Dans la soirée de samedi, vers 22 heures 30, une bande d'une vingtaine de jeunes gens ont attaqué le commissariat de Champigny-sur-Marne dans le Val-de-Marne. Ils étaient armés de mortiers, de barres de fer et ont lancé divers projectiles sur les fonctionnaires de police présents - aucun n'a été blessé - et pour dégrader les locaux.
Neuf d'entre eux, des renforts ayant été appelés, ont été interpellés et placés en garde à vue. Ils étaient âgés de 15 à 20 ans.
Ce n'est malheureusement plus "une première" que cette offensive concertée contre l'autorité policière et le lieu de son exercice. On a déjà connu depuis 2007 des commissariats ou des gendarmeries prises pour cibles d'une vindicte scandaleuse démontrant comme l'exigence de sûreté publique est contredite en son coeur même.
Ce qui à Champigny-sur-Marne est plus étonnant réside dans la cause de cette agression collective. Cette bande prétendait dénoncer la création d'une unité de police spéciale destinée à lutter contre les trafics dans la commune. Autrement dit, il ne suffit plus de s'opposer à la loi mais maintenant on veut la faire ou au moins empêcher de naître celle qui vous déplaît. Quelle impudence que d'oser combattre les délits !
Je ne crois pas qu'il faille minimiser le sens de cet épisode alors que ce dernier représente un degré de plus dans la contestation ostensible ou trop ordinaire de l'Etat, de son rôle, de ses missions. Il n'y a rien de dérisoire dans cette émergence caricaturale d'une contre-loi comme il y a une contre-culture.
Aussi, les propos du préfet de Val-de-Marne, Pierre Dartout, et de son entourage me semblent inadaptés quand ils allèguent : "C'est plus une connerie de gamins désoeuvrés qu'une opération programmée" (20 minutes, nouvelobs.com). Ils sont sujets à caution, que l'affaire soit intrinsèquement grave ou qu'elle perde de son importance symbolique après enquête. Dans tous les cas, rien de plus maladroit que cette réaction immédiate semblant par avance exonérer ! On a tort de plaisanter avec ces incidents de la vie sociale qui, à force de se multiplier, sont pris à la légère parce qu'on ne se sent plus le courage de les tarir à la source par une politique digne de ce nom.
Ce qui s'est produit à Champigny-sur-Marne est-il vraiment si drôle ?
Franck Boizard,
c'est vrai 1968, une année de souffrances,
de privations et d'imbécillités sociétales,
avec un président irresponsable et une
république encore résistante... un mélange
hors pair !
Blague à part : savez-vous que généralement
(!) on se révolte ardûment contre les gens
(personnes) qui en ont la carrure ?
Parce que contre les médiocres c'est inutile ils ne pourraient pas comprendre...
Rédigé par : calamity jane | 07 juillet 2011 à 13:46
La cause de ce bordel est connue : l'esprit issu de mai 68, le maternalisme. Il faut toujours tout comprendre et tout excuser.
Comment on en est arrivé à mai 68 est également connu : la politique d'influence de l'URSS et de ses agents pour désarmer moralement leurs ennemis occidentaux et favoriser autant que possible les tendances suicidaires de notre société.
Voilà le résultat aujourd'hui : une bonne part de nos concitoyens, dont la majorité des élites, prône des idées et des comportements aboutissant à un suicide de notre collectivité. Toute idée d'auto-défense des particularités qui font notre société est honnie : pas de défense des frontières, qu'elles soient morales, humaines, culturelles ou économiques.
L'URSS triomphe. L'ironie de l'histoire est qu'elle est déjà morte et que les envahisseurs ne sont pas ceux que l'on attendait.
Rédigé par : Franck Boizard | 06 juillet 2011 à 18:02
Mary Preud'homme, je ne ferai pas le recensement des attaques "ad hominem" dont vous voulez bien me réserver l'initiative, je m'en fiche d'ailleurs. Je m'abstiens, pour ma part, de réagir spontanément à vos commentaires. Vous n'avez pas la même prudence et vous vous lancez régulièrement, avec l'agressivité qui vous caractérise ici, dans l'exégèse à contresens de mes commentaires. Je me permets donc d'en rire à haute voix, ce qui constitue le moindre de mes droits de réponse. Mon rire ne vous convient pas, je ne m'en étonne pas. Mais ne vous étonnez pas de me trouver, moi et mon caractère péniblement taquin, lorsque vous me cherchez quand, de mon côté, je vous fiche une paix royale. C'est la loi du sport.
Mon père m'a fort mal élevé, il est vrai, il m'a expressément interdit de m'adresser à une dame en la qualifiant de "pauvre ... je n'ose l'écrire". Croyez bien que le respect de cette très mauvaise éducation me coûte et combien je regrette de n'avoir été à votre école !
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 06 juillet 2011 à 17:22
Merci monsieur Bilger
Rédigé par : adamastor | 06 juillet 2011 à 10:58
@Clafoutis
Je vois très bien et à tel point que je lis les journaux ; et ce qu'a écrit P. Bilger est pratiquement ce qu'ont écrit les journaleux habituels. Sortez, lisez, ne vous contentez pas des blogs... Pour ma vue cela va très bien mais je vous remercie pour votre sollicitude. Les marques mentionnées vous remercient aussi.
Rédigé par : adamastor | 05 juillet 2011 à 22:14
@ Frank Thomas
La sûreté en France n’est qu’apparente. Elle fait des ravages dans certains quartiers. Aujourd’hui à Grenoble, la mode c’est l’encerclement pratiqué en plein centre ville, passé une certaine heure, par une quinzaine de jeunes en vélo dissimulés dans les rues adjacentes et qui se rapprochent progressivement de la ou les victimes pour les agresser à coups de couteau et de coups de poing américains.
Lorsque je rends visite à un couple d’ami d’origine tunisienne habitant dans une des cités de Grenoble (pas la pire), madame se lève toutes les dix minutes pour vérifier que ma voiture est toujours là.
Un ami qui venait d’emménager s’est vu interdire l’accès d’une rue en plein jour au motif qu’il n’était pas sur son territoire.
Au bout de deux ans sa femme a renoncé à mettre sa fille dans l’école du quartier car elle y apprenait le racisme (à 6 ans !) : les haines ethniques et raciales s’exportent en France, malgré le travail de fond des enseignants.
