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08 juillet 2011

Commentaires

Jean-Dominique Reffait@Franck Boizard

Franck Boizard, l'historien ne peut que travailler sur document et il faut donc fouiller dans les archives, c'est indispensable. Mais les historiens locaux ont souvent un faible sens critique à l'égard des documents. Les archives de toutes les époques regorgent de faux, de bidonnages, de petits et grands mensonges, de procédures réécrites après coup, d'entourloupes. Tout le travail critique consiste à ne jamais avoir confiance dans le document. Trop d'auteurs de monographie sont tellement contents de dénicher un document utile qu'ils n'imaginent pas une seconde qu'il puisse être bidonné.

Dans 500 ans, toute trace de corruption ordinaire aura disparu de nos archives, ou du moins, cela sera moins visible au regard des pratiques nouvelles, et il y aura alors de braves gens pour être nostalgique de cette belle époque où l'on était honnête dans la défense du bien public...

Franck Boizard

@ JDR

Par un heureux hasard, un article d'hommage à François Furet reprend la distinction que je vous ai opposée entre historien et le tâcheron des archives.

http://lebulletindamerique.com/2011/07/12/francois-furet-et-la-seduction-du-communisme-par-k-weinstein/

Yvan raphanel

Éthique et déontologie devraient être la conduite des juges, et moi qui souffre depuis 17 ans de l'injustice de nombreux juges n'est-ce pas aussi grave, sauf que les juges sont intouchables. Mais la roue tourne et un arrêt de cassation vient à point pour remettre en cause toutes les procédures.
Tout cela parce qu'un magistrat ne peut reconnaître qu'un compte moins 600 000 frcs est un compte débiteur, alors si l'on veut juger tout ceux qui trichent........... mettons l'Assemblée nationale et le Sénat dehors de tous les profiteurs.

Alex paulista

Il faut saluer un pur parmi les purs: Hugo Chávez.

Voilà un homme qui, atteint aux endroits les plus intimes, a refusé l'invitation de Dilma de se faire soigner (en payant) au Brésil et, conforme à ses convictions, a accepté de se faire opérer à Cuba. Il est allé jusqu'au bout du mensonge communiste qui prétend que Cuba continue à avoir une médecine de premier ordre alors qu'ils n'ont pas la moitié des médicaments. Il a économisé les deniers publics qui ne manquent pas au Venezuela.

Résultat, il a le bas-ventre en chou-fleur et a dû ravaler son orgueil pour appeler un médecin espagnol (d'un pays "fasciste" !) pour essayer de réparer les dégâts.

C'était stupide, mais tout de même: chapeau bas !

calamity jane

"...puisqu'on ne parvient plus à distinguer une
exemplarité indemne de toute ombre et de tout soupçon. Indélicatesses, remboursements indus,
détournements, malversations, favoritismes,
passe-droits, malhonnêtetés d'ampleur diverse,
conflits d'intérêts, et, ainsi de suite...".
-dans ce même billet-
Mais vous avez raison Alex paulista lorsque vous
semblez suggérer que ce "pur", qui n'est pas
obligé d'être un extra-terrestre, ne pourrait
être reconnu comme tel par les siens (au sens
large).

Alex paulista

Apparemment il y a eu de l'abus dans ce cas.
Mais je mets quiconque au défi d'être totalement intègre au sens des intégristes de l'intégrité.

Si j'envoie un consultant en déplacement à l'autre bout du Brésil, je me vois mal lui reprocher les notes de frais qu'il a pu passer au bar de l'hôtel ou les coups de fil personnels depuis sa chambre, tant que cela reste dans des proportions raisonnables. En effet, si l'on sépare quelqu'un de sa famille un dimanche soir pour qu'il arrive chez le client à 8h pétantes, ce n'est pas humain de lui radiner les dépenses de confort ni les petites sorties. Si chez lui il se sert un Martini en rentrant, je ne vois pas pourquoi il devrait payer le prix fort son Martini parce que je lui fais passer ses nuits à l'hôtel.
De même pour les miles d'avion: c'est en toute rigueur un avantage personnel condamnable, qui pousse à la "corruption".
Aussi, dans beaucoup de postes relationnels on se retrouve à devoir inviter des gens à déjeuner ou dîner, dont certains qui se joignent par hasard. On ne peut pas à chaque fois émettre une note de frais détaillée ou risquer l'image de l'entreprise en radinant un repas à un des convives, et cela en toute rigueur peut être reproché.

En conclusion, il faut rester un peu souple sinon on se retrouve avec des pères-la-morale qui n'ont jamais rien fait dans leur vie et sont restés fascinés par une quelconque somme supérieure au smic ou un quelconque objet de luxe.

Ces êtres "purs" seront plébiscités par les mêmes qui ne trouvent rien à redire quand les stars du foot gagnent des dizaines de millions d'euros à 25 ans.

