On a compris, il FAUT qu'Omar Raddad soit innocent !
Pratiquement tous les médias, enivrés depuis quelques jours, mêlant les approximations et le promotionnel pour l'éloge d'un film de Roschdy Zem totalement engagé au service de la cause d'Omar Raddad, dans une sorte de "judiciairement correct" unanime, n'ont qu'une obsession : asséner l'innocence d'Omar. Sans savoir, sans rien connaître pour la plupart, en enfourchant la monture la plus confortable pour des journalistes et des artistes : celle qui se trompe de victime (Le Monde, Canal Plus, JDD, Version Femina).
Tous les médias en effet, même les plus lucides ou critiques par ailleurs. Là où on se flatte de passer le politique au crible, on s'abandonne en revanche, pour la justice criminelle, à la pression diffuse de ce qu'il est convenable de penser. Ne pas être en retard d'une erreur judiciaire !
Le très fin Jean-Christophe Buisson, pourtant dans la même multitude béate, s'interroge : "Et si ce film, empathique comme il faut, relançait l'affaire Omar Raddad ?" (Le Figaro Magazine)
En effet, il convient de la "relancer" mais pour mettre fin aux billevesées et cesser d'imposer une opinion absurdement dominante quand tout, examiné avec honnêteté intellectuelle, sans parti pris d'aucune sorte, notamment celui de démontrer à toute force que le marocain Omar Raddad est forcément innocent, en soupesant l'ensemble des preuves, en éliminant l'inconcevable, en s'attachant au vrai et non pas aux fantasmes de nos justiciers de pacotille, conduit à considérer que la cour d'assises des Alpes-Maritimes avait bien jugé en condamnant Omar Raddad pour le meurtre, le 23 juin 1991, de Ghislaine Marchal. Je rappelle que Me Henri Leclerc, à l'intégrité incontestable, défendait les intérêts de la famille de la victime alors que Me Jacques Vergès, qui n'a été bon qu'après le procès devant les journalistes, assistait Omar Raddad durant les débats.
Le 2 février 1994, la cour d'assises de Nice condamnait Omar Raddad à 18 années de réclusion criminelle. En 1998, il bénéficiait de la grâce de Jacques Chirac à la suite d'une démarche personnelle d'Hassan II, roi du Maroc. Me Vergès saisit, au mois de janvier 1999, la Commission de révision des condamnations pénales et ce processus est toujours en cours. Deux ADN masculins différents ayant été relevés dans une empreinte palmaire de la porte de la chaufferie, là où résidait la victime, Me Noachovitch, ayant pris la relève de Me Vergès, a demandé leur comparaison avec ceux du fichier national des empreintes génétiques.
Qu'à la suite d'une condamnation par une cour d'assises soit mise en branle une contestation de l'arrêt avec une confiance absolue accordée aux protestations d'innocence du principal intéressé n'est malheureusement que trop ordinaire en ces derniers temps. Ce qui est spécifique au dossier d'Omar Raddad se rapporte au fait qu'après la sanction qui lui a été infligée pour homicide volontaire, on n'a plus entendu que ses soutiens, ses partisans, journalistes, artistes, académiciens, détectives et que l'opinion publique a été abreuvée d'informations fantaisistes, de prétendues contradictions, d'alibis hypothétiques, de vérifications fantaisistes, de livres superficiels et, pour tout dire, n'a cessé d'être abusée parce qu'il valait mieux avoir tort avec Omar Raddad que raison avec les évidences et la vérité de la justice criminelle, fondées notamment sur les accusations claires et tragiques de la victime - Omar m'a tuer -, écrites à deux reprises avec son sang lors de son agonie, dans une pièce barricadée.
Je conçois bien qu'il soit plus excitant, à tous niveaux, de participer à "la construction d'un innocent" plutôt que de tristement confirmer la certitude d'une culpabilité. Alors on invente, on délire, on constitue Omar Raddad comme le "coupable idéal" pour une gendarmerie et une justice qui auraient été animées à son encontre par une hostilité de tous les instants consacrée par des jurés convaincus à Nice de son crime. Aussi absurde qu'apparaisse une telle thèse, il y aura toujours des gens pour la développer et d'autres pour la croire. Plus que jamais, de nos jours, on rejette une vérité qui n'est pas médiatiquement rentable au profit d'une mise en doute et en suspicion permanente infiniment plus stimulante. Comme l'a plaidé Me Georges Kiejman dans le procès en diffamation engagé et gagné par le fils de Ghislaine Marchal contre l'Académicien Jean-Marie Rouart, l'acquittement d'Omar Raddad n'a été que médiatique. Il ignorait alors qu'il deviendrait cinématographique !
Ce film, d'ailleurs, à partir du moment où il s'appuie sur le livre d'Omar Raddad et sur celui de Jean-Marie Rouart, ne pouvait qu'être partial et délibérément au service du fantasme du "coupable idéal" fabriqué de toutes pièces. Pourtant, nous avons droit- un must !- à un entretien croisé entre Omar Raddad et Roschdy Zem où les deux se félicitent d'être si pertinents dans la dénonciation de la justice au profit du premier, innocent évidemment (Le Parisien) ! De qui se moque-t-on ?
Pour montrer par un exemple infime les dégâts de cette orientation unilatérale - beaucoup trop difficile, pour le cinéma français, de faire un grand film riche, puissant, équilibré, informé, comme les oeuvres admirables et politiques du cinéma italien des années 1970 -, Jean-Christophe Buisson, élogieux pour ce film de Roschdy Zem, doute de la phrase écrite par la victime en soutenant "qu'elle ne faisait pas de fautes d'orthographe" alors qu'au contraire ses écrits établissent qu'elle avait parfois une orthographe incorrecte, notamment pour le passé composé.
Eric Neuhoff, dans le même registre, célébrant comme il se doit le film, a joué, lui aussi, à l'enquêteur et affirme péremptoirement qu'écrire avec son sang dans le noir est impossible. Ce serait grotesque si cela ne concernait pas cette tragédie-là et cette agonie-là (Le Figaro) !
Dans une autre critique de ce film dans Version Femina, signée CG, "le livre-enquête" de Jean-Marie Rouart est évoqué. C'est piquant car s'il y a eu un livre, il n'y a pas eu du tout d'enquête sérieuse et approfondie. Mais cela fait toujours du bien et de l'effet de l'écrire !
Le hasard de la vie intellectuelle est parfois heureux qui offre le contrepoison le plus radical, le remède le plus efficace pour guérir de ces fantasmes judiciaires.
