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19 août 2011

Commentaires

Véronique Raffeneau

@ Jean-Louis

Je suis désolée de répondre tardivement à votre post.

"Un Borloo, qui fut avocat d’affaires de BT pour lui enseigner comment acheter des entreprises moribondes pour un franc symbolique."

Eh bien, justement !

Vous ne pensez pas que cette génération d'"entrepreneurs-avocats d'affaires", de joueurs et de faiseurs de coups juteux sur le dos d'entreprises moribondes, encensée par le pouvoir politique de tous bords et portée au pinacle par les médiatiques de l'époque, n'avait vraiment pas mieux à faire quand Nicolas Sarkozy arrive à la Présidence que de rejouer un nouveau coup en se précipitant dans une procédure d'arbitrage suspectée aujourd'hui par la commission des requêtes d'irrégularités graves !

Il avait été demandé à M. Estoup d'établir une déclaration d'indépendance élargie.

Comme je l'ai dit il y a quelques mois à sbriglia, j'ignore totalement si les oublis de M. Estoup ont une quelconque incidence sur la régularité de l'arbitrage.

Cependant, dans l'hypothèse où ces oublis seraient dérisoires, sans importance, ni incidence, je ne vois vraiment pas pourquoi M. Estoup a choisi de ne pas mentionner dans sa déclaration d'indépendance sa participation à des arbitrages en lien avec Me Lantourne, au risque d'alimenter plus tard la suspicion sur l'arbitrage.

Je veux bien admettre qu'à ces niveaux d'argent et de pouvoir on perde un sens commun de la réalité, mais je n'accepte pas qu'une justice qui est dure et impitoyable avec les faibles soit désinvolte et pas regardante avec ceux qui bénéficient de tous les appuis et de toutes les sécurités.

Jean-Louis

@ Chère Véronique 22 Août 7:28

Le JDD de ce matin donne une nouvelle occasion de montrer que la presse est utilisée par des protagonistes, quel que soit le dossier. Ici l’universitaire Thomas Clay présenté par le clan anti BT comme le grand spécialiste de l’arbitrage, déclinait la semaine dernière dans ce même journal, les collusions évidentes entre l’avocat de BT et un des arbitres, Pierre Estoup. Aujourd’hui l’avocat Maurice Lantourne dément absolument, détail à l’appui, avoir le moindre lien professionnel avec cet ex premier président ... L’ordonnance elle-même est truffée d’approximations. Mazeaud serait aussi suspect, car d’un parti politique dans lequel BT venait de s’inscrire (!), les procédures juridiques étaient sur le point d’aboutir (absolument faux), une analyse inexacte du risque pour l’Etat si BT demandait l’annulation de la vente Adidas en retournant en appel. Et aussi Mme Lagarde a eu beau jeu de dénoncer (Europe 1) un procureur Nadal la positionnant comme Ministre de l’Economie, alors qu’elle était à l’Agriculture ( !). Et surtout peut-on oublier que l’arbitrage fut demandé en janvier 2007 (quel rapport avec Sarkozy ?), et surtout traité par Borloo dans sa première partie, qui pour le coup était ministre des Finances. Un Borloo, qui fut avocat d’affaires de BT pour lui enseigner comment acheter des entreprises moribondes pour un franc symbolique.
Chère Véronique, quand je parle de la précision des faits que l’on attend des gens de Justice, je ne parle pas du vulgum pecus que je suis, ne connaissant rien au Droit. Mais de ceux qui ont un dossier entre les mains, où l’erreur est interdite.

alain Etter

En fait, la pièce de théâtre ayant comme principal acteur BT ne débutera qu’à l’automne. Les indices se multiplient et à mesure que le temps passe Philippe Bilger, mais aussi Thomas Clay, sont renforcés dans leur analyse :

Un metteur en scène, Tapie,
Un acteur principal, Tapie.
Des rôles secondaires mais efficaces : Maurice Lantourne et Eric Duret...
Dans l’ombre André Guelfi.
Chacun a bien tenu son rôle…

Guelfi a beaucoup d’argent et Tapie était en liquidation personnelle de ses biens…
Donc si le procureur de Montgolfier était un mou, il n’y aurait pas eu l’affaire OM-Valenciennes et « l’amitié » née dans les cellules de la Santé entre Guelfi et Tapie.

Dans l’affaire OM-Valenciennes, on demandait de lever le pied.
Dans l’arbitrage, au contraire, il fallait appuyer sur les pieds…
Duret, Lantourne aux ordres…

Lagarde ? je la plains... c’est une carriériste et en bon soldat elle a obéi. A qui ? pas nécessairement à celui que l’on cite souvent, mais plutôt l’autre son ami-complice-avocat de toujours, Borloo… (?)

Des contrats, des sociétés, des euros et/ou livres sterling… des flux…
Un arbitre complaisant ?

Résultat le metteur en scène a réussi...
Mais l’affaire, à mon sens, ne fait que commencer…

La justice américaine a ses qualités et ses défauts ; mais elle a une qualité essentielle : celui qui ment sous serment perd son procès... (actualité)

Si la CJR demandait à Rocchi, Lantourne, Duret de répondre aux questions « sous serment »…


André

Comment admettre 45 millions d'indemnité à Bernard Tapie pour préjudice moral (6 MOIS d’incarcération dans le quartier VIP), quand Patrick Dils n'a obtenu que 0,9 million d'euros (record de France pour une erreur judiciaire) pour 16 ANNÉES dans des conditions épouvantables (dont il a révélé quelques détails face à une caméra) ?
Il se vérifie encore une fois que la République est bonne fille. Verra-t-on un jour cesser les basses œuvres de l'oligarchie et de ses satellites ?