Je connais des familles habitant les quartiers dits sensibles qui se relaient pour surveiller d’éventuels départs de feu dans les poubelles et l’ascenseur de l’immeuble, qui ont peur pour leurs enfants et qui n’ont qu’un but, partir. Et ceux qui partent ont un petit (gros) pincement au cœur en pensant à ceux qui restent.
Désolé pour cette liste à la Prévert, mais l’insécurité en France n’est pas un vain mot. Elle concerne aussi bien les français de souche que les personnes d'origine étrangère qui vivent dans ces cités.
Par ailleurs, la criminalité française s'exporte bien. Il y a peu, les voyous qui ont attaqué un fourgon blindé en Hollande parlaient français.
La multinationale Brink's classe la France en tête des pays les plus criminogènes (juste derrière le Mexique, et encore, ce pays remporte la palme parce que les convoyeurs se baladent avec des armes de guerre d'où des attaques plus meurtrières).
D’ailleurs, les sociétés de convoyage redoutent actuellement une reprise des attaques de fourgons et autres distributeurs avec la libération prochaine des délinquants emprisonnés à la fin des années 90, début 2000, auxquels sont venus s'ajouter une nouvelle criminalité issue des cités, hyper violente, qui ne cherchent plus à économiser des vies afin de diminuer les peines encourues.
Heureusement, la classification des actes criminels opérés par le ministère de l’Intérieur volontairement déflationniste fait beaucoup rire (un peu à la manière de ces enseignants victimes d’agression et que leur hiérarchie - direction, rectorat - dissuade très fermement de déposer plainte).
Rédigé par : Raphael38 | 05 juillet 2011 à 21:33
(cf post de JDR à 17:54)
Vous devriez éviter ce genre de vanne sur Buchenwald pauvre type.
Minute de silence SVP.
---
D'autre part,
Je commence par être gavée par vos attaques ad hominem. Vous faites une fixation sur ma personne ou quoi ?
Vous savez, ce n'est qu'un blog. Relativisez mon petit vieux.
A l'évidence votre père vous a bien mal élevé.
J'ajoute et j'en termine en citant Courteline :
"Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet"
Rédigé par : Mary Preud'homme à Jean Domi-nique | 05 juillet 2011 à 20:48
DECADENCE PROGRAMMEE : de la spéculation sur l’alimentaire à la famine, de la rue pour la survie individuelle à la révolution : est-ce une fiction ?
"...Partout en Occident s'agitent ces minorités subversives qui tiennent sous le boisseau les torches incendiaires, prêtes à les brandir. Ces minorités travaillent dans l'ombre, à l'abri même, ô paradoxe, de notre humanité et de notre conscience du droit ; de sorte que rien ne s'oppose à l'expansion de leurs idées, si ce n'est l'esprit critique d'une certaine couche de la population, capable de pondération et d'une relative stabilité mentale".
(Carl Gustav JUNG)
Entre la démission des familles, l'orientation fallacieuse à usage de pression politique de ces Etats dans l'ETAT que sont devenus les mammouths, la justice et l'éducation publique, le laxisme comme force d'inertie par ailleurs, tout se passe comme si l'avenir de la jeunesse était pris en otage pour satisfaire l'idéologie de doctrinaires aveugles, inspirés par des régimes extrémistes bien connus, hélas !
CHACUN, Préfets aussi, doit comprendre, bulletin de vote en mains, comment le mélange explosif de certains intellectuels privés de pouvoir et d'analphabètes indignés, peuvent donner naissance à des régimes de cauchemar et de barbarie, si on n’y prend pas garde dès maintenant.
"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres préfèrent flatter leurs élèves, en tremblant, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien et de personne, alors, c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie."
(PLATON)
Rédigé par : jean-jacques schlaudecker | 05 juillet 2011 à 18:52
"Au fait, avec un fils et un cousin commissaire de police, sans parler de feu mon beau-père et plusieurs autres membres de ma famille officiers de gendarmerie, je sais un peu de quoi je parle."
Fallait le dire tout de suite, Mary Preud'homme ! Tout s'éclaire ! Cette étonnante capacité à lire à peu près tout de travers et à n'y rien comprendre, c'est un apprentissage familial long et persévérant ! Et moi qui croyais que vous aviez un don !
PS : d'aucuns auraient pu dire : mon grand-père était kapo à Buchenwald, c'est dire si je m'y connais en juif.
Rédigé par : Jean-Dominique | 05 juillet 2011 à 17:54
Apprenez à bien lire avant de poster Ludovic.
Entre dire que l'on sait un peu de quoi l'on parle (en réaction à quelqu'un qui parle sans savoir) et se dire parfaitement qualifié, il y a de la marge.
Eh oui mes enfants et leurs conjoints m'ont appris quelques petites choses sur leurs métiers respectifs : commissaire, magistrat ou médecin. De même que feu mon mari, radiologiste, mes neveux et cousins, enseignants, médecins, ingénieurs etc. sans oublier mes ascendants, père, mère et beau-père qui eux-mêmes exercèrent des métiers qui n'avaient rien à voir avec le mien.
A mes yeux découvrir un métier ou une expérience par le biais d'un proche est certainement plus fiable que de le faire en regardant des feuilletons télé genre Navarro ou Julie Lescaut.
De même que j'ai beaucoup appris au fil de mes voyages, notamment plusieurs langues étrangères.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 juillet 2011 à 17:47
>2012 : Marine Le Pen et vite.
Jean dit andolet
Bon d'accord. Marine présidente réussit á maîtriser les "banlieues".
Après, c'est quoi la suite du programme ?
Juste pour savoir…
Rédigé par : Jean-Paul Ledun@Jean dit andolet | 05 juillet 2011 à 16:57
Jouhaud qui déboule sur le blog et se permet de commenter des messages qu'il nous confie naïvement ne pas avoir lus a écrit :
"Je n'ai pas lu ce qu'a écrit Mary, les propos type "enseignants gauchistes" me fatiguant d'avance..."
Encore une info de première main. Ah ! préjugés quand tu nous tiens.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 juillet 2011 à 16:31
@Mary Preud'homme
"Au fait, avec un fils et un cousin commissaire de police, sans parler de feu mon beau-père et plusieurs autres membres de ma famille officiers de gendarmerie, je sais un peu de quoi je parle."
