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20 juillet 2011

Commentaires

Véronique Raffeneau

Ce que je ne saisis pas à la lecture de l'article du Figaro et de votre billet est le fait qu'en dépit des "politiques de la ville" mises en place depuis 30 ans, avec quoi qu'en dise, des moyens considérables, il faut la nomination d'un préfet pour que les autorités publiques se rendent compte par exemple que 80% des achats réglés dans une grande surface le sont en cash !

Idem pour le paiement des loyers : je pense que cette réalité devait être connue, et hélas, tolérée depuis longtemps par l'autorité publique.

"...qu'on a le droit de mêler à l'autorité et à la fermeté, la finesse de la nuance et la richesse de la complexité."

En même temps, il me semble que l'action de l'autorité contre la drogue et ses mafias ne peut pas être cohérente ni efficace si on finit par se dire qu’en matière de lutte contre les trafics de drogue et de l'économie souterraine qu'ils génèrent, au fond, le mieux est et sera l'ennemi du bien.

Je pense que votre position, disons, pour aller vite, de compréhension vis-à-vis de la réalité dévastatrice que vous décrivez, reste somme toute confortable.

Quant à moi, même si cela me coûte de l'écrire parce que je sais que la résolution des délinquances de plus en plus violentes liées aux trafics de drogue est évidemment complexe et très ardue, je félicite sans réserve la détermination et l'action du préfet Gaudin et de ses équipes.

Mary Preud'homme

Jeanne

Bien d'accord avec vous. Ma formulation était maladroite, voire tendancieuse. J'aurais dû dire "depuis que je suis de près les problèmes de drogue", ou que je suis sensibilisée à cette question etc. plutôt que "je m'intéresse"...

So long !

Jeanne

@Mary Preud'homme:

"Un chiffre multiplié par 10 depuis que je m'intéresse à la question" écrivez-vous.

Je vous conseille donc de cesser de vous y intéresser.

Je plaisante bien entendu.

Cordialement.

Mary Preud'homme

Herman

Je vous ai (déjà) répondu ainsi qu'à Alex que si vous vouliez contester les conclusions d'éminents spécialistes de la lutte contre la toxicomanie, il fallait vous adresser non pas à moi, mais aux rédacteurs de ces publications. S'agissant plus particulièrement des affections de la fonction respiratoire, de celles concernant les fonctions de reproduction et du système immunitaire, de l'altération de la structure de certaines cellules, de la perte de motivation, etc. voir du côté des services spécialisés en addictologie, comme Marmottan que je connais plus particulièrement ou la MILAD qui coordonne l'action de tous les services engagés dans la lutte contre le trafic de drogue.
Au fait, outre mes attaches avec des policiers, magistrats, chimistes et médecins, psychiatres, je suis aussi membre d'une association de lutte contre la toxicomanie.
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Il me semble que c'est vous qui ne savez pas lire, ce que vous reprochiez à JP Ledun qui a ironisé en vous répondant, humour qui là encore semble vous avoir échappé...
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Petit rappel : en France, il existe toujours une infraction à la législation sur les stupéfiants. Ce ne sont donc pas ceux qui respectent la loi qui ont à s'excuser, ni qui sont dans l'erreur, mais l'inverse.
A mes yeux de mère de famille et d'éducatrice, les drogués petits et grands sont pour l'essentiel des malades qui ont besoin d'être aidés et soignés, sachant que la toxicomanie touche 30 % de mineurs de moins de 16 ans, un chiffre multiplié par 10 depuis que je m'intéresse à la question.

calamity jane

@ Baal
Oui, c'est bien ce que je pense : un faux
problème politique national.

Baal

"Je voudrais bien savoir le nombre d'expulsions pour non paiement de loyers dans les banlieues sensibles..."

Aucune, j'imagine, la préfecture refusant d'accorder la force publique.
Ou alors si ce sont de braves gens pas dangereux.
Les pires restent vraisemblablement "dans la place".

C'est en partie pour ça que les cités sont ce qu'elles sont, parce que personne ne veut de leurs pires résidents ailleurs, alors tout fait qu'ils se concentrent ici. Ce qui est bien triste pour la majorité des gens honnêtes qui y vivent.
Autre raison, c'est la délinquance qui a créé les quartiers pourris, pas l'inverse. A l'origine les cités c'était des logements abordables au milieu d'espaces verts avec des moyens de transports en commun accessibles. Un vrai cadeau de la communauté. C'est l'accumulation des cas sociaux, des familles non intégrées, etc. qui a créé le terreau propice à la situation actuelle.
C'est le comportement de certains habitants qui a causé le départ des services/commerces et les dégradations des cités. Pas l'inverse.

Pour ce qui est des sommes en jeu, l'autofinancement c'est bien joli, mais il faut un budget. Les gens en question, et surtout eux, ont des créanciers qui méritent de rentrer dans leur argent. C'est un peu facile de dire "tout est à nous" sans justifier du besoin qu'on en a.
Je veux bien croire qu'il y ait des défauts de paiements si la police accapare toutes les liquidités ;)

herman

Mary P.,

Je vous mets un lien sur une étude cannabis/cancer qui vous rendra peut-être un peu moins péremptoire (mais je n'y crois guère, la capacité de certains à entendre une autre voix tend vers le zéro de l'infini, et m'est avis qu'en faites (petit coucou à A.O...) partie...):
http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=2006060606

herman

Vous savez, JPLedun, je m'en fous un peu, beaucoup, complètement pardon ! que vous ne sachiez pas lire, et je n'irai pas accabler vos anciens professeurs... C'est juste embêtant pour celui qui écrit d'être lu de travers et de devoir expliciter de simples écrits qui n'en méritaient pas tant, et qu'effectivement un élève de sixième devrait être en mesure d'appréhender.

Herr man. (fêté le 25 septembre dans notre cher calendrier...)

Alex paulista

@ Mary


Si vous n'aimez pas les stimulants, essayez le jeu du Dr Kawashima :
si le chichon produit quatre fois plus de goudrons, sachant qu'un consommateur moyen en consomme un par jour, à comparer à un consommateur moyen de cigarettes qui en consomme un paquet, quel est celui qui absorbe le plus de goudrons ?
Maintenant, prenez en plus en compte qu'un joint contient en majorité du tabac. Et si vous n'êtes toujours pas convaincue, il y a les gâteaux.

Encore une fois je voudrais revenir au fond du problème: qu'est-ce que la situation actuelle va engendrer pour la prochaine génération comme rapport à la Loi ?

C'est un peu comme cette surenchère de suppressions de points de permis de conduire pour une somme d'infractions très mineures, avec pas ou peu de récupération automatique de points : à trop pénaliser on se trouve avec un millions de personnes roulant sans permis, avec tous les problèmes que cela peut causer en termes d'assurance, de modération, de rapport à la Loi...
Tous ces réflexes policiers sont à méditer.

