Tout arrive.
Si les extraits cités par Le Figaro sont exacts, Alain Minc nous offre une grande "première" : il pense et il voit juste. C'est à marquer d'une pierre blanche, d'un billet rose.
Certes, son analyse n'est pas bouleversante d'originalité mais j'ai toujours préféré la banalité indiscutable d'une vérité à l'aura sulfureuse d'une absurdité.
Je ne vais plus tarder à entrer dans le vif du sujet car je suis persuadé que vous languissez.
Dans un encadré de ce quotidien annoncé sous ce titre "Minc, Sarkozy, Dugenou, le PS et 2012", reprenant un entretien sur le site Nonfiction, il est indiqué qu'Alain Minc a d'abord déclaré : "Je pensais depuis très longtemps que DSK était l'adversaire le plus facile pour Nicolas Sarkozy".
Cela commence bien même si cette intuition aujourd'hui vide de sens est sans doute discutable.
La suite est beaucoup plus pertinente.
En effet, après avoir rappelé qu'il y avait, depuis quarante ans, "une grande amitié entre Martine Aubry et lui", il souligne qu'elle "serait l'adversaire le plus redoutable. C'est l'anti- Sarkozy" et prévoit que la prochaine élection présidentielle se jouera notamment "sur la personnalité des candidats".
Il termine en beauté : "Le projet du PS est daté... Si le PS avait un projet macro-économiquement plus modéré, je ne vois pas comment le désir d'alternance ne le ferait pas gagner".
Rien de provocateur ni d'inutilement paradoxal. Mais un agréable et sain bon sens.
Laissons de côté le projet du PS et ce qui se déroulera lors des primaires socialistes si Martine Aubry y concourt. Je crains que le catéchisme l'emporte sur l'inventivité, la leçon sur l'improvisation, le passé sur l'avenir.
Ce que j'ai envie de privilégier tient à l'appréciation sur le rôle dominant des "personnalités", ce qui me semble une évidence même si on a trop vite tendance à qualifier ce type de regard de petit et d'anecdotique. C'est le mérite d'Alain Minc de mettre en exergue ce qui généralement est négligé au prétexte que sortir de l'objectivité des programmes et des politiques reviendrait à favoriser un subjectivisme médiocre. Pourtant, depuis quelques semaines, tout nous démontre à quel point, pour le jugement des citoyens, l'être va devenir indissociable de ce qu'il propose, l'apparence des oeuvres, la qualité humaine de la qualité technique.
Cette lucide perception d'Alain Minc semble contredire une boutade du président de la République rapportée par le Figaro : "J'aurai un bon bilan et j'aurais été un mauvais président. Cherchez l'erreur !"
La contradiction n'est qu'apparente car la politique, le fond ont toujours été, et bien plus depuis 2007, enrichis de données personnelles et intimes, insérés dans le contexte d'un comportement et d'attitudes inspirant le respect ou non. Il n'y a plus d'un côté les propositions puis les actes et de l'autre la personne sur le plan privé puis le personnage et son statut officiel. La démocratie, aujourd'hui, a besoin d'être persuadée de la validité et de la légitimité d'une totalité incitant à un double regard : sur les travaux et sur leur inspirateur. Les premiers ne seront véritablement validés et évalués avec bonne foi que si le second fait l'objet d'un agrément. Aussi, l'opposition entre "bon bilan" et "mauvais président" est loin d'être inepte. Dans la pratique républicaine, elle peut se concevoir et constitue l'une des difficultés du pouvoir moderne. Celui-ci n'a plus le loisir d'une maîtrise à l'économie. Il doit tout donner et sera scruté sur tout. L'adhésion demeurera conditionnelle s'il manque une allure, une manière d'être, une majesté démocratique à l'appel. Accomplir ne suffit plus : il faut aussi et surtout être accepté. Le fond certes mais aussi, et en même temps, les tréfonds.
Revenons à une suavité qui fait du bien à celui qui l'exprime et, je l'espère, à celui qui en est l'heureuse cause.
Comment, en effet, ne pas rendre grâce à ce moment magique, à ce miracle : Alain Minc, pour une fois, a raison ?
La France se déshonore depuis les années 30 de personnages comme vous M. Bilger, vous devriez vous associer à Dieudonné et vous casser au plus vite, très vite, que notre pays ne soit pas associé aux noms des Laval, Pétain et Bilger.
Rédigé par : place | 21 juin 2011 à 19:30
@Savonarole
"un zeste de virilité n'est pas incompatible avec le protestantisme..."
Vous zeste protestant ? en ce qui me concerne je le suis virilement !
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 06 juin 2011 à 14:37
Bonjour,
Possible que Martine Aubry fasse ou ferait - rien n'est encore fait - mieux que Strauss-Kahn.
Ce qui m'écoeure à son propos est que cette femme que l'on peut supposer militante aurait laissé sa place "au candidat naturel de Parti socialiste".
