Il y a quelque chose qui d'emblée, en deçà de tout échange, m'a mis mal à l'aise face à Caroline Fourest. Je suis sûr que pour elle, les rares fois où nous nous sommes rencontrés, la sensation a été la même. Rien de commun entre elle et moi.
J'ai été évincé d'une émission théoriquement de libre parole ("Cactus" sur Paris Première, aujourd'hui supprimée) parce que je m'en étais pris trop vivement - j'en suis persuadé - à elle qui devait demeurer "intouchable".
Pour être franc, dans cet agacement immédiat, il y a sans doute une sorte de saturation devant la surabondance de ses prestations médiatiques : chroniqueuse au Monde, à France 24, à France Culture, à France Inter... Elle suscite une adhésion sans réserve, tant au regard de ses livres que de ses positions jamais analysées en profondeur. Par exemple ce portrait inconditionnel, par Marie-Laure Delorme (Le Journal du Dimanche), à propos de son dernier ouvrage sur Marine Le Pen, co-écrit avec Fiammetta Venner.
Il y a aussi, et bien plus, la roublardise fine, intelligente et rentable avec laquelle elle joue de ses atouts pour faire frémir d'aise la modernité progressiste autour d'elle. Discrète sur ses orientations intimes mais venant au soutien de toutes les minorités sexuelles, elle s'engouffre avec volupté dans les béances que le délitement de notre société fait surgir ; elle s'est surtout fait une spécialité du "travail", comme elle l'affirme avec audace, sur l'extrême droite et les religions. Jeanne d'Arc dévotement laïque et féministe ennuyeuse et totalitaire !
Son tour de force est de tromper son monde et d'avancer, de penser masquée. Félicitée par beaucoup, qui ne l'ont pas lue, pour son combat contre les extrémismes, elle vogue sur l'air du temps, sans trop de rigueur factuelle ni théorique, gagne des suffrages confortables et faciles en dénonçant le Front national - cela relève, de nos jours, du réflexe ! - et en insinuant contre l'islam et le catholicisme. Son habileté tient au fait que, derrière la condamnation apparente des intégrismes, elle fait passer sans cesse, avec une perfidie suave, sa haine douce du fait religieux. Ce dernier, en tant que tel, si on l'écoute bien serait répréhensible et dangereux mais elle se trouverait en peine pour nous démontrer quel serait, selon elle, le catholicisme acceptable ou l'islam supportable. Sous une bannière parfois justifiée et pertinente mais souvent approximative et démagogique, elle sussure, au prétexte de s'en prendre à sa part extrémiste, son hostilité à l'encontre du tout religieux. Elle fait se téléscoper et coagule l'inadmissible avec l'honorable. Elle a déniché un filon qui rapporte intellectuellement et médiatiquement. Il suffit, pour se convaincre de cette fausse retenue mais de cette vraie intolérance, de se rappeler un dialogue qu'elle a eu avec Eric Zemmour (Le Post). Avec quelle délectation elle se réjouissait d'avoir apporté sa pierre à la "destruction de la famille patriarcale" et fustigeait "l'Occident judéo-chrétien" ! Les décompositions l'enchantent à l'évidence. Qu'elle ait des idées nourries par ses tréfonds et ses blessures intimes, comme nous tous, ne me rassure pas, puisqu'elles se rapportent à des hostilités et à des dissidences bien ciblées dont le convenu d'aujourd'hui a besoin !
Caroline Fourest est douée d'un indéniable talent pour "rouler" son interlocuteur dans le velours alors que derrière, son regard manifeste à quel point son esprit est une machine de guerre beaucoup plus intolérante que les causes qu'elle pourfend. L'apparence tranquille, le ton modéré, l'impression qu'elle donne parfois de s'adresser avec patience et componction à des débiles, puisqu'ils ne pensent pas comme elle, cachent mal la froide résolution d'une personnalité qui ne s'embarrasse ni de détails ni d'exactitudes pour atteindre son but, qui est de constituer Caroline Fourest avec son histoire, ses préjugés, ses obsessions comme un modéle pour la société d'aujourd'hui. Sa feinte modestie ne l'empêche pas de se citer subtilement en exemple.
Elle n'est pas loin de parvenir à ses fins, à considérer le battage presque unanime qui l'accompagne. Heureusement, il y a des résistants. Avec ma modeste contribution, je ne me mets pas dans le lot. En revanche, Pascal Boniface vient de publier chez un éditeur courageux, Jean-Claude Gawsewitch, un livre passionnant et, lui, documenté, sur "Les intellectuels faussaires". Caroline Fourest s'y voit évidemment consacrer - aux côtés notamment de BHL - une place de choix, surtout au sujet de toutes les erreurs, approximations, généralisations abusives, détournement de citations, qui ont pu être relevés dans certains de ses livres et dans ses affrontements divers avec Tariq Ramadan - on n'est pas obligé d'apprécier celui-ci pour s'en scandaliser. "La Tentation obscurantiste", pourtant dénoncé par des spécialistes reconnus de l'islam, a obtenu le Prix du Livre Politique. Elle gagne à tout coup. Face à des ignorants et à des bonnes et "généreuses" consciences, c'est l'apparence du Bien qui compte, pas la validité ni la profondeur du discours. Décidément, Caroline chérie !
Je voudrais terminer en évoquant sa récente intervention sur France Inter pour la promotion de l'ouvrage sur Marine Le Pen. Elle connaît bien la station, et pour cause ! Ce qui m'importe, c'est ce qui s'est déroulé durant la demi-heure où Patrick Cohen, Thomas Legrand et des auditeurs l'ont questionnée, avant le billet de Sophia Aram et l'insupportable publicité quotidienne pour "5/7 Boulevard" de Philippe Collin.