En effet vous êtes pleinement qualifiée ; moi j'ai un cousin ORL et un autre chirurgien, je suis donc pleinement qualifié pour expliquer à mon généraliste comment il doit faire ses diagnostics.
Mieux vaut en rire si vous avez un peu de sens de l'humour.
Rédigé par : Ludovic | 05 juillet 2011 à 12:25
C'est le résultat de la démagogie, de l'hypocrisie et de la médiocrité de nos politiques ! La France est morte disent les étrangers de nous et c'est l'exacte vérité. J'ai honte d'être français ! La solution n'est sûrement pas Marine Le Pen hélas... Moi je verrais bien déployer l'armée dans ces quartiers et sur le territoire pour remettre de l'ordre...
Rédigé par : padraig | 05 juillet 2011 à 12:20
"Ce qui s'est produit à Champigny-sur-Marne est-il vraiment si drôle ?"
Ce n'est pas drôle du tout et, s'il n'y a pas de minorité trop visible dans la petite troupe de ces mineurs délinquants, je propose qu'on s'inspire de l'histoire du très malin Sisyphe qui avait osé défier en leur jouant toutes sortes de tours pendables, les dieux et la mort elle-même
, et qu'on les amène sur un champ de tir, qu'on leur fasse bâtir un mur, tirer ensuite eux-mêmes dessus au mortier précisément, puis une fois démoli qu'on leur fasse déblayer les gravats, puis reconstruire et ainsi de suite jusqu'à ce que les mots 'démolition', 'absurde', 'autorité' et 'éternel recommencement' fassent sens à l'issue d'un debriefing au cours duquel on aura cherché à leur permettre d'exprimer leur ressenti au moment où leur œuvre se sera retrouvée par terre et à reconstruire.
Quant à ceux qui auraient été estimés de constitution trop faible pour ce genre d'explication musclée de leurs actes par la société qui en a été victime, je propose qu'on donne le choix aux parents d'une demi-heure de pilori (surveillé afin qu'ils ne soient pas blessés), au milieu de la cour de récréation à l'heure de la récré suivi d'une rédaction dont le sujet serait :" Comment faire pour éviter de me retrouver à nouveau dans une situation humiliante et désagréable", devraient également aider à leur remettre les idées en place.
Ce genre d'actes en effet appelle une réaction énergique et déterminée qui frappe l'imagination, avant de devenir monnaie courante et qu'après les commissariats on ne les voient s'intéresser aux domiciles des particuliers pour une nouvelle forme de vol (ou même de simple vandalisme) avec effraction !
Rédigé par : Catherine JACOB | 05 juillet 2011 à 12:14
@ Frank Thomas
"Personnellement, élu durant un quart de siècle et jusqu'en 2008 dans une ville de 10.000 habitants servant de terrain de jeu à la délinquance venue de Paris et de sa banlieue, je les ai côtoyés très régulièrement et j'ai animé avec eux des commissions de sécurité innombrables.
Il n'en demeure pas moins que je conteste radicalement votre vision catastrophiste très en vogue en ce moment, et votre pessimisme un peu aigri.
Je répète, parce que c'est la vérité statistique, que la sécurité en France est à un très haut niveau. Si les voyages dans le temps ne vous disent rien (vous avez tort), voyagez donc dans le monde d'aujourd'hui et citez-moi un pays où l'on vive plus sûrement qu'en France, une capitale aussi sécurisée que Paris."
Non, mais voilà, vous avez tout dit. On a effectivement la capitale la plus sécurisée d'Europe. Et dans la majorité des quartiers, la sécurité est à un haut niveau.
Il y a juste que c'est dans le cadre d'un abandon de souveraineté sur d'autres parties du territoire. Quartiers sécurisés pour ceux qui ont les moyens, quartiers sous domination de bandes pour ceux qui ne les ont pas.
Je n'ai pas lu ce qu'a écrit Mary, les propos type "enseignants gauchistes" me fatiguant d'avance. Mais il faut bien reconnaître qu'il y a un certain discours "peuple de gauche qui a acheté son bien immobilier dans un quartier correct dans les années 70-90" qui est exténuant.
Etre un bourgeois libéral aux idées généreuses, cela ne coûte pas cher quand on ne subit pas les conséquences de ses discours.
Je souhaite par exemple bien du plaisir à M. Mélenchon pour faire des voix hors des centre-villes avec des propositions comme la "suppression de l'effet de la récidive sur les peines".
Au-delà d'un certain nombre de récidive, le but de réinsertion de la peine ne doit-il pas être remplacé par un but d'élimination sociale, dans une optique de protection de la société?
Rédigé par : jouhaud | 05 juillet 2011 à 11:54
Les faits ont la peau dure ! Les gentils ingénus qui ont exprimé, en commentant le billet de M.Bilger, leur désaccord, en seront pour leurs frais. La bande de joyeux/jeunes fêtards qui s'entraînaient pour le 14 juillet ont remis le couvert ! Et là, couac les SR et compagnie. C'est rigolo...
Rédigé par : adamastor | 05 juillet 2011 à 11:44
@Regina
"On ne peut pas être partout ! Nous sommes occupés à sauver le monde, ailleurs !"
Je pense que vous avez une mauvaise perception des choses, pour comprendre en quoi vous percevez mal, il suffit d'imaginer que l'on trouve du pétrole ou du minerai rare dans le sous-sol des cités.
Et là, croyez-moi, ipso facto les problèmes de sécurité s'évanouiraient comme fumée de torche pétrolifère.
Comme on dit : "qui veut la fin veut les moyens".
Ce qui permettrait de supposer que "qui ne se donne pas les moyens ne veut pas la fin".
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 05 juillet 2011 à 11:13
Ce qui est grave en effet, pour résumer un certain nombre de réactions, c'est la banalisation, d'abord de ces comportements, ensuite et encore plus de la lâcheté et de la complaisance de supposées autorités (administratives, morales ou autres...).
Rédigé par : JR | 05 juillet 2011 à 11:10
@adamastor 04-07-2011 12:57
" Il ne vous a sans doute pas échappé que monsieur Bilger écrivait la phrase que VOUS incriminez, entre guillemets"
Ben si : ça m'a échappé ! Et pour cause !!
Tenez, je fais un copier/coller.