Véronique

@ Alex

Pour conclure.

"La réalité est, de fait, bien différente."

Je suis d'accord.

Dans le monde réel, quand l'analyse de la partie adverse conforte un chef d'entreprise qui demande réparation par le biais de la justice ordinaire, en l'assurant qu'à l'issue des procédures le plaignant va obtenir gain de cause, si comme le dit l'ordonnance de la commission des requêtes, "les procédures étant proches de leur terme", il me semble quand même que la logique de l'entrepreneur plaignant consisterait à attendre sereinement la décision judiciaire.

Par ailleurs, toujours dans le texte de l'ordonnance de la commission, celle-ci mentionne que les honoraires versés aux avocats chargés par le CDR du dossier de l’arbitrage sont équivalents à ceux qui auraient été versés pendant plusieurs années de procédure.

Dans le monde réel, en cas de litige imputant des fautes, par exemple au Crédit Lyonnais, pour lesquels M. et Mme Tapie ont demandé réparation, il me semble que le sens commun et l'équité voudraient qu'en cas de condamnation, ce soit le Crédit Lyonnais qui indemnise M. et Mme Tapie.

Or, il se trouve que pour l'arbitrage, l'Etat par le biais de ses représentants, ne s’est pas opposé à l’absence du Crédit Lyonnais dans la procédure.

Enfin, dans le monde réel, quant l’Etat se pique d’agir comme une entreprise privée, ses représentants, dans la recherche d’un compromis, n'engagent aucun argent personnel, cependant, ils disposent et engagent des ressources publiques.

Un chef d'entreprise privée, le plus souvent engage son propre argent, mais aussi et surtout celui de ses actionnaires.

Qu'un arbitrage défavorable à ses intérêts soit, tout compte fait, pour l'entreprise la moins mauvaise des solutions, reste tout à fait acceptable.

Mais l’entreprise privée s’attache tout au long de la négociation à obtenir telle ou telle contrepartie pour aboutir à un compromis raisonnable, compris et somme toute acceptable pour ses actionnaires.

Aussi, dans le cas de figure où l’Etat adopte la posture de l’entrepreneur privé, il me semble que les ressources publiques qu’il engage doivent être défendues au mieux ou au moins mal des intérêts des contribuables... comme une entreprise privée en aurait l’obligation vis-à-vis de ses actionnaires.

Je sais, c’est du gros survol.

Mais voilà ce que m’inspire spontanément la lecture de l’ordonnance de la commission des requêtes.

D

A l'attention de Philippe Bilger
(dossier Tapie-Lagarde)

En fait, nous voici dans une grande pièce de théâtre, comme Tapie les aime.
Un metteur en scène, acteur principal, un second rôle donné à Lagarde, plus carriériste que malhonnête,
un premier rôle, mais qui n'apparaît par sur scène (amitié trop voyante avec le metteur en scène), le rédacteur en chef (car unique rédacteur, sauf pour les fautes d'orthographe) de la sentence arbitrale : Maurice Lantourne.
Un rôle primordial derrière le rideau et avant les trois coups : Eric Duret, ex associé de Lantourne, "planqué" au Canada.
Et d'autres acteurs qui donnent toute la saveur de la pièce : Rocchi du CDR, pour l'essentiel, promu à une belle carrière réservée en principe aux X et autres X-Mines et/ou Ponts.
La sentence arbitrale n'est en fait que la conclusion du dernier acte de la pièce.
Avant, cette amitié carcérale entre André Guelfi et Tapie : Guelfi, richissime et Tapie en liquidation personnelle de ses biens...
On a créé sociétés (via Barclay's) contrats (deux) rédigés par deux avocats dont Duret le canadien...
Les euros ont ainsi pu circuler... Jusqu'où... Là, on change de sujet car on est dans une problématique du style de ce fameux match OM-Valenciennes...
L'essentiel est de gagner le match en demandant à certains de "lever le pied"...
Dans notre arbitrage, c'est le même principe mais on appuie sur le champignon avec des porte-monnaie qui ne sont pas du tout en poils de hérisson...

La justice américaine a ses qualités et ses défauts... mais un tiers qui ment sous serment, lorsque c'est prouvé, perd son procès...

On devrait avoir les mêmes pratiques en France et interroger sous serment :
Tapie,
Lantourne,
Duret,
M° Pierrel,
etc. et même, etc.

L'automne pourrait être chaud...

Alex paulista

@ Véronique

"Sur un plan de la simple logique, quel était alors l'intérêt de M. Tapie de solliciter avec autant de persévérance le recours à un tribunal d'arbitrage (...) ?"

Le délai est l'argument principal des deux parties. Comme souvent en matière d'arbitrage. Tapie a attendu des années et des années en devant emprunter de tous les côtés pour se maintenir à flot.
Le délai est un argument de poids pour lui.

Et on peut retourner votre argumentation: si l'on suit votre logique une des parties devrait toujours refuser l'arbitrage, sauf quand elles sont de connivence, et personne n'aurait jamais recours à l'arbitrage pour régler des conflits réels dans le monde des affaires.
La réalité est, de fait, bien différente. C'est parce qu'on sait que les années de procédure et d'incertitude ont un coût. Il faut tout compter, y compris les provisions dans le budget et les opportunités que l'on perd à devoir attendre le règlement d'un ou de plusieurs procès.

Véronique

@ Alex

"On peut penser que ce n'est pas notre problème et exclusivement celui de Bernard Tapie, mais je ne pense pas que ce soit une attitude responsable ni respectueuse du citoyen qui demande justice."