Le registre est tout autre que celui de Nicolas Demorand mais j'appréciais celui-ci et je suis attaché à Patrick Cohen. A cause de cette sympathie médiatique, j'ose faire part de mon inquiétude. Coincé entre une Pascale Clark qui se croit drôle et piquante avec ses saillies navrantes auxquelles il se sent obligé de répondre à son esprit défendant, et une Sophia Aram qui continue à se servir de son propos comme d'une tribune personnelle, fustigeant "les simples d'esprit" qui ont le malheur de ne pas être de son avis et de sa partialité, Patrick Cohen devrait davantage songer à lui. Je serais déçu s'il se banalisait en quittant une objectivité à la fois froide et aimable pour tomber dans un conformisme qui n'est que trop prisé par les médias. S'abandonnant à des approbations peu communes chez lui, il s'est abstenu d'apporter la moindre contradiction à Caroline Fourest. Dans ces conditions je me suis interrogé sur la difficulté de sa tâche quand la campagne présidentielle le conduira à devoir dialoguer avec tous les candidats, Marine Le Pen comprise. Quand un livre militant est promu - "un travail sur..." ! -, ne conviendrait-il pas, pour épargner Patrick Cohen, qu'un tiers vienne objecter et un peu refroidir l'enthousiasme ?
Ce billet ne changera rien. Il me fait du bien. J'éprouve depuis toujours une sainte horreur devant l'encens injustifié versé à foison. Alors, juste une piqûre d'épingle sur la réputation de Caroline chérie. Ce n'est rien.
Je suis ulcéré par les prises de position de Caroline Fourest, qui relèvent de la malhonnêteté et/ou de l'approximation intellectuelles. En cherchant ce qu'on disait d'elle sur Internet, j'ai trouvé votre article très critique, mais aussi très vrai. Je vous écoute avec bonheur dans "On refait le monde" sur RTL et je vous écouterai encore plus attentivement désormais. Merci M. Bilger !
Rédigé par : Bob Silvery | 11 mars 2012 à 22:57
Votre article sur la Divine sainteté de Caroline F... est aussi judicieux que la sainte ignorance de nos élites laïcardes, qui de Marine Le Pen à Sarkozy, Hollande, Mélénchon, ne savent même plus lire Legendre, H.Corbin, Bataille ou Jacques Lacan sans ressortir les théories de l'imposture (Alan Sokal) ou l'argument sophiste et paresseux de "réactionnaire".
A Tariq Ramadan, préfère-t-on l'image banalisée par Pujadas sur la 2, de l'arabe ignorant et délinquant ?
Divine comédie intellectuelle de la gauche écrivait Baudrillard, gauche qui ne sait plus penser aucun hiérologie religieuse libératrice !
JLB
Rédigé par : blaquier | 31 janvier 2012 à 07:45
Bien qu'ayant souvent eu la sensation qu'en effet, Caroline Fourest était une croisée de l'antireligieux, si j'ose cette expression, je dois dire cependant tout d'abord qu'elle a bien sûr le droit de penser que les religions sont inutiles, ensuite que je l'ai entendue prendre des positions modérées sur des questions où la rumeur médiatique au contraire poussait à l'excès. Je comprends donc d'où elle parle, je comprends aussi qu'elle tente de faire preuve d'un certain recul même si elle est loin de toujours y parvenir. Il me semble que tout cela suffit à pouvoir l'entendre en toute conscience, et à trouver ses positions et analyses enrichissantes quoique (et heureusement !) toujours discutables.
Rédigé par : B | 28 décembre 2011 à 16:55
La littérature m'intéresse aussi, mais j'aimerais bien de la matière première. Une citation, un passage précis et des critiques précises à partir desquelles on puisse commencer à travailler. Le billet de Philippe sur Caroline ne m'a strictement rien donné de concret sous la dent.
Rédigé par : Christophe brass | 04 décembre 2011 à 19:42
Caroline Fourest... de digressions en diversions
__________
La mâchoire serrée et la dent dure, les lèvres pincées, des yeux de laborantin (et de souris de laboratoire car les chercheurs finissent toujours par ressembler à leurs cobayes), le regard droit et déterminé qui annonce des procès d'intention sans nombre…
Une coupe de cheveux qui fait que rien ne dépasse car, rien ne doit dépasser, jamais ! Une tenue vestimentaire, celle de tout le monde, unisexe - chemise grande taille aux manches retroussées et jeans, dans la plus pure tradition des sorties du vendredi soir, à l’heure où il nous faut tous remplir un cadi chez Auchan (même les magasiniers de chez Leroy Merlin l’enchanteur sont mieux vêtus)…
Sans goût donc (plus généralement, d’aucuns diront : « sans appétence »), sèche… mais forte de ses études d’Histoire, de sociologie et de communication, Caroline Fourest n'a qu'une seule idée en tête : nous mettre tous à l’abri de trois fléaux imminents :
- Le catholicisme intégriste omniprésent dans les médias, à la propagande ravageuse, et aux effets sociétaux dévastateurs…
- Un Front national (à 17% depuis trente ans ; cela n’aura échappé à personne !) … non pas variable d’ajustement de la vie politique française (copyright Serge ULESKI), tout comme le chômage pour ce qui est de l’économie… mais bien un FN sur le point de conquérir tous les postes clés du pouvoir - Le Parlement, Matignon, l’Elysée, télés, journaux, radios, banques, multinationales.
- Et pour finir : Tariq Ramadan… de la religion du même nom ; un Tariq Ramadan entouré de ses troupes de choc, musulmans déchaînés, véritables bombes vivantes d’un feu de Dieu, par millions, à la tête d’un complot national aux ramifications internationales : la conquête de l’Europe par des arabes en bivouac à Poitiers et dont les têtes pensantes ont élus domicile en Suisse dans l’attente de l’assaut final.
***
Passionaria de la lutte contre les extrêmes, surtout quand ils sont minoritaires – mais… ne le sont-ils pas toujours par définition ? -, le courage étant la qualité la moins bien répartie chez les êtres humains, Fourest prend pour cibles, non pas les causes mais les effets ; en d’autres termes… les petits poissons plutôt que les gros…
Rien de surprenant en la matière : les petits n’ont-ils pas pour unique fonction de nourrir les gros, seuls à même de vous aider à prospérer ?