Jean-Paul Ledun

Oui Herr Man,

A lire votre commentaire éclairé sur la drogue, je comprends bien cela et je ne m'en lasse pas.
J'ai relu. J'arrive á la même conclusion.
Mon niveau d’étude est certainement de nouveau en cause... (sixième vous aviez dit ?)

Je viens ici pour apprendre de vos lumières.

Tout humblement... tout simplement (les violons entament).
Je ne suis qu'un pov être (certaines dames dans le public ont les yeux qui brillent).

Chu au chômage et mon gosse ne peut plus aller á la cantine (le chef d'orchestre se mouche discrètement),
dans ce pays on ne peut même pas récupérer un melon pourri sans passer á la télé, (une banderole brandie par les membres de l'association "Droit de voler pour tous" se déroule au fond de la salle).
T'as pas une pièce pour que je puisse m'acheter un journal ? (les doux yeux de Herr Man laissent perler une grosse larme. Emile (Zola) se lève et applaudit).

Prenez bien le temps de lire ou de relire Herr Man (Frau Man ?).

Mary Preud'homme

Rectificatif, cf post de ce jour à 15h.39 : il fallait lire damer et non damner.
[..Dur dur de désarmer évidemment quand on s’imagine avoir la science infuse et que l'on prétend damer le pion à des "spécialistes" sur un sujet précis..].

Alex paulista

@ Mary

Encore une fois, plutôt que de nous renvoyer à des spécialistes rattachés aux services de la police, utilisez votre sens critique pour analyser les informations que vous recopiez vous-même sans même les comprendre :
ainsi, d'après vous, fumer du cannabis provoquerait dix fois plus de cancer parce que le goudron produit par l'herbe de cannabis serait quatre fois plus important que par le tabac de cigarette...
Sauf que dans un joint on met souvent du tabac avec la résine ou l'herbe, on peut mettre un meilleur filtre, et surtout ON EN FUME 20 FOIS MOINS. Donc même avec une nocivité supérieure, la dose totale de goudron absorbée par un fumeur régulier de hasch est bien inférieure à celle absorbée par un fumeur de cigarettes. Je ne vous dis pas que ça fait du bien aux poumons, mais mettez en perspective et analysez ce que vous dites vous-même !

herman

Prenez votre temps pour lire JPLedun... vous comprenez trop souvent de travers ce que vous lisez.
Mais en admettant... ainsi donc de classer dans la famille lepéniste les anti-chichons ferait vraiment tomber ceux-ci dans le vote mariniste !
Quel sens civique JPLedun, vraiment...

Catherine JACOB@Henri Gibaud(suite)

En cherchant sur Wikipédia les auteurs reçus à Apostrophes en rapport avec la pédophilie, j'ai trouvé ceci: "1990 : face-à-face tendu entre Gabriel Matzneff et Denise Bombardier, cette dernière assimilant l’ouvrage de Matzneff, Mes amours décomposés, à une apologie de la pédophilie et le comparant aux « messieurs qui attirent des enfants avec des bonbons ». Matzneff, très éprouvé par la polémique, se retire de la vie publique." Mais comme il ne semble pas avoir été élevé par une nourrice asiatique ça doit être quelqu'un d'autre encore.

Catherine JACOB@Henri Gibaud

@Henri Gibaud POUR MME CATHERINE | 23 juillet 2011 à 00:08

""Dans Pompes funèbres (1947), Jean Genet
propose une vision homoérotisée d'Hitler, ainsi qu'un regard poétique sur les rapports qu'entretiennent la violence nazie et l'attirance sexuelle. Il y fait également la description des plaisirs qu'il éprouve dans l'exercice de la pédophilie :..."
"

Il n'y a pas que lui à avoir perçu, notamment dans l'art académique de cette époque une sorte d’homo-érotisme mauvais genre. Je crois que cela a d'ailleurs constitué le filigrane d'une exposition/rétrospective. Quant à la description des plaisirs de la pédophilie il me semble si mes souvenirs de l’interview de sa promotion à l'émission de B.Pivot sont exacts, qu'on en doit une certaine promotion également à un auteur élevé en Indochine par une nourrice vietnamienne il me semble, ce qui m'avait à la fois paru surfait et à la fois relativement choquée à l'époque. Mais bon, je constate qu'avec les confessions de certains cela continue bien que sous un prétexte différent, le mea culpa ayant en effet succédé à l'esthétisme d'un Barthes par ex. ou à la critique du catholicisme d'un Roger Peyrefitte.

Jusqu'en 2008 Jean Genet était particulièrement étudié au Japon à l'Université d'Iwate sous l'égide de Patrice Bougon (cf. http://jeangenet.pbworks.com/w/page/5755572/FrontPage où l'on peut reconnaître à P.Bougon un petit air de famille avec Laurent Le Bon du Centre Pompidou-Metz, du moins c'est mon avis), je ne vois pas très bien cependant le lien avec le nombre d'assesseurs d'un juge pour enfants.

Mary Preud'homme

Alex paulista :
Vous devriez éviter d'écrire sous l'emprise de stimulants, de stupéfiants ou d’alcool, ce qui a pour conséquence de vous faire divaguer complètement. En effet, les perles que vous énumérez et que vous me prêtez sont "fausses" et entièrement de votre cru. J’ajoute que votre interprétation tendancieuse ne trompe aucune personne de bonne foi. Je vous renvoie donc à mes véritables propos et aux organismes spécialisés que j’ai cités et auxquels vous pourrez faire part, le cas échéant, de vos observations pseudo scientifiques.
Dur dur de désarmer évidemment quand on s’imagine avoir la science infuse et que l'on prétend damer le pion à des "spécialistes" sur un sujet précis. Alors que l’on raisonne avec des arguments de cour élémentaire ou de café du commerce, du genre je connais un flic qui a fumé un joint donc dépénalisons, ou encore tel ou tel gendarme ne respecte pas les limitations de vitesse, donc supprimons l’infraction correspondante, ou encore, certains médecins sniffent de la coke c'est donc que la coke serait bonne pour la santé. Dans la foulée, levons tous les interdits et les contrôles sur les médicaments ou drogues répertoriés aux tableaux B ou C, etc. etc.
De grâce, n'en jetez plus !
Et...
A su salud ! Brindemos por la verdad !
---

Herrmann :
Alors comme ça je me serais "vantée" de descendre de plusieurs ethnies ? Sous-entendu, moi pas en être bonne aryenne ?
A moins que vous ne confondiez ascendance ou descendance et mélangiez allègrement nationalités, races, cultures, métissages, religions, alliances et... apparences.
Il est vrai que le patronyme moyenâgeux (sous lequel je signe) n'est pas très français (mdr). De même que mon prénom pas très catholique (pdr). Avatar du servage ou de l'esclavage ici ou là sans doute ? Guess what Herr ?

