Je vais me faire taper sur l'esprit par beaucoup.
Parce que ces derniers jours nous ont confrontés sur les plans parlementaire, politique, moral et festif à l'homosexualité, aux droits réclamés par cette communauté en France et à la tragique condition des homosexuels dans au moins soixante-dix pays du monde où cette orientation intime est pénalisée.
L'Assemblée nationale s'est déclarée hostile il y a peu au mariage homosexuel. La Gay Pride annuelle, dont la marraine était Arielle Dombasle, a offert, avec des dizaines de milliers de participants, ses chars, ses provocations ostensibles, ses accoutrements singuliers, son exhibitionnisme, sa diversité, le spectacle à la fois étrange et familier d'une humanité proche et lointaine, couronné par une manifestation collective d'affection, une infinité de baisers publics. On a le droit d'aimer cela, on peut y voir l'expression d'une fierté tellement désireuse de s'afficher qu'elle en fait trop pour rattraper tant d'humiliations, de silences et de discriminations. On a le droit aussi de considérer cela comme une cause exploitée et récupérée par la mondanité, destinée moins à convaincre les hétérosexuels rétifs qu'à se féliciter de l'adhésion unanime des homosexuels, d'autant plus que l'échéance présidentielle de 2012 permettait à cette masse, dans la musique et l'effervescence, la joie surjouée et les slogans prévisibles, de se donner une ambition politique en rêvant d'une égalité absolue des droits entre ceux qui la composaient, et tous les autres qui s'inscrivaient dans la normalité sociale et l'évidence naturelle d'aujourd'hui. En plus, l'Etat de New York venant de légaliser le mariage homosexuel donnait des ailes à l'espérance militante française !
J'avoue, sans doute à cause d'un tempérament que le collectif, la surenchère et la caricature mettent mal à l'aise, être gêné par cette "marche des fiertés" qui inéluctablement me fait songer aux exemples outranciers que l'humanité propose dans tous les registres sexuels. Parce que je suis exaspéré devant le comportement de certains hétérosexuels, portant leur virilité tel un précieux et lassant trophée et s'abandonnant sans s'en rendre compte à une forme de grimacerie navrante, je m'estime autorisé à souligner que, de l'autre côté, un Laurent Ruquier pouffant et se congratulant à chaque seconde, avec force mimiques, exclamations et démonstrations, même en face d'un François Bayrou remarquable entre sérieux et dérision, donne de l'homosexualité, pour l'apparence, une illustration qui fait évidemment trop plaisir aux adversaires obtus et superficiels de celle-ci.
A la Gay Pride, il y avait, comme il se doit, des personnalités politiques au premier rang desquelles Bertrand Delanoë, Jean-Luc Mélenchon, Eva Joly et Jack Lang. Elles ont expliqué que leur présence était d'autant plus justifiée cette année qu'en 2012 l'égalité entre homosexuels et hétérosexuels, notamment par l'adoption du mariage pour les premiers, serait garantie.
Leur conviction se fondait sur le fait que l'humanité était évidemment ce qui constituait comme semblables et, d'une certaine manière, fraternels les uns et les autres. L'argument est fort et pourrait en effet fonder l'équivalence personnelle et sociale des droits. Tous hommes ou femmes quel que soit leur choix sexuel, pourquoi ne pas les traiter, alors, en portant sur eux exactement le même regard politique et social ? Reste qu'au FN ou à l'UMP, les adversaires du mariage homosexuel même les plus rigidement conservateurs n'oseraient pas dénier cette appartenance à une même humanité et que leur opposition est plutôt motivée par le fait qu'au-delà de cette humanité indivise, la différence des rôles, des fonctions et des finalités légitimerait des appréhensions distinctes par rapport à nos normes façonnées par le temps et aux exigences de notre société. L'interrogation est-elle si choquante, si aberrante et suffit-il, pour la négliger, de soutenir comme Jack Lang que le mariage homosexuel s'inscrit "dans le mouvement de l'humanité" ? Ou de considérer, comme Roselyne Bachelot, qu'il est inéluctable, comme Alain Juppé, qu'il serait acceptable, de préférence avec un autre nom (LCI), ou de reprocher au président de la République, comme Jean-Luc Romero, d'avoir trahi ses promesses ? La bêtise du "il n'y a qu'à" est infinie et, sur les thèmes qui font se téléscoper l'humain et le culturel, l'égalité théorique et des pratiques intimes naturellement et socialement contradictoires, d'autant plus dommageable.
Heureusement, ce combat pour la dignité des homosexuels et leur défense ne se réduit pas à ce théâtre mondain et incontournable qu'est devenue la Gay Pride. Une pétition signée par des personnalités, pour la plupart estimables, vient de réclamer, dans un texte remarquable, "la dépénalisation universelle de l'homosexualité", en rappelant qu'au moins soixante-dix pays dans le monde condamnent ceux qui, hommes ou femmes, la vivent au quotidien, souvent dans la peur et l'opprobre (Le Monde). Sans doute cette lutte bénéficie-t-elle d'un assentiment unanime parce qu'elle relève d'un humanisme élémentaire, du souci de voir consacré l'exercice d'un droit fondamental - pouvoir librement exercer sa sexualité sans avoir à la justifier ni à s'en défendre - et ne prétend pas s'immiscer dans le détail de mesures sociales et politiques favorisant l'aspiration à une égalité concrète dans un débat dont ce collectif admet le caractère "complexe".
Au fond, rien ne sert, pour l'homosexualité, de se célébrer elle-même mais tout doit concourir à la rendre familière et présente tranquillement. Il faut qu'on ait envie de se battre pour elle. Qu'elle nous facilite aussi la mise en oeuvre de cette résolution.
Rédigé par : Xavier Nebout | 02 juillet 2011 à 21:28
Ca y est, nous avons retrouvé de Ligonnès !
Nous ne serons pas terrassés...
De la soutane au souterrain.
AO
Rédigé par : oursivi | 06 juillet 2011 à 14:30
Ah, dame Catherine, j'aurais aimé la faire ! C'est dans le court que vous êtes la meilleure, comme disait Nastase à Navratilova.