En effet, avec eux, n’a-t-on pas la garantie d’une évolution, ou bien plutôt… d’une prolifération de carrières jusqu’aux confins de l’ubiquité, salaires mirobolants, voyages voyages ! partenaires très certainement bedonnant et gras (ou grasses, c’est selon) mais riches et influents - compensations qui en valent bien d’autres...
Car… manifestement, l’Histoire que Caroline Fourest a étudiée à l’EHESS, ainsi que la sociologie, appuyée par une solide méconnaissance du réel qui n’a de robuste que son ignorance des véritables causes et enjeux, lui ont enseigné que, dans les années à venir, le fascisme et l’intégrisme religieux seront bel et bien les deux périls en le demeure ; fléaux qui nous menacent tous autant que nous sommes… et plus encore si nous ne sommes ni d’extrême droite ni musulman ni sympathisant…
Voyez où en sont aujourd'hui les Grecs et les Espagnols pour avoir ignoré les alertes de Fourest ?
Et demain… qui d’autres ?
« Les Grecs ? Les Espagnols ? Quel rapport ?! – Ben… aucun justement ! »
La sociologie quant à elle, aura permis à Fourest de réaliser à quel point des pans entiers de notre société étaient sous l’emprise démoniaque – surtout dans les beaux quartiers -, de barbus racistes, anti-républicains, machistes et antisémites...
Et la communication - qu’elle a étudiée en Sorbonne… qu’il est urgent d’opposer à tous ceux qui contrôlent nos chambres à coucher, nos quartiers, nos villes, nos départements, nos régions, notre pays et notre continent, la diffusion d’une information à la fois offensive et dissuasive.
Et devinez quoi ?
.................
Allez ! Faites un effort !
................
Caroline Fourest est omniprésente dans les médias ? C'est ça ?
Bravo ! Vous voyez quand vous voulez !
Oui ! Caroline Fourest est bien omniprésente dans les médias ! Télés, radios, journaux… chroniqueuse au Monde, à France 24, à France Culture, à France Inter...
***
Approximative et sans scrupules, un peu comme ses adversaires tout désignés par elle… si tant est qu’elle soit intellectuellement et humainement capable d’identifier nos vrais ennemis : ceux qui préparent une organisation de l’existence liberticide et dégradante pour l’immense majorité...
Alliée objective de l’extrême droite (dans sa victimisation de tout ce qui ressemble de près ou de loin à un musulman)…
Imbécile ô combien utile ! en larbin d’une stratégie de la diversion – on aura tous remarqué depuis une bonne trentaine d’années que les intellectuels de récré et les journalistes de bac à sable passent mais l’entreprise des médias de diversion demeure -,
N’occupe-t-elle pas son temps de cerveau disponible à prendre pour cibles des catégories qui ne sont en aucun cas une menace pour la liberté, la justice sociale et notre cohésion nationale, pour le plus grand bonheur de ceux qui n’ont qu’un seul programme : remettre en cause les trois piliers de notre république – la liberté, l’égalité et la fraternité…
N’en doutons pas un seul instant ! Avec Caroline Fourest, en nouvelle faussaire de l’intelligence et de la lucidité, on en prend pour trente ans ! Oui, pour trente ans ! Pour peu que l’on ait encore la folie et le courage d’allumer un poste de télé, une radio, ou bien, de lire un journal…
Car, dans les années à venir, ce sont bien les Fourest, Clark, Morandini et consorts, (après des Elkabbach et des Duhamel), véritables nains de l’existence et de l’engagement... individus sans colonne vertébrale autre que celle que peut leur offrir le confort du dos du fauteuil dans lequel ils posent chaque jour des fesses tièdes et maigrichonnes (à force de les serrer ?)… qui feront la leçon… toutes les leçons et qui rendront tous les verdicts…
Et c’est alors que tous ces acteurs, bras armés de toutes les stratégies de diversion, viendront donner à la représentation du réel son dernier coup de grâce : libre ensuite au mensonge de régner sans entraves ; mensonge qui donne au pouvoir et à l’argent, toutes les clés de l'avenir mais… sans nous puisque cet avenir se passera de notre consentement...
Puisque... telle est la finalité de ce mensonge.
Rédigé par : Serge ULESKI | 24 juin 2011 à 18:49
Caroline est un si joli prénom... Dommage qu'on l'ait attribué à ce conducteur de poids lourd.
Rédigé par : HT | 24 juin 2011 à 00:05
Cher monsieur Bilger, je suis d'accord avec vous et votre billet démonte fort courageusement le système marketing de Caroline Fourest, laquelle véhicule un discours néo-stalinien dans la forme, gauche-universello-mièvre sur le fond. Avec force approximations et raccourcis dangereux. Comme on le dit, elle est dans l'air du temps, cela passera probablement mais je m'inquiète de l'amollissement de la pensée à laquelle Caroline Fourest apporte sa contribution.
J'ai le souvenir notamment d'un débat à Ce soir ou Jamais avec Tariq Ramadan (un extrémiste dangereux et subtil) où cette dame m'a atterré en se montrant très mauvaise, approximative et contradictoire. Face à elle, ce dernier n'eut pas à batailler longtemps pour lui clore les lèvres. Je l'ai entendu ensuite à la radio (impossible d'y échapper). Ce qui me frappe c'est le simplisme de ses idées et le fiel qu'elle réserve ceux qui ne les partagent pas, et qu'elle met dans le même sac que le grand Ennemi (le "fascisme ou mettez-y vos peurs à la place"). Ainsi qui n'est pas d'accord avec elle est fasciste. Ce qui est stalinien : avec moi ou contre moi. Ainsi je résume d'elle ce qu'elle me semble apporter au débat sur la politique et l'économie : simplisme, raccourcis et amalgames. Pour autant, elle n'est évidemment pas la seule des personnalités hommes et femmes qui contribuent à la nécrose de la pensée. Ce qui n'est pas une excuse. Et par rapport à des intellectuels qui tapent du poing, son calme et son ton doucereux ne modifient pas la vacuité de son discours.