Franck Boizard

«dire que les conséquences morales de la Révolution sur notre société actuelle sont bonnes ou catastrophiques relève du fantasme. Dans un sens comme dans l'autre, ce n'est plus de l'histoire, c'est de la propagande.»

Non, c'est de la mise en perspective.

Ca distingue l'historien de qualité du tâcheron des archives.

Pierre-Antoine

@JDR

Je pense que votre étonnement vient de ce que vous confondez serviteurs avec maître :-D
Dans toutes religions il y a serviteurs qui se servent au lieu de servir. Mais cela décrédibilise-t-il le maître ? non, cela décrédibilise les serviteurs et les moutons qui veulent les suivre.
Pour la conduite des brebis je fais confiance au bon berger :-D

Cordialement

Pieerre-Antoine

calamity jane

Annonce : donne leçons de ponctuation
même usagées.

"Plus un pur dans la France d'en haut.
C'est triste comme un désert sans oasis".
Philippe Bilger (dernière phrase du billet).

Mary Preud'homme

Que de commentaires accablants et défaitistes !
Il semblerait que la plupart des intervenants n'aient pas vu le point d'interrogation dans le titre du billet. Signe qui fait toute la différence et que Philippe Bilger n'a sans doute pas mis là par hasard.
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calamity jane

"Mon travail s'achèvera le jour où je
parviendrai à convaincre la famille humaine
que chaque homme ou chaque femme, peu
importe la faiblesse de son corps, est le
gardien du respect de soi et de sa liberté,
et que cette défense prévaut même si le
monde s'oppose à l'individu qui résiste."
M. GANDHI-.

sylvie

Ils viennent tous avec leurs grands bagages et nous font perdre pied avec leurs soi-disant savoir-faire qui nous fait tourner la tête et douter même de notre propre jugement. Et on finit par baisser les bras tellement c'est imbattable cette misère politique ! Misère et pauvreté, voilà de quoi ils sont affublés ! Au sens propre et parfois figuré du terme.

sylvie

Il n'y a plus de honte ni d'indignation c'est le plus grave. La France d'en haut est très loin de la France d'en bas ! Y a-t-il seulement eu un jour une cohérence entre elles ? La France d'en bas a aussi ses défauts mais elle, elle est condamnée. Regardez le mépris de Strauss-Kahn, qui affiche un semblant de bonheur avec son épouse et veut nous faire croire à l'unité dans son couple, et cette jeune femme injustement maltraitée par ces gens de là-haut et même d'en bas. Elle a perdu toute crédibilité avec des rumeurs qui n'ont rien à voir avec cette affaire mais il est tellement plus facile de condamner la misère d'en bas que celle d'en haut !

sylvie

Y a-t-il seulement eu un jour du pur en politique ? Nous vivons dans un monde d'hommes fait pour l'homme par l'homme, mais les femmes ne sont malheureusement pas en reste non plus. Quel choix pour nos jeunes ? Un jour il auront aussi pris de l'âge, auront-ils eux aussi alors oublié leurs idéaux ? Parce que le combat est parfois injuste et que finit toujours par vaincre le plus faible. Mais pour autant le fort a-t-il réellement gagné ?

Xavier Nebout

M. Reffait,

Ange Jacques Gabriel aimait certes davantage l’argent que son père Jacques, et vous aurez extrapolé hâtivement les pratiques de Versailles à Bordeaux. Cependant, mon propos initial et que vous avez inconsidérément fustigé, portait sur la pratique de Jacques Gabriel et non de son fils, pour attirer l’attention de nos lecteurs sur des mœurs de grande noblesse d’âme, qui, même si elles n’étaient pas sans exception, relevaient de la règle de l’Ancien Régime, et qui sont tout simplement inimaginables aujourd’hui.

Jean-Dominique Reffait

Valérie, je vous baise les mains mais ne sait que répondre à Pierre-Antoine qui a parfois des accès théologiques qui me rendent timides. Oser dire que la décadence morale est le fruit de la décadence religieuse, les bras m'en tombent. Les hautes valeurs morales des prédicateurs protestants américains et milliardaires ne m'étaient pas apparues aussi évidentes jusqu'alors.

Jean-Dominique Reffait @ Xavier Nebout

Xavier Nebout, sans épiloguer à l'infini :
1. Nous n'avons sans doute pas la même définition de l'historien honnête. Un historien ne conclut pas : dire que les conséquences morales de la Révolution sur notre société actuelle sont bonnes ou catastrophiques relève du fantasme. Dans un sens comme dans l'autre, ce n'est plus de l'histoire, c'est de la propagande.