Dominique Inschauspé, aux PUF, dénie que l'affaire Raddad soit une "erreur judiciaire" et au contraire rappelle les charges que les médias occultent par complaisance et cette propension à fuir l'ordinaire indiscutable puisqu'il ne trouble rien ni personne.
Surtout, Guy Hugnet, journaliste indépendant, publie aux éditions de l'Archipel : "Omar m'a tuer - Affaire Raddad, le vrai coupable".
J'invite ceux qui sont passionnés par l'affaire Omar Raddad à lire ce texte qui dit tout avec une rigueur logique, un examen lucide des preuves et des témoignages, une relation objective et complète des thèses en présence. L'auteur récapitule tout ce qui a été soumis, de manière contrastée et éclatée, à l'attention et à la curiosité nationales depuis le crime de 1991 et ses prémices jusqu'à aujourd'hui. Ce faisant, examinant scrupuleusement les versions des uns et des autres, les foucades d'un tel, les imaginations de tel autre, détruisant les absurdités et rappelant les cohérences, abordant de front les ADN et leurs limites, fouillant la personnalité équivoque et contrastée d'Omar Raddad, il en arrive à narrer la seule histoire possible, judiciairement consacrée en première instance et non démentie véritablement par la suite : celle de la culpabilité d'Omar Raddad - sans doute avec un mobile de lucre et d'humiliation mêlés -, auteur dans des conditions atroces d'un meurtre sur la personne de Ghislaine Marchal qui a pu encore avant sa mort effectuer la double inscription incriminant Omar Raddad, l'une ostensible, l'autre à peine lisible à cause de sa faiblesse grandissante, ainsi qu'une manipulation qui lui a permis de s'enfermer. Guy Hugnet s'affrontant à chaque incertitude les résout toutes et présente un Omar Raddad très éloigné de la sanctification médiatique et artistique dont il a bénéficié et bénéficie encore.
Pour en arriver à cette conclusion qui permet à son récit de rejoindre le réel et d'acquitter la Justice, il démolit les deux séquences fondamentales, illusoires et inconsistantes qui ont cherché, contre toute vraisemblance, à opérer "la construction d'un innocent".
Il faut lire les pages consacrées au détective Roger-Marc Moreau, à ses étranges procédés, à ses dérives intellectuelles et aux transgressions et indélicatesses sanctionnées qui ont jalonné son parcours. Son collègue Bernard Naranjo ne vaut guère mieux sur le plan de ses capacités et de sa fiabilité.
Guy Hugnet frappe également fort et juste sur l'action erratique de cet Académicien Rouart qui sans avoir assisté au procès de Nice s'est intronisé justicier et limier au service exclusif d'Omar Raddad. On perçoit son obsession de se situer dans la lignée d'illustres devanceurs mais il oublie d'abord qu'il n'est pas Voltaire ni Zola et qu'ensuite la cause défendue par l'un et l'autre était juste. Cette véritable supercherie, qu'une condamnation pour diffamation n'a pas entravée, et les élucubrations qui l'ont nourrie, si j'ose dire, est de peu de poids puisque je note avec stupéfaction qu'on continue de lui donner la parole et qu'il ne se renouvelle guère. En effet, questionné par Emmanuelle Frois, il ressasse :"On a fabriqué un coupable idéal". Incapable de se remettre en cause, il a trouvé le combat de sa vie et tout ce qui ne sert pas l'innocence alléguée d'Omar Raddad lui demeure étranger.
Si Guy Hugnet a été interviewé par Robert Ménard (i>TELE) et a droit, avec Dominique Inchauspé, à un petit article dans Le Parisien, que dire en revanche du formidable tintamarre qui accompagne chacune des prétendues révélations sur l'affaire Raddad, comme si les médias, oubliant toute décence, se précipitaient vers la "soupe" démagogique et rentable ? Je ne doute pas que le courage intellectuel et judiciaire qui avec anticonformisme cherche à briser le conformisme à la mode des "pro Omar" et leur chape d'humanisme convenu et ignorant n'aura guère droit de cité. Par exemple, sur la 5, dans l'émission C à vous, on laisse Jacques Vergès dénoncer à sa manière en inventant notamment que la victime était nue, Rouart inviter la famille de celle-ci à changer d'avis, la nièce de Ghislaine Marchal parler quelques secondes mais évidemment pas un mot sur Guy Hugnet ! Aussi, les Zola du pauvre vont continuer à s'agiter et les détectives qui n'ont rien à détecter que du vent, à s'en donner à coeur joie.
Au fond, la seule interrogation qui vaille la peine d'être considérée avec gravité est celle-ci : pourquoi Omar Raddad mène-t-il ce combat, où sa solitude aujourd'hui est très peuplée, s'il est coupable ? La réponse ne saurait être péremptoire mais la rationalité ne constitue pas le meilleur outil pour appréhender les ombres et les lumières d'un être, ce qu'il veut sauvegarder à tout prix et le sens d'une existence. J'incline à croire que la lutte d'Omar Raddad l'a constitué comme un innocent auquel il a fini par s'identifier. Le procès l'a condamné mais depuis il s'acquitte chaque jour. Purifier un destin sombre, ce n'est pas après tout un destin médiocre.
A condition qu'on n'oublie pas, que personne n'oublie que "la seule victime, c'est ma tante", comme le rappelle avec une tendresse mélancolique la nièce de Ghislaine Marchal.
Le complotisme plaît beaucoup, une grande partie de la population en est très friande, les médias savent en tirer profit.
Tous les éléments accablent Omar Raddad.
Celui qui aurait monté cette scène de crime aurait fait preuve d'un grand perfectionnisme: imitation de la graphologie de la victime pour les inscriptions, il aurait aussi réussi à barricader la porte en sortant de la cave en positionnant le sommier de manière oblique au dos de la porte, pour qu'il puisse glisser en refermant celle-ci.
La soi-disant faute d'orthographe que la victime ne pouvait pas faire par rapport à son niveau social, est un fantasme, puisque de nombreux documents manuscrits appartenant à la victime font ressortir la faute d'accord des verbes du premier groupe.
Rédigé par : Alain | 26 juin 2022 à 11:31
Le débat ne s'est pas déplacé sur la sélection et les performances de Benzema, mais sur Omar Raddad.
Rédigé par : stephane | 22 juin 2021 à 23:20
J'avoue qu'au début de cette affaire, je n'avais pas trop cherché à comprendre, et que je m'étais contentée de penser "ce n'est sûrement pas Omar le tueur" sans plus.