Je suis toujours étonné de lire ici ou là des commentaires vous taxant, monsieur Bilger de misogyne ou encore d'aigri, car cela ne transparaît nulle part dans votre billet qui est un article polémique et à charge mais nullement injurieux. Et pour vous avoir entendu quelquefois dans certains médias, je ne doute pas de votre bonne foi intellectuelle. Bien à vous.
Rédigé par : Etienne D. | 16 juin 2011 à 05:44
L'embêtant, dans les présents commentaires, c'est que les critiques, ou au contraire l'admiration et le soutien portent sur une personne et non pas sur ce qu'elle représente.
Or ce qui est représenté, avec beaucoup d'intelligence et de subtilité, par Caroline Fourest, c'est la "nouvelle police de la pensée", sujet traité également par Philippe Bilger, avec d'autres éclairages récents, dans ses autres billets, : "Michel Onfray, Sartre et la nausée" ou "Que des Drucker ?".
Et l'on voit bien, chez ceux qui soutiennent Caroline Fourest, qu'ils s'accommodent de cette forme de police. Ils nous montrent à quel point ce cancer des grands médias actuels, y compris ceux qui sont censés être "de service public", est entré dans les mentalités "modernistes".
Le néo-stalinisme intellectuel peut rassurer les gens de droite, puisqu'il continue de faire croire que le choix du socialisme conduirait forcément à la PRATIQUE du totalitarisme stalinien et à son épouvantable réalité historique.
Pour les humanistes qui, comme moi, persistent à croire le socialisme indispensable à la réalisation des beaux objectifs républicains de liberté, d'égalité, de solidarité, ainsi qu'au sauvetage de la planète et de ses sources de vie, ce cancer doit être fermement combattu.
IL N'Y A PAS, il ne doit pas y avoir de sujets de débats interdits a priori parce que des intellectuels brillants comme Caroline Fourest (ou encore comme Edwy Plenel, moins brillant) "sauraient deviner" les arrière-pensées de ceux qui les proposent ou les demandent.
Rédigé par : Pierre Régnier | 14 juin 2011 à 09:39
A propos de l'article :
Sainte, très sainte Caroline Fourest...
Dans Marianne2.fr: http://www.marianne2.fr/Sainte-tres-sainte-Caroline-Fourest_a206871.html
Un flot de bêtise qui ne démontre rien. Je ne suis pas adepte de Caroline Fourest, mais encore moins de ceux qui ne démontrent rien dans leur pseudo-accusations de vide montrant plus de haine personnelle.
Je ne suis pas tout le temps d'accord avec elle, mais elle n'est pas inintéressante ! Quant à l'extrait avec Ramadan, elle le démonte et dénonce le double discours d'un lâche qui n'ose même pas reconnaître ce qu'il prône selon ses auditoires !
Rédigé par : InternetDev | 14 juin 2011 à 05:02
Caroline Fourest n'a qu'un pouvoir limité à sa sphère, alors ce qu'elle peut bien dire ou écrire...
Elle n'a pas beaucoup de talent, pas beaucoup de culture ou de savoir et pas beaucoup de réflexion.
Demain tout le monde l'aura oubliée et ses écrits passeront dans les poubelles de l'Histoire.
Rédigé par : domi | 13 juin 2011 à 11:30
"J'ai vu s'éteindre, à Siom, sur les hautes terres limousines, entre les années 60 et le début de ce nouveau millénaire, le monde rural dans lequel je suis né. J'ai vu finir une civilisation qui avait duré des siècles. Ils sont tous morts, les Bugeaud comme toutes les grandes familles siomoises, et c'est pourtant parmi eux, hommes et femmes que j'ai vus vivre et que je croyais immortels, que j'erre aujourd'hui, perdu ou sauvé par l'écriture, ombre parmi les grandes ombres de Siom. "
Extrait de la quatrième de couverture de l'édition poche de :
"Ma vie parmi les ombres".
Je le reproduis pour juste donner à vos lecteurs un très bref aperçu des ombres qui habitent l'écriture de Richard Millet.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 13 juin 2011 à 07:35
@ Chris
Je n'ai pas écouté l'émission de France Culture à laquelle vous faites référence.
Cependant, je voudrais vous répliquer que "Ma vie parmi les ombres", un roman de Richard Millet, reste un de mes grands et plus beaux souvenirs de lecture de ces dernières années. Inoubliable.
"Parmi ces courageux, j'entendais Caroline Fourest hier, dans l'émission d'Ardisson. Caroline Fourest, journaliste au Monde mais pas seulement, était assise à côté de Maître Collard récent "mariniste" comme il se définit lui-même."
Je n'ai pas plus regardé ce programme.
Mais franchement : Ardisson + Fourest + Collard, là de ma part, même pas le temps de le dire, ce serait en effet zapping garanti !
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 13 juin 2011 à 07:17
Monsieur Bilger bravo. Mais soyons encore plus direct et prosaïque que dans vos propos. Sa physionomie reflète parfaitement son caractère et sa pensée. La simple vue de cette femme au visage contraint, non épanoui, en dit long sur son mal-être et sa frustration.
