit de triche lors du devoir en classe par un zéro (et contrairement à ce qui peut être dit mettre un zéro pour tricherie est autorisé ce n'est pas sanctionner un comportement cf http://www.snes.edu/L-evaluation-des-eleves.html), histoire de décourager les élèves. Mais pour ma principale et mon cpe, la triche n'est pas si grave car cela montre que l'élève se soucie de ses résultats (soit). Moi par contre j'explique aux élèves que tricher c'est malhonnête et que s'ils veulent une bonne note il faut travailler. Je dois être réac.

Néanmoins, j'ai quand même prévenu les élèves, 0 en cas de flagrant délit, note divisée par 2 si constatation de tricherie lors de la correction. Après quelques tentatives en début d'année, je n'ai plus eu aucun problème de triche de l'année.

ysabel

On se demande pourquoi les élèves/étudiants prennent la peine et le risque de tricher quand on voit les consignes d'indulgence et de "valorisation" qu'on nous impose... sans oublier les harmonisations où votre paquet de copie n'a pas intérêt à être trop loin de la moyenne académique qui elle-même a pris soin de ne pas être plus basse que celle de l'année précédente...

caton

PB, sur le fond je crois avoir, en plutôt honorable produit puis zélé défenseur de la méritocratie républicaine, les mêmes rejets instinctifs de la triche que ceux que vous stigmatisez.
Soyons pourtant réalistes !
Pour devenir Tapie, il faut commencer tôt. La triche est peut-être ce qu'il y a de meilleur dans les épreuves pour apprendre à avoir l'estomac assez solide pour arracher un jour un arbitrage favorable au prix fort avec des juges en papier.
Regardez la liste des faux diplômes dont s'étaient parés certains gouvernants dans leurs CV publiés sur le site de Matignon ou même de l'Elysée après 2007...
Je ne pense pas particulièrement à la non-parachutée du 7ème arrondissement de Paris, car avec elle je ne pense pas, réminiscence d'une chanson de Brel (Ces gens-là peut-être).
Ils trichent, ils réussiront... C'est le néo-snobisme des valeurs négatives...

oursivi

"...et les copines s'en souviennent."
Rédigé par : calamity jane | 30 juin 2011 à 21:11

Mouais, jamais revu cette même copine, elle qui m'avait aussi demandé de signer la pétition...

"coûtent de plus en plus rouge et qui lavent de moins en moins blanc !"
Rédigé par : Duval Uzan | 30 juin 2011 à 00:31

Et que dire de tous ces billets de Bilger désormais vendus sans pépites de LABOCA !

Quelle tricherie...

Remboursez !

AO

calamity jane

"la franchise comme l'impertinence ne
paient pas" mais laissent des traces et
les copines s'en souviennent.

une fan

Tricher, c'est bizarre cela ne m'a jamais intéressée. Je préférais sans doute la jouissance de contrarier mes parents quand une note avait le bonheur de leur déplaire.
J'étais ainsi vengée des études et de la pension destinées à laisser le champ libre à leurs carrières respectives.
Il faut dire aussi sur un autre plan que mon professeur de philo était lui "fort avenant", "déconneur" et très pédagogue".
Précurseur des soirées à thème, chez lui, autour d'une dégustation de produits du terroir. Une pédagogie qui incitait plus à bûcher amicalement soudés plutôt qu'à chercher le sujet qui risquait de nous échoir et ses anti-sèches.

Quentin

Je suis actuellement étudiant : la triche est une institution ! Et même quand les surveillants prennent quelqu'un la main dans le sac ils se contentent de faire les gros yeux et de promettre l'exclusion la prochaine fois, en vain. Certaines personnes qui sèchent un semestre entier parviennent à passer en M2 avec quelques bitures bien placées et les yeux baladeurs ! Donc tout à fait d'accord avec PB.

oursivi

Tiens, la lecture du post d'Aissa m'a évoqué une anecdote très similaire à son zéro.

Au milieu de ma licence, je suivis une fille qui me plaisait beaucoup au concours Louis Lumière.

Je passais facilement les deux séries d'écrits où le nombre des impétrants était à chaque étape drastiquement réduit, le niveau de la seconde étant alors celui d'une TC, et la première étant un simple QCM de culture générale. Il ne restait plus que deux oraux pour finir de diviser les quarante restants en deux, vingt admis, vingt recalés.

Je passai l'oral artistique en premier, fis une jolie composition avec l'unique shot Polaroid dont on disposait (s'agissait pas de se rater) et bablatais doctement à propos d'une photo de Xavier Lambours ayant saisi Welles au fond d'une limousine cannoise.