Catherine JACOB@sbriglia@CJ, bis et fin

@sbriglia@CJ, bis et fin | 23 juillet 2011 à 00:14
"A quoi sert donc un RIB, mon cher maître, sinon à opérer des prélèvements automatiques..."

Eh bien à connaître votre compte pour opérer une saisie arrêt, pour y effectuer un virement, toutes choses possibles et non interdites... Le droit est précis, madame Jacob, il ne se contente pas d'hypothèses ou d'à peu près, voire d'historiettes. Ce qui n'est donc pas interdit est autorisé."

Dans le contexte des relations propriétaire/locataire, le sens de la communication au propriétaire du RIB du candidat locataire a peu de chance de viser à mettre en place un virement permanent de remboursement de trop perçu répété. D'autre part, si vous prévoyez avant même la conclusion du bail d'avoir à faire pratiquer une saisie sur votre futur locataire, un conseil : ne louez pas ou baissez le montant du loyer. Le droit est précis certes, par ex. je doute qu'il interdise dans ces termes à votre futur propriétaire de mettre comme préalable à la conclusion du bail la communication, quand bien même il ne s'agirait pas là d'une photo d'identité, d'un cliché de votre épouse à poil, mais je doute tout autant que pareille demande ne soit pas considérée au besoin par un juge comme une clause abusive ou alors il faudra que sa hiérarchie se penche un peu sur son dossier (tout col fermé bien sûr..) !
Enfin, je doute également que ces officiers ministériels que sont les huissiers aient besoin de votre RIB pour opérer une saisie-arrêt sur votre compte, surtout si vous avez communiqué le RIB d'un homonyme obtenu en fouillant dans ses affaires pendant le temps où vous étiez censé y faire le ménage...!

hameau dans les nuages

@ Alex paulista

Vous commencez votre commentaire par : "tout le monde..."

Tout est dit. Vous prenez vos désirs pour une réalité.

Sinon pour mon fils qui était tout juste majeur ce n'était pas devant nous les parents et heureusement que la gendarmerie (c'était en milieu rural) a tari la source sinon j'aurais réglé le problème moi-même.

Alex paulista

@ Mary

Je suis rapide, mais j'ai du mal à suivre le rythme de vos élucubrations. Quelques perles quand même:

1. Les policiers fument des joints comme les autres. Du moins ceux que je connais. Les flics des stups partagent l'opinion qu'ils doivent conserver leur gagne-pain.
2. "continuer la lutte contre le fléau de la drogue, y compris celles dites douces, et s'en tenir à la législation actuelle". C'est contradictoire, puisque l'alcool et la cigarette sont des drogues douces. Vous devriez tout interdire.
3. 13/14 ans: comme la cigarette et l'alcool. C'est néfaste, il faut s'y attaquer tout autant.
4. " se résigner à la banalisation du cannabis": le déni de la réalité n'amène à rien de bon.
5. "connaissant ses effets et ses dangers, notamment sur les réflexes" comme l'alcool, "le système immunitaire", tellement faux qu'on en donne aux cancéreux pour soulager les migraines et ainsi redonner de l'appétit pour... renforcer le système immunitaire, "les fonctions respiratoires (risque du cancer du poumon estimé à 10 fois supérieur à celui causé par le tabac)." Cette dernière perle est la plus grosse ineptie: comparaison faite en comparant un bédot et une cigarette, alors qu'on consomme typiquement vingt cigarettes par jour et un bédot par jour. En plus si on met un filtre à cigarette (comme pour les cigarettes à rouler) au lieu d'un bout de ticket de métro c'est peanuts, et enfin si on légalise on contrôlera et nettoiera le produit.
6. "évolution souvent irréversible vers des drogues plus dures". Il y a des millions de consommateurs de hashish. Vous connaissez des millions de fumeurs de crack en France ? Ce "souvent" est une autre ineptie. C'est de l'ordre du pourcent, les mêmes qui boivent beaucoup d'ailleurs. Si c'est ça le plus préoccupant pour vous, c'est bien que vos arguments ne valent pas tripette.

À dose élevée le gel hydro alcoolique avec lequel vous vous lavez les mains est aussi un hallucinogène puissant. Faut-il mettre un flic derrière chaque lavabo ?


Mais j'aimerais que les commentateurs me répondent sur ce qui est pour moi le principal aspect du problème. Seul "Caillera..." l'aborde à la fin de son commentaire.
Tolérer des millions d'enfreintes quotidiennes à la loi sur les stupéfiants ne sape-t-il pas le rapport du citoyen à la Loi ? Son rapport avec les forces de l'ordre ?
C'est ce qui me préoccupe le plus, dans toute cette histoire.

Catherine JACOB@Henri Gibaud POUR MME CATHERINE

@Henri Gibaud POUR MME CATHERINE | 22 juillet 2011 à 22:14

Hum, entre la chaussure de sbriglia et la ceinture de monsieur Henri quelle place reste-t-il pour la pertinence et l'exactitude?

"j'ai tenté de retour une réponse promise"
C'est juste en effet, la réponse a été promise le 16 juillet 2011 à 03:10 mais vous dites qu'elle n'a pas été publiée. Cela arrive quelquefois sans que PB y soit obligatoirement pour quelque chose semble-t-il.

"... c'était sur le "vieux" dossier du juge-des-enfants mais c'est vrai que : les enfants, c'est vieux tout ça !"

Du 16/07 (jour de la vesce) au 22/07 (jour de l'ivraie), cela ne fait que six jours. Maintenant, si vous faites allusion à autre chose, veuillez préciser, je me ferai un plaisir d'être exacte en remettant comme d'habitude ici, les choses à leur véritable place.

Enfin, permettez-moi d'attirer votre attention sur le fait que personne ne m'appelle Mme Catherine en dehors de l'ancien personnel de mes parents.

Jean-Paul Ledun@ Herr Man

Herr Man fait monter le FN.

Si être contre la libéralisation du cannabis, c'est être frontiste alors oui j'en suis un !

Un de plus !

Nous avons besoin de sectaires comme vous Herr Man.
Ne vous arrêtez pas en si bon chemin.