Et puis, récemment, je ne sais pas comment c'est venu, j'ai décidé de regarder cette affaire de près. Sans doute à cause du confinement. Alors, j'ai fouiné partout, sur tous les sites, tous les écrits, tous les livres, les vidéos etc., et j'ai pris connaissance de tout ce qui se disait contre Omar et pour Omar.
Je suis scientifique, et je procède par étape et élimination de toute hypothèse absurde, et sans a priori.
Comme exemple, la date du crime, dimanche ou lundi ? Et bien cette dame ne répondait plus et ne donnait plus aucun signe depuis le dimanche vers 13h30, heure du premier coup de fil de son amie qui l'attendait pour le déjeuner ce dimanche-là et qui s'étonnait de ne pas la voir. Par ailleurs, elle avait elle-même passé un coup de fil vers 11h50 à une autre amie, à laquelle elle avait dit qu'elle allait se rendre à un déjeuner.
Ces deux coups de fil, sachant que Madame Marchal était réputée pour son sérieux et sa ponctualité, prouvent que celle-ci a été agressée et enfermée dans sa cave le dimanche entre 11h50 et 13h30 sans aucun doute. Pas besoin d'un légiste...
Pour tous les autres éléments de cette affaire, j'ai suivi un raisonnement analogue.
Au terme de toutes mes lectures et analyses, j'en arrive à la certitude qu'Omar Raddad est le tueur de Madame Ghislaine Marchal.
Rédigé par : Meryem Faoudi | 27 mai 2020 à 20:43
Après avoir vu une émission sur l'affaire Omar Raddad hier soir sur LCI, je me suis intéressé à l'affaire et j'ai écouté les arguments des divers intervenants. Je suis effaré par tout ce que j'ai lu. Il ne fait absolument aucun doute que cet homme est innocent. Les vices de procédure, les approximations, les erreurs des médecins légistes (sur la date de la mort de la victime !), les contre-vérités qui se comptent par dizaines, les contradictions de ceux qui accusent M. Raddad, sont si nombreux qu'il est absolument incompréhensible que ce Monsieur ait pu être condamné. C'est malheureusement une très grave erreur judiciaire. Pour s'en convaincre je conseille de visionner cette émission de Secrets d'actualité sur M6, qui était selon moi la meilleure émission d'investigation sur cette affaire (la plus objective) : https://www.youtube.com/watch?v=AS2DI7ux1lU
Rédigé par : Justain | 22 décembre 2018 à 21:01
Je relis les commentaires concernant ce billet qui m'avait échappé à l'époque.
C'est intéressant.
Les détails sur la manière dont la porte était fermée sont édifiants.
La poussière de cave dans l'ourlet du pantalon.
Il est dommage que madame Marchal n'ait pas utilisé le verbe battre car là il n'y aurait pas eu d'erreur.
Ceci étant quand on voit sur la porte la différence entre le e et le r, au vu du style de l'écriture, c'est assez minime.
D'aucuns pensent que s'il était coupable, Omar Raddad ne crierait pas son innocence.
On a vu par la suite dans les infanticides que ce n'était pas toujours le cas.
Et puis si l'innocence d'Omar Raddad est reconnue, c'est le jackpot. Pour un jour au casino, c'est pas mal.
Et les disparus de Mourmelon avec le suicide de Chanal qui lui aussi était innocent...
Chanal ne sera jamais jugé, il ne sera donc jamais condamné.
C'est vrai, au fond, Chanal n'avait pas de témoins à charge.
Le pauvre il s'est peut-être suicidé pour rien, à cause des médias, aucun écrivain pour le soutenir, aucun politique, même pas Jack Lang ou DSK.
Je crois que dans toutes ces histoires, les vraies victimes, ce sont justement les victimes. On a un peu tendance à l'oublier.
Rédigé par : stephane | 01 décembre 2016 à 00:05
J'invite ceux qui accusent Omar à démontrer qu'il est coupable. "Les hypothèses inventées par les médias" doivent être faciles à démonter si elles sont si fantaisistes ! Pour l'instant, tout ce que je lis n'est qu'une discussion creuse sans mettre en avant de réels éléments concrets ! Etrange non ?
Rédigé par : ML | 30 novembre 2016 à 23:15
Pas bien grave, d'autres sont coupables comme Jacqueline Sauvage, mais grâce à la justice des médias elle sera très bientôt dehors. On se demande à quoi peuvent bien servir les tribunaux.
Rédigé par : carle roque | 02 novembre 2016 à 18:48
Ce qui me sidère c'est que les gens qui croient en la culpabilité d'Omar Raddad mettent en avant de petits détails presqu'insignifiants pour étayer l'accusation mais comme par hasard ils occultent les énormes zones d'ombre du dossier et qui tendent plutôt à l'innocenter ! Je me suis toujours dit qu'il n'y avait aucun mystère dans cette affaire, que les ficelles étaient tellement énormes et on ne va pas tout rappeler et en particulier cette inscription débile "Omar m'a tuer", justement innocentent Omar et ne me feront jamais douter de son innocence ! Mais voilà, moi par exemple si j'avais été Omar Raddad j'aurai pu me défendre car j'ai fait des études, je sais m'exprimer ! Cette affaire fait aussi peur car on se dit que ça pourrait arriver à n'importe qui ! J'ai un très bon ami Major de Police, et on a souvent évoqué cette affaire et il me disait que la question première dans une enquête criminelle est "A qui profite le crime ? A Omar ?? et qu'on ne vienne pas me parler du casino ou des avances sur salaire car nous avons tous un jour demandé une avance à quelqu'un ou joué aux jeux ! Les deux victimes sont Madame Marchal et Omar Raddad que j'ai rencontré d'ailleurs, il est complètement détruit ! J'aimerais poser une question à Monsieur Bilger : connaissez-vous dans les annales judiciaires, une personne coupable d'un tel meurtre, d'une telle barbarie, gracié après avoir fait sept ans de prison, clamer son innocence et demander la révision de son procès, avec le risque d'y retourner ? Connaissez-vous une telle personne, qui, il faut dire, s'en est bien sorti, déprimer, n'avoir goût à rien ? Pour finir, mon chat a capturé une souris pas plus tard qu'hier et je peux vous dire qu'il avait plein de sang dans la gueule !
Rédigé par : Matheodu33 | 02 novembre 2016 à 10:02
Le fait qu'il y ait emballement médiatique ne signifie pas pour autant qu'il n'y a pas eu erreur de la justice.