Je radote à citer à nouveau cette phrase - pour moi extravagante d'un politologue mais hélas éloquente quant au trucage des consciences) : DSK = libéral, libertin (personne n'est obligé d'entrer dans la République - res publica : chose publique - mais une fois fait, il faut en supporter le prix et... la moralité), je continue : nanti, FMIste (SDF, là = sans difficulté financière) etc.
Pour elle, contre elle, cela c'est une tâche !
Elle et les autres, Hollande, etc. ont déjà "tout vendu" à Bruxelles, Strasbourg, à la bourse en France et dans le monde, ou subi tout cela plus le made in China : des fainéants, soumis, sans hauteur et donc vrai projet.
Vive de Gaulle, vive la République, la vraie et la pêche à la ligne par conséquent, hélas !.
Dupont-Aignan n'aura pas les 500 signatures et si oui, les gens n'écoutent pas et votent comme pour des paquets de lessive : grosses étiquettes (rupture ou autre selon le plan de com') et publicités (émissions de télé à répétition et sondages).
Rédigé par : GERARD DUFFOURG | 06 juin 2011 à 11:55
Le président de la République a tellement joué de son image de showman depuis qu'il a été élu que je me demande ce qui va faire pencher la balance l'an prochain : cet abattage médiatique constant ou la reconnaissance par l'électorat d'un bilan globalement bon, simplement acceptable peut-être ? Se multiplier, se démener, tout ça pour flirter avec la maille... Candidat-président qui va bénéficier d'une éclaircie socio-économique à prévoir ou président jetable sanctionné par le citoyen épris de consommation, on va voir.
Rédigé par : scoubab00 | 06 juin 2011 à 11:41
@michel huth
"Vieux con (...) satisfaits de l'être"
C'est drôle comme parfois la provocation ressemble à un CV !
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 06 juin 2011 à 11:39
@ michel huth
Comme vous semblez évoluer dans une cour de récré de préadolescents, on ne peut que vous répondre :
« C’est çui qui l’dit qu’y est ».
Rédigé par : Claude L | 06 juin 2011 à 11:34
Enfin lucide, Minc ?
Ou en train de changer de cheval ?
Rédigé par : PMB | 06 juin 2011 à 11:03
@ Michel Huth et aux provocateurs "bêtes" et méchants qui depuis des mois prennent un malin plaisir à venir polluer le site, ce rappel d'un court extrait publié en décembre par "notre hôte" sur son blog, au sujet de la provocation :
---
"L’authentique provocateur ne cherche pas à provoquer, il provoque parce que, naturellement, son propos s’inscrit dans un espace que la multitude ne fréquente pas et, de ce fait, se trouve à contre-courant. Ce qui le distingue du provocateur bête, c’est que la provocation résulte de ce qu’il a pensé et dit et qu’elle ne se trouve pas à la source comme un désir maladif. Elle vient comme une conséquence possible, non comme une cause automatique. Ce qui explique que dans le premier cas on rencontre peu de provocateurs sans intérêt alors que pour le second ils foisonnent".
(Philippe Bilger)
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 juin 2011 à 11:00
"Voyez comme il est ridicule, là, comme on a envie de lui mettre des baffes quand il chante ces salades ..."
Moi j'aime bien quand un homme pleure.
Cela nous change du cliché vermoulu.
Enfin, je dis ça je dis rien...
Bons baisers de Berlin.
Berlineeee ; Bière, choucroute !!!!!
Encore un cliché idiot !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@Aïssa | 06 juin 2011 à 10:36
"Quand je lis vos commentaires, je les apprécie à leur juste valeur, eux, pas vous."
Rédigé par : Pierre-Antoine | 06 juin 2011 à 00:46
__________________________________________
Charabia !
Dites, l'aumônier, un zeste de virilité n'est pas incompatible avec le protestantisme...
Rédigé par : Savonarole | 06 juin 2011 à 10:27
@michel huth | 06 juin 2011 à 09:49
« Ou il apparaît que le devoir de réserve pour un magistrat est violé comme le secret de l'instruction. »
Je ne vois vraiment pas où le devoir de réserve est transgressé dans ce billet (comme dans les autres d’ailleurs).
J’ajouterai que l’insulte salit surtout celui qui la profère et non pas celui à qui elle est destinée.
Rédigé par : Achille | 06 juin 2011 à 10:16
@Catherine Jacob
"S'agissant des militaires, sans doute a-t-on également pensé que s'ils étaient capturés, il valait peut-être mieux pour eux qu'on ignore de quelle confession exacte ils pouvaient bien être et qu'il était donc salutaire de ne pas les laisser s'affubler de ce qui pourrait un jour faire office de muleta."
S'agissant des militaires, ces mesures 'imposées" sont vraiment pour "obéir" aux contraintes des autorités religieuses des pays concernés.
Quant à penser que c'est pour leur éviter une quelconque problématique religieuse en cas de capture, c'est ignorer totalement les fondements de l'islam.