Mary Preud'homme

HerrMan nous apprend que la MILAD (mission de lutte anti-drogue) dont j’ai reproduit quelques informations à partir d’une fiche technique ne publierait que des âneries.
En particulier celle concernant le risque de cancer du poumon sachant que la fumée de cannabis contient 4 fois plus de goudrons que celle du tabac et plus de substances cancérigènes. En outre le THC (principe actif du cannabis *) dilate les bronches facilitant ainsi la pénétration de la fumée et de ses toxiques.
---
* ou delta 9 : 3 à 10% pour l’herbe, 8 à 30 % pour la résine, plus de 60 % pour l’huile.
---
Libre donc à Herman de s’adresser à la délégation générale à la lutte contre la drogue et la toxicomanie ou encore à l’Ecole nationale supérieure de la police de Saint-Cyr au Mont d’Or afin de leur faire part de ses «savantes» observations pour qu’ils s’abstiennent désormais de publier ou d’enseigner des âneries.
Non mais !

sbriglia@CJ, bis et fin

"A quoi sert donc un RIB, mon cher maître, sinon à opérer des prélèvements automatiques..."
Eh bien à connaître votre compte pour opérer une saisie arrêt, pour y effectuer un virement, toutes choses possibles et non interdites... Le droit est précis, madame Jacob, il ne se contente pas d'hypothèses ou d'à peu près, voire d'historiettes. Ce qui n'est donc pas interdit est autorisé.

Henri Gibaud POUR MME CATHERINE

Henri Gibaud POUR MME CATHERINE :
chère madame, Anastasia notre Maîtresse-ès-Censure vous aura donc épargné de lire au-delà de cet extrait très auto-émasculé :
"Dans Pompes funèbres (1947), Jean Genet
propose une vision homoérotisée d'Hitler, ainsi qu'un regard poétique sur les rapports qu'entretiennent la violence nazie et l'attirance sexuelle. Il y fait également la description des plaisirs qu'il éprouve dans l'exercice de la pédophilie :..."
(nous attendons toujours la mainlevée de la censure dans la page "le juge des enfants est un juge comme les autres" où je vous avais promis une réponse, et il est particulièrement malséant de faire obstacle tyrannique à l'accomplissement d'une parole donnée ... comprenne qui pourra... sans illusion ...)

Jeanne

@La Caillera et son intégration

Dans IndymediaGrenoble, les renvois (de 1 à 7) rendaient "votre texte" plus clair...

Henri Gibaud POUR MME CATHERINE

Henri Gibaud POUR MME CATHERINE
bonsoir, j'ai tenté de retour une réponse promise : "
Rédigé par : Henri Gibaud POUR MME CATHERINE | 22 juillet 2011 à 11:34
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.
le 22 à 22h08 : non passé"
... c'était sur le "vieux" dossier du juge-des-enfants mais c'est vrai que : les enfants , c'est vieux tout ça !

Alex paulista

@ hameau dans les nuages

Je crois que vous y connaissez peu de choses. Tout le monde préfère aller à Amsterdam pour éviter de fumer du cirage ou autres choses sympathiques. Comme pendant la prohibition aux USA, tout le monde sait que les produits de contrebande ont plus de chances d'être frelatés.
Sur les effets, vous avez peut-être eu ou vu une mauvaise expérience, mais tout le monde s'accorde à constater que c'est du même ordre que l'alcool, en plutôt moins addictif. C'est-à-dire que ce n'est pas anodin, que tout dépend dans quel état d'esprit on le consomme. On peut apprécier un verre de whisky avec un ami après le travail, ou s'enfermer dans une chambre sombre et enchaîner les bières jusqu'au coma éthylique.
Il en va de la schizophrénie comme des délires déclenchés par l'alcoolisme. C'est l'abus qui est condamnable. La comparaison avec l'alcool n'est pas "débile" : la force de la drogue est similaire, le nombre des utilisateurs, la situation similaire à la prohibition.
Quant à "ajouter une cause", c'est un argument recevable mais je ne le partage pas. Pour moi c'est un style de comportement qui est fautif. Le même qui s'enfermera pour boire tout seul alignera les bédots sans fin jusqu'à ressembler à une larve. Et on ne peut pas restreindre systématiquement la liberté de tout ce qui peut être agréable, maintenant dans l'illégalité des millions de gens au nom des abus de ceux qui abuseront toujours de quelque chose.

Sur le "cocktail alcool + hasch", de même, mon avis est que c'est le même comportement de manque de modération. C'est cela qu'il faut limiter. Je ne pense pas la même chose de certaines drogues chimiques qui peuvent, dès la première prise, faire des dégâts considérables comme ne rien faire de plus qu'un Guronzan.

Sur "que vous vouliez justifier et trouver des excuses à votre addiction", je vous trouve gonflé: je ne fume même pas de cigarettes, aime juste boire quelques verres de temps en temps avec modération.

En revanche si votre fils en arrive à apparaître totalement minable devant son père avec du simple chichon, évitez de donner des leçons aux autres et essayez de regarder chez vous comment lui apprendre la mesure et la dignité.
En général.

La Caillera et son intégration

La Caillera et son intégration

par Jean-Claude Michéa, agrégé de philosophie enseignant à Montpellier, texte paru en 1999 La Caillera n’est pas intégrée à la "société". S’il s’agit, en revanche, de l’intégration au système capitaliste, il est évident que la Caillera est infiniment mieux intégrée à celui-ci que ne le sont les populations, indigènes et immigrées, dont elle assure le contrôle et l’exploitation à l’intérieur de ces quartiers expérimentaux que l’État lui a laissés en gérance. C’est ce que nous rappelle ici Jean-Claude Michéa, infatigable propagateur de l’oeuvre de George Orwell.

L’Enseignement de l’ignorance de Jean-Claude Michéa, Éditions Climats

« Une forme de morale qui serait acceptable par tout le monde – en ce sens que tous devraient s’y soumettre – me paraît catastrophique. » - M. Foucault.

« L’école de la réhabilitation nous a amenés à ne voir aucune différence entre un coquin et un honnête homme » - Flaubert.