Rédigé par : Pierre | 13 juin 2011 à 04:32
Philippe et Caroline
http://touteslesverites.over-blog.com/article-philippe-et-caroline-75693342.html
Rédigé par : Maire @PB | 12 juin 2011 à 20:05
Alain Finkielkraut - oui, encore ! - le 11 juin, dans l'émission que lui a confiée France Culture (!!) et intitulée Répliques, a cru intelligent d'inviter Richard Millet, auteur d'un livre dont le titre ne m'échappe pas mais pour lequel je refuse de faire le moindre début de commencement de publicité. Vous comprendrez mieux pourquoi en suivant ces liens :
d'abord ici:
http://blogs.mediapart.fr/blog/yvan-najiels/110611/chez-alain-finkielkraut-une-certaine-idee-du-rance
puis le pire là :
http://blogs.mediapart.fr/blog/sylvain-bourmeau/090408/il-faut-lire-richard-millet
Quelle désolation de constater que des hommes de grande culture, qui ne cessent d'affirmer qu'ils tremblent de peur devant la désagrégation de la France dont les coupables seraient pêle-mêle les immigrés (de toutes générations) et les pédagogues, Philippe Meirieu en tête, versent dans ce qu'il convient d'appeler du "racisme de bistrot" à peine déguisé en conversation de salon. Un salon sans philosophie aucune mais où l'on entend les uns et les autres cracher calmement, en toute impunité, leur haine de l'autre sous seul inexcusable prétexte qu'il est étranger ou que son adresse stipule qu'il habite dans une de ces banlieues responsables, entre autres, de l'assassinat de la langue française. Claude Guéant, ministre de l'Intérieur affirmant récemment que si les résultats scolaires de nos élèves sont médiocres c'est de la faute des enfants immigrés, a trouvé en Alain Finkielkraut et Richard Millet de bien dévoués zélateurs.
Contredire chaque phrase, chaque mot, chaque virgule du duo Finkielkraut-Millet serait aisé. Trop aisé pour perdre un temps précieux. Et cela a été très souvent fait, avec plus de brio que celui dont je me sens capable. En revanche il me semble nécessaire, presque vital, de souligner la dangerosité, non seulement des propos tenus, mais la dangerosité nouvelle de l'écho que de tels propos rencontrent puisqu'on leur ouvre des tribunes aussi brillantes que France Culture ou Gallimard (qui publie Millet !!). La France des plateaux de télévision et des ondes, la France d'Internet permet ce qu'il y a encore quelques petites années tombaient sous le coup des lois. Ces lois existent toujours mais elles sont submergées par des torrents de boue, par des tsunamis verbeux, par une "parole libérée", par les représentants d'une France qui penseraient tout bas ce qu'enfin l'on ose affirmer tout haut. Les chiens sont lâchés...
Heureusement, il reste les courageux. Ceux que la "nouvelle droite" a baptisé les "donneurs de leçons". Parmi ces courageux, j'entendais Caroline Fourest hier, dans l'émission d'Ardisson. Caroline Fourest, journaliste au Monde mais pas seulement, était assise à côté de Maître Collard récent "mariniste" comme il se définit lui-même. Le "marinisme" permet d'adhérer aux idées du Front national sans se salir ni les mains ni la conscience. A peine Caroline Fourest, pour moi l'une des analystes les plus remarquables de la vie politique en France, eut-elle ouvert la bouche que Maître Collard tenta, sans y parvenir, de la ridiculiser par des propos ridiculement bas et insultants. Ce qui eut pour seul effet de rendre plus pertinente encore la démonstration de Caroline Fourest. Quant à maître Collard, il se tassa dans son fauteuil pour y garder le silence qu'il n'aurait jamais du quitter en l'occurrence au moins.
Cet épisode, vu par des millions de téléspectateurs, cette émission écoutée par des milliers d'auditeurs, sont hélas significatifs. D'un pays ouvert aux vents mauvais, aux relents nauséabonds... Merci donc aux "Caroline Fourest", fiers de leur choix, personnels et publics, capables de porter une autre parole qui, si l'on n'y prend pas garde, ne sera bientôt que le souvenir d'un pays non pas donneur de "leçons de morale", mais diffuseur d'une lumière. Eteinte, nous perdrons la route en nous plongeant dans des obscurantismes dangereux, des intégrismes assassins, des erreurs funestes...
Oui vraiment, encore merci Caroline Fourest !...
Chris
PS: M. Bilger, ce n'est pas beau d'être aigri...
Rédigé par : Chris | 12 juin 2011 à 17:35
Bravo M. Bilger enfin quelqu'un d'honnête intellectuellement, tout a fait d'accord avec vous sur tous les points et surtout sur Tariq Ramadan qui est un homme respectable dont on essaye de déformer les propos, en tout cas il est mille fois mieux qualifié qu'elle sur tous les sujets. Or nos médias nous ont habitués à la médiocrité des journalistes et des intervenants.
Rédigé par : antisio | 12 juin 2011 à 13:50
Fondmentaux !
croisade (dans son sens non historique)
signifie : tentative de diriger l'opinion
dans une lutte.
La préférence sexuelle n'est pas une
caractéristique physique qui pourrait
déterminer un comportement de la part
d'autrui par excès de sensibilité par
exemple.
Rédigé par : calamity jane | 11 juin 2011 à 20:37
Que de ressenti ressassé et quelle carence argumentaire M. Bilger. Je n'ai pas d'idée préconçue sur cette dame que je ne suis guère. Mais votre attitude me donnerait envie de la soutenir. Je suis stupéfait par le venin qui est distillé sans qu'il ne soit fondé sur le moindre fait. Je ne parviens même pas à distinguer ce qui vous dérange dans les idées qu'elle défendrait ou combattrait. L'homosexualité féminine ? La débauche ? La fausse vertu ? L'anti islamisme primaire ? L'anti cléricalisme du même tonneau ? La défense des juifs ? L'antisémitisme ? Le soutien de son patron ? Apparemment vous lui reprochez surtout de faire sa maligne et d'avoir un minois malicieux. Quel avanie, vraiment !
Derrière cela apparaît en creux votre portrait. Il m'inquiète terriblement. Je n'aimerais pas tomber entre vos mains dans un tribunal. Je crains que votre critère de jugement se limite à ce principe, "elle fait se téléscoper et coagule l'inadmissible avec l'honorable." Que ne sacrifieriez-vous pour cette honorabilité, n'est-ce pas ?
Franz
Rédigé par : Franz | 11 juin 2011 à 16:11
Votre propos "Discrète sur ses orientations intimes mais venant au soutien de toutes les minorités sexuelles, elle s'engouffre avec volupté dans les béances que le délitement de notre société fait surgir"
Quel sous-entendu nauséabond, Mme Fourest n'a jamais fait mystère de son homosexualité et cette sexualité la pousserait à aimer le délitement.