Rien que le fait d'être occidentaux les classent dans la catégorie des "mécréants" au mieux et "suppôts de Satan" au pire. Dans les deux cas les ennuis commencent.
Mes informations sont de sources militaires puisque j'ai eu l'honneur de servir 26 ans en unité opérationnelle.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 06 juin 2011 à 10:12
"Ou il apparaît que le devoir de réserve pour un magistrat est violé comme le secret de l'instruction." (michel huth)
Et ce genre d'insulte est parfaitement insupportable.
Ecrire qu'on approuve ou pas un propos aussi insignifiant d'Alain Minc n'est en rien une transgression d'un devoir de réserve.
Encore une fois, la liberté d'expression et de parole de Philippe Bilger dans le débat public constitue une garantie de son indépendance intellectuelle et de ses pratiques comme magistrat du parquet.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 06 juin 2011 à 10:06
Vous n'avez pas besoin de vous associer avec Minc pour apparaître comme un vieux con !!!
Mais désormais vous êtes deux cons satisfaits de l'être.
Avec Ménard et Elisabeth Levy, le quarteron médiatoc sera complet...
Ou il apparaît que le devoir de réserve pour un magistrat est violé comme le secret de l'instruction.
Qui désormais pourra encore croire en "la justice de son pays" (selon la formule des politiques pris les doigts dans le pot de confiture) !!!
[email protected]
Rédigé par : michel huth | 06 juin 2011 à 09:49
"et faire jouer la transparence au fond
d'une cour aux murs gris où l'aube aurait
enfin sa chance" Perlinpimpin - Barbara -
Stop au harcèlement médiatique sur l'affaire
du directeur du FMI -DSK- !
Ce n'est pas le sujet mais cela pourrait
le devenir.
Rédigé par : calamity jane | 06 juin 2011 à 08:19
@JMT | 05 juin 2011 à 19:45
"ne pas admettre qu'on enlève leur croix de cou aux militaires pour ne pas choquer les musulmans et sans nous le dire."
Est-ce que ce ne serait pas plutôt pour qu'ils n'aient rien sur eux susceptible d'être retourné contre eux d'une manière ou d'une autre.
Je me rappelle m'être étonnée un jour de ne jamais voir au bras de l'une de mes filleules un anneau d'or que je lui avais offert ( et, en outre, pas non plus sa médaille de baptême). La gamine me répond : "Ils sont au coffre."
J'en ai alors fait l'observation à ses parents qui m'ont expliqué qu'elle était encore trop petite pour avoir sur elle quelque chose qui soit susceptible de s'accrocher de façon quelconque sans qu'elle puisse se dégager par elle-même lors d'un jeu et d'être ainsi à l'origine d'un toujours possible accident, et que c'était pour cette raison qu'ils préféraient la laisser totalement libre de ses mouvements plutôt que de la transformer en jolie poupée.
S'agissant des militaires, sans doute a-t-on également pensé que s'ils étaient capturés, il valait peut-être mieux pour eux qu'on ignore de quelle confession exacte ils pouvaient bien être et qu'il était donc salutaire de ne pas les laisser s'affubler de ce qui pourrait un jour faire office de muleta.
Maintenant, c'est juste que de l'avoir fait sous forme d'interdit, si c'est le cas, plutôt que sous forme de conseil, est peut-être bien une sorte d'intrusion dans leur vie privée.
Rédigé par : Catherine JACOB@JMT | 06 juin 2011 à 07:41
J'ai lu hier un essai écrit par Jacqueline de Romilly en 1984 :
"L'enseignement en détresse"
Ce qui est sidérant est le fait que ce grand professeur avait parfaitement et exactement diagnostiqué il y a trente ans le désastre à venir - la catastrophe d'aujourd'hui -, conséquence d'une série de transformations et de "déconstructions" (emploi de ce concept et de ce mot déjà fustigés par J. de Romilly dans ce livre), lesquelles à force de prôner des égalitarismes ont fini par mettre en échec les enfants, les lycéens et les étudiants les plus fragiles et les moins armés. Sans parler des outrages subis par notre langue.
Vous parliez hier de Caroline Fourest et d'Alain Minc aujourd'hui, bref des figures imposées dans les discours éphémères et du rien qui dominent dans l'instant et la superficialité médiatique.
Une grande dame désespérée, construite intellectuellement et humainement avec le meilleur et le plus haut de notre tradition culturelle et universitaire, écrivait il y a trente ans ce qui est arrivé. Personne alors n'a daigné l'entendre.
Vous mettez en exergue la banalité de la phrase d’Alain Minc, à savoir "que la prochaine élection présidentielle se jouera notamment sur la personnalité des candidats".
Eh bien, à la lumière de ce qu'écrivait, dans la détresse et avant tout le monde, J. de Romilly au sujet par exemple de l'enseignement, je pense qu'Alain Minc se trompe lourdement.