Une hypothèse peu mentionnée est la possibilité notamment que la victime n'ait pas vu son agresseur mais ait cru qu'il s'agissait de Raddad. Ou l'ait imaginé, alors qu'elle délirait dans ses derniers instants. Les traces d'ADN retrouvées en 2016 sur l'arme probable du crime, qui ne sont pas de Raddad, montrent a posteriori qu'il faut être prudent. Comme si l'avalanche des soutiens apportées à Raddad signifiait qu'il devait être coupable !
Pour information, il existe au moins un cas dans une affaire de meurtre aux Etats-Unis dans le Delaware où une inscription désignant le nom de l'assassin et retrouvée sur le lieu du meurtre avait en réalité été fabriquée par l'assassin. Dans combien de cas ce genre d'inscription désigne réellement le meurtrier ?
Rédigé par : Thierry Fernand | 14 octobre 2016 à 12:05
La culpabilité de Raddad ne fait aucun doute. Ceux qui pensent le contraire devraient étudier les faits et ne plus voir cette affaire à travers le double prisme des dénégations de Raddad (n'importe quel policier, gendarme ou magistrat sait que des individus sont capables de nier à tout jamais, parfois de façon très convaincante, pour ne pas assumer leurs actes) et de la question du racisme (thème hors-sujet mais très bien amené par Vergès pour faire dévier du sujet principal et capter du crédit auprès de la presse et du public). Les défenseurs de Raddad doivent se forcer à accomplir le travail intellectuel consistant à analyser les faits, rien que les faits, en profondeur (des articles de presse et une émission de télé ne suffisent évidemment pas, je parle du dossier lui-même), en laissant de côté les dénégations du mis en cause et les soupçons de racisme. Une fois ce travail (exigeant) réalisé, ils verront la vérité de façon beaucoup plus claire et ne douteront plus de la culpabilité de cet homme.
Rédigé par : Jean | 11 octobre 2016 à 22:55
Le procès va être révisé. Je viens de revoir l'écriteau ; il n'est pas très lisible et l'on ne voit pas la lettre "R" de Omar. Donc elle a peut-être juste écrit "on m'a tuer".
Rédigé par : Duval uzan | 07 novembre 2015 à 00:27
Madame Marchal a peut-être cru que c'était Omar qui venait l'agresser s'il faisait trop noir dans la chaufferie alors que c'était quelqu'un d'autre ? mais qui ?
Rédigé par : bertran | 21 août 2015 à 12:45
Pourquoi est-ce le livre de Guy Hugnet qui fait autorité et non celui d'Eve Livet ?
Elle a pourtant repris l'affaire dès le début, a rencontré magistrats, avocats, procureur, témoins, experts et détectives.
Elle a procédé à la cour d'assises de Nice à l'analyse critique de l'intégralité des six volumes du dossier Raddad/Marchal.
Est-ce parce que son constat est accablant ?
Rédigé par : Guy | 27 octobre 2013 à 15:49
Bonjour,
Je n'aime pas votre rôle dans cette histoire, Monsieur Bilger.
Guy Hugnet a écrit un livre à partir des pièces du dossier de l'information judiciaire, c'est tout. C'est une réplique du bouquin du gendarme qui a mené l'enquête.
Pour le reste, et il le reconnaît lui-même dans l'émission "L'heure du crime" de Jacques Pradel (tout comme vous dans votre billet), de l'avis général, Vergès n'a pas joué son rôle. Tous les observateurs disent qu'il ne connaissait pas son dossier. Il a donc laissé un boulevard à Henri Leclerc qui lui, connaissait bien son affaire.
La Cour a condamné Raddad car Vergès n'avait pas d'argument, il n'a pas défendu l'accusé.
Un Dupond-Moretti par exemple aurait certainement et ça vous le savez j'en suis sûr, fait basculer le verdict.
Cinq voix contre six...
Il y avait tellement de choses à rétorquer, à dénoncer, à confronter !!
Rédigé par : Guy | 25 octobre 2013 à 09:27
Bonjour,
Afin de faire preuve d'une honnêteté dont je ne veux à aucun prix me départir, j'informe ici les lecteurs qu'après quelques échanges avec le webmaster du site "omar l'a tuée", ce dernier a maintenant communiqué l'intégralité de mes échanges sur le blog en question. Aucun de mes propos ne se trouvent donc maintenant censurés. Je remercie donc vivement ce monsieur de son intervention.
Rédigé par : Lana | 23 janvier 2013 à 11:06
Re-bonjour,
Pour revenir à Cenci, il n'a vu que ce qu'il VOULAIT voir.
Lui mettre le nez dans ses incohérences ne sert à rien.
Je vais de temps à autre sur son site sur lequel je n'interviens plus ayant compris que c'était une démarche totalement stérile.
Mais en lisant ses réponses faites aux intervenants ne partageant pas son point de vue, je persiste dans l'analyse de son comportement faite hier ici-même.
Il pratique alors l'ironie qui est une insulte déguisée en compliment, il utilise la dérision qui n'a d'intérêt que si on se l'applique à soi-même, sinon, c'est de la cruauté et ses réponses sont parfois cruelles.
Il devrait savoir que la violence peut avoir de l'effet sur les esprits serviles mais non sur les esprits indépendants.
Pour tout cela ou à cause de tout cela, je mets en doute l'impartialité de son enquête et reste persuadée que M. Raddad a dû tomber en enfer lorsqu'il a croisé sa route.
Hier, un ami me disait après avoir lu certains de ses commentaires : "il est gentil M. Cenci, il est méchant l'intervenant..."
Il faut bien rire un peu.
Rédigé par : Lana | 19 janvier 2013 à 14:28
Bonjour,
Je réponds ici à Duval Uzan.
Il ne s'agit pas, comme vous le soulignez avec humour, de décerner un prix à celui qui reconnaît son erreur. D'ailleurs l'idée qu'il vive dans la crainte de l'avoir commise n'est pas si déplaisante pour celui qui a été accusé à tort, mais vous allez me trouver méchante...
Non, je voudrais juste une réforme sur la responsabilité des gendarmes mais surtout des juges et présidents de cour d'assises (car in fine ce sont eux qui mènent les débats).
Il faudrait qu'ils puissent répondre de leurs comportements professionnels.
Certains avocats le demandent.
Merci de m'avoir lue.
Bien à vous.