D'accord, Alex, M. Tapie a été spolié.

Cependant, si l'argument de Mme Lagarde qui est effectivement de dire que l'Etat risquait fortement d'être condamné lourdement par la justice habituelle en faveur de M. Tapie, est valide -procédure entraînant par-dessus le marché des dépenses considérables à la charge de l'Etat en frais d'avocats -, il n'y avait alors aucune raison que M. Tapie n'attende pas sereinement le jugement prononcé par la justice ordinaire, qui à coup sûr, selon Mme Lagarde, tôt ou tard trancherait en sa faveur.

Sur un plan de la simple logique, quel était alors l'intérêt de M. Tapie de solliciter avec autant de persévérance le recours à un tribunal d'arbitrage, puisque la justice habituelle, selon le ministère, allait lui donner raison avec un jugement qu’on peut dans doute imaginer encore plus avantageux qu’un arbitrage en sa faveur ?

@ Jean-Louis

"Je suis comme vous, effaré qu’au lieu de faire du droit, on laisse le champ libre à une série d’éructations, là où un haut magistrat, éminent juriste, devrait contenir les débordements à des éclairages sur le fond."

Un haut magistrat, éminent juriste, M. Estoup, n’a pas jugé utile de mentionner sur une déclaration d’indépendance l’ensemble des éléments, qui de façon directe ou indirecte le liaient aux intérêts de M. Tapie, alors que la plus simple observation des règles DE DROIT le lui commandaient, et à vous lire, des simples commentateurs, accessoirement contribuables, qui ont été condamnés par l’arbitrage qu’a rendu M. Estoup à indemniser M. et Mme Tapie d’un montant de 45 millions d’euros à titre de préjudice moral, seraient absolument et obligatoirement tenus de maîtriser de bout en bout les règles les plus sophistiquées du droit commercial et des affaires pour être autorisés, selon vous, à émettre une appréciation sur une sentence prononcée par un tribunal arbitral !

J'admets très volontiers le fait qu'une compréhension éclairée de cette affaire fasse appel à une culture et à une maîtrise du droit que ne possède évidemment pas, moi en premier, la grande majorité des commentateurs qui se sont exprimés, mais alors que cette rigueur intellectuelle s’impose à tous !

A commencer par ceux dont le simple citoyen-contribuable ne peut pas imaginer qu’ils ne maîtrisent pas dans le détail la définition et les implications juridiques d’une déclaration d’indépendance.

C'est trop demander ?

Alex paulista

@ Véronique

J'entends bien, mais pour autant on ne peut pas écarter de l'analyse l'argument de Christine Lagarde selon lequel le traitement de ces affaires avait duré et promettait de durer encore très longtemps.
On peut penser que ce n'est pas notre problème et exclusivement celui de Bernard Tapie, mais je ne pense pas que ce soit une attitude responsable ni respectueuse du citoyen qui demande justice.

FredericLN

""Est-ce que j'ai une tête à être copine avec Bernard Tapie" ?

Cette saillie, au demeurant très indélicate sur Bernard Tapie qui peut déplaire mais dont "la tête" vaut largement celle de beaucoup d'autres, derrière sa fausse désinvolture, laisse entendre qu'un physique serait élégant et distingué - celui de Christine Lagarde - et sans aucune compatibilité possible avec l'apparence vulgaire et "peuple" prêtée à Bernard Tapie."

Je vous trouve un peu dur : Mme Lagarde ne parlait nullement de la tête de M. Tapie. On lui demandait si elle avait pu faire preuve de favoritisme à son égard : elle répondait très clairement, par cette phrase, que le copinage n'en aurait pas été le motif.

Puisque des multiples indications de favoritisme sont maintenant écrites noir sur blanc, il ne reste plus qu'à en demander le motif à Mme Lagarde, à le vérifier, et l'instruction sera faite.

Jean-Louis

Cher Xavier Nebout,

Je parle des chiffres annoncés dans l’ordonnance qui sont farfelus, de plus exprimés en euros, alors qu’ils étaient en francs à l’époque. Et donc soit cette copie de document est du travail à la Plenel, soit, ce que je n’ose imaginer, c’est la rédaction de la Commission des Requêtes, et là c’est vraiment grave. Je ne parle évidemment pas du fond, les prétentions de B.Tapie, à mes yeux absolument justifiées. Et vous avez mille fois raison sur le fait qu’il faut remonter à l’origine de l’histoire pour évaluer le comportement inadmissible de la banque, des Peyrelevade et autres Haberer. Tout en rappelant que la suggestion d’un arbitrage par le clan Tapie date de janvier 2007 (que vient faire Sarkozy là-dedans ?). Je suis comme vous, effaré qu’au lieu de faire du droit, on laisse le champ libre à une série d’éructations, là où un haut magistrat, éminent juriste, devrait contenir les débordements à des éclairages sur le fond. Voir Wikipédia à Tapie et Adidas. On en sait mille fois plus. Nouveau délire dans le JDD d’aujourd’hui, avec le prof de droit, grand spécialiste de l’arbitrage.

VilCoyote

Dans le même registre, E.Woerth à propos de l'affaire Bettencourt, le 21 juin 2010 sur LCI : "est-ce que j'ai une tête à couvrir une fraude fiscale ?". Ben, celle d'une amie, oui, pourquoi pas...