Ce qui compte et comptera dans l'esprit de nos concitoyens reste et restera encore l'authenticité espérée et la solidité de la détermination présentes ou pas, chez tel ou tel candidat pour réduire et inverser les conséquences des catastrophes en série en matière de gestion publique dont souffrent au quotidien nos concitoyens et leurs enfants depuis plus de trente ans.
Comme par exemple les désastres liés à l'enseignement, la sécurité ou le chômage de masse.
Les fabricants communicants de "personnalité" à tout prix, à n'importe quel prix, produits des années et des systèmes sans culture et sans mémoire dénoncés par J. de Romilly, secondés par les produits d’appel médiatiques du moment ont, à mon avis, du souci à se faire.
Non, la banalité d’un propos comme celui d’Alain Minc n’a pas les vertus que vous lui prêtez.
Je rejoins la conclusion du post de Catherine Jacob :
"Pour tous ceux-là, le sentiment que la classe dirigeante se met ou ne se met pas au diapason de leurs difficultés ne serait-ce que par simple respect d'icelles, est en effet susceptible de générer une lame de fond à effet Kärcher sur ceux qui solliciteront bientôt à nouveau leurs suffrages".
Et j’ai une pensée pleine de respect affectueux et de tristesse pour Madame de Romilly disparue.
Quel gâchis et quel temps perdu !
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 06 juin 2011 à 07:01
@Aïssa
"décrivez pourquoi il balance n'importe quoi à tout va, effrayé de ne plus exister médiatiquement, politiquement, intellectuellement (l'a-t-il jamais été en vrai?)"
S'il n'y avait que Luc Ferry qui n'existe qu'à travers ce qu'il balance, ici ou ailleurs, ce serait un moindre mal.
"pourquoi lui et pas moi, hurle-t-il seul dans son coin ... Ah l'aigreur, c'est terrible, cette chose … Toute une vie d'aigreur, d'ambition superficielle et d'envie sournoise, voyez la gueule que ça vous fait à la fin."
C'est drôle, mais j'ai l'impression que Luc Ferry n'est pas le seul dans cette aigreur-là.
Vous voyez cher ami, moi aussi je sais faire... mais c'est simplement un exercice de style, pas une habitude... encore moins un trait de personnalité.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 06 juin 2011 à 00:54
@Aïssa
Merci d'être là pour corriger les erreurs d'appréciations, sans vous nous sombrerions dans les ténèbres de l'ignorance.
Qui êtes-vous pour juger de ce que l'on ressent à la lecture d'un commentaire ?
Je ne juge pas le fond de vos analyses, pourquoi vous permettez-vous de le faire avec celui des miennes ?
Quand je lis vos commentaires, je les apprécie à leur juste valeur, eux, pas vous.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 06 juin 2011 à 00:46
"avec quelques études, du bagout (de chez Bagoût comme disent les djeuns), un petit coup de plagiat par ci par là et de la flatterie à revendre, on peut facilement faire illusion" Mary Preud'homme
Parfaitement de votre avis.
Sur ce blog même, à travers la diversité des opinions et des sensibilités, il y a autant de talent et de clairvoyance que chez plusieurs Minc.
Tant mieux si, comme le dit Philippe, il est pour une fois raisonnable et lucide.
Mais ce monsieur (comme tant d'autres penseurs médiatiques) dit tant et tant de choses, sur tous les sujets, que dans le lot, la loi des grands nombres aidant, il est impossible qu'il n'y ait pas une pensée cohérente et pertinente.
La France n'est pas pauvre en spécialistes vraiment éclairés et experts.
Mais une poignée de "bons clients" comme disent les journalistes de radio et de télévision, squatte grossièrement les ondes et les écrans. Ceux-ci, sans cesse sur la brèche, régnant sur leur pré carré, sont invités à "réagir" à chaud, parlent - comme Caroline Fourest - plus qu'ils ne pensent et accumulent improvisations plus ou moins brillantes et analyses plus ou mois superficielles et inexactes.
Il est frappant, lorsqu'on connaît assez bien un domaine ou un sujet, de mesurer à quel point chez ces gens, le culot le dispute à l'approximation.
Attali, Minc, Ferry, etc., ces Pic de la Mirandole cathodiques, sont un peu fatigants.
Rédigé par : Frank THOMAS | 05 juin 2011 à 20:57
En regardant, si, si, la télévision, je tombe, par hasard sur l'émission C en l'air et là, mains jointes, larme à l'oeil, j'entends un des participants (oubliés) si ce n'est le présentateur lui-même dire "le Ministre l'avait promis, mais enfin, ce que dit un ministre.....".
Alors, par où passer ? Par l'énarque repenti au carnet d'adresses gonflé à quia ou par le ministricule menteur ?
Comment se fait-il que ces gens empanachés d'importance soient tellement menteurs que dans l'esprit public, leur parole est considérée comme de la roupie de sansonnet et affirmée telle ?