Quand je demandai aux deux examinateurs de ce premier oral où et quand les résultats seraient affichés, ils pouffèrent et me dirent que n'était nulle raison d'y aller, que serai pris "les doigts dans le nez".

J'eus peut-être le tort de les y laisser...

Ils ne me mentirent point, puisque me notèrent d'un quinze sur vingt, me plaçant dans les premiers.

Vint l'oral technique qu'abordai dès lors de manière très décontractée, là où ne savais point qu'il m'y faudrait tracter des cons.

Quand le sinistre mandarin qui passait pour être le pape de la "Sensito" me demanda comment un trucage qu'il me désignait avait été obtenu, je lui dis en toute franchise et, me semblait-il, en toute intelligence, "je ne sais pas, je viens justement ici pour l'apprendre".

Je fus remercié de suite, et appris plus tard qu'en recueillis un beau zéro pointé qui... m'élimina.

La directrice de l'école me dit que c'était bien dommage et qu'elle souhaitait revoir un "élément prometteur" tenter et réussir le concours l'année suivante (la moyenne devait être de l'ordre de deux tentatives et demi avant obtention du Sésame, je crois).

N'ai plus jamais remis les pieds dans les locaux de la rue Rollin. Sans regret. Le plus drôle est que travaille à quelques centaines de mètres de leurs nouveaux locaux, déménagement contre lequel on m'avait demandé de signer une pétition, en 88, je crois.

Morale, la franchise comme la pertinence ne paient pas.

Mais... n'ai jamais pu me débarrasser de ces deux tares.

AO

oursivi

"...Ce qui m'avait horriblement humilié alors..
et si la triche était devenue presque la règle ?
Vite, que la honte revienne."
PB

A quoi tient une carrière de juriste humaniste, hein..! Un 14 en maths !

Pourquoi "humilié" ?

'Agacé', je comprendrais, 'offensé', presque autant. Mais "humilié", il n'y avait de quoi que d'être dénoncé par des ânes.

Comme disait Kipling traduit, embelli presque, par Eluard, ou fut-ce Maurois, je ne sais plus...?

"si tu peux supporter d'entendre tes paroles travesties par des gueux pour exciter les sots..."

http://www.poesie.org/kipling.html

Cela tient essentiellement à votre ontologie, que confondiez là avec 'honte au logis' ; ou alors à votre idiosyncrasie que confondiez là avec...(facile) ou encore... étiez bien jeune ?

Bon, allez, maintenant que toutes ces années sont passées, confessez-vous cher PB, vous aviez copié sur qui ?

Mais non Philippe, je déconne, je déconne.

AO

PScribuium : il faudra que je mette un lien vers cette scène de "La maison des bois" de Pialat où un Maurice bien ambigu, met et soustrait plusieurs fois un bonnet d'âne sur un attendrissant garçonnet en larmes.

MAX Claire

Bonjour Monsieur Bilger, il me semble que la triche a toujours existé. Mon aversion pour les sciences physiques me laissait du temps pour la lecture.J'ai un jour recopié un devoir de physique auquel je ne comprenais goutte. Avec humour, le professeur m'a rendu la copie: "0, mais essayez la prochaine fois de recopier les pages dans l'ordre...". J'en ai surtout déduit que recopier dans l'ordre ou le désordre me faisait perdre autant de temps; je rendais donc feuille blanche, ce qui m'attira la sympathie du prof, assuré désormais de gagner du temps à la correction. J'en ai donc déduit qu'enlever tout espoir de progression à un enseignant m'assurait le tranquillité toute une année dans sa discipline, pour peu que je me fasse oublier, un roman ouvert dans le classeur !
Là où je vous rejoins, c'est dans l'absence du sentiment de honte ; la triche (quand elle est généralisée) est un comportement de pays pauvre, qu'on retrouve à Naples, ou en Grèce, des lieux de non droit, du chacun pour soi, quand le "collectif" n'assure plus la justice. C'est alors un marqueur d'intelligence et de survie, "être malin", utiliser le système D pour rouler le Système, qui vous roule aussi.
J'ai retrouvé dans les archives de mon village de nombreuses décisions portant sur les balances de pesée, source de fraude.
Mais l'exemple peut aussi venir de haut, Tron ou Guérini ? ou Mario Draghi, impliqué dans les magouilles bancaires pour faire entrer la Grèce dans l'Europe, mis en examen ? Pas du tout : nommé à la tête de la BCI, sans être élu, pour 8 ans et irrévocable pendant cette durée...
PS: il n'y a pas que le chocolat qui ait rétréci au lavage, les pots de fromage blanc sont passés de 1 kg à 900 gr...