Xavier NEBOUT

@ Jean-Louis

En quoi donc les demandes de B.T. étaient-elles aberrantes ?
Tout est en effet là. Peut-on en effet penser que l'administration judiciaire aurait été moins généreuse que le tribunal arbitral ? J’attirerai au passage l'attention de tel ou tel sur le fait qu'un tribunal, fût-il arbitral, n'a pas pour vocation de compromettre, mais de rendre la justice.
Que nos brillants juristes contestataires de la décision ne se sont-il pas prononcés sur ce qu'aurait dû être une bonne décision ?
Ces réponses brillent par leur absence, autant que brille l'amnistie de fait de ceux qui, au Crédit Lyonnais, se sont rendu coupables de l'escroquerie.
Vraiment, avant de s'attaquer à Mme Lagarde, il serait pour le moins équitable de commencer par répondre à toutes ces questions.

Jean-Louis

Merci chipote

Je souhaitais surtout savoir si le lien était connu des internautes... On lit dans l’ordonnance :

Par courrier du 1er août 2007, et alors que venaient d'être déposées devant la cour d'appel de renvoi des conclusions tendant au paiement de dommages-intérêts élevés à 7,4 milliards d'euros représentant 78 % de la valeur des titres Adidas en 2007 et, subsidiairement, de la somme de 863 millions d'euros au titre de la violation de l'obligation de loyauté du mandataire.

Ces chiffres et les unités sont aberrants et donnent le niveau de sérieux de la commission. Des magistrats vraiment ? Ou de piètres journalistes ? Ou papier écrit à Bordères ?

Mariemini

Exfiltrer au FMI ? Quel mépris du rôle de notre pays, des institutions internationales !

perplexe-gb

A part la curie nauséeuse sur les personnes, ne faudrait-il pas réfléchir à deux problèmes, celui de la légalité de l'action des ministres et celui de l'indépendance des hauts fonctionnaires en cas de litige avec le ministre.
Poursuivre un crime économique est le propre des dictatures. La solution effectivement contestable pour l'Etat d'accepter un arbitrage ne semble pas interdite par la loi. Cette procédure dans les usages veut que l'on ne fasse pas appel. Aussi pour moi, l'erreur de la ministre est un délit économique, en démocratie on ne réélit pas l'élu, en démocratie populaire on le juge.
La solution, interdire cette procédure au moindre soupçon de participation directe et même indirecte de l'Etat.
Les hauts fonctionnaires lorsqu'ils représentent l'Etat ne devraient pas être des courroies de transmission. Un commandant de bateau n'enverra jamais son navire sur les récifs même s'il en reçoit l'ordre. Des procédures devraient être définies pour affiner la libre responsabilité de ces représentants de l'Etat en cas de situation difficile. Le haut fonctionnaire aurait libre choix s'il le juge utile pour refuser d'exécuter les instructions du ministre. Sans sanctionner le représentant de l'Etat, le ministre devrait alors matérialiser lui-même la décision du gouvernement.

calamity jane

Madame Catherine Jacob,
rassurez-vous, je ne me serais point permis
de citer en minuscule ce qui porte signature !
"cj" mais calamity jane pardi !
@ regina,
quel talent !

Véronique Raffeneau

@ Alex

Je pense que vous faites une erreur d'analyse quand vous centrez le débat de la décision de la commission des requêtes autour de Bernard Tapie et de votre compassion à son égard.

En réalité, si vous lisez le texte de l'ordonnance, vous vous rendrez compte que ce qui est en cause dans l'appréciation des magistrats est le choix d’une procédure d'arbitrage, et à mon sens, très problématique, sa gestion par le Pouvoir représentée dans cette affaire par Mme Lagarde assistée par des hauts fonctionnaires.

A supposer que les incriminations soient ultérieurement démontrées, il apparaît, par exemple, que le fait pour Mme Lagarde d'avoir donné consigne de ne pas exercer un recours contre la sentence, le moins qu'on puisse dire, n'allait pas dans le sens d'une défense normale de l'intérêt général, des intérêts de l'Etat et de ceux de l'ensemble des contribuables.

Vous parlez d'injustice à l'égard de B. Tapie.

Peut-être rapidement et sommairement, mais quand même, le mot "tribunal arbitral" sous-entend d'emblée que sa conclusion ne saurait favoriser aussi ostensiblement les intérêts d'une seule partie. La recherche d’un compromis, sorte de solution médiane, entre des intérêts contradictoires peut très difficilement aboutir à un tel déséquilibre entre les parties en présence. Ou alors je ne sais plus ce que veut dire le mot arbitre.

Il me semble que dans l’inventaire des griefs établi par la commission des requêtes, ce qui d’entrée saute aux yeux est la suspicion d’une perte totale d’un sens et de l’exigence d'équité et d’une loyauté au regard du respect des règles qui délimitent l’espace de la recherche d'un compromis.

Aussi, au regard du billet de Philippe et de sa description de ce à quoi ressemble un Pouvoir dans l'euphorie d’une victoire et dans l’impatience de conclure un différend, mais séparé du plus petit sens commun, je crains que nous ne trouvions tristement chez l'ensemble des acteurs mis en cause dans cette affaire que des versions dupliquées du portait dressé par Philippe :

"...la tête de leur influence, de leurs ambitions, de leurs espérances, la tête de leurs soumissions obligatoires et des injonctions qui leur sont adressées et devant lesquelles il ferait beau voir de renâcler, enfin et surtout, la tête de leurs intérêts et de leurs calculs, bref des têtes politiques"

Maintenant, à la décharge de Mme Lagarde, et en opposition avec Philippe, je pense que non, cette dernière ne maîtrisait pas parfaitement les codes et les usages du politique politicien.