Dans la Rome primordiale, lorsque les candidats (candidus = blanc, pur ?????) allaient au scrutin, ils traversaient un fossé par un pont, et les citoyens, massés dessous, criaient des mots d'ordre, (des invectives, vecteur, vectum=chemin, direction)
C'est la lassitude qui devient inquiétante, le sourire goguenard, le cause toujours et l'absence, l'absence de considération.
S'en accommoder pour rechercher la vérité cachée, critiquer à tout va pour provoquer, traquer le mensonge, renoncer au rêve du lendemain. Suivre le père de Pommerol quand il demande que nos missions en Afghanistan soient lisibles pour les soldats, ne pas admettre qu'on enlève leur croix de cou aux militaires pour ne pas choquer les musulmans et sans nous le dire. Hurler après les escroqueries d'Etat, se payer la fiole des puissants qui n'en ont rien à faire "Qu'ils chantent, pourvu qu'ils paient". Dérision, encore plus que ratiociner sur le sujet.
Une arme, terrible et destructrice : ne plus voter. Retirer la légitimité aux élus. Sera-ce la nouvelle révolution ? Le mépris.
Ce n'est pas l'horreur de la politique que le peuple pourrait refuser, c'est la façon de l'exercer. La manipulation permanente des mentalités. En regard de ces interrogations, le factum de M. Minc fait partie de ces toutes petites choses qui font hausser les épaules.
Rédigé par : JMT | 05 juin 2011 à 19:45
Depuis le temps que les économistes et autres énergumènes causent, l’effet curateur prétendu aurait dû guérir la société de ses maux. Après tant de causeries nous devrions avoir tout résolu de la condition humaine. Ca c’est validé ! Le bruit des mots inutiles couvre le couinement de l’absurde régression de nos mœurs. Il n’y a qu’un accident nucléaire d’envergure qui pourrait nous donner un air brave ! (Et nous faire danser autour de la terre, la main dans la main, en chantant une souris verte, avec des couettes !)
Pour mon salut, j’hésite entre la pensée du Christ et celle de Jean Yanne ! Les deux ont fait du chemin ! Contrairement aux intellectuels assis ! (C’est plus fort que moi, faut que je "déconne" !)
Alain Minc, j'écoute pas non plus, mais tant mieux s'il a dit un truc intelligent. Cela peut arriver ! C'est toujours ça de pris sur le reste ! lol
Rédigé par : regina | 05 juin 2011 à 16:20
N'est pas Spinoza qui veut. En revanche avec quelques études, du bagout (de chez Bagoût comme disent les djeuns), un petit coup de plagiat par ci par là et de la flatterie à revendre, on peut facilement faire illusion et "réussir" de nos jours, jusqu'à atteindre les sommets de la gloire télévisuelle de son vivant et avoir même (comme au temps des rois) les honneurs de la cour, autrement dit devenir le courtisan préféré et être promu suivant les cas, conseiller ès communication, ès économie, ès capitalisme, ou encore fou du roi pour les plus talentueux en singeries populos démagos.
Moi en tout cas, à voir ce que Minc dit de ceux qui comme mes frères haïtiens se battent vaillamment depuis deux siècles pour exister, y compris Martelly sur un air de Kompas présidentiel, je n'ai pas envie de connaître davantage cet archange du capitalisme et de l'élitisme à tous crins, hors duquel il n'existerait, soi-disant, point de salut...
Mince alors ! Alanus Mincus m'a tuer !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 juin 2011 à 14:13
Moi je l'aime bien ce petit billet plein d'impertinence non dite.
Cela fait un peu d'air frais que je trouve très agréable.
Minc ne se trompe pas... mince alors.
Rédigé par : Surcouf à la plage... enfin presque | 05 juin 2011 à 13:34
Alain Minc, vous l’envoyez dans le désert du Sahara pour monter un projet. Dans le mois qui suit il vous demande de lui envoyer du sable.
Rédigé par : Achille | 05 juin 2011 à 11:01
Est-ce pour nous expliquer que faute d'une capacité de vision face à une économie mondiale et d'avoir su construire une Europe politique nous avons devant nous "bonnet blanc, blanc bonnet" au-delà de l'habillage idéologique désuet droite-gauche ?
Exit l'économie qui se fait ailleurs. Alors que nous reste-t-il ? Choisir entre un président agité, violent et fragile qui se soigne et une candidate faussement hésitante, coléreuse et janusienne qui se fait attendre. Quel bon choix que le critère de l'être avons-nous là !
Merci M. Minc d'avoir appuyé là où cela pouvait faire encore plus mal. A l'austérité ajouter l'ennui je me demande : qu'avons-nous fait pour mériter cela... En tout cas pour un code de bonne conduite c'est cuit.
Rédigé par : une Fan | 05 juin 2011 à 08:57
Comme quoi C. Fourest a de belles flèches
dans son carquois ! Elle a généré la
zizanie ici entre intervenantes et intervenants (post d'Aïssa) prouvant ainsi que l'incompréhension règne, que d'aucuns veulent conserver leurs privilèges et que
donc mieux vaudrait s'étaler en racontars
du vécu que les distancer pour dégager de
l'empathie (qui n'est pas un vilain mot).