Henri Gibaud à adamastor du 30 juin 2011 à 03:27

TABOU vient de Tahiti, merci de l'info, donc proximité fortuite avec "taboun"...
Personne n'a la réponse pour SHAME (engl) et 'SHOUMA (Maghreb) ?
J'aime beaucoup votre humour sur les ceintures de laine du docteur Gibaud, ça me rajeunit : j'ai l'impression de me retrouver en CE1... Sinon j'ai un homonyme complet éminent théologien et aussi angliciste qui a rayonné à partir de sa base de l'université catholique d'Angers...

anne

Notre jeunesse [...] est mal élevée, elle se moque de l'autorité et n'a aucune espèce de respect pour les anciens. Nos enfants d'aujourd'hui [...] ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce, ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler. Ils sont tout simplement mauvais. »
Socrate (470-399 av JC)

«Je n'ai plus aucun espoir pour l'avenir de notre pays si la jeunesse d'aujourd'hui prend le commandement demain, parce que cette jeunesse est insupportable, sans retenue, simplement terrible. »
Hésiode (720 av JC)

Marie

"...la commission bioéthique du diocèse de Fréjus-Toulon a pu mesurer la gravité des changements opérés par le ministère de l’Education nationale par rapport aux précédents programmes. De même, la direction diocésaine de l’enseignement catholique a été immédiatement alertée :

Défaire la « matrice hétérosexuelle » de la société... !"

http://www.libertepolitique.com/liberte-deducation/6792-education-nationale-le-gender-sinscrit-dans-nos-manuels

Marc

Au bout d'une heure environ les corrigés de n'importe quelle épreuve aujourd'hui se retrouvent sur internet.
Sachant qu'un élève ne peut être fouillé, et peut se rendre autant de fois qu'il le souhaite aux toilettes, combien d'élèves passant BAC, concours et autres BTS ont eu accès aux réponses de leur épreuve avant la fin de celle-ci ? Vous avez trois minutes.

Un indice : on peut se connecter sur le net avec un smartphone...

Achille

Je me suis laissé dire, mais sans doute est-ce encore une de ces horribles rumeurs que certains ex-ministres auraient (notez le conditionnel) obtenu leur diplôme sinon en trichant, en tous les cas grâce à un bon coup de piston, ce qui, au final, revient un peu au même.

Je ne pense pas bien entendu à Christian Estrosi qui lui n’a aucun diplôme, ce qui au final serait plutôt un gage d’honnêteté.

Ajoutons à cela qu’en temps que ministre il ne s’est pas montré plus mauvais que ces jeunes quadras bourrés de diplômes et pétris d’ambition qui font la une des journaux à l’occasion du dernier remaniement ministériel.

Commentaire à prendre au second degré, bien sûr!

nicolas

Bonjour cher Philippe,

Quelques cas de triche... Il a dû toujours y en avoir... pour quelques centaines de milliers de candidats honnêtes ou en tout cas pas tentés de ne plus l'être opportunément. Je suis sidéré par l'importance attachée à cette affaire. A moins qu'il n'y ait derrière qu'une jolie manip pour décrédibiliser le bac... un examen qui coûte cher paraît-il... Après tout là non plus ce ne serait pas la première fois !

adamastor

@Monsieur Gibaud (les ceintures du Dr. du même nom ?)

Le mot tabou est un mot tahitien ! Etonnant n'est-ce pas que ce mot vienne d'un territoire duquel on pense qu'il n'y a point de tabous...

Alex paulista

Cher hôte

Votre anecdote personnelle montre que déjà à l'époque de votre collège il semblait plus probable pour le professeur qu'un élève réputé honnête triche que de croire qu'il puisse, l'espace d'une épreuve, atteindre une note au-dessus de ses habitudes.
C'est bien la preuve que la triche était déjà une chose plus qu'habituelle.

Je crois que rien n'a changé, sauf que les moyens de communication moderne multiplient les effets et obligent au contraire les enfants d'aujourd'hui à adopter une vraie posture morale.
Or nous savons qu'à l'adolescence il est toujours difficile de refuser un coup de main à un copain en difficulté. Hier, aujourd'hui et probablement pour longtemps.