Rédigé par : [email protected] Jacob | 06 juillet 2011 à 13:08
@Dame Catherine
Hein ? qu'est-ce que vous dites ? parlez plus long j'ai pas bien compris... :-D
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 06 juillet 2011 à 00:23
@Pierre-Antoine | 03 juillet 2011 à 15:11 "Ce qui excluait de facto les homosexuels."
Ils ne risquaient donc pas d'être sourds !
Rédigé par : Catherine [email protected] | 05 juillet 2011 à 19:57
@Eric B : non, ça ne règlera pas tout mais ça y contribuera...
Rédigé par : phil86 | 05 juillet 2011 à 14:46
il y a deux sujets dans ce billet :
1/ la Gay Pride *parisienne* : plus festive que les Gay Pride provinciales, plus "carnavalesque" (et alors ?) il n'en demeure pas moins que 99% des participants sont tout ce qu'il y a de plus neutre... ce qui relativise grandement l'importance à accorder à la sympathique touche "carnaval" apportée par une petite partie des participants, qui ne méritent pas d'être l'objet du dégoût des puritains (si ces derniers n'aiment pas la Gay Pride parisienne, eh bien qu'ils n'y assistent pas, voilà tout... Les puritains, homos aussi bien qu'hétéros, ont la fâcheuse tendance à vouloir régenter les autres dans leurs codes et leurs modes de vie).
2/ les droits des homos : dans la mesure où les homos respectent tous leurs devoirs de citoyens, au moins tout autant que les hétéros, je ne vois pas ce qui pourrait justifier qu'ils aient moins de droits... Mêmes devoirs, mêmes droits... on n'en est pas encore arrivé là, hélas...
Rédigé par : phil86 | 05 juillet 2011 à 14:45
@Savonarole
L'onanisme à l'origine consistait à se retirer pour ne pas vouloir de progéniture.
(Onan in Genèse ch.38 v.9)
Ce qui excluait de facto les homosexuels.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 03 juillet 2011 à 15:11
à Xavier Nebout.
En matière de "fadaises [et surtout de contre-vérités, sans même parler des grossièretés...] qui auront émaillé ce débat", je ne crois pas prendre beaucoup de risques en affirmant que vous tenez, et très LARGEMENT, le haut du pavé....
Rédigé par : EricB | 03 juillet 2011 à 13:44
Dans une revue rapide des fadaises qui auront émaillé le débat, je rectifierai deux erreurs.
1/ Aucune civilisation ancienne notoire n’a été complaisante avec l’homosexualité. Si on en parlait peu, c’est parce que la mort en était généralement la sanction expéditive, notamment en Grèce contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire.
2/ Il y a effectivement des prêtres homosexuels, et il y en même eu beaucoup lors du sinistre concile Vatican II. Ces imposteurs ont formé le fumier dans lequel les réformes désastreuses et dévastatrices ont poussé. Il sont la honte de l’Eglise, et des mauvais prêtres, Jésus a très explicitement dit quoi en faire : on leur attache une pierre de moulin autour du coup et on les jette à l’eau !
Rédigé par : Xavier Nebout | 02 juillet 2011 à 21:28
Un peu de rire avec Siné:
http://lazone.sinehebdo.eu/zone-61.html
Rédigé par : Herman | 02 juillet 2011 à 19:16
Allons Messieurs !
Cessez de vous affronter sur un sujet aussi primesautier.
L'onanisme devrait pouvoir vous réconcilier, c'est au moins un point commun entre homos et hétéros.
Surtout l'onanisme intellectuel...
Rédigé par : Savonarole | 01 juillet 2011 à 17:12
à Grain de Poivre.
Moi, ce que j'ai compris, c'est qu'il est POUR le mariage homo, mais CONTRE la Gay Pride.
;-))
Rédigé par : EricB | 01 juillet 2011 à 13:00
En effet, cela fait désordre ce maquillage...
Rédigé par : jpledun | 30 juin 2011 à 22:03
J'avoue n'avoir rien compris à votre note. Le mariage des homosexuels, êtes-vous pour ou contre ? Votre discours est tellement alambiqué qu'on ne sait où il va. Ne nous faites pas croire que vous ne maîtrisez pas vos propos.
Rédigé par : Grain de poivre | 30 juin 2011 à 21:52
On en apprend tous les jours, Philippe Bilger est efféminé ! Dois-je vous avouer, Philippe, que je ne vous trouve pas mignonne du tout et qu'il faut cesser ces minauderies aguicheuses : vous n'avez aucune chance avec moi !
J'ai souvent entendu ce genre de choses : si l'on exprime une réserve sur l'homosexualité, c'est qu'on n'est pas clair de ce côté-là, qu'on a un bon gros fantasme refoulé. Classique.
Philippe, pensez à vous démaquiller avant de requérir, c'est malhonnête de draguer le jury.
Rédigé par : Jean-Dominique | 30 juin 2011 à 18:38
http://www.youtube.com/watch?v=JG-JWIAWMEE&NR=1 (les petits garçons de F...) *******
http://www.youtube.com/watch?v=21Y2b1VkS-U (Agathe g... avec cravate ...)****
http://www.youtube.com/watch?v=dK7hspCaRaA (Matzneff Scherer Hocquenghem ... rasdep) *****
http://www.youtube.com/watch?v=uxAM31pj4dI&NR=1 (Hocquenghem ... "rapports avec l'enfance") ****
http://www.youtube.com/watch?v=Uxbh3qnaWLg&feature=related (rasdep TV 1979) ******
http://www.youtube.com/watch?v=dXUrWlY65tw&feature=related
(Matzneff Scherer Soukaz sur histoire "homo" : ce qui fait lien évident p-h) ******
http://www.youtube.com/watch?v=wW3_a4LjHfc
(pédophile/L... Yves Bertrand (RG) s/ RMC en 2008 : "je n'ai jamais attaqué l'homosexualité") ****
témoignage fils de magistrat Pierre R... mort curieusement en marge affaires Baudis-Alègre :
http://www.youtube.com/watch?v=tbi8vWIaB8c
*****
http://reopendutroux.blogs.fr/page_6.html#a317381
donne page 6
UNE INTERVIEW DE JEAN-PIERRE MOCKY
qui en 2006 explique comment son film tourné en 2004 "Les ballets écarlates", a subi une OSTRACISATION PAR MEDIA ET DISTRIBUTEURS ; même page, Serge de Beketch livre d'autres infos, en page 9 les vidéos du film de Mocky.