2. Sans préjuger d'un travail que je ne connais pas, c'est souvent, hélas, une grande déception que les monographies historiques locales de ces années-là (fin 19ème - début 20ème) en raison notamment d'un énorme défaut de classement des archives locales. Ayant travaillé moi-même sur la base de monographie de cette période qui faisaient autorité, j'ai été amené à démolir certaines thèses de bout en bout. Ce n'est pas agréable car on pense aux heures de travail que l'on démolit. La qualité des inventaires locaux a permis entre le début du 20ème et les années 60, l'émergence de sources équivalentes à 50% des sources déjà disponibles : largement de quoi invalider beaucoup de thèses. D'autre part l'état d'esprit des historiens locaux de cette époque n'était absolument pas d'embrasser toutes les composantes d'une problématique, c'est un concept nouveau en histoire. Il y a donc dans ces monographies une forme de naïveté quant aux documents : un historien de cette époque ne trouve aucune fausse facture sur un chantier important, alors que je peux vous dire que ça fourmille dans tous les sens !

3. Oui les façades ont été faites sur le domaine royal (une partie des remparts, ce qui explique l'exiguïté des immeubles en profondeur), et elles ont ensuite été aliénées, comme je vous l'ai dit. C'est à l'occasion de ces aliénations qu'on se servait au passage. Oui les adjudications ont bien eu lieu selon les règles formelles, je ne l'ai jamais contesté, mais qui étaient les adjudicataires ? et c'est là que ça devient amusant : des démolisseurs associés avec Gabriel, lequel n'avait aucune difficulté à les convaincre puisqu'ils leur garantissaient de revendre les matériaux pour son chantier.

Je n'ai pas voulu spécifiquement parler de Bordeaux mais des pratiques usuelles de Gabriel. Mon travail a porté précisément sur Paris et Versailles, en m'intéressant de façon collatérale aux autres sites pour déterminer les pratiques de modernisation urbaine. Je n'y mets aucune idéologie pro ou anti, ce n'est pas mon propos, je m'en fiche. Ne mettez point d'idéologie là où il n'y a pas lieu d'en mettre, ni de morale là où elle est absente. Gabriel fut un magnifique artiste et ne fut pas, selon nos critères actuels, un modèle de rigueur dans la gestion des deniers publics. Nous aurions d'ailleurs du mal à trouver dans le milieu du bâtiment, depuis la lointaine antiquité jusqu'à Bouygues, de tels modèles.

Jacquou du Hameau

La République "crapulienne".
Ceux-là même qui brocardent la République "gaullienne", comme pour mieux faire oublier leurs turpitudes (on pense à certains "journalistes" qui ne cessent de se glorifier d'avoir été virés en mai 68 de la TV en masquant le fait qu'ils avaient, en bande organisée, paralysé la parole gouvernementale, et tenté une petite révolution des "oeillets rouges" à la TV publique) sont ceux qui ont goûté au fric de Berlusconi sur l'ancienne 5, et se sont fait construire plus récemment des villas superbes en Provence avec des permis illégaux, alors que leur carrière est le fruit d'un coup de piston qui a réussi, et se plaisent apparemment dans la République "crapulienne" qu'est devenue la France. Avec leur collaboration.

Pensez-y toujours mais n'en parlez jamais, non pas à la ligne bleue des Vosges, mais à la guillotine, qui reviendra hélas, hélas, hélas, par leur faute.

M.Bilger ne peut pas le dire.
Mais son analyse, très juste, me conduit à penser que les "élites" ne sachant et ne pouvant pas mesurer jusqu'où ne pas aller trop loin, cette éventualité n'est pas à exclure.

Valerie

Rédigé par Monsieur Pierre-Antoine le 10 juillet 2011 à 00:48

@Valerie & JDR

Ouf je ne suis pas la seule citee alors je repasse "le bebe" a mon voisin qui vous fera une pertinente reponse, je n'en doute pas !

Que "les richards" (expression employee par ma grand-mere quand j'etais enfant ; je pensais alors qu'elle faisait allusion a tous les prenommes Richard !!!) profitent de leur argent sonnant et trebuchant en depensant enormement...

Sur ce, je vais relire le prochain et excellent billet sur EDM et parcourir les reactions qu'il ne manquera pas de susciter...

yves Abram

Pendant un an j'ai été délégué du Médiateur de la République (maintenant Défenseur des droits). Je n'ai pas renouvelé ma demande au terme de la première année pour trois raisons :
- J'ai été étonné de l'insuffisance de culture juridique des délégués et encore plus des responsables chargés de leur "animation".
-J'ai constaté qu'il y avait loin entre les principes dont se réclame l'institution et la réalité de son fonctionnement.
-J'ai également constaté que, malgré le principe du bénévolat dans l'exercice des fonctions de délégué, la plupart estimaient qu'ils exerçaient un travail qui aurait dû être rémunéré au lieu de recevoir un simple défraiement. Cette appréciation, que je ne partage pas, dénature le caractère de "mission" de l'activité exercée.
Aussi ne suis-je pas surpris du "dérapage" de M.Baudis qui participe d'une sorte de tradition de certaines institutions para administratives.
Le constater n'est pas l'approuver.

Jean Marie Louis

Heureusement, il reste des hommes, tel celui-ci, qui signalent les travers de nos élus, dirigeants, intellectuels et, semble-t-il, sans parti pris politique, religieux ou autre forme de classification pour ne pas dire sectarisme. Un vrai homme libre ?

