Le serment d'allégeance aux armes proposé par l'UMP, dans une convention sur la défense nationale, n'est pas forcément en soi une mauvaise idée. Le député Hervé Mariton, fin et intelligent, la soutient et sa force immédiate vient de son caractère apparemment consensuel. Quoi de plus normal à priori que d'exiger un tel serment de la part des jeunes Français d'origine ou naturalisés ? On jure pour moins que cela !
Pourtant, je ne suis pas convaincu.
Il y a des objections présentées qui ne me semblent guère recevables dans la mesure où elles émanent des professionnels de l'anti-militarisme. Je n'attendais pas par exemple d'Olivier Besancenot une approbation enthousiaste de cette initiative. En revanche, que Gérard Longuet se dise "un peu gêné" et que Luc Chatel préfère une autre forme d'adhésion aux valeurs de la République n'est pas neutre (Le Monde, nouvelobs.com, lefigaro.fr, Marianne 2). NKM, pour sa part, est franchement hostile.
Au coeur de ces démarches, de ce volontarisme qui souhaite mettre l'amour de la patrie dans les têtes et les coeurs à coup de décrets, d'obligations et d'injonctions, il y a la croyance fausse mais confortable en ces temps de bouleversement que c'est à la société de se plier peu ou prou aux ordres de l'Etat, qu'il revient aux citoyens de s'adapter à ce que le pouvoir exige. L'honneur d'être français ou de le devenir est un sentiment qui devrait naître spontanément et, faute de le voir surgir, les autorités, comme on dit, auraient le devoir de le créer.
C'est une illusion. Ce formalisme qu'on prétend imposer est bien plus la marque d'une faiblesse, un procédé de colmatage que l'expression d'une nation sûre d'elle. Comme notre pays manque d'une politique d'allure et d'envolée qui restaurerait un lien collectif et ferait sens pour une communauté déboussolée et éclatée, plutôt que d'assumer la mission impossible de la fierté et de l'unité à recouvrer, l'Etat essaie des ersatz, invente des palliatifs qui n'auront jamais la capacité d'instiller par l'autorité un respect de la France dont la source doit être ailleurs.
Ce n'est pas à la société d'écouter l'Etat. C'est à l'Etat de devenir exemplaire. Avant d'ordonner l'amour, il faut se faire aimer. Les armes ne peuvent pas venir au premier plan quand les larmes coulent sur le visage démocratique. L'honneur d'être français commence d'abord par l'envie de l'être ou de le devenir, non pas artificiellement mais grâce à l'admiration et à la confiance inspirées par un pays modèle.
On en est loin.
La République irréprochable aurait pu, dû constituer le socle d'une adhésion massive. Inutile de revenir sur ce que le général de Gaulle aurait appelé, certes dans un autre contexte, la "chienlit" et qui nous submerge, nous dégoûte depuis plusieurs mois.
Mais que penser, par exemple, de cette nomination choquante, à la Cour des comptes, d'une collaboratrice du président spécialisée en matière de défense nationale, contestée par la Cour elle-même ?
Comment ne pas s'émouvoir de cette relaxe générale requise mécaniquement dans le procès dit des emplois fictifs comme si les débats n'avaient pas la moindre importance et qu'il incombait seulement à l'accusation de jouer, sur un registre plus politique que juridique, à contre-emploi ? Le procureur général près la Cour de cassation, Jean-Claude Marin, a déclaré que les réquisitions orales pas plus que les écrites n'avaient été "téléguidées" (20 minutes). Quand on a besoin de démontrer que la pratique judiciaire a été libre, j'ai comme le soupçon que précisément elle ne l'a pas été.
Comment, jour après jour, ne pas se laisser gagner par une morosité démocratique quand avec volupté un pouvoir détruit, une à une, les illusions qui survivaient malgré tout ?
Aux larmes, citoyens ! Quand elles seront séchées, beaucoup décideront d'aimer profondément la France et de respecter ceux qui la, qui nous représentent.
@ Catoneo & Frank Thomas,
Si vous avez vu le reportage sur France 2 ce soir "Elle est pas belle la guerre ?", vous comprendrez, j'espère, ce que mon expérience me permet d'appeler "civil en uniforme".
Ce reportage est visible en replay sur www.pluzz.fr
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine ELDIN | 29 septembre 2011 à 23:43
Un serment d'allégeance aux armes qui pourrait s'inscrire en droite ligne du débat sur l'identité nationale.
Ce débat à l'initiative de notre Président fut à mon sens une excellente idée, permettant de se remémorer l'importance de l'identité nationale, valeur universelle depuis que l'Homme s'est sédentarisé et a colonisé la planète en s'organisant en Nations. Il était bon de rappeler aux nostalgiques de leurs origines, de leurs racines, que la France est le seul pays où ils ont le droit de vivre sans devoir se justifier.
Car l'identité nationale n'est en réalité qu'un titre de séjour permanent, indépendamment du régime politique, des institutions etc.
En temps de paix et en démocratie, chacun est libre de s'exprimer sur le sujet, de cracher sur le drapeau ou siffler la Marseillaise, mais en cas de conflit, il n'y aurait aucune alternative à l'union sacrée pour défendre la nation.