Moi j'ai vécu le début des calculatrices qui pouvaient stocker du texte (les HP28 et suivantes). J'y ai bien sûr stocké tout le cours, les théorèmes, les formules de physique... Mais cela prenait tellement de temps à taper que, le jour de l'épreuve, je connaissais le contenu par coeur...
Peu de temps après les profs se sont adaptés et ont autorisé la consultation des cours pendant les épreuves.
Ce qui était plus intelligent.

Alex paulista

@ Frank THOMAS

Votre commentaire fait plaisir.
Je commence à avoir la nausée de ces préjugés méprisants comme quoi le niveau moyen serait nul aujourd'hui.

Alors que je vois beaucoup de raisons d'être optimiste: après des décennies durant lesquelles la plupart des gens ne rédigeaient jamais rien, l'email et plus généralement internet remet l'écrit au centre. Les gens se remettent à rédiger. Parfois mal, mais au moins ils pratiquent une forme d'expression écrite, donc nécessairement le niveau moyen va s'améliorer.

En langues, les élèves et les professeurs sont bien meilleurs qu'il y a trente ans, sauf peut-être en latin mais à tout prendre...

Bref, tous ceux comme l'équipe de Denisot qui jettent un regard méprisant sur la jeunesse ne font que se valoriser à bon compte. Eux qui parfois n'ont jamais eu leur bac, et en seraient presque fiers !

Duval Uzan

@ sbriglia | 29 juin 2011 à 18:01
"Plus grave : elle est dans ma tablette de chocolat préférée qui, à prix constant, vient de passer à 80 g au lieu de 100 g : il faut des yeux de lynx pour voir l'arnaque !"

Mais ce n'est pas avec les yeux que l'on s'en aperçoit ! Et que dites-vous du dentifrice et de tous les produits ménagers qui coûtent de plus en plus rouge et qui lavent de moins en moins blanc !

Jean-Dominique Reffait

L'actuel ministre de l'Education est un âne bâté.

Cela étant acquis, non, je ne partage pas votre pessimisme et j'ai le sentiment que la dégradation des valeurs intervient hors du champ scolaire qui demeure encore, pour combien de temps ?, préservé.
Père d'enfants d'âge scolaire avec une fille qui vient de se taper son bac et l'examen de Sciences Po - on croise les doigts et on prie s'il vous plaît - je ne vois nulle part cette banalisation de la triche. Le tricheur est rejeté comme le voleur du capital d'autrui. J'entends parler d'anti-sèche aussi inutiles qu'elles le furent de mon temps, de savants calculs de probabilité pour deviner quel sujet va tomber au regard des années passées. Rien que de très classique. Les règles de la cour d'école sont strictes : connaissez-vous les règles du Pokemon ? Terrible ! Et malheur à qui ne les respecte pas et s'empare ainsi des meilleures cartes !

Dans l'affaire du BTS, ce que nous voyons, ce sont des jeunes qui réclament un nouvel examen propre.

Ce qui a changé, c'est la technologie. Un tricheur unique dispose de Facebook ou de Twitter pour diffuser son larcin en masse. Nous remarquerons cependant un progrès : dans l'ancien temps, celui qui se procurait frauduleusement un sujet du bac le monnayait. Aujourd'hui, c'est gratuit ! Cette affaire n'est qu'une forfanterie de gamin et le Parquet s'est encore ridiculisé en demandant la détention provisoire ici alors qu'il demande la liberté pour un ancien ministre accusé de viol : où se trouve ici la hiérarchie des valeurs et la perte de repères ?

Pour ma part, je n'ai jamais triché : le simple fait de soulever un œil vers la copie du voisin me faisait immédiatement rougir et transpirer à grosses gouttes comme si je venais de casser la Banque de France. J'ai renoncé, pas doué. En revanche, je triche éhontément à la belote.

Aïssa Lacheb-Boukachache

"Mais non Philippe, tant qu'on verra un Président du Conseil Constitutionnel, souriant et bonhomme, aux côtés d'un braqueur - soupçonné aujourd'hui du meurtre d'une policière - lors d'une émission de télévision (il est vrai qu'à l'époque il faisait la promo de son livre de truand des cités repenti...) on n'aura aucune raison de douter des vertus de notre démocratie qui permet ce salutaire "melting pot".» …

Ca, cette prose, cette glose, c'est de sbriglia ci-dessous, avocat prudent, modéré et sensé d'habitude. J'ai rarement lu une telle stupidité, je dois le reconnaître … Vous faites fort, mon cher et je suppose naturellement que vous, vous avez cette vision, cette perspicacité, ce don extraordinaire et rare de connaître l'avenir de tous et de chacun et d'agir en conséquence. Naturellement. Autrement, votre propos n'a ni queue ni tête, vous en conviendrez … Quelle misère de voir des intelligences qu'on aime s'affaisser certains jour à ce point!... Je remarque qu'à chaque fois ou presque qu'il en est ainsi, c'est lorsqu'il s'agit d'Arabes … Hier Omar, aujourd'hui Rédouane … Est-ce que ça rend con, les Arabes, dites?... C'est possible, tout est possible; après avoir lu une telle imbécillité assénée doctement par sieur sbriglia plaideur intelligent de son état, tout est possible … Allez, mon vieux, redressez-vous un peu, vous faites honte, c'est lamentable ...