Xavier Nebout

M. Reffait, il n’y est pas d’historien honnête qui se soit penché sur la Révolution française sans en conclure que cela a été pour la France et l’Europe une catastrophe morale et économique. Notre pays, patrie depuis de la malhonnêteté et de l’imposture intellectuelle, et sans doute pour bien longtemps encore, produit de pseudo historiens qui regardent l’Ancien Régime sous l’angle quasi fanatique de l’hommage à la « gueuse ».

Mes sources précises dans ce débat sont « La place royale de Bordeaux. Paul Courtaux 1922. Dans cet ouvrage de 446 pages écrites petit et sans baratin (contrairement aux ouvrages du même genre aujourd’hui), on trouve même les correspondances ayant eu lieu entre Tourny et le fils de Gabriel.
Ce que vous dites au sujet d’Ange Jacques Gabriel succédant à son père Jacques est impossible pour la seule raison suffisante que ce n'est pas lui, mais l’intendant Tourny qui a été l’instigateur de toutes les modifications du plan de Jacques Gabriel, et dans les faits, le maître d’œuvre en ses moindres détails.
Par ailleurs, il n’est pas une petite échoppe en ruine expropriée dont les matériaux n’aient fait l’objet d’une adjudication strictement contrôlée par les, jurats. Quant à l’alignement sur la courbure du fleuve, là , je ne suis pas étonné de ne pas en avoir vu une ligne tant c’est abracadabrant. Vous avez dû confondre avec certaines modifications demandées par Tourny, mais en tout état de cause, toutes les façades ont été construites sur le domaine public (royal). Alors si des parcelles ont été créées et achetées, ce ne pouvait être qu’on nom du Roi, et si un représentant du Roi s'avisait de piquer dans sa caisse, c'était la tête ou la lettre de cachet.

Jean-Paul Ledun@Fabrice DOUAIS

La France d'en bas n'a pas vraiment envie de perdre ses valeurs au motif que ceux d'en haut n'en n'ont plus.

"Il vole nos impôts, je vole un melon ?!"

Mes parents m'ont donné une autre éducation.

Dans le cas présent qu'est-ce que ce monsieur vient faire au 20h de France 2 ?
Même plus capable de régler ce genre de bricoles entre eux ?
Monoprix a eu un comportement indigne.
C’est nouveau ?
Que tout son quartier et les associations qui vont avec s’indignent (c’est la mode).
Si j’étais du coin, j’irais dire deux mots aux gérants de la boutique. Sans violence (physique).
Mais je ne ferais pas déplacer une équipe de France 2 pour relater á la terre entière « la triste histoire de X. récupérateur de melons avariés ».

J'ai mal á la France, mais pas pour les même raisons.

Achille

« Plus un pur dans la France d'en haut. C'est triste comme un désert sans oasis. »

Et en plus dans ce désert on peut y trouver des bandits de grands chemins.

Prenez Arnaud Dassier par exemple.

Vous avez aimé Frédéric Lefebvre et ses gaffes, vous adorerez Arnaud Dassier et ses coups tordus.

Qui c’est ce type ? Rien de moins que l'ancien directeur de la campagne sur Internet de Nicolas Sarkozy en 2007, et aussi le rédacteur en chef du site de droite Atlantico.fr. Le roi de la rumeur malsaine et du buzz destructeur.

L’affaire de la Porsche de DSK c’est lui.
Les premières infos sur l’affaire du Sofitel, c’est lui aussi.
Le cas Banon c’est encore lui.
Les rumeurs sur Martine Aubry et son mari, c’est toujours lui.

Objectif de ce sniper : démolir tous les candidats du PS susceptibles de battre Sarkozy.

DSK, c’est fait.

François Hollande, la solution consiste à l’impliquer dans l’affaire Banon en laissant entendre qu’il était au courant et qu’il n’a rien fait.

Martine Aubry, il suffit de laisser courir le bruit que son mari est l’ami des islamistes et le tour est joué.

Les autres candidats à la primaire du PS n’étant pas menaçants au vu des sondages sont pour l’instant épargnés. Mais ne doutons pas que si par malheur Ségolène Royal, Manuel Valls ou encore Arnaud Montebourg venaient à poser un problème, une bonne petite rumeur serait immédiatement envoyée par ce sicaire de Sarkozy.

Eh oui, seule la victoire est belle et pour l’obtenir tous les moyens sont bons à l’UMP. La pureté c’est bon pour les perdants.

Fabrice DOUAIS

Et pendant ce temps-là, dans la France d'en bas, un "voleur de melons" est mis à pied...

Aaaah, j'ai mal à la France...

zenblabla

Comment disait-il l'autre..., la "billevesée", sorte d'impureté camouflée...
Billevesées et puretés, c'est du même commerce !
C'est le même acheteur, toutefois c'est quand même pas le même chaland,... surtout pas.
Wahoo !