La distinction entre une société – qui, quelle que soit la variété de ses formes, ne peut abolir le moment du don (1) – et un système capitaliste – hypothèse métaphysique devenue la base d’un projet politique partiellement réalisable – permet de déplacer la position habituelle de nombreux problèmes dits « de société ». Soit à déterminer, par exemple, la signification politique réelle des comportements de la Caillera (2). Doit-on y voir, conformément aux présentations médiatiques et sociologiques habituelles, un signe normal des difficultés liées au « problème de l’intégration » ? Formulée en ces termes, la question est, de toute évidence, mal posée, c’est-à-dire posée de façon ambiguë. Si l’on parle en, effet, de l’intégration à une société, c’est-à-dire de la capacité pour un sujet de s’inscrire aux différentes places que prescrit l’échange symbolique, il est clair que cette fraction modernisée du Lumpen (3) n’est pas, « intégrée », quelles que soient, par ailleurs, les raisons concrètes (familiales et autres) qui expliquent ce défaut d’intégration. S’il s’agit, en revanche, de l’intégration au système capitaliste, il est évident que la Caillera est infiniment mieux intégrée à celui-ci (elle a parfaitement assimilé les éloges que le Spectacle en propose quotidiennement) que ne le sont les populations, indigènes et immigrées, dont elle assure le contrôle et l’exploitation à l’intérieur de ces quartiers expérimentaux que l’État lui a laissés en gérance. En assignant à toute activité humaine un objectif unique (la thune), un modèle unique (la transaction violente ou bizness) et un modèle anthropologique unique (être un vrai chacal), la Caillera se contente, en effet de recycler, à l’usage des périphéries du système, la pratique et l’imaginaire qui en définissent le Centre et le Sommet. L’ambition de ses membres n’a, certes, jamais été d’être la négation en acte de l’Économie régnante. Ils n’aspirent, tout au contraire, qu’à devenir les golden boys des bas-fonds. Calcul qui est tout sauf utopique. Comme l’observe J. de Maillard, « sous nos yeux, l’économie du crime est en train d’accomplir la dernière étape du processus : rendre enfin rentable la délinquance des pauvres et des laissés pour compte, qui jadis était la part d’ombre des sociétés modernes, qu’elles conservaient à leurs marges. La délinquance des pauvres, qu’on croyait improductive, est désormais reliée aux réseaux qui produisent le profit. Du dealer de banlieue jusqu’aux banques de Luxembourg, la boucle est bouclée. L’économie criminelle est devenue un sous-produit de l’économie globale, qui intègre à ses circuits la marginalité sociale (4). »

À la question posée, il convient donc de répondre clairement que si la Caillera est, visiblement, très peu disposée à s’intégrer à la société, c’est dans la mesure exacte où elle est déjà parfaitement intégrée au système qui détruit cette société. C’est évidemment à ce titre qu’elle ne manque pas de fasciner les intellectuels et les cinéastes de la classe dominante, dont la mauvaise conscience constitutive les dispose toujours à espérer qu’il existe une façon romantique d’extorquer la plus-value. Une telle fascination intellectuelle pour la « fièvre généreuse du délinquant » (Foucault) serait, cependant, difficile à légitimer sans le concours bienveillant de la sociologie d’Etat. Cette étrange sociologie, en effet, afin de conférer aux pratiques, légales et illégales, du système qui l’emploie cette couleur « rebelle » qui les rend à la fois politiquement correctes et économiquement rentables, recourt à deux procédés principaux qui, quand on y réfléchit, sont assez peu compatibles.

Tout d’abord, elle s’efforce d’inscrire ce qu’Orwell nommait « le crime moderne » dans la continuité des délits et des crimes d’autrefois. Or ce sont là deux univers très différents. Le bandit d’honneur des sociétés traditionnelles (le cas des pirates est plus complexe) puisait sa force et sa légitimité historique dans son appartenance à une communauté locale déterminée ; et, en général, il s’en prenait d’abord à l’État et aux divers possédants. Le délinquant moderne, au contraire, revendique avec cohérence la froide logique de l’économie pour « dépouiller » et achever de détruire les communautés et les quartiers dont il est issu (5). Définir sa pratique comme « rebelle », ou encore comme une « révolte morale » (Harlem Désir) voire, pour les plus imaginatifs, comme « un réveil, un appel, une réinvention de l’histoire » (Félix Guattari), revient, par conséquent, à parer du prestige de Robin des Bois les exactions commises par les hommes du Sheriff de Nottingham. Cette activité peu honorable définit, en somme, assez bien le champ d’opérations de la sociologie politiquement correcte.

Quand au second procédé, il consiste à présenter l’apparition du paradigme délinquant moderne – et notamment son rapport très spécifique à la violence et au plaisir qu’elle procure – comme l’effet mécanique de la misère et du chômage et donc, à ce titre, comme une réponse légitime des exclus à leur situation. Or s’il est évident que la misère et le chômage ne peuvent qu’accélérer en retour la généralisation du modèle délinquant moderne, aucun observateur sérieux – ou simplement honnête – ne peut ignorer que ce modèle a d’abord été célébré dans l’ordre culturel, en même temps qu’il trouvait ses bases pratiques dans la prospérité économique des « trente Glorieuses ». En France, par exemple, toutes les statistiques établissent que le décollage des pratiques délinquantes modernes (de même que la constitution des mythologies de la drogue) a lieu vers 1970, tandis qu’en Allemagne, au Danemark et aux Pays-Bas il est perceptible dès 1964-1965 (6). Expliquer le développement de la délinquance moderne (développement qui, dans un premier temps – on s’en souvient – avait été tenu par la sociologie officielle pour un pur « fantasme » des classes populaires) comme un effet conjoncturel du chômage est évidemment une procédure gagnante pour le système capitaliste. D’une part, elle conduit à présenter la « reprise économique » – c’est-à-dire l’aide accrue de l’État aux grandes firmes – comme la clé principale du problème ; de l’autre, elle dispense d’interroger ce qui, dans la logique même du capitalisme de consommation, et la culture libérale-libertaire qui lui correspond, détermine les conditions symboliques et imaginaires d’un nouveau rapport des sujets à la Loi (7).

Herman

Je rejoins Alex paulista (comme souvent...), y compris dans ma préférence pour l'alcool, pour dire que Mary Preud'homme, dont le dernier commentaire injurieux est un tissu d'ânerie plus énormes les unes que les autres (le cannabis réduit le risque de cancer du poumon, chère madame, tout comme le vin rouge en modération...), a un discours clairement frontiste. Et d'être totalement répressive sur le cannabis n'en est pas la raison principale, c'est dans le discours que ça fume...
Les hommes se droguent depuis la nuit des temps, et Mary Preud'homme qui se vante d'avoir un esprit ouvert car descendante de plusieurs ethnies devrait le savoir, et ne pas s'en offusquer. Mais je crains que cela ne change rien... Nous avons tous des difficultés à changer d'idée, mais quand à un certain âge on pense encore en termes de morale pour parler du cannabis en France, on a un grave problème côté cerveau droit, et on se met à faire du Le Pen dans le texte...

Catherine JACOB@sbriglia@CJ

@sbriglia@CJ | 22 juillet 2011 à 11:36
"On peut donc vous demander votre RIB, l'adresse de votre banque ou un chèque annulé..."

A quoi sert donc un RIB, mon cher maître, sinon à opérer des prélèvements automatiques lesquels ne sauraient être imposés sinon au titre d'une clause abusive, laquelle serait derechef réputée non écrite?
Par voie de conséquence, le RIB inutile, tout comme l'adresse d'une Banque qui peut changer du jour au lendemain et ne saurait représenter le seul organisme où vous pourriez avoir ouvert un compte ne représentent rien d'autres que de pures et simples intrusions dans la vie privée qui en présageraient d'autres et qui de plus ne sauraient ni motiver un refus une fois fournis, ni représenter aucun préalable à la conclusion de quelque bail que ce soit, y compris commercial, rien n'interdisant le règlement de votre loyer en espèces contre reçu en revanche obligatoire et en bonne et due forme.