Et si par malheur cela arrivait, il serait toujours temps de prêter serment d'allégeance… les armes à la main.
Rédigé par : Yves BRUNO | 27 septembre 2011 à 12:52
@Frank THOMAS
On "commence à voir apparaître".
Un commencement n'est pas l'arrivée et tant de choses en cours de route peuvent interrompre ou renforcer le processus.
Et comme pour une hirondelle qui ne fait pas le printemps, une hirondelle qui s'arrête en migration ne prolonge pas l'hiver.
Un enfant qui ne suit pas l'exemple de ses parents n'est pas un exemple pour le fil de du sujet.
On a bien vu la caste médicale et notariale, alors pourquoi pas dans trois ou quatre décennies la caste des militaires. Tout est possible quand il n'y a plus de valeurs auxquelles se référer.
Mais nous sommes hors sujet...
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 26 septembre 2011 à 15:10
"on commence à voir apparaître depuis quelques années la caste de l'Education nationale, père et mère enseignants, enfants et petits-enfants enseignants", dit Pierre-Antoine.
Ma soeur, institutrice, a épousé un instituteur. Jusque-là, cela semble lui donner raison.
Mais, patatras ! leur fils est haut fonctionnaire dans la pénitentiaire et leur fille médecin libéral. Et ce n'est qu'un exemple parmi des milliers.
Il y a même quelque chose d'inquiétant à constater la fuite des enfants d'enseignants devant la perspective de prendre la relève.
Rédigé par : Frank THOMAS | 26 septembre 2011 à 09:51
@ Catoneo
Décidément on n'est pas dans le même registre...
Une hirondelle ne fait pas le printemps et une famille de Dupont en uniforme ne fait pas une caste.
Quant au passé, il n'est plus et ne sert qu'à éviter les erreurs commises (du moins il devrait servir à ça) tandis que l'avenir lui sera obligatoirement et il vaudrait mieux s'en méfier, surtout si on voit émerger dès le présent des castes !
Pour "tétrachiée", désolé mais je n'ai pas ça dans mon dicoperso :-D
Je romps donc le fil, en ce qui me concerne, pour ne pas être hors sujet !
A bientôt de vous lire dans un autre billet.
PS : rompre n'est pas fuir :-D
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 25 septembre 2011 à 21:06
Cher Pierre-Antoine,
Prendre exemple sur les temps anciens n'est pas plus d'actualité que de prendre exemple sur les temps futurs, ce que vous faites.
Personnellement, je n'ai aucune prévention contre les familles à vocation.
Si les Dupont ont la fibre martiale de père en fils et emplissent leur "contrat social", de quoi devrais-je m'insurger. Je connais deux familles de cyrards, ce sont des gens très fréquentables qui transmettent en leur sein beaucoup d'expérience.
Itou pour l'enseignement. En quoi serait-il moins bien pour l'instruction publique que des familles s'y dévouent et échangent des trucs de métier de génération en génération ?
Il est aussi des familles de juges, d'avocats, de rempailleurs de chaises, de charcutiers...
Certes, si la caste des fondeurs de cloches par exemple se ferme aux impétrants, c'est grave pour l'aération des carillons. Le corporatisme induit par les gènes familiaux est un enrichissement mais parfois aussi une sclérose. C'est ce que vous craignez. Il faut le régler dans une politique de résultats. Les classements internationaux de notre Education nationale devraient mettre en cause directement, non pas les profs, mais le ministère et les académies. Or on ne les vise jamais !
D'accord avec vous, la classe politique n'est généralement pas dans le top-ten des QI et se protège des gens plus intelligents qu'elle par mille artifices en étroite connivence avec la médiacratie. C'est un peu le métier de ceux qui n'en ont pas, mais le gouvernement des bouffons va s'achever en banqueroute et les cartes seront rebattues. Ainsi Pierre-Antoine, Catoneo, calamity jane et une tétrachiée d'internautes arriveront aux affaires, tout neufs et sans expérience dirimante.
Quel changement :)
Rédigé par : Catoneo | 25 septembre 2011 à 19:13
@ Catoneo
Pour vos dernier et avant-dernier commentaires OK.
Rédigé par : calamity jane | 25 septembre 2011 à 13:45
@Catoneo & Franck Thomas
La professionnalisation de l'armée je l'ai vécue de l'intérieur et pour avoir côtoyé des civils en uniforme, je peux vous dire que cela n'a rien à voir avec "les automobilistes sont des piétons en voiture".
Prendre exemple sur les temps anciens n'est plus d'actualité, par contre il se pourrait que d'ici quelques décennies on voit apparaître une caste militaire, père et mère militaires, enfants et petits-enfants militaires. Comme on commence à voir apparaître depuis quelques années la caste de l'Education nationale, père et mère enseignants, enfants et petits-enfants enseignants.
Et je ne parle pas de la caste politique qui tire sa légitimité du népotisme.
A ce moment-là, si je suis encore en vie, je vous rejoindrai dans le fil de vos commentaires.