Pierre Verhas

Bah ! C'est toujours la même rengaine. Les élites ou prétendues telles, au-dessus des lois. L'arrogance à l'égard des lambda que nous sommes.

Mais attention au retour de flamme. Il pourra être "carbonisant" ! Il suffit que l'on supprime aux gens un certain nombre de calories, et c'est parti !

Alors, les cartes de crédit et autres voitures avec chauffeur, ce seront des fétus de paille dans le maelström qui s'annonce.

Pierre-Antoine

@Valerie & JDR

Un homme qui se lève de table n'a plus faim, sauf s'il est insatiable et goinfre.

Et l'on n'a jamais vu un homme riche se fixer une limite.

Sauf peut-être le mouvement qui apparaît depuis quelque temps où Bill Gates redistribue sa fortune et essaie de susciter pareille démarche chez d'autres.

Mais à voir comment se comportent certains milliardaires, magnats ou rois et princes ne m'encouragent guère à vous suivre dans cette analyse.

Cordialement

Pierre-Antoine

Raphael38

Kalinka, il suffit de constater et d’en tirer les conclusions. L'époque des castrats en musique est révolue et les contre-ténors ont fait beaucoup de progrès depuis Alfred Deller. Mais à l’inverse le niveau de la classe politique, mâle pour l’essentiel du troupeau, est en constante régression.
Aussi pourquoi ne pas proposer un quota de députés et sénateurs préalablement castrés en mairie par un jury populaire ? Simple hypothèse de travail, mais qui si elle était validée par le retour d’expérience pourrait ensuite être aisément étendue au pouvoir exécutif. Il ne s’agit évidemment pas de reprendre la technique beaucoup trop radicale et improductive appliquée en 1791 sous le coup de l’émotion, mais de s’en inspirer de manière raisonnée dans le but tout simplement de redonner du sens. Car aujourd’hui quand un homme politique nous assène droit dans les yeux qu’il donne de sa personne au quotidien ou pire qu’il veut faire don de sa personne à la France, on ne peut s’empêcher de ricaner.
Du coup l’expression « mal baisée » tomberait très vite en désuétude et si d’aventure un imprudent venait à en faire usage, la personne ainsi désignée pourrait immédiatement répliquer par un « toi-même » sans appel, l’auteur du propos se voyant immanquablement disqualifié dans les sondages.
Débarrassés du désir de domination, de celui qui consiste à écraser son prochain par pur plaisir narcissique, de mentir et de l’intérêt morbide à exercer le pouvoir pour le pouvoir, nos hommes politiques pourraient dès lors concentrer toute leur énergie à exercer au mieux la foultitude de mandats et responsabilités dont ils ont la charge. Ces hommes qui travaillent 20 heures sur 24 pourraient ainsi dormir les 4 heures restantes et peu importe que ce soit dans la suite d’un hôtel Sofitel ou dans un Formule 1.
Concernant la minorité femelle du troupeau qui serait tentée par les mêmes désirs ravageurs que ceux de leurs congénères mâles et dans un souci de parité, je propose l’ablation du clitoris : par exemple lorsque la dirigeante d’un grand groupe énergétique rechigne à devoir abandonner son poste, persuadée sans doute que l’instabilité organisée dans le monde du travail ne doit s’appliquer qu’au petit personnel mais en aucun cas à l’aristocratie des grands patrons.
Bref, l’intérêt général redeviendra le principe fondamental de l’action politique, le défaitisme cessera, la croissance repartira glorieusement, le chômage baissera et les politologues cesseront de nous bassiner.

calamity jane

"Engager (qqn) par des dons, des promesses
ou par la persuasion, à agir contre sa
conscience, son devoir" - une des définitions
du verbe corrompre.

C'est vrai que lorsque la Justice n'honore
pas sa charge elle participe à corrompre
ceux d'en bas comme ceux d'en haut, qui
pour moi sont Le Peuple d'un pays.

Mary Preud'homme

Xavier Nebout !

Vous avez raison de souligner que pour comprendre les événements, il faut savoir replacer l’histoire dans le contexte de l’époque. A ce sujet, puisque vous évoquez dans deux posts le rayonnement de Bordeaux au 17ème et 18ème siècle, n’omettez pas de dire qu’une très large part de la prospérité de cette ville était due à la traite transatlantique et au commerce des esclaves, Bordeaux étant le 2ème port négrier français après Nantes... Pas vraiment de quoi pavoiser !
Quant à la réelle noblesse, il me semble qu'elle est aux antipodes de ce que vous proclamez régulièrement dans vos interventions.

Montjoie ! Saint-Denis !