Si cela avait été le cas, elle aurait fait preuve de suffisamment d'habileté retorse, voire de cynisme, pour se protéger des suspicions, qui de toute évidence ne pouvaient pas ne pas surgir ultérieurement, compte tenu de la grossièreté des irrégularités reprochées, que la commission des requêtes a traduit juridiquement au moyen de qualifications particulièrement graves.

M'enfin

@ Jean-Louis : je ne pense pas que le maître des lieux ait créé son blog pour que s'instaure un dialogue entre lecteurs, mais va toujours...

Je comprends de moins en moins ce que vous voulez exprimer. Entre votre diatribe contre Edwy Plenel, votre défense de la citoyenne Lagarde et votre attaque contre le citoyen qui elle est juste parce que vous l'avez lu dans le journal, j'avoue que je m'y perds.

Vous souhaitez savoir qui composait la commission des requêtes ? Monsieur Gérard Palisse la présidait. Deux magistrats de la Cour de cassation l'assistaient ainsi que trois magistrats de la Cour des Comptes et trois magistrats du Conseil d'Etat.

Sur cette composition : http://www.courdecassation.fr/hautes_juridictions_commissions_juridictionnelles_3/cour_justice_republique_616/composition_cour_justice_republique_8502.html

Mais, si vous voulez consulter la pièce de procédure qui vous intéresse, allez tout droit sur un excellent site d'information indépendant où, contre quelques pécunes, vous pourrez le lire à loisir. Le "Mongaro" est en effet moins précis et informé que Messieurs Mauduit et Plenel, c'est un fait.

Quant au citoyen Guérini, la seule information que vous ayez est qu'il doit en principe être mis en examen, ce qui n'en fait pas encore un coupable. La photocopie d'un chèque invoquée en matière de corruption est tout à fait étrange. N'y a-t-il plus de sociétés off-shore ou de bonnes vieilles valises pour ce genre d'activités ? Un PDG signerait lui-même la preuve de son forfait ? On perd la main dans un certain milieu...

Donc, la citoyenne Lagarde, comme le citoyen Guérini sont considérés comme innocents en attendant que la justice passe. Et cependant dans l'un et l'autre cas, il n'est pas interdit de méditer les soupçons qui pèsent sur les personnes en présence et les faits relevés.

(PS : je ne vous demande pas le nom du juge d'instruction qui doit convoquer Monsieur Guérini, j'ai fait ce que vous auriez pu faire pour la Commission des Requêtes, j'ai fait une recherche internet. Mais pour vous parler franchement, que le juge s'appelle Nicolas ou Alphonse ne m'apprend rien de plus sur l'affaire que les diverses informations parues)

zenblabla

Alors, comment intenter un procès à cela?
L'absence totale de Mme Lagarde...
http://www.youtube.com/watch?v=CkjKgh-G6vg&feature=related

oursivi@AP

Nanard, aujourd'hui, c'est un peu du patrimoine national.
Rédigé par : Alex paulista | 19 août 2011 à 17:44

Oui, absolument ! Il ferait une très belle Marianne, si se laissait pousser le poil.

"C'est la combine à Nanard, être partout et être nulle part" (salut Gruno !)

http://www.youtube.com/watch?v=UJmyKvaU3nQ

C'est sûr que de se réveiller à côté de la trombine à Christine doit déjà faire autrement moins marrer...

-Je dors là, non ?
-Non non, tu dors pas.
-Ah merde ! Vais sur le canapé.
-Bah pourquoi ?
-Non, rien, juste comme ça.
-Ahhhh, ok ok ok. Bah pourquoi ?

AO

hameau dans les nuages

@ Jean-Paul Ledun

J'ai pensé exactement la même chose !! Habitant à peu près à six lieues soit une journée de cheval de chez lui il aurait dû signer paysas dou Borderes...

regina

@calamity jane

Je ne fais jamais d'explication de texte. J'apprécie la foire seulement le dimanche matin et, quant à vos espoirs de tomates, pardonnez-moi de ne pas y accéder, j'ai trop de respect pour les fruits de mon jardin.
Amusez-vous bien.

Pierre-Antoine

"L'ampleur des anomalies et irrégularités relevées imposerait, rien que par décence démocratique, qu'on pousse les feux de cette instruction confiée - la saisine a été effectuée - à trois magistrats indépendants (Mediapart, nouvelobs.com, JDD.fr)."

J'ai comme l'impression que la présomption d'innocence de Christine Lagarde est un doux euphémisme dans cet article...
Mais ce n'est que mon impression :-)

Par contre l'intégrité intellectuelle et morale des trois personnalités privées ayant eu à décider sont donc des soumis bêlant aux pieds du pouvoir...
Admettons que CL soit coupable de ce qu'on lui reproche, exit donc l'action de ces trois conciliateurs ?
Ils n'ont fait que mettre leur signature sur un document déjà préparé dans les antichambres de l'Elysée.

Cordialement

Pierre-Antoine

On se bat toujours pour ce qui nous manque le plus

Le couple Giocanti-Lagarde sur la sellette

Alors ministre déléguée au Commerce extérieur , nommée par de Villepin, elle retrouvera Xavier Giocanti son ancien copain de fac de droit à Nanterre, devenu entrepreneur en 2006, au détour d'un déplacement officiel à Marseille.

L'actualité judiciaire les ont enfin épinglés, Giocanti a dirigé de 2003 à 2005 le centre de promotion de l'emploi par la micro-entreprise (CPEM), une association marseillaise mise en place par Gaudin en 1994, sénateur et maire UMP de la ville. Cette structure est destinée à aider au financement de projets d'entreprise et bénéficie annuellement d'une aide conséquente venant du Fonds social européen (FSE).