Et si le fil se déroule, c'est qu'il a donc un début et une fin... on ne peut qu'aller dans ces deux sens pour le suivre ou le remonter.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 25 septembre 2011 à 12:58
Le fil du sujet est bien le fil de l'épée.
Très étrange cette proposition "d'allégeance aux armes". L'allégeance au drapeau, à une constitution, à des Codes, oui pourquoi pas encore que la première des allégeances serait de rendre le vote obligatoire, mais à une ou des armes...
Tout cela avec dernièrement la mise à jour ou la réactualisation par décret du catalogue des armes pouvant être utilisées par les forces de l'ordre...
Est-ce à dire qu'en cas d'émeutiers civils en rébellion contre des décisions arbitraires prises au plus haut sommet de l'Etat (Art 16), des tribunaux militaires seraient dressés pour trahison ou parjure ?
Je phantasme peut-être mais je trouve ça très étrange...
En tous cas, les cumulo-nimbus deviennent énormes à l'horizon...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 25 septembre 2011 à 09:34
"N'oublions pas que l'armée est composée de civils en uniforme, payés par des impôts civils et gérés par des lois civiles, et qui retourneront dans le civil quand ils auront fini de servir des intérêts civils.", écrit Pierre-Antoine.
J'ai eu beau lire et relire la controverse qu'il entretient sur ce sujet, je reste dubitatif devant cette affirmation.
Celle-ci était évidemment vraie avant la suppression de la conscription par la majorité chiraquienne.
Mais nous sommes revenus à l'armée de métier, c'est-à-dire à un corps d'hommes et de femmes dont c'est la profession de porter les armes et de défendre la France et ses alliés, à l'intérieur comme à l'extérieur de ses frontières.
Si cette affirmation consiste à dire que les soldats de métier sont des citoyens comme tous les autres, c'est une évidence qui ne mérite pas qu'on la martèle : personne ici, je pense, n'avait besoin qu'on le lui rappelât.
On pourrait tout aussi bien rappeler d'autres vérités premières comme "les militaires sont des contribuables, des abonnés au gaz et à l'électricité, des parents d'élèves, des bénéficiaires des services sociaux, etc."
Je ne suis pas sûr que ces vérités premières soient très enrichissantes, à moins que vous ne vous proposiez de divertir les lecteurs de cet honorable blog.
Auquel cas permettez-moi de vous suggérer d'autres thèmes de controverse comme :
"les automobilistes sont des piétons en voiture", ou encore :
"les adultes sont d'anciens bébés".
Rédigé par : Frank THOMAS | 25 septembre 2011 à 09:12
Cher Pierre-Antoine,
J'ai le soupçon agaçant que vous ne savez, voulez, ou ne pouvez comprendre ce qu'on vous dit. Vous partez, me semble-t-il, de l'hypothèse que les citoyens sont des matricules interchangeables et qu'il suffit d'appuyer au bon endroit pour les faire entrer dans la case civique du conscrit. Les classes, le fusil, les molletières, la tranchée, l'échelle et en avant ! C'est peut-être plus compliqué.
Les grands anciens partageaient la société humaine en trois faces d'une même pyramide, les laboureurs, les soldats et les prêtres. Et ils mettaient quelqu'un à la pointe en guise de paratonnerre avant que Franklin ne l'invente.
L'époque moderne a aplati ces fadaises et a ouvert tous les emplois à tout le monde (préambule et titre premier de la Constitution de 1791). De ce fait, elle et les régimes qui l'ont suivi, et tous ceux qui l'ont imitée, ont au cumul massacré les peuples par millions dans de grandes batailles. On a tout tué : des laboureurs, des peintres, des maçons, des boulangers, des employés de bureaux et beaucoup d'écrivains, et des soldats sur solde aussi. Cette aberration du peuple en armes est une résurgence tribale des temps glaciaires où tout mâle non combattant était du lest et une bouche inutile, même s'il avait des compétences propres ou une intelligence supérieure. A quoi servait-elle contre le tigre à dents de sabre ?
Nos sociétés ne sont plus des tribus et sont organisées par compétences (ou devraient l'être). On ne s'improvise pas notaire, souffleur de verre, danseur mondain ou d'opéra, docteur. Mais soldat ? si ! Avec une formation, de l'expérience et un certain dilettantisme devant la mort donnée ou reçue. A quelque motif supérieur, je vous le demande.
Parce que l'Etat s'est au moment mis dans la m... et qu'il ne lui reste que de consommer du peuple pour s'en sortir. Si les Etats ne disposaient pas d'un budget de pertes inépuisables, ils géreraient leurs relations internationales différemment. La conscription devrait être interdite dans la Charte des Nations-Unies.
NB : un fil n'a pas de sens. Il se déroule ou s'enroule c'est tout :)
Rédigé par : Catoneo | 24 septembre 2011 à 23:55
@calamity jane
"C'est quand même la première fois dans un
certain nombre de siècles vécus par l'être
humain que l'on ferait allégeance à un
objet ou ensemble d'objet"
Sauf erreur de ma part, il me semble que depuis un certain nombre de siècles des êtres humains font allégeance à des idoles de métal, de bois, de pierre, ou des représentations matérielles quelconques d'une puissance supposée supérieure.