Rédigé par : Lana | 19 janvier 2013 à 14:13
Ce qui a fait condamner Omar Raddad c'est :
1 - la conviction que c'est Madame Marchal qui avait écrit sur le mur : "Omar m'a tuer"
2 - Cette conviction est due au fait que la porte ne pouvait être fermée que de l'intérieur, donc c'est elle qui a écrit.
C'est vrai que c'est accablant pour Omar mais encore plus accablant pour celui qui avait omis de regarder si le meurtrier n'était pas encore là quand ils sont arrivés.
Or qui peut donc prouver que le meurtrier n'était pas encore là quand les gars de la vidéosurveillance sont arrivés ? Personne ! Parce que face à l'horrible découverte tout le monde était en état de choc.
J'aimerais bien que l'on réponde à cette question !
Encore une chose, qu'est devenu le billet de Loto de Madame Marchal ?
Je pense souvent à cette histoire en regardant le prix des gâteaux dans les boulangeries, parce qu'Omar disait qu'il avait regardé longtemps le prix des gâteaux mais qu'il n'avait pas acheté.
@ Lana 18 janvier 2013
Vous dites :
"George Cenci se trouve empêtré dans un système où même s'il SAIT que des erreurs ou des manquements ont été commis, le fait que tout cela ait mené à la condamnation d'un homme l'empêchera à jamais de le reconnaître."
C'est vrai et c'est pour cela que les erreurs judiciaires sont si rares.
Et si on instituait la délivrance d'un prix à celui qui reconnaît son erreur au lieu de le faire vivre dans la peur de perdre son emploi ?
Rédigé par : duval uzan | 18 janvier 2013 à 23:45
Lana,
C'est gentil de venir mêler vos "élucubrations" aux nôtres ; d'ailleurs, si voyez Antoine, dites-lui que les siennes sont les bienvenues.
Bien avoue.
AO
Rédigé par : oursivi@Euhpasdepermutation | 18 janvier 2013 à 17:39
Bonjour Monsieur Bilger,
Nous allons oublier tous les témoignages fantaisistes, les élucubrations des uns et des autres, les enquêteurs privés douteux ET également l'un des juges ayant instruit cette affaire et mis aujourd'hui hors d'état de nuire pour graves manquements aux obligations liées à sa fonction... pour revenir au dossier.
Vous vous demandez pourquoi Omar Raddad mène ce combat.
De mon côté, je me suis longuement demandée pourquoi Georges Cenci, directeur de l'enquête, mène le sien, à travers livres, émissions télévisées, blog, etc. alors même que le sieur Raddad a été condamné.
Je crois avoir trouvé une réponse cohérente à mon interrogation.
Lorsque l'on intervient sur son site pour une question ou un complément d'information, on se rend vite compte de l'hypersusceptibilité de l'homme. Je vous invite à lire les commentaires.
Or, on sait qu'il existe trois familles d'hypersusceptibles : les timides qui n'ont pas une estime d'eux-mêmes suffisante, les personnalités narcissiques, qui pensent être supérieures aux autres et avoir droit à un traitement de faveur et les paranoïaques qui se sentent persécutés.
On sait que quel que soit le profil, le résultat est la souffrance.
L'hypersusceptible est confrontée à trois types de problème :
D'abord, il s'attache à découvrir tout ce qui peut évoquer la remise en question de ses capacités.
Ensuite, il donne un sens négatif aux signaux perçus alors qu'ils peuvent être neutres.
Enfin, il est incapable d'utiliser des stratégies adaptées à la situation car son agressivité l'empêche de réagir afficacement.
C'est EXACTEMENT le comportement de Monsieur Cenci sur son blog où il sert des réponses loin d'être convaincantes et renvoie systématiquement à sa vision des faits, partiale et incomplète et qui prête, que vous me l'accordiez ou non, à caution.
Quelqu'un ne se considérant pas incompétent se fichera d'être traité d'incompétent.
En revanche, si c'est un reproche qu'il se fait inconsciemment, il en sera profondément vexé !
George Cenci se trouve empêtré dans un système où même s'il SAIT que des erreurs ou des manquements ont été commis, le fait que tout cela ait mené à la condamnation d'un homme l'empêchera à jamais de le reconnaître.
Plus que la culpabilité, je suis persuadée qu'il a des remords, ceux-ci exprimant le regret de ce qui aurait pu être et n'a pas été.
Si vous visitez le site "police scientifique.com", vous verrez que des investigations plus poussées ou sérieuses auraient pu apporter plus de clarté aux jurés.
Il est très probable que ce soit l'enquête qui ait scellé le sort de l'accusé car il n'existe pas d'élément scientifique à charge.
Je vous rappelle d'ailleurs, mais ai-je besoin de le faire, que le jury a déclaré Omar Raddad coupable à très peu de voix (5 contre 4).
J'avais dit un jour à Monsieur Cenci qu'avant de croire avec certitude, il fallait commencer par douter.
Je ne suis pas sûre qu'il ait commencé par là mais ce dont je suis sûre, c'est qu'il ne cesse à travers ses actions actuelles de vouloir soulager une tension angoissante, un peu comme lorsqu'on cherche à expier un comportement que l'on croit honteux ou moralement inacceptable.
C'est la sensation que j'ai.
Bien à vous.
Rédigé par : Lana | 18 janvier 2013 à 17:03
C'est article est consternant.
Il préconise de prendre du recul et de ne pas prendre parti. Pourtant il se contente d'affirmer en substance : Omar (le Marocain... il ne faut surtout pas oublier cette précision très importante) n'est pas innocent.
Ecrit de la main d'un ancien magistrat, on ne peut que s'interroger...
Rédigé par : un homme indigné | 03 novembre 2012 à 11:17
Enfin dans tout ça on oublie bizarrement de reparler de la sacrée faute d'orthographe !
Rédigé par : gizmouche | 21 août 2012 à 22:43
Allah m'a tuer !