Mon cher PB, David Douillet vient d'être nommé Secrétaire d'Etat. Vous voyez bien qu'à l'école, il ne sert à rien de tricher, le tout est de bien chuter … C'est du tamis en somme, les plus fins passent; alors on appelle ça le tatamis …

A mon tour, deux anecdotes …

Je passais le Brevet des collèges … Composition: un texte extrait des Rougon-Macquart de Zola; une demi page coupée nette en plein milieu d'une phrase. Complétez et imaginez la suite, disait le papier … J'ai fait et j'ai si bien fait, imitant à la perfection le style de l'Emile que le prof, me rendant à la fin ma copie ainsi qu'à chacun la sienne, soupire: «C'est bien, 18, mais bon, ce n'était pas nécessaire de tricher. Où est-ce que vous avez repris ce texte de Zola que vous avez mis à la suite? ...» …

La seconde … Je passais en quelque deux mois pour être sûr au moins d'être reçu à l'un d'eux, quatre concours d'entrée aux Instituts d'études en soins infirmiers: Montpellier, Lille, Reims et Chalons-en-Champagne … Montpellier, c'est dans la poche, écrit et oral et suis sur liste principale, c'est-à-dire prioritaire; Lille, idem; Reims, pareil. A chaque fois (l'écrit étant anonyme et peu difficile pour moi), c'était l'oral qui m'inquiétait et donc, à toutes les questions qu'on me posait, j'ai raconté que du baratin sirupeux et surfait et naturellement absolument mensonger puisque c'est à peine si je pensais réellement le dixième de ce que je répondais … Restait Chalons-en-Champagne. L'écrit, dans la poche, prioritaire là encore car parmi les premiers (à ces concours, il y a plusieurs centaines de candidats à chaque fois; Lille, près de 1000; Montpellier et Reims presqu'autant pour quelques dizaines places approchant les 100 …) … L'oral de Chalons quelques jours suivant l'écrit, je me dis qu'après tout, étant déjà reçu aux trois précédents, je vais dire à cet oral ce que je pense réellement et répondrai donc selon moi-même sans tricher à toutes leurs questions. Résultat: Zéro. Recalé sur-le-champ car un zéro, c'est éliminatoire …

Notre société est vraiment dingue; il n'y a pas d'autres mots … Alors, la honte dans tout ça … Qu'elle revienne ou pas dans les écoles et ailleurs, je doute que cela y change substantiellement quoi que ce soit … Tenez, voyez Tron le député de l'histoire des pieds, viol et tutti il est inculpé … Innocent, je ne sais, mais viol et tutti, c'est écrit dans son papelard judiciaire que le juge lui a remis … Il est retourné prendre sa place pépère à l'Assemblée et je n'ai pas l'impression que ni lui ni ses collègues députés aient honte de quoi que ce soit … Un autre dans cette situation, un quelconque de la populace (dixit Imbert), on ne lui permettrait pas de retourner aussi tranquille et heureux à sa rente parlementaire pour ce qui concerne Tron … Ah, Lavoisier qu'on a coupé la tête, les poids et mesures!... On apprend ça à l'école, les poids et mesures, n'est-ce pas, on apprend, c'est au programme depuis l'élémentaire jusqu'au doctorat sans omettre Polytechnique et l'ENA évidemment …


Aïssa.

Henri Gibaud

Il y a de la main de Thierry H... là-dessus.

Frank THOMAS

"Vous savez, monsieur Bilger, la triche, les fuites, les combines ont toujours plus ou moins existé", écrit Achille.

Arrivé presque au terme de ma carrière de professeur, j'acquiesce complètement à son propos. Les substitutions de personnes, les "feuilles de pompe" en tous genres ont toujours existé.
Certes les moyens actuels de communication obligent à une vigilance adaptée, mais rien, au fond, n'a changé.
La jeunesse à laquelle j'enseigne est dotée d'un sens moral bien aussi solide, et assurément plus authentique que celui des petits bourgeois cyniques de mes débuts, et le respect pour les profs, s'il a pris d'autres formes, est moins hypocrite que celui de naguère.