Jean-Dominique Reffait@Xavier Nebout

Xavier Nebout, je ne me suis pas réveillé un matin en me disant que j'allais prendre Ange-Jacques Gabriel comme tête de turc. Il se trouve que vous avez cité un homme, un contexte et une période à laquelle j'ai consacré 10 années d'études, c'est pas de bol ! Je ne porte aucun jugement négatif sur Gabriel, que j'admire, je restitue un contexte que vous enjolivez outrageusement. Pour faire court, à Bordeaux, le père de Gabriel termine les plans mais meurt avant d'entreprendre les travaux. Son fils lui succède et modifie les plans sur les deux ailes pour créer deux ouvertures perpendiculaires : avec la courbure du fleuve, il y a un problème d'alignement, Gabriel n'en tient pas compte alors que cela saute aux yeux sur les plans. Et il corrige après les travaux en se faisant attribuer les terrains non alignés en façade (toujours en façade, plus juteux). Je ne vous expliquerai pas, c'est un peu long, la procédure d'expropriation et concession de l'époque : en gros le roi rachète les terrains expropriés qui intègrent le domaine royal et qui sont revendus après les travaux selon les règles d'aliénation, cela se gère depuis Versailles, l'intendant signe les mémoires que le ministre lui dit de signer. Tout ceci se trouve dans le détail à la cote Maison du Roi aux Archives Nationales.

Non, l'Ancien Régime n'avait évidemment pas un sens plus aigu du bien public, encore moins de la transparence, c'est une absurdité totale. Parce que les hommes sont les hommes et que les procédures de contrôle étaient bien moindres qu'aujourd'hui. Combien de gouverneurs et d'intendants de province furent l'objet de plaintes pour une infinité de prévarications. Les archives des Parlements fourmillent de contentieux ayant pour base la corruption, les lettres de cachet sont légion sur ce motif. Pour un Fouquet condamné sévèrement pour avoir, tout de même, refinancé le Trésor en prêtant à l'Etat en son nom ou à celui de ses amis à un taux démentiel de 20% (on parle de 6% pour la Grèce et on crie au scandale), combien de prévaricateurs communs sous l'Ancien Régime qui ne finissaient pas à Pignerol.

Vous pouvez être un nostalgique de l'Ancien Régime pour des tas de bonnes raisons : essayez d'éviter les mauvaises. Le bien public et la transparence, non, pas à cette époque en France, c'est un anachronisme.

Valerie

Ce commentaire, rédigé par Monsieur Jean-Dominique Reffait le 08 juillet 2011 à 17:48, merite, en raison de son authenticite et de sa veracite d'analyse de la nature humaine, d'etre mis en exergue. Tout y est dit ! Monde politique a part, on retiendra :

"Qu'est-ce que la démocratie sinon l'organisation rationnelle des contre-pouvoirs et des contrôles face à l'impossibilité de garantir la vertu de ceux qui accèdent au pouvoir ? C'est parce que la vertu publique est inatteignable que la démocratie existe, pour enrayer les excès...


... Je soupçonne toujours les plus vifs contempteurs de la corruption d'être à l'affût de toutes les occasions leur permettant de s'y plonger sans délai...


... L'une des sagesses africaines, qui fut aussi celle de l'Antiquité, est de confier un pouvoir à un homme déjà riche : il n'a plus faim et n'a pas besoin de piquer dans la caisse. Un homme qui sort de table ne devient pas pique-assiette. La République, en ouvrant les allées du pouvoir à tous, a permis aux affamés de se remplir le ventre pour peu qu'ils aient de l'ambition et qu'ils sachent se rendre populaires...


... Plus un pur dans la France d'en haut ? Y en a-t-il tant que ça dans la France d'en bas ? ."


andré delucq

Ce n'est pas un scoop que Dominique Baudis ait utilisé sa carte bleue professionnelle pour régler des frais "divers", le site bakchich info l'avait révélé il y a plusieurs mois sans que cela n'ait interpellé personne. Heureusement et bravo à Mediapart qui ose s'attaquer aux puissants. La nomination de Baudis n'est d'ailleurs qu'une magouille de plus, voulant affaiblir Borloo pour l'élection. Baudis a 64 ans, le président ne pouvait-il pas nommer une personnalité plus jeune et moins marquée politiquement, voilà, les scandales continuent... et ce n'est pas fini. Que Marianne continue de lutter, contre toutes ces offenses faites au peuple.

Un fan de ce blog !

Bonjour Monsieur Bilger,

Je suis entièrement d'accord avec vous.
Je souhaiterais aussi connaître votre avis concernant les déclarations de M. le ministre de l'Intérieur à l'égard de la Cour des comptes.
Merci.

On se bat toujours pour ce qui nous manque le plus

Le "vivier républicain" d'en haut

Corrompu par l'argent facilement gagné à piquer dans la caisse France, abîmé déjà par des affaires précédentes, altéré par l'âge où l'on prend les mêmes et l'on recommence le tour de manège au gré des chaises musicales, avarié par ses compromissions, détérioré par l'avidité, faisandé par les affaires putrides, gâté par les honneurs immérités, gavé d'ortolans, de foies gras, Montecristo et Champ illimité, infecté par l'argent blanchi, pourri jusqu'à la moelle, doté d'une intelligence de taré, achetable, corruptible, débauché, dépravé, dissolu, immoral, pervers, ripou, vénal, vicieux, cynique jusqu'à dénigrer celui qu'il a nommé à la Cour des comptes...