Qui Aïssa, quelle femme vous a-t-elle
suggéré qu'elle souhaitait être une victime?
Où, quand et comment ?
Celles qui l'on été se taisent forcément
puisqu'elles risquent de ne pas être
"normales"! et pour une femme à bout qui
porte plainte, il y aura assez de complaisance masculine (même chez les fonctionnaires) pour considérer favorablement celui
qui dit : "elle est folle".
Nous avons demandé à lambertine quelle autre misère pouvait générer son désarroi.
Parce que nous n'aimons apprendre qu'il y
aurait pire qu'un moment violent cad des
moments, des jours, des mois, des années
de violence sournoise.
Ca vous pouvez en supposer l'existence mais
non le comprendre, Aïssa.
Ne mélangez pas tout et à l'occasion revisionnez le film "Et au milieu coule une
rivière" ; cela pourrait vous éclairer
sur la vie des pasteurs au-delà du côté
"croyance béni oui-oui-non-non"!
La crainte me prend d'un monde d'humains
incapables de mesurer les conséquences de
leurs actes, en ce matin clairet du jour
et du XXIème siècle.
Rédigé par : calamity jane | 05 juin 2011 à 08:46
Alain Minc ? Celui qui se targue, à chaque fois qu’on lui colle un micro sous le nez, de dire qu’il est le dernier marxiste. Il est vrai qu’il est passé maître dans l’art de cultiver le paradoxe pour le simple plaisir de faire croire qu’il est unique.
Ce « faiseur de roi », cette caricature des élites totalement déconnectées de la réalité, terriblement imbu de sa personne se veut différent de tous ces économistes, philosophes et autres visionnaires médiatiques qui excellent dans l’art de nous expliquer pourquoi les événements ont eut lieu, mais sont bien incapables de les prédire, ce qui serait bien plus utile.
Il se veut différent, mais ne s’est jamais distingué par ses révélations, par ses méthodes de gestion et pas ses conseils qui ont rarement été suivis de l’effet escompté.
Heureusement pour lui que les conseilleurs ne sont pas les payeurs car cela ferait déjà longtemps qu’il serait au RSA.
Qu’il ait raison de temps en temps relève simplement de la règle des probabilités.
Rédigé par : Achille | 05 juin 2011 à 08:22
Raison ou pas, encore un qui ne mourra pas étouffé par la(l'im)pertinence ! Il pense trop...
Rédigé par : Marie C. | 05 juin 2011 à 07:42
Sacrées gonzesses, va!... Qu'il y en ait une, une seule, Lambertine en l'occurrence, qui me donne raison, qui ne s'attache pas à leurs choeurs de pleureuses perpétuelles et voilà qu'elles lui tombent dessus violemment, souhaitant la déchiqueter vive de leur tourner le dos, de dire et d'approuver la vérité, de ne pas verser dans le même sinistre sac qu'elles … Même un pasteur protestant ça va de soi, qui la soupçonne d'être un homme qui se fait passer pour une femme, tant son discours lui est par trop hérétique; ce qui, quand même elle est une femme je veux le croire et je le crois, veut dire qu'elle ne serait pas une femme comme toutes les femmes, une femme «normale», une femme «calibrée» … Comme c'est une insinuation honteuse de la part d'un qui se consacre à la religion ... Quelle preuve incontestable que celle-là qui vient à mon propos et elles et lui qui ne s'en rendent même pas compte, tant ils sont aveuglés par leur propre conditionnement. Toutes et tous des Caroline Fourest au petit pied, qui s'ignorent et c'est drôle, infiniment et pitoyablement drôle ... Ne répondez pas, chère Lambertine, ne vous justifiez pas; elles et lui n'ont que faire de vos explications en vérité; ce qu'ils veulent, c'est qu'à genoux vous imploriez leur pardon et rentriez dans leur rang … Passez à Minc plutôt, c'est plus marrant … Faites un détour par Luc Ferry aussi; décrivez pourquoi il balance n'importe quoi à tout va, effrayé de ne plus exister médiatiquement, politiquement, intellectuellement (l'a-t-il jamais été en vrai?); indigné qu'après avoir na na na toute la nuit à Carla Bruni avant qu'elle devienne madame Sarkozy, il n'en soit pas, comme ce serait son droit rumine-t-il, comme il le mériterait grogne-t-il, récompensé par un beau ministère, la culture par exemple, après tout quoi?! et l'autre, là?! pourquoi lui et pas moi, hurle-t-il seul dans son coin ... Ah l'aigreur, c'est terrible, cette chose … Toute une vie d'aigreur, d'ambition superficielle et d'envie sournoise, voyez la gueule que ça vous fait à la fin … Passez à Minc, vous dis-je et concluez telle moi: Mon cher PB, Minc ce ramasseur d'idées des autres vous épate cette fois?! Ce biffin intellectuel, ce chineur de la pensée, ce brocanteur de la réflexion politique, ce marché aux puces de l'analyse économique, vous en bouche un coin?!... On n'a pas attendu Alain Minc pour faire ce genre de somme toute petite constatation. Vous-même plusieurs fois ici l'avez ma foi assez bien conduite. Ah, je comprends! vous jubilez car un puissant, un influent même sans travaux ni gloire vous confirme enfin, met ses escarpins précieux dans … Je vous pardonne cette faiblesse, elle est humaine … Ne fondez pas, mon cher, ce n'est rien du tout et pour le vrai, il n'y a rien à en dire sinon sourire ...