Rédigé par : Bruno | 15 août 2012 à 21:56
J'ai relu cet article trois fois. Pour essayer de trouver des arguments valables qui me prouveraient la culpabilité d'Omar Raddad. Et pourtant je n'en vois aucun. Cet article ne parle pas de l'enquête à proprement parler, il parle uniquement de la "Construction d'un innocent". Rappelons alors qu'aucun membre de la famille de Madame Marchal n'a été interrogé hormis son fils. N'oublions pas de rappeler qu'elle avait des magistrats dans sa famille. Les gendarmes ont fermé les yeux sur beaucoup de choses, nous avons fait face dans cette enquête à une justice corrompue. Reprenez en détail chaque indice, chaque preuve, chaque témoignage et vous vous rendrez compte que cet article n'a été écrit que pour une seule raison : provoquer pour provoquer, et c'est bien dommage. Le racisme a été l'un des faits les plus importants dans cette affaire. Je ne vais pas rappeler tous les faits qui ne coïncident pas, comme le changement du jour de la mort de madame Marchal, c'était plus simple d'accuser un jardinier marocain. Enfin, la présence d'une voiture sombre devant la Chamade, d'immatriculation suisse, le jour de la mort de madame Marchal, est une piste qui a été aussi non suivie, car le témoignage provenait encore une fois d'un maghrébin.
Pour finir, un article construit qui prouverait la réelle culpabilité d'Omar Raddad avec une analyse des faits aurait été plus intéressant qu'une suite de provocations et d'absence d'arguments comme le présente cet article.
Rédigé par : C. | 29 février 2012 à 23:29
Pensez-vous qu'un coupable se battrait à ce point pour qu'on le réhabilite même après avoir été partiellement gracié, même après avoir été relâché surtout s'il l'avait fait sur un coup de colère et qu'il n'était pas un "psychopathe qui tuerait en série" ?
Croyez-vous que si la justice française le croyait réellement coupable elle l'aurait relâché si tôt et pris le risque de laisser partir un tueur dans la nature ?
La justice française a essayé de trouvé une échappatoire sans avouer SA culpabilité dans cette affaire.
Mais bon... c'est dur d'avouer que le système français n'est pas parfait !
Rédigé par : Célia | 22 janvier 2012 à 18:55
Omar Raddad est un homme issu d'un milieu modeste, et l'homme pauvre est toujours plus vite mis à nu que l'homme de pouvoir qui a tant à perdre et peut se protéger de toute calomnie par des boucliers indécents.
Quel est le naïf qui sur terre croit encore qu'acquérir le pouvoir et le conserver est un apparat d'honnêteté modeste.
Rédigé par : L.Seenbee | 06 janvier 2012 à 01:43
MacGyver sors de ce corps !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 novembre 2011 à 09:36
La chaste est ouverte.
Mais la Sherlock en jupons s'est glissée sous la porte...
Pourtant, elle n'écrit pas toujours aussi platement.
AO
Rédigé par : oursivi@hameau | 23 novembre 2011 à 18:23
Mary Preud'homme écrit :
"A cet égard, il eût été très judicieux d’aller faire un tour dans l’atelier voisin et d’y faire des relevés d’empreintes, de rechercher d'éventuels accessoires ayant pu servir à ce qui s'apparentait à première vue à une mise en scène grossière, ce qui là encore a été négligé par les gendarmes."
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 novembre 2011 à 00:07
Je suis tout à fait d'accord. Il faut reprendre l'enquête à zéro pas pour prouver l'innocence d'Omar Raddad mais pour ne pas laisser un meurtrier se promener en toute liberté après avoir réussi à faire juger quelqu'un d'autre à sa place.
Rédigé par : duval uzan | 19 novembre 2011 à 11:07
@Mary Preud'homme
MacGyver sors de ce corps !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 novembre 2011 à 09:36
La culpabilité d’Omar Raddad n’est certes pas une évidence absolue. Ou peut-être ne fut-il que complice passif ou actif de ce qui ne devait être au départ qu’un vol qui aurait mal tourné. Il n’est donc pas impossible que le véritable assassin ait monté une mise en scène de toutes pièces afin de faire porter le chapeau à Omar en mettant les gendarmes sur une fausse piste. Beaucoup d’incohérences et d’omissions ont en effet été relevées concernant l’enquête préliminaire. Comme par exemple l’histoire de la porte bloquée de l’intérieur, telle que les gendarmes (seuls) en firent la constatation avant de l‘enfoncer. A noter que le lit pliant qui bloquait la porte a bien pu être tiré de l’extérieur par l’assassin après que la base dudit lit ait été préalablement entourée d’un fil de fer coulissant destiné à être actionné une fois la porte refermée pour tirer le lit contre la porte. Ensuite, il ne restait plus qu‘à récupérer le fil en le faisant coulisser sous le chambranle. Même explication concernant la barre prétendument coincée sous un gond. Un jeu d'enfants sachant qu’une porte de cave laisse toujours une béance d'un ou deux centimètres. A cet égard, il eût été très judicieux d’aller faire un tour dans l’atelier voisin et d’y faire des relevés d’empreintes, de rechercher d'éventuels accessoires ayant pu servir à ce qui s'apparentait à première vue à une mise en scène grossière, ce qui là encore a été négligé par les gendarmes.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 novembre 2011 à 00:07
Un sujet sensible judiciaire à interpréter au cinéma...
Rédigé par : lilou simoni | 11 novembre 2011 à 01:44
"Il est bien plus difficile de démontrer l'innocence d'un innocent que de défendre un coupable".
[Maria Teresa Di Lascia]
De la part d'une jeune fille qui déteste les injustices, mais qui pourtant en vit tous les jours.
Je ne suis pas "haut perchée". Des injustices, j'en observe chaque jour. Mais sans être pro-Omar, cette enquête questionne, comme d'autres...
Rédigé par : JAL | 10 novembre 2011 à 22:21
Rédigé par : Chaouna Tong | 09 novembre 2011 à 21:08
Avez raison de me reprendre Mr Tong, il ne faut jamais se laisser marcher dessus.
J'ai écrit "la plus probable", ce qui est la façon la plus pertinente de le dire.
Lisez avant de commenter.
Rédigé par : Duval Uzan | 10 novembre 2011 à 17:55
Vous êtes le fils caché du LABOCA des grands soirs, vous.
AO
Rédigé par : oursivi@TontongDuvaliés | 10 novembre 2011 à 19:29
Duval Uzan,
Effectivement, on ne se comprend pas...
Rédigé par : Nordine | 10 novembre 2011 à 19:08
Nordine,
Je ne vous comprends absolument pas ! Vous dites :
"La seule façon de prouver l'innocence de Raddad, c'est d'intégrer le fait que 1) Madame Marchal a succombé seule dans la cave. 2) Qu'elle a bel et bien écrit l'accusation.
Sans ces postulats, aucune thèse de l'innocence de Raddad n'est recevable.
Rédigé par : Nordine | 09 novembre 2011 à 22:32
En quoi ces deux postulats prouveraient l'innocence ??? est-ce une erreur de frappe que vous avez faite ?