Rédigé par : Henri Gibaud | 30 juin 2011 à 17:19
Rédigé par Monsieur Jean-Paul Ledun le 30 juin 2011 à 10:51
"Plus sérieusement. Je lis ici beaucoup de réflexions sur les adoptants, aucune sur les adoptés.
Bande d'égoïstes.
A vous lire, j’ai le sentiment que vous en parlez pour en parler mais que l’adoption par elle-même ne vous touchera jamais.
Qui décide quel gosse sera adopté par des homos ou par des hétéros ?
En tant que gosse, je ne sais pas comment, plus tard, je réagirais en comprenant que ce sont deux mecs ou deux nanas qui m'ont élevé en lieu et place d’un mec et d’une nana…
Je ne sais pas. Mais je me pose la question pour eux.
Pour moi c'est trop tard."
Merci de ce commentaire pertinent : il est evident que les adoptes ne representant pas un lobby... personne ne se soucie de leur demander leur point de vue !
De surcroit, la dette symbolique est tellement elevee, qu'arrive(e)s a l'age adulte, on s'abstient encore de donner son avis !!!
Pour les interesse(e)s, je vous recommande la consultation du site de la Cadco ainsi que les sites qui y sont associes.
Le discours y est bien different du bla-bla affligeant que l'on nous sert officiellement et qui est, partiellement (heureusement !!!) relaye par Monsieur oursivi le 30 juin 2011 à 11:37.
Je devrais prendre le temps et la peine de lui repondre point par point mais en aurais-je le desir, le loisir et l'energie... sans oublier la motivation... j'en doute !
Faire croire qu'adopter revient a s'approprier un enfant au prix ultime de lui faire renoncer a ses origines et a son identite ... quel LEURRE !!!
Alors lui faire quitter son pays, son continent, sa religion, sa culture pour grandir au sein d'un couple de papas... quelle merveilleuse aventure...
Rédigé par : Valerie | 30 juin 2011 à 16:59
Rédigé par : Marie | 30 juin 2011 à 16:18
Il n’y a pas si longtemps encore, les homosexuels cachaient leur orientation sexuelle. Aujourd’hui, ils la montrent et même l’exhibent comme une sorte de trophée. Ils obtiennent même le droit de se marier et d’adopter des enfants, comme en Belgique, par exemple.
Maintenant que tous ces droits sont acquis ou en passe d’être acquis, j’espère que les écrivains et les scénaristes auront eux aussi le droit de se moquer de ces nouveaux couples homosexuels, de leurs cocufiages et scènes de ménage, et aussi de leurs conflits avec leur progéniture comme ça se fait depuis près de deux siècles sur le dos du mariage hétérosexuel bourgeois. Le mariage homo étant déjà une sorte de parodie et je dirais même une parodie d'une parodie, il offre largement matière à fiction, ne croyez-vous pas ? Sans oublier la lourde ambiance politiquement correcte qui entoure ce sujet délicat et d'où il n'est possible de s'échapper que par un grand éclat de rire.
Quand pourra-t-on lire et voir des satires féroces sur ces nouveaux foyers, sans crainte d’être accusé de "stigmatiser l’autre" ?. A quand une comédie genre "Fage aux colles" ou une "Coge aux falles", où la "maman" n’ose pas dire à son "mari" que leur fils (conçu via une mère porteuse) aime une fille ? La honte, quoi ! Ou plus sérieusement… à quand un film sur un enfant d’un couple homo qui persiste à avoir honte de ses parents gays alors que la société toute entière est littéralement sommée de trouver ça naturel ? A quand une séquence d’un cours d’éducation sexuelle nouvelle norme avec un prof qui ressemblera comme deux gouttes d’eau à Clémentine Autain (on imagine d’ici son froncement de sourcils lorsqu’un enfant, au milieu des fous-rires vite réprimés, demandera comment on distingue la maman du papa dans les couples homos) ? A quand un film sur un régime dictatorial genre 1984 ou Brazil dans lequel une sorte de police des mœurs serait chargée d’extirper les derniers vestiges de préjugés anti-homosexuels?
Que de fictions amusantes, que de récits cocasses en perspective… si toutefois, la liberté d’expression dans ce domaine existe encore…
Rédigé par : Rascar Capac | 30 juin 2011 à 16:03
@Gérard,
Bravo, vous obtenez le Gérard de l'insulte !
Rédigé par : Marie | 30 juin 2011 à 14:47
"A chaque geste naît un fantôme.
J'aime l'esprit des lieux."
Rédigé par : calamity jane | 30 juin 2011 à 14:02
Pas compris cette humeur contre Ruquier...
Sinon il est vrai que les Gay Pride sont très festives, c'est le nouveau Carnaval, c'est parfois effrayant dans ses clichés (pourtant avérés par une petite partie de la population homosexuelle qui s'assume) mais sachez que même les gays les plus sobres peuvent s'en effrayer, certains évitent même maintenant d'aller aux Gay Pride.
Rédigé par : matt | 30 juin 2011 à 12:57
Pour revenir à des choses plus terre à terre et plus compréhensibles - je m'adapte - il est quand même patent que bien des enfants préfèreraient être adoptés par un couple de femme voire d'hommes que de rester dans leur dortoir sans cellule particulière en ce que restreinte pour les accueillir...
On n'a pas à offrir aux homos un enfant comme on leur offrirait un chien, ce consumérisme crétin autant que sans limite est à proscrire pour le compte.
Par contre, il devrait être déjà du devoir des couples hétéros que de ne laisser aucun enfant sur le carreau. Aucun !
Qu'une femme dans la détresse abandonne son gosse est dur à avaler mais compréhensible...
Que des gens disposant de moyens et d'espace n'aient pas le réflexe d'adopter ceux-là est proprement sidérant !
Qu'il faille aller chercher des enfants - tant mieux pour eux - au bout du monde alors qu'en est ici nombre d'oubliés est HALLUCINANT !