Et on pourrait rajouter aussi ceux qui font allégeance au fric... qui est sans conteste possible de la matière.
PS : si ce n'est pas indiscret, pourquoi "Mary-lavoir" ?
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 24 septembre 2011 à 22:45
Je me demandais bêtement si l'arc et
sa flèche seraient considérés comme une
arme ?
Parce que pour une marie-lavoir utiliser
un fusil de chasse est-ce faire allégeance ?
au parti de la chasse ?
C'est quand même la première fois dans un
certain nombre de siècles vécus par l'être
humain que l'on ferait allégeance à un
objet ou ensemble d'objet fussent-ils de
tir ?
Rédigé par : calamity jane | 24 septembre 2011 à 20:30
Rédigé par : Frank THOMAS | 24 septembre 2011 à 07:53
On ne peut qu'être très admiratif devant votre qualité d'écriture. Dans le genre, Jean-Dominique Reffait est aussi un modèle à suivre pour nous autres, Français possédant une connaissance limitée de la langue française.
D'autres intervenants sur ce blog, à commencer par Monsieur l'avocat général Bilger, nous éblouissent par la qualité de leur écriture.
Ils représentent pour moi l'exemple à suivre.
Rédigé par : LABOCA | 24 septembre 2011 à 16:00
@Catoneo
"la démonstration est faite que le civil n'est pas obligatoirement un citoyen en armes, ce que sous-entend l'allégeance aux armes - c'est le sujet du fil."
Vous inversez les propositions au fur et à mesure de vos commentaires, vous n'êtes donc plus dans le fil du sujet.
Effectivement un civil n'est pas forcément un citoyen en arme, mais un militaire est forcément un civil en uniforme et ses aptitudes et sa compétence dépendent non seulement de sa formation, mais surtout de la qualité et de l'intensité de son engagement personnel. Ce qui est valable aussi pour un civil en costume trois pièces ou bleu de travail.
Mes 26 ans sous l'uniforme sont une expérience personnelle c'est vrai, vous avez en partie seulement raison, car ces 26 ans je ne les ai pas vécus sans ouvrir les yeux et ni faire fonctionner mes neurones. De plus ils sont suivis de 20 ans dans le civil... ce qui me donne une certaine compétence pour apporter mon point de vue dans ma réponse à votre point de vue qui lui aussi n'est pas forcément "L'argument d'autorité dévoilant parfois une moindre ardeur à convaincre".
La démonstration n'est donc pas faite. Restez dans le fil du sujet pour essayer de la faire.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 24 septembre 2011 à 15:04
Cher Pierre-Antoine,
L'argument d'autorité dévoile parfois une moindre ardeur à convaincre. Observez que notre hôte n'en use jamais. Vos 26 années de carrière sont un témoignage, pas un raisonnement. Ne mêlez pas déjà l'Etat et la société civile qu'il est censé administrer et qu'en fait il exploite. Je n'ai pas à développer, chacun voit.
Quand vous dites que civil ou militaire, tous sont citoyens français et la différence n'est pas dans la formation professionnelle mais dans l'engagement personnel, l'adhésion aux missions et l'acceptation du service, vous oubliez les aptitudes et les compétences. Cette énormité de la levée en masse de la Nation est sacralisée par ses origines révolutionnaires, mais ne tient pas si l'on va au fond des choses. Avec une classe d'âge réformée ou exemptée à plus de cinquante pour cent comme nous l'avons connue avant la réforme Chirac, la démonstration est faite que le civil n'est pas obligatoirement un citoyen en armes, ce que sous-entend l'allégeance aux armes - c'est le sujet du fil. Ceci est posture de campagne électorale, voire d'occupation éphémère de l'espace médiatique pour en chasser les concurrents, un jour, deux jours, trois jours, pas plus ! En fait, ses promoteurs s'en f... un peu ! Mais ils ouvrent le débat entre gens de bonne compagnie.
Bien à vous.
Rédigé par : Catoneo | 24 septembre 2011 à 11:36
Depuis quelques jours les adversaires de Sarkozy rappellent sa promesse de réformer les moeurs politiques et d'établir "une République irréprochable".
Il est vrai qu'ils n'ont pas beaucoup à se fatiguer pour opposer les divers scandales à cet engagement de campagne, et que les retombées des affaires, sortes de bombes à fragmentation, n'en finissent pas de déchiqueter cette formule électorale.
Le mandat de l'actuel président de la République a commencé dans un décor de paillettes tout à fait incongru et de fort mauvais goût.
Les affaires qui ont accablé la gauche depuis huit mois ont permis à Sarkozy de retrouver, par contraste, une sorte de virginité, et il n'était plus guère possible, au printemps dernier et cet été de l'attaquer sur ses faiblesses "bling-bling" (en Algérie, on appelait ce mauvais goût nouveau riche le "chtaff-chtaff" ).
Voici qu'à l'approche de la fin du quinquennat la situation semble se retourner à nouveau.
Gageons que les officines sont en éveil et que d'autres retournements auront encore lieu d'ici mai 2012.
Toute cette agitation préélectorale, cependant, ne disqualifie ni le concept ni la mise en oeuvre de la "République irréprochable".