Suite à une plainte et plusieurs irrégularités constatées par les agents bruxellois sur le fonctionnement administratif et des attributions uninominales six fois supérieures au plafond de 10000 euros autorisé ont alimenté la suspicion de corruption du CPEM. Ce qui a conduit depuis 2007 la commission européenne à réclamer ses subsides indus à hauteur d'un million d'euros.
Le CPEM a traîné des pieds (2007), multiplié les recours, mais la Cour européenne de justice vient de trancher en rejetant ces pourvois et en condamnant définitivement l'association CPEM (l'ordonnance de la cour date du 12 mai). Le dossier est entre les mains du parquet de Marseille. Est-ce qu'il poursuivra ou le pouvoir politique exercera encore son veto comme dans l'affaire Woerth ?

Là aussi la paresse journalistique et leur soumission au pouvoir n'a pas fait la une ! Pour Lagarde et Bayrou votre seul parangon de la vertu républicaine, je vous ai déjà répondu précédemment et vous prie d'une relecture.

"Y a-t-il encore un citoyen pour soutenir que tout cela est dérisoire parce que la France aurait d'autres chats à fouetter ?"

Rien n'est dérisoire dans la politique néolibérale anglo-saxonne outrancière de l'Union des Moutons de Panurge qui nous mène à la ruine...

http://www.philippebilger.com/blog/2011/06/fran%C3%A7ois-bayrou-lorgueil-du-centre.html?cid=6a00d8341c86dd53ef014e8937525d970d#comment-6a00d8341c86dd53ef014e8937525d970d

http://www.philippebilger.com/blog/2011/06/le-8-juillet-jean-louis-nadal-ne-sera-plus-l%C3%A0.html?cid=6a00d8341c86dd53ef014e892cbf79970d#comment-6a00d8341c86dd53ef014e892cbf79970d
 


Alex paulista

Dans cette (ou plutôt ces) affaire(s) Adidas, le premier tort de l'État est d'avoir fait traîner autant d'années.
Rien que cette attitude demande réparation.

Tout le monde trouve ça normal que lorsqu'une banque publique est fortement suspectée de détrousser un client - fût-ce un Nanard au fond du trou - l'État organise la lenteur du règlement judiciaire.
Car enfin le Crédit Lyonnais a fait un achat-revente x2 en un temps très bref. C'est pour le moins très très suspect pour ne pas dire une entourloupe évidente.

En sus, au milieu de ces années de procédure, Nanard est allé en prison. Il est resté à l'isolement une durée incroyable, pour un an ferme en tout. Pour un délinquant, il faut de sacrées violences physiques pour prendre un an ferme du premier coup. DSK, lui, n'est pas près de rester ainsi en tôle. Nanard, lui, avait truqué un match de foot avec Valenciennes.

Pour moi c'était l'État qui était juge et partie, Nanard en a pris plein la tête pendant des années. Maintenant il récupère des millions qu'il aurait dû toucher lors de la première vente d'Adidas. Je ne crois pas que la situation d'aujourd'hui soit beaucoup plus injuste que lorsqu'il en bavait en tôle.

Après, c'est mon avis.

Non, il y a des choses plus importantes à reprocher à Nicolas Sarkozy que de couvrir Lagarde. Ses ex-copinages honteux avec la Libye et la Syrie me font vomir. Chirac avait plus de nez au niveau international, et des amitiés plus sincères et honorables (je pense à Hariri).

Jacques Plésant

Juste une remarque.
Vous n'êtes pas assez détaché de cette personne qui vous a snobé une fois, je veux bien croire de manière grossière, mais il me semble que cela ne justifie pas de perdre le recul sur les faits, les événements et les personnes qui vous caractérise habituellement... Vous ne lui trouvez aucune qualité... bizarre...
Sinon un vrai plaisir de vous lire le plus souvent possible...
Cordialement
J.P

Jean-Paul Ledun

Paysan :

"Merci d'avoir rappelé que François Bayrou a été et reste le plus déterminé dans ce combat contre l'injustice au service des puissants"


On dirait M.Bayrou qui parle !

Chipote

@Jean-Louis

http://www.scribd.com/doc/62561164/La-Cour-de-justice-de-la-Republique-ouvre-une-enquete-sur-Christine-Lagarde

Alors, heureux ?

GLB

Chiche !
"L'ampleur des anomalies et irrégularités relevées imposerait, rien que par décence démocratique, QU'ON POUSSE LES FEUX de cette instruction confiée - la saisine a été effectuée - à trois magistrats indépendants (Mediapart, nouvelobs.com, JDD.fr)". J'ose espérer, malgré la canicule, que les feux vont être poussés !