Pour en revenir au soi-disant culturel de la sexualité, tout homme ayant passé la quarantaine sait la modification des comportements féminins une fois les fonctions reproductives assurées et les doutes biologiques apaisées.
Toutes les maîtresses jeunes et donc encore tendues de ce désir inconscient de reproduction - sont des contre-exemples comme à toute règle, certes - que les hommes choisissent une fois la relation intime "officielle" évanouie ou disparue sont la mesure exacte de ce processus purement biologique.
J'ai conversé avec beaucoup d'hommes qui étaient motivés pour adopter même après avoir fait des enfants. N'ai à peu près jamais entendu une femme me tenir semblable propos après avoir satisfait elle-même ses aspirations maternelles.
Un homme ne fait jamais d'enfant, cinq centimètres cubes ne lui coûtent rien. Il les adopte toujours, qu'ils lui ressemblent ou non. Là est probablement la clef de ce que j'ai constaté et évoqué juste avant.
Tant que les couples hétéros et donc plus précisément parmi eux des femmes maternellement comblées ne rempliront pas leur rôle en ce domaine, il sera probablement plus heureux pour des gosses abandonnés d'être adoptés par des homos que de rester seuls dans le dortoir en attendant un salut, attendant cet attachement singulier dont tous avons besoin, qui, pour eux, ne viendra jamais.
AO
Rédigé par : oursivi | 30 juin 2011 à 11:37
Allons M. Bilger... ne critiquez pas Laurent Ruquier franchement vous ne vous êtes pas regardé, dans vos interventions télévisées vous êtes efféminé et alors, ça n'enlève rien à votre valeur intellectuelle et à la justesse quelquefois de vos propos...
Franchement j'ai bien envie de vous appeler La Bilger tellement vos façons sont ambiguës, vos propos sont extrêmement désobligeants et pour tout dire je ne vous reconnais plus. Bayrou lui, change au gré des élections en vue je ne lui fais aucune confiance, nous a-t-il déjà défendu ouvertement dans une assemblée ou dans un gouvernement auquel il a participé... non jamais, alors pour ses propos de samedi en 15... Museau comme dit l'autre, faut voir et ouvrir l'oeil.
Un autre truc, pourquoi toujours parler de communauté homosexuelle ?
Non il n'y a pas de communauté, il y a des gens qui ont des rapports sexuels ensemble quand il en éprouvent le besoin, certains s'aiment et se le prouvent, c'est leur problème, mais souvent les homos n'ont que la sexualité en commun et RIEN D'AUTRE. Le patron homo est d'abord un patron, un chef d'entreprise... L'ouvrier homo est d'abord un ouvrier... Nous sommes tous autre chose avant tout que des homos et notre homosexualité ne fait pas de nous des "frères"... Nous n'avons rien en commun... sauf nos envies sexuelles à certains moments
donc ça ne fait pas une communauté.
Rédigé par : gerard | 30 juin 2011 à 11:26
"100% des enfants maltraités ont un père et une mère, un pur scandale ! Tandis que la proportion est totalement inverse chez les homos"
MDR ! Merci JDR.
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Plus sérieusement. Je lis ici beaucoup de réflexions sur les adoptants, aucune sur les adoptés.
Bande d'égoïstes.
A vous lire, j’ai le sentiment que vous en parlez pour en parler mais que l’adoption par elle-même ne vous touchera jamais.
Qui décide quel gosse sera adopté par des homos ou par des hétéros ?
En tant que gosse, je ne sais pas comment, plus tard, je réagirais en comprenant que ce sont deux mecs ou deux nanas qui m'ont élevé en lieu et place d’un mec et d’une nana…
Je ne sais pas. Mais je me pose la question pour eux.
Pour moi c'est trop tard.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 30 juin 2011 à 10:51
La Gay Pride est une manif. Pourquoi une manif ne pourrait-elle pas être joyeuse ? De plus, tous les codes que l'on trouve dans le défilé, ce sont des vrais gens qui les utilisent tout au long de l'année... mais cachés ! L’excentricité vous dérange, c'est triste. Le monde que je veux voir venir devra permettre l'excentricité ! Nous ne sommes pas uniformes !
Rédigé par : pierre-jean | 30 juin 2011 à 10:45
Une partie de la "communauté LGBT" se rend compte des dégâts en terme d'image que peut causer la Pay Pride (et autres réactions parfois extrêmes). Les choses changent, mais lentement.
Car malheureusement, même si les hommes qui dansent en string sont minoritaires à la Gay Pride, ils sont les plus visibles, médiatiquement.
Rédigé par : melianos | 30 juin 2011 à 08:56
"Car, qu’on le veuille ou non (...) l’institution du mariage consacre l’union d’un homme et d’une femme depuis la nuit des temps et sous toutes les latitudes" écrit Mary Preud'homme.
L'union d'un homme et d'une femme peut n'être pas sanctionné par les liens du mariage. Mais il est vrai que celui-ci est la forme la plus couramment répandue de cette union.
Si la notion de mariage entre deux femmes ou entre deux hommes et surtout la possibilité pour eux de bâtir sur ce couple une famille avec des enfants vous semble inacceptable, je respecte votre opinion.
Soit dit en passant, "la nuit des temps" ne change rien à l'affaire.
Je vous fais toutefois remarquer que la naissance des enfants peut très bien avoir eu lieu avant le changement de vie des parents. Quid, dans ce cas ?
Interrogé sur le mariage de deux personnes du même sexe, Alain Juppé a sagement parlé, me semble-t-il, en ramenant la question au vocabulaire, et en demandant que la chose soit possible, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs que le mariage traditionnel, mais avec une autre dénomination.
Oui, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs.
Car enfin, au nom de quoi le conjoint survivant d'un couple, quel qu'il soit, qui a affronté les difficultés de la vie, qui a possiblement aidé son conjoint dans le malheur ou la maladie, se verrait, par exemple, privé du droit à percevoir une pension de reversion ?
Le PACS est un immense acquis, mais il faut le transformer en un mariage véritable, quitte à en changer le nom, si c'est le nom qui gêne.
Encore que certains feraient bien de méditer Rabelais :
" Oh ! si les mots vous gênent, quant vous gêneront les choses signifiées !"