La multiplication des mises en examen, des révélations croustillantes ou fracassantes ne sont pas le symptôme d'un régime déliquescent mais d'une plus grande clarté et d'un réel progrès de la liberté d'expression et d'information.
Dira-t-on que le temps des barbouzes, du SAC, de Foccart, de Sanguinetti, de Roger Frey, de Charles Hernu, des coups de fil d'Alain Peyrefitte à Cognacq-Jay, des écoutes de l'Elysée, etc. était "irréprochable" ?
Nous souhaiterions tous, bien sûr, que le pouvoir n'eût plus recours à ces intermédiaires douteux qui hantent les palais nationaux et qui souillent par leurs coups tordus et la corruption qu'ils organisent, les principes auxquels les républicains sont attachés .
Mais on ne les éradiquera jamais, ce serait naïveté que de croire le contraire et le pouvoir s'entourera toujours de ces hommes de l'ombre.
Espérons du moins que les sombres affaires dont ils sont chargés continueront régulièrement d'éclater au grand jour.
Rédigé par : Frank THOMAS | 24 septembre 2011 à 07:53
Alex paulista | 23 septembre 2011 à 22:11
Reçu !
Rédigé par : LABOCA | 24 septembre 2011 à 00:52
@Catoneo
Cher ami,
Après avoir passé 26 ans dans des unités opérationnelles, je pense avoir une petite idée sur l'imbrication civil/militaire et la professionnalisation du métier des armes.
Je persiste, un militaire c'est un civil en uniforme qui a reçu une formation, et à la fin de son engagement il retourne dans le civil.
Mais je serai d'un autre avis le jour où il naîtra des bébés en uniforme arme à la main.
Tout ça pour vous dire que civil ou militaire, tous sont citoyens français et la différence n'est pas dans la formation professionnelle mais dans l'engagement personnel, l'adhésion aux missions et l'acceptation du service.
Donc, ça concerne tout citoyen qui peut s'il le souhaite, servir avec les armes les intérêts de la France entière et non de l'Etat seul, sauf à dire que l'Etat c'est nous. Comme tout citoyen peut décider de servir avec une autre formation professionnelle moins contraignante et exigeante, mais tout aussi nécessaire et utile aux intérêts de la France.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 23 septembre 2011 à 22:17
Cher LABOCA
"le beau et attirant Hortefeux"
Arrêtez de m'écorcher les esgourdes, écrivez au moins "le bel et...".
Rédigé par : Alex paulista | 23 septembre 2011 à 22:11
@ Pierre-Antoine
Le métier des armes est un vrai métier surtout de nos jours. La conscription de civils se prête mal à la professionnalisation des emplois, outre le fait qu'elle est moralement très discutable par la budgétisation des morts qu'elle entraîne en des guerres à outrance.
Passez voir à l'occasion ce billet sur Kuehnelt-Leddihn qui aborde la question de la levée en masse :
royalartillerie.blogspot.com/2006/10/kuehnel-leddihn.html
Les civils en uniforme, je n'achète pas ce concept, mais ne vous interdis pas d'en prendre :)
Rédigé par : Catoneo | 23 septembre 2011 à 20:47
@Jean-Dominique Reffait
"Parce qu'en tant qu'homme de gauche, (...) aux populations sauvages de ce continent (...) colonies endiablées et mousmé à la jambe légère."
En effet... je comprends mieux l'attrait qu'a eu une certaine représentante d'une population sauvage sur un homme de gauche dans une chambre d'hôtel.
"C'est ça, être de gauche, Monsieur, pas de valises sauf sous les yeux !
Et prompt à vider les bourses !
Elle est belle la gauche...
Mais j'ai bien compris votre second degré...
Rassurez-moi, c'était bien du second degré ?
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 23 septembre 2011 à 19:34
"Mais pourquoi l'Afrique ?"
Parce qu'en tant qu'homme de gauche, j'ai eu à coeur, étant bien jeune, d'apporter le témoignage des lumières civilisatrices aux populations sauvages de ce continent sous le glorieux uniforme de l'armée de l'air. Et pour moi, le service militaire rime avec colonies endiablées et mousmé à la jambe légère. C'est ça, être de gauche, Monsieur, pas de valises sauf sous les yeux !
Rédigé par : Jean-Dominique @ Pierre-Antoine | 23 septembre 2011 à 19:19
Entièrement d'accord avec Patrice Merville | 22 septembre 2011
Rédigé par : Nemosus | 23 septembre 2011 à 17:24
Excellent billet ! Votre énergie démocratique m'interpelle dans le même temps que je me demande vraiment combien de temps vous tiendrez. Pourquoi ne pas simplement céder ?
Rédigé par : Zed | 23 septembre 2011 à 16:24
A Pierre-Antoine suite à son post illustré de ce jour à 11:21.
Mettez votre photo à côté qu'on rigole !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 23 septembre 2011 à 16:21
Oh, Monsieur Bilger.
"Le député Hervé Mariton, fin et intelligent"
Ce n'est pas bien de se moquer.
Rédigé par : Philippe Renève | 23 septembre 2011 à 15:34
Rédigé par : Pierre-Antoine | 23 septembre 2011 à 11:21
PA, marrant, mais... je ne vous imaginais pas comme ça..!?