A part "gamins"...
C'est kekchose, la mauvaise foi...
Regardez bien, vous allez y arriver :
Des "gamins" font la loi ?
Dans la soirée de samedi, vers 22 heures 30, une bande d'une vingtaine de jeunes gens ont attaqué le commissariat de Champigny-sur-Marne dans le Val-de-Marne. Ils étaient armés de mortiers, de barres de fer et ont lancé divers projectiles sur les fonctionnaires de police présents - aucun n'a été blessé - et pour dégrader les locaux.
Vous voyez des guillemets autour de la phrase, vous ?
Essayez Afflelou, Optic 2000 ou Lissac !
Et même : M. Bilger (outre qu'il n'a pas mis de " ") aurait dû, dans votre hypothèse fantasmée, rectifier l'imprécision (volontaire ?) du journaliste. Mensonge par omission.
OK pour les charges creuses et les mortiers ! Mais au point où on en est de volonté d'entretenir la peur, n'hésitons pas...
Rédigé par : Clafoutis | 05 juillet 2011 à 10:20
Réponse à une dame à la fois très agressive et très chrétienne.
"Animer", en français, signifie participer de façon active. Ce n'est pas un métier, comme le suppose le mot "animateur" que vous croyez fin de lui substituer.
Ainsi, j'anime ma classe tout au long de l'année, mais je ne suis pas "animateur de l'Education Nationale" ; sans doute animez-vous votre famille par votre rafraîchissante présence, sans être pour autant employée comme "animatrice familiale"...
Donc, comme élu, j'ai participé de façon active aux commissions de sécurité auxquelles étaient présents également, pour ne citer que les forces de l'ordre, la police municipale et le commissaire de police.
Nous ne "blablations" pas, mais nous allions à la rencontre de la population qui venait exposer les difficultés qu'elle rencontrait. Ces réunions étaient et sont toujours d'une très grande efficacité. Vous lisez trop vite et mal, Madame. Où voyez-vous, dans ce que j'écris, que la ville dont je suis élu soit dans la banlieue parisienne ?
Apprenez que les voyous ont de belles et puissantes voitures et qu'ils les utilisent volontiers pour rendre visite à leurs proches dans la très grande couronne parisienne.
Prenez donc l'habitude - conseil de professeur - de lire attentivement non pas ce que vous croyez qu'on écrit, mais ce qui est réellement écrit, cela vous évitera le ridicule de contredire le contraire de ce qui est dit.
Le débat n'en sera que meilleur.
Telle Agrippine, "fille, femme et mère d'empereurs", vous avez autour de vous une foule de membres des respectables institutions de la police et de la gendarmerie ; il est regrettable que vous en ayez si mal compris le fonctionnement et la mission.
Dans mon précédent commentaire, je me permettais de vous classer au nombre de ces esprits cultivés et ouverts que j'aime à regrouper sous le terme générique de "poujadistes".
Merci de nous en offrir une si éclatante confirmation.
Rédigé par : Frank THOMAS | 05 juillet 2011 à 09:32
Les propos du préfet relèvent plus de la communication que de son sentiment personnel ou de celui du ministre de l'Intérieur.
Il n'a selon moi pas voulu que ces déclarations certes quelque peu étonnantes, soient perçues par les "jeunes" délinquants comme des provocations. Cela ne signifie pas qu'il minimise ces actes inadmissibles et répréhensibles, ou les excuse !
Ce qui compte ce ne sont pas les déclarations dans les médias mais l'action de la police en vue d'arrêter ces individus délinquants et de les déférer à la justice en vue d'un jugement, puis d'assurer quotidiennement la sécurité et la tranquillité publique (notamment par la lutte contre les trafics en tout genre dans cette ville, aux quartiers des Bois l'Abbé et Boullereaux par exemple).
Il convient de préciser que la prudence dans les propos du Préfet, qui allaient logiquement être repris et amplifiés par voie de presse, s'imposait compte tenu de la localisation géographique du commissariat en question situé en plein coeur de la zone résidentielle (cité) du Bois l'Abbé à Champigny-sur-Marne, tout près d'une autre cité, les Mordacs, qui est pleine réhabilitation, entourée de béton, de barres d'immeuble (il y a une tour qui surplombe une grande partie du Val-de-Marne de plus de vingt étages au milieu d'une zone pavillonnaire), sur une place en forme de cour où l'on ne peut accéder que par trois rues (la voie publique passe même sous une barre d'immeuble), ressemblant à un vrai labyrinthe, en présence d'un éclairage public la plupart du temps sur le toit des immeubles...
Certains pourraient considérer qu'il s'agit d'un ghetto, mais qui est tout de même relié directement aux autres villes du Val-de-Marne, notamment Créteil, Chennevières, le centre ville de Champigny, Villiers-sur-Marne et son RER, par le bus.
Cela fait une mauvaise publicité à la grande ville de Champigny-sur-Marne, qui est plutôt calme (de nombreux quartiers pavillonnaires, un centre ville agréable).
Je conseille vivement aux lecteurs de ce blog de se rendre au quartier du Bois l'Abbé pour comprendre le contexte particulier du commissariat de police, en prenant le bus 308 de la RATP par exemple...
Rédigé par : gorditus | 05 juillet 2011 à 06:55
En prenant un peu de recul, on peut se demander s'il est raisonnable de rester dans une situation où cinq millions de français, pour consommer une drogue similaire aux drogues légales, alimentent les trafics mafieux à chaque fois qu'ils veulent se rouler un joint.
Comment peut-on s'étonner ensuite que les représentants de l'ordre soient autant méprisés et que les voyous pullulent ?
J'aimerais que la dépénalisation du cannabis soit décidée à l'échelle européenne. Car sinon cela concentre un tourisme malsain dans le pays qui dépénalise, comme aujourd'hui à Amsterdam: tous ces imbéciles qui ne pensent qu'à s'enfermer dans un coffee shop alors que cette ville est si jolie sous le soleil d'été.
Aussi, du temps de mes parents et grands-parents, Perpignan était célèbre pour ses cinémas pornos, que les Espagnols venaient remplir goulûment. On ne garde pas un souvenir impérissable de ce tourisme-là...
Dépénaliser, donc, mais globalement. Voilà un projet que l'Europe serait bien incapable de mener à bien.