Catherine JACOB

« Y a-t-il encore un citoyen pour soutenir que tout cela est dérisoire parce que la France aurait d'autres chats à fouetter ? »

Moi qui n'ai pas grand-chose à fouetter en dehors de la crème du lait dont j'aime bien tartiner ma part de tarte pour adoucir l'acidité de certains fruits qui me donne des aigreurs d'estomac, j'ai observé que le portrait dit «  Portrait officiel de Christine Lagarde en 2011  » faisait apparaître des pellicules. Peut-être dues à un rapide coup de brosse avant que le photographe n'opère? Elle semble également beaucoup photographiée regardant vers le haut, tandis que Bernard Tapie semble préférer, quand il pose, regarder devant lui.
J'ai désespérément cherché à lui trouver des pellicules, mais il semblerait que soit il ne se recoiffe pas avant de se faire tirer le portrait, soit son épouse Michèle prend bien soin de sa chevelure (on observera incidemment que ce rôle de l'épouse est par ailleurs parfaitement rempli par Carla), soit il n'a tout simplement pas de pellicules.
On dit que "Ce dysfonctionnement que sont les pellicules peut être causé par le système hormonal, des inflammations du cuir chevelu (par manque d'hygiène, grattage, séborrhée...), un stress intense (suractivité), ou un excès de consommation de tabac."
D'où l'on peut sans doute déduire que le métier de Mme Lagarde est générateur d'un stress intense et sans doute cause qu'elle « se fait des cheveux » ce dont témoigneraient les pellicules et donc, contrairement à vous, je pense que la tête de Christine Lagarde a quelque chose qui en effet, lui interdirait d'être "copine" avec Bernard Tapie, car les play boys, jeunes ou vieux, se tiennent en règle générale à distance des pellicules.

Catherine JACOB@ calamity jane

@ calamity jane | 19 août 2011 à 20:29
"europe country and co"...cj
Mais à vendre la peau de l'ours, etc. !
"

Dites- moi voir ma chère, qui donc visent ces initiales qui pourraient être les miennes?

herman

Edwy Plenel ?

Le meilleur argument donné à la droite de se sentir bien du côté de La garde.

Et pour la gauche ? Oh !...une gêne devant la moustache, mais pas plus...!

Et cette histoire de gros sous ? Comme Nanard, on aimerait bien parler d'autre chose, mais...

calamity jane

@ régina
"les gens voudraient.... étranger" !
ah bon ? puisque vous avez su les reconnaître
pourriez-vous nous éclairer avec des noms
patronymes ?

(la vision de la tomate qui se prépare en ma
direction ne manque pas de me réjouir en cet
après-midi caniculaire).

Si B. Tapie a si tant oeuvré pour le bien
public qu'il s'en fasse le porte-parole !
Allé Valence : balance.

regina

"Est-ce que j'ai une tête à être copine avec Bernard Tapie" est un écart en diplomatie aisément évitable quant on a les moyens de ses prétentions et d'un prétendu cursus !

Alinternet

Tout laisse penser désormais que cet arbitrage est frauduleux.
Lagarde à mon sens s'est laissée manipuler pour ne pas déplaire au Prince...
Et si, d'aventure, on découvrait que cet arbitrage a été préfinancé par l'argent qu'André Guelfi a donné à Tapie pour que l'avocat Eric Duret ex associé de Maurice Lantourne puisse circonvenir dans le bon sens ceux que vise la CJR.

La cible c'est Borloo plus que Lagarde...

L'automne va être chaud et peut-être que la "vraie" vérité éclatera...

thierry

A quand un billet sur les liens de Lagarde avec les banques et son mépris du service public ??

Jean-Paul Ledun

La phrase philosophique du jour :

"De toute façon, les politiques, s'ils font de la politique, c'est pour passer á la télé.C'est pour ça."

(Le plus sérieusement du monde après la séquence "Je suis le meilleur, j'étais le premier à le faire")

Patrick Sébastien
(France3 "Profession imitateur")

Pourquoi discuter plus longtemps ?

manu

Monsieur Bilger,

Je n'ai pas votre culture ni votre niveau .Cependant, je lis souvent ce que vous publiez. J'y prends parfois du plaisir. Je constate que l'arrogance du pouvoir petit ou grand "dénature" trop souvent les gens qui l'exercent. Pour vouloir copier le "maître", que de soumissions et de serpents avalés.
Je constate aussi que depuis des années dieu le fric est roi.
Ce roi mène les démocraties à leur perte et là personne pour le souligner. Ce ne sont pas les marchands de cirage des JT et autres médias qui dénonceront quoi que ce soit. Votre blog est aussi un espace de liberté d'expression et même si je ne partage pas toujours vos avis je vous remercie.

Véronique

@ Jean-Louis

"Vous connaissez la composition de la commission des requêtes ? C’est justement une de mes questions. Si oui pouvez-vous nous la donner, merci."

"Et donc avant de hurler avec les loups à partir d’une ordonnance que personne n’a lue (sauf Plenel et Mauduit ?), je repose ma question. Qui l’a lue et peut-on la voir ?"

Ici :

http://www.scribd.com/doc/62561164/La-Cour-de-justice-de-la-Republique-ouvre-une-enquete-sur-Christine-Lagarde


rowali

Mutatis mutandi l'affaire Tapie est à notre république ce que fut en son temps l'affaire dite du collier de la reine à la monarchie déclinante.
Si la France était une démocratie à l'anglo-saxonne,cette affaire aurait provoqué une grave crise ministérielle et sapé à jamais l'autorité de l'instigateur de ce hold-up sur les finances publiques, savoir l'occupant de l'Elysée.
Mais nous sommes en France et le pouvoir ne manque pas de moyens pour que l'affaire s'enlise pendant quelques années.

En outre je ne comprends toujours pas qu'une procédure de tierce opposition n'ait pas été introduite contre la sentence, première étape pour que le dossier revienne devant la cour d'appel de Paris.

N'importe quelle association de défense des contribuables me semble dotée de la légitimation active pour former ce recours.

SCHON Jean-Paul

Merci à tous ceux qui avec constance font que l'affaire Lagarde/Tapie ne soit pas enterrée, bravo pour votre courage.

Xavier NEBOUT

Parlons donc des têtes.