L'Union des Moutons de Panurge n'est qu'un copinage de ripoux orchestré depuis sa création, le PS n'était pas en reste et a joué dans la même cour.

Prenant le peuple de France en otage pour des demeurés en le menant à la ruine où notre Justice cautionne ce "vivier républicain" par l'inaction et son silence coupable de peur de se faire muter et de voir sa carrière se terminer prématurément par décret... Une honte républicaine que notre Justice.

Quant à ceux qui se permettent l'indécence de taper publiquement sur "les salauds de pauvres; Rmistes grands bénéficiaires de la plus grande fraude" ils méritent un procès sans complaisance par une condamnation sans appel. Je préfère les bons billets de certains contributeurs tels Franck Boizard, Catherine Jacob, Xavier Nebout...

Savonarole

Peut-on penser que Mme Fradin a retrouvé subitement tous ses esprits, lorsqu'elle a vu le foin que provoquait la Cour des comptes avec son rapport sorti tout droit de la rue de Solférino ?
M. Bilger a raison d'évoquer la "pureté", car ce qui nous guette c'est une forme de consanguinité des rouages des institutions.
Derrière les toges et les colliers d'hermine, on retrouve, trop souvent, l'épouse d'Untel, l'ancien chef de cabinet de Machin, la petite soeur de Truc-Muche, la marraine, ou le cousin germain de ma soeur.
Cette aristocratie des avantages & bonnes rentes viagères, finira un jour par produire de monstrueux magistrats à deux têtes et des juges à trois bras. Un Minamata généralisé.

Patrick Handicap expatrié

Finalement vous n'aviez pas bien compris.
Une République irréprochable, c'est une République où il n'est pas possible (parce que pas permis) de reprocher quoi que ce soit à ceux qui sont au pouvoir.

Abiram

Il me paraît clair que le sentiment que vous exprimez est grandement partagé par une bonne part de l'opinion.

Les guerres du pétrole du XX° siècle, notamment à partir du renversement de Mossadagh, ont montré aux puissances occidentales qu'il était plus économique d'acheter des dirigeants plutôt que de les combattre par la force. Petit à petit, les multinationales se sont inspirées de ce précepte et l'ont appliqué avec le succès que l'on constate aujourd'hui.

Prenez les débats sur la crise actuelle et les décisions qui en découlent. G20/G8, FMI, consensus des économistes, BCE et banques privées, agences de notation, etc., etc. Quelle légitimité démocratique, quel contrôle citoyen, quel responsabilité politique pour ces institutions ? Aucune.

La démocratie est en train de finir là où elle a commencé, à Athènes.

Toutefois, on peut s'interroger sur la véritable nouveauté dans tout cela. Cette absence de "pur" (quel terme dangereux) est-elle réellement nouvelle ou simplement nouvellement apparente ?

La République, la vraie, la troisième, a elle aussi connu des moments peu glorieux. Et la colonisation, le Code de l'indigénat, sans parler de son auguste prédécesseur le Code noir.

Ce que nous avons connu je crois, ce sont quelques années exemplaires en réaction à l'horreur absolue de la deuxième guerre mondiale. N'en faisons pas une référence intemporelle d'un "avant" qui, en définitive, n'a jamais existé.

Et puis tout cela ne nous empêche pas de toujours et encore vouloir changer cet état de choses, les progrès sont très lents mais malgré tout bien réels, votre billet en est une preuve parmi tant d'autres.

Konaté Roger

Monsieur Bilger,

« Tout de même, Dominique Baudis Défenseur des droits, aujourd'hui je tique à cause des devoirs qu'il a au moins négligés !
Plus un pur dans la France d'en haut. C'est triste comme un désert sans oasis. »

Votre conclusion est un doux euphémisme, tant la réalité est tout autre. Vous n’ignorez pas Monsieur, qu’aujourd’hui, il est tout à fait normal de pouvoir être frappé d’une condamnation de prison devenue définitive, est de continuer comme si de rien n’était, d’être ministre ou sénateur de la République. Par contre Monsieur Bilger, ce que vous ne savez certainement pas c’est qu’à une époque, même pas lointaine puisque la mienne, j’ai dû me rendre au Tribunal de police pour devoir prêter serment (secret de confidentialité du courrier) pour simplement pouvoir exercer la profession de télégraphiste (jeune facteur) dans l’administration des postes, télégraphes et télécommunications. Et si, comme vous le dites : « Plus un pur dans la France d'en haut. C'est triste comme un désert sans oasis », sachez que pour ceux d’en bas, la France est un désert sans oasis, et où même le mirage nous a été ôté.
Bien à vous.

Livia Lomack

En haut comme en bas, les humains sont TOUS pourris.