"Vos" hommes devaient faire la queue pour venir à confesse, non ?
Non ? Aaaaah, c'est votre soeur !
Vous savez que je vous ai toujours trouvé trèèèès sympathique. Si si, très. Et vous faites quoi avec votre soeur ce week-end ?
Vous, vous avez du travail. Aaaah. Beaucoup de confessions à ouïr. Bien ! Vous n'avez pas peur qu'elle s'ennuie ? Vous voulez bien me la confier ? Seulement si je passe à confesse après ? Bah, ça pourrait être embarrassant de vous confier tout ça, non ? Ah, vous le croyez aussi. Donc, c'est non ? Bon, bah, bon week-end Mademoiselle...
N'en profitez pas pour traîner avec l'autre aviateur, il vous ferait miroiter un WE à Carthage et vous finiriez au "Palais du couscous", place Jaurès, à Champigny.
Ah, vous y êtes déjà allée... je vois je vois je vois.
PA, j'ai un client pour vous.
AO
Rédigé par : oursivi@PA | 23 septembre 2011 à 15:09
@Catoneo
"La guerre est affaire de professionnels, comme dans l'ancien temps. Laissons la Nation vaquer à ses occupations civiles (quand elle a des occupations) et ne la mobilisons pas pour sauver l'Etat. Elle paie déjà sa protection par l'impôt."
"La guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires." dixit Georges Clemenceau.
Et que les guerres sont toujours faites par des inconnus au profit de ceux qui se connaissent bien. C'est bien connu !
N'oublions pas que l'armée est composée de civils en uniforme, payés par des impôts civils et gérés par des lois civiles, et qui retourneront dans le civil quand ils auront fini de servir des intérêts civils.
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 23 septembre 2011 à 13:40
A la lecture des nouvelles, on est pourtant bien tenté de manifester l'amour qu'inspirent à nos coeurs orphelins les représentants de la république irréprochable: Nicolas Bazire, Thierry Gaubert, Ziad Takieddine, Brice Hortefeux (celui qui appelle les mis en examen pendant leur garde à vue), ainsi que les conseillers de l'Elysée qui pondent une déclaration aux termes de laquelle «S'agissant de l'affaire dite de « Karachi », le nom du chef de l'Etat n'apparaît dans aucun des éléments du dossier. Il n'a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier. Il y est donc totalement étranger ».
Bien sûr, si ce communiqué est possible, ce n'est pas lié au fait que l'Elysée aurait eu accès au dossier, protégé par le secret de l'instruction tout autant que par la séparation des pouvoirs.
Je ne sais pas pourquoi, j'ai vraiment envie de sortir mon drapeau, de chanter la Marseillaise, et de faire allégeance ( à qui? à la patrie, ou à Nicolas Sarkozy?).
Rédigé par : Christian C | 23 septembre 2011 à 13:36
Que risque pénalement le beau et attirant Hortefeux pour avoir informé Gaubert quant aux informations données à la Justice par la femme - ou l'ex-femme - de celui-ci?
Dans les transports en commun, beaucoup de Français disent que le beau et attirant Hortefeux est devenu tellement sale qu'il n'est pas digne d'exercer des fonctions au sein de la République.
Maître Rachida Dati a toujours douté des qualités du beau et attirant Hortefeux. Elle n'a pas forcément tort.
Dommage que le beau et attirant Hortefeux, naguère élevé par la République à la dignité de ministre, cherche à faire obstruction à la marche de la justice de la République.
Rédigé par : LABOCA | 23 septembre 2011 à 13:36
"De même, vous vous indignez du sort fait aux immigrants mais n’en abritez évidemment aucun chez vous"
Brrrr ! Mais c'est que ce XN vous filerait le traczire à jouer ainsi les Asmodée !
Rédigé par : Frank THOMAS | 23 septembre 2011 à 12:45
On reviendrait à la nausée de la levée en masse. Monstruosité qui a fabriqué les bataillons automatiques à consommer comme du coke de locomotive.
La guerre est affaire de professionnels, comme dans l'ancien temps. Laissons la Nation vaquer à ses occupations civiles (quand elle a des occupations) et ne la mobilisons pas pour sauver l'Etat. Elle paie déjà sa protection par l'impôt.
D'accord avec Philippe Bilger.
Rédigé par : Catoneo | 23 septembre 2011 à 12:20
@Jean-Dominique Reffait
"Mais la Marianne - Laetitia Casta offre un décolleté qui légitime beaucoup de sacrifices et s'il me fallait, pour pouvoir m'y lover, repartir en Afrique sous l'uniforme de l'aviation française, je rempile illico !"
Un gonfleur d'hélices qui gonfle le torse devant un décolleté gonflant... c'est gonflé :-D
Mais pourquoi l'Afrique ? La ligne bleue des Vosges et les mornes plaines beauceronnes n'offrent-elles plus d'attrait ?
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 23 septembre 2011 à 11:21
La France n'est pas loin d'être un pays où l'on se sent rassuré de toujours savoir où l'on a rangé son passeport !