Pendant que j'y suis, et pour continuer dans cette veine optimiste, les copies du bac de français que je corrige en ce moment même (128 copies de série ES) sont remarquablement bonnes. J'ai déjà mis deux 20 et trois 19 et sur 65 copies corrigées, la moyenne s'établit à 14 sur 20.
Pas si mal, non ?
Allons, restons calmes, la relève n'est pas à rougir.

Henri Gibaud

Mon encé-phalle avec deux ailes étant petit je n'ai retenu qu'un mot : honte, d'où :
quelque érudit(e) pourrait-ilelle dire s'il y a quelque relation autre que fortuite entre l'anglais shame et l'arabe 'shouma ? De même je suis preneur pour tout rapport éventuel entre tabou et le mot arabe (du moins dialectal marocain) pour vagin ; d'avance merci.

EricB

Votre anecdote finale m'en rappelle une autre. Lors des examens finaux en Licence ou Maîtrise (je ne sais plus), une bonne partie de la classe avait acquis la quasi-certitude qu'un chapitre précis ferait l'objet de l'examen final, et nous l'avions tous appris par coeur (sans doute au détriment d'autres parties du cours). Et paf, ça n'a pas manqué ! Du coup, tous les devoirs étaient tellement excellents que le prof a cru à une fuite, et a baissé tout le barème en conséquence, fort injustement.

Mais pour en revenir au sujet, la triche à l'école n'est qu'un symptôme d'un malaise bien plus grave où la triche à tous les niveaux de la société n'est aujourd'hui considéré que comme des "petits accommodements" et non des "crimes". Quand les profiteurs et les plus malins sont considérés comme des héros "ayant réussi", quels que soient les moyens, pourquoi se gênerait-on à suivre des recettes éthiques ?

Et l'institution judiciaire, dans tout ça, n'a pas une petite responsabilité, dans son infernal laxisme depuis 30 ans...

Valerie

Rédigé par Madame Catherine JACOB le 29 juin 2011 à 11:23

«l'enfant à la clef» ; ce que l'on nomme "latchkey kid" chez moi...

http://dictionary.cambridge.org/dictionary/british/latchkey-kid

...cela me parle en effet !

Je pense "enfant choye" et me vient l'image de Monsieur Eric Z. J'envie l'enfant qu'il fut...

Sur le sujet de "la triche", pour l'instant, je continue de reflechir...


Franck Boizard

L'individu a été réduit, par la conjonction des influences complémentaires du maternalisme et du mondialisme, à n'être plus que la proie de désirs immédiats et irrésistibles et tous considérés comme légitimes, au nom du règne de l'ego sans entraves, parce que je le vaux bien.

Nulle règle, nulle tradition, nul rite, nul sacré en somme, ne doivent plus empêcher les Monchéris-Moncoeurs d'assouvir leur désir, que celui-ci soit l'achat du dernier iPhone, le mariage homosexuel ou la réussite sans travail à un examen.

Vous avez raison, cette normalisation de la triche vient de loin.

Un voyage de mille li commence par le premier pas, dit un proverbe chinois. Mais j'ai bien peur que le voyage qui consiste à remettre la règle au centre de la société, sans quoi nous ne sommes plus une société mais une jungle, soit très long car non seulement nous n'avons pas encore fait le premier pas, mais nous faisons chaque jour des pas en arrière.

DS

Oui la honte existe encore, mais elle n'est plus promue médiatiquement.

Les valeurs ne sont plus transmises par les hussards noirs, mais ceux colorés gloussant dans l'étrange lucarne.

sbriglia

"Il y a tant de dégradations qui, au fil du temps, constituent d'implacables réquisitoires contre notre laxisme, notre manière de gouverner, nos accommodements."

Mais non Philippe, tant qu'on verra un Président du Conseil Constitutionnel, souriant et bonhomme, aux côtés d'un braqueur - soupçonné aujourd'hui du meurtre d'une policière - lors d'une émission de télévision (il est vrai qu'à l'époque il faisait la promo de son livre de truand des cités repenti...) on n'aura aucune raison de douter des vertus de notre démocratie qui permet ce salutaire "melting pot".

La triche n'est pas qu'à l'école, elle est partout, à chaque instant, sur le marché bio comme sur l'écran de cinéma, sur la resquille dans la file d'attente comme dans l'élection de la première secrétaire du PS... On me susurre même qu'elle serait dans la chambre à coucher d'un certain rocher !