Rédigé par : Alex paulista | 05 juillet 2011 à 02:05
Alors là Jean-Dominique vous me faites bien plaisir.
J'adhère pleinement á vos propos sur les motards.
Il y a longtemps que je ne supporte plus leurs réactions á chaque proposition pour tenter d'améliorer la sécurité sur les routes.
Ils ont quand même réussi á faire croire qu’allumer les feux de croisements des voitures représente un danger pour leurs pommes.
En Autriche et en Allemagne nous roulons toujours les phares allumés.
Les motards n’ont jamais l’idée de bloquer les vacanciers pour cette raison.
Ni pour aucune autre d’ailleurs.
"les motards en colère"...
rien que le nom m'amuse.
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 05 juillet 2011 à 01:03
Animateur de commission de sécurité, c'est nouveau, ça vient de sortir...
Vous savez que vous êtes comique Frank Thomas... Dans une ville de 10.000 habitants de la banlieue parisienne, vous deviez tout juste avoir droit à un maigre poste de police, antenne d'un commissariat, avec quelques fonctionnaires qui avaient des tâches bien plus urgentes que de passer leur temps à blablater dans des commissions.
Au fait, avec un fils et un cousin commissaire de police, sans parler de feu mon beau-père et plusieurs autres membres de ma famille officiers de gendarmerie, je sais un peu de quoi je parle.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 juillet 2011 à 00:23
Merci sbriglia, j'avoue que l'exégèse de mon commentaire par Roche G m'a mis en joie et je n'ai pas voulu, quant à moi, y apporter la moindre contradiction, surtout pas ! Et je passe sur Mary Preud'homme qui plane toujours dans l'éther du contresens !
Rédigé par : Jean-Dominique@sbriglia | 05 juillet 2011 à 00:02
On ne trouve des Roger G et Robert Marchenoir que lorsque le sujet concerne la délinquance. Aucun autre sujet ne les intéresse... Et toujours le même angle: la montée de la violence... on est en état de guerre... à bas les gauchistes empêcheurs de punir en rond... etc, etc.
Z'avez envie de castagne où quoi ? Faites comme Mary Preud'homme, engagez-vous !...
Et puis, au fait, que fait votre super-champion Sarko, qui est au manettes depuis un bout de temps quand même ?
La gauche en tutu ? la gauche tout court, oui...!
Rédigé par : Herman | 04 juillet 2011 à 22:48
Il y a deux ans, c’était un vendredi au mois de juillet, j’ai garé mon automobile devant le stade nautique d’une grande ville jouxtant Grenoble. Après une heure de détente et d’entretien corporel passés dans une douce apesanteur et la chaleur salvatrice d’un été accueillant, je suis rentré chez moi. Mais à pieds. Parce qu’un des jeunes saisonniers en charge de mon panier avait donné mon bracelet à un petit crapaud venu récupérer les affaires de son ami petit crapaud qui avait bien entendu perdu son badge. Résultat : plus de voiture, plus de portable, le portefeuille vidé.
Fort navré par cette fâcheuse aventure, je décidais de demander conseil au médiateur de la république afin de connaître mes droits à l’égard de ce qui ressemblait à s’y méprendre à une faute commise par un agent de la puissance publique pendant le service. En effet les quelques avocats rencontrés au cours de consultations gratuites organisées dans nos beaux hôtels de ville bleu blanc rouge m’avaient certes permis d’admirer la complexité et l’extraordinaire diversité d’interprétation de notre droit, ainsi que de débuter une originale collection de carte de visite, mais pour ce qui était de savoir par où commencer mes démarches, je n’avais pas avancer d’un pouce.
Donc ne voilà t’il pas que je téléphonais au médiateur disponible ce jour là, pas le médiateur en chef qui s’occupe des choses importantes, non, un médiateur sous-chef : une espèce de chargé d’études (?) récemment en retraite, un brin d’autoritarisme encore présent dans le ton, dont le patronyme était l’homonyme d’une multinationale française du pneu. Eh bien, vous me croirez si vous le voulez, mais au bout d’un quart d’heure de discussion, Monsieur Bibendum visiblement à court d’argument(s) (« on ne porte jamais plainte contre l’administration car c’est perdu d’avance et gna gna gna … ») m’a affirmé sans rire que ce qui m’était arrivé s’apparentait purement et simplement à « de la redistribution des richesses (sic)… parce qu'il faut bien les comprendre, ils n’ont rien… » Pris d’une envie subite de pratiquer le kung-fu sur un vieux pneu usagé, je mis un terme à cette conversation devenue aussi inutile que pathétique.
Ne disposant pas hélas d’une fortune de 243 milliards et ne pouvant pas m’attacher les services 24 heures sur 24 de 118 avocats en or massif, je me suis sagement contenté de l’indemnité prévue dans mon contrat d’assurance (heureusement j’étais tout risque), ainsi que d’un complément de 500 € (!) octroyé par ma compagnie après deux ans de courriers et discussions téléphoniques.
Dès réception du rapport d’autopsie arrivé quelques temps plus tard dans ma boîte aux lettres, je me suis empressé d’envoyer un mail à ce cher médiateur afin de lui expliquer que si on volait un véhicule parce qu’on était pauvre, on ne s’empressait pas d’y mettre le feu dès la fin du week-end. Mais le temps a passé, Dieu ait son âme. Pas l’affreux Torqueimada-médiateur, il ne le mérite pas, mais ma petite voiture morte calcinée un jour de juillet ensoleillé sur l’autel de la redistribution des richesses.
Et ce n’est certainement pas avec des politiques borgnes de père en fille acoquinés avec une bande de charlots incompétents et bas du front qu’on règlera le problème, ni aucun problème d’ailleurs.
Rédigé par : Raphael38 | 04 juillet 2011 à 22:27
Monsieur l'avocat général,
C'est un Président comme vous qu'il faut à la France !
Les gouvernements UMP ou PS sont incapables de résoudre un problème de banlieue... mais on va faire la guerre à Kadhafi...
Les politiques ont laissé faire...
2012 : Marine Le Pen et vite.
Rédigé par : Jean dit andolet | 04 juillet 2011 à 22:01
Il y a une quinzaine d'années j'avais été choqué par le commentaire d'un journaliste qualifiant d'"incident" l'attaque d'un commissariat par jets de bouteilles d'essence enflammées.