Rédigé par : regina | 23 septembre 2011 à 10:27
C'est dramatique "d'être "aimés" (gouvernés) par des c..."
Rédigé par : jlm | 23 septembre 2011 à 07:58
Catherine Jacob, je pensais moins à l'effigie d'un timbre ou au buste de la salle des mariages, même si j'aime l'idée que mon pays ait choisi comme symbole une jeune femme plutôt qu'un aigle terrifiant. Je pensais à La Liberté guidant le Peuple de Delacroix. Mais la Marianne - Laetitia Casta offre un décolleté qui légitime beaucoup de sacrifices et s'il me fallait, pour pouvoir m'y lover, repartir en Afrique sous l'uniforme de l'aviation française, je rempile illico ! Hélas, il n'est pas sûr qu'on veuille de moi ni chez les aviateurs, ni chez Laetitia Casta et je n'ai pas le talent de DSK pour obtenir un consentement express et prendre l'avion dans la foulée.
Plus sérieusement, le sentiment national, qu'on ne doit pas confondre avec la supercherie de l'identité nationale, se nourrit d'une foule de choses et de symboles. Au premier rang se situe ce drapeau tricolore, qui a inspiré tant d'autres drapeaux de par le monde, je le trouve beau, il va bien dans nos paysages, il est modeste sur une école de village et grandiose sous l'arc de triomphe. Il est à la portée de chacun, c'est un coloriage pour les enfants et un linceul pour les soldats. Je crois que le saluer, sans grandiloquence excessive, comme un ami, peut être admis par tous. Il n'est ni honteux ni ridicule, lui, et je le respecte d'autant plus qu'il est actuellement copieusement injurié par la clique au pouvoir.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Catherine Jacob | 23 septembre 2011 à 01:13
toute logique d’ailleurs puisque vous êtes avant tout des ignorants profonds.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 septembre 2011 à 21:56
Mon Xaxa, quand vous aurez fini de nous faire un remake de "Portier de nuit" en nous prenant pour Charlotte Rampling*, on pourra peut-être vous recouper la tête, mais là est tâche ardue, vous l'agitez sans cesse, déjà qu'elle est pas bien grosse, vous êtes vraiment dur avec nous.
Sadique.
AO
* les belles du groupe vont en soupirer d'aise, que de se voir sous si beaux traits
Rédigé par : oursivi@Neboutquesionlaitchauffe | 23 septembre 2011 à 01:08
Ben dites donc Philippe,
C'est "La guerre des bouffons" sur ce billet !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 23 septembre 2011 à 00:29
J'ai assisté à l'audience lors de laquelle les procureurs dont il faudra oublier les noms oublièrent la règle suivant laquelle
"la plume est serve mais la parole est libre".
J'aurais voulu ne pas être là. Je n'ai jamais rien entendu de plus vil et servile.
Fallait-il en outre que Monsieur Marin justifiât l'injustifiable.
J'aurais aimé que Philippe Bilger, dont la parole est vraiment libre, condamnât en termes plus sévères une telle bassesse.
Rédigé par : patrice Merville | 22 septembre 2011 à 23:15
Vous, les bien-pensants qui luttez héroïquement contre les nazis et les collabos à coup d'indignations - sans rien y comprendre d’ailleurs car comprendre serait adhérer -, vous n'y risqueriez évidemment pas votre peau, sous prétexte que ce n'est pas à cause de vous que la guerre est arrivée. De même, vous vous indignez du sort fait aux immigrants mais n’en abritez évidemment aucun chez vous.
Alors, pour vous justifier, vous fustigez ceux qui prônent les valeurs qui mettent votre bassesse en lumière. C'est toute l'histoire de la gauche de Sartre ça.
Mais allons un plus au fond : si votre père se fait tabasser devant vous par des voyous et que vous risquiez votre peau à intervenir, vous y allez ou vous regardez ?
Si vous vous planquez, vous êtes cohérents avec ce que vous dites. Par contre, si vous y allez, c’est que vous êtes des nostalgiques de l’Ancien Régime sans le savoir - en toute logique d’ailleurs puisque vous êtes avant tout des ignorants profonds.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 22 septembre 2011 à 21:56
Cette "allégeance aux armes" n'est qu'un chiffon pour occuper l'espace médiatique.
Quand on parle de ce serment on ne parle pas de l'affaire Karachi qui met tous les proches de Sarko en examen.
C'est toujours ça de pris.
Rédigé par : Alex paulista | 22 septembre 2011 à 21:07
Ce n'est pas une question académique. Vous souvenez-vous de cette personnalité naturalisée française qui a répondu qu'elle ne savait pas trop ce qu'elle ferait à la question : "en cas de guerre entre le Sénégal - votre pays de naissance - et la France, pour qui prendriez-vous parti ?"
Rédigé par : Yves | 21 septembre 2011 à 19:53
Cher Yves, c'est pour cela que les pays signent entre eux des traités de bi-nationalité, statuant que le service militaire fait dans un des pays dispense de le faire dans l'autre, et qu'en cas de conflit armé entre les deux pays la personne a le droit de rester neutre et de ne pas aller à la guerre.