Quant au chèque annulé à quoi peut-il bien servir, sachant qu'une caution réglée par ex. - et du temps où les CCP existaient encore - , par un chèque postal qui n'aurait pas été encaissé dans les limites de validité de tels chèques et pourrait très bien se retrouver retourné impayé sans générer d'infraction, la loi n'exigeant l'existence d'un solde suffisant qu'à la date de l'émission dudit chèque, n'est pas davantage garantie par un chèque annulé.

Ceci étant, ce sont des choses qui sont impensables ici, mais lorsque j'étais au Japon, une caution exorbitante ainsi qu'une sorte de pas de porte avaient été exigés en espèces, la caution quant à elle ne fut pas restituée sous prétexte d'une bonde de baignoire qui n'étant plus étanche aurait dû être renouvelée à la charge du locataire et devait être imputée sur la caution. Ladite bonde de baignoire a manifestement été achetée dans un magasin de super luxe, vu qu'elle a coûté trois mois de caution à 70 000yens le mois soit en euros actuels : 622.336 EUR x trois mois = 1867€
On comprend dès lors que la propriétaire ait demandé à sa locataire de lui présenter et lui recommander quelque autre étranger pour lui succéder...
L'histoire des relations entre locataires étrangers et propriétaires japonais s'adressant à vous qui ne jurez que par les anecdotes minimalistes se limitera donc à ces quelques lignes mais sachez qu'elle eût pu se nourrir de quelques autres anecdotes parfaitement édifiantes.
Mais bon, si je vous dis que j'ai recommandé à mes propriétaires suivants une parfaite emmerdeuse (une sinologue) qui s'était par ailleurs fait pistonner encore parallèlement et leur a fait changer les serrures extérieures ainsi que tous les revêtements de sols intérieurs (tatamis) cela ne devrait guère vous étonner.

Quant aux problèmes de drogues, de mon temps du moins, les Japonais qui avaient mis d'entrée de jeu une législation assez répressive en connaissaient assez peu. D'après une amie lyonnaise de l'époque, les étudiants japonais se seraient 'shootés' plutôt aux produits ménagers et de ceux susceptibles de causer pas mal de ravages neuronaux...! Mais bon, n'ayant jamais eu l'occasion de vérifier les faits rapportés, j'ignore également la relation ayant pu exister entre le commerce de ce type de produits et les difficultés des étudiants à payer leur loyer sans compter que, contrairement à l'homosexualité, la drogue ne m'a jamais parue pouvoir sans danger être ne serait-ce qu'évoquée à titre de simple sujet de possible débat, avec un japonais.

D'où j'en ai déduit que les murs avaient sans doute davantage encore d'oreilles qu'ici.

Ce que je sais en revanche, c'est qu'une fois dans les lieux le locataire était garanti par la loi japonaise contre toute augmentation de loyer ce qui faisait que les propriétaires qui pouvaient avoir le choix préféraient souvent un étudiant ou une famille étrangère et en particulier américaine, plus assurés que ces derniers finiraient eux par partir et qu'ils pourraient relouer avec augmentation ainsi que sans véritablement de remise en état.

sbrigl' y a à boire@cactus

"à l'époque où on mettait encore du raisin dans le vin bon marché !"

Mon cher Cactus, si notre époque a progressé par rapport au gros rouge qui tâche et au picrate du temps de la guerre d'Algérie, c'est bien dans le domaine viticole : on trouve en grandes surfaces d'excellents vins à trois ou quatre euros la bouteille, foi d'amateur...

hameau dans les nuages

@ Alex paulista

Je ne confonds rien du tout. Mais en légalisant le hasch vous ne faites que déplacer le problème des trafics de drogue et vous n'empêcherez pas en plus les trafiquants de vanter leur hasch plus "costaud"... avec des phrases du genre : "c'est de la daube ce qu'ils vendent, goûte celui-là !"

Quant aux effets j'ai eu le malheur de les voir sur un de mes fils...

Et je parle pas de la multiplication des cas de schizophrénie révélés par la prise de hasch qui seraient restés enfouis...

Le raisonnement de comparer avec l'alcool est débile. Pourquoi vouloir ajouter une cause aux autres sous prétexte qu'elles existent. Sans compter que le cocktail alcool + hasch est redoutable.

Après, que vous vouliez justifier et trouver des excuses à votre addiction est un autre problème.

Cactus

Moi qui cultive des lophophoras depuis longtemps, je n'y ai jamais goûté et pour cause, ma seule drogue ce sont mes cactus !!!!!!!!!!!!! (avec l'Europe ils sont interdits à la vente au fait, comme presque tout aujourd'hui : "il est interdit d'interdire" qu'ils disaient ? On aurait donc presque tout faux ?) Saloperie de drogue, soit dit en trépassant par là (by the way or the highway 61 revisited comme disent nos ennemis les Britiches), au fait ! mon époque était simplement vino in veritas in tireuso de Carrefoure à l'époque où on mettait encore du raisin dans le vin bon marché !
Amitiés cactées !!!!!!!

Mary Preud'homme

Alex paulista

Bien que n’appartenant ni de près ni de loin à la Marine nationale, je vous déclare sans ambages que si vous couriez aussi vite que je vous emm… (ceci dit - monzami - pour paraphraser une célèbre réplique de Pagnol), vous seriez champion du monde.
J’ajoute qu’entre les fanfaronnades de fumeurs de shit occasionnels, (sous quelque forme ou teneur en THC que ce soit) les accros qui défendent leur vice tels les alcoolos leur bouteille, les petits et moyens dealers qui plaident pour leur fond de commerce, les théories d’éminents professeurs en addictologie, la pratique hospitalière à Marmottan où sont accueillis et soignés (aussi) les dépendants au cannabis, les études de La MILAD ou l’expérience des policiers de l’OCRTIS, des Stups ou des GIR, je peux vous dire que mon opinion est vite faite. Et si les électeurs frontistes ou d’autres, tant à droite qu’à gauche ou au centre, partagent cette opinion, à savoir qu'il faut continuer la lutte contre le fléau de la drogue, y compris celles dites douces, et s'en tenir à la législation actuelle, tant mieux. C’est autant de gagné pour la jeunesse (13/14 ans étant l’âge du premier pétard partagé ou du joint fumé en solo). Nul adulte responsable ne saurait en effet se résigner à la banalisation du cannabis sans réagir connaissant ses effets et ses dangers, notamment sur les réflexes, le système immunitaire, les structures de certaines cellules humaines, les fonctions respiratoires (risque du cancer du poumon estimé à 10 fois supérieur à celui causé par le tabac). Sans parler de la perte de motivation, de la marginalisation et d’une évolution souvent irréversible vers des drogues plus dures, ce dernier risque étant sans doute le plus préoccupant pour les professionnels de la lutte contre la toxicomanie, une dépénalisation étant de nature à inciter les gros bonnets de la drogue et tous ceux qui de près ou de loin en croquent à rechercher immédiatement des débouchés afin de fourguer des produits encore plus dangereux. Ce qui est peut-être le but recherché par certains bobos inconscients ou qui ont intérêt à la chose (allez savoir !)
A noter enfin qu’à doses élevées les effets du cannabis se rapprochent de ceux des hallucinogènes, ce qui peut générer chez l’utilisateur des crises d’excitation très violentes.