Rédigé par : Frank THOMAS | 30 juin 2011 à 08:30
@EricB
Il en est du succès comme de l'insuccès, tout est relatif... sauf pour celle ou celui qui est personnellement concerné-e.
Et là ça change tout, la réalité prend toute sa place, et le "je" s'écarte des "on".
Cordialement
Rédigé par : Pierre-Antoine | 30 juin 2011 à 08:29
Ce qu'il faut surtout faire remarquer, c'est l'absurdité de cette confusion qui consiste à ne faire aucune distinction lorsqu'on signifie homosexualité aussi bien qu'hétérosexualité.
Ces deux termes "génériques" ne veulent rien dire en soi, dans la mesure où ils incluent une pluralité de comportements, qui vont de ce qu'il y a de plus respectable jusqu'à la perversion la plus nauséabonde.
Si les "hétérosexuels" n'ont pas grand-chose à réclamer (excepté le "pouvoir d'achat", ils ont tout), les "homosexuels" ont encore de la marge puisque le PACS (mis en place pour eux !) semble ne pas leurs suffire.
D'un autre côté, au moment où le mariage semble ne plus trop séduire les couples "hétérosexuels", les "homosexuels" le réclameraient ?
Il me semble que la sagesse commanderait de s'intéresser à la nature des "lobbies" et de leurs véritables intentions...
On s'apercevrait alors qu'a contrario, le mariage n'intéresse pas plus les uns que les autres !
À quand le mariage religieux exigé par le lobby homosexuel ?
On n'a pas fini de nous "enfumer" puisque ce sujet semble bien se situer au premier plan des exigences électoralistes.
La misère, la précarité, le délabrement de notre planète, l'indignité des "oncles Picsou's" de tous poils, la servilité (voire la corruption) de certains responsables politiques, etc., c'est si peu intéressant...
Rédigé par : aldus | 30 juin 2011 à 08:16
EricB,
Vous exagérez, ne me faites pas dire...
L'égalité devant la loi ne règlera pas les problèmes de racisme ou d'homophobie, c'est tout ce que je dis!
Rédigé par : Herman | 30 juin 2011 à 08:03
Vous parlez clair et vrai. A tous ceux qui s'expriment par panurgisme (il faut suivre l'exemple new-yorkais !) ou par calcul politique (il faut harponner les électeurs qui se prononcent en considération d'intérêts communautaires) vous opposez le bon sens élémentaire et montrez du doigt les comportements ridicules.
Pourquoi être "fier" (la fierté est un sentiment qui s'exprime publiquement) d'être homosexuel si le choix de l'orientation sexuelle relève de l'intime, du strictement privé ? J'ai toujours considéré comme stupide d'afficher la fierté d'être Bourguignon (comme dans la chanson plutôt ringarde !), ou Corse (je le suis pourtant : à ceux qui proclament "so Corsu, ne so fieru", je réponds "je suis Corse, je n'en suis ni fier ni hontvergogneux"). Je ne vois de même aucune raison d'être "fier" d'un choix de sexualité, quel qu'il soit. Ne serait-il pas sage, maintenant qu'en France l'homophobie brutale est devenue rare, de cesser cette comédie grotesque ?
Il est vrai, comme le rappellent certains partisans de l'adoption par des couples homosexuels, que des parents hétérosexuels peuvent se comporter odieusement. Est-ce une raison pour risquer de mettre DÉLIBÉRÉMENT des enfants - qui n'en peuvent mais - dans cette situation terrible d'avoir à avouer à leurs copains et copines qu'ils ont "deux papas" ou "deux mamans" ? Ou alors, si le but recherché est d'inculquer à des enfants très jeunes que l'homosexualité est une norme, une finalité sociale, qu'on le dise clairement ! Car si l'homosexualité est de fait partout dans la nature, c'est un absurde contresens que de la considérer comme "normale". D'ailleurs beaucoup d'homosexuels vivent fort paisiblement leur "exception" avec pudeur et discrétion et trouvent insupportable le cirque annuel de la Gay Pride !
Pourquoi, au nom de la "modernité" les "gays" (quelle dénomination ridicule, qui en dit long sur la vassalisation culturelle des susdits !) et les lesbiennes rêvent-ils d'accéder à cette institution dépassée qu'est le mariage devant le maire ! Supprimons le mariage civil pour TOUS. Le Pacs présente mille avantages, le mariage et son corollaire le divorce, mille inconvénients. Que les passéistes se pacsent donc civilement et se marient religieusement s'ils veulent une pincée de "sacré" ! Le mariage fait vivre des cohortes d'avocats grâce au divorce, et comme on vient de le constater avec la suppression de certains avantages fiscaux, ne présente plus guère d'intérêt. Quant aux problèmes d'héritage, le législateur pourrait aisément leur trouver des solutions.
Je viens d'apprendre par vous, Monsieur Bilger, que Mélenchon est allé s'exhiber lui aussi à la Gay Pride. Un bien mauvais point pour lui, que je croyais à l'abri de ces bassesses démagogiques. Je crains qu'à force de vouloir plaire aux propriétaires cossus du Marais certains politiciens qu'on aurait pu croire sérieux n'aillent s'y embourber…
Rédigé par : loco caballero | 30 juin 2011 à 07:51
@Catherine Jacob:
" Qu'est-ce que les femelles des primates ont à voir avec les femelles des hyènes?"
Vous n'avez pas retenu dans l'article de la biologiste américaine la description anatomique de la filière génitale des hyènes tachetées femelles. Ce qui est particulièrement surprenant c'est qu'elles copulent et mettent bas par le canal de leur pseudo-pénis et que l'aspect des lèvres infiltrées de tissu cellulo-graisseux et abondamment plissées de leur vulve évoque à s'y méprendre celui d'un scrotum.
Pour étudier scientifiquement la différenciation sexuelle chez cette variété de mammifères, il ne semble guère possible de se contenter d'un prélèvement pilaire. Le simple examen comparatif des mamelons et la banale mesure du diamètre des aréoles constituent des moyens moins onéreux et tout aussi fiables que l'étude des chromosomes sexuels.