Au début des années soixante (glorieuses ???) ces faits étaient qualifiés (dans le désordre) de constitution de bandes armées, de fabrication, détention et usage d'armes interdites, d'association de malfaiteurs, de destruction de biens publics, de tentative d'assassinat (Colonna, ils étaient fous !) et, cerise sur le gâteau, ce qui vous amenait devant la juridiction d'exception était l'atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat.
Si j'ai bien compris, aujourd'hui le ministère de l'Intérieur considère qu'il ne s'agit que d'un monôme de potaches...
Il est vrai que depuis, Sapiens a remplacé Néandertal.
Rédigé par : Serge Vancina | 04 juillet 2011 à 21:57
Ce n'est ni une "connerie", ni de la vindicte, ni de la contestation : c'est une guerre civile.
Et encore, civile est de trop, dans la mesure où les agresseurs sont, toujours, d'origine étrangère.
A une guerre asymétrique et de basse intensité (sauf pour ceux qui en sont la cible), on ne répond pas avec des communiqués.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 juillet 2011 à 19:20
On ne peut pas être partout ! Nous sommes occupés à sauver le monde, ailleurs ! Cela nous rassure ! Que faire d'autre que constater, à part de la dérision. Une disparition d'enfant ou de joggeuse par jour, sans compter les autres faits criminels. A ce stade, minimiser les choses est l'expression d'une impuissance bien sûr, et laisse une puissance s'installer : la mafia ! Ou la politique de la terreur.
Et encore, je la trouve très molle, car cela fait des décennies que les gouvernements roupillent, juste préoccupés de se faire élire ou réelire. Depuis longtemps déjà l'on fonctionne sur un reliquat de démocratie et de lois qui n'impressionnent plus que les communiantes. A force, cela finit par se savoir !
Non ce n'est pas drôle.
Rédigé par : regina | 04 juillet 2011 à 19:19
@Mary Preud'homme
"(...)certains intervenants euphoriques. Lesquels pratiquent l’angélisme et n’ont à l'évidence aucune idée de ce que peut être la vie quotidienne des professionnels de l’autorité républicaine(...) "
Mais, chère Madame, croyez-vous qu'on vous ait attendue pour les fréquenter, ces "professionnels de l'autorité républicaine" ?
Personnellement, élu durant un quart de siècle et jusqu'en 2008 dans une ville de 10.000 habitants servant de terrain de jeu à la délinquance venue de Paris et de sa banlieue, je les ai côtoyés très régulièrement et j'ai animé avec eux des commissions de sécurité innombrables.
Il n'en demeure pas moins que je conteste radicalement votre vision catastrophiste très en vogue en ce moment, et votre pessimisme un peu aigri.
Je répète, parce que c'est la vérité statistique, que la sécurité en France est à un très haut niveau. Si les voyages dans le temps ne vous disent rien (vous avez tort), voyagez donc dans le monde d'aujourd'hui et citez-moi un pays où l'on vive plus sûrement qu'en France, une capitale aussi sécurisée que Paris.
Je ne dis rien, ne désirant pas être désagréable, de votre petit couplet poujadiste sur les enseignants gauchistes ennemis de l'ordre public, qui ferait rire s'il n'était pas si éculé et si tristounet.
Rédigé par : Frank THOMAS | 04 juillet 2011 à 18:28
Philippe, un autre événement d'une autre portée aurait dû vous titiller dans ce registre : le 18 juin, 10000 motards ont immobilisé les rues parisiennes pour protester contre des mesures de sécurité routière. Je trouve ce comportement plus grave. Il s'agissait ici non pas de délinquants mais de citoyens ordinaires. Ils réclamaient ainsi le droit de foncer comme des malades, de ne pas être identifiés par les radars avec des plaques plus grandes, de ne pas porter de gilet permettant aux voitures de ne pas les percuter. Bref, il s'agissait de s'opposer à l'intérêt général le plus élémentaire, celui du droit à la vie sur la route.
Je ne suis pas un angelot du volant, j'ai perdu mon permis comme beaucoup de gens qui conduisent beaucoup et qui sont parfois pressés. Mais il ne me viendrait pas à l'idée de contester le bien-fondé d'une limitation de vitesse. Si je triche et que je suis pris, tant pis pour moi, mais je connais la règle, j'en accepte le tarif. Un motard à 130 sur l'autoroute, je n'ai jamais vu. Même en excès de vitesse, je n'en ai jamais dépassé un. C'est un comble tout de même que cette revendication de pouvoir provoquer des accidents à sa guise. Ils n'ont rien cassé, pas de mortier. Mais combien de cadavres ?
Rédigé par : Jean-Dominique | 04 juillet 2011 à 17:30
"Ou alors Henri Gibaud va peut-être nous révéler ... "
Vous faites la guerre totale en faisant suite dans les autres chapitres ?
Je ne vous suivrai pas sur ce terrain.
Laborit ("éloge de la fuite") et Girard ("bouc émissaire") nous le conseillent.
Bonne santé à vous, sincèrement.
Rédigé par : Henri Gibaud avec ONSECALMATOR à M. Savon_____ | 04 juillet 2011 à 16:28
Roche G, excellent !
Aux archives de l'école de journalisme de Lille on conserve précieusement un TD :
Sujet : « Cinq hommes lourdement armés dévalisent un casino après avoir menacé de leurs armes la clientèle et séquestré le Directeur »
Version JDR : « Ecœurés par l’argent qui ruisselle à flots dans ces lieux qui ont été créés de toute pièce pour endormir une frange fragilisée de la population, de nouveaux « Robin des bois », sans haine ni sang versé , ont tenté un geste désespéré de redistribution des richesses »
(pardon JDR, mais depuis que Laboca est avec Obama, faut bien que je m'occupe !)
Rédigé par : sbriglia@Roche G. | 04 juillet 2011 à 15:47
L’incontournable Jean-Dominique Reffait commente l’actualité à la sauce tomate socialo :
« Des jeunes désœuvrés peu liés au trafic mais directement en prise avec les contrôles ». Pour comprendre les nuances faire des études chez les potes de la STASI !
« Ces jeunes, gagne-misère du trafic ». Pleurons ensemble avec le Prêtre Christian Delorme.