Et encore "Il suffit, pour se convaincre de cette fausse retenue mais de cette vraie intolérance, de se rappeler un dialogue qu'elle a eu avec Eric Zemmour (Le Post). Avec quelle délectation elle se réjouissait d'avoir apporté sa pierre à la "destruction de la famille patriarcale" et fustigeait "l'Occident judéo-chrétien" ! Les décompositions l'enchantent à l'évidence. Qu'elle ait des idées nourries par ses tréfonds et ses blessures intimes, comme nous tous, ne me rassure pas, puisqu'elles se rapportent à des hostilités et à des dissidences bien ciblées dont le convenu d'aujourd'hui a besoin !"
Et vous c'est quoi vos blessures intimes supposées, et vos tréfonds pour ne pas apprécier que l'on ne regrette pas le bon vieux temps de l'occident chrétien et du modèle patriarcal...
beurk
Rédigé par : Cyril D | 11 juin 2011 à 14:06
Bonjour M. Bilger,
Eh bien je suis assez d'accord avec vous :
C.Fourest est une opportuniste et l'honnêteté intellectuelle ne l'étouffe pas.
Il fut un temps où elle traitait du sujet de l'enseignement dans Le Nouvel Observateur.
Elle a donc pris contact avec une inspectrice de l'Education nationale, une C.P, une directrice d'école et a été filmer dans une classe qu'une enseignante lui avait généreusement ouverte...
Mais elle avait son idée derrière la tête, son message à faire passer, ses conceptions en un mot...
Donc son film est passé à la TV après un montage qui ridiculisait l'enseignante en soustrayant toutes remarques et observations qui n'allaient pas dans le sens de son discours.
Et il semble me rappeler que le N.O a relayé son enquête...
Cette collègue en a été très choquée et c'est un euphémisme ...
Voilà l'anecdote.
Et je pense que pas beaucoup d'enseignants actuellement lui rouvriraient leur porte.
Cordialement.
Pc
Rédigé par : Pol Ignac | 11 juin 2011 à 11:48
Ce billet fait apparaître votre misogynie alors que vous devriez souligner la rigueur intellectuelle de Caroline Fourest, soulignez l'acte courageux d'affronter et de démonter les interventions de T. Ramadan qui est bien trop souvent invité sur nos plateaux de TV et dont les propos doivent être combattus et non encensés sur la scène occidentale. Il ne faut pas se tromper d'adversaire.
Rédigé par : RIVIERE | 11 juin 2011 à 11:42
Il suffit de voir ou de revoir les débats de Caroline Fourest face au tandem Eric Zemmour/Eric Naulleau ou à Tariq Ramadan, pour s'apercevoir que Mme Fourest se dessert de manière rédhibitoire par son discours politiquement correct tout azimut.
A l'instar des thuriféraires de la loi Gayssot, elle regarde l'histoire avec son oeil droit et oublie tous les crimes et exterminations réalisés par la gauche extrême.
Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.
Mais au royaume des borgnes, les bien voyants ne sont pas rois du tout, bien au contraire.
Rédigé par : Toto | 10 juin 2011 à 19:28
"Caroline Fourest est anti-démocrate, car elle nie le droit au peuple français de disposer de lui-même."
Publié le 7 février 2011 par Roger Heurtebise - Article du nº 184
http://ripostelaique.com/caroline-fourest-est-anti.html
Rédigé par : Marie | 10 juin 2011 à 18:55
Beaucoup d'interventions, ici, pour souligner le manque de rigueur intellectuelle de Caroline Fourest.
Trop peu pour rappeler son activité comme membre de ce qu'il faut bien qualifier de "nouvelle police de la pensée" ou de "néo-stalinisme intellectuel".
Avec Alexis Corbière, élu municipal parisien du Parti "de Gauche" - où il est chargé de la formation ! - elle fut, l'année dernière, des quelques personnalités qui manifestèrent physiquement pour tenter de faire interdire les Assises sur l'islamisation de la France et de l'Europe.
C'est surtout comme symbole très médiatisé de cette volonté d'interdire la réflexion libre que Caroline Fourest doit être aujourd'hui remarquée.
Car elle n'est pas seule dans cette nouvelle inquiétante mouvance journalistique. Le site Mediapart s'est illustré, il y a peu, dans la désignation des réflexions interdites.
Et "ceux qui savent ce qu'il faut penser" et "ce qu'il est permis de discuter" sont nombreux dans les grands médias, anciens ou nouveaux.
Par exemple à France Inter, la radio populaire "de service public".
Rédigé par : Pierre Régnier | 10 juin 2011 à 10:27
M. Bilger, vous me décevez beaucoup. Tout cela ressemble à un dévissage misogyne que l'un de vos lecteurs a bien compris en louant Zemmour qu'il place au-dessus de Fourest et de ses consoeurs taxées de staliniennes. Ho la la. Quant à votre divagation sur l'orientation sexuelle de Caroline Fourest dont elle ne dit rien, c'est tout bonnement invraisemblable. Pourquoi devrait-elle nous en faire part ? Parce qu'elle est dans une différence qui vous gênerait ? Vous aussi, vous pensez que les féministes sont des mal b*** ou des lesbiennes ? Revenez à la raison, je vous en prie. Je vous ai toujours vu plus intelligent que ces propos de caniveau qui accompagnent une dissertation fort mauvaise, dont le sujet est tout aussi banal : comment abattre les icônes médiatiques ? Oui, Caroline Fourest est très présente. Mais, erreur, elle ne nous parle pas comme à des demeurés, et je dis cela parce que je ne sais pas tout sur tout. Donc elle m'intéresse. Et vous, sauriez-vous tout sur tout ? Alors nous n'aurions plus rien à apprendre de vos certitudes.