Vous récusez une quelconque similitude entre le mécanisme de détermination du sexe chez l'embryon humain et chez celui des canidés. Il est sage de vous conseiller la lecture de "L'homme neuronal" de Jean-Pierre Changeux, paru en 1983. A la page 344, la figure 75 reproduit - d'après Haeckel 1874 - un embryon de chien de six semaines et un embryon humain de huit semaines. La taille de l'appendice caudal exceptée, la ressemblance a de quoi convaincre les plus incrédules.
Dans l'une et l'autre espèce c'est effectivement sur la sécrétion de testostérone que repose la différenciation sexuelle à un stade très précoce de la vie embryonnaire.
Les troubles comportementaux des "hyènes" humaines que vous citez trouvent sans doute leur origine dans une forme particulière de dysrégulation hormonale, où les signes cliniques habituels de virilisation feraient défaut.
Rédigé par : Stenaisien | 30 juin 2011 à 03:16
@ dexter
Le principe d'égalité a un sens plus large. À partir du moment où l'on reconnaît l'orientation sexuelle comme une donnée consubstantielle de la personne et non comme quelque chose de même nature qu'un choix de libertinage, votre "égalité" est autant respectée que dans un texte qui interdirait d'écrire de la main gauche aux épreuves écrites de concours publics.
Aujourd'hui on sait que contrarier les gauchers est contre-productif et inégalitaire, mais cela n'a pas toujours été le cas.
@JDR
Quant à l'adoption, pour moi le problème ne se pose pas tellement au niveau de la loi: aujourd'hui tout couple qui veut adopter passe sur le grill, doit vérifier maints critères objectifs et subjectifs. Même si les couples homosexuels peuvent en théorie adopter, il est clair que cela sera un critère défavorable, mais pas forcément plus que d'être alcoolique, surendetté, aveugle ou sourd-muet. Laissons le droit ouvert, je ne crois pas que dans les faits il deviendra facile pour un couple homosexuel de se voir attribuer un enfant. Et s'il obtient cet enfant, ce sera parce qu'il aurait été réellement abandonné sans cette famille qui se propose.
Laissons les professionnels juger de l'intérêt supérieur de l'enfant, avec des directives nationales sur le poids des critères s'il le faut.
Rédigé par : Alex paulista | 30 juin 2011 à 02:39
@MAX Claire
Un homo a le droit de se marier... avec une femme, ou un homme s'il s'agit d'une homo. De fait, il n'y a pas discrimination, étant donné que ce droit ne lui sera pas refusé en raison de son orientation sexuelle. Je me doute que ça n’intéresserait pas beaucoup d'homo, mais cela signifie qu'ils ont stricto sensu les mêmes droit que les hétéros.
Etant donné qu'un couple homo ou hétéro n'est pas, en soi, une entité juridique, on ne peut pas non plus considérer qu'il y a discrimination "entre les couples".
Ce que vous demandez, c'est d'ouvrir un nouveau droit, pas de rétablir l'égalité.
Rédigé par : dexter | 29 juin 2011 à 23:06
MAX Claire, oui vous avez raison ! Les hétéros sont incapables d'élever des enfants, c'est prouvé ! 100% des enfants maltraités ont un père et une mère, un pur scandale ! Tandis que la proportion est totalement inverse chez les homos : aucun enfant né d'un couple homosexuel n'a jamais été maltraité, de toute l'histoire de l'humanité. Telle est la réalité ! Prenons donc des mesures radicales et donnons donc tous les enfants d'hétéros aux homos pour éradiquer la violence faite aux enfants !
Quoi ? Je caricature ? A peine...
Rédigé par : Jean-Dominique | 29 juin 2011 à 22:39
J'arrive un peu tard sur le sujet mais j'ai pris le temps de lire toutes les réactions et je dois dire que la passion qui anime certains me semble outrancière.
@Xavier Nebout
"Il a été jugé depuis l’origine de l’humanité jusqu’il y a quelques décennies tout au plus pour une minorité de la planète soutenue par la pègre intellectuelle qui se nourrit de toutes les déchéances spirituelles, que l’homosexualité était contre nature dans la mesure où la sexualité est par nature reproductrice. Il était donc communément admis que celle-ci relevait de la maladie psychique ou de la perversion spirituelle, si bien que la complaisance à ce sujet relevait du crime contre l’Esprit."
Jugé, dites-vous, mais par qui donc et sous quel prétexte?
Par des gens qui ont limité la sexualité à la reproduction alors même que la nature animale comprend le plaisir, la joie, la recherche du bonheur, les sentiments.
C'est nier là de nombreuses composantes même de l'humanité.
En fait l'homosexualité existe depuis l'origine de l'humanité et n'a vraiment "choqué" que les religions monothéistes.
Mais quel est donc ce charabia que vous nous serinez à longueur de phrases?
"Le crime contre l'Esprit est celui qui compromet avec l'avenir - que ce soit le sien ou celui des autres.
C'est pourquoi il ne peut être pardonné comme on ne peut se le pardonner tant on ne peut en connaître les conséquences."
Pardonner mais je n'ai rien à pardonner ou à ne pas pardonner à mon égal en l'humanité.
Quelle est donc cette outrecuidance qui vous fait censeur?
Il est agaçant de lire des sentences définitives.
J'avais appris à l'école qu'une des raisons du progrès de l'humanité était le doute.
A vous lire vous ne doutez de rien et c'est bien triste pour vos contemporains.
Rédigé par : Surcouf agacé | 29 juin 2011 à 22:15
"Or, il n'y a aucune chance de salut pour un homosexuel" écrit un sinistre pitre.
Et pour les c..., il y en a un, de salut ?
Rédigé par : Frank THOMAS | 29 juin 2011 à 21:32
Bonsoir Jacquou Artilleur du "28 juin 2011 à 20:04",
pour vous dire, "et à vous seul", que je viens de découvrir avec émotion votre référence à l'approche analytique de René Girard : je me sens moins seul ! Girard a également éclairé la fonction du système judiciaire de façon éblouissante... grâce à sa clé du désir mimétique lié à une certaine fatalité de la violence, nous pouvons en 2011 contempler de mieux en mieux où a résidé le génie du christianisme (pas chez Chateaubriand !) puisque la violence est de mieux en mieux universellement jugulée du moins décriée : politico-philosophiquement le christianisme a gagné même si ses troupes ecclésiales sont en évanescence ... et je vous parle en tant qu'agnostique qui a eu de farouches athées dans sa famille ... j'ai aussi livré un message désabusé "29 juin 2011 à 20:52" qui peut-être va aussi obtenir son "imprimatur" et "nihil obstat"...