Je ne cherche pas à prouver l'innocence de qui que ce soit. J'explique pourquoi le jury a été convaincu de la culpabilité.
Mon hypothèse aussi fantasque soit-elle n'a pas été évoquée ni imaginée.
J'aimerais bien que Monsieur Philippe Bilger
lui-même réponde à cette question.
Rédigé par : Duval Uzan | 10 novembre 2011 à 17:55
@ Duval Uzan
La seule façon de prouver l'innocence de Raddad, c'est d'intégrer le fait que 1) Madame Marchal a succombé seule dans la cave. 2) Qu'elle a bel et bien écrit l'accusation.
Sans ces postulats, aucune thèse de l'innocence de Raddad n'est recevable.
Rédigé par : Nordine | 09 novembre 2011 à 22:32
J'ai oublié, monsieur oursivi : vous avez employé dans votre dernier billet le terme "probable". L'ennui, c'est que vous en avez fait une certitude, un fait établi, qui n'est construit que sur des suppositions. C'est cela précisément qui ne vous rend pas crédible.
Rédigé par : Chaouna Tong | 09 novembre 2011 à 21:08
Ah! monsieur Oursivi!
Vous êtes magistral, et, croyez- moi, vous devriez devenir scénariste. Vous avez pour cela du talent, en revanche vous en avez beaucoup moins pour convaincre quiconque de la culpabilité d'Omar. Ici nous ne sommes pas au théâtre, ni au cinéma, mais bien dans un monde réel.
Rédigé par : Chaouna Tong | 09 novembre 2011 à 21:03
Nous nous reverrons sans doute un jour, tous les trois !
Rédigé par : Chaouna Tong | 09 novembre 2011 à 20:18
Philippe, aux armes, tremblez comme moi, le trop cuistre nous attend au fond de la poêle !
Aaaaah, ahhhh, je vais encore tomber de mon siège.
Certains devraient être remboursés par la sécu, une vraie cure de jouvence qu'ils nous offrent !
Merci, l'ami Tong (man) !
AO qui l'ami Tong manie sans invention ou presque.
Rédigé par : oursivi@TongLaNeigeIILeRetourCommeUnJardinier | 09 novembre 2011 à 20:38
Je n'étais pas là, pas plus que vous, mais il m'est facile "d'intuiter" ce qu'a conclu le jury.
Personne ne peut fermer la porte du dehors, donc, c'est la victime elle-même qui le fit.
Pourquoi le fit-elle ?
Car elle porte deux types de trace de coup.
L'un est lié à l'usage d'une poutre trouvée ensanglantée au sol, arme de circonstance, dont son agresseur-assassin s'est saisi dans la colère que des propos peu amènes ont dû faire flamber. Il en fait un cruel usage, cruel, mais non létale.
La victime largement vaincue, il s'esquive, soit pensant l'avoir assez corrigée, soit cherchant de quoi l'achever sans qu'aucun doute subsiste, qu'aucun risque n'existe quant à son témoignage.
Remonté à l'air libre, il passe par l'atelier où a coutume d'aller, soit parce qu'il aimerait réintégrer la réalité quotidienne où il ne faisait jamais rien de tel, soit parce que s'est déjà décidé à finir le "travail" et qu'il sait trouver là du plus tranchant quant à la rendre muette pour le compte.
La femme est consciente (personne d'autre qu'elle ne peut condamner la pièce), elle s'est crue sauvée quand elle a vu son agresseur tourner les talons une première fois, mais celui-là redescend armé et déterminé qui la poignarde cette fois, de ce qu'il a choisi à l'atelier. Elle a pu se demander si il l'a entendue bouger après la première agression et est redescendu pour cela, ou pas... mais la seconde fois, mourant de son hémorragie et non d'un coup fatal qui lui eût crevé rachis ou coeur, elle le voit s'éloigner à nouveau dans la terreur qu'il revienne encore, d'où ce dispositif-levier dont elle assure la porte. Si elle est encore assez consciente pour réaliser cela, elle ne laisserait pas son assassin inscrire n'importe quoi, désigner n'importe qui... alors désormais enfermée seule (avec Duval) et se sachant "foutue", ayant elle "tout loisir" (sic) d'utiliser son sang pour effacer si l'assassin avait laissé désignation inique, elle peut sans faillir corriger et dire la vérité. En toute logique, elle le fait.
Le type qu'elle désigne s'appelle Omar, est-ce celui qui fut emprisonné, on peut le conclure, elle savait qu'on penserait à celui-là, probablement eût-elle désigné plus complètement un autre nommé de la sorte.
Je ne prétends pas que c'est ce qui s'est passé, je n'y étais pas plus que vous, mais je dis comme l'ont déclaré enquêteurs et jurés, que c'est la plus probable des versions.
AO
Rédigé par : oursivi@TongLaNeigeLeRetourCommeUnJardinier | 09 novembre 2011 à 20:26
@ Nordine
Pourquoi invraisemblance?
Le meurtrier avait oublié quelque chose de compromettant (son portable par exemple) il serait venu le chercher... Sur ce arrivent les gars de la vidéo surveillance.
Que pouvait-il faire ? sinon se cacher après avoir écrit en vitesse la phrase fatidique...
Il ne faut pas oublier qu'il faut absolument expliquer comment quelqu'un d'autre que Madame Marchal pouvait écrire l'accusation ?? alors dites-moi donc comment ?
Tout le monde est d'accord pour dire que la porte ne pouvait être fermée de la sorte que de l'intérieur. D'un autre côté j'ai le sentiment que Mme Marchal ne pouvait le faire... alors ?
Vous dites que le meurtrier savait que la cave allait être fouillée... etc. Mais est-ce qu'elle a vraiment été fouillée ? C'est la question que je vous pose.
Il faut être logique.
Moi je ne défends aucune cause j'essaie de comprendre ce qui pousse les uns et les autres à penser comme ils le font.
Enfin l'hypothèse d'un tel fait méritait d'être posée par les défenseurs d'Omar Raddad.
Rédigé par : Duval Uzan | 09 novembre 2011 à 20:24
A Oursivi
Non, vous faites erreur, je n'étais pas dans la cave de madame Marchal, je respecte celle-ci, par contre bien que complètement idiot, j'ai compris que vous, vous y étiez et y avez vu Omar Raddad assassiner cette pauvre femme. Vous êtes donc complice du meurtre de celle-ci. Excusez-moi, mais je n'ai pas l'habitude de parler à des meurtriers. Vos billets reflètent bien l'inconfortable position dans laquelle vous vous trouvez : défendre l'indéfendable. C'est valable aussi pour vous monsieur Bilger qui, moins méchant il est vrai, utilisez l'ironie et le ton sarcastique à qui mieux mieux. Nous nous reverrons sans doute un jour, tous les trois !