Plus grave : elle est dans ma tablette de chocolat préférée qui, à prix constant, vient de passer à 80 g au lieu de 100 g : il faut des yeux de lynx pour voir l'arnaque !

Cornil

On peut voir le problème de la triche de différentes manières.

Moi à l'école j'ai triché deux fois, à chaque fois j'ai été sanctionné, maintenant je réfléchis plutôt à comment ne jamais me retrouver dans une situation où j'aurais besoin de tricher ...
La première triche, c'était par naïveté (ne pas comprendre l'énoncé de l'exercice d'anglais et en demander la traduction au voisin...)
La seconde triche, c'était par crainte du châtiment personnalisé douloureux prévu en cas de mauvaise note à un contrôle bien précis (le remède fut en fin de compte pire que le mal...)

Ce qui me paraît grave dans cette affaire, c'est qu'il s'agit d'examens nationaux, on pourra dire à décharge que "la vertu qui n'a jamais été tentée n'est pas une vertu, c'est une hypothèse", mais c'est une hypothèse qui
multiplie les victimes, sans garantie.

Achille

Vous savez, monsieur Bilger, la triche, les fuites, les combines ont toujours plus ou moins existé.

J’ai un copain qui a passé l’unité de valeur de latin de sa copine pour sa licence de lettres et c’est passé comme une lettre à la poste ... c’était il y a une quarantaine d’années. Je peux le dire car maintenant il y a prescription.

Cette affaire de fuite concernant l’épreuve du bac n’a fait que mettre en exergue une pratique hélas courante. La technologie a simplement changé la manière de procéder (Internet, iPhone, clés USB, etc.)

Tairusu

Vous exagérez là. Il y a effectivement beaucoup de gens qui ont triché cette année, et c'était probablement la même chose les années d'avant. Je doute que la proportions d'élèves tricheurs ait beaucoup augmenté au cours des années. Dire que c'est la règle... franchement.
Je suis à la fac, je vois effectivement quelques élèves tricher de temps en temps, et même si il n'y a pas de délation je vous assure qu'ils sont très mal vus. Et d'après mes parents, il y en avait aussi à leur époque...
La seul différence est probablement la plus grande facilité qu'il y a aujourd'hui. Et encore...

aargh27

Je ne cherche pas à minimiser la triche en tant que telle, qui est une malhonnêteté vis-à-vis des autres mais aussi vis-à-vis de soi-même, mais plutôt à considérer, avec la circonspection qu'ils méritent, ces effets d'annonces cherchant à démontrer que nous sommes passés d'une société morale à celle-là, immorale, d'une société de l'effort à celle du "coup", indifférente aux moyens pour y parvenir. Celle-là, évidemment, c'est celle d'aujourd'hui. L'autre, celle de notre enfance ou de nos aïeux. C'était mieux hier ! Sans doute. Mais ayons aussi l'honnêteté de reconnaître que la triche a ses méthodes, transmises de génération en génération, dans la cour de récréation. Seul le faible succombe. Souvenons-nous encore des livres de Pagnol dans lesquels l'inénarrable Lagneau n'avait pas son pareil pour tricher en "finesse". Bien sûr, on nous dira qu'il s'agissait de cas isolé. Que l'endémie d'aujourd'hui démontre à l'inverse l'ignominie du procédé et la rareté de jadis. Voire ! Avait-on eu alors, les décennies passées, une enquête équivalente sur le sujet ? A l'évidence, la mise en perspective, la juste comparaison fait défaut. Elle ouvre droit, à ceux qui le souhaitent, de la combler avec la misanthropie, le regret ou la nostalgie nécessaire. L'homme est fait d'un bois courbe dit-on, lutter contre la triche est un combat contre soi-même, au nom de la moral et du sens de l'effort. Mais tirer un enseignement général et péremptoire des informations récentes, sur la société et les hommes dans leur ensemble, me semble manquer de nuances et méthodologie.

Catherine JACOB

« Une anecdote personnelle pour terminer. Je me souviens au collège d'avoir été accusé de tricher parce que j'avais obtenu une note de 14 sur 20 à une épreuve de mathématiques sans jamais avoir été brillant dans cette matière. Ce qui m'avait horriblement humilié alors - le sentiment d'une injustice profonde - serait-il aujourd'hui si mal perçu ? »

Comme je comprends et partage ce sentiment.