Rédigé par : nicole | 10 juin 2011 à 09:40
Parce que je pensais que C.F. me donnerait quelques arguments contre Ramadan, suite à des discussions polémiques et récurrentes engagées avec un ami koweïtien, je me suis intéressé au discours de Sainte Caro. Effectivement, son manque de rigueur intellectuelle est flagrant. Depuis, je n'ai plus jamais été tenté de lire la moindre de ses chroniques et je comprends parfaitement qu'elle puisse vous agacer à ce point. Malheureusement, dans le paysage médiatique français - presse comprise - Fourest n'est pas la seule à user des artifices grossiers de la petite rhétorique sans apporter quoi que ce soit sur le plan de l'analyse véritable. Les imposteurs sont légion, ce sont les passions qui gouvernent.
Rédigé par : yves deligne | 10 juin 2011 à 09:13
BRAVO M. BILGER. FOUREST ET CONSOEURS SONT DE PARFAITES CARICATURES DES PROCES STALINIENS. MAIS LES GENS NE SONT PAS DUPES. J'ESPERE QUE ZEMMOUR LA REMETTRA A SA PLACE.
Rédigé par : BRUNO-PHILIPPE PARIS | 09 juin 2011 à 23:41
Je vous trouve assez juste.
Femme, je ne me reconnais pas dans le faux débat sur la féminité, politiquement tellement à la mode lancé par plusieurs posts. Si Caroline Fourest était homme, ce serait plus simple, la critique de ses papiers, de sa légèreté intellectuelle serait sans doute plus admissible.
Parler de Marine Le Pen pour faire parler de soi, c'est lui rendre service.
Rédigé par : Hélène 75 | 09 juin 2011 à 22:14
Cette analyse est trop à charge pour être crédible. Ce qui s'en dégage est plutôt de la misogynie... Votre vrai reproche est là je pense... On sent que cette femme vous agace et je pense que les raisons ne sont pas très reluisantes...
PS : comment se fait-il qu'il n'y ait que des hommes à commenter positivement votre chronique ?
Rédigé par : flora | 09 juin 2011 à 18:31
"Quant au respect de la vie privée vous le piétinez par des allusions aussi lourdes que misogynes"
Ah, ces gens qui n'hésitent pas à défiler en porte-jarretelles à la Gay Pride, à militer ouvertement pour la défense des minorités (je ris en écrivant "minorité"), à faire des "outing" en permanence, à revendiquer leur différence à hue et à dia, et qui ont des pudeurs de chaisière pour une phrase pour le moins elliptique, et somme toute, banale... J'ai d'ailleurs compris qu'elle volait au secours des "addict du sexe"qui sont, comme chacun sait, des minorités, surtout à partir d'un certain âge...
Rédigé par : sbriglia aux couleurs de l'arc en ciel | 09 juin 2011 à 14:07
Bravo pour cette chronique rafraîchissante.
Rédigé par : bernard houet | 09 juin 2011 à 12:05
Bravo, simplement bravo...
C.Fourest n'a rien à dire, mais elle sait par quel moyen le dire...
Sa confrontation face à Ramadan a tourné au ridicule. Prise en flagrant délit d'inexactitude, elle était assez pathétique devant les attaques de Ramadan.
Fourest est à la mode, elle est dans le temps et la pensée correcte.
Après ses imprécations, que reste-t-il ?
Rien (ah oui le FN c'est dangereux).
Rédigé par : Daniel alquier | 09 juin 2011 à 11:46
Eh oui, au début avec sa petite tête mignonnette on croit en sa sincérité dans son approche. Après on creuse et on voit que l'on affaire à la représentante la plus fervente du communautarisme, et anti-républicaine. Chacun a droit à ses opinions, mais les arguments développés dans ses écrits sont manipulés de telle manière que l'on peut parler de mensonge, de contre-vérité. Elle avance masquée, charge à chacun de lui ôter son niqab.
Rédigé par : Abdel | 09 juin 2011 à 11:39
Je vous lis pour la première fois et suis étonnée de vos attaques en dessous de la ceinture : "discrète sur ses orientations..." et j'en passe. Argumentez sur le bouquin mais pas sur ses succès passés même s'il vous paraissent immérités. Quant au respect de la vie privée vous le piétinez par des allusions aussi lourdes que misogynes. Ah, nous les femmes avons bien des handicaps... Dire que DSK a eu la paix sur sa vie privée et que la moindre journaliste se prend une volée de bois vert pour cause de succès. "C'est injuste mais ça soulage" c'est cela votre piqûre sur sa réputation ? C'est l'impression que je garde, désolée. Je vous relirai cependant car je ne juge jamais sur un raté.
Rédigé par : Piquette | 09 juin 2011 à 11:27
Juste ce rajout : quand je regardais parfois "Cactus", je la trouvais insupportable ; quand vous y aviez été elle vous avait à peine prêté la parole : de la télé irréalité que cette émission qui a d'ailleurs très vite sombré : on s'y contentait d'y sauter d'un coq sur un âne en tirant à hue et à dia pour faire mode ; la sauce ne pouvait prendre et ne prit jamais !
PS : le titre de l'émission était pourtant une grande idée : Cactus ! car on aurait pu s'y piquer de tous ces savoirs, non ? Sissi ! (sinon merci à Dame Véronique et à sbriglia ; message perso : qu'est donc devenue Marie, elle me manque tant !)
Rédigé par : Cactus@Cactus | 09 juin 2011 à 10:50
@"La modernité progressiste"
Ce serait bien que vous développiez un peu parce que, les "choix et orientations" des personnes "de la trempe de Monsieur Bilger" comme responsables du "délitement de notre société" s'il est avéré, c'est un peu court.
Même si c'est répété à l'infini par ceux qui dominent le monde aujourd'hui, et qui ne sont, selon leurs belles proclamations "ni passéistes ni régressifs".
Rédigé par : Pierre Régnier | 09 juin 2011 à 09:28
Très déçu par cet article. Vous n'avez aucun argument. Je m'attendais à une vraie critique, je l'espérais, ce n'est qu'une pénible litanie aigrie et creuse.
Peut-être que Caroline Fourest a simplement trop raison pour vous et vous ne voulez pas l'admettre.