Pour ma part, je regarderai celle de Monsieur Plenel. La question que je me pose à son égard est en effet de savoir si la mauvaise foi dont il fait preuve dans toutes ses intervention télévisées est à la hauteur de sa tête de faux-cul.
Bayrou, lors du débat parlementaire, il a été en dessous de la nullité, il y assistait pour paraître sans rien connaître du dossier, et s'est ridiculisé - n'a-t-il de charlot que la tête ?

Concernant Mme Lagarde, je crains que votre hargne à son égard n’entame votre crédit, et moi aussi, je dirai qu'il y a certainement d'autres chats à fouetter même si elle mérite de l'être.

Jean-Louis

Monsieur le Haut Magistrat,

Il est clair que certains sont gênés par l’élégance naturelle et la carrière internationale brillante d’une femme de grand talent. Préférant sans doute la gouaille inaudible des Deschiens (même haine contre Mme Lauvergeon).
Première question : combien sommes-nous sur ce forum à avoir lu la sentence des arbitres, dès sa mise en ligne en septembre 2008 ?
Seconde question : puisque personne ne répond, précisons que l’ordonnance de la commission des requêtes est en ligne sur Marianne, avec la composition de la commission. Le lendemain de l’ordonnance, le Président de séance expliquait sur tous les media, internationaux compris, que le contenu ne pouvait pas être dévoilé car l’audience n’était pas publique ! C’est donc bien ce que je disais, Marianne, Mediapart et le volatile du mercredi sont la communication officielle. Cela me rappelle furieusement les diamants de Giscard : une affabulation montée par le réseau Foccart à Bangui, une mayonnaise touillée chez Pasqua et ses sicaires et balancée chez Angeli et Péan (qui ont retourné le dessous des cartes dans une émission sur Planète), puis un jeu de tennis permanent entre Le Monde et le Canard, la gauche (évidemment la Morale par essence) se pinçant le nez sur l’origine des informations. VGE considérant que l’électeur serait assez intelligent pour décoder seul cette infâme manipulation. Erreur, grosse erreur. Certes Bayrou, Ayrault et Cahuzac ne sont ni Pasqua ni ses séides, mais ça devient vraiment irrespirable que les dossiers de Justice ne puissent être accessibles que par Plenel et ses sbires. En fait vous avez raison monsieur Bilger, les gnous que nous sommes (Marc Jolivet) ont d’autres chats à fouetter. Espérons 70 % de bulletins nuls, blancs, non votant dans 260 jours.

L’ordonnance est vraiment à lire attentivement, en ayant en tête tous les précédents arrêts et décisions.

hameau dans les nuages

@ semtob:

"laissez oeuvrer ceux qui oeuvrent".

Madame Lagarde a certes une connaissance de la géopolitique internationale, mais elle oeuvre au service de qui ? là est le problème...

paysan

Merci d'avoir rappelé que François Bayrou a été et reste le plus déterminé dans ce combat contre l'injustice au service des puissants. Peu de médias ont, depuis le début de cette affaire, insisté sur l'opiniâtreté du président du Modem, et il est à souhaiter qu'il en retire les bénéfices prochainement.

Philippe Renève

A Alex paulista

En effet, Nanard détient un peu du patrimoine national. Il faudra bien qu'il rende un jour des comptes.

Philippe Renève

Il ne s'agit pas de railler des apparences peut-être trompeuses mais plutôt de parler de ce qui se passe à l'intérieur de ces têtes.
Ambition, goût du luxe, fins justifiant les moyens, les points communs ne manquent pas.

Payet

Cher Monsieur Bilger,

Je me considère comme un citoyen de la "France d'en bas" qui est loin d'avoir votre culture juridique et politique. Cela ne m'empêche pas de lire vos écrits que je trouve pertinents et instructifs. Oh! je ne suis pas souvent d'accord avec vous car votre raisonnement trahit votre appartenance à la droite dont je n'approuve pas du tout l'action à la tête de notre pays. Ceci étant, votre indignation dans cette affaire Tapie où Mme Lagarde est impliquée est tout à fait en phase avec la mienne. Je trouve scandaleux, en ces temps difficiles, qu'une ministre de la République puisse s'affranchir de toutes règles légales, de tout esprit de bon sens pour octroyer des millions d'euros à une personne que la justice normative n'a pas voulu satisfaire. C'est à croire que cette dame vit sur une planète gorgée de tellement de "fric" qu'il suffirait de se baisser pour en ramasser.
Je terminerai en citant une expression que j'ai lue qui dit à peu près ceci : "avoir du pouvoir et ne pas en abuser ne présente aucun charme".

Semtob

Cher Philippe,

Il semblerait que les anges de la sagesse aient déserté votre intuition voire pire, votre compréhension de l'intérêt général. Politique et diplomatie ne se pensent pas sur le même registre.
Madame Christine Lagarde a des atouts de diplomatie, de charisme et de connaissance géopolitique internationale que nul ne peut contester. Vous vous laissez bercer par les sirènes médiatiques qui à force de vouloir se faire mousser et reluire en perdent toute crédibilité.Laissez oeuvrer ceux qui oeuvrent et de grâce ne vous faites pas l'écho des rumeurs. Chaque individu doit mesurer les conséquences de ses dires.
Les médias s'auto-suffisent pour lancer les débats et même si ceux-ci traversent une crise terrible en sus d'une révolution technologique, ils n'ont pas perdu le bon sens du jardinier pour la grande majorité d'entre eux. Quant à Madame Christine Lagarde, elle connaîtra un parcours ou un destin que chacun peut pressentir. Monsieur Bernard Tapie est aussi une personnalité unique, pleine de courage et de force de rebondissement.
françoise et karell Semtob

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