Rédigé par : Chaouna Tong | 09 novembre 2011 à 20:18
Rédigé par : Chaouna Tong | 09 novembre 2011 à 17:42
Ah bah, vous avez au moins compris ma tournerie ânesque, c'est bien !
Dans une vie future vous comprendrez l'affaire Raddad, dans une suivante les additions à trois chiffres, dans une suivante vous parviendrez à téléphoner en marchant, la suivante vous verra convaincre l'ours mal léché de l'estime qu'il commencera à vous porter, dans une suivante la théorie de Lax n'aura plus de secret pour vous, nous voici à la suivante où vous refonderez celle des cordes (mais non, pas à sauter), puis vous serez délivré du Karma, n'oubliez alors pas les petits camarades qui seront restés ici bas à mots dire sans méchanceté.
Bien à vous, brave itinérant probablement alors dissimulé dans la cave avec Duval, à vider les dernières bouteilles devenues inutiles, vous deux ceints d'une panoplie de gendarme pour vous mêler habilement aux enquêteurs et sortir au mieux avec ce merveilleux sang froid que ce type de chaussure autorise.
Ne me remerciez pas, c'est offert de bon coeur.
AO
Rédigé par : oursivi@TongLaNeige | 09 novembre 2011 à 19:38
Je dirais même plus oursivi :
"en laissant cette dame inscrire son nom en lettres de sang..."
Légèrement capillo tracté votre raisonnement Duval Uzan !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 novembre 2011 à 19:15
Vous me demandez de préciser mes pensées, monsieur Bilger ?
Eh bien voici. Il est une chose impensable, c'est que des policiers et magistrats refusent de réexaminer les points qui mériteraient un éclaircissement. Pour ces derniers rien n'est révisable, ils en font même un postulat, postulat qui envoie des parents innocents en prison (Outreau), qui fait faire à Patrick Dils 14 ans de peine, ou, il y a plus longtemps, envoie Albert Dreyfus à l'île du Diable et maintenant rend coupable un jardinier marocain, dont on se demande pourquoi il aurait tué sa patronne. Et pourquoi une telle violence ? Impensable aussi dans une telle affaire qu'on enterre si vite la victime. Voilà une chose étrange et je vais passer pour un guignol parce que je me pose quelques questions sur un fait qui n'aurait pas dû se produire. Voilà ce qui ne va pas, monsieur Bilger, et il y a bien d'autres choses encore, par exemple votre façon de diviser les gens entre pro-Omar et anti-Omar. Vous les classez même selon la catégorie professionnelle ! Ainsi les artistes sont partisans de l'innocence... De même les académiciens ! De plus vous transformez vos convictions personnelles en accusations qui dans votre langage deviennent des preuves ! Allez bonsoir, monsieur Bilger !
Rédigé par : Chaouna Tong | 09 novembre 2011 à 18:47
A monsieur Oursivi
Pour ma part si j'ai utilisé certains qualificatifs contre monsieur Bilger, je n'ai par contre jamais mis en doute son intelligence, ni celle des lecteurs et je ne me serais jamais permis comme vous ne vous êtes pas privé de le faire, d'employer des maximes insultantes et agressives. Mais enfin, c'est la vie, il y a des gens éduqués et d'autres qui le sont beaucoup moins ! Je rappelle que l'éducation est déjà une forme d'intelligence.
Rédigé par : Chaouna Tong | 09 novembre 2011 à 17:42
Vous voilà les juristes et autres avocats généraux, capitaines de gendarmerie de toute sorte, qui vous prenez à rêver de la culpabilité d'Omar Raddad ! Alors à vous en croire, votre sérieux et vos méthodes sont irréprochables comme ils l'ont été à Outreau et pour Patrick Dils, autre victime des enquêtes bouclées trop rapidement. Jouez de votre influence pour améliorer la Justice, monsieur Bilger, plutôt que de l'entretenir dans son état, ça vous serait plus profitable. Révisez vos jugements au lieu de rire de ceux qui voudraient voir les zones d'ombre de cette affaire sous un jour nouveau. Ce sont des gens comme vous qui font les erreurs judiciaires ou au contraire les affaires non élucidées comme celle du petit Grégory. Malheureusement !
Rédigé par : Chaouna Tong | 09 novembre 2011 à 14:48
Rédigé par : Duval Uzan | 08 novembre 2011 à 22:25
Et Duval celle du Pastis le plus épais.
Un type assez gonflé pour rester froidement tapi dans la cave son forfait de toute évidence perpétré dans un état second de rage et de haine... sachant que celle-ci est exiguë et ne manquera pas d'être fouillée... à la place de prendre ses jambes à son coup, mériterait presque de demeurer impuni tant le pari serait génial... mais absolument inhumain.
Une machine, un programme pourraient raisonner de la sorte, pas un humain obligé de demeurer un temps indéterminé sans boire ni manger, tout près de celle qu'il a coupée en morceaux, écoutant ses ultimes râles...
Cela en serait presque drôle si n'était la mort de cette femme...
Heureusement que ne sommes pas jugés par de semblables lumières.
AO
Rédigé par : oursivi@Duval | 09 novembre 2011 à 13:20
Rédigé par : Chaouna Tong | 08 novembre 2011 à 21:53
Tout simplement car sont des gens intelligents et d'autres qu'on qualifie à tort d'ânes, car ceux-là sont intelligents aussi...
AO
Rédigé par : oursivi@flipflop | 09 novembre 2011 à 12:56
Vous êtes sérieux Duval Uzan?
Les seuls scénarios possibles pour disculper Omar Raddad tiendraient soit sur l'idée d'un autre "Omar" soit sur une erreur de la victime au sujet de l'identité de son meurtrier ou bien encore sur la malveillance de madame Marchal.
Ces thèses me paraissent déjà très peu crédibles, alors le coup du meurtrier caché. C'est de la science-fiction. J'vois bien l'avantage de la théorie. La porte bloquée de l'intérieur ne pose plus de soucis à l'hypothèse d'un autre meurtrier. Mais on plonge encore plus dans les profondeurs de l'invraisemblance.
Là, vous allez trop loin quand même.
Rédigé par : Nordine | 08 novembre 2011 à 23:29