Rédigé par : GabrielKast | 09 juin 2011 à 01:48
Vous me semblez passéiste et régressif...
J'ai bien peur que le délitement de notre société (si cela est avéré...) soit dû en bonne partie aux choix et orientations des personnes de votre trempe.
Mignon tout plein ce rose dans l'en tête de l'article...
Rédigé par : La modernité progressiste | 08 juin 2011 à 19:10
Bravo, M. Bilger. Quel style ! Quelle belle leçon d'expression française, et de clarté dans l'argumentation. Tout à fait d'accord avec vous sur C. Fourest, et sur France Inter... que je n'écoute plus... Bravo encore et merci.
Rédigé par : Telohier | 08 juin 2011 à 19:05
Excellent ! vous écrivez tellement bien et ce que vous dites de notre chère Caroline est tellement vrai ! Effectivement, il y a du dépit amoureux chez tous ceux qui la dénigrent, moi le premier je suis fou amoureux d'elle... Sans doute savons-nous que cet amour est sans espoir ?!... On voudrait tellement la faire changer de crèmerie !
Rédigé par : Arnold | 08 juin 2011 à 15:54
Bravo à cet article, il est évident que cette Caroline Fourest est une tartuffe de la trempe de Tariq Ramadan, mais en moins subtile.
Rédigé par : copy-right | 08 juin 2011 à 15:54
Monsieur l'avocat général, que ne vous êtes-vous pas interrogé sur la "surabondance" de vos propres "prestations médiatiques" ?
Par ailleurs, je n'ai pas bien compris le clin d'oeil à la sexualité de Mme Fourest et son rapport avec le "délitement de la société". Si vous voulez bien m'éclairer...
Rédigé par : Sophie | 08 juin 2011 à 15:48
Bravo M.Bilger !!! Vous remettez très bien en place les Sainte-Nitouche médiatiques...
Rédigé par : Françoise | 08 juin 2011 à 15:28
M. Bilger,
Je suis un "novice" pour le genre qui fait fureur, c'est-à-dire le BLOG !! Alors autant je vous ai approuvé concernant l'ancienne ministre de la justice, Mme Rachida Dati, pour l'action qu'elle avait menée à son époque et aussi par ses décisions etc., autant je ne comprends pas votre billet à l'encontre de Caroline Fourest !?
Elle donne ses points de vue à propos de l'actualité, qui peuvent faire grincer les dents des gens comme vous. D'autre part, elle conforte l'autre partie de personnes dont je suis et qui apprécient un certain courage et surtout une franchise qui n'est pas la qualité cardinale de bon nombre de journalistes ! Pour un haut magistrat tel que vous, je suis surpris par vos propos bien fielleux... Bien à vous quand même.
Rédigé par : Pierre | 08 juin 2011 à 15:00
Totalement d'accord avec vous que je ne connais pas et que je lis pour la première fois. J'ai gardé un souvenir amer d'une soirée spéciale de "Ce soir ou jamais" il y a plusieurs mois ou peut-être plus, d'un face à face Tariq Ramadan et Caroline Chérie. Elle y était minable et pourtant je ne porte pas TR dans mon coeur! Mais de l'entendre accuser en cherchant compulsivement ses notes dans ses différents bouquins, sur lesquels il y avait plein de post-it, mais elle ne retrouvait rien et était incapable d'argumenter!!! Minable!
Bien vu aussi la critique de France Inter, que j'écoute depuis 40 ans! La Clark, insupportable et fière de l'être en se croyant drôle lorsqu'elle prononce un pipi-caca quelconque! La pub de 7H55 des copains de Philippe Val, insupportable!!! JL H et PH Val veulent ils faire fuir les vieux pour renouveler les auditeurs de plus de 50 ans? Ils sont pitoyables d'allégeance à ceux qui les ont fait roi!
Rédigé par : Jean-Jacques | 08 juin 2011 à 14:43
"J'attends de vous épingler dans mon blog. Car en effet, ça sent le vomi... "
Le vomi ne conserve pas les papillons épinglés : changez au moins l'odeur de votre blog !
Rédigé par : sbriglia@gauche de combat mais uppercut un peu faible | 08 juin 2011 à 13:40
...car dès que Caroline Fourest ne parle pas de religion, elle est souvent juste.
Pierre Gradit
Fréquente affaire de démarche.
Un vitrail de l'extérieur demeure opaque, un point de vue est au cœur.
Rédigé par : MS | 08 juin 2011 à 12:26
Franchement cette frenchitude qui veut que dans ce pays on n'ait pas le droit d'être doué, reconnu, d'avoir du succès, d'être populaire, de bien gagner sa vie, de faire ou écrire des choses positives sans que cela éveille un "agacement" ou qu'on y voie quelque chose de "suspect", commence à bien faire et fait de "cette exception culturelle" si particulière à notre pays une gangrène négativiste et cynique dont vous êtes l'une des têtes de file.
Etonnons-nous encore que la morosité règne et que ce pays soit en train de couler à pic.
Rédigé par : Yves Lentzy | 08 juin 2011 à 12:06
Visiblement vous êtes envieux et aigri... peut-être misogyne en plus... Il est toujours inquiétant de constater que les hommes, au lieu d'essayer de briller pour faire de l'ombre aux femmes, les injurient, diffament...
Rédigé par : momo | 08 juin 2011 à 11:49
Bravo... Je l'ai entendue deux fois et je ne peux l'entendre davantage !
Je ne porte pas dans mon coeur M.Ramadan, ça serait même plutôt le contraire... mais je me souviens du débat l'opposant à Caroline Fourest... Les interventions de cette dernière étaient empreintes de démagogie, d'approximation et grandes phrases philosophiques de la bien-pensée, tant et si bien que je m'étais mis à éprouver de la compassion pour T.Ramadan !
Les "leader" de la "bonne manière d'être" deviennent peut-être trop nombreux...
Joli post en tout cas, sincèrement !
Rédigé par : Romaric.M | 08 juin 2011 à 11:25