Merci pour le cerf, Marie colère … Il est magnifique! En retour, je vous offre la pire chanson du répertoire français, la plus honteuse, la plus minable. Pourtant, que j'aime son auteur pour toutes les autres … Voyez comme il est ridicule, là, comme on a envie de lui mettre des baffes quand il chante ces salades ...
http://www.youtube.com/watch?v=cBMDX2sR27U
Aïssa.
Rédigé par : Aïssa Lacheb-Boukachache | 04 juin 2011 à 22:11
Les pires des conseillers ne sont pas ceux qui se trompent tout le temps - au moins on peut s'en servir pour indiquer le Sud - mais ceux qui se trompent une fois sur deux.
Alain Minc a rappelé une banalité: que l'élection présidentielle se joue sur la personnalité et qu'il faut un bien mauvais programme pour contre-balancer et ne pas gagner quand l'adversaire est rejeté sur son style.
Il se rapproche de la retraite, et viendra bientôt en amateur pousser ses commentaires ici ou ailleurs sur le net, dans l'indifférence générale. Il redeviendra peut-être intéressant.
Rédigé par : Alex paulista | 04 juin 2011 à 21:24
Cher Philippe,
Alain Minc peut parfois avoir raison, ainsi quand il prend un parapluie parce qu'il pleut. Mais par pitié ne voyez pas dans une analyse pertinente autre chose que de la chance chez celui qui s'est invariablement trompé dans ses affaires et ses positions. La France n'a pas besoin d'alternance, je ne suis même pas certain qu'elle souhaite celle-ci. C'est pire, la France est plutôt en quête d'alternative à un président dont la forme ne lui a pas convenu et ce depuis son élection.
N. Sarkozy était porteur d'espoir lors de son élection mais son inaptitude à la fonction dans sa dimension perçue (monarchique pourrait-on dire) rend aujourd'hui sa position intenable.
A. Minc a raison, disons plutôt qu'il ne s'est pas trompé, ayant décidé par prudence de se placer dans le registre "café du commerce" plutôt qu'école de commerce ou commerce des politiques, où il s'est révélé si mauvais.
En somme Alain Minc a raison mais vraiment pas de quoi en faire un billet ! Et si miracle il y a, il vient de vous qui avez réussi à y avoir l'inspiration d'un billet.
Rédigé par : nicolas | 04 juin 2011 à 21:08
Cher Philippe,
Je suis consterné.
Je passe sur le fait que pour Minc, l’alternance n’a d’intérêt que s’il s’agit de pratiquer la même politique.
Prendre à ce point les électeurs pour des imbéciles fera probablement au mieux, dix points de plus chez les abstentionnistes.
Je n’ai pas envie de m’étendre sur la médiocrité du programme du PS. Mais « daté », là, il fait oser. Parce que revenir trente ans en arrière sur les retraites et l’Etat social, ça, c’est moderne.
Les enjeux pour les prochaines élections sont considérables, et votre vision de la politique « Point de vue image du monde » me paraît totalement surréaliste.
On est très loin d’un problème de confrontation UMP-PS.
Car enfin, je sais qu’il y a sur le sujet une désinformation totale sur la question, mais je rappelle qu’on a frôlé
l’effondrement total de l’économie mondiale en 2008. Les Etats ont dû sauver les banques, ce qui n’a à terme pas coûté très cher, mais ont aussi dû soutenir l’économie pour éviter une récession majeure, ce qui a fait exploser les dettes souveraines.
Ainsi les dettes colossales, de privées sont devenues publiques.
Les Etats sont depuis soumis à une austérité sans précédent dont tout le monde constate qu’elle ne fait qu’aggraver les choses.
La vraie confrontation est le choix entre ces trois options :
1- Maintien du capitalisme libéral en l’état, en priant et en serrant les fesses.
2- Le réguler fortement pour en atténuer les effets les plus ravageurs.
3- En sortir.
Le reste, actuellement, n’est que blabla.
Nous avons d’éminents économistes pour soutenir chacun de ces choix. Je n’ai pas besoin de préciser ceux d’entre eux qui sont les plus médiatisés.
Pour une révision de principes de base, on peut regarder ceci :
http://www.dailymotion.com/video/xew2zt_frederic-lordon-economie-mondiale_news
.