Je me rappelle qu'ayant obtenu un jour un 18/20 en latin pour un devoir fait à la maison, l'enseignante m'a demandé si on m'avait aidée. A quoi j'ai répondu : « Oui. », ce qui eu pour résultat que la note a été annulée. Or, comment avais-je été aidée, ne m'a pas été demandé.
Il se trouve que, suite à une observation du professeur principal à ma mère dont la teneur était celle-ci : « Catherine est très intelligente mais, malheureusement, elle n'apprend pas ses leçons. », elle avait entrepris malgré le peu de temps dont elle disposait à cet effet, de contrôler leur apprentissage en me les faisant réciter.
Je me rappelle que dès qu'elle était rentrée et qu'elle était dans la nécessité de se coucher du fait que n'ayant qu'un seul rein elle fatiguait beaucoup plus vite que d'autres personnes, je lui récitais mes leçons pelotonnée sous son lit, ce qui m'évitait de m'entendre dire à tout bout de champ : « Mais reste donc tranquille, tu me fatigues. ».
Ayant donc préalablement appris la leçon en rapport, la note avait été en conséquence pour ce que les japonais appellent « l'enfant à la clef » ; Autrement dit les enfants qui emportent la clef de la maison vu que, lorsqu'ils rentrent, la mère qui travaille n'est pas là pour les accueillir et les bichonner avec un bon goûter comme, selon une étude menée par je ne sais plus trop quel organisme cependant très sérieux, dans le cas de plus de 90% des enfants admis sur concours dans une grande école. Ou comme, ce qui a été également mon cas à une époque, une gouvernante/bonne d'enfants qui n'était pas anglaise, ne s'intéressant qu'aux garçons vu que les études des filles c'était de son point de vue très secondaire, les laissaient jouer dehors jusqu'à point d'heure !

Comme quoi, quand on ne dispose que de la moitié des informations et qu'on laisse courir son imagination quant à l'autre moitié, on ne peut prendre que des décisions inappropriées et injustes. Notamment dans mon cas, j'ai plutôt compris sur le moment, qu'il fallait en somme savoir avant d'avoir appris pour avoir une bonne note...
Il s'agit là du récit d'une injustice parmi d'autres ayant sa source dans une certaine forme de bêtise abyssale du pédagogue, mais qui ont pu être déterminantes.

Juste une autre encore :
Quand mon nom a été affiché sous le portique de l'Université de Kyôto parmi les étudiants admis au concours que j'avais passé ainsi que j'y avais par ailleurs été vivement encouragée, cela a immédiatement suscité deux types de commentaires :
1)- Celui de l'étudiant japonais avec lequel j'avais travaillé, qui a été lui-même admis en tant qu'étudiant étranger à l’École normale supérieure en France et qui est de nos jours titulaire d'une chaire dans cette même université d'Etat japonaise et qui avait compris – je ne me rappelle plus sous quelle forme il avait fait ce constat, mais ça revenait grosso modo à ça –, que contrainte par les circonstances, j'étais capable de développer une énorme puissance de travail : « T'as vu ? Y a ton nom ! Omedetô = Félicitations !»
2)- Celui de mon petit ami japonais de l'époque avec lequel je n'avais aucunement travaillé à cet effet, qui n'a jamais cessé de critiquer le premier en disant que personne ne comprenait rien aux bouquins qu'il publiait en japonais, et qui, s'il a pu par la suite être accueilli pour une durée d'un an au Centre de recherche sur les civilisations chinoise, japonaise et tibétaine du Collège de France où il a dû bien me griller consciencieusement, n'a lui-même obtenu de chaire que dans des universités moins prestigieuses : 『心が汚いね。カトリーヌさんは。』= « T'es une vraie salope ! ».
Il a une suite à cette histoire, mais je vous en fais grâce pour l'instant.
Pour les gens que cela pourrait néanmoins intéresser, ce concours comportait une épreuve écrite certes, où il eût donc été possible de tricher bien que la façon dont les japonais organisent ces épreuves de façon quasiment policière, c'eût été extrêmement de difficile -les dictionnaires n'étant pas autorisés, notamment-, mais aussi une épreuve orale ! Et dans ce cas, il eût fallu incriminer directement l'examinateur, ce qui est par ailleurs sous-entendu dans la remarque de mon petit ami. Or donc et à nouveau pour ceux que cela peut éventuellement intéresser, je n'ai jamais eu aucun goût pour les vieux messieurs, pas même pour les vieux examinateurs en philosophie et pas davantage dans le but d'être admise à un concours, car j'ai toujours eu une beaucoup trop haute opinion de moi-même.

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