sbriglia@CJ

"Vous n'ignorez toutefois pas j'espère qu'exiger la remise d'un RIB ou la communication de toute information bancaire comme condition de la conclusion d'un bail est tout ce qu'il y a de plus ILLÉGAL !"

a écrit, faussement, CJ...

qui devrait vérifier ses sources...

et, notamment,l’article 162 de la loi du 17 janvier 2002 qui interdit au bailleur de demander certaines pièces : "En préalable à l’établissement du contrat de location, le bailleur ne peut plus demander au candidat à la location de produire ni photographie d’identité, ni carte d’assuré social, ni copie de relevé de compte bancaire ou postal, et ni attestation de bonne tenue de compte bancaire ou postal."(art.22-2 Loi du 6 juillet 1989, modifiée par Loi de "modernisation sociale" du 17 Janvier 2002)

On peut donc vous demander votre RIB, l'adresse de votre banque ou un chèque annulé...

Ne sutor ultra crepidam.

Otop

Bonjour,
qualifier l'article du Figaro "d'excellent" me semble plus qu'excessif !
La plupart des chiffres cités dans l'article (ainsi que son contenu) proviennent d'un "conseiller technique" de Synergie officiers... Aux dernières nouvelles, ce sont les bailleurs sociaux et non la police qui encaissent les loyers et ils sont donc bien mieux placés pour en parler. D'ailleurs une augmentation de 32% des impayés quand on ne sait pas d'où l'on part est quelque peu malhonnête (passer de 1% à 2% d'impayés ça représente une augmentation de 100%). Mieux vaut parler du taux d'impayés qui varie comme indiqué dans l'article entre 1% et 10% selon les mois. On ne sait pas non plus qui est ce "haut fonctionnaire à la préfecture" qui évoque une baisse de 40% des encaissements de loyers ni d'où il tire ses chiffres.

Bref, un article très largement orienté (par Synergie) qui ne vise qu'à faire passer l'idée que l'action de la police sur les trafics est très efficace et qu'une très grande partie des loyers des cités HLM vient du trafic de drogue.

Je vous invite à m'indiquer si l'explosion des impayés dans l'Aude (http://www.ladepeche.fr/article/2011/04/19/1062936-Carcassonne-Loyers-le-nombre-d-impayes-explose.html) vient également des opérations anti-drogues.

Herman

Les contempteurs de la bien-pensance dénoncent toujours le côté bisounours du discours de ces derniers, alors qu'eux... rêvent d'un monde de bisounours...

GV

Et si les drogués, au lieu d'acheter la drogue, payaient leurs loyers ?

Catherine JACOB@SR

@SR | 20 juillet 2011 à 19:10
"90 % des loyers sont réglés par des prélèvements mensuels après remise d'un RIB."

Vous n'ignorez toutefois pas j'espère qu'exiger la remise d'un RIB ou la communication de toute information bancaire comme condition de la conclusion d'un bail est tout ce qu'il y a de plus ILLÉGAL !

Patrick ABEL

Bonjour,
Juste pour vous demander pourquoi vous n'accordez pas quelques lignes à la disparition de Philippe Lemaire qui, me semble-t-il, fût un brillant avocat et une personnalité importante de votre "monde" ?
C'est toujours un plaisir de vous lire.
Bien à vous

Alex paulista

@ hameau dans les nuages

Je crois que vous sous-estimez le nombre de gens qui fument du chichon en ayant une vie normale, et que vous méconnaissez ses effets. Sinon vous ne l'assimileriez pas à la coke, qui elle est bien plus un truc de jet-setter.
En plus le hasch est assez faiblard en France, comparé notamment à la skunk américaine.
Perso, je préfère l'alcool. Mais si vous devez en abuser et faire du sport le lendemain il vous coupe les jambes, en plus de la gueule de bois. Et en cas de vice, pour arrêter, c'est une autre histoire, si vous y arrivez vous ne pouvez plus toucher un verre de votre vie.
En Russie l'alcool fait baisser l'espérance de vie de vingt ans.

Pierre-Antoine

@calamity jane

Les cités dites sensibles je connais, j'y ai souvent habité et j'y habite encore depuis 1989... Les jeunes il suffit parfois de leur dire bonjour en premier, étonnés ils répondent et le lien se crée...

Bien sûr on peut changer de trottoir ou baisser les yeux en les croisant... Ceci dit il y en a certains j'ouvrirais bien la boite à gifles, mais paraît-il seuls les "p'tis caïds" ont le droit de porter la main sur autrui. L'adulte que je suis n'a plus le droit sous peine de poursuites judiciaires... ou pire, de voir la smala débouler dans mon salon.

Le problème des cités repose aussi sur l'incurie de certains parents. Mes fils ont tous grandis dans la cité et jamais ils n'ont dealé, ni manqué de respect à un adulte.

Cordialement

Pierre-Antoine

hameau dans les nuages

@ cyril

J'ai dû mal m'exprimer. Ce sont effectivement des no man's land dans la mesure où les autorités ou services publics n'y peuvent plus pénétrer mais ces zones bénéficient quoi qu'on en dise des infrastructures (salles polyvalentes, foyers...), mais qui sont systématiquement détruites et saccagées.

@Alex paulista : légaliser le hasch pour supprimer le trafic.........ah oui quel hasch ? celui des années 80 ou l'actuel ? et puis après on fait quoi pour la coke, on légalise aussi sous divers prétextes, que par exemple certains hommes politiques ou médiatiques en font usage...

Avec de tels raisonnements........

Polochon

"On rêverait d'un monde où il serait facile d'extirper la mauvaise herbe des comportements transgressifs parce qu'elle serait radicalement distincte des fleurs du bien et de l'honnêteté. A l'évidence, on en est loin !"

Dans l'évangile de dimanche dernier, Mathieu 13,24-30, il est dit:
"Et les serviteurs lui dirent : Veux–tu que nous allions l’arracher (l'ivraie)?
Non, dit–il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé.
Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson, et, à l’époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : arrachez d’abord l’ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier."