« Le plus riche dealer, un gros garçon balourd, (SIC) a décidé de raccrocher les gants, fortune faite (environ 2 millions d'euros placés en bon père de famille » (RE SIC) « la police eut défoncé plusieurs mois de suite la porte de l'appartement de sa mère ».
Un gros garçon balourd, comprenez un gentil enfant, qui a laissé sa mère se débrouiller avec les casseurs des forces du désordre !!!
Cette "attaque" (par mortier, il faut comprendre des petits artifices festifs utilisés comme projectiles incendiaires, pas des armes de guerre) ».
Pour ceux qui ont fait leurs études dans l’artillerie de tranchées, ne prenez pas peur ! Le mortier est vendu sans le permis de tuer un policier, mais qui le recevrait en pleine gueule doit remercier le tireur, car le mortier c’est un objet festif à l’approche du 14 juillet. Merci Dominique de ces précisions, les trop nombreux électeurs de droite qui voulaient voter FN sont rassurés !
« Dans de lointains passés, de pareilles manifestations ont eu lieu lorsque de nouvelles politiques mirent fin à certaines contrebandes dans les Pyrénées au 19ème siècle ».
Merci de rappeler l’insécurité des siècles passés, cher Dominique vous avez oublié la bande à Bonnot et l’auberge de Peyrebeille.
« Champigny n’a été aussi calme qu'en ce moment cet incident qui n'a pas fait un rond dans l'eau ici-même. »
Le guide touristique des quartiers tranquilles, Jean-Dominique Reffait, continue les visites. En somme une cité paisible.
« Ce serait une suprême bêtise que d'attiser cette très maigre étincelle ».
Une petite étincelle ce n’est pas un feu ! Sauf que ce matin une autre peeetiiite étincelle sympathique pour un second entraînement avant le 14 juillet a été organisée devant la boutique des bleus. Jean-Dominique Reffait un nouveau Daniel Vaillant dans le gouvernement de la Martine.
Rédigé par : Roche G | 04 juillet 2011 à 15:10
Il y a LA cause première dont on ne parle jamais - soit parce qu'on l'ignore - soit parce que la remettre en question semble impossible - et qui peut se résumer à un chiffre : 1968 ou plus exactement l'esprit de 1968.
Si on acceptait - avec lucidité - d'en revenir et modifier tout ce qui en découlait en ses conséquences, nous verrions une transformation sociétale complète s'accomplir ! Mais soyons réaliste, ça tiendrait du miracle.
Rédigé par : LAROCHE | 04 juillet 2011 à 14:26
"SR",
Sans doute allez-vous trouver de bonnes
raisons de contredire ! mais cela fait
maintenant plusieurs fois que je lis vos rares interventions et constate que vous n'apportez
rien si ce n'est démolir...
Alors de deux choses l'une soit vous
essayez de communiquer (ce qui pour l'heure
n'est pas encore un péché mortel) soit
vous connaissez personnellement ou
intuitivement Monsieur Bilger et vous vous
adressez nommément à lui !
Comprenons-nous bien : la canicule étant
prévue, je crains que les esprits échauffés
soient plus nombreux que vos prévisions...
Rédigé par : calamity jane | 04 juillet 2011 à 14:18
Pour le préfet du Val-de-Marne, c'était une répétition du 14 juillet.
Les éléments de langage ont dû être fournis à ce bon M.Dartout par son maître préfet de la place Beauvau.
Les préfets, comme d'autres corps de l'Etat, ont été tellement humiliés par le régime sarkozyste qui en a fait des laquais soumis plus que jamais, que le seul souci de ces fonctionnaires est désormais de pratiquer le "storytelling" salvateur...
Plus de contrôle de légalité sérieux des actes des collectivités locales,la non-exécution des décisions de justice érigée en système en matière de contentieux du littoral par exemple,il leur reste pour activités principales de se couler dans les boiseries de leur bureau ou de disparaître sous la moquette, en espérant ne pas se faire remarquer..
Ces fonctionnaires ont compris que mieux valait pour leur survie servir le whisky aux élus que leur servir des articles 40 du CPP...
Rédigé par : caton | 04 juillet 2011 à 14:09
J'ai également entendu une représentante de la mairie de Champigny-sur-Marne dire que : "pas du tout, tout cela n'était que pétards d'avant 14 juillet" ! puis un préfet qui minimise ! il doit y avoir autre chose que ce projet de loi...
Rédigé par : Ozaguets | 04 juillet 2011 à 13:57
20 "petits crapauds"(*) de 15 à 20 ans qui déboulent dans un commissariat à 10 heures et demi du soir, armés de mortiers pour feux d’artifices, de barres de fer et projectiles divers destinés à chatouiller, amicalement, les côtes de "la bande des bleus"(1), pas de quoi fouetter un chat d’après quelques-uns. Juste de la provoc à deux balles. Comme le guignol de l’autre jour qui voulait seulement secouer un peu le président par la manche et lui mettre son poing dans la gueule pour faire connaissance. Comme tous ces voyous qui forcent les barrages, attaquent les gendarmeries, les casernes, les écoles, cassent les vitrines et les abribus, saccagent les jardins publics, taguent les plus beaux monuments, brûlent les voitures, squattent les caves, rançonnent des écoliers, filment des tournantes, caillassent pompiers et urgentistes, etc. Au Moyen Âge, c’était pire nous dit-on. Possible, mais pas sûr, d’autant que les puissants tenaient le haut du pavé et qu’insulter le monarque de l'époque, les seigneurs ou leurs représentants auprès du petit peuple vous valait à coup sûr, sinon la pendaison ou l’écartèlement, du moins la prison ou le bannissement. Sans remonter aussi loin dans le temps, contentons-nous donc de comparer la société actuelle avec celle de nos parents et grands-parents, qui eux ne tiennent pas le même discours que celui (irréaliste) de certains intervenants euphoriques. Lesquels pratiquent l’angélisme et n’ont à l'évidence aucune idée de ce que peut être la vie quotidienne des professionnels de l’autorité républicaine qui doivent de plus en plus se battre sur tous les fronts, y compris contre des calomniateurs de tout poils. Il n'est pour s'en convaincre que de regarder les chiffres des blessés dans les forces de police et de gendarmerie qui ont plus que doublé en 20 ans. Sans oublier les familles de ces fonctionnaires et militaires trop souvent « oubliées » et contraintes de déménager, à moins qu'elles aient pris soin de dissimuler prudemment des professions réputées «honteuses» comme on dissimule une tare congénitale. Métiers de minables ou de tarés, ce que considèrent d'ailleurs sans vergogne et en toute bonne foi nombre d'enseignants ou de journalistes de gauche, qui ne se gênent pour caricaturer outrancièrement policiers et gendarmes trop souvent décrits comme des brutes incultes.