Rédigé par : Henri Gibaud | 29 juin 2011 à 21:18
@ Philippe Bilger
Vous n'aimez pas la Gay Pride ? Très bien. D'ailleurs vous ne savez pas du tout ce qui se passe à la Gay Pride, où les "excentriques" sont très minoritaires. Mais à New York et dans tous les pays du monde les droits ont été acquis comme ça. Vous n'avez pas envie de vous battre ? On se passe de votre aide. Quant à Laurent Ruquier face à Bayrou, qui est une girouette qui donne des interview sur oumma.com, il était contre la loi sur les signes religieux à l'école et pour le financement des écoles privés, vous devriez vous demander comment une telle girouette a pu être soutenue par Marianne. Moi j'estime qu'attaquer Laurent Ruquier sur son homosexualité c'est de l'homophobie pure et simple. Vous ne l'aimez pas ? Très bien mais vous aussi M. Bilger vous êtes très efféminé à la télé, même plus caricatural que Ruquier, ce n'est pas pour cela que je ne vous écoute pas. D'ailleurs ce n'est pas quelqu'un qui a forcement pris partie pour les combats des homos.
Rédigé par : Lino | 29 juin 2011 à 21:11
Personne ici n'a remis en question la terminologie "homo-sexualité" générée par des aliénistes inconséquents au XIXème siècle, en compagnie de "zoo-philie" et autres 'philies'... or tout le problème est là ; étant certain de ne pas être entendu dans ce salon où la forme engloutit le sens, je me limiterai à vous renvoyer à la lecture de Evelyne Sullerot pour avoir idée de ramener cette 'queer' ébullition à littéralement : son absence de portée au sens générationnel ... la stérilité revendiquée est un non-événement ... bref pourquoi pas aussi la montée en "puissance" (!) des auto-sexuels, des zéro-sexuels, des tutti-sexuels, and so on ...
... toutefois y'a bon HONORAIRES : nouvelle
perspective de juteux marché pour nos très-CHERS-maîtres ... sous l'oeil humide de leurs anciens commensaux en-robés des facultés de "droit-dans-le-cru" ... ceux-là tout enivrés de leur sacrificiel "POUVOIR SOUVERAIN D APPRECIATION" ...
Rédigé par : Henri Gibaud | 29 juin 2011 à 20:52
à Jean-Dominique
"Vous avez bien compris que ce qui est agaçant, c'est la proclamation de l'homosexualité hors de propos, comme une sorte de test provocateur."
Oui, j'ai bien compris. Mais je ne sais si ça vous arrive souvent. Pour ma part, il ne me viendrait pas à l'idée de "déclarer" mon homosexualité, avant d'avoir été forcé à le faire, si mon interlocuteur me laisse penser par son discours que "bien sûr", je suis hétérosexuel.
Et bien sûr, ce que vous considérez comme une "proclamation de l'homosexualité hors de propos" ne sera pas la même chose selon les interlocuteurs.
Mais, en règle générale, pour les gens de mauvaise foi, un homo aura toujours tort : soit celui de cacher son homosexualité, soit celui de la "proclamer" urbi et orbi.
Rédigé par : EricB | 29 juin 2011 à 20:51
@Mary Preudhomme
Avant de brandir le manuel du parfait savoir-vivre dans l'intention louable de donner des leçons à la belle-soeur d'Eric B., il faut que vous preniez le temps de relire vos nota bene.
" ...à moins qu'ils aient déclaré eux-mêmes..." et non pas "déclarés".
A votre crédit, il faut porter l'extrême rareté des dérapages orthographiques dans vos commentaires pourtant très longs et richement illustrés.
Rédigé par : Djinn | 29 juin 2011 à 20:29
@Stenaisien | 29 juin 2011 à 18:12
« Avant de prendre parti sur le problème de la différenciation sexuelle dans l'espèce humaine, il est constructif de lire cet excellent article de Kay E. Holekamp sur les hyènes tachetées. »
« The external genitalia of the female spotted hyena are so similar to those of the male that for centuries people believed these animals to be hermaphrodites. In contrast to other female mammals, including female striped and brown hyenas, the female spotted hyena has no external vaginal opening. Instead, the female’s clitoris is greatly elongated to form a fully erectile “pseudopenis” that is nearly indistinguishable from the male’s phallus. » est-il publié sur le site indiqué.
« Les hyènes mesurent selon les espèces de 95 cm à 165 cm (pour l'hyène tachetée) de long, pour un poids variant de 15 à 85 kg. Leur puissance de morsure peut atteindre jusqu'à 3 tonnes. La femelle est toujours plus grande et plus forte que les mâles, c'est à cause d'un apport en testostérone surélevé chez celle-ci, et on ne sait pas pourquoi.
Les femelles ont un clitoris très développé ressemblant à un pénis Cette particularité anatomique et l'organisation matriarcale des hyènes sont déterminantes d'un conflit sexuel dont les femelles sortiraient gagnantes. La gestation est d'environ 110 jours. Les petits seront allaités jusqu'à un an et demi. Il est impossible de discerner par la simple observation un mâle hyène d'une femelle tant l'une et l'autre se ressemblent. C'est en prélevant un poil d'hyène et en l'analysant que l'on peut déterminer son sexe. » est-il publié sur wikipédia pour ceux qui ne lisent pas l'anglais.
Oui, bon, et alors ? Qu'est-ce que les femelles des primates ont à voir avec les hyènes rieuses ou tachetées en dehors de ces « hyènes qui parfois se déchaînent dans la presse » et dont le pseudo pénis n'est pas systématiquement avéré ce me semble. Ou bien ?
Rédigé par : Catherine [email protected] | 29 juin 2011 à 20:20
@Herman
PS : "Si la vue d'homosexuels choque certaines personnes, que voulez-vous faire ? On ne peut tout de même pas forcer les gens à réagir autrement !"