C'est ainsi que la bi-nationalité (qui implique un traité) est un peu différente de la double nationalité (simplement avoir deux passeports).
Pour moi, absolument rien de choquant là-dedans.
Rédigé par : Alex paulista | 22 septembre 2011 à 21:04
Vous avez tout compris monsieur Bilger !
Vais-je prendre les armes pour défendre les intérêts de cette classe dirigeante corrompue jusqu'à la moelle ? Ils s'asseyent tous les jours sur le "Liberté, égalité, fraternité" et en plus il faudrait monter au front en tout cas promettre de le faire ??
C'est risible. Pauvre ersatz de démocratie.
PS : concernant le service militaire, celui que j'ai connu c'était "taillables et corvéables à merci", à 10 h de train Corail de chez toi. Oui, vraiment de quoi l'aimer LA France.
Rédigé par : V | 22 septembre 2011 à 19:26
Bonsoir,
Ce billet m'a mis de méchante ou de bonne humeur ou pas !
Allez je mixte en ayant lu les commentaires et je retiens de façon paresseuse les posts qui me conviennent :
Rédigé par :
Jean-Dominique Reffait | 22 septembre 2011 à 10:58
sbriglia@savonarole | 21 septembre 2011 à 16:58
Frank THOMAS | 21 septembre 2011 à 12:56
Pardonnez-moi de ne pas faire l'effort de dialoguer pour répéter les idées qui me paraissent essentielles et déjà dites !
Dernière chose à commenter, Valls ne dit pas que des bêtises mais je ne lui pardonnerai jamais en tant qu'électrice sa défense agressive et pathétique de son "ami DSK" .
Il fait une confusion entre son rôle "d'ami" et son rôle d'ELU.
Je ne ferai plus confiance à l'homme qui a mélangé les deux.
Rédigé par : une fan | 22 septembre 2011 à 18:19
"Vous et J.-D. Reffait manifestez semble-t-il un penchant pour le fétichisme des statues ou des timbres-poste."
CJ
Je ne sais si JDR aime lécher les Marianne, mais à lire sa récente bévue, je suis sûr que sbrig aime les chais, lui.
"Hips" (en écho), d'ailleurs on l'entend ici depuis la cave. Qu'est ce qu'il va encore nous remonter* ?
AO
* le moral, déjà, vu le titre du billet...
Rédigé par : oursivi@CJ&sbrig | 22 septembre 2011 à 17:54
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 22 septembre 2011 à 16:12
Ubuesque, là nous sommes déjà plus raccord... à défaut de comprendre la justice, nous nous comprenons.
Rédigé par : Catherine JACOB@oursivi@JDR | 22 septembre 2011 à 16:03
Catherine, nous aimons (si Jean-Dominique m'autorise à nous "nouser", pas de quoi jaser comme pour mon pacs avec l'adorable, le vénérable, l'inénarrable LABOCA) les femmes ; que voulez-vous, c'est comme cela.
N'avez qu'à être moins belles, qu'à arrêter de vous mettre en valeur et de nous glisser des regards par en dessous qui nous donnent à rêver de vous glisser par dessus.
Cependant depuis que le monde est monde, nous en sommes là, mais sûrement pas las.
Alors... continuons !
AO
Rédigé par : oursivi@VR&CJ | 22 septembre 2011 à 17:43
@Mary Preud'homme et Achille
Compte tenu de la situation internationale et du malaise croissant des peuples en quête de démocratie et/ou de croissance, associer "arme" au mot "serment" ne me semble pas si idiot, j'oserai presque dire "prémonitoire"...
Demandez aux Grecs ce qu'ils en pensent, eux qui s'interrogent sur le devenir de leur pays et constatent amèrement l'inefficacité de leurs grèves.
La jeunesse dans les pays arabes a pris les armes pour exiger plus de liberté et de justice... espérons que ce soit sans les armes en Europe.
Et si jamais, que ce soit vraiment pour plus de liberté et de justice...
Cordialement
Pierre-Antoine
Rédigé par : Pierre-Antoine | 22 septembre 2011 à 17:36
@Mary Preud'homme
Vous n’êtes pas sans savoir qu’en politique la sémantique occupe une place fondamentale. Chaque mot compte, chaque phase doit être pesée avec précaution, la syntaxe doit être impeccable.
Une mauvaise formulation, pire un lapsus et c’est la cata. Les médias, les adversaires politiques se ruent sur vous impitoyablement et vous faites le buzz sur Internet.
Copé a fait une erreur de débutant. Je l’ai toujours dit, ce gars-là est trop fébrile et n’est pas assez à l’écoute de ses conseillers, alors il se prend un râteau... un de plus.
Rédigé par : Achille | 22 septembre 2011 à 16:56
@ oursivi
Pour Clearstream, D. de Villepin n'était pas poursuivi pour "nuisance", mais selon le procureur Marin, il devait être condamné pour - accrochez-vous ! - "complicité par abstention".
PS : au fond, je ne suis même pas sûre que le tribunal ait bien saisi ce que M. Marin reprochait à DdV, les commentaires parlant de l'incrimination "complicité par abstention" comme d'un OVNI juridique.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 22 septembre 2011 à 16:12