On n'atteint pas certaines sphères sans compromissions...

Choubidou

Que ferait Cyrus Vance ?

Livia Lomack

Rien de nouveau depuis des siècles...

mike

En une certaine année 199_, un groupe d'inspecteurs des finances voyageant à Hong Kong avec le ministre du commerce extérieur choisissaient avec volupté chez le vendeur bien connu appareils photos et autres appareils électroniques à des prix inconnus en France.
J'ai entendu ceci : "avec le ministre, nous ne risquons rien à la douane au retour."
No comment !
En haut, en bas, tout le monde profite.
La Bible relate cette constatation de Jehova au sujet des justes.
Ne soyons pas plus déistes que Dieu.
JDR a un commentaire réaliste.

bob

@ Jean-Dominique Reffait
"certaines pratiques lui apparaissent absolument naturelles, sans la moindre conscience de se conduire légèrement avec les deniers publics".

Sans rire ? C'est faire injure à l'intelligence de D. Baudis de prétendre que quand il paie le resto de sa famille avec sa carte bleue professionnelle, il ne se doute pas qu'il évite de ponctionner son compte courant privé.
Est-il un si grand naïf ou un si piètre comptable ? dans les deux cas, comment ose-t-on laisser la présidence de l'inutile (bien que beau) IMA à un tel homme ?

bob

France = république semi-bananière.
Nous sommes certainement plus proches de l'Italie, la Grèce, etc., que des pays scandinaves ; ouvrons les yeux.
Le plus étonnant est qu'autant de gens continuent d'aller voter.
Qui nettoiera les écuries d'Augias ? le FN ?

Xavier Nebout

@Jean-Dominique Reffait

Concernant Bordeaux, vos allégations ne tiennent pas la route. Les malversations de cette nature étaient absolument impossibles sans l'aval de l'ensemble de jurats et de l'intendant qui en l'espèce, auraient dû faire preuve d'une duplicité aussi affligeante qu'impossible à dissimuler. De plus, les projets et les travaux s'étalant sur des décennies, ce sont plusieurs générations de jurats et d'intendants qui auraient dû être complices. Je dirais à vous lire que vous n'avez pas idée du souci du bien public et de la transparence à l'époque.
Et comme l'honnêteté ne se partage pas aussi bien que le parti pris, je doute de vos autres allégations concernant Gabriel.
Ceci dit, s'il n'y a pas eu que des gens vertueux sous l'Ancien Régime, c'était loin d'être la règle contrairement à ce qui se passe inévitablement en démocratie élective. Je vous parle d'un temps où perdre la vie pour le Roi à la guerre était un honneur recherché et même vital pour l'honorabilité d'une famille noble.
Il faut lire l'histoire en communion avec l'état d'esprit de son temps.

Catherine JACOB@Kalinka

@Kalinka | 09 juillet 2011 à 08:00

Ne vous en faites pas. J'ai maintes fois pu observer que l'argument ultime avant l'empiétement de l'espace physique occupé par un contradicteur de sexe féminin se résumait à un péremptoire «Mal baisée ! ».
Il convient d'observer qu'une telle insulte s'adresse en priorité nécessairement à un tiers et qu'elle a pour fonction essentielle de rassurer votre adversaire sur sa propre virilité mise en cause par l'intolérable audace féminine qui consiste à avoir raison, lequel adversaire s'imagine quelque part en mesure de réaliser à la place de votre partenaire obligatoirement déficient une prestation telle que vous ne pourriez plus ensuite que vous rendre, repentante et soumise, à ses arguments. C'est pas plus compliqué que cela.
Comme le dit par ailleurs la chanson des chœurs de l'Armée rouge, le message, cependant moins joliment chanté et caché sous cette insulte est en réalité:
"Ай-люли, люли, ай-люли, люли,
Полюби же ты меня!"
"Ay-lyuli, lyuli, ay-lyuli lyuli,
Palyubi zhe ty myenya!"
"Ah, liouli, liouli, ah liouli, liouli,
Tombe donc amoureuse de moi !"
Tu ne pourras t'en porter que mieux!

Achille

Pauvre Dominique Baudis. Il n’a vraiment pas de chance. Après l’horrible rumeur qui avait entaché son honorabilité, le voilà de nouveau à la une des journaux pour une affaire certes moins sordide, mais qui n’en est pas moins pas très glorieuse.

On peut certes se dire qu’il n’est pas le seul à profiter ainsi des largesses de l’Etat lorsque celui-ci vous confie une mission, il n’en demeure pas moins que ce monsieur si respectable nous a montré qu’il pouvait encore être perfectible sur certains points.

Pour un Etat plus PUR

Je propose de lancer une campagne avec un label "Pour un Etat plus PUR" (Politiques et Usagers Responsables). On labelliserait les politiques "éthiques" et les usagers respectueux des services publics.

Pour surveiller le tout, je propose la création d'une Haute Autorité De l'Ordre Public et des Institutions (Hadopi).

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