Si la vue de "nègres" choque certaines personnes, que voulez-vous faire ? On ne peut tout de même pas forcer les gens à réagir autrement ! Il y a même deux solutions : soit ils acceptent de se teindre en blanc, soit ils acceptent de rester au fond du bus, où ils seront tout de même beaucoup moins voyants...
Rédigé par : EricB | 29 juin 2011 à 19:49
"La sexualité humaine n'est pas mue par la nature mais par des comportements culturels et affectifs."
JD
Elle est bien au contraire parfaitement naturelle !
Déjà en ce que les femmes qui sont pour la moitié de la l'acte - je parle du cadre hétérosexuel - ont une libido qui est grosso modo proportionnelle à leur fécondité (forte jusqu'à 40 ans, déclinante après et plus encore passée la ménopause) et en ce que la propension folâtre des hommes à tenter d'aller séduire tout ce qui leur paraît attractif n'est jamais que le sous-jacent tropisme biologique visant à étendre ses gènes autant que faire se peut.
Et d'ailleurs, en quoi le culturel cesse-t-il fondamentalement d'être naturel puisqu'il est invention de qui le sont pleinement ?
C'est un mécanisme sur un mécanisme dont il prolonge la complexité. Les gâteries qu'évoquez ne sont qu'un raffinement visant à rendre les parties de bêtes à deux dos toujours plus attractives et... probables.
En se faisant totalement darwinien, on pourrait dire que l'homme - comme espèce - est justement le mécanisme biologique qui s'est dégagé au mieux des faiblesses de ces contraintes mécaniques en optimisant le désir nécessaire - ou disons les instincts - à son propre maintien, à sa perpétuation.
Cette classification homme vs nature, technique versus naturel est bien distrayante mais bien aveuglante aussi.
Elle occulte que ne sommes que des machines biologiques pouvant se contempler de l'intérieur depuis ce processus de "conscientisation" accrue qui nous fait secréter des concepts culturels et sociétaux, qui, à y bien regarder, existent déjà dans une moindre mesure dans toutes les populations animales un tant soit peu évoluées.
La scission peut être commode, mais elle est surtout un leurre.
La seule chose à mieux identifier est la raison de la rapide évolutivité de notre espèce.
La biologie génétique clarifiera nos concepts d'ici à 50 ans.
La métaphysique de l'homme en sera probablement irréversiblement affectée.
Les mécanismes opérants à travers nous, nous sont préexistants. Nous ne sommes qu'un des processus de retournement que l'univers a à sa disposition pour se contempler, puisque manifestement c'est un de ses plus sûrs tropismes que de le faire, comme je tente plus ou moins adroitement à l'énoncer ici.
A travers moi comme à travers nous tous ici, ce sont ces inclinaisons naturelles qui trouvent un espace de déploiement.
Je n'existe pas plus que chacun d'entre nous.
Mais, peu l'ont compris.
Le retournement n'est pas étale, tout comme la matière est là et pas ici.
AO
PS : Jean-Didier Vincent dit cela très bien aussi. J'espère que sa récente sortie tranchée de tant de lucidité face à une andouille montée sur crayon gras ne lui vaudra pas une mise au rencard des émissions de Taddéï. Mais c'est un garçon intelligent le Fredo, il le réinvitera.
Rédigé par : oursivi | 29 juin 2011 à 19:48
à Pierre-Antoine
J'ai bien dit "on", et je réitère "on".
Si, à l'évidence, il y a des homos malheureux qui cherchent à "changer de chemin", il faut avant tout chercher à en comprendre les BONNES raisons (qui ne sont généralement nullement liées à l'homosexualité per se, mais au regard extérieur sur l'homosexualité). Le malheur reste que certains entretiennent un bizness malhonnête à continuer de faire croire qu'ils "peuvent changer avec la prière et la volonté". La réalité oblige à dire que vous pourrez toujours forcer un être à renier sa nature, mais pas à en changer en profondeur. Vous devriez vous informer, si ce n'est déjà fait, sur les insuccès notoires des "ex-gay ministries" américains.
Et si, à l'évidence, il y a des homos malheureux qui cherchent à "changer de chemin", je doute fort qu'aucun d'entre eux ait jamais demandé à Xavier Nebout ni à personne d'autre de se charger du salut de leur âme...
Rédigé par : EricB | 29 juin 2011 à 19:34
@Jean-Dominique
Si vous pouviez sortir de vos schémas, je suis certain que nous pourrions facilement échanger.
Lisez donc ce que dit la Bible sur la sexualité du couple : "Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari. Que le mari rende à sa femme ce qu’il lui doit, et que la femme agisse de même envers son mari. La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari et pareillement, le mari n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est la femme."
Et c'est de l'apôtre Paul le soi-disant indécrottable misogyne, dans sa première lettre aux Corinthiens (ch.7 v.2à4)
Ce n'est même plus de l'égalité mais de l'altérité dans l'identité.
Et quand on vieillit, au lieu de laisser place au démon de midi, j'ai un proverbe (ch5 v.18,18) qui me conseille utilement :
"Que ta source soit bénie, et fais ta joie de la femme de ta jeunesse, biche des amours, gazelle pleine de grâce : sois en tout temps enivré de ses charmes, sans cesse épris de son amour."
Avec ça (qui ne parle pas de procréation) pas besoin d'aller se promener sur un autre chemin.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 29 juin 2011 à 19:30
Bonjour M. Bilger,
J'ai lu rapidement ce post, et en ai apprécié le contenu.
Non pas tant sur le problème en lui-même, dont les effets sont malheureusement trop connus, mais sur cette manière qui peut sortir de ce blog pour résoudre ces inégalités en travaillant ensemble plus souvent et en arrêtant de se retrancher juste derrière des différences.
J'y vois un optimisme, un travail positif sur les valeurs qui nous rassemblent plus que nos différences.
Après je ne sais pas tout ce que vous avez écrit, je vais me renseigner, donc du moins pour ce post, voilà merci
Henri Moufettal
Rédigé par : Henri Moufettal | 29 juin 2011 à 19:29
Euh, Calamity, je veux bien vous apporter une réponse claire, mais je crains de ne pas bien comprendre ce à quoi je devrais répondre...
Rédigé par : EricB | 29 juin 2011 à 19:22