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Petite précision au sujet du pensum de M. Reffait : il me semble qu'il confond conventions et pétitions. Le fait est que la police nationale sous l’égide du préfet peut signer une convention avec une commune, en matière de sécurité publique exclusivement. Par conséquent, ce ne sont pas les pétitionnaires qui décident, d’autant que des pétitions il en arrive des dizaines tous les jours dans les préfectures, communes, commissariats, ministères etc. Alors qu’en matière de police judiciaire, à ne pas confondre avec la police de sécurité publique, c’est le ministère de la justice qui a autorité. Quant aux brigades spéciales ou groupements d’intervention tels que les GIR, ces derniers étant constitués de policiers, gendarmes et douaniers, et renforcés le cas échéant par du personnel ressource, ils ont essentiellement pour mission de lutter contre les trafics, économies parallèles et escroqueries en tous genres. Et comme ils doivent rendre compte ou sont rattachés à la PJ , il va de soi qu’il appartient au ministère de l’Intérieur de définir le contenu et les limites de leurs interventions. A noter que les GIR (il en existe un dans le Val de Marne placé sous l'autorité d'un commissaire) ont été créés à l’initiative de Sarkozy en 2002 et sont compétents sur tout le territoire, voire même au-delà des frontières, concernant notamment les problèmes de trafics de drogue ou de blanchiment d’argent.
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(*) surnom donné par les policiers aux jeunes des cités en raison de leur accoutrement.
(1) par opposition à la bande des djeuns ou à la caillera
Rédigé par : Mary Preud'homme | 04 juillet 2011 à 13:55
Des assocs au préfet en passant par la majorité des journalistes tous ceux qui excusent, minimisent, désinforment pour moi ce sont des collabos des temps modernes, ni plus ni moins...
Rédigé par : ranzano | 04 juillet 2011 à 13:20
Pour SR qui écrivait : "L'empressement pour commenter un fait divers qui concentre tous les ingrédients populistes exprime bien l'esprit de son auteur. L'été sera chaud dans la tête de P. Bilger.". Qu'est-ce qui concentre tous les ingrédients populistes (plus stéréotypé on ne fait pas) le fait divers? L'esprit de son auteur? Quel auteur? Celui du commentaire? Celui du fait divers? Prenez de la hauteur et cessez de baisser les bras face au genre d'événement décrit dans le fait divers. C'est ce mode "d'abdication" de renoncement qui ouvre la porte à toutes sortes de comportements asociaux.
Rédigé par : adamastor | 04 juillet 2011 à 13:06
Pour Clafoutis: Il ne vous a sans doute pas échappé que monsieur Bilger écrivait la phrase que VOUS incriminez, entre guillemets. Il reproduisait ce qu'un journaliste a écrit, comme il le fait assez souvent. C'est l'auteur originel de la phrase qui aurait dû prendre des précautions... d'ailleurs tout comme vous: en 40 ans d'armée je n'ai jamais vu ni entendu parler d'obus de mortier à charge creuse!
Rédigé par : adamastor | 04 juillet 2011 à 12:57
Cher Philippe,
Que voulez-vous, quand le politique, le social et l'économique désertent un territoire, celui-ci est occupé par ceux qui y restent et qui y font la loi.
Ce ne sont pas des déclarations soit de matamore soit de désinvolte qui y changeront quelque chose.
Paris est encore à peu près sanctuarisé... Pour combien de temps encore ? Et quand la question se posera il sera trop tard !
Non ce n'est pas drôle ce qui s'est passé à Champigny-sur-Marne.
Rédigé par : nicolas | 04 juillet 2011 à 12:20
@PB
Des gamins ne font pas la loi ! Ils imitent seulement les adultes !
Des gamins ne feront jamais la loi ! Ils ne feront que ce que les adultes leur laissent faire.
Les gamins ignorent la loi ! Ils ne savent que ce qu'on leur apprend.
Si le respect de la loi était inné ça se saurait !
Quand j'étais gamin, je cherchais les repères des lois physiques, quand je les transgressais, les plaies et bosses même jusqu'à la fracture, étaient la sanction immédiate.
Quand je cherchais les lois sociales, personne ne m'a donné ni plaies ni bosses, alors la fracture s'est faite toute seule...
Heureusement depuis j'ai grandi... mais j'ai toujours quelques cicatrices physiques et gardé quelques espérances sociales. :-D
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 04 juillet 2011 à 12:17
Au mortier ? Mon Dieu, mais c'est la guerre ! Alors vite, ouvrons les manuels. « Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait » que dit le traité des traités. D'indignation, il ne n'écrit pas un mot. Sûrement parce que ça ne sert à rien d'autre qu'à mettre la guerre dans la tête des gens sans jamais vouloir la faire vraiment.
Rédigé par : Mor | 04 juillet 2011 à 11:44
Amusant. On compte ici ceux qui n'ont jamais fait leur service militaire, pour confondre un mortier et un pétard de 14 juillet...
Ou alors Henri Gibaud va peut-être nous révéler que c'est Balladur qui en a vendu à Champigny-sur-Marne, via Karachi ?
Rédigé par : Savonarole | 04 juillet 2011 à 10:52
Bonjour Philippe Bilger,
« Ce qui s'est produit à Champigny-sur-Marne est-il vraiment si drôle ? »
Certes ce n’est pas drôle et pourtant, cela ressemble à un film comique du temps du cinéma muet, que vous avez sans doute dû visionner un jour, où les démêlés entre policiers et voyous provoquaient l’hilarité dans les salles obscures.
Il semble que lorsque l’autorité n’arrive plus à maîtriser un problème qui la dépasse, la seule arme qui lui reste soit la dérision, voire l’autodérision.
En attendant le problème est toujours là et ce sont les citoyens qui sont les premiers à en payer le prix.
Rédigé par : Achille | 04 juillet 2011 à 09:36