Alex paulista

@ Mary Preud'homme

On vous dit juste qu'il n'est pas sain de continuer à pénaliser une "drogue" d'addiction et de nocivité moindres que l'alcool, et que des millions de Français consomment régulièrement.

À trop mettre les gens dans la situation d'enfreindre gravement la loi, on arrive au contraire au processus de relativisation que vous condamnez.

Ensuite vous lancez un argument inepte
"Et dans la foulée, pourquoi ne pas dépénaliser ... proxénétisme, viol, inceste, etc. ? (...) mettre le feu au code pénal..."
Tout raisonnement poussé à son extrême devient dangereux.
Vous êtes mûre pour penser avec les Le Pen, on voit que vous possédez bien les mécanismes intellectuels nécessaires.

Quand je pense que certains brocardent LABOCA pour certaines de ses envolées lyriques... avec celle-ci vous gagnez le pompon.

une fan

Pour l'AGRASC et la tentation pourquoi ne pas exiger que les membres de cette agence n'y restent que quelque temps... et l'on change. Evitons ainsi tentations, habitudes et pratiques sur les comptes d'exploitation et leurs contenus.

@ Cyril, je m'étais laissée dire - à tort sans doute - que les années Mitterrand et suivantes ont été fructueuses en terme de plans et de stratégies pour une politique de vie dans les banlieues. Autrement dit
un levier sur ce que vous décrivez... c'est
dire de leur efficacité ! Et la pérennité des moyens instaurés.

Catherine JACOB

"Quand l'argent sale de la drogue sert souvent à payer les loyers, il convient de s'interroger sur la drogue comme sur les loyers, sur la dissidence coupable comme sur la société et ses compromis."

ça c'est bien vrai. Nonobstant, j'ai connu des tas (enfin façon de parler) de gens en difficulté qui ont cherché (et trouvé) à s'en sortir sans se salir les mains. De fait, moins que les loyers, j'ai l'impression que le deal sert souvent à payer la consommation personnelle.
Je pense donc que, comme pour les campagnes d'information sur le tabac, il conviendrait d'inciter les jeunes à dire "NON !" dès la première fois et à résister au 'juste pour voir' vu que c'est tout vu d'avance. Mais pour cela il conviendrait de poser un regard sur le phénomène qui n'appelle - ou ne provoque - pas les comportements transgressifs mais suscite plutôt la confiance, ce qui implique que l'intégrité soit de temps à autre mâtinée d'intelligence vraie.

Alex paulista

Je vais souvent dans la jolie ville d'origine de Botero (Medellín) et j'ai demandé à des amis colombiens pourquoi cette ville avait été, un temps, une base pour les trafiquants de drogue.
En effet il n'y a pas de raison évidente, car la région montagneuse n'est pas très favorable à la production de drogue, et à première vue cette ville paraît bien sous tous rapports. La drogue vient plutôt de Bolivie.

Ces amis m'ont expliqué que Medellín avait toujours été une cité bourgeoise de commerçants, de comptables, un peu comme Lyon en France. C'était somme toute assez naturellement que ce commerce, pas tellement interdit à ses débuts, s'était organisé au même endroit que les autres échanges de la région. Après, face aux attaques de l'armée, les "commerçants" se sont équipés en armes et ont versé dans le crime.

Je trouve que c'est une belle démonstration que c'est plus la demande qui fait le crime qu'une nature criminelle ou une appartenance au milieu. La fonction crée l'organe.

Des millions de Français veulent rouler leur bédot et doivent bien le trouver quelque part...

Mary Preud'homme

Dans la série, le nouveau petit pénaliste illustré, ProméthéeFeu a écrit non sans humour grinçant :
« Il serait peut-être plus simple et moins cher de légaliser le commerce de drogue. Cela cesserait de nous coûter autant en forces de police et cela permettrait le développement d'une nouvelle industrie qui pourrait créer des emplois… »
---
Ce qui serait tout bénéf. pour l’Etat qui pourrait ainsi se faire des couil… en or en taxant les hallucinogènes à hauteur du tabac et de l’alcool et en affectant les redoutables chasseurs de la police judiciaire (Stups, Brigade financière et GIR) à la circulation et aux radars, police beaucoup moins exigeante en terme de formation, en même temps qu’hyper lucrative à moindre coût. Idem pour les magistrats qui verraient d’interminables affaires à tiroirs disparaître comme par enchantement et pourraient ainsi se reconvertir sans problème dans le fiscal ou la politique démago. Sans compter le puissant lobby des laboratoires qui aurait enfin les coudées franches pour se consacrer uniquement à la promotion de sa camelote mortifère ! Plus besoin de payer des dealers de tous ordres à prix d’or et leur cohorte de guetteurs qui à 12 ans gagnent déjà l’équivalent d’un salaire de gardien de la paix avec 3 fois moins d’heures de travail (CQFD).
Et dans la foulée, pourquoi ne pas dépénaliser tous les commerces illicites, contrefaçons, économies parallèles en tous genres et bien sûr, proxénétisme, viol, inceste, etc. ?
Enfin, mettre le feu au code pénal et débarrasser définitivement les cités sensibles de la sinistre bande des bleus, BAC et CRS d'où nous viendrait tout le mal et la remplacer par des policiers municipaux débonnaires et compréhensifs, cités où il ferait si bon vivre le soir et la nuit sans ses empêcheurs de "tournantes" en rond et autres viols et vol en réunion !
Le pénal ou Le Pen hisse, vous dis-je !
Stupéfiant, n’est-il pas !

adamastor

@LABOCA

Mathilde est revenue...
Xème épisode où l'on apprend que seuls les bourgeois et les gens issus des classes moyennes s'adonnent à la pédophilie... où l'on est instruit également de la dangerosité des personnes des "beaux quartiers" qui sont plus mauvais que ceux (dont on parle) des cités ! En effet, dans ces lieux de stupre et de luxure, comme chacun sait on caillasse les forces de l'ordre, les pompiers et les médecins, on établi des "check-points" pour contrôler la qualité d'habitant de la rue, du quartier, de la zone... on y brûle des voitures... Bien sûr, c'est un cliché n'est-ce pas ? Si l'article incriminé paru dans ce dangereux journal, parce que bourgeois, qu'est Le Figaro, avait noirci les pages de Libération ou de L'Humanité il aurait reçu votre satisfecit. A l'avenir le rédac'chef vous demandera votre imprimatur pour publier les inepties que Philippe Bilger copie bêtement dans son blog. Je subodore chez vous un certain masochisme car vos critiques montrent en général une telle détestation de ce blog que seul un désir morbide de se faire mal justifierait le fait que vous le fréquentiez. Si c'est pour la qualité de l'expression il existe de bons sites tenus par des grammairiens et autres linguistes distingués.
Je vous souhaite une excellente journée ensoleillée...

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