Rédigé par : Claude L | 04 juin 2011 à 20:29
« j'ai toujours préféré la banalité indiscutable d'une vérité à l'aura sulfureuse d'une absurdité.[...] depuis quelques semaines, tout nous démontre à quel point, pour le jugement des citoyens, l'être va devenir indissociable de ce qu'il propose, l'apparence des œuvres, la qualité humaine de la qualité technique. »
Le signe (apparence) ne doit pas être en effet un signifiant vide mais se situer dans l'adéquation à ce dont il est précisément signe.
Ex. les signes extérieurs de richesse donnent à penser via leur lecture spontanée (= non réfléchie), que celui qui les émet est vraisemblablement riche à la hauteur de leur munificence. Est-ce cependant toujours le cas ? Si l'on s'en réfère à celui de Christophe Rocancourt, petit normand dont le signe extérieur de richesse fut un bagout à la semblance des gros frimeurs jetsetteurs, cela dure jusqu'au moment où la production de l'adéquation au réel se fait nécessaire et comme elle est impossible entre en scène, ici le tribunal de Brooklyn, là quelque autre instance compétente.
En mars 2009 – je ne suis pas abonnée donc je n'ai pas eu accès à l'article de Ph. Labro Président : «normal» ou anormal, quand Antigone dit 'Non' ! - Alain Minc cite Adèle d'Osmond comtesse de Boigne, une amie de Madame de Staël, de Madame Récamier et de Marie Amélie de Bourbon, reine des Français, dans le contexte d'une Lettre ouverte à (s)es amis de la classe dirigeante : «Ignorez-vous que la quête de boucs émissaires est une constante de notre histoire et que 1789 se joue en 1788 ? Sentez-vous le grondement populiste, la rancœur des aigris mais aussi le sentiment d'iniquité qui parcourt, comme une lame de fond, le pays ? Acceptez-vous de méditer ce mot de la comtesse de Boigne, une habituée des révolutions : «Les peuples ont l'instinct de leur approche ; ils éprouvent un malaise général. Mais les personnes haut placées n'aperçoivent le danger que lorsqu'il est devenu irrésistible.».
Le coup de semonce avait cependant porté, grâce notamment à la ténacité de Christine Lagarde qui en permettant aux banques de maintenir leurs liquidités à la hauteur de leur dette vis-à-vis de comptes de dépôts des particuliers, leur a évité une possible banqueroute à effet dominos et permis quelques petits bénéfices à l'Etat avec les intérêts de l'emprunt.
Mais que pèsent ces cacahuètes en regard du montant de la dette publique que porte sur ses épaules une majorité de défavorisés dont le sort particulier ne leur a pas paru spécialement amélioré par la jugulation de ce risque, lequel perd par ailleurs toute réalité dès lors qu'ils le comparent aux signes extérieurs de richesse dont certains font une parade excessive et indécente et donc à la limite insultante lorsqu'elle est mise en parallèle avec le débordement d'autres appétits.
Or donc, le garde du corps de Strauss-Kahn conséquence d'un scandale, celui de Nadine Morano susceptible d'en avoir amené un autre, les chaussures de Roland Dumas et les pieds réfractaires au massage des collaboratrices de Georges Tron, la nature des exigences relatives aux garanties annexées aux accords de prêts à la consommation ou à la création d'entreprise, tout cela prend une allure totalement surréaliste et même carrément ubuesque pour la ménagère qui fait l'appoint du montant de ses achats en alignant les centimes d'euros dans la coupelle de l'hôtesse de caisse, tout en en épargnant quelques-uns à destination de plus malheureux et pèsera certainement beaucoup plus lourd dans la balance que le petit bénéfice des prêts aux banques pour ceux qui pensent avec l'argent en poche ou le trou dans la caisse du surendettement, plutôt qu'avec un manuel d'économie dont ils n'entendent un traître mot ou sur la base d'une présomption d'innocence qu'ils confondent avec échappatoire.
Pour tous ceux-là, le sentiment que la classe dirigeante se met ou ne se met pas au diapason de leurs difficultés ne serait-ce que par simple respect d'icelles, est en effet susceptible de générer une lame de fond à effet Kärcher sur ceux qui solliciteront bientôt à nouveau leurs suffrages.
Rédigé par : Catherine JACOB | 04 juin 2011 à 17:22
MDR !
Qui nous prend pour des retardés ?
La chaleur de ce printemps doit lui
chauffer les oreilles lui qui eut tout
le loisir de proposer et prodiguer des
conseils viendrait nous dire, aujourd'hui,
en ayant raison, que la schizo des politiques français était un mauvais choix !
Même sur un référendum ?
Rédigé par : calamity jane | 04 juin 2011 à 16:07
Oui, oui.
Un bon petit billet, ça fait du bien : il ne faut pas s'en priver et ça fait plaisir à voir.
Rédigé par : Henri G | 04 juin